Assis sur un toit, un homme observait paisiblement l’océan, s’étendant à perte de vue. Il profitait des premiers rayons de lumière de la journée, et admirait le réveil de la ville. Partout en dessous de lui, les humains s’éveillaient et s’affairaient, comme un mécanisme bien huilé. Les rues, vides et inhospitalières se remplissaient de monde, et la rumeur de la cité s’élevait peu à peu. Rafaelo profitait de ces quelques instants de calme pour se ressourcer et se détendre, il y avait longtemps qu’il n’avait pu profiter ainsi que quelques instants de libre. C’était … reposant. Il soupira longuement puis s’allongea sur les tuiles. Tournant la tête sur sa droite, il aperçut le QG de la Marine de Loguetown. Bientôt il devrait se remettre au travail, car sa tâche était loin d’être finie. Une série infinie de meurtres, il était le bras gauche de la justice mais celle-ci n’était pas reconnue par tous. Il s’efforçait de faire en sorte que sa justice ne soit pas arbitraire, mais par moment, cela restait ardu. On pouvait avoir l’impression que l’ensemble de la Marine et du gouvernement était corrompu mais comment le prouver ? Il fallait procéder au cas par cas et remonter à la source du problème, petit à petit. Tant pis pour ceux qui se dresseraient sur son chemin.
Seuls les Révolutionnaires donnaient l’impression d’être de son avis, sans pour autant encourager une purge totale du système. Ils désiraient instaurer un régime différent, plus juste peut être. Il n’en avait cure. Son but restait la vengeance et le bienfait des autres arrivait seulement en seconde position, trait que son père n’aurait peut être pas aimer retrouver chez ses enfants mais peut importe, il ne connaissait de lui que ce que l’on voulait bien lui en dire, et remonter vingt-quatre ans en arrière ne servait à rien. Laissant les premiers rayons du Soleil le réchauffer, Rafaelo ferma les yeux, attendant avec patience l’heure où la foule serait suffisamment dense pour qu’il puisse s’y faufiler. La Marine était omniprésente en ces lieux, alors mieux valait ne pas attirer l’attention. Surtout qu’en combat singulier, il n’était pas aussi efficace qu’un bon bretteur. Tout résidait dans la diversion et l’art du bluff. Ce n’était pas une manière lâche de se battre, car quelque part, seul le résultat importait. Que ce soit par la force ou la ruse, la mort était donnée quoi qu’il arrive, alors pourquoi s’en faire ? L’assassin n’avait aucune répugnance à agir ainsi, c’était son crédo et il agissait selon ses convictions. Passer au fil de l’épée une famille entière, n’était-ce pas ça la lâcheté ? Tuer des innocents sans hésiter, verser un sang pur. Quant à ceux qui se mettaient du côté de la Marine, ils avaient fait leur choix, alors il n’y avait aucun remord à y avoir.
Le jeune homme se laissa glisser du toit et, s’aidant des reliefs du mur, atterrit dans la foule. Deux-trois personnes le regardèrent, interloqués, puis détournèrent leur regard : ils avaient autre chose à faire que de se préoccuper d’un fanfaron. L’assassin se fraya alors un chemin jusqu’au marché, glissant comme un poisson dans l’eau entre les humains affairés. Son chemin fut alors interrompu par la course d’un enfant, qui lui rentra dedans. Rafaelo recula d’un pas, tandis que le gamin tomba au sol, trois pommes s’échappant de ses bras. Il se releva rapidement et tenta de rassembler ses biens lorsqu’un homme, vêtu d’un tablier blanc crasseux voulu pousser l’assassin, qui se trouvait entre l’enfant et lui.
« Petit chapardeur ! Je te tiens !! Rends-moi tout de suite ces pommes ou je te tranche la main ! » hurla le bedonnant personnage.
Rafaelo ne se laissa pas pousser par le marchand. Il attrapa la main qui cherchait à le pousser de là et toisa le personnage. Il fit un pas sur le côté, se mettant ostensiblement entre l’enfant en lui. Le gamin était vêtu de haillons et on pouvait apercevoir ses côtes saillantes à travers les trous de ses habits.
« Quoi ? Tu veux te rendre complice d’un vol, étranger ? » menaça le marchand, armant son poing.
L’assassin ne se fit pas prier. Il avança d’un pas et frappa du plat de la main dans le plexus solaire du commerçant. Lui coupant le souffle, il continua son avancée et le frappa rapidement au niveau de l’oreille droite, perturbant son équilibre. Il lui crocheta la jambe avec son pied droit puis atteignit sa carotide du tranchant de sa main droite. L’homme tomba alors en arrière, inconscient. Les badauds formaient à présent un cercle autour de l’assassin. Celui-ci s’avança vers le gamin, qui recula, terrifié. Il attrapa une pomme.
« Tiens. Prends-la et assure-toi de ne plus jamais te faire prendre, petit. » fit-il, en lui remettant le fruit.
L’enfant l’attrapa au vol puis s’enfuit sans demander son reste. Tout en souriant, Rafaelo ouvrit sa bourse et en sortit quelques berrys. Il les lança au marchand qui revenait peu à peu à lui, puis s’enfonça tranquillement entre les spectateurs, qui s’écartèrent pour le laisser passer, à moitié terrifiés.
Seuls les Révolutionnaires donnaient l’impression d’être de son avis, sans pour autant encourager une purge totale du système. Ils désiraient instaurer un régime différent, plus juste peut être. Il n’en avait cure. Son but restait la vengeance et le bienfait des autres arrivait seulement en seconde position, trait que son père n’aurait peut être pas aimer retrouver chez ses enfants mais peut importe, il ne connaissait de lui que ce que l’on voulait bien lui en dire, et remonter vingt-quatre ans en arrière ne servait à rien. Laissant les premiers rayons du Soleil le réchauffer, Rafaelo ferma les yeux, attendant avec patience l’heure où la foule serait suffisamment dense pour qu’il puisse s’y faufiler. La Marine était omniprésente en ces lieux, alors mieux valait ne pas attirer l’attention. Surtout qu’en combat singulier, il n’était pas aussi efficace qu’un bon bretteur. Tout résidait dans la diversion et l’art du bluff. Ce n’était pas une manière lâche de se battre, car quelque part, seul le résultat importait. Que ce soit par la force ou la ruse, la mort était donnée quoi qu’il arrive, alors pourquoi s’en faire ? L’assassin n’avait aucune répugnance à agir ainsi, c’était son crédo et il agissait selon ses convictions. Passer au fil de l’épée une famille entière, n’était-ce pas ça la lâcheté ? Tuer des innocents sans hésiter, verser un sang pur. Quant à ceux qui se mettaient du côté de la Marine, ils avaient fait leur choix, alors il n’y avait aucun remord à y avoir.
Le jeune homme se laissa glisser du toit et, s’aidant des reliefs du mur, atterrit dans la foule. Deux-trois personnes le regardèrent, interloqués, puis détournèrent leur regard : ils avaient autre chose à faire que de se préoccuper d’un fanfaron. L’assassin se fraya alors un chemin jusqu’au marché, glissant comme un poisson dans l’eau entre les humains affairés. Son chemin fut alors interrompu par la course d’un enfant, qui lui rentra dedans. Rafaelo recula d’un pas, tandis que le gamin tomba au sol, trois pommes s’échappant de ses bras. Il se releva rapidement et tenta de rassembler ses biens lorsqu’un homme, vêtu d’un tablier blanc crasseux voulu pousser l’assassin, qui se trouvait entre l’enfant et lui.
« Petit chapardeur ! Je te tiens !! Rends-moi tout de suite ces pommes ou je te tranche la main ! » hurla le bedonnant personnage.
Rafaelo ne se laissa pas pousser par le marchand. Il attrapa la main qui cherchait à le pousser de là et toisa le personnage. Il fit un pas sur le côté, se mettant ostensiblement entre l’enfant en lui. Le gamin était vêtu de haillons et on pouvait apercevoir ses côtes saillantes à travers les trous de ses habits.
« Quoi ? Tu veux te rendre complice d’un vol, étranger ? » menaça le marchand, armant son poing.
L’assassin ne se fit pas prier. Il avança d’un pas et frappa du plat de la main dans le plexus solaire du commerçant. Lui coupant le souffle, il continua son avancée et le frappa rapidement au niveau de l’oreille droite, perturbant son équilibre. Il lui crocheta la jambe avec son pied droit puis atteignit sa carotide du tranchant de sa main droite. L’homme tomba alors en arrière, inconscient. Les badauds formaient à présent un cercle autour de l’assassin. Celui-ci s’avança vers le gamin, qui recula, terrifié. Il attrapa une pomme.
« Tiens. Prends-la et assure-toi de ne plus jamais te faire prendre, petit. » fit-il, en lui remettant le fruit.
L’enfant l’attrapa au vol puis s’enfuit sans demander son reste. Tout en souriant, Rafaelo ouvrit sa bourse et en sortit quelques berrys. Il les lança au marchand qui revenait peu à peu à lui, puis s’enfonça tranquillement entre les spectateurs, qui s’écartèrent pour le laisser passer, à moitié terrifiés.