Accueilli momentanément dans un navire pirate, Rydd était emmené clandestinement vers une île susceptible de lui offrir un bon moyen de transport pour partir vers Grand Line. Il venait de remuer un peu Midas sur le QG de South Blue. Manfred son désormais ancien mentor l'avait lâché, tout comme Franck son "acolyte" qui a lui également retourné sa veste. Libéré de toute pression, libéré même de son ancien costume de foire, Rydd allait pouvoir "vivre". Première chose à faire, acheter des cigares de qualité ! Car oui, la cagoule n'est pas appropriée pour la consommation du cigare mais fort heureusement, l'époque de la cagoule était révolu. Aussi Rydd attrapa un Den Den Mushi et contacta les fabriquants de cigare les plus renommés des blues. La boutique de Cigare de Mister Joe.
Cigare, vous avez dit cigare ? Comme c'est cigare.
- Mou'allo oui ? Fabuleuse boutique de Cigare de Mister Joe. Mister Joe himself à l'appareil.
La voix est accueillante, même si on sent sans peine que la personne à l'autre bout de la ligne ne fait pas ça par conviction. La voix du marchand qui préfère rester poli dans l'doute plutôt que de jeter un éventuel client dehors, coups de pieds au cul offerts par la maison. L'escargophone se couture d'ailleurs de cicatrices et d'un regard perçant, qui contraste étrangement avec l'immobilité presque surnaturelle d'une bonne moitié de sa figure. Méfiance et hospitalité sont donc de la partie dans le ton comme sur le visage, faisant comprendre à un éventuel plaisantin que, ici, on est une affaire sérieuse et qu'on ne supporte pas de perdre son temps. L'a toujours été comme ça le Joe... Et perdre une jambe n'a pas aidé à se séparer de ses habitudes de marine d'élite. Bien au contraire.
La voix est accueillante, même si on sent sans peine que la personne à l'autre bout de la ligne ne fait pas ça par conviction. La voix du marchand qui préfère rester poli dans l'doute plutôt que de jeter un éventuel client dehors, coups de pieds au cul offerts par la maison. L'escargophone se couture d'ailleurs de cicatrices et d'un regard perçant, qui contraste étrangement avec l'immobilité presque surnaturelle d'une bonne moitié de sa figure. Méfiance et hospitalité sont donc de la partie dans le ton comme sur le visage, faisant comprendre à un éventuel plaisantin que, ici, on est une affaire sérieuse et qu'on ne supporte pas de perdre son temps. L'a toujours été comme ça le Joe... Et perdre une jambe n'a pas aidé à se séparer de ses habitudes de marine d'élite. Bien au contraire.
-«Monsieur Joe ! Je vous appelle afin de réaliser une commande auprès de votre boutique. J’ai eu l’occasion de profiter de la qualité de vos produits il y a déjà quelques temps mais je n’avais pas encore pris le temps de contacter vos services. Permettez moi de vous dire en tout premier lieu que vos cigares sont d’une qualité hors norme ! Pour en revenir à ce qui nous intéresse vous comme moi, les cigares, je souhaiterai réaliser une petite commande pour ma consommation personnelle. »
Rydd en homme pressé, et peu désireux de se perdre en d’éventuelles mielleuses formules, prit le pas de directement donner sa commande.
-«En conséquence je souhaiterai recevoir différents produits de votre gamme. Cent cinquante cigares Reverse Mountain, soit dix boites. Il en sera de même pour les cigares Hawks, cent cinquante également et donc toujours dix boites. Vous aurez également l’obligeance de me faire parvenir quatre-vingts Portgas soit huit boites. Le montant total selon mes calculs s’élève à un million sept cent mille berry. Je vous ferai parvenir la somme sur l’heure par une tierce personne si vous pouvez me fournir la quantité que je désire. J’ajouterai qu’elle sera à envoyer à l’orfévrerie Reniets à Saint Urea.»
Et il attendit patiemment la réponse du commerçant. Marchander aurait pu être une option compte tenu de la quantité achetée mais ce sont les bons vendeurs qui font des cadeaux, pas les bons acheteurs.
Rydd en homme pressé, et peu désireux de se perdre en d’éventuelles mielleuses formules, prit le pas de directement donner sa commande.
-«En conséquence je souhaiterai recevoir différents produits de votre gamme. Cent cinquante cigares Reverse Mountain, soit dix boites. Il en sera de même pour les cigares Hawks, cent cinquante également et donc toujours dix boites. Vous aurez également l’obligeance de me faire parvenir quatre-vingts Portgas soit huit boites. Le montant total selon mes calculs s’élève à un million sept cent mille berry. Je vous ferai parvenir la somme sur l’heure par une tierce personne si vous pouvez me fournir la quantité que je désire. J’ajouterai qu’elle sera à envoyer à l’orfévrerie Reniets à Saint Urea.»
Et il attendit patiemment la réponse du commerçant. Marchander aurait pu être une option compte tenu de la quantité achetée mais ce sont les bons vendeurs qui font des cadeaux, pas les bons acheteurs.
-Bien bien bien... Tout ça est bien noté mon bon m'sieur.
Et bien que l'escargophone garde toujours une impassibilité toute catatonique, la voix du commerçant laisse percevoir quelques légers signes de satisfaction. Les clients réguliers sont fréquents, mais les achats massifs ont ce petit quelque chose de savoureux. Comme un Noël avant l'heure dans les livres de compte. Mais tout naturellement, le passif du marine méfiant et qui connait la vie reprend le dessus.
-Le stock ne sera pas un problème m'sieur. Dès que nous aurons reçu l'argent le colis partira pas voie express.
Et comme il faut savoir se montrer commerçant et que notre homme n'en est pas à son premier essai, un signe de respect entre amateur de bons cigares sera le bienvenu.
-Et permettez que nous vous offrions une boite du tant recherche One Piece. Offert par la maison.
Voilà qui n'est pas à la portée de n'importe qui... Cinq "One piece"... Cinq fois de l'or en barre... le must du must dans le doamine de la fumerie. On dit même que Smoker serait devenu pirtae pour ne serait-ce qu'y gouter s'ils avaient existé à cette époque lointaine.
Et bien que l'escargophone garde toujours une impassibilité toute catatonique, la voix du commerçant laisse percevoir quelques légers signes de satisfaction. Les clients réguliers sont fréquents, mais les achats massifs ont ce petit quelque chose de savoureux. Comme un Noël avant l'heure dans les livres de compte. Mais tout naturellement, le passif du marine méfiant et qui connait la vie reprend le dessus.
-Le stock ne sera pas un problème m'sieur. Dès que nous aurons reçu l'argent le colis partira pas voie express.
Et comme il faut savoir se montrer commerçant et que notre homme n'en est pas à son premier essai, un signe de respect entre amateur de bons cigares sera le bienvenu.
-Et permettez que nous vous offrions une boite du tant recherche One Piece. Offert par la maison.
Voilà qui n'est pas à la portée de n'importe qui... Cinq "One piece"... Cinq fois de l'or en barre... le must du must dans le doamine de la fumerie. On dit même que Smoker serait devenu pirtae pour ne serait-ce qu'y gouter s'ils avaient existé à cette époque lointaine.
-«Ô vous savez je suis un homme de parole mais surtout d’efficacité. Selon toute vraisemblance un coursier ne devrait pas tarder à vous remettre la somme. Je m’étonne même qu’il ne soit pas déjà là, ce sont les aléas des gestions à distance. On n’est pas toujours là pour distribuer les coups de pieds aux fesses.»
Et effectivement, un homme fit son entrée dans la boutique de cigare. Un homme propre sur lui, le genre coursier privé haut de gamme qui est roué à ce genre de transactions.
-«Monsieur Joe ? Vous devriez encore être en contact avec mon client, voici la somme que vous demandez.»
Il bascula l’épaule et plaça une mallette à l’horizontale devant lui. L’ouvrant d’une manière experte il laissa apparaître une multitude de billets, un véritable spectacle tant ils étaient soigneusement rangés. Mais rapidement la mallette se referma et il la tendit à qui voulait bien la prendre.
-«Bien je crois comprendre que s’agissant de la somme vous n’avez plus réellement de réticence. Permettez moi de vous remercier pour votre geste, je n’ai encore jamais eu l’occasion de fumer un One Piece. Je le garderai pour une occasion spéciale. Sommes nous en affaires Monsieur Joe ? Vous pouvez être certain que ce n’est pas ma dernière commande si je suis satisfait de vos services»
Et effectivement, un homme fit son entrée dans la boutique de cigare. Un homme propre sur lui, le genre coursier privé haut de gamme qui est roué à ce genre de transactions.
-«Monsieur Joe ? Vous devriez encore être en contact avec mon client, voici la somme que vous demandez.»
Il bascula l’épaule et plaça une mallette à l’horizontale devant lui. L’ouvrant d’une manière experte il laissa apparaître une multitude de billets, un véritable spectacle tant ils étaient soigneusement rangés. Mais rapidement la mallette se referma et il la tendit à qui voulait bien la prendre.
-«Bien je crois comprendre que s’agissant de la somme vous n’avez plus réellement de réticence. Permettez moi de vous remercier pour votre geste, je n’ai encore jamais eu l’occasion de fumer un One Piece. Je le garderai pour une occasion spéciale. Sommes nous en affaires Monsieur Joe ? Vous pouvez être certain que ce n’est pas ma dernière commande si je suis satisfait de vos services»
Joli timing. Même pour un vétéran de la marine d'élite habitué à la coordination au poil de révo près, fallait avoué que ça surprenait. Puis ça en disait long sur le genre de client qu'on avait au bout du fil. Malgré cela, la face de Joe resta immuable, ou du moins la bonne moitié qu'une cicatrice de trop avait rendue inerte. Regard froid donc, et une main qui saisit quelques biftons avant de les examiner d'un œil d'expert. Manquerait plus qu'on essaye de lui refourguer des faux billets, à lui faussaire de talent ; un comble.
Puis sans un regard ni un sourire vers le livreur, Joe reprend le combiner, afin de conclure l'accord.
-Toute la marchandise partira ce soir ms'ieur. Ravi d'avoir fait affaire avec vous, en espérant vous revoir.
Et quelques instants plus tard, Joe raccroche et embarque la mallette avant de congédier le livreur d'un geste agressif de la main. Pffff... toutes ces formules de politesse... être marchand... Y a pas à dire, des fois le passé hantait l'esprit du vieux marine, et l'appel de l'aventure en faisait de même. Mais Toji l'avait mis en retraite ici sur son propre souhait, avec tous les avantages que cela impliquait...
Sans plus attendre, Joe prépara donc les colis qui partiront le soir même, chassant sa nostalgie dans la fumée d'un bon cigare.
Puis sans un regard ni un sourire vers le livreur, Joe reprend le combiner, afin de conclure l'accord.
-Toute la marchandise partira ce soir ms'ieur. Ravi d'avoir fait affaire avec vous, en espérant vous revoir.
Et quelques instants plus tard, Joe raccroche et embarque la mallette avant de congédier le livreur d'un geste agressif de la main. Pffff... toutes ces formules de politesse... être marchand... Y a pas à dire, des fois le passé hantait l'esprit du vieux marine, et l'appel de l'aventure en faisait de même. Mais Toji l'avait mis en retraite ici sur son propre souhait, avec tous les avantages que cela impliquait...
Sans plus attendre, Joe prépara donc les colis qui partiront le soir même, chassant sa nostalgie dans la fumée d'un bon cigare.