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[FB Duo] Un duel de tireuse d'élite

Aoko venait de passer Lieutenant. C’était splendide pour elle. Elle ne l’avait pas fêté parce que ce n’était pas son genre. En demandant la permission d’avoir un patrouilleur, elle reçut une mission pour découvrir ce qui se passa sur l’île de Manshon. En effet, plusieurs Mafioso avaient été tués sur l’île en peu de temps, ce qui faisait que les différents groupes commençaient à s’accuser les uns les autres du bordel qui arrivait. Pour résoudre ce problème, Aoko allait devoir enquêter.

*Il faut que je le mérite ce patrouilleur, je finirais vite cette enquête et découvrirais réellement ce qui se passe par la-bas.*

Ce fut dans une adorable petite journée d’hiver qu’elle voyagea à bord d’un bateau de transport pour se rendre vers l’île. Elle portait une tenue de civil, un manteau de laine bien chaud avec un chapeau qui lui allait à ravir. En dessous, il y avait un bon petit pull, un pantalon bien chaud, une petite culotte grise et un soutien-gorge gris. Elle avait pu se payer tout ça grâce aux Berrys qu’elle avait gagné ces derniers temps. Ses parents l’avaient soutenu le plus possible jusqu’à son arrivé au rang de Caporal lors de ses 15 ans, mais après, et en concertation avec elle bien sûr, ils ont décidé de lui couper les vivre par rapport à sa propre volonté. Elle voulait dépendre d’elle-même et pouvoir montrer qu’elle savait se débrouiller même avec le peu d’argent qu’elle avait.


*Faudra que je fasse attention sur le nombre de Berry qui me reste, sinon je ne pourrais pas m’offrir l’hôtel sur Manshon*

En ce jour, elle avait pour but d’au moins atteindre l’île vivante, mais les problèmes surgissaient vite dans les alentours. Un navire pirate accosta le transport pour le piller. Ce n’était pas dans l’habitude d’Aoko de laisser faire, mais au début elle réfléchit à un plan pour pouvoir éliminer ces pirates sans trop de difficulté.


*Maudit pirate, ils m’énervent, je vais tous les tuer… Non… non je ne peux pas, je dois les capturer vivant et les envoyer en prison. La justice triomphera.*

Ils commencèrent à monter sur le navire en criant : « A l’abordage, pillez tout » le genre très classique. De son côté, Aoko descendit de quelque niveau pour être à la hauteur des bouches des canons du bateau pirate. Ce fut son plan en fait, elle voulut faire en sorte d’aller sur le vaisseau pirate par en dessous pour atteindre la réserve de poudre et y mettre feu. Personne à l’horizon, elle entra dans une des cabines du navire de transport. Elle vit une fenêtre et vérifia discrètement s’il n’y eut personne dans le coin. Elle manqua de temps, les pirates commencèrent à descendre dans les cales. Par pur malheur Ils ouvrirent la porte de la pièce où se trouvait Aoko.


« Hey, t’a vu c’teu bon bout de femme-là, pourquoi es qu’elle n’est pas avec les autres? »

« Bizarre, on aurait dû la remarquer plus tôt, t’a vu c’teu paire? »

« Oh ouais, trop bien, on se la fait? »

« Bonne idée, viens ici chérie »

Avec un sourcil levé et une attitude à se dire *Mais ils sont cons, enfin, faut bien nettoyer les morpions* ce fut la seule pensée qu’elle eut juste avant de se lancer à l’attaque contre eux. Les deux pirates essayèrent de contrer Aoko, mais elle fut plus rapide. Un coup de pied vint par-dessous pour le premier pirate qui brisa son équilibre et il tomba à la reverse sur la tête. Le deuxième quant à lui pointa son sabre en direction d’Aoko et chargea.

« Aaaaaaaahhhhh….. »

« Tu tiens mal ton sabre »

Grâce à son agilité, et malgré son immense, généreuse et incroyable poitrine, elle esquiva l’arme. Elle profita de l’élan que le pirate lui avait donné pour lui renvoyer la totalité de son poids dans la gorge avec un mouvement de bras musclé. Il se retrouva par terre avec le souffle coupé. Elle enchaina ensuite avec un coup de poing bien placé qui l’assomma.

*Bon, qu’es ce que je fais maintenant de ces deux-là. Hmmm…. Je crois que je vais les ligoter et les bâillonner ça sera plus simple pour la suite*

Son plan était ruiné par ces deux imbéciles. Heureusement, les autres n’avaient rien entendu dû aux bruits qu’ils faisaient là au-dessus. Par après, elle changea et passa au plan B. Elle commença à remonter les escaliers tout doucement. Les pirates étaient bel et bien présents à ce niveau-ci aussi.

*Merde, ils sont partout, hmm…. En comptant le bruit qu’ils font, je dirais qu’ils sont une quinzaine à tout casser. Si je m’en occupe étage par étage, je pourrais les finir.*

Soudain, un boulet de canon toucha le navire pirate. Apparemment, un croiseur de la marine arriva sur place. Il accosta le navire pirate. Les marines commencèrent à débarquer et à se battre contre les pirates à l’extérieur. Ceux encore à l’intérieur commencèrent à paniquer dans tous les sens et à prendre des gens en otage. Ils se disaient que c’était une excellente décision.

*Ça, ce n’est pas sympa messieurs*

Aoko eut déjà ce genre de situation auparavant et donc opéra à sa manière pour que les marines puissent envoyer les pirates à leur sort. Elle continua à monter, passant de pièce en pièce, distribuant coup de poing et coup de pied à la gorge des pirates pour qu’ils ne sachent pas crier. En arrivant à la dernière porte du dernier étage, on pouvait distinguer que les pirates étaient ligoter dans les escaliers, tous enrobé dans de jolies cordes et autre chose pouvant servir.

Elle se plaça de façon à pouvoir agir contre le chef des pirates tenant un otage. Une chance pour elle, la porte était déjà ouverte. Une ligne de marines se trouvait devant attendant le moindre mouvement du chef.

Finalement, Aoko fit le premier pas. Elle se lança à l’extérieur prenant le risque de se faire toucher par les marines. Elle eut de la chance, prit par surprise le chef pirate se retrouva sonné, pendant une petite seconde, par un puissant coup de poing au niveau de la mâchoire. Elle frappa également au niveau du poignet pour qu’il lâche son arme. Mais tout chef qui se respecte ne se laissa pas faire aussi facilement, par contre de son côté, l’otage prit l’opportunité et s’enfuit vers les marines qui restèrent bouche bée devant l’action de la demoiselle.

Il sortit son épée et essaya de se défendre comme il put, mais il manqua d’expérience sur ce coup-là. Deux minutes plus tard il fut à terre. La grosse poit…. Aoko avait gagné

*Au moins j’aurais fait une bonne chose aujourd’hui, et narrateur arrête de faire une fixation sur ma poitrine!*

Sur la suite du voyage, le bateau fut tiré par le croiseur de la marine où Aoko dû s’expliquer sur son comportement risquer. Elle ne fut pas réellement engueuler, mais elle risqua sa vie pour sauver l’équipage et blablabla… *Lui, il m’énerve, mais je ne vais rien faire, je vais l’écouter jusqu’au bout puis lui dire que j’ai compris*

« Avez-vous compris Lieutenant? »

« Oui, commandant »

*Et maintenant, j’aimerais bien commencer mon enquête sur Manshon. Je sens que ça va pas trop durer. J’ai comme un mauvais présentiment.*

Le reste du voyage fut calme. Les pirates ne bougèrent pas d’un poil dans les geôles du croiseur.

Arrivée à Manshon, Aoko alla directement rendre visite à la personne responsable sur place. Elle ne se doutait pas de ce qui allait l’attendre. D’ailleurs son intuition lui disait qu’elle était déjà sous l’œil attentif d’une personne mauvaise ou avec l’intention de faire mal à autrui.
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Dena' m'a offert un p'tit taf très sympathique, pour changer.

C'est pour ça que je me suis méfiée direct. Tout ce qui à l'air trop sympa, trop facile avec lui, se révèle être un putain de cadeau empoisonné que ça ravagerait toute la végétation de Kage Berg en moins de trois secondes chrono ! J'vous fais pas un topo, mais la dernière ... La dernière fois ... Bref, n'en parlons pas. Mais tout ça pour dire que là, c'tait une simple mission de snipage, bien planquée, et de n'importe qui.
Dis comme ça, effectivement, ça vous vend du rêve hein ! Allez, comme j'suis gentille et que même que je vous apprécie (mais pas trop faut pas abuser) je vous fais le topo : Dena' a été contacté par une des nombreuses bandes de mafieux parsemant l'île, dans le but de provoquer une guerre inter-bandes. Bref, v'voyez clairement pourquoi : Une fois les vainqueurs déclarés, exténués et en sang, ils arriveraient derrière pour ramasser les restes et avec un peu de chance unifier toutes les bandes sous leur coupe.

Dena' m'a dit de sniper des gens de n'importe quelle bande, et qu'ensuite j'me casse une fois les graines du bordel semées. Vraiment simple, vu à quel point ils cherchaient qu'une excuse pour se foutre à la gorge. Mais bon, ils sont assez stupides, les gens qui nous ont commandité ... 'fin j'sais pas, j'sais qu'il faut pas être très fut-fut pour être mafieux, mais doit y en avoir un au-d'ssus du lot qui comprendra que tout le monde se marrave sauf un clan, et quand ils l'auront compris ils en feront des déductions. Ce genre de déductions qui méneront à une simple éradication. Et bon, j'les comprendrais c'la dit.
Déjà fait remarquer à Dena', qui m'a dit qu'on s'en foutait. J'le comprends d'ailleurs ...

On est pas les services sociaux quand même namého ! Déjà j'suis sympa de venir dans ce coin d'merde pour faire un taf que même un paraplégique aveugle pourrait accomplir ! Bref. J'étais quand même sur le point de partir, après avoir descendu trois-quatre zozos. Et j'regardais comment les rixes débutaient. Alors, un peu satisfaite de mon génie snipereur (v'voyez c'que je veux dire ? nan ? bah tant pis), bah j'décidais de partir, et de chercher la prime que je méritais.

Qui me permettrait d'avoir ces si jolies boucles d'oreille !

Mais nan. Putain. Ca pouvait pas se passer aussi simplement. J'vous l'avais bien dit, nan ?!
C'pour ça que lorsque j'suis sur les docks, mon fusil démonté et bien rangé dans ma sacoche en toile, qu'un putain d'gamin envoyé par Dena' vient m'laisser un putain d'message d'merde ! Un message qui m'dit que je dois rester parce que y'a la Marine qui se ramène, et qu'je dois les supprimer pour pas qu'ils s'immiscent dans nos affaires.
Tuer des mafieux, des bandits, des civils, ça, ça passe encore ! Mais des Marines ?!
J'sais pas, vraiment, ça me plait pas. C'est que des gens, et les gens ils vont et viennent, ils vivent et meurent, alors pourquoi ça devrait me déranger ?

J'sais pas, p't'être parce que j'étais Marine, aussi.
'fin, pas totalement. J'tais en formation pour entrer dans la Marine, avant que j'me fasse virer pour des raisons totalement arbitraires ! Sérieux ! C'était drôle ma blague, très drôle ! C'pas ma faute si ils ont aucun humour ! Okay, j'avais essayé d'faire virer Amande parce que c'était une sale pouf qui se teint les cheveux et alors ! Ca méritait pas qu'on me vire ! Tous des connards les Marines, tiens, j'vais buter ceux qui se ramènent, ça leur apprendra tiens.

C'pour ça que là, perchée sur mon toit, j'avais en visu la grande perche à la poitrine refaite, avec sa démarche arrogante et sa mine de p'tite catin des bois. Et qu'c'est pour ça, la gueule enveloppée dans un foulard, que j'lui ai lancée un regard haineux.

Elle me rappelait trop cette salope d'Aeryn.
Si suffisante. Si fière d'elle. Elle l'avait l'air moins, fière, quand on l'a virée d'la Marine, en pleurs.
Et celle là, bah, elle finirait pareil. Sauf qu'un peu morte.

J'avais tiré pour la tuer, une balle en pleine poitrine.
Comment que je suis trop forte quoi ! Suck this, Marines !
    Une balle, un mort, heureusement pour elle ça ne l’avait pas touchée. Un civil avait couru juste derrière et c’était attrapé la balle. Il gisait à terre, le sang commençait à s’écouler lentement. En tout cas, l’impression d’Aoko était la bonne, elle était bel et bien surveillée, mais d’où venait le tir. Les gens commençaient à courir dans tous les sens, c’était la panique, les marines, eux, étaient encore loin, il n’avait pas encore entendu le bruit de la foule en folie. Ca criait dans tous les coins, une femme tombait dans les pommes en voyant l’homme par terre, un bébé criait de l’autre côté après avoir vu son père mourir devant ses yeux. Aoko se sentait en quelque sorte coupable parce que cette balle lui était destinée. Apparemment quelqu’un d’agressif et sur les nerfs lui en voulait, cela devait sûrement avoir à faire avec l’enquête qu’elle devait menée. Mais là n’était plus la question.

    *Putain, c’est quoi ce cirque, des pirates puis maintenant je me fais tirer dessus. Quelqu’un veut vraiment m’empêcher de faire mon enquête, il y a anguille sous roche. D’après ce que je peux voir de l’homme qui a été touché, la personne devrait se trouver en hauteur. Il faudrait que je sois prudente, je vais voir pour passer dans une autre ruelle pour monter sur un toit. Cela me rendra la tâche facile. Je n’aime vraiment pas ce qui se passe*

    Elle c’était planquée derrière un mur pour surveiller la ruelle, celle-ci n’était pas vide du tout, même que certaine personne s’approchait pour voir la victime de plus près. Les charognes quant à eux profitèrent du retour au calme pour piquer les affaires de la personne à terre.

    *Hin, saloperie, bon faut que je bouge moi, je suis toujours une cible même planquée derrière ce mur. Si cette personne veut vraiment ma mort elle doit avoir choisie le parfait endroit pour me fusiller. Je vais d’abord passer dans l’autre ruelle pour mieux analyser le terrain*

    Aoko se faufila à travers quelque ruelle pour atteindre un point mieux placé. On pouvait maintenant entendre quelque ordre lointain qui était beuglé. Pour la marine local ça devait être encore un règlement de compte de la mafia tout simplement. Ils ne verraient rien arriver s’ils ne faisaient pas attention. Une des maisons était bien placée, Aoko en profitait pour escalader quelque caisse qui était sur le côté. Cette ruelle-ci était vide, ça n’était pas complètement à son avantage mais ça lui suffisait. Elle attrapa le rebord du toit de la maison et se hissa avec sa force sur les tuiles. Ça tenait encore, c’était bon pour elle. Elle se plaqua contre les tuiles puis avança vers la direction d’où aurait pu venir le tir. En haut du toit, elle observa les alentours minutieusement. Elle eut de la chance en repérant quelque chose de suspect sur l’un des toits. Une forme humaine en ressortait, elle ne savait pas très bien ce que cette personne faisait mais une chose était sûre, la forme qui l’accompagnait été un fusil. C’était vraiment une forme spécifique et Aoko avait bien été entrainée par son sergent pour reconnaître n’importe quoi à grande distance.

    Elle en profitait pour avoir sa vengeance. Elle tira pour la tuer, une balle en pleine tête. Aoko connaissait bien sa force et elle savait comment elle était trop forte !

    *Bouffe ça salopards* se disait-elle ne sachant pas si c’était une femme ou un homme.
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    Ca m'aurait fait rire, en temps normal. Un peu. Beaucoup.

    Quelqu'un qui s'prend une balle qui ne lui est pas destiné parce qu'il court comme un gros taré, j'me serai roulée au sol en pleurant toutes les larmes de corps de rigolade ! Après tout, c'est des connards ceux qui courent pour rien partout, moi je vous le dis. Ils mériteraient qu'on leur casse les jambes à coups de courgette mûre, même !

    Bon, okay, ça m'arrive parfois de courir comme ça ! Mais ! Mais ! Moi je le fais pour une bonne raison tiens ! Et que le désormais mort en est une, ça, par contre, j'm'en fou totalement, mais à un poiiiiint.

    Parce que là tout de suite, ça veut dire que ma cible, la Marine aux boobs indécents, et bah elle est quand même un peu vivante. Et elle sait que j'en veux à sa vie. Et qu'en plus, même, il se pourrait même qu'elle sache où je suis.

    Merde, je peux pas me casser sans au moins lui avoir mutilé son charmant petit minois ... C'est pas personnel, même si quand même, j'éprouve aucune sympathie pour sa personne. C'est juste que Dena' va me gronder. Et p't'être même qu'il va donner mon nom aux mafieux pour qu'ils me tuent à sa place.

    C'était pas personne, au fond, c'tait juste professionnel.
    Bref, maintenant, je l'avais perdu de vue. Et comme excuse pour pas l'avoir fait regretter sa venue, j'pense qu'il sera difficilement accepter, malgré toutes les minauderies que je pourrai user pour la décorer.
    Cela dit, si ce Marine est pas trop stupide, la première chose qu'il fera, c'est bel et bien venir me chercher, pour réclamer vengeance. Enfin, moi, c'est ce que je ferai. Histoire de lui retourner la politesse, v'voyez le truc ? Nan ? Bah achetez vous de la jugeotte, il paraît que ça serait utile !

    D'un autre coté, Marine et jugeotte ... 'fin, c'pas très compatible, et c'pas comme si je savais pas de quoi je parlais ! Ingénieur dans le corps d'artillerie, vous vous souvenez ? Bon okay, "presque ingénieur dans le corps d'artillerie", ça plait plus à votre oreille un peu médisante ? Oui, j'me comprends donc.

    Bref, j'décidais de l'attendre. Il y avait pas trente-six milles endroits par où elle pouvait v'nir, miss pimbêche.

    Et le pire ? C'est qu'elle a failli me tuer, la garce !
    Vous voyez, moi, je l'attendais par une des trois issues "normales". C't'à dire, deux échelles et un escalier. J'avais en vue les deux échelles, et pour les escaliers, j'avais placée quelques trucs bruyants au cas où quelqu'un viendrait me déranger pendant que je faisais mumuse (et pas dans le cas où elle s'en sortirait, mes tirs tuent hein).

    Heureusement, j'm'étais retournée, comme ça, pour rien.
    Heureusement, j'avais vu un truc qui ressemblait trop à une perche avec un gros fusil en joue sur moi.
    Et encore heureusement, j'm'étais plaquée au sol alors que la cheminée à coté de moi explosait.

    Un débris errafla mon front, un filet de sang coula devant mes yeux.
    Me faisant voir rouge. Et pas métaphoriquement parlant, même si j'dois avouer qu'une rage profonde et très justifiée s'emparer de moi.
    Mais j'commençais à y avoir quedalle, alors j'essayais d'essuyer ce que je pouvais du revers de la manche, me planquant derrière c'qu'il restait d'la cheminée, le temps de me remettre en place.

    Mais en fait quedalle, j'allais juste la buter cette catin !
    Il restait à savoir comment.
    ...
    J'avais pas l'habitude de tuer des gens conscients ...

    Alors, le choix le plus logique s'imposa à moi.
    Je prenais un mouchoir blanc, tout tâché de rouge maintenant, je l'accrochais au bout de mon fusil ...
    ... Et je l'exposais au-dessus de moi, en signe de trêve.
      Un drapeau blanc??? Faire la trêve?

      *Mais cet enfoiré ce fou de moi… Quoi que je pense que c’est une femme, vu la taille, la carrure, mouais… Bon, je fais quoi moi maintenant, alors, j’ai plusieurs possibilité*

      Elle s’allongea sur le toit pentu pour ne plus se faire voir et commença à énumérer ses possibilités.


      *Soit je continue à tirer comme une cinglé pour faire disparaître cette cheminée, ce qui serait assez facile, ou bien j’accepte sa reddition ce qui m’étonnerais vachement, ou encore… En fait, y a pas trente-six choix, mais je vais encore me faire remarquer si ca continue. En plus de ça, de ce que je peux comprendre, ma présence n’est pas tolérée ici et personne ne veut que je fasse enquête. Bien dommage, donc ça nous amène directement à l’assassin qui serait donc cette fille? Un peu trop facile mais logique, la plupart du temps les boss des mafias qui se battent entre eux essayent par tous les moyens de s’entretuer par le biais de mercenaire ou d’assassin pour faire en sorte que ce ne soit pas eux les responsables. Hmm, ouais bon, toute façon ils ont voulu ma mort je vais le leur rendre.*

      Elle se mit de nouveau debout, tenant fermement son fusil. Elle utilisa sa lunette pour viser le bout du fusil qui tenait le drapeau blanc. Elle pouvait aussi le dégommer, mais ça serait pas gentil de sa part pour son adversaire, donc elle commencerait gentiment par démolir la cheminée, pierre par pierre. Et puis zut, le fusil d’abord la cheminée ensuite, comme ça elle ne pourrait même pas répliquer. La faire souffrir serait bien, mais tout ce que voulait Aoko c’était de chasser cette personne pour le moment. Elle la laisserait s’enfuir parce qu’elle avait plus urgent à faire. Sa justice devait malheureusement attendre. Pour cela que l’on pouvait croire qu’elle s’obstinait à la tuer mais ce n’était pas le cas.

      Ces coups devenaient de plus en plus précis, un bout de pierre par-là, ensuite une brique de la cheminée qui partait en morceau, un vrai carnage sur celle-ci qui n’avait rien demandé. Le toit subissait aussi pas mal, plusieurs tuiles partaient en morceau dû à la précision et violence du tir. En même temps qu’elle tirait, entre chaque coup, elle faisait un pas en avant faisant attention à sa cible et pas à où elle marchait. Ce fut alors qu’elle sentit le vide sous son pieds et elle décida de le reposer. Ses tirs cessèrent d’un coup, faisant semblant qu’elle devait recharger pour voir la réaction de son ennemie, elle prit connaissance aussi qu’elle était sur le bord du toit. Sa vue sur la cheminée avait diminué avec la pente, elle ne voyait presque plus rien de la cheminée l’ayant détruit partiellement. Elle attendait sagement avec son fusil sur l’épaule et en profita pour se rallumer une cigarette attendant sagement la suite des événements. Finalement, elle avait peut-être touché cette garce grâce au morceau éclaté qui sait.
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      ce fut rapide, après un moment d’attente ou Aoko finissait tranquillement sa cigarette, elle vit la demoiselle sauté dans la cheminé. Son regard changea du tout au tout. La jeune fille essaya de retrouver son présumé assassin, mais sans grande surprise, elle avait disparue. Ce fut une journée assez spéciale quand même. Au début, on essaya de la tuer et maintenant elle devait poursuivre son propre assassin. La chance était de son côté au début, mais malheureusement pas sur la fin. Avec le nombre de coup de feu que tout le monde avait pu entendre sur le toit, ça rameuta une douzaine de marine sur le toit où se situait toujours et encore Aoko.

      « Posez cette arme !! »

      Aoko, levant les mains au ciel, jeta son arme à sur le toit et se retourna doucement. Elle était en civil alors difficile de voir si cette dite jeune fille faisait partie de la marine ou non. Heureusement, la jeune snipeuse possédait tous les papiers nécessaire pour son identification. Un marine s’approcha d’elle lui intimant de ne pas bouger avec son fusil. Il la fouilla profitant de tâter un peu de son corps... Encore un pervers. Aoko n’appréciait guère la chose, mais si elle bougeait ne fusse que d’un poil, elle serait fusillée. Sur l’île, avec tout ce qui se passe entre la mafia et les marine, il y avait énormément de tension. Les marine étaient pratiquement tous à bout de nerf. Le seul qui tenait encore sur place était le commandant de la garnison de marine.


      Après un moment d’hésitation et en faisant une mine de plus en plus horrifié sur ce qu’il venait de découvrir, le marine se mit au garde à vous tout en prononçant.

      « Je... Je suis désolé Lieutenant Longshot, nous ne savions pas que c’était vous... »

      D’un violent coup de la main, la jeune fille reprit ses papiers et les remit dans son décolleté. Ce salopard de marine lui avait fait passé un mauvais cinq minutes à la fouiller complètement avec son sourire... Maintenant c’était elle qui lui faisait un de ses sourires. Elle se rapprocha de celui-ci mettant sa main sous le menton du marine.

      « Tu va me conduire personnellement jusqu’à plus haut gradé responsable de l’île »

      Le marine ne resta pas à rien faire, il refit son salut militaire et ordonna aux autres marine de se bouger le cul pour nettoyer toute trace de ce qui c’était passé par ici. Aoko en attendant regarda à droite et à gauche voir si rien d’autre ne pourrait la gêner. Certain mafioso se trouvaient au coin de la rue ayant regardé toute l’action. Ils partirent tout de suite dés qu’Aoko les aperçu. Elle ne prit pas de gants et savait déjà qu’elle était surveillée de près par les différents parrain. Maintenant, il était possible qu’un de ceux-ci veuille prendre le contrôle de l’île par rapport aux autres. L’enquête ne faisait que réellement commencer.

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      En arrivant dans le bureau du commandant, elle put remarquer deux choses. De un, un des parrains de la mafia était assis dans le fauteuil en entrant fumant un bon gros cigare. De deux, le commandant avait les yeux sombres et renfermé. Il allait peu-être engueuler le lieutenant Aoko pour les emmerde qu’elle avait apporté en venant sur l’île. Comme-ci c’était son problème d’être reçu par un assassin, en plus de cela, il ou elle c’était enfuie. Elle ne pouvait plus traîner dans son enquête. Elle se mit au garde à vous devant le commandant attendant les ordres. Le marine repartit prendre son post.

      « Lieutenant Aoko, j’ai bien reçu le message de votre commandant... Le problème c’est quand à votre arrivée... Ce n’était pas prévu tout ça... J’espère que vous allez vous calmer et au moins demander de l’aide la procha- »

      Aoko rompu son garde à vous avec une violence qui se retentit dans la pièce. Ce n’était pas dans ses habitudes de se confronter à ses supérieurs... Mais elle apprendra par la suite que l’on ne fait pas la leçon à son supérieur.

      « ME CALMER... », Elle le disait d’un ton assez menaçant, le commandant le prit assez mal, « J’AI FAILLI ME FAIRE BUTER DANS LA RUE... ET VOUS ME DITES DE ME CALMER », elle frappa du point sur le bureau du supérieur. « Je ne me laisserai pas faire comme ça et d’après ce que j’ai pu voir vos hommes ne m’aurait pas été d’une grande utilité- »

      « Lieutenant, je vais garder mon calme et vous dire que ce vous faites là peut vous mener à la pri- »

      « à la prison, je vous préviens de suite Commandant, le seul ayant autorité sur moi est le commandant d’élite de north blue... Si vous avez quoi que ce soit à dire, appelez-le. »

      Elle se retourna sans attendre la suite du commandant. Même si il avait autorité sur ses hommes, ils ne les reconnaitraient pas après les avoir envoyé sur elle. Elle partait faire son enquête sur ces différents meurtre.

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      Sur place, elle dut montrer sa carte de lieutenant au marine présent pour pouvoir passer. Ceux-ci ne l’avait pas reconnu et avait reçu un avertissement du commandant de la laisser faire... pour qu’elle parte le plus vite possible de son île. Apparemment, le courant ne passait pas du tout entre eux.


      Il n’y avait pas grand chose d'intéressant à pars le faite que la personne c’était fait abattre par le snipeur qui avait essayer de la tuer. Ce qui l’intriguait le plus était que ce genre de personne ne tuait pas au hasard. Il y avait une raison et sûrement une personne derrière qui payait.


      Aoko se situait bien à l’endroit du premier meurtre. C’était un grand bâtiment résidentiel. Les appartements adjacents étaient vidé pour ne pas ralentir quoi que ce soit. Toute personne dans le bâtiment devait aider le personnel de la marine pour cette enquête. Soudain, un bruit sourd fut entendu dans le couloir suivit de quelque chose de lourd tombant sur le sol. Aoko sur le coup se disait que ce n’était rien et que cela devait venir d’un appartement. Mais malheureusement pas, elle se retrouva accroupie par terre avec une lame sous la gorge. Un homme massif lui parla avec sa voix grasse.

      « t’aurait dû en rester là salope »

      Il aurait pu réussir à la maitrisé, mais les années d’expérience de combat de corps à corps paya sur le coup pour Aoko. Elle renversa la situation et maitrisa son adversaire en quelque seconde. Celui-ci était maintenant allonger sur le sol avec une lame en moins qui se retrouvait par terre à quelque mètre d’eux. Des autres pas se précipitèrent vers la salle où elle se trouvait. Aoko ne se pressa pas et se releva doucement. D’un coup, deux pistolets apparurent dans l’entrée de la pièce.

      « je savais que c’était pas prudent de le laisser seule, c’est une putain de lieutenant là... Et en plus de ça, on va la faire souffrir la pauvre »

      « ouaip, t’a bien raison... Tuons là »

      Aoko se tenait juste devant eux en plein milieu de la pièce. Elle avait les yeux braqué sur eux pour voir ne serait-ce qu’un doigt bougé. Elle tenait ses mains prête et proche de ses deux pistolets. Quoi de mieux que d’affronter des mafioso pour se faire la main. Ils eurent le mauvais réflexe d’essayer de tirer sur elle, mais avant quoi qu’ils pussent faire, leur pistolets leur échappa des mains comme par magie. Par contre Aoko avait deux pistolets fumant dans ses mains. On entendait encore l’écho des coups de ses pistolets. Elle les remit en place rapidement avant de se jeter au corps à corps contre les deux types puis de les mettre à terre.

      « Bon, vous allez me répondre sérieusement, pour qui travaillez-vous... Et vous avez intérêt à me répondre correctement sinon je vous coupe les doigts un à un. »

      « Non c’est bon, je vais tout vous dire, on a été engagé par Don Corleone... Il voulait l’île pour lui tout seul et nous a dit de vous éliminer pour éviter tout soupçon... »

      Blarf, une bonne baffe dans la tête au bon endroit et le type tombe dans les pommes. Aoko n’en revenait pas, au final c’était juste des mafioso qui voulait contrôler l’île pour eux-mêmes en attendant qu’ils s’entretuent tous. Ce n’était pas légal de faire quoi que ce soit de ce genre en plus de ça, elle n’avait pas l’autorité suffisante sur cette île. Elle descendit les escaliers en laissant ses assaillants saucissonné comme il le fallait, elle croisa quelque marine faisant leur patrouille et les prévenait du danger qui se trouvait non loin.

      La suite fut assez courte, en accord avec le commandant et en présentant ses plus sincères excuses, elle donna la totalité des informations sur Don Corleone. Elle ne sut pas ce qui c’était passé par la suite, puisqu’elle promit de ne plus revenir sur cette île tant que le commandant de la base ne lui avait pas de nouveau donné l’autorisation. De faite, pour avoir résolu l’affaire, elle put rejoindre un bateau pour faire ses patrouilles et eut l’équipage le plus pourri qui pouvait avoir au sein de la marine.
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