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Je suis la loi, et la loi, c'est moi.

Sebastian Archibald Mavim


Je suis la loi, et la loi, c'est moi. Vimes

Pseudonyme : C'est Sèb' pour les intimes.
Age: Assez pour être ridé, trop peu pour boiter.
Sexe : Homme
Race : Humain

Métier : Rester en vie
Groupe : Marine
Déjà un équipage : Négatif
But : Ne pas mourir

Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : On verra quand ça viendra
Équipements : Une arbalète, une épée, un armure et un casque. Surtout le casque.

Codes du règlement (2) :

Parrain : Négatif

Ce compte est-il un DC ? : oui
Si oui, quel @ l'a autorisé ? : J'vais dire Red...

>> Physique

C'était la même rengaine qui se déroulait à chacune des entrevues entre le capitaine de la milice et le patricien d'Ankork. Le premier entre, s'annonce en se mettant au garde à vous dans son armure étincelante de propreté dont les nombreuses entailles et accrocs reflètent la lumière dans toutes les directions. Tenant son casque sous le bras, le visage immobile encadré d'une coiffure mal entretenue, ses yeux bleus fixés droit devant lui, une vingtaine de centimètre au-dessus de la tête de la personne le comprenant probablement le mieux sur cette terre. Sur son flanc pend une épée dans son fourreau dont le pommeau ne trouve que trop bien sa place dans la paume du capitaine. Dans son dos, en bandoulière, sa fidèle arbalète dont les projectiles peuvent transpercer un homme et envoyer voler celui qui se tient derrière sur plusieurs mètres, à condition qu'il ne pèse pas plus de cinquante kilogrammes.
Après l'avoir laissé planté sur place quelques minutes, le patricien daigne enfin lever son regard vers le visage du capitaine. Les rides qui s'y creusent attestent des nombreuses années de service exemplaire mené sans le moindre sourire. Sur la gauche de sa bouche, les lèvres de Mavim s'écartent un petit peu, laissant la place pour un cigare qui devrait normalement compléter son portrait. Peu à peu, son odeur commence d'envahir le bureau. Un savant mélange de whisky et de tabac.
De nombreuses personnes en déduisent un vice prononcé pour la bouteille, mais le dirigeant d'Ankork sait qu'il n'en est rien. Que la petite gourde qu'il porte toujours sur lui est à titre purement médical. C'est depuis tout jeune que l'on a détecté chez le jeune Sebastian une carence d'alcool. Il dut alors se mettre à boire afin d'équilibrer les différentes substances de son corps. Sans cela, son esprit serait si clair qu'il ne pourrait faire preuve d'aucun sentiment. C'est aussi de ce traitement que provient l'intérêt que le capitaine porte au tabac. Le goût des eaux de vie lui étant insupportable, il se sert de cigares pour le couvrir.
Une fois l'encre sèche, le patricien plie la lettre de recommandation du capitaine pour les nombreux services rendus à la ville. Se séparer de Mavim était pour lui un peu douloureux, mais peut-être moins que de le garder à son service plus longtemps. Le chef de la milice d'Ankork avait toujours eu une approche radicale et un peu trop extrême des problèmes qu'il devait résoudre. Comme ce jour où il avait tiré au canon à travers la porte du palais de justice depuis l'intérieur pour empêcher un serrurier d'en forcer la porte pour dévaliser le bâtiment... Oui, il était clairement temps pour le capitaine Mavim de quitter son poste et de sévir à une autre échelle. Le faire entre dans la marine était certainement le meilleur compromis possible. Le patricien savait qu'une petite retraite confortable lui serait trop insupportable et qu'il se mettrait alors à faire encore plus de dégâts.

>> Psychologie

Sans sourire, Mavim prit la lettre et la glissa dans son armure. Sans sourire, comme d'habitude, le capitaine salua et sorti du bureau. Le patricien se détendit dans un grand souffle. L'homme l'avait toujours mit mal à l'aise de par son expression. Il avait espéré voir le coin de ses lèvres se relever aujourd'hui, mais rien n'y faisait. La joie resterait donc absente de son visage jusqu'à ce qu'il soit mis en bière et qu'on forcerait sa bouche à se tordre en une expression de sérénité. L'entendre rire devait d'ailleurs être une expérience des plus troublantes.
La raison pour laquelle Mavim ne souriait jamais était inconnue de tous. Son expression n'était pourtant pas immuable et il pouvait se montrer d'une mauvaise humeur variable selon les circonstances. Il y avait pourtant bien des plaisirs dont il profitait. Le patricien savait qu'au fond d'une armoire il gardait une boite à gâteau qui ne restait jamais vide très longtemps, et qu'il se coupait une tranche de temps en temps. Mais le jour où des pâtisseries lui furent offertes à l'occasion du fête en son honneur, la boite fut retrouvée dans les bras du premier mendiant aux alentours de la salle de bal où les célébrations s'étaient déroulées. Ce que le patricien en avait conclu était qu'il s'agissait de son péché mignon personnel, une manie dont il ne pouvait tirer satisfaction que s'il savait que personne n'était au courant.
Malgré les nombreuses années passées dans la milice d'Ankork, un des seuls aspects de la personnalité du capitaine que le patricien ne parvenait pas à saisir était le rapport qu'il entretenait avec son métier. Il était zélé, efficace et plein de ressources. Il avait toutefois tendance à défier ses supérieurs de manière extravagante et, il faut bien le reconnaitre, efficace. Quiconque lui donnait un ordre devait être prêt à en subir les conséquences. Non qu'il n'exécuterait pas les consignes, bien au contraire. Il avait tendance à parvenir à son but de manière trop directe, sans faire attention à d'éventuels dégâts collatéraux. Les moyens étant souvent justifiés par la fin. C'était d'ailleurs ses prouesses depuis sa nomination au poste de capitaine de la milice qui avait poussé le patricien à s'en séparer.
Mavim était également un fourbe calculateur en ce qui concernait l'administration, il faut dire que tout le monde à Ankork était un fourbe calculateur pour quelque chose. Le patricien était toujours étonné par son talent pour éviter d’apposer sa signature au bas d'un formulaire. Obtenir un rapport de sa part serait, s'il parvenait à acquérir un bateau à mettre sous son commandement, une tâche herculéenne.
Même en y réfléchissant bien, il était difficile de comprendre pourquoi Sebastian avait rejoint les forces de l'ordre. Rien, dans son historique, ne donnait un indice sur les raisons de son entrée en service. Une illumination subite n'était pas vraiment plausible. Il ne cherchait, peut-être, qu'un moyen d'énerver quelqu'un, comme il le faisait avec chaque personne qui tentait de diriger sa vie... Un sujet de réflexion qui allait occuper le patricien pour le reste de sa journée.

>> Biographie

Le patricien commença de se remémorer la vie de Mavim. Il n'était pas du genre à oublier l'historique des hommes servant dans sa ville. Depuis son entrée dans la milice, le futur marine avait un comportement irréprochable, ce qui en faisait en quelque sorte un individu plutôt ennuyeux si on oublie ses prouesses de service à l'image de l'épisode du palais de justice. Avant cela il était un citoyen commun. Sa mère avait donné vie à sept autres enfants, trois plus vieux, les autres plus jeunes. Tous des garçons.
Comme on pourrait l'imaginer, la vie de Sebastian avant la milice aurait pu être ponctuée de chamailleries et autres prises de bec entre frères. Qu'une saine rivalité ou complicité se soit installée entre les différents membres de la fratrie. Qu'ensemble, ils faisaient les quatre cents coups et que dès qu'ils se faisaient attraper, c'était chacun pour soi.
Mais le fait est que, pas vraiment.
Malheureusement pour lui, Sebastian s'était retrouvé avec une maladie peu commune, qui l'avait dans un premier temps coupé de son entourage. C'est depuis ses années de poupon qu'il ne sourit, ou ne rit, jamais. Peu importe les vaines tentatives de gazouillis de ses parents, qui se soldaient la plupart du temps par une morsure des mâchoires sans dents de l'enfant.
Cela dura jusqu'à ce que sa maladie lui soit diagnostiquée. Dès ce jour, sa mère eut l'espoir qu'il puisse redevenir un enfant normal. Elle fit alors très attention à ce que son petit quatrième soit toujours impeccable et qu'il ne manque de rien. Ce qui en suivit fut une éducation très poussée (ce qui, à Ankork, ne signifie pas grand-chose), bien plus que celle de ses frères qui profitaient que l'attention de leur génitrice soit fixée sur Sebastian pour, de leur côté, faire toutes les bêtises dont il rêvait.
C'est donc comme un enfant surprotégé que le capitaine Mavim avait grandi. Sa mère lui contait tous les soirs les rêves de gloire et de grandeur qu'elle entretenait pour lui. De gloire et de grandeur toute Ankorkienne cela dit. Pour résumer, cela signifiait avoir un nom faisant frissonner les occupants des rues les plus sombres de la ville, comme le disait la génitrice. Malheureusement pour elle, Sèbastian finit par choisir l’autre côté de la balance. Non celui qui est pesé, mais celui qui pèse.
De son côté, grâce à sa cure d'eau de vie, il pouvait enfin ressentir des émotions. Malheureusement, outre le dégout que lui procurait les boissons qu'on le forçait à boire, les seuls sentiments qui se manifestaient chez lui étaient de la lassitude et de la frustration de ne pouvoir agir à sa guise. Sentiments qui se développèrent en une haine froide pour toute personne aux alentours. Autant dire qu'il avait l'alcool triste.
Son père, quant à lui, ne faisait guère attention à ses enfants. C'était d'ailleurs Sebastian qu'il portait le moins dans son cœur. Nourrir une dizaine de bouche, cela passait encore, mais qu'une d'entre elles lui vole sa bouteille hebdomadaire n'allait pas l'aider à accepter son destin. Heureusement pour le jeune garçon, sa mère était conciliante, et voulait bien laisser son mari étancher son manque sur sa propre personne plutôt que sur son cher protégé. À ce point, le patricien se demanda si ce n'était pas le secret d'une famille nombreuse et presque heureuse: une femme consentante et un homme avec la tête assez claire pour travailler tous les matins.
Puis vint le jour où Sebastian Archibald Mavim fut en âge de s'enrôler dans la milice. Ses raisons, le patricien les ignorait. Il ne s'était pas chargé de son entretien à l'époque, bien que le formulaire d'inscription passa entre les doigts du jeune secrétaire qu'il était. Il se doutait aujourd'hui un peu que le jeune homme avait pris sa décision pour se dresser face à la volonté parentale. Il connaissait la famille Mavim de réputation, une bande de vandales menant de petites opérations nocturnes pour arrondir les fins de mois. Leur responsabilité étaient connue de tous, mais personne n'avait réussi à la prouver. Jusqu'au jour où on lâcha leur propre frère sur le coup. Le résultat fut l'incendie d'une grange, la destruction d'un pont et une course poursuite dans la flore de l'île entre Sebastian et le plus vieux membre de la fratrie.
Devant son âtre, le patricien se demanda s'il avait bien fait de l'envoyer à la marine. Il savait que, depuis sa nomination au poste de capitaine, la paperasse qui rimait avec le titre avait du quelque peu le dégouter. Il pensait aussi que prendre un peu d'air et de voir d'autres horizons ne lui feraient pas de mal. Mais Sebastian n'était peut-être pas de cet avis.
Du bruit au rez-de-chaussée tira le patricien hors de ses pensées. Repoussant ses lunettes en haut de son nez, il attrapa le tromblon qui était toujours appuyé à côté de la porte et descendit sans faire de bruit. Il savait que les serviteurs ne le dérangeraient pas avec un tel vacarme à cette heure-ci et Mavim devait déjà être parti depuis plusieurs minutes.
Dans l'entrée, la porte d'une armoire était brisée et une paire de jambe inconnue en sortaient. Faisant passer son tromblon devant, le patricien fit sortir le marchand Van Limpwing, dans l'échope duquel on retrouvait toujours les objets dont on avait perdu la trace. Lui demandant ce qu'il faisait ici, l'intru lui révéla que c'était Mavim qui, dans sa précipitation, avait du heurter l'armoire et la briser. L'ex-capitaine avait en effet quitté les lieux dans une telle précipitation qu'il avait omis de refermer la porte d'entrée ainsi que la lourde grille du portail.
Le patricien soupira face à la vaine histoire du marchand et maudit intérieurement Mavim. Mais peu importait, un séjour dans une geôle ne ferait pas de mal à Van Limpwing. Il n'y resterait pas longtemps, certes, mais la caution serait toujours bonne à prendre pour les caisses de la ville.

>> Test RP

J't'en foutrai, moi, des "on peut pas faire confiance à un homme dont les frères sont des bandits reconnus...

Damien, Éric et Michael, Thomas et Jonas, ainsi que Jérémy et Jaques-Étienne Mavim, tous rassemblés au même endroit. Second prénom de chacun d'entre eux: Archibald, provenant de leur grand-père maternel dont l'absence de cheveux devient si légendaire que l'on commence à dire qu'il n'était pas chauve, en fait. La raison de ce conseil familial: mettre sur pied leur prochain coup. Seul membre de la fratrie à ne pas avoir été invité: Sebastian. La raison: le désir de protection de la matriarche, qui voulait en faire un chef de bande à l'écart de tout risque.
Chacun de ces jeunes hommes avait un grand respect pour sa mère. Et lorsqu'elle leur avait donné rendez-vous dans la grange familiale afin de leur annoncer "du changement", ils s'étaient tous présenté avec une ponctualité exemplaire. Ils s'étaient tous imaginé la raison de ce rassemblement, mais aucun d'entre eux ne s'attendait au bruit de l'allumette craquée par un intrus dissimulé dans l'ombre. Se tournant vers l'origine du bruit, l'assemblée pu voir la flammèche éclairer le visage de leur dernier frère.

"Putain Sèb ! Tu nous as foutu la trouille ! M'ma t'as envoyé nous rejoindre alors ? Tu vas voir, on va s'marrer. Mais, c'est quoi qu'tu portes ?"

Jonas, en posant les mains sur les épaules de son frère aîné, ne pensait pas sentir le métal froid de l'armure des miliciens d'Ankork. Il lui fallut une fraction de seconde pour reprendre ses esprits. Se retournant vers le reste de sa famille, il s'exclama:

"Z'avez vu ! On a un frangin dans la milice ! Autant dire qu'c'est not' carte sortie d'pri-III"

La voix de Jonas fit un bon dans les aiguës lorsque son entrejambe fit la rencontre violente d'une botte renforcée de cuivre. Sebastian le poussa sur le côté et le laissa couiner, mettant le reste de ses frères en joue avec son arbalète.

"V'z'êtes en état d'arrestation, j'connais pas l'reste de la ligne mais faite pas chier. L'premier qu'essaie, j'le coince sur place."

Jérémy et Jaques-Étienne, Jim' et Jet', les deux plus vieux frères, échangèrent un regard. La signification était claire: le premier serait planté, et les autres ? Chacun des aînés agrippèrent un jeunot et le poussèrent vers le milicien dont le zèle passait visiblement avant la famille. Le résultat fut sans appel: Damien et Éric se retrouvèrent tous deux au sol, le premier avec un carreau dans la gorge, le second couché sur son unique frère portant une armure. Le cigare de ce dernier fut d'ailleurs projeté dans un tas de paille et, le temps que les deux hommes au sol le remarque, le reste de la fratrie avait déguerpi loin de l'incendie.
Sèb' décrocha une dernière droite à Rick et récupéra son arbalète en se relevant. Il se précipita vers la porte de la grange, qui était maintenant fermée. Le milicien posa sa main dessus et s'arrêta. Elle était pas ouverte avant ?
À l'extérieur de la grange, quatre frères équipés d'outil en tout genre, un sécateur pour le moins chanceux, attendaient qu'un des leurs sorte pour augmenter le nombre de ses orifices au cas où ce n'était pas le bon. Ils n'entendirent pas le son d'une gorge qui se rince au-dessus d'eux. Jim', en revanche, senti bien passer la botte de foin enflammée qui émergea de l'ouverture du mur menant à l'étage supérieur de la grange avant de s'écraser sur lui.

"Putain !? C'est un malade ! On se casse !"

Oui, il y avait un lien familial très fort au sein de cette fratrie. Un frère, après tout, c'est quelqu'un qui peut prendre des coups à votre place, non ?
Sebastian s’accroupit. Il avait encore quelques secondes avant de devoir quitter le bâtiment en flamme. Juste assez pour tirer le carreau qu'il avait préparé. Le morceau de bois fusa dans l'air et alla se loger dans le dos de Michaël, qui s'effondra au sol. En tirant une échelle, le regard de Sèb' s'arrêta sur une caisse à la marque inquiétante. Il fourra sa main dedans et rejoignit le sol et poursuivi ses frères. Si j'les chopes pas tous, is vont pas m'prendre. Le temps que cette fine équipe rejoigne les rues les plus serrées de la ville, le milicien eut le temps de penser un peu plus. Si j'les chopes pas tous, is vont rev'nir me pendre. Il s'arrêta pour reprendre son souffle. Un volatile en profita pour lâcher une fiente sur son casque.
Ils arrivaient près de la rivière. De l'autre côté se trouvait des champs et des bois où leur trace se perdrait plus vite qu'en ville. Sebastian vit le pont qu'ils allaient traverser. Il n'aurait pas le temps de les rattraper. Son regard parcouru les alentours et se posa sur un vieux pêcheur qui s’apprêtait à ramener ses filets.

"Au nom de la milice d'Ankork, je réquisitionne votre... barque. Ainsi que vos bras."

Devant le manque de réaction du pêcheur, il ajouta:

"Vous aurez une prime"

Le sourire édenté du vieil homme l'invita à le rejoindre dans la coque de noix. Lui expliquer qu'il risquait la prison s'il ne coopérait pas aurait pu marcher, mais l'optique d'un vrai repas et d'un matelas à lui et à lui seul pour une semaine aurait aussi pu le convaincre de ne pas l'aider. Pendant que le pêcheur ramait, Sebastian, un nouveau cigare aux lèvres, remonta son arbalète et prépara un carreau... spécial.
Une grande explosion retentie depuis l'endroit où la grange se trouvait. Où la grange s'était trouvée. Sur le pont, Thomas s'arrêta, surpris. Un bruit sourd et un léger sifflement attira alors son attention.

"Bouchez-vous les oreilles et ramez plus fort."

Sebastian attrapa une rame et se mit à brasser l'eau aussi vite qu'il le pouvait sans faire attention aux morceaux de pierre et de bois qui tombaient autours de lui. Ni au corps de Tom qui se prenait dans les filets du pêcheur. Une fois sur l'autre rive, le milicien commença d'énumérer ses frères, se servant des doigts pour n'en oublier aucun.

Dick, Rick et Mick. Tom et Jon. Jim et... Merde

Le son des sabots contre le sol l'averti juste à temps. Le gourdin du plus vieux des frères rata son crâne de quelques centimètres à peine alors que Sèb' se jetait sur un tas de briques. Se relevant péniblement, il vit la corbeille à linge sale qui se trouvait à côté et lâcha un juron. Chier... Putain, si j'le laisse se tirer...
Sebastian commença de suivre la trace du cheval. Comme il s'y attendait, elle se dirigeait vers la forêt. Et la nuit commençait de tomber. Ce ne serait pas simple de le retrouver, mais il le devait. Sinon, il risquait plus gros que le poste qu'il convoitait.
Comme il s'y attendait donc, son frère avait pris la direction de la forêt. Ce à quoi il ne s'attendait pas, par contre, c'était de voir le cheval qui avait failli le renverser quelques minutes auparavant revenir tranquillement au trot vers lui. Après quelques mètres parcourus sous le couvert des arbres, il retrouva le corps inconscient de Jaques-Étienne étendu sur le dos. Sebastian leva la tête, puis la baissa, et vit par terre la branche qui manquait au tronc à côté de Jet.
Le milicien sorti sa gourmette, et tira une grande gorgée de son contenu, grimaçant en sentant le liquide bruler l'intérieur de sa bouche. Il ne l'avait pas remarqué jusque-là, mais il était couvert de blessures. Et son état aurait pu être bien pire si ce n'était pas pour l'armure de la milice. Il s'assit sur une racine, et remonta son arbalète, réfléchissant un instant à l'acte qu'il allait commettre, sachant que d'un point de vue légal, il s'agissait d'un meurtre. Après deux secondes de réflexion supplémentaire, il se leva et tourna le corps sur le ventre. Si son frère avait été à cheval, il n'aurait que pu lui tirer dans le dos.

***

"Donc, si j'ai bien compris, vous l'avez rattrapé, à pied, puis avez réussi à tirer dans son dos ?"

"Oui m'sieur."

"Il est tombé du cheval, et là, vous êtes revenus pour annoncer que votre tâche était terminée ?"

"Oui m'sieur."

Un instant passa sans que le secrétaire du patricien ne prononce la moindre parole. Une question lui brulait les lèvres. Comment se faisait-il que les pieds de Jet pointaient dans la direction où il allait ? N'aurait-il pas du tomber sur le côté ? Le regard de Mavim le découragea.

"Très bien, je n'ai plus de question. Vous pouvez sortir... Ah, une dernière chose, vous devrez revenir sign-"

La porte du bureau claqua, coupant le patricien en devenir dans sa phrase. Puis elle se rouvrit, et le visage mécontent de Sebstian Archibald Mavim se glissa dans l'interstice.

"Excusez-moi, vous disiez ?"

"Ce n'est pas grave. J'aim-"
VLAM



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Informations IRL

CF: Walters Scott


Dernière édition par Sebastian Archibald Mavim le Jeu 31 Jan 2013 - 18:17, édité 3 fois
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Nyop Faux Walt !
Tu veux ton test, c'est ça ?!

Moi je le connais... Et tu as une information que j'aimerai avoir en échange...
Quoi ?! On a pas le droit de faire chanter les pauvres petits qui attendent des pres ?! Mais c'est pas juuusteuuuh !

Bon, bref, s'il le faut vraiment...

Raconte nous ta descente chez ta famille.

Oui, bon, j'suis pas très inspirée...


Je suis la loi, et la loi, c'est moi. 1425067977-izya-sflagopr Je suis la loi, et la loi, c'est moi. Zps1 Je suis la loi, et la loi, c'est moi. 1lmh
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Vaaaalààààà test RP finiiiii
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Salut Walt, première pour ton troisième.

Double-compte.

Je fais survite, on est entre initiés, et je vais dire 1000. Enfin 800 ou 1000, et les suivants trancheront.

Sur la forme, à part deux fautes que je ne listerai pas, je n'ai rien à redire.

Sur l'humour, la fiente d'oiseau c'est toujours facile mais sinon y a du bon absurde.

Sur le fond, le sociopathe absolu qui tue froidement et sans introspection aucune ses brothers à coups de carreaux dans le dos, j'y crois jamais trop. Et puis ça manque un peu de pirates et de OP, sans doute à cause du côté milice qui sous-entend vie urbaine et cité plus que bateaux et mers en furie. Alors je sais pas trop comment tu t'inséreras avec les autres PJ. En tout cas c'est pour ça que je balance entre 800 et 1000. Mais faut voir. Tu verras.

Un bémol aussi sur la description physique, qu'est jolie, qui s'enchaîne bien avec la suite, mais qui au final dit pas grand-chose. Les suivants te diront si ça et le reste vaut qu'on te restreigne à 800.

Voilà, bon jeu avec le Seb.


Je suis la loi, et la loi, c'est moi. 661875SignTahar
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Héhé, avoue que ça t'as plu le coup du tas de briques...

Bah merci déjà, ça fait plèz' de voir que ça plait, on verra ce qu'en disent les autres...
Pour le coup du sociopathe qui tue froidement et tout, j'avoue que c'était pas le but premier, ni la voie poursuivie dans le RP. La plupart du temps, au cours du test, c'est, à mon avis, plutôt à cause du feu de l'action (ouais, j'aime bien les virgules). Juste pour le grand frère, c'est un clin d’œil que les connaisseurs d'un certain univers rond et plat reconnaitront. Bref, j'en dirai ptetre plus une fois validé, où si ça revient dans un des commentaires suivants.

Bonne,

Sèb'
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Nyop faux-Walt, me voici pour ton deuxième avis !

Bon alors, j'ai tout relu, et dans l'ordre ! Et, tu sais quoi ? Bah j'ai touuut compris ! C'trop magique tiens ! 'Fin, tout ça pour dire que la dernière fois, j'devais vraaaiment pas être réveillée... Parce que bon, franchement, ça se lit vraiment bien (surtout quand on commence par le début hihihi), le style et sympa et j'pourrai rajouter encore plein de truc mais mon vocabulaire est trop limité et la flemme est quand même un peu dans l'coin alors je vais résumer ma pensée : j'ai aimé.

Et histoire d'avoir des trucs à dire, bah je vais dire que j'ai cru voir un gros-minet deux p'tites fautes planquées dans tes descriptions. Après, est ce que j'ai bien vu... (En même temps, je regardais des tiges de dicotylédones au microscope, donc bon...)

Sinon, pour le fond, j'suis un peu du même avis que le Papounet (ouais, j'prends des risques là...) pour le coup du gars qui tue toute sa fratrie parce qu'ils ne respectent pas la loi. D'autant que tes frères, ils ne te rejettent pas en te voyant.
Bon après, c'est un peu des connards entre eux, donc bon... Soit.

Mais bon, j'ai rien vu de vraiment gênant et puis j'ai aimé, alors oui, 1000 pour moi aussi, mais si le dernier préfère 800 alors soit.

Voili, voilou !
Bonne attente du dernier avis et bon jeu avec ce compte ! (qui n'aura pas de câlin, lui)


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Tu sais quoi ? Ben ça me rassure ! Nan, franchement, quand tu m'as dit qu't'avais rien capté j'ai eu un peu peur ^^'
Bah sinon merci quoi... Sûre que pas d'câlin ?
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Hop, c'est partie pour la dernière voix.

Et pareil que les deux autres, j'ai aimé. Sur la forme, c'est impeccable, juste une poignée de fautes détectées. Un style très agréable à lire aussi. (Ah quand même juste une chose. Même dans une bio, sauter des lignes, ça soulage les yeux.)

Sur le fond, bon, ça m'emmerde de répéter exactement la même chose, mais c'est vrai que ce qui m'a le plus gêné, c'est cette absence de sentiments dans le test RP. Le pire, c'est que tu aurais presque pu dire que ça vient de ta maladie, que tu n'as pas voulu boire avant une telle opération... Mais non, tu parles bien de Seb qui se rince la gorge en plein milieu.

A part ça, rien à dire sur le fond. Au contraire de Tahar je trouve sympa le fait qu'il n'y ai ni pirates, ni mers dans ta fiche. Ça rappelle qu'il existe d'autres choses, que la piraterie n'est pas la seule branche criminelle et que les bandits qu'ont pas le pied marin existent aussi. (bon, vrai qu'on se demande quand même ce que ça va donner avec les autres PJ.)
Et à part ça j'ai pas mal ri aussi, surtout sur la toute fin du test.

Les 1000 Dorikis sont pas volés, félicitations.
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