Setsuna
Pseudonyme : Aucun pour le moment Age: 21 ans Sexe : Femme Race : Humaine Métier : Exploratrice, Enquêtrice. Groupe : D'abord Civil puis ensuite Marine. Déjà un équipage : Non But : Visiter le monde entier, découvrir ses secrets, le rendre meilleur et retrouver un être cher Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Zoan de la Chauve-Souris pour commencer, pour le reste faudra que je discute avec le staff. Équipements : Sabre de bonne qualité (sans être un meitou), gantelets, sac de voyage contenant du matériel de survie. Codes du règlement (2) : Parrain : Heu non ... Je suis pas de la mafia ^^ Ce compte est-il un DC ? : Je fais pas dans le comics non plus Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ... |
Physique La première chose que l'on remarque au sujet du physique de Setsuna, si bien sûr on excepte la tenue qu'elle arbore, c'est la couleur de ses cheveux, d'un blanc immaculé comme la neige. Cette couleur particulière fait ressembler sa longue chevelure à une avalanche serpentant comme sur un pan de montagne jusqu'en dessous de ses genoux. La deuxième chose que l'on remarque est ses yeux d'un vert émeraude qui pétillent généralement de curiosité envers ce qui l'entoure. En temps normal son visage est angélique orné d'un léger sourire charmeur mais son expression peut rapidement se durcir si on la contrarie. Setsuna a une silhouette plutôt athlétique même si sa musculature ne se révèle que lorsqu'elle fait des efforts physiques conséquents, c'est une jeune femme assez grande, 1m78 environ pour 70 kilogrammes, bien proportionnée avec des formes généreuses. Une large cicatrice due à une brûlure orne son bras droit, du tiers inférieur de l'avant-bras jusqu'au coude mais vous avez peu de chance de l'apercevoir car la jeune femme préfère la cacher. Autre chose que vous avez peu de chance de voir sur la jeune femme, le maquillage. Elle n'en porte jamais. La chose qui a tendance à sauter aux yeux quand vous la croisez c'est sa tenue, surtout de face. Cette tenue se compose d'une sorte de boléro moulant de cuir noir brillant; d'un simple linge blanc noué devant pour maintenir sa généreuse poitrine en place; de gantelets asymétriques protègent ses mains, le droit recouvre tout l'avant-bras avec une petite plaque dépassant pour l'articulation du coude et le gauche seulement le poignet; d'un pantalon taille basse à sangles et avec ceinture intégrée, trois sangle sur chaque cuisse, et révélant l'avant de ces même cuisses, de couleur noir tirant progressivement vers le violet en bas, ce même bas est orné de motifs d'origine inconnu; d'une ceinture sur chaque mollet pour plaquer le pantalon sur une paire de bottes haute à coques métalliques visibles. Un sabre avec une garde stylisée en forme de frein de moto est fixé à sa ceinture dans le dos et une petite croix en piercing orne son nombril. Si on prend la peine de regarder au-delà des apparences on se rend compte que Setsuna a le port altier, signe qu'elle a été élevée dans une famille noble, cela se ressent surtout dans sa façon de marcher, droite comme un "i" et toujours droit devant elle. C'est surtout un réflexe chez elle qui prend le dessus quand elle ne pense à rien. Cette droiture a tendance à disparaître lors qu'elle est au calme, comme lorsqu'elle est assise dans un bar a siroté un verre d'alcool fort. Elle s'efface aussi lorsqu'elle se met à courir, sa démarche devient alors beaucoup plus souple et agile car les atouts principaux de la jeune fille sont la rapidité, la souplesse et l'agilité qu'elle a développée au cours de ses nombreuses explorations au fil des années. Psychologie Le principal trait de caractère qui frappe chez Setsuna c'est sa politesse en quasiment toutes circonstances, même en combat, et envers toutes les personnes qui s'adressent à elle, cependant ne vous croyez pas tout permis avec elle car si vous l'asticotez un peu trop vous serez surpris par le changement. Son ton habituellement amical et chaleureux deviendra rapidement glacial, si malgré ce changement vous ne vous calmez pas, la politesse désertera alors son langage pour quelque chose de beaucoup plus cru et il y aura des grandes chance que vous preniez un coup. Un autre trait frappant de sa personnalité est le fait qu'elle ne se préoccupe que très peu des critiques à son encontre, si ça ne l'aide pas à s'améliorer pour atteindre ses objectifs il y a peu de chance qu'elle prenne le temps de vous répondre car dans ce cas de figure votre avis ne l'intéressera pas. Dans la même veine, elle se fiche royalement de ce qu'on peut lui dire sur sa tenue. Un autre trait encore est une certaine ouverture d'esprit envers les gens, si vos valeurs sont semblables aux siennes et que votre attitude lui plait un minimum alors bravo vous avez gagné l'amitié de Setsuna, peut importe votre faction dans le monde, cela vient du fait qu'elle a vécu dans les deux extrèmes de la société de ce monde. Comme il a été dit plus haut, être vraiment lourd avec elle provoque une réaction violente mais elle ne sort pas pour autant de ses gongs, c'est juste une réaction réflexe graduée, ce qui met réellement en colère cette jeune femme gentille et généreuse c'est l'injustice surtout celle qui découle de l'égoïsme des gens, dans ce genre de situation elle ne pourra s'empêcher d'intervenir pour rééquilibrer les choses. Pas la peine d'essayer de la raisonner dans ce cas figure elle ne vous écoutera pas, si vous voulez réellement l'arrêter assommez la, ça sera plus rapide et vous pourrez vous justifiez quand elle reviendra à elle. Ce que Setsuna aime par-dessus tout c'est observer et admirer le monde et les gens qui l'entoure, le voir évoluer sous ses yeux. Cette manie peut parfois prendre le dessus et quand c'est le cas la jeune femme reste là où elle se trouve les yeux perdus dans le vague se focalisant parfois sur un point du paysage puis se pendant à nouveau au fil de ses pensés vagabondes. Un corollaire de cette manie se révèle quand elle se bat, elle étudiera scrupuleusement son adversaire et le terrain pour trouver la stratégie la plus appropriée qui la mènera à la victoire au mieux à sa survie et à celle de ceux qui l'accompagne au pire. Malgré une nette volonté à rendre le monde meilleur, Setsuna ne perd pas de vue son objectif principal : retrouver son amie et amour qui a disparue quoi qu'il lui en coûte et en restant fidèle à elle-même, elle se l'est juré. Biographie Extraits d'un journal trouvé dans une caissette dérivant sur les flots ... Je m'appelle Setsuna et ceci est mon journal. Je commence à écrire ces lignes car je me rends compte que malgré mon âge (10) j'éprouve une certaine aversion pour mon mode de vie actuel. J'ignore si quelqu'un lira un jour ces lignes mais je vais faire comme si c'était le cas. Comme vous avez certainement dû le constater à cause de mon vocabulaire, je suis née dans une famille dite "noble" et même de la plus haute noblesse de ce monde, je suis une Tenryūbito. Oui vous avez bien lu, j'en suis une mais je n'aime pas notre façon de vivre. Ce n'est pas le luxe dans lequel j'ai été élevé qui me dérange ni même le fait que nous vivions entre nous qui me dérange, c'est l'attitude générale qui en découle … Personnellement je ne me suis jamais sentie supérieure au reste de la population de ce monde, les gens ordinaires peuvent créer des choses que même les nobles peuvent apprécier, nous pouvons être surpris par les œuvres et les actes de ce que l'on appelle vulgairement les petites gens. Simplement parce que ce qu'ils ont fait nous n'y aurions jamais pensé. De par cette simple constatation je peux dire que nous ne sommes pas meilleurs que ceux qui sont censé nous être inférieurs, je vois même par mes propres yeux que nous sommes même pires … Sous prétexte de notre statut transmit par nos ancêtres d'il y a 900 ans, nous nous permettons d'être ignobles avec les autres sans être inquiétés … Esclavage, enlèvements, tortures, meurtres et j'en passe, toutes ces choses sous prétextes que nous sommes les descendants des créateurs de ce monde. J'ignore si certains de mes semblables éprouvent la même chose que moi et j'espère que c'est le cas car sinon nous ferions mieux de disparaître pour le bien de ce monde. Nous n'avons de "noble" que le statut et nos actions sont barbares … Je vais donner un exemple concret pour illustrer ce que j'ai dit ci-dessus, il y a quelques semaines c'était mon anniversaire et comme j'avais émis le souhait d'avoir une présence auprès de moi car je me sentais seule, mes parents m'ont offert une esclave humaine de deux ans ma cadette se nommant Mary, acheté spécialement pour moi. Je l'avoue à ce moment-là j'étais heureuse car je n'avais pas encore prit conscience de la situation. Je l'ai donc emmenée dans ma chambre et j'ai été surprise par la terreur qui se lisait dans son regard, je ne comprenais pas ce qui se passait, je lui ai donc demandé pourquoi elle avait aussi peur et là elle a fondu en larmes en me suppliant de ne pas la punir, là j'étais totalement perdue … Il m'a fallu une semaine entière pour la rassurer un minimum et pour qu'elle comprenne que je n'avais pas l'intention de la malmener et malgré mes paroles rassurantes un fond de peur restait ancré en elle. Après deux semaines, j'ai réussi à obtenir qu'elle me conte son histoire pour comprendre sa peur et j'ai été horrifiée par ce que j'ai entendu. Mon père l'avait choisie dans la foule lors de son dernier voyage, les parents de la petite Mary avaient tenté de lui faire changer d'avis mais il les a abattus, tués parce qu'ils aimaient leur fille … Après avoir entendu mon "esclave de compagnie" quelque chose en moi s'est brisé, l'image idyllique que je me faisais de ma situation, et n'écoutant que mon cœur, j'ai juré à Mary que je la protègerais de tous les mauvais traitements qui pourraient lui être infligés ici, pas en tant qu'esclave mais en tant qu'amie. […] Nous sommes trois jours avant mon onzième anniversaire, je viens d'avoir une discussion assez agitée avec mon père et c'est un euphémisme. Il semblerait que mon attitude protectrice envers Mary ne lui plaise pas du tout, selon lui le fait que je m'occupe à ce point du bien-être d'une esclave est indigne du rang de noble mondial et que je déshonorais mes ancêtres. Cela m'a mit hors de moi et je lui ai dit ma façon de penser, celle que j'ai rédigé au début de ce journal, j'ai même ajouté que si nous étions digne de notre titre nous n'aurions même pas d'esclaves, que si nous réfléchissions sérieusement à la situation alors nous verrions que je suis véritablement la seul ici à honorer mes ancêtres et que si ça ne tenais qu'à moi je libérerais tous les esclaves maintenant comme Fisher Tiger l'avait fait il y a plus de cent ans. En entendant les paroles de mon cœur mon père est entré dans une colère noire, il m'a giflé avant de m'envoyer dans ma chambre.[Un gros pâté] Mon père sort de la chambre à l'instant, il a faillit voir ce journal et par sa faute je constate que je l'ai sali … Il a fait irruption dans ma chambre pour me montrer ce qu'il vient de rédiger qu'il allait transmettre à tout Mariejoa, un avis signifiant à tous qu'il me chassait de la famille et qu'il me retirait mon rang de Tenryūbito. Il a ajouté en ricanant que de cette façon je ne pourrais plus utiliser le nom de la famille pour quoi que ce soit, plus de privilèges, plus d'argent et plus de pouvoir et j'étais désormais comme les déchets du reste du monde. Sans se préoccuper de l'expression de colère qui se lisait sur mon visage, elle fit même peur à Mary cette expression, il est sortit de ma chambre. Avant de refermer la porte, il a dit que j'avais cependant une dernière chance, lors de son prochain voyage il allait m'emmener avec lui pour me montrer et me prouver que les autres personnes qui peuplent le monde ne sont que des déchets et qu'ils ne méritaient que l'on s'abaisse à les considérer comme des humains. Si à la fin du voyage je revenais sur mes paroles, il ferait annuler cet avis et dans le cas contraire il me débarquerais sur Shabondy et oublierais jusqu'à mon existence. Je suis en proie au doute là, que devrait-je faire ? Sans doute lui dire ce qu'il veut entendre pour protéger Mary, car si je suis débarquée à Shabondy je ne pourrait plus rien faire pour elle. Je ne sais vraiment pas quoi faire, peut-être que la solution se révèlera à moi pendant le voyage ...[…] Cela fait quelques jours maintenant que Mary et moi survivons par nos propres moyens sur une île très loin de Mariejoa. Elle s'appelle […illisible…] et je vais vous expliquer comment nous avons atterri ici.Mon père m'a donc emmené avec lui pour son dernier voyage comme il l'avait dit, mon voyage de la dernière chance. Ma mère et Mary nous accompagnèrent même si pour cette dernière j'ai dû insister fortement jusqu'à même menacer de tuer ses esclaves pirates préférés, chose que je n'aurais bien sûr jamais faite mais il fallait qu'il me croit sérieuse. Le voyage ne se déroulait pas trop mal, Mary et moi arrivions même à nous amuser, jusqu'à ce que mon père démontre une fois de plus que nous n'étions pas dignes de notre rang. D'après ce que j'ai compris des cris lointains que j'entendais, il avait vu un navire pirate et voulait les attaquer pour ajouter certains d'être eux à sa petite "collection". Le navigateur et le capitaine du bateau ont essayé de lui faire comprendre que ce n'était pas possible parce qu'une tempête approchait. Il aurait mieux fait de les écouter au lieu de les abattre car nous avons été pris dans la dite tempête en voulant nous rapprocher des pirates … Je suis persuadé que si nous avions écouté l'équipage il n'y aurait eu que les pirates qui auraient coulé … Mon amie et moi avons dérivé pendant des heures accrochées à morceau de bateau, pirate d'ailleurs, avant de nous échouer sur l'île que j'ai mentionné au début. Nous avons remonté le plage avant que Mary ne s'effondre de fatigue, il n'y avait personne aux alentours je me suis donc assise à côté d'elle pour me reposer et attendre qu'elle récupère un peu. A travers sa robe déchirée j'ai vue la marque au fer rouge dans son dos, le sceau des Dragons Célestes. J'ai alors réalisé que tant que cette marque serait là, ma pauvre petite Mary ne serait jamais libre, je l'ai donc aidée à se relever et nous sommes allés nous cacher parmi les rochers. En observant les débris qui nous avaient accompagnés, j'ai vu un tonneau de poudre miraculeusement épargné et j'ai eu une idée qui nous rendrait libres toutes les deux. J'ai réussi non sans mal à convaincre Mary de me laisser faire. J'ai allumé un feu en brûlant mes vêtements, signe de mon appartenance aux nobles mondiaux, j'ai versé de la poudre sur le dos de mon amie et je l'ai allumée. J'ai sans doute mal dosé mon coup car la flamme m'a surprise et je me suis assommée en tombant à la renverse sur un rocher tête la première. Je fus surprise de me réveiller chez le médecin de l'île, j'avais un bandage au bras droit, la flamme m'avait brûlée. Le médecin était heureux de me voir émerger et vint aux nouvelles, il m'apprit qu'il ne savait rien des deux fillettes qu'on lui avait amené inconscientes et qu'il aimerait bien savoir ce que nous faisions là, j'ai sauté sur l'occasion pour déformer un peu la réalité. J'ai présenté Mary comme ma sœur cadette, je lui ai donné un faux nom pour moi et j'ai dit que nous avions été enlevées par des pirates. Il me rassura sur l'état de Mary qui était inconsciente dans le lit mitoyen et que à part une grave brûlure au dos elle s'en sortirait. Je lui demanda alors si nous pouvions rester sur cette île vu que notre famille avait été tuée par les pirates, il accepta volontiers et ajouta que sa maison était désormais la notre avec un grand sourire qui illuminait son visage. […] La nouvelle du naufrage du navire familial est paru dans le journal et vu ce qu'il y a d'écrit je soupçonne que ce qui reste de la famille à Mariejoa a grassement payé l'éditeur pour écrire les horreurs que je vois, selon l'article tout est de la faute de l'équipage qui n'aurait pas fait preuve de prudence. C'est ignoble de dire des choses pareilles, j'ai bien fait de brûler ma combinaison même si ce n'est que symbolique. Selon l'article la Marine n'arrive pas à retrouver les corps, cela m'arrange car officiellement Mary et moi sommes mortes, ce qui ne change pas grand-chose pour moi mais tout pour elle. Je n'ai plus qu'à espérer que la poudre à effacer cette marque affreuse de son dos ...[…] Bonne nouvelle, le dos de Mary a assez cicatrisé pour qu'on lui retire ses bandages. J'ai insisté pour être présente et à mon grand soulagement il est impossible de dire que sous cette brûlure se cache la marque de l'esclavage, le dernier lien a nos anciennes vies n'existe plus ![…] J'ai encore du mal à réaliser que ça va bientôt faire bientôt cinq ans que nous vivons paisiblement sur cette île. Le médecin qui nous avait recueilli après le naufrage est vraiment un homme compréhensif pour nous avoir laissé nous débrouiller par nos propres moyens et de nous fournir uniquement un toit. Je suis assez fière de pouvoir dire que je travaille dur pour vivre et tous les habitants du village m'encouragent dans ma démarche et ne me ménagent pas. Je constate après tout ce temps que j'ai beaucoup gagné en endurance et en force physique grâce à tous ces travaux. Je remercie les habitants pour leur confiance en me donnant à fond dans mes taches, je remercie également certains des marins de passage qui m'ont appris à me défendre à mains nue. Il semblerait que j'ai aussi gagné en beauté en grandissant, raison pour laquelle j'ai appris à me défendre, car certains hommes passablement éméchés ont un problème de mains baladeuses quand je suis près d'eux. Mary aussi se plait ici, elle a retrouvé la joie de vivre et travaille presque autant que moi ! J'ai déjà du décrire ici la joie qu'elle a éprouvée quand ses bandages ont été enlevés, encore aujourd'hui elle me remercie d'avoir effacé la marque de son esclavage. La voir heureuse maintenant est la preuve que j'ai pris la bonne décision et ma vision du monde a encore évoluée, être noble n'a pas vraiment d'importance finalement du moment que nous sommes heureux et que nous propageons notre joie de vivre à ceux qui nous entourent. Je me surprends même à éprouver de forts sentiments envers Mary, ça me déroute un peu … Peut-être devrais-je en parler de façon détournée au Doc, je vais devoir faire attention à mes paroles, pour tous le monde nous sommes sœurs.[…] J'ai enfin eu la discussion au sujet de mes sentiments avec le Doc et il m'a rassurée, selon lui comme les sentiments ne sont pas des choses contrôlables, il faut simplement les accepter même si dans mon cas cela peut surprendre. Il m'a également dit que si je me décidais à parler à la personne concernée, il faudrait que je m'exprime clairement et que je respecte la décision de l'autre même si elle me blesse car on ne peut forcer les sentiments des autres. Je parlerai à Mary demain.[…] C'est terrible, Mary a disparue …-------------------------------------------------- Extraits du journal que Setsuna porte sur elle. Comme il semblerait que ma vie prend un nouveau tournant, je commence un autre journal. J'ai relu l'ancien et j'ai effacé toutes les dates, tous les lieux et tous les évènement qui pourrait permettre de remonter jusqu'à moi ou de retracer mon chemin. Dans ce journal-ci je ne citerais aucun nom que ce soit de personnes ou de lieux en relation avec le précédent et je ne citerais pas non plus d'évènements reconnaissables au cas où je me devrais me séparer de cet ouvrage. J'ai donc confié le précédent à une part de la nature qui a changée ma vie et m'apprête maintenant à inscrire dans ces pages la suite de ma vie. Pour votre information, j'ai à ce jour 16 ans depuis peu. Cela fait un mois depuis la disparition d'une personne que j'aime profondément et elle me manque horriblement. Tout ce qui me reste d'elle c'est une unique boucle d'oreille que je lui avait offerte pour un de ses anniversaires. Si j'avais su ce qui se passerait je lui aurais avoué mes sentiments plus tôt … Je l'ai cherchée partout sur l'île, j'ai demandé à tout le monde, j'ai retourné notre chambre un nombre incalculable de fois et rien … Je n'ai aucune piste, aucun indice, pas le moindre début d'idée, plausible ou farfelue, sur ce qui s'est passé, rien, le néant total … Elle s'est littéralement évaporée comme si elle n'avait jamais existée. Et pourtant elle existe, je m'en souviens parfaitement et les villageois aussi, je jure que je le retrouverais quoi qu'il m'en coûte. […] Cela fait trois mois que je la cherche, je dois me rendre à l'évidence, elle n'est plus sur l'île. Inutile donc que je reste ici, je vais partir à sa recherche dans le reste du monde et par la même occasion le découvrir, j'espère que je la retrouverais rapidement, j'ai promis à Doc de lui faire parvenir des lettres pour indiquer où je suis dans la folle éventualité qu'elle réapparaisse sur l'île, même si je n'y crois pas trop.[…] C'est aujourd'hui que commence mon grand voyage, tout le village est venu pour me dire au revoir, le forgeron m'a même offert un sabre de sa confection, pour dissuader les gens de vouloir me faire du mal selon lui. C'était gentil de sa part mais je n'en vois pas vraiment l'utilité, je ne sais même pas m'en servir …[…] Aujourd'hui cinq ans ont passé depuis sa disparition et je n'ai toujours aucune piste, j'ai pourtant parcouru cette damnée Blue dans tous les sens, j'ai appris à survivre dans la nature et à manier les armes même si je préfère de loin le combat à mains nues. J'ai exploré pas mal d'endroits, rencontré des tas de gens provenant de tout le spectre de l'humanité et même parfois au-delà, et toujours rien. Je vais devoir changer d'océan pour pouvoir continuer, ce qui signifie que je vais devoir devenir plus forte pour survivre encore mieux et que je vais devoir supporter certaines contraintes. Je pense qu'à la prochaine île je vais me présenter à un bureau de recrutement de la Marine. C'est encore le moyen le plus sûr de changer d'océan, toute seule je n'ai aucune chance et pas les moyens financiers et si je rejoins un équipage pirate qui rentre dans mon système de valeur, je prends le risque d'avoir une prime sur la tête. Avoir ma tête placardée dans le monde entier pourrait certes lui permettre de me retrouver et de comprendre que je la cherche mais avoir toute la Marine aux fesses pour la publicité c'est un petit peu cher payé.Test RP Le jour était en train de se lever sur le navire marchant dans lequel Setsuna avait embarqué quelques jours plus tôt, ça faisait bien une heure qu'elle était assise sur la rambarde de la proue à observer le paysage et à vagabonder à l'intérieur de sa propre tête. Une île commençait à se dessiner à l'horizon et la jeune femme se demandait où elle allait atterrir, elle avait laissé le hasard choisir le bateau à sa place ou plutôt son caractère et maintenant qu'elle voyait l'île suivante les souvenirs de cet évènement lui revenait en mémoire : Elle était sur le port en train de se demander quelle direction elle devait prendre à présent quand des cris attirèrent son attention. Un marin plutôt costaud et visiblement ivre faisait de l'esclandre, ayant manqué le début de la conversation elle ne comprenait pas tout mais l'ivrogne en voulait visiblement au capitaine marchant et l'arrosait de nombreux noms d'oiseaux. Une petite foule s'était rassemblée pour observer la scène et n'avait pas l'air disposé à intervenir, la jeune femme poussa un soupir et s'approcha calmement des protagonistes de la dispute. *Décidément j'ai toujours un peu mal à comprendre comment les gens ordinaires pensent même après dix ans, je vois pas ce qu'il y a d'intéressant à rester là, statique et sans intervenir, à regarder une situation qui va forcément dégénérer d'un instant à l'autre.* Des yeux se tournèrent vers elle alors qu'elle s'approchait de plus en plus près de la dispute, dans les regards elle lisait l'habituel mélange de surprise, de désapprobation et de lubricité que sa tenue provoquait mais elle s'en moquait royalement, elle s'était habituée à eux depuis longtemps et en son fort intérieur elle rigolait car si comme elle le pensait la situation dégénérait, elle refroidirait quelques ardeurs.
Les deux hommes affichèrent un air surpris en voyant la demoiselle pendant environ une seconde avant de se reprendre.
Le capitaine la regarda rapidement de haut en bas avant de prendre la parole alors que l'ivrogne lui resta coincé dans des pensées lubriques qui se lisaient sur son visage.
- C'est toi le voleur ici … Hip … Tu nous payes à coup de lance-pierre … hip… alors que tu gagnes énormément d'argent … hip … Je n'ai que prendre mon dû … Hip … Coupa le marin en hurlant à plein poumons alcoolisés. - Et d'après les autres matelots ce n'est pas la première fois. Termina le capitaine. Je ne peux pas me permettre de garder quelqu'un qui me vole. - Tu vas voir … hip … ce qu'il te dit le …hip … voleur. L'homme rond sorti de sa veste un pistolet et s'apprêta à tirer sur son ancien patron, réagissant aussi vite que ses réflexes le lui permettait Setsuna se jeta sur lui, dans un premier temps elle poussa la main tenant l'arme de sorte que le tir se perde dans le ciel. Ensuite elle lui saisit le poignet pour le désarmer d'une simple torsion et enfin d'une forte poussé sur le ventre elle le repoussa. Le matelot perdit l'équilibre à cause de son alcoolémie et s'étala de toute sa personne sur les pavés. Elle dégaina alors son sabre, le pointa sur son visage rougeaud et parla d'une voix glaciale.
L'homme rampa rapidement hors de portée et disparu. Elle rengaina son arme et passa une main dans sa chevelure de neige pour la remettre en place et se tourna vers l'autre protagoniste qui s'approchait.
- Emmenez-moi dans le prochain port sur votre route et nous serons quitte. - Avec grand plaisir, après vous Madame. Derrière eux la foule se dispersait. Pendant qu'elle ressassait ce souvenir, le bateau accosta au port. D'après ce qu'elle voyait une grande ville vaguement familière lui tendait les bras, elle trouverait certainement son bonheur ici en terme de Marine. Elle alla chercher ses affaires dans la cabine que lui avait proposer le capitaine et descendit. Ce dernier était là en train de superviser le déchargement de ses marchandises, elle le salua et lui demanda où elle était, il répondit Logue Town. Loge Town, la ville où tout commence et où tout se termine, pas étonnant qu'elle lui était familière, sa dernière visite ici devait remonter à deux ou trois années. *Je n'avais pas pris le temps de visiter la ville la dernière fois, je pense que je vais prendre mon temps cette fois-ci.* Il était environ neuf heures du matin et la ville était déjà bien animée, jour de marché il semblerait, Setsuna déambulait au milieu des étalages tout en observant la foule. Un sourire se dessina sur ses lèvres en voyant tout ces gens vaquer à leurs occupations respectives, elle en était sûre depuis un moment et cette scène le lui confirmait encore, la vraie vie était ici parmi tout ces gens, pas à Mariejoa mais bien ici parmi les gens ordinaires. Elle arpenta la ville pendant cinq heures pour en découvrir la plupart des recoins et malgré quelques mains baladeuses broyées et quelques petits brigands assommés, sa petite visite se passa bien. Elle s'attarda de longues minutes devant les bâtiments de la Marine pour noter leur position dans la ville, une autre de ses haltes fut la grande place, le lieu où la vie de l'empereur des pirates Gold Rogers s'est terminée et où la grande ère de la piraterie a débutée. Son esprit s'imaginait progressivement la scène de l'exécution et elle se disait que même si cet homme était un pirate, elle aurait bien aimé le rencontrer pour discuter du monde autour d'un verre car il avait dû en voir des choses. Peut-être qu'un jour elle les verra aussi. Son ventre commençait à crier famine, elle décida donc de prendre un repas avant de se rendre à l'éventuel bureau de recrutement. Elle entra dans un bar propret et se posa au bar pour commander. Après un bon repas qui avait englouti ce qui restait de ses économies et quelques renseignements glanés auprès du barman, elle se rendit donc au bureau de recrutement. Il était environ quinze heures lorsqu'elle arriva devant les bâtiments de la Marine, utilisant les renseignements que lui avait donné le barman elle se rendit aux bureaux affecté à la 14e division, elle ne voulait surtout pas se retrouver par erreur dans ceux du 102e d'élite trop proche de Mariejoa à son goût. Sur le pas de la porte d'entrée elle sortit une photo de Mary et d'elle datant que quelques jours avant la disparition, elle promit une nouvelle fois à Mary qu'elle la retrouverait et entra. Le bureau de recrutement était plutôt calme, juste deux personnes qui attendaient leur tour, elle se posa donc et attendit aussi sans préoccuper des drôles de regards que lui lançait les deux candidats à l'enrôlement. Le temps passait doucement et finalement ce fut son tour d'entrer pour signer mais tout ne se passa pas aussi bien qu'elle l'espérait. Effet à peine avait-elle fait un pas à l'intérieur que l'un des préposés, éclata d'un rire sonore. Un peu décontenancée par cette réaction Setsuna jeta un coup d'œil autour d'elle pour essayer d'identifier l'origine du fou rire mais rien, visiblement la source n'était autre qu'elle-même. *Cela commence bien, apparemment il se moque de moi … Il y a un deuxième marin dans cette pièce et … Il se moque de moi aussi vu qu'il essaye de retenir son rire …* Elle s'assit avec ces pensées à l'esprit sur le siège devant elle et attendit avec un air las et contrarié sur le visage, le regard passant de l'un à l'autre, les bras et les jambes croisées, le dos droit. Une fois le fou rire des troufions calmé elle prit la parole.
- Vous êtes sérieuse ? Demanda le premier en pouffant. - Très sérieuse. Pourquoi ? Cela vous choque à ce point ? - Arrêtez de plaisanter, on a pas que ça à faire, nous. dit le second. - Mais je ne plaisante pas, je souhaite réellement m'engager dans les rangs de la Marine. - Vous êtes vraiment sérieuse ? Demanda le premier. - Pour la troisième fois, oui je suis sérieuse ! Dit-elle d'un ton qui se refroidissait à mesure qu'elle parlait. - On ne vous croit pas, c'est impossible ! Ajouta le premier. - Vous nous faites une blague, c'est pas possible autrement. Une fille comme vous ne s'engagerais jamais dans la Marine ! Enchaîna le second. - Je suis en train de perdre patience messieurs, je vous parle sérieusement et vous vous moquez de moi. Le ton était maintenant glacial. - Allez jeune fille sérieusement, on vous a payé pour venir nous voir. C'est une blague des connards de la compta n'est-ce pas ? Rajouta le second pendant que son collègue était écroulé de rire sur son bureau. Setsuna sentait la colère monter en elle telle la lave dans la cheminée d'un volcan, elle n'avait qu'une envie maintenant, c'était d'encastré les têtes de ces deux abrutis dans leur bureau. Elle ferma les yeux et respira lentement et profondément pour essayer de faire redescendre le flot de colère qui se déversait en elle. *Calme-toi Setsuna, si tu les cognes tu ne seras pas engagé et tu auras encore plus de mal pour retrouver Mary. Tu savais que tu savais qu'il y aurait des contraintes à subir, dit toi que ces deux idiots en sont une.* Elle se frotta le visage avec exaspération et reprit, le ton toujours glacial.
Pour accompagner sa phrase elle décroisa les jambes et posa avec force son pied sur le sol de sorte que le bruit du choc de sa semelle sur le plancher s'entende clairement et se répercute loin dans le bâtiment.
- Sérieusement avouez que vous vous fichez de nous, on ne vous en voudra pas, vous savez. Une fille aussi jolie que vous … Là c'en était trop, la bêtise de ces deux marins plus la lueur lubrique qu'elle venait de voir passer dans leurs yeux, la colère prit le dessus et elle abattit ses deux poings gantés sur le bureau avec assez de force pour laisser une trace dans le bois. Elle s'apprêtait à les frapper quand une voix féminine se fit entendre derrière une porte du côté des recruteurs aussi suivit par la femme en question.
- Commandant Van Hethelrod … S'écrièrent en cœur les deux abrutis. *Commandant ?! On dirait que la chance est de mon côté. J'espère qu'elle me prendra plus au sérieux que ces deux-là.* Elle ne laissa pas le temps au duo comique raté de dire autre chose et prit la parole aussitôt.
- Il est vrai que votre apparence pourrait laisser penser que tout ceci n'est qu'une vaste plaisanterie mais je sais par expérience qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Alors j'ai une question pour vous, dois-je me fier à votre apparence ? - Si mon apparence porte tant que ça à confusion, mettez-moi à l'épreuve, je pourrais vous surprendre. Dit-elle avec assurance. -Qu'il en soit ainsi, suivez moi tous dans la cour. Le commandant Van Hethelrod ouvrait la marche vers la cour, quelques marins intrigués par la petite troupe les suivirent pour voir ce qui se passait.
- Avec grand plaisir Commandant. Setsuna se mit alors en position de combat et attendit que les deux comiques soient prêts. Devant l'air sérieux du commandant, ils s'exécutèrent chacun prenant une arme d'entraînement. Ils observaient leur adversaire d'un air incrédule mais elle n'attaquait pas au contraire, elle les incita à prendre l'initiative en leur faisant signe d'approcher. Ils chargèrent tout les deux vers la jeune femme qui profitant du fait qu'ils ne savaient rien d'elle esquiva l'assaut de façon acrobatique en se faufilant entre eux. Sans leur laisser le temps de réagir, elle prit appuis sur ses mains pour se projeter en arrière les deux pieds en avant, un pour chaque dos. Les deux marins s'étalèrent de tout leur long au sol, étonnés, la jeune femme quand à elle était déjà debout et sur eux, elle détacha son sabre de sa ceinture et les cogna pas trop fort pour marquer la fin du combat de chacun.
Des applaudissements retentirent de la part du public qui s'était rassemblé pour voir ce qui se passait. Le commandant approcha, un grand sourire aux lèvres.
- Setsuna, je suis ravie de faire partie des vôtres Commandant Van Hethelrod. - Moi de même, bienvenue à bord ! |
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Informations IRL
- Prénom : Yann (et oui je suis un mec)
Age : 27 ans, j'en aurais 28 le 26 Février
Aime : Mangas, Comics, J-pop, Métal, Jeux de Rôles et j'en passe. L'honnêteté aussi.
N'aime pas : les manipulateurs et les traitres (IRL uniquement, IRP j'adore)
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Caractère : (définissez vous en quelques mots) Franc, Loyal en amitié, Patient et Passionné (ce qui peut mener quelques fois à des situations contadictoires)
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Dernière édition par Setsuna le Mer 6 Fév 2013 - 6:06, édité 14 fois