Age: 29 ans. Sexe : Homme. Race : La race humaine, si elle existe.
Métier : Charpentier. Livreur de beignes. Groupe : Pirates. Déjà un équipage : Les Saigneurs si tout va bien. But : Être capable d'achever un géant avec un d'ses poings.
Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Aptitude spéciale et Haki armement Équipements : 100 000 berrys, un rasoir, des clopes, un papier avec des numéros de gonz et un coquard.
Codes du règlement (2) :
Parrain : Que nenni.
Ce compte est-il un DC ? : Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ...
>> Physique
Encore lui… faudrait qu’on pense à l’enfermer. Flemme de faire un rapport pour un mec qui revient tout le temps. Bon, c’est quoi maintenant ? Quoi ? L’est témoin d'un meurtre ? C'est p't'être lui, non ? Sérieux vous pensez réellement qu'il va cracher le morceau ? Vous vous rentrez le doigt dans l’œil...Oh c’est bon je le fais, vous énervez pas !
Le témoin fait 1m75, pas plus. Il n’est pas imposant du tout. Mais cet air de psychopathe dans son regard noir ferait peur à n’importe qui. Ses yeux sont pas clair, les yeux noirs ça existe pas, c’est ce qu’on dit, lui ses deux pupilles elles le sont. Il s’est rasé la tête à moitié parce qu’la dernière fois qu’on l’a vu, évidemment il avait rien dans le ciboulot mais l'avait des poils sur le crane. Par contre, se couper la barbe, il le fait très mal, l’a des poils partout, des poils qui piquent. Putain pourquoi il a fait ça à ses cheveux ! Ses sourcils sont froncés de nature on dirait, tout comme son sourire satisfait qui commence à m’agacer. Les phalanges noircit parce qu’il a trop tapé, on aimerait qu’il arrête. Un p'tit grain de beauté qui le rend pas plus beau sur la pommette droite. Il sent l’alcool à plein nez, c’est son odeur naturelle.
Toujours la même chemise blanche. Toujours son blouson de marine. Ils sont tachés de sang comme d’hab’, c’est le sien et celui de quelqu’un d’autre j'présume. Sanguinaire l’type, il le restera toujours. C’est un tigre qu’on a foutu dans la cage des lions. Il a l’impression qu’il se défend, mais c’est lui qu’attaque.
Il parle comme s'il avait jamais été à l'école et y a toujours cet argot qu'il a piqué aux vieux marines d'l'époque qui revient. Il a une manie d’insulter les gens de « tocards » qui à la longue, fait profondément chier. Parfois je me demande s’il aime des gens et si des gens l’aiment.
>> Psychologie
- J’ai pas envie de m’éterniser ici Kiril, t’es le seul qu’était là au moment des faits. Coopères et fais pas chier.
- C’est à moi qu’tu parles tocard ? Ah ouais ? Ouais. T’es le genre de type qui m’fout les glandes et que je fracasserais bien. J’commencerais par te niquer les deux boules pour vérifier si t’en as vraiment t’sais. Puis j’te défoncerais la caboche sur cette table. Ou le mur. Au choix. Mais j’suis menotté, depuis quand on menotte les témoins ? Si vous avez peur de moi vous me le dite, j’ris un bon coup puis j’vous offre un verre. T'sais c'est comme ça que je me sens quotidiennement. Pas libre d'mes mouvements. Ma vie est une pute sado qu'aime les menottes et les talons aiguilles. Chienne.
Puis vous savez que j’suis pas une balance, vous savez que j’vais pas au rapport sans armes, j’ai rien vu. C’genre de choses arrive tous les jours. Un mec est mort. Point. T’sais ce que je pense des mecs morts ? Ca fait une gonzesse de libre. Et j’aime les gonzesses. Attention, pas les pucelles qui font semblant d’avoir des sentiments mais celles qui baisent le premier soir. Celles qui s’en foutent de ta gueule et qui te le disent. Et psst, un tuyau mec, quand elles te le disent c’est qu’elles ont envies de toi.
- Putain mais qu’est-ce tu racontes Kiril… J’savais que ça ne mènerait à rien… T'es tombé si bas.
- C’est encore à moi que tu parles ? Vise ta tête, tu transpires. J’aime pas les peureux dans ton genre, t’as rien à foutre dans l’monde. Allez arrache toi d’là. T’es censé faire respecter l’ordre bouseux ? Si j’étais pas menotté d’la tête aux groles, j’t’aurais déjà foutu mon pied dans les guiboles et là t’aurais eu une raison d’avoir d’la crasse sur l’visage. Y en a combien de tocards comme vous dans c’t’île de merde ? Et toi, m’regardes pas comme ça, marche à l’ombre ou crève. C’la loi d’ma vie, c’la loi d’ma jungle. J’suis pas une balance. J'le jure, j'parjure pas. S’vous voulez une info, vous vous la procurez vous-même les mectons. Allez lire les tartines des feuilles de choux. Toute ma vie j’ai été suivi par la solitude. Partout. Dans les bars, les voitures, sur les trottoirs, dans les magasins... partout. Y’a pas d’encarade... j’suis abandonné de Dieu. Mais c’connard m’a lâché avant qu'moi j’le fasse. J’déteste être dépassé par des lâches.
>> Biographie
Ecoutez les mecs, j’vais vous raconter une histoire sans charades qui vous fera changer d’avis sur la Marine. V’m’écoutez ou j’vous casse la tête. Ce sera pas long.
- L’péchon a grandi auprès d'une famille qui voulait pas d’lui, faut dire qu’l’île où ils s’trouvaient était sous le pouvoir d’un méchant tyran qui taxait leur thunes à chaque fois qu’il l’pouvait, c’t’à dire tout l’temps. La vie coûtait trop cher mais ça leur a pas empêché d’forniquer puis huit mois plus tard d’avoir l’gosse. C’t’un prématuré. Une tête dure. Le p’tit mec a appris à marcher, à parler et à éviter d’se plaindre. L’papa était ravagé et frappait quand l’était vexé. La mère elle, se contentait de respirer l’temps qu’elle pouvait le faire.
Hey, c’est pas une histoire triste, vos gueules.
L’tyran, … j’sais plus comment c’tocard s’appelait, il s’est fait choppé par la Marine six piges après la naissance du gamin. Z’avez vu comme ces connards sont lents ? Allez, j’arrête d’vous insulter, j’le jure sur vos têtes et j’parjure pas.
L’île est redevenue paisible p’tit à p’tit, et l’gosse lui, il admirait ceux qu’étaient v’nus le sauver d’cette galère, ceux qu’étaient v’nus sauver son père d’l’enfer. Ouais l’papa était revenu des ténèbres, s’occupa d’sa famille comme il aurait dû le faire avant, c’tait plus l’même. Pendant c’temps le marmot rêvait d’intégrer la Marine. 's’entrainait dans le jardin avec des feuilles de papier qu’il pliait pour faire un flingue, « pow pow pow » qu’est-ce qui sont cons ces mioches. Son père l’regardait tous les jours, puis il bougea enfin son cul d’sa chaise pour lui dire qu’ça servait à que dalle le riffle, que c’était pour les tapettes. Alors qu’les poings quand t’arrivais à faire tomber un mec avec, tu te sentais fier. Tu te sentais comme l’roi du monde.
L’marmot ‘tait fasciné parce que disait son vieux, donc l’lâcha ses bouts de papiers et commença à frapper fort sur l’arbre. ‘videmment c’tocard avait pas prévu qu’quand tu foutais un marron, ça te faisait pas du bien non plus. J’suis content qu’l’ai pas abandonné pour autant, il s’forgeait. T’es fier quand tu sens que tes phalanges sont déglinguées. Que ta main forme un caillou naturellement. C’tait ce que pensait le gamin et c’qu’il pense toujours.
A 18 piges tout rond, il disait adieu à son île natale pour r’joindre vos camarades. Il commença avec un grade de merde, matelot 2ème classe, des tâches tout aussi merdiques. Lui il voulait niquer des enculés avec des flingots, pas des microbes avec une serpillière. Ça s’ressentait et il fit part à un Caporal son envie de d’venir soldat. Il était réticent au départ mais l’p’tit mec a forcé et donné tous les arguments qui ont fait que l’capo a fini par accepter de le prendre dans sa team. Y avait un mec qui s’appelait Harry, qui par la suite est devenu son aminche et évolua d’la même façon qu’lui. Z’avaient du taf avec les tocards qui passaient leur temps à voler, à braquer et à se daubler entre eux. Mais Harry et lui, ils aimaient ça, frapper.
« Beigne dans ta gueule et tu baignes dans ton sang ». Une scie qu’il chantonnait après avoir foutu une dégelée à un type.
C’était bien beau tout ça, les journées « s’faire des salops » mais ça l’faisait chier d’être avec une équipe de glands. C’là qu’est née son envie de prendre les commandes, donner des ordres et former une équipe de tarés qui lui ressemblent. C’était p’t’être à la base peine perdue mais l’jeune homme s’décourageait pas, il voulait devenir un meneur pas rester un mené. On s’rendait compte quand même que son quota d’canailles allumés étaient bien plus élevés qu’ceux des autres donc il l’eut sa p’tite place de chef. Un chef de cinq bouses dont Harry, mais un chef. Caporal donc. Les débuts l’avaient quand même satisfait, il s’contentait pas d’faire le connard et d’gueuler sur ses soldats, mais il les formait, ‘voulait qu’ils soient comme lui, des distributeurs de bourre-pif. Puis en même temps lui aussi défonçait la racaille, c’sentiment d’avoir les articulations pétées était plus fort que tout. Sauf qu’ses méthodes de taf posaient problème aux supérieurs, l’était violent, trop violent et donnait une mauvaise image de la marine aux civils quand ils le voyaient à l’œuvre. Alors, on lui donna des missions un peu moins chochottes comme attraper des hors-la-loi moyennement primés qui méritaient vraiment des coups.
Sergent. Arrosage de galons. F’sait son boulot à merveille l’était tout content d’diriger deux sections d’trente mecs suivant ses ordres aux doigts et à l’œil. ‘voulait faire comme dans l’temps où l’était caporal, créer une race de soldats qui claquent. Il était plus que collet-monté. Ca faisait un peu flipper les mecs d’en haut du coup z’ont voulu lui faire faire d’la paperasse et l’éloigner des champs de batailles pour un moment mais l’résultat s’avéra catastrophique, l’mioche préférait foutre des kilos de bidoches aux loubards qu’ils croisaient plutôt qu’foutre son nez dans des papiers auxquelles il comprenait pas un mot.
D’ailleurs il toucha l’grade de Lieutenant quand une guerre éclata. Il avait été réaffecté Sergent précédemment pis avait montré d’bons résultats et f’sait un peu moins de folies avec ses délires de création de guerriers. Il s’retrouvait sous les ordres d’un commandant mais toujours meneur d’une troupe. La quantité lui f’sait pas peur, c’était seulement un peu difficile à gérer. Pour la guerre c’tait simple, l’amirauté avait entendu des trucs incroyables.
Les révolutionnaires en voulaient plus que jamais au Gouvernement Mondial, c’connu mais là pour l’coup, c’tait parti trop loin. Z’avaient reçus l’aide de milliers de pirates et préparaient un coup d’état. C’est r’monté aux oreilles d’l’Amiral en chef qui avait chargé aux commandants d’foutre une leçon assez hard aux mecs pour qu’ils abandonnent toute idée d’venir foutre la merde chez l’GM. C’est pas qu’mille débiles leur aurait fait flipper au point d’monter au plafond, c’juste que vous savez qu’la marine joue parfaitement son rôle de garde du corps. J’m’exprimerais pas là-dessus mais ce rapport GM-marine m’fout la gerbe.
L’marmot devenu Lieutenant avait maintenant 25 printemps et dirigeait genre 300 débiles, des forts, ceux qu’il avait formés durant sa période de Sergent, des pleurnichards que lui avait r’commandé l’vice-lieutenant pour compléter ses troupes, ceux-là, il les aimait pas, ‘faite il aimait pas la faiblesse. Branle bas de combat. Pour lui la vie c’tait s’battre.
Comme l’avait ordonné l’Amiral en chef, z’allaient foutre la merde chez les révos. Des vraies plaies ces connards d’ailleurs, ‘vous font toujours autant chier ? Haha. La guerre débuta dans une totale discrétion, ça s’déroulait bien : pagailles pas possible chez les gros bonnets des révos, disparitions d’pirates qui f’saient un peu trop chier, y avait pas à dire, la Marine f’sait son taf. Sa Marine. C’était sans compter les traîtres dans ses drilles, v’savez, les pleurnichards. Ceux qu’on lui avait r’filés. Un lui planta un couteau dans le dos, propre, figuré, en prétextant lui servir que’que chose à boire. C’tocard s’en tira pas comme ça, il s’fit casser la gueule par Harry, l’vice-lieutenant. C’lui-ci appela les secours pour l’marmot blessé et c’la fin du lieut’. Harry prit sa place ‘videmment. L’ex, il a toujours pensé que tout ça c’était prémédité et que son vieux camerluche, c’tait un macaron, un arcasien. Il aura sa réponse avant de défiler la parade, c’est certain. La camarde peut attendre avant d’le condamner à être fagot aux enfers. Il fera certainement le chibis.
Blessé de guerre en quarantaine. On l’ramena chez lui, dans cette île paumée sans personne à tabasser. La tirade recommençait. Il pensait qu’on allait le rémunérer comme un Lieutenant normal après ça mais que nenni, que dalle, pas un radis. L'était devenu pauvre après s'être entièrement donné à la Marine. 's’retrouva à vivre chez ses parents à 26 piges. L’avait pas de travail, il avait l’regard trop noir, l’renard. ‘creusait sa tombe, ‘buvait la goutte. Trou noir, tourbillon. Les groles trouées, t’peux pas avancer. Et surtout pas dans l’obscurité. Le navire faisait eau, l’ver était dans le fruit. Il s’filait des taloches sous le nez, poivrade. S’prenait des beurrades et ‘redevenait un gosse, il commençait à s’intéresser aux gonzs et à leurs nibards, leurs roses du paradis. Ces choses qui rendent heureux. C’tait les seules choses avec les mandales qui l’rendaient heureux. Les radeuses de sa vie, elles l’ont aussi forgé et apprit des choses après lui avoir r’tourner l’ombrelle. Rosita, Carla, Sylvie, Anésita, Marie-Jeanne, Anémone, Denise. L’a vu en la femme autre chose qu’une sentimentale qui s’tait et rêve dans son coin comme sa mère. Y avait celles qui désiraient, qui obtenaient et qui passaient pas par quatre chemins…
- C’est bon la connait ta putain d’histoire Kiril... T’oublies toujours de dire que t’es devenu taré et que tu t’es mis à frapper les gens qui te reluquaient bizarre. Qu’t’as été banni d’ton île natale parce que t’étais trop violent et qu’tu buvais trop. T’imagine ? Ta propre famille Kiril, ta propre famille t’a jugé trop dangereux pour qu’tu vives avec eux. Maintenant tu ères comme un clébard ici, à haïr la Marine et à raconter des saloperies sur nous. Regarde ta tronche. T’es cabossé de partout, t’es pas rasé et puis t’oses porter ton veston ? T’as été un bon lieutenant Kiril, Harry passe son temps à le dire, mais t’es devenu une sous-merde. Et c’est uniquement de ta faute. On s’en branle de ton histoire de merde, tu devrais en avoir honte au lieu de nous la raconter.
- Hey connard, c’est à moi qu’tu parles d'Harry ? C'connard qui m'a renvoyé chez moi pour prendre ma foutue place ? J'refuse qu'tu m'parles de ce tocard de merde parce que j'te déformerais la gueule jusqu'à ce que tes yeux rencontrent ta bouche de débile. Et ça, ça vaut pour vous tous. Écoutez bien, bande de tocards, voilà l’homme pour qui la coupe est pleine, l’homme qui s’est dressé contre la racaille, le cul, les cons, la crasse, la merde... voilà quelqu’un... qui a refusé...
J’ai jamais fait camarade, j’le ferais jamais. On a été d’la même paroisse mais aujourd’hui j’me sens entre l’enclume et le marteau en tant qu’chibani.
Si vous m'libérez pas, en un mot comme en cent, j'partirais tout seul.
>> Test RP
J’bats l’estrade jusqu’au rade pour m’foutre une beurrade comme chaque soir d’puis qu’on m’a renvoyé au bercail. J’suis r’devenu péchon, j’cherche des aminches mais j’me sens seul. Ça sent le sale, y a que des crados. Des hubins, même mes potes du bistrot hein, eux c’est la pire des canailles. J’ai toujours ma redingue de marine, j’ai rien d’autres à me mettre, plus le temps passe plus j’deviens pingre. Y a une radasse devant le bar, du genre qui montre sa balustrade à qui veut voir, l’regard vicelard j’irais bien au radar, mais j’dois remplir ma topette.
J’passe l’encarade.
Au bar, y a toujours la même équipe de pivés et un p’tit nouveau. Rien à glander, j’m’asseois et j’allonge le radis au piollier pour qu’il m’remplisse ma teille d’n’importe quel alcool fort. J’ai mal à la caboche. L’nouveau a la barbe, on dirait un chibani et il parle fort. L’a l’air d’raconter qu’des charades, mais j’écoute. Rien d’autres à faire. Puis, j’attends mon verre.
« Les mecs de notre espèce, on en croise dans tous les coins de rues maint’nant. J’veux dire que vous pourriez faire autre chose de vos vies et pour ça, faut lâcher un peu l’goulot. »
Encore un d’ses donneurs de leçons. C’est ce genre d’fossiles qui préfèrent appeler la camarde plutôt qu’elle vienne à eux. Lâches. Ils hurlent avec les loups puis quand l’jour se lève, ils s’déguisent en brebis et regagnent le village. Traîtres.
« Eh toi l’punk. »
C’est à moi qu’tu parles ? C’est à moi qu’tu parles plastronneur ?
« C’est quoi ton problème l’blesche ?
- D’puis t’à l’heure tu m’regardes du coin d’l’œil et ça m’agace, soit t’écoutes soit t’écoutes pas mais fais pas semblant. »
J’me lève d’la dossière d’satte où j’m’étais posé, on aurait dit qu’ce tocard me cherche, l’allait me trouver. Des beignes, t’en prenais souvent en ma compagnie.
« Hep hep hep, du calme l’ami. J’suis ici en fanande, du calme. Bon. J’vois qu’t’es du genre impulsif, mec qui démarre au quart de tour. J’ai un ancien pote, Shift, j’dis ancien parce que j’ai fait un marmot à sa poule, hein. Y a des radis à s’faire chez lui, aux docks. Mais attention, s’tu dis qu’c’est moi qui t’a passé l’info, t’risques pas d’en revenir vivant. »
Mmh. J’donnais pas ma confiance à qui la voulait mais j’en ai d’jà entendu parler d’ce Shift. J’me rassois sur ma siante et fini mon verre en une gorgée. J’mate le rade. Y a qu’des dépravés qui boivent, y en a même un qui s’fait un rouïllard. On fait que dalle de nos vies, c’est ça nos vies. ‘l’craignent le soleil, ils s’mettent à l’ombre d’un bouchon. Comme on dit.
Allez, j’me casse.
J’pensais finir d’chérance mais que dalle, j’ai bu qu’un verre. Si j’suis trop sobre, j’ai encore ma topette de remplie dans l’tabar. On verra après. J’vais jusqu’aux docks dès qu’j’sors, ça sent la mort et le mort. Y a personne. J’rode, j’rode. J’rode jusqu’à voir un cambron. J’sais pas si c’est là, mais j’toque. L’mec derrière l’encarade me d’mande froidement qui j’suis avec un œil sur l’judas en bois.
« J’suis venu pour l’boulot. J’veux voir Shift. »
C’était bien là. J’attends. J’attends deux minutes. J’en attends trois. J’en at… Ah la porte s’ouvre. Un grand mec sort avec une radasse nue dans les bras. C’est c’que j’ai vu en premier, pis l’a un chapeau, un cigare en bouche et sa pogne tendue. J’la lui serre volontiers et on rentre. Y avait d’la gonz. Première chose que j’ai remarqué. Sinon l’cagna était crado, ça avait plus l’air d’un chenil qu’une cambriole de mec qui s’fait du blé. Tu parles d’un bon tuyau. J’m’asseois près d’une d’ses demoiselles et l’mec du judas comme un bon hubin vint m’servir un cognac. Bien. Shift regardait l’devant d’sa main. M’regardait pas c’con.
« Bon…hum ? »
- KJ
- KJ… Bon KJ, parait qu’t’es venu chercher du boulot ici. J’te demanderais pas comment t’as eu l’info ça ferait un mort voir deux et j’suis pas d’humeur là. J’veux bien te donner deux ou trois missions. J’ai deux types de boulots : le livreur et l’assassin. Tu peux choisir.
- Qu’est-ce tu veux dire par assassin ? »
J’dois servir son coup au mec, j’dois lui distribuer la tourlousine ou l’foutre à l’ombre ? Shift était pas un gars précis.
« J’suis sûr que t’es en capacité de deviner. Donc tu veux prendre liv…
- Ok ce sera assassin pour moi alors. »
M’regarde d’un œil satisfait.
J’aime pas ça.
J’bois mon cognac pendant qu’il m’explique les tâches à faire, tout de suite durant la nuit. Merde l’type a cru qu’j’étais la première jeunesse. J’touche les 30 cailloux. Fallait que j’me fasse un mec d’la trésorerie, qu’j’récupère ses sappes de taf et que j’les ramène. Ça avait l’air relativement facile mais l’loup qu’j’ai devant moi, c’est un loup blanc. Un type qui s’salit pas les garantes. Chez nous, on les appelle plat-gueux. J’me comprends.
M’a proposé tout type de flingues. « Très peu pour moi, j’marche au poing ». L’acquiesce et m’donne un plan d’la ville. J’me lève du barbottier et embrasse mes chéries mais avant d’passer la porte :
« L’type l’a des enfants ? - Non. Par contre, il a une femme. »
J’débarrasse l’plancher. Mmh, comment s’faire un mec quand sa femme est à la maison… D’toute manière j’irais au radar, comme d’hab. Fait nuit noire, les seuls dans la rue à c’t’heure là c’tait les mendiants, les putes, les fous et ceux qu’avaient une topaze. Le mec habitait près du rade ou j’me pointais tout le temps. Jamais vu. Un d’ces mecs qui boivent de l’eau et du jus de raisin, sûrement. J’avais encore un problème avec l’fait qu’il est une gonz. Mmh, en fait non, c’tait pas un problème. J’prends un des fêlés d’la rue et j’l’imite.
« JE SUIS LE ROI DU MONNNNNNNNDE
- QUOI QUOI ? OUAIS !!! ROI ROI ! OUAIS !!! »
J’ramasse des pierres et on les balance à la fenêtre du gars. Enfin, il les balance. Moi j’m’en carre, j’sors ma topette d’ma redingue et j’bois. Connard d’piollier, ‘m’a foutu du rhum sec. ‘m’y attendais pas. J’le conserve pour une autre décarrade pis j’reviens à la mission.
« LES ROIS T’APPELLENT LA COLERE LESSEPTPECHESCAPITAUXLUCIFER REVEILLE TOI
- ROI ROI LUCIFER REVEIL DEBOUT DEBOUT!!! OUAIS !! »
Parenthèse. J’ai jamais compris d’où venait le genre de type comme lui ni la folie. J’pense que l’homme vraiment fou l’est quand il arrive à se convaincre qu’il ne l’est pas. Ah, l’mari finit par sortir parce que sa femme lui a demandé d’aller virer les dingues qui niquaient ses fenêtres. C’tait comme ça qu’j’le voyais perso. L’mec faisait ma taille, pas costaud, pas un aztèque non plus mais j’le craignais pas. J’numérotais mes os vu qu’j’étais prêt à bouffer du pain rouge. J’allais lui flanquer la ratatouille de sa vie, sa dernière.
J’le vois, j’l’entends qui braille pour nous faire sortir de d’vant chez lui et j’attaque car j’ai pas beaucoup d’temps, j’m’explique : si mon hypothèse est bonne, sa femme l’a fait descendre pour régler ce p’tit problème. Ça devrait pas prendre plus de cinq minutes, au-delà, elle commencerait à s’impatienter et irait regarder par la fenêtre, j’me trompe ? L’temps d’réfléchir j’lui avais d’jà foutu deux emplans. Un droit sur l’visage, un gauche dans les côtes. L’mec est courbé mais m’renvoi ma saucée. Y m’emborne ‘vec une d’ces puissances. Merde. J’l’ai sous-estimé, j’dégringole pis j’me relève et à l’aide d’mes bras lui attrape les guiboles pour l’faire tomber à son tour. Y colle au sol le bougre et m’fout un coup d’coude dans le dos. Chiasse. J’suis encore à terre. L’en profite pour m’jambonner d’coups d’targettes. J’pisse déjà le sang et même le fêlé d’à côté se bauche de moi. J’rampe comme un mort vivant pis j’reçois son jus de botte sur la bobine. J’crache l’rouge sur le sol, pas joli à voir. J’aurai pu m’assoupir mais j’ai reçu tellement d’piles et d’purges dans ma vie qu’ça m’faisait ni chaud ni froid. J’souris sur l’estrade dure. J’me dis « Eh Kiril, tu t’relèves il t’fout un coup d’saton et tu retombes. Alors ça sert à quoi ? » puis j’me dis « Eh Kiril, tu t’relèves vite, tu l’attrapes par le buste tu l’fais tomber ‘vec toutes tes forces et tu r’prends le dessus. »
J’t’emmerde la première voix. J’t’emmerde la deuxième. Cassez vous, si j’commence à croire en mes démons, j’sombrerais avec eux pis j’suis d’jà très bas et j’crois plus en rien. Y a qu’moi qui compte. J’vais l’faire tout seul.
J’me relève pas, j’m’accroupis vite. J’vois son coup de pinceau arriver j’le bloque avec mes liants et j’le déséquilibre. Il s’redresse vite, il a pas le choix mais j’suis tellement véner qu’je me bats comme à la vieille école : giboulée d’moules de gants et j’m’arrête pas. J’lui distribue une frottée d’vant son domicile. Ça fait cinq minutes que le temps s’est écoulé. Elle a dû s’endormir. J’espère. L’mec m’échauffait la bile à faire le mariolle et à bouger partout. J’étais tellement préoccupé à le regarder sautiller qu’il a eu l’temps d’me foutre une châtaigne, j’ai répliqué par un marron puis j’ai perdu l’échange à cause d’une beigne. On s’échangeait les politesses, on était amoché d’partout mais aucun d’nous avait l’intention d’défiler la parade. On s’daublait. La différence entre lui et moi c’est qu’j’appréciais m’dépiauter et qu’ma margoulette soit cabossée. Il flanche, plus d’endurance. Au radar j’vise sa tempe avec le plat d’la main, une belle mandale. Il s’effondre pas, c’est voulu. Coup d’g’nou dans l’estomac, coups d’g’nous dans l’estomac. J’répète l’action plusieurs fois histoire d’lui mettre du vif-argent dans les veines, ça fonctionne pas. Donc j’lui crache à la gueule.
*BAM*
J’crois qu’c’est la dariole la plus puissante qu’il m’a foutu d’puis le début. J’vois mon corps partir à deux mètres. J’rigole tout bas en me frottant la joue. P’tain ça fait mal. L’chien lève son pied haut avant d’me l’foutre en plein dans la poitrine. J’sens un truc se briser en même temps qu’moi-même. Un liquide qui mouille mon veston. Merde ! Pas ma topette ! C’connard a eu ma topette ! Putain mais jamais j’en retrouverais une comme ça. Elle était en cristal, j’crois. Fin on m’a dit qu’elle était en cristal. J’crois.
C’est bon. J’suis vraiment énervé, j’rigole pas j’lui fous un renfoncement dans les dents qu’a le don d’le mettre à terre, j’lui jambonne le visage à mon tour sauf que moi j’m’arrête pas. L’est temps de creuser ta robe de chambre, vieux renard. J’fais ce que j’dis et ce qu’j’pense. J’lui éclate vraiment la tronche contre le sol, jusqu’à ce que j’remarque que ça sert plus à rien. L’est mort, l’rat.
Beigne dans ta gueule et tu baignes dans ton sang.
J’l’envoie valser avec un dernier coup de targette puis j’m’autorise à rentrer chez lui.
Le plancher grince. La maison est sombre. Y a des escaliers, des vases et des meubles. Au radar, j’sens que c’que j’cherche ‘t’en haut. J’sens aussi qu’la gonz est en haut. J’m’y précipite. L’escalier grince. J’fais un putain de vacarme. Y a l’encarade d’la cambriole qu’est ouverte. J’aperçois l’corps à demi nu d’la femme… Putain ça en valait le détour. Elle est belle à faire sortir un feignant d’l’ombre mais j’peux pas. J’peux pas faut qu’j’ramène la sappe à Shift. ‘fait chier. J’vois une armoire à côté du lit. Va falloir qu’j’y rentre quand même. L’endroit l’plus dangereux bien évidemment. J’prends mon tabar et le fout sur ma tête d’façon à cacher ma bobine et j’y vais. Sur la porte du bahut ya une clef, j’comprends pas à quoi elle sert si un cagou peut l’ouvrir s’il souhaite. Bon. C’est pas mes oignons l’défunt, t’fais comme tu veux.
« Hmm… Chéri… »
Mmh. La grognasse s’réveille. J’y prête pas attention et ouvre la cocante, j’cherche les vêtements du taf mais putain j’vois rien dans ce noir. Pas grave, j’prends tout. J’referme la porte. Merde, j’la vois elle est là. Elle m’a fait putain de peur la gonz.
« Qui êtes… AAAAAAAAAH !!! »
Mandale. J’suis désolé moi j’frappe les filles, celles qui me font chier. Et là en plus, c’était nécessaire. J’fuis avec mon butin parce que j’sais qu’elle va retrouver ses esprits d’un moment à l’autre et qu’j’aurais des ennuis. J’franchis la porte d’entrée, j’dis au revoir à la piaule et dehors j’vois encore le corps du mec que j’ai frotté. Paix à son âme à c’tocard.
« ROI DU MONDE ! ROI ROI ! OUAIS ! »
Coup de pinceau. Toi ta gueule. Tu m’fais chier.
J’ai du mal à garder le rythme de la course déjà parce que j’me suis quand même fait démonter la gueule et aussi parce que j’suis chargé par les vêtements et autres conneries qu’j’porte mais j’finis par y arriver aux docks et au cambron d’Shift. 1-2 heures après notre rencontre. J’toque et l’connard avec son œil dans l’judas m’fait toujours attendre. Hubin. Une fois la porte ouverte, j’jette ma charge sur le plancher et j’fais coucou à mes chéries.
« Vois s’tu trouves c’que tu cherches. »
Shift fit signe à l’hubin d’chercher. Moi j’pris pas la peine d’m’asseoir au cas où y aurait pas la sappe. J’la sentais mal. J’avalais ma salive. Le fouineur leva et hocha la tête. Finalement c’tait vraiment un chien
« Très bien, très bien KJ. Tu m’as impressionné dès que tu t’es présenté à moi. Tu mérites ton blé. »
L’plat-gueux sort une liasse de billet, j’compte en même temps qu’lui. Ça f’sait 100 000 berrys. J’m’attendais pas à autant, j’souris comme quand j’ai vu des nibards pour la première fois. Pas d’mal à m'en emparer. Shift s’lève et va m’ouvrir lui-même la porte en m’disant d’revenir quand j’veux. Ouais, j’reviendrais. Plutôt que d’me foutre des beurrades, j’irais manger du pain rouge.
L’soir même j’retourne au rade, y a plus le mec d’tout à l’heure, plus personne sauf l’pivé qui s’était fait l’rouïllard à lui tout seul, l’est complètement cuit. L’patron lave les verres pendant qu’j’m’asseois sur une montante.
« Hey dis, tu t’rappelles d’ma topette. Elle était en cristal ?
Voir Clown. Comment avez vous connu le forum ? Changement de perso, j'm'explique : Je le sens pas. J'peux pas jouer un perso que j'sens pas donc je reviens à mes persos habituels, cogneurs et belliqueux. Ceux avec qui j'trouve plus facilement les mots. Donc j'attend le test RP. Si j'ai les 500 dorikis requis pour être présent sur GL, j'ferais d'clown un PNJ qui crèvera. Et j'reprendrais avec Kiril.
A vous les studios.
Dernière édition par Kiril Jeliev le Jeu 24 Jan 2013 - 20:12, édité 7 fois
Posté Lun 21 Jan 2013 - 8:47 par Tahar Tahgel
Salut Clown,
Voici ton test, donc... Eh, sounds familiar, ça, tiens. Bon.
Se la jouer rebelle, se la jouer punk qu'en a plus rien à battre de rien parce que son petit train-train il a été retourné par le hasard, c'est un peu une mode, non ? Je veux dire, la crête, la veste de militaire, tout ça, c'est pas un peu du déjà-vu ? Alors pour un gars qui se prétend seul dans sa merde de vie, moi je dis que ça sent le mec en mal de vrais amis sur qui compter. Tu devrais aller faire un tour sur les docks, gros, il paraît que le vieux Shift il aime bien les cassos dans ton genre. Il a comme un plan qui rend tout le monde heureux... Eux ils bossent, et lui il palpe le blé. Et eux ils en touchent un peu aussi. On a toujours besoin d'une thune ou deux, pas vrai ? Allez, et surtout dis pas que c'est moi qui t'ai envoyé là-bas, hein. Non ça s'est pas très bien terminé, notre partenariat avec Shift, non... Bon, j'avoue, c'était pas forcément malin de lui faire un enfant dans le dos. Hein ? Non non, c'est pas une image, non. Les yeux verts du fils de sa douce c'est pas les siens, héhé. Mais sans ça en affaires il est réglo. C'est une rosse mais il est réglo, si un jour t'as la motivation du travailleur, hésite pas. Tu salueras sa gonz pour moi...
Posté Lun 21 Jan 2013 - 16:22 par Invité
Merci Tahar pour l'test. J'crois qu'j'l'ai semi respecté. Tu m'diras.
Sinon j'ai fini et j'voudrais aussi qu'on change mon pseudo en Kiril Jeliev. Merci.
Amicalement.
Posté Mar 22 Jan 2013 - 11:58 par Tahar Tahgel
Salut Clown, premier avis pour Kiril donc.
Je fais bref, au final j'arrive sur le même 750 que de l'autre côté. On voit que tu es plus à l'aise avec ce perso, c'est bon d'un meilleur bon, et l'argot c'est cool. Ca peut en dégoûter certains mais c'est cool.
Les remarques cela dit, c'est les mêmes que pour Clown sur la forme : ton alternance passé-présent du test, je la comprends pas masse, et il y a des petites fautes à pas mal d'endroits à côté. Peut-être en plus un truc sur l'argot, dans lequel tu as peut-être tendance à t'enfermer au point que parfois ça sonne répétitif. Forcément c'est des termes que l'oeil a moins l'habitude de voir, que le cerveau analyse moins vite, et forcément ça ressort plus. Du coup "hubin", "encarade", tu les poses pas à chaque ligne mais pourtant ça revient assez pour qu'on se dise que peut-être des synonymes ça aurait été pas mal. Après, y a aussi le problème que c'est un langage assez ciblé, et à la lecture potentiellement imbitable par des moins habitués/connaisseurs. Ca peut rebuter, donc gaffe à mon avis avec qui tu utilises ça par la suite, même si je pense qu'en interaction avec d'autres textes ça se polira et s'harmonisera.
Bon, sinon, un fond qui fait dans la noirceur et l'un peu torturé, un perso cohérent sur la longueur de la présentation, des anti-descriptions originales qui sont une certaine forme de subtilité... Y a du potentiel, et plus qu'à espérer que tu te sentes mieux avec que pour Clown, pour exploiter ledit potentiel. Si c'est un retour aux sources comme tu l'annonces, tant mieux. Les sources, le fondamental, c'est le mieux.
Bon jeu derrière.
Posté Mar 22 Jan 2013 - 14:04 par Invité
Mouais.. j'ai vraiment alterné passé-présent parce que ca sonne normal dans ma tête, une habitude familiale IRL. C'est un défaut qui faut que je corrige. Pour l'argot, j'en ai beaucoup instauré et j'en instaurerai encore dans mes futurs RP mais un peu moins. Là c'etait pour bien accentuer sur qui il etait. Pour ceux qui passeront par là > Je ferais bien des efforts pour supprimer cette manie que j'ai avec le présent-passé. J'm'y engage.
EDIT : J'ai retiré ces confusions, comme promis. En espérant que vous en tiendrez compte, merci.
Posté Ven 25 Jan 2013 - 22:18 par Izya
Nyop Kiril, j'avais dis quoi hier ? Que je passerai aujourd'hui c'est ça ? Et bah me voilà, avoues, tu ne m'attendais plus hein ? Héhé.
Bon alors, au final, j'ai pas grand chose à dire. Moi qui n'y connait rien à l'argot, Bah j'ai compris le fond des choses malgré certain mots qui me faisaient me poser des questions... Pt'être aussi pour ça que j'ai mis autant de temps à la lire, ta pres, même si, dans l'ensemble, ça se lisait plutôt bien.
enfin, y'a quand même quelques fautes qui traînent à droite à gauche. Genre des coups g'nous qui devrait être g'noux... Et oui, les genoux, ça va avec choux, cailloux, hiboux, tralaloux ? Bref, y'avait aussi quelques erreurs de conjugaison me semble et surement d'autre truc que je me souviens plus parce que ça m'a pas trop gênée.
Fin bref, au final, y'a que l'argot qui m'a vraiment gênée, même si pas énormément, parce que y'a moyen de déduire la signification avec le contexte, mais c'pas forcement évident quand on est pas habitué.
Du coup, pour la note, j'suis sur du 750 aussi. Bref, te reste une voie à attendre, mais bon, ça devrait plus trop tarder me semble...
Bref, bon attente qui j'espère sera longue parce que t'es qu'un sale nainpatient ! Mais bon jeu quand même !
Posté Sam 26 Jan 2013 - 11:37 par Walters Scott
Il te manque une voie qui sera ma voix, parce que le x c'mieux qu'le e.
Donc, pas grand chose à redire, j'aime pas chasser les fautes pour faire genre du coup j'ai pas chassé les fautes pour faire genre. L'argot ? J'ai trouvé qu'il passait plutôt bien et que ça permettait de se faire une bonne idée du tempérament de Kiril durant la lecture. Et sinon, ben voilà quoi...
Pour le personnage en lui même, un castagneur comme il faut avec un semblant de galanterie subtil comme un gant de velour avec un poing dans ta gueule dedans. J'me comprend. Le seul truc qui me chiffone, c'est le passif de marine. C'est pas que tu f'ra le troisième chez les Saigneurs à avoir servi sous les drapeaux (si on compte encore Tahar), mais bon, c'est le cas. Pour un peu, j'vais croire que c'est un scénar' aussi redondant que la famille trucidée par des pirates. T'as du bol, ce sera pour le prochain ça.
Donc, perso, j'vois pas pourquoi je serais méchant, donc j'vais dire 800 carrément.
Rebienvenue, et le kick que tu va recevoir maintenant, c'est par pure gratuité d'esprit.