Cela faisait quelque temps qu’Aoko n’avait pas repris du service. Elle était encore dans un sal état et on pouvait plus ou moins le remarquer. Son bras était dans le plâtre et il y avait un bandeau sur son œil gauche. En tout cas, les hommes avaient pitié d’elle et ne l’approchaient pas trop. On lui avait confié une mission assez simple, enquête et chasse. Pour l’enquête, ça devrait bien se passer, mais pour la chasse ça serait autre chose.
Saint Urea pouvait être accueillante pour n’importe qui, on trouvait de tout sur l’île. Dans les bas quartiers, il y avait toujours des marchés noirs vendant des matériaux illicites, parfois on pouvait distinguer certain serviteur de haut noble qui allait chercher de quoi les divertir. Heureusement pour Aoko, elle fut accueillie par une petite troupe de Marine. Leur première remarque fut :
« Euh, tout va bien Sous-lieutenant? »
« … Franchement, dois-je répondre à ce genre de remarque Sergent? »
« Ah, désolé. Je venais ici pour vous chercher et vous ramener auprès du commandant de la zone, nous sommes heureux de vous voir, après le coup sur Inu Town… Enfin, euh… »
« Sergent… »
« Oui, oui, tout de suite m’dame »
Aoko suivit le sergent dans des rues qui passèrent au-dessus du quartier des pauvres. Pour tout savoir sur sa venue ici, même si c’était une reprise de fonction, elle la voulait. Ça lui permettrait de s’améliorer sur tout type d’enquête et en apprendre plus sur le commandement d’homme vu ses pertes sur Inu Town. D’ailleurs, elle s’était faite engueulée par son commandant après s’être remis de cette épreuve… Il ne voulait absolument pas perdre un bon élément… C’était comme une engueulade, mais pas vraiment. Comme-ci il tenait à elle… Bizarre, Aoko ne l’avait jamais vu agir de cette manière avec d’autre officier.
La balade à travers la ville ne fut pas vraiment de tout repos, même si elle utilisa un transport commun accompagné d’une dizaine de marine. Le paysage défilait lentement mais sûrement, on pouvait distinguer le commencement des quartiers un peu moins pauvre. Ceux-ci étaient partagés par une muraille pour empêcher les pauvres d’aller chez les riches. C’était assez triste à voir, mais c’était la réalité.
Elle arriva enfin en vue de la première caserne de marine située non loin de la muraille pour envoyer des renforts si la garde de la ville fut dans le besoin. Elle descendit lentement de la carriole vêtue de ses vêtements de marine mettant en valeur son grade. Elle regarda le ciel et se dit :
*Quel temps merdique, pourquoi est-ce qu’il doit commencer à pleuvoir alors que je viens à peine d’arriver*
Elle alla le plus vite possible dans le bâtiment. Elle suivit le sergent jusqu’au bureau du commandant.
« C’est encore loin sergent? Il me tarde d’avoir les détails sur cette enquête, et si cela ne vous embête pas, j’aimerais faire un tour à l’infirmerie par après »
« Oui, m’dame, on y est bientôt »
Le sergent arriva devant une porte avec un écriteau planté dessus. Sur celui-ci, on pouvait lire « Commandant Sergei » ça faisait vraiment bizarre comme nom. Le commandant n’était pas réellement connu sur l’île, était-ce un homme ou une femme? Aoko n’en savait rien. Le sergent toqua à la porte et attendit une réponse.
« Entrez »
Quand la porte s’ouvrit, Aoko vu que c’était une femme normale. Il y avait quelqu’un d’autre dans la pièce en face du bureau, un caporal d’après les galons sur son costume. Le sergent resta à la porte tandis qu’Aoko s’avança et salua la commandante.
« Hmm, Sous-lieutenant Aoko, bienvenu sur Saint Urea, je suis désolée pour le temps qu’il fait, mais c’est la saison et il faudra s’y faire. Je vous présente le caporal Hibiki, il sera sous vos ordres ainsi qu’une petite escouade de 10 hommes. Il semblerait que nous ayons perdu la trace d’une personne que l’on suivait depuis un bout de temps. J’aimerais que vous le retrouviez et que vous l’arrêtiez, nous avons des questions à lui poser. D’ailleurs en avez-vous Sous-lieutenant? »
*Comment est-ce qu’elle sait qui je suis… et zut, encore ce foutu commandant, il accompagne toujours une description physique quand je me rends quelque part… Pas étonnant que les hommes me courent après… Aaahhhh, mon bras me fait mal… Faudrait que je prenne des antidouleurs à l’infirmerie*
« Bien commandant, non commandant, si je puis me permettre, il faudrait que j’aille à l’infirmerie commandant, j’ai besoin d’antidouleur. »
« Allez-y, il semblerait que vous souffriez encore de cet malheureuse expérience dont votre officier supérieur m’a fait part, et bonne chance »
Aoko salua avec sa main libre, puis la remit sur son plâtre, elle souffrit le martyre pendant 5 bonnes minutes le temps de trouver l’infirmerie. Quant au caporal, elle l’eut oublié dans le bureau du commandant. En espérant, qu’elle le retrouve.
Saint Urea pouvait être accueillante pour n’importe qui, on trouvait de tout sur l’île. Dans les bas quartiers, il y avait toujours des marchés noirs vendant des matériaux illicites, parfois on pouvait distinguer certain serviteur de haut noble qui allait chercher de quoi les divertir. Heureusement pour Aoko, elle fut accueillie par une petite troupe de Marine. Leur première remarque fut :
« Euh, tout va bien Sous-lieutenant? »
« … Franchement, dois-je répondre à ce genre de remarque Sergent? »
« Ah, désolé. Je venais ici pour vous chercher et vous ramener auprès du commandant de la zone, nous sommes heureux de vous voir, après le coup sur Inu Town… Enfin, euh… »
« Sergent… »
« Oui, oui, tout de suite m’dame »
Aoko suivit le sergent dans des rues qui passèrent au-dessus du quartier des pauvres. Pour tout savoir sur sa venue ici, même si c’était une reprise de fonction, elle la voulait. Ça lui permettrait de s’améliorer sur tout type d’enquête et en apprendre plus sur le commandement d’homme vu ses pertes sur Inu Town. D’ailleurs, elle s’était faite engueulée par son commandant après s’être remis de cette épreuve… Il ne voulait absolument pas perdre un bon élément… C’était comme une engueulade, mais pas vraiment. Comme-ci il tenait à elle… Bizarre, Aoko ne l’avait jamais vu agir de cette manière avec d’autre officier.
La balade à travers la ville ne fut pas vraiment de tout repos, même si elle utilisa un transport commun accompagné d’une dizaine de marine. Le paysage défilait lentement mais sûrement, on pouvait distinguer le commencement des quartiers un peu moins pauvre. Ceux-ci étaient partagés par une muraille pour empêcher les pauvres d’aller chez les riches. C’était assez triste à voir, mais c’était la réalité.
Elle arriva enfin en vue de la première caserne de marine située non loin de la muraille pour envoyer des renforts si la garde de la ville fut dans le besoin. Elle descendit lentement de la carriole vêtue de ses vêtements de marine mettant en valeur son grade. Elle regarda le ciel et se dit :
*Quel temps merdique, pourquoi est-ce qu’il doit commencer à pleuvoir alors que je viens à peine d’arriver*
Elle alla le plus vite possible dans le bâtiment. Elle suivit le sergent jusqu’au bureau du commandant.
« C’est encore loin sergent? Il me tarde d’avoir les détails sur cette enquête, et si cela ne vous embête pas, j’aimerais faire un tour à l’infirmerie par après »
« Oui, m’dame, on y est bientôt »
Le sergent arriva devant une porte avec un écriteau planté dessus. Sur celui-ci, on pouvait lire « Commandant Sergei » ça faisait vraiment bizarre comme nom. Le commandant n’était pas réellement connu sur l’île, était-ce un homme ou une femme? Aoko n’en savait rien. Le sergent toqua à la porte et attendit une réponse.
« Entrez »
Quand la porte s’ouvrit, Aoko vu que c’était une femme normale. Il y avait quelqu’un d’autre dans la pièce en face du bureau, un caporal d’après les galons sur son costume. Le sergent resta à la porte tandis qu’Aoko s’avança et salua la commandante.
« Hmm, Sous-lieutenant Aoko, bienvenu sur Saint Urea, je suis désolée pour le temps qu’il fait, mais c’est la saison et il faudra s’y faire. Je vous présente le caporal Hibiki, il sera sous vos ordres ainsi qu’une petite escouade de 10 hommes. Il semblerait que nous ayons perdu la trace d’une personne que l’on suivait depuis un bout de temps. J’aimerais que vous le retrouviez et que vous l’arrêtiez, nous avons des questions à lui poser. D’ailleurs en avez-vous Sous-lieutenant? »
*Comment est-ce qu’elle sait qui je suis… et zut, encore ce foutu commandant, il accompagne toujours une description physique quand je me rends quelque part… Pas étonnant que les hommes me courent après… Aaahhhh, mon bras me fait mal… Faudrait que je prenne des antidouleurs à l’infirmerie*
« Bien commandant, non commandant, si je puis me permettre, il faudrait que j’aille à l’infirmerie commandant, j’ai besoin d’antidouleur. »
« Allez-y, il semblerait que vous souffriez encore de cet malheureuse expérience dont votre officier supérieur m’a fait part, et bonne chance »
Aoko salua avec sa main libre, puis la remit sur son plâtre, elle souffrit le martyre pendant 5 bonnes minutes le temps de trouver l’infirmerie. Quant au caporal, elle l’eut oublié dans le bureau du commandant. En espérant, qu’elle le retrouve.
Dernière édition par Aoko Longshot le Dim 3 Fév 2013 - 20:23, édité 1 fois