J'ai pris un congé. J'suis fatigué, trop d'boulot tue le boulot. Mais c'congé, j'décide de le passer tout seul, sans ma bien-aimée. Pourquoi pas un bon p'tit restaurant ? De la bonne bouffe juste pour une seule journée. J'ai entendu parler d'un navire restaurant, le Baratie. Il n'est pas très loin d'chez moi. J'vais y faire un tour. Tout se passe bien durant, l'voyage, fait pas très beau, mais ça passe quand même. Au loin, j'vois un ombre se dessiner. Ça s'approche, encore, encore. Ça prend une certaine forme, on comprend ce que sait, ça s'avance. C'est un p'tit navire. Deux mâts, un énorme poisson qu'ouvre sa gueule comme figure de proue. En plein milieu, une sorte de bâtiment, en bois. Avec marqué clairement : Baratie.
Et v'là. J'suis arrivé, toujours vivant, l'ventre vide. J'aime pas avoir le ventre vide. J'vais m'remplir la panse, même si tout va exploser. Je suis v'nu avec un petit bateau de pêcheur, je le laisse devant le Baratie pour me dépêcher d'aller manger. D'un seul bond, je suis sur le navire restaurant, j'ouvre la porte et entre dans une grande salle. Plusieurs tables sont devant moi, recouvertes d'une nappe blanche immaculée. Je remarque déjà quelques bourgeois qui dînent en tête à tête, bien sapés et tout.
Quant à moi, j'recherche une table de libre dans l'espoir de m'y asseoir, histoire de commander d'la bonne bouffe qui cale bien. J'en trouve une. Ah ! Je m’assoies. J'appelle.
Serveur ! Le menu s'il vous plaît !
Oui, je peux être poli parfois. Il arrive, me file le menu et j'choisis tranquillement mes plats. Oui, pas mon plat, mes plats. Parce que j'ai faim, terriblement faim. Maintenant je passe la commande puis j'attends, sage comme une image. J'renifle la bonne odeur s'échappant des cuisines, rejoignant mon nez. J'sens mes plats arriver, le serveur pousse avec ses fesses la porte de la cuisine les mains pleines d'assiettes. J'commence à manger comme un sagouin, les gens autour de moi, m'regardent stupéfaits. C'est pas parce que je suis un marine, que je suis propre. Quand j'ai faim, j'le fais savoir. Point.
J'aime pas comment ils me regardent. J'ai envie de me lever et de leur péter les guibolles. Mais j'peux pas, sinon c'est les miennes qui seront brisées. Un peu au fond d'la salle, j'vois un groupe à première vue craignos rire comme des cons, les pieds sur la table, sabre à la ceinture. Des pirates. Pourtant à mon arrivée au Baratie je n'avais pas aperçus leur navire. Pour le moment, j'observe, je laisse faire. Ils redemandent à manger, toujours plus. Le moment de payer arrive pour eux. Une serveuse apporte la note, et un des bandits la balance. Sont pas chauds pour payer eux...
Et v'là. J'suis arrivé, toujours vivant, l'ventre vide. J'aime pas avoir le ventre vide. J'vais m'remplir la panse, même si tout va exploser. Je suis v'nu avec un petit bateau de pêcheur, je le laisse devant le Baratie pour me dépêcher d'aller manger. D'un seul bond, je suis sur le navire restaurant, j'ouvre la porte et entre dans une grande salle. Plusieurs tables sont devant moi, recouvertes d'une nappe blanche immaculée. Je remarque déjà quelques bourgeois qui dînent en tête à tête, bien sapés et tout.
Quant à moi, j'recherche une table de libre dans l'espoir de m'y asseoir, histoire de commander d'la bonne bouffe qui cale bien. J'en trouve une. Ah ! Je m’assoies. J'appelle.
Serveur ! Le menu s'il vous plaît !
Oui, je peux être poli parfois. Il arrive, me file le menu et j'choisis tranquillement mes plats. Oui, pas mon plat, mes plats. Parce que j'ai faim, terriblement faim. Maintenant je passe la commande puis j'attends, sage comme une image. J'renifle la bonne odeur s'échappant des cuisines, rejoignant mon nez. J'sens mes plats arriver, le serveur pousse avec ses fesses la porte de la cuisine les mains pleines d'assiettes. J'commence à manger comme un sagouin, les gens autour de moi, m'regardent stupéfaits. C'est pas parce que je suis un marine, que je suis propre. Quand j'ai faim, j'le fais savoir. Point.
J'aime pas comment ils me regardent. J'ai envie de me lever et de leur péter les guibolles. Mais j'peux pas, sinon c'est les miennes qui seront brisées. Un peu au fond d'la salle, j'vois un groupe à première vue craignos rire comme des cons, les pieds sur la table, sabre à la ceinture. Des pirates. Pourtant à mon arrivée au Baratie je n'avais pas aperçus leur navire. Pour le moment, j'observe, je laisse faire. Ils redemandent à manger, toujours plus. Le moment de payer arrive pour eux. Une serveuse apporte la note, et un des bandits la balance. Sont pas chauds pour payer eux...
Dernière édition par David Wimund le Dim 27 Jan 2013, 14:11, édité 2 fois