Les ténèbres. Simplement les ténèbres qui englobent toute chose, toute pensée, toute volonté. Plus aucun sentiment, plus aucune réflexion, plus aucune matière sur laquelle s’apitoyer. Seulement le noir qui englobe tout et à la fois rien, car rien ne subsiste dans le noir. Ce noir, je le connais, ou pense pouvoir y associer une reconnaissance possible. Parce que le noir fait partie de moi, chaque jour je le côtoie, l’utilise. Je vais jusqu’à me laisser dominer par lui pour arriver à mes fins, mais parfois j’en perds le contrôle. L’humain est imparfait, voilà pourquoi il doit apprendre de ses erreurs. Il doit apprendre à recalculer les données, à analyser des situations pour mieux s’y adapter. Même chose avec les ténèbres dirait-on. Même chose avec le mal qui gangrène l’univers philosopherait-on. Voilà pourquoi, moi aussi je dois apprendre à maîtriser ce mal, à le canaliser pour surpasser les obstacles que le destin s’acharne à mettre au travers de ma route. Mais cette fois, le noir est là. Et je ne peux rien y faire. Alors j’attends. Je patiente dans le calme et la sérénité du vide. Avec rien à réfléchir, rien à ressentir. Seulement le vide. Bien sûr, je sais que tout cela est anormal, mon organisme me le cri, le hurle. Mais malgré cela, rien n’y fait. Seule l’absence de tout persiste. Depuis combien de temps cela dure? Bonne question. Et pourtant j’ai l’impression que ces abstraites questions ont une réponse toute proche, qui n’attend qu’à être découverte.
Alors une lumière éclaire le gouffre noir de mon esprit.
Diffuse, faible. Mais assez lumineuse pour faire s’évaporer le brouillard qui nimbe mon esprit. Les réponses, je sais alors où les trouver. Les émotions, elles me reviennent dans une forte vague qui assaille mon corps dans un puissant choc. Fatigue, désespoir, confiance, colère et fierté déferlent dans un entrelacs de chocs nerveux dans mon esprit. Les ténèbres qui me semblaient si inhospitaliers se dissipent alors que la lumière grossit. Une partie de moi me revient, comme si elle m’avait quitté durant mon long voyage au pays de l’inconscience. Dark est là, sa présence mauvaise me rassure. Me conforte dans l’aise d’un besoin de meurtre et de violence rassasié. IL peut répondre à mes questions, je le sens. Mais mes questions, elles, ont déjà trouvé réponse. Je suis mort, probablement. En un éclair la tempête me revient, le sang, les morts, le pilier, Drum. Staline. Je revois, sans toutefois ressentir une quelconque douleur, les immenses poings du géant s’abattre avec violence et haine sur mon pauvre corps brisé. Je me revois perdre conscience et me glisser lentement vers la mort par la force des coups. Je me revois mourir, puis m’envoler dans la tempête, comme aspiré par le destin qui rageusement cri victoire sur ma vie. Mais il fallait bien croire que ce farouche adversaire avait à nouveau perdu. Il en fallait plus pour vaincre Double Face.
« Rebienvenue parmi nous Os’. »
Je tente de répondre, mais rien ne se passe. Je suis en paix, la quiétude baigne mon corps, mais toutefois ai-je contrôle sur celui-ci? La lumière est désormais dominante et en vient à m’éblouir. Je ne peux que subir en l’absence de force pour fermer mes pupilles.
Et alors mon contact avec le monde physique me revient. Se raffermit. Mais peut-être aurais-je préféré qu’il reste lointain. Comme transpercé mille fois par le sabre de Morvak. Comme piétiné autant de fois par Staline, je me réveille complètement. Réalise l’état de déchéance de mon corps mutilé, brisé, violé et agonisant. Mon être entier hurle au secours alors que toutes les souffrances accumulées depuis le début de mon voyage sur Grand Line se succèdent pour venir accomplir la sale besogne de mon ennemi le Destin. Le Destin qui, malheureux d’avoir perdu à nouveau son duel pour ma vie, me le fait chèrement payer. Mon corps se tord sous la douleur. Ma gorge ne peut se retenir de pousser un râle plaintif qui se répercute en écho dans ma tête, mais aussi autour de moi. Enfin mes pupilles se ferment, mais c’est pour mieux supporter la douleur cette fois. Je convulse, continue de pleurer, de gémir, de grogner et de hurler durant de longues minutes. Autour de moi ça s’agite. Mais je n’en ai cure. Je souffre. Déshonoré plutôt que mort. Staline a doublement gagné.
Puis le calme.
Mon être se repose. Mes yeux accueillent de nouveau la vive lumière. Derrière celle-ci se profilent les reliefs flous d’une paroi rocheuse. Ce qui me semble être des fils électriques s’y accrochent, partent dan tout les sens pour aliment d’autres sources probables. Les mouvements perçus plus tôt autour de moi ont cessé. Seul des silhouettes indescriptibles se tiennent toujours près de moi. Visiblement, je suis couché. Je n’ai pas la force de bouger, aussi ne fais-je que tourner les yeux avec flegme pour tenter de mieux discerner ceux à qui j’ai affaire. Visiblement je suis dans une grotte alimentée en électricité et habitée. Et par-dessus le marché je suis vivant. Alors se définissent les traits des hommes qui m’entourent. Et mes lèvres peinent à bouger pour dire deux simples syllabes.
-Merci.
Alors une lumière éclaire le gouffre noir de mon esprit.
Diffuse, faible. Mais assez lumineuse pour faire s’évaporer le brouillard qui nimbe mon esprit. Les réponses, je sais alors où les trouver. Les émotions, elles me reviennent dans une forte vague qui assaille mon corps dans un puissant choc. Fatigue, désespoir, confiance, colère et fierté déferlent dans un entrelacs de chocs nerveux dans mon esprit. Les ténèbres qui me semblaient si inhospitaliers se dissipent alors que la lumière grossit. Une partie de moi me revient, comme si elle m’avait quitté durant mon long voyage au pays de l’inconscience. Dark est là, sa présence mauvaise me rassure. Me conforte dans l’aise d’un besoin de meurtre et de violence rassasié. IL peut répondre à mes questions, je le sens. Mais mes questions, elles, ont déjà trouvé réponse. Je suis mort, probablement. En un éclair la tempête me revient, le sang, les morts, le pilier, Drum. Staline. Je revois, sans toutefois ressentir une quelconque douleur, les immenses poings du géant s’abattre avec violence et haine sur mon pauvre corps brisé. Je me revois perdre conscience et me glisser lentement vers la mort par la force des coups. Je me revois mourir, puis m’envoler dans la tempête, comme aspiré par le destin qui rageusement cri victoire sur ma vie. Mais il fallait bien croire que ce farouche adversaire avait à nouveau perdu. Il en fallait plus pour vaincre Double Face.
« Rebienvenue parmi nous Os’. »
Je tente de répondre, mais rien ne se passe. Je suis en paix, la quiétude baigne mon corps, mais toutefois ai-je contrôle sur celui-ci? La lumière est désormais dominante et en vient à m’éblouir. Je ne peux que subir en l’absence de force pour fermer mes pupilles.
Et alors mon contact avec le monde physique me revient. Se raffermit. Mais peut-être aurais-je préféré qu’il reste lointain. Comme transpercé mille fois par le sabre de Morvak. Comme piétiné autant de fois par Staline, je me réveille complètement. Réalise l’état de déchéance de mon corps mutilé, brisé, violé et agonisant. Mon être entier hurle au secours alors que toutes les souffrances accumulées depuis le début de mon voyage sur Grand Line se succèdent pour venir accomplir la sale besogne de mon ennemi le Destin. Le Destin qui, malheureux d’avoir perdu à nouveau son duel pour ma vie, me le fait chèrement payer. Mon corps se tord sous la douleur. Ma gorge ne peut se retenir de pousser un râle plaintif qui se répercute en écho dans ma tête, mais aussi autour de moi. Enfin mes pupilles se ferment, mais c’est pour mieux supporter la douleur cette fois. Je convulse, continue de pleurer, de gémir, de grogner et de hurler durant de longues minutes. Autour de moi ça s’agite. Mais je n’en ai cure. Je souffre. Déshonoré plutôt que mort. Staline a doublement gagné.
Puis le calme.
Mon être se repose. Mes yeux accueillent de nouveau la vive lumière. Derrière celle-ci se profilent les reliefs flous d’une paroi rocheuse. Ce qui me semble être des fils électriques s’y accrochent, partent dan tout les sens pour aliment d’autres sources probables. Les mouvements perçus plus tôt autour de moi ont cessé. Seul des silhouettes indescriptibles se tiennent toujours près de moi. Visiblement, je suis couché. Je n’ai pas la force de bouger, aussi ne fais-je que tourner les yeux avec flegme pour tenter de mieux discerner ceux à qui j’ai affaire. Visiblement je suis dans une grotte alimentée en électricité et habitée. Et par-dessus le marché je suis vivant. Alors se définissent les traits des hommes qui m’entourent. Et mes lèvres peinent à bouger pour dire deux simples syllabes.
-Merci.