Nom prénom : Smiley Smile
Nom de code lors des missions : Dent
Age: Vingt deux ans
Sexe : Homme
Race : Humain
Métier : Soldat au service de la marine
Groupe : Camp de la justice, poste à décider
Équipage : non
But : faire sourire le monde tout en vivant sa vie peut importe le prix
Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Probablement un fruit et les techniques de l’emploie
Équipements : Costard cravate bien chic bien simple. Dentifrice ?
Codes du règlement (2) :
Ce compte est-il un DC ? : Oui, il remplacera Azraël
Si oui, quel @ l'a autorisé ? : Toji sema
Rapport #1 Rapport d’état physique
Note .1
Le spécimen de type masculin est en parfaite santé, son test de QI est faible et un spasme musculaire au niveau de la bouche devient peu à peu un doute dans la tête des spécialistes.
Note .2
Le cuir chevelu étudié est doté d’une pigmentation dorée, comparable à celle du blé. Le type de corps est classé sous normaux avec taille de cent-soixante-seize centimètres et un poids approximatif de soixante kilogrammes. On peut donc déduire qu’il est dans la moyenne à ce jour.
Analyse .1 - Test d’admission
Alors que toutes les recrues prennent place, l’une d’être elle se démarque, un seul soldat de cette nouvelle unité arbore un grand sourire, un sourire fendu jusqu’aux oreilles telles un croisant de lune.
Dans se premier tour, les recrues son noté sur leur force, leur vitesse et leur endurance. En premier lieu, les bleus sont appelés chacun leur tour pour parcourir une distance X.
- Soldat matricule 20.19.4.7 veuillez avancer à la tente pour passer les examens préliminaires.
L’un des bruns s’avance laissant le blond passer à l’étape suivante. Le mec au sourire se tâte un peu le biceps puis prend place sur un podium, lui c’est Smile, matricule 23.13.9.12.5.
- Partez ! S’écrie une voix banale.
Dans la tente, un médecin se penche sur le cas du coureur aux dents blanches, un sang de type A-positif, aucune maladie, aucune présence de drogue ou autre substance, il passe le test de dépistage, quand à son corps, il ne semble pas en bonne voie de réussite, sont poids n’est pas très élevé et sa masse musculaire quasi inexistante, un vrai cure-dent se mec.
Pourtant, il arrive dans les temps, se n’est pas un grand athlète, mais n’aura pas le pire score de la journée, lui il est plutôt fier, et toujours sourient passe au second test. Derrière lui, deux recruteurs n’en croient pas leurs yeux, il vient d’égaler le mec précédent, un coureur et boxer de longue date. Définitivement, le blondinet les épate, non pas par son talent, mais bien par sa technique, le voir courir n’était pas beau, mais ses pieds se positionnais à la bonne place, son corps long et maigre prenait les bonnes postures et ainsi de suite.
- Il possède un fruit du démon, des antécédents ou un truc du genre ?
- Non, mais selon son dossier, la seule chose qu’on peut trouver c’est son paternel, un marine lui aussi, peut-être que son vieux lui à filer quelques trucs…
C’est ainsi que se fit son entrée. Il fut étudier de la tête au pied, analyser de l’intérieur jusqu’à l’extérieur, tout ça pour passer les tests avec la note de passage, au mieux, il se ferait prendre comme recrue sur un navire, mais personne n’oublierais ce garçon, celui qui nonchalamment c’est pointé, à fait les tests sans plus, tout en gardant le sourire du début à la fin.
Note .3
Allergies aux abeilles découvertes.
Rapport #2 Rapport d’état Psychologique
Note .1
L’analyse psychologique du Soldat Smiley s’avère des plus complexe, bien que son test intellectuel se situe dans la moyenne, on retrouve dans chaque exercice une brève preuve d’intelligence.
Archive .74
Smiley Smile incarcérer dans un centre psychologique avec surveillance par den den Muchi et camisole de force. Cause non précisée.
Archive .43
Le sujet Smile est victime de la perte d’un parent, on décrète que le tueur serait un pirate non identifier, seul l’enfant ut témoin, mais son état était et reste encore trop instable pour identifier le suspect.
Archive militaire section nécrologie .829206
Mort de la mère de famille Smile.
Analyse .1 - Test d’admission
Après avoir étudié longuement le sujet dans sa cellule, il fut évalué incapable de faire du tort à qui que ce soit. Smile sortie donc de sa pièce carrée recouverte de tapis doublé et entra dans la marine. Bien que ses intentions ne soie jamais révélées au grand jour, il fut capable de démontrer sa loyauté envers ses semblables.
Archive .81
Soldat Smile sauve la vie d’un compagnon d’armes au bord de la noyade sur South Blue.
Analyse .1 - Test d’admission (suite)
Le sujet fut amené dans une sale en compagnie d’un garde du corps et d’un professionnel.
- M. Smile, veuillez regarder les images que je vous montre et me dire à quoi elles vous font penser. Nous y allons de la première en haut à gauche, vers la dernière en bas à droite.
- D’accord Doc.
- Deux hommes qui escaladent une montagne, un oiseau à deux têtes qui surveille son nid, un poisson exotique, une sorcière à neuf papillons qui noie un enfant dans une marmite et sa réflexion bien sûr. Un homme des neiges. Les plis de coude d’un zèbre. Les jambes d’un homme assis sur une chaise, mais on regarde le tout du sol comme si on était une fourmi. La barbe d’un homme important et un chapeau haut de forme pour terminer.
- Hum, heu hum. Ouais, euh, intéressant, je présume, le tout vous est venu spontanément ?
- Oui doc, alors je suis fou ?
- Non, non, vous avez simplement une intelligence débordante mon enfant.
Le reste de la séance ne fut que blabla, le docteur tenta de soutirer des informations au sujet du passé de M. Smile, mais le tout ne fut qu’une huitre bien scellée. Le temps n’était pas encore venu pour lui de révéler ses secrets. Par contre, le docteur fut étonné. D’abord, parce qu’il semblait heureux et ensuite par la constance de son ton de voix qui démontrait une grande confiance en soie.
Archive Section Biographie
L’an 1602 marque la naissance de Smiley Smile, fils de Tommy et Karine Smile. L’enfant prend sa première respiration directement dans une clinique médicale du Q.G. de South Blue.
- Comment l’appellerez-vous ? Déclara le médecin pour remplir sa fiche.
- Smiley, je veux qu’il s’appelle Smiley !
- mais chérie, les gens vont rire de lui, son nom de famille est Smile !
- je m’en fiche, mon fils nous à donner l’envie de sourire dès son arrivé et je suis persuadé qu’il réussira à t’en donner d’autre !
Après un moment de réflexion, le père ne put qu’autoriser le prénom, peut lui importait, car au fond de lui, il savait que son épouse disait la vérité, dans les pires moments comme dans les meilleurs, son fils le ferait sourire de bonheur.
Sous l’accord du responsable d’unité en charge du géniteur, la famille reçoit l’autorisation d’établir une résidence permanente sur l’ile de leur choix.
Prenant une sabbatique de l’armée afin d’aider sa femme et son enfant à partir du bon pied, le père répertorier comme sergent décide d’établir sa famille dans un lieu peu commun. On trouve dans son rapport et description des lieux des raisons très faibles d’avoir choisi le Cimetière d'épaves comme domicile fixe, mais son choix ne fut jamais argumenter, car il était au courent des risques.
Témoignage .43
Moi, Sergent Tommy Smile décide d’établir ma résidence dans le cimetière d’épave. Se lieux sera une cache incontestée et peut fréquenter ou ma femme pourra élever mon fils sans attirer l’œil des nuisibles. J’ai économisé assez d’argent pour acheter des outils, des animaux et tout le nécessaire pour créer un havre de paix, dans une semaine, je partirais avec mes hommes, amis, frère d’armes volontaire pour construire une maisonnette.
Tommy revint après cette longue année pour servir les rangs de l’armée, on n’eut plus aucune nouvelle importante de sa part, certains racontent qu’il fut envoyé contre son gré dans le Nouveau Monde ou pire encore, mais encore aujourd’hui, aucune preuve de sa mort n’est parvenue à la marine.
De son côté, Karine mère d’un fils unique démarre une nouvelle vie.
Souvenir .1
Il fessait beau cette journée-là, le soleil était parfois visible derrière les nuages et le petit garçon d’à peine cinq ans venait tout juste de terminer son cahier à colorier.
- Mamaaaaa ! regarde j’ai terminé !
- Montre-moi sa ! Oh ! Mais c’est merveilleux mon p’tit soldat ! tu as fait un autoportrait ?!
- Oui ! regarde, c’est moi et papa qui chasse les pirates ensemble, j’ai même rajouté des flammes partout autour d’eux !
- Oh, mais c’est superbe mon chérie ! Ton papa serait fier de toi.
- Il est ou papa aujourd’hui mama ?
- Il doit encore faire son travail, tu sais, tu n’as qu’à sourire pour qu’il revienne.
- Mais pourquoi ? Je souris toujours et pourtant, c’est long !
- Écoute moi bien mon héros, si tu souris chaque jour et que tu deviens un homme, ton père entendra parler de toi, le soldat souriant, ainsi il te retrouvera ou que tu soie !
L’espoir fait vivre, pensa-t-elle…
Section Biographie (suite)
Tout allais pour le mieux, comme l’exigeais la volonté du marine, une grosse partie de son salaire était redistribuer vers sa femme et un marchand ami qui envoyait par dieu seul sais quel moyen des objets, denrées et, etc.
Les années passaient, certains apprenaient à survivre alors que d’autres ne faisaient plus que survivre, mais les choses allaient bientôt changer.
Archive .63028 Section fait d’Armes
1611, le grand ménage d'hiver: Menés par le lieutenant-colonel Tahar Tahgel en continuité de la destruction du QG révolutionnaire de South Blue quelques jours avant, cinq cents hommes de fer ont cette année-là décimé les rangs des quelque deux cents révolutionnaires survivants qui s'étaient regroupés ici. La journée reste marquée d'une pierre noire dans le calendrier révolutionnaire, tant les combats furent sanglants et les dégâts colossaux suite à la bombarde. Chez les hors-la-loi on raconte que ce n'est que de justesse que le commandant des forces marines ne sortit vivant du sacrifice du dernier des combattants de la liberté. Chez les marins, on parle de cette journée comme de toutes les autres opérations de guerre d'envergure : une journée sale, une journée grise, une journée de héros.
Cette journée-là fut un souvenir horrible pour bien des personnes, mais alors que les concernés se livraient bataille sur leur dernier retranchement, une femme et son gamin de neuf ans s’était réfugiés dans leur cave pour éviter la petite guerre qui se déroulait en haut. Les explosions, les crie et les cliquetis métalliques n’était rien comparé aux cris de terreur qui envahissait les détritus de navire. Leur maison, ou la section principale fut arrachée moins d’une heure après le début de la bataille, puis tout devint noir, des actes, des répercussions. Dans le coin froid et humide de ce qu’il leur restait, la mère et l’enfant se réchauffaient de leur corps, espérant voir une fin à cette souffrance.
Une heure et quelques minutes plus tard, le silence revint, ou du moins un semblant de tranquillité.
- Reste ici. Dis la jeune mère avant d’aller ouvrir la trappe.
Puis aussitôt fut-elle sortie qu’elle disparut du champ de vison de Smiley, que le pauvre se fit des scènes, puis succomba à la tentation, il prit son courage à deux main, puis monta les marches une à une. Ce qu’il trouva en dehors était indescriptible, la fumée noire, les flammes et tous ses corps inertes.
- Smiley ! Retourne te cacher vite !
Le son était si violent qu’il ne s’étonnerait pas saigner des oreilles, par chance la bombe éclata trop loin d’eux pour ne pas les …
Non, il avait tord, devant lui s’effondrais celle qu’il avait toujours aimée, sa mère… Un éclat s’était enfoncé dans son dos, la réduisant au silence, on pouvait ainsi lire la peur dans ses yeux, puis elle s’agenouilla, crachant le sang qu’elle avait en trop puis regarda son fils, leva la main et toucha sa joue avec l’index.
- Souris mon bonhomme, tu es bien plus beau ainsi…
Ce furent les dernières paroles de Mme Smile, elle laissa son fils, seul face à la dureté de la vie. L’enfant pleura la dépouille de sa mère, puis fut récupéré par un certain Tahar, ou du moins, un mec qui n’arrêtait pas de crier son nom. Enfin, lui il n’eut pas le temps de se débattre qu’il fut ramener de force au Q.G. de la marine.
Cinq ans plus tard, la recrue devint un soldat, plus souriant que jamais, pourquoi aussi longtemps ? C’est bien simple, auriez vous laissez un enfant se balader librement alors que tout se qu’il fessait n’était que sourire après avoir survécu à de si horribles choses ?
Archive psychiatrique .9762
Smiley Smile identifiée comme la progéniture de Tommy Smile le disparu, libéré en observation pour une durée non déterminée en date d’aujourd’hui, premier jour de la nouvelle année 1616.
De sa libération à l’an 1624, le soldat s’entraina au sein du quartier général, sous l’observation de divers spécialiste, pour la première fois, Smiley demande la permission de quitter les lieux.
Permission accordée.
Test RP
Le soleil était brulant, chaud, une vraie fournaise. Johny s’entrainait avec ses prises au corps sur un mannequin de bois, quand le bruit d’une trompette vint déranger la frappe régulière de ses coups.
Abstraction, calme, et une inspiration, une expiration… Encore, encore, encore…
- OUUUUUAISSSSS !
Encore, c’était reparti pour un tour. C’est donc par pure bonté d’âme qu’il s’arrêta, bien qu’il l’avait déjà fait, tourna la tête et regarda l’énergumène directement dans les yeux.
- Baka ! Tu sais que tu viens de me percer le seul tympan qui me reste ?
- Mais non, ça va arrêter de te déranger dans moins d’une heure, tu sais pas quoi ?!
- Non, mais je sens que je vais le savoir…
- Oh, oui, tu veux le savoir hein que tu veux ?!
*Non, je ne veux pas le savoir, tu m’ennuies, je perds du temps précieux et c’est probablement encore une connerie. *
- Aller envoie.
- Et bien, imagine-toi, que ton meilleur ami, le mec avec qui tu partages ta chambre et ton compagnon d’entrainement a été choisi !
- Choisi ?
- Oh, oui, j’ai envoyé une demande la semaine dernière pour rencontrer les responsables du palace, je les vois dans cinq minutes !!!
- Tes sérieux ?
- T’ai-je déjà menti John-John ?
- …
- OK, mais là c’est vrai !
Une fois la bonne nouvelle terminée, la trompette retourna dans l’orifice de la mort, puis recommença son chant du désespoir. Par contre, cette fois ce n’était pas des larmes de désespoir qui roulaient sur les joues de Johnny, mais bien des larmes de joie.
*Oh putain de merde, enfin, si seulement tu pouvais me l’envoyer bien loin, si seulement, je te promets une visite à la chapelle tous les dimanches, je t’en supplie ! *
- Hé Johnny ta pas l’air d’aller tu t’es blessé ?
- Non, mais un truc incroyable viens d’arriver Nikki. Tu ne me croiras jamais !
- HÉ ! Vagabond, pas encore ?!
- Désolé Manny, mais c’est la dernière fois, j’ai été pris !
- Quoi ? Tu rigoles Smile ?
- T’ai-je déjà menti ?
- …
- Je pars à la rouillure vieille médailler de guerre retraitée en mécano !
- Ce gosse Grrrrr.
Un pantalon, une chemise et une cravate propre plus tard, le jeune blondinet courait encore, il venait de renverser une dizaine de personnes, s’excuser, les aider à se relever et n’avais toujours pas compris, enfin bref, voilà le moment temps attendu, après une pose toilette.
Quatre minutes. Souffrance
Trois minutes. Ne plus jamais manger épicé.
Deux minutes. Papier. Rattachement éclair du pantalon. Retour en arrière, papier, rattachement de la ceinture de sécurité.
Une minute. Course, course et sprint.
Toc, toc toc, toc,toc…toc…toc.
- Entré, je vous prie, on vous attend et pile à l’heure en plus !
- Oh oui, si vous saviez comment j’ai eu du mal à arrivé, je vous épargne les détails.
- Oui, je préfère…
- Une prochaine fois peut-être ?
- Non, merci ça va aller…
- Tan pis.
Cette sale c’était bien la première fois qu’il la voyait, grande drapée et richement décoré, un grand balcon et une vue imprenable s’offrait à lui, mais il n’y prêta pas trop attention, il s’efforçait de marcher droit, sur cette immense ligne rouge qui menait à deux hommes. L’un portait la barbe et l’autre était probablement un Okama. Étrange personnage qu’un Okama, mais un bon ami à lui, lui avais récemment confié que le prochain siècle leur appartenait, il évita donc de lui sauter dessus pour vérifier s’il portait une perruque.
Le bouffon s’inclina et resta penché.
- Bonjour Smiley, comment vas-tu aujourd’hui ? Lui balança le barbu.
- Moins bien qu’hier et moins bien que demain Senseï.
- QU’ON LE FOUETTE ! INGRAT !
- Du calme Gil ! il n’a rien fait de mal encore !
- Pardon Bill. Je m’emporte, tu sais mon mal de pied et ses vents froids…
- Mouais. Bon regardons la raison de ta venue Smiley.
Le peut-être Okama se penchât sur une brique de papier, la retourna, arrachât la dernière page et lue la dernière ligne à voix haute.
- C’est donc pour cette raison que votre charmant, merveilleux, blablabla, blablabla, blablabla Smiley Smile, blablabla, veux partir, blablabla, désire votre approbation. Et je m’arrête ici. Donc, tu désires partir en quête d’aventure c’est bien sa ?
Smiley se releva, replaça son toupet et fit oui de la tête.
- Je suis d’accord, toi Gil ?
- QU’ON LE SERVE EN PÂTURE AU CROCODILE !
- Gil merde, on a plus de croco depuis des années ! tu le sais en plus !
- Pardon. Hum mm Poule cochon œuf, céréale ?
- Je ne te parle pas de ton déjeuner, mais de lui !
- PENDAISON !
Le plus sympathique de deux se pris la tête à deux mains, un air décourager s’en dégageait alors que l’autre s’était levé et essayais de foutre une raclée avec sa canne à notre sourire ambulant. Par chance, deux gardes le retenaient et seuls quelques coups de vent atteignaient le blondinet, qui prenant au jeu feignait les blessures une après les autres.
Sans un mot, il venait de recevoir des dizaines de coup d’épée, de balle de révolver et convulsait maintenant au plancher avant de recevoir un coup de botte dans les côtes.
- T’y prends pas en plus !
- Pardon. Ses coups étaient si réels, j’ai bien failli perdre ma vie encore une fois.
- Tes incorrigibles Smiley.
- Quoi ? répondit-il en se curent le nez.
- Rien, rien. Bon, Sortez Gil de la place, je dois m’entretenir avec le bonhomme.
Tous deux se déplacèrent jusqu’au balcon, une vue à couper le souffle, le mot était faible. L’océan, le territoire de la marine, la cantine et même le dojo étaient visibles d’ici, on aurait cru être au sommet du monde, ce monde.
- Tu sais, se jour quand je t’ai trouvé, tu n’avais même pas dix ans smile.
- Je sais, mais j’ai grandi, j’suis plus un gamin.
- Combien de jours sans pleurer ?
- Oh, non tu triches, n’utilise pas ça contre moi, tu sais bien que certaines choses me rende triste !
- Combien ?
- Zéro. J’ai pleuré ce matin…
- Pourquoi ?
- J’ai trouvé une maman oiseau écraser contre un mur, mais la pauvre, si t’avais vu son regard ! j’te jure c’était triste, j’ai senti ses bébés l’appeler au loin !
- Bordel.
- Ça veut rien dire !
- Au contraire…
- Alors je peux y aller ?
- Avant je veux savoir, as-tu fait ton deuil ?
- Oui, chaque jour j’y repense.
- Et donc ?
- Et donc je ne dois pas en vouloir qu’à un pirate, mais tout les pirates.
- Bien.
- Je veux quand même le retrouver.
- Smiley !
- Quoi ? Tu sais qu’il est un méchant, ses victimes n’arrêtent pas d’augmenter !
- Je sais, mais t’es trop faible pour lui…
- Un jour.
- Ouais, peut-être. …tu sais, je ne suis pas contre que tu partes, mais j’ai peur de se que tu pourrais faire.
- Je vais défendre la veuve et l’orphelin, capturer les pirates et devenir le plus beau gosse du monde !
- In Co Ri Gi Ble.
- VI EUX CROU TON
- Ne commence pas, tu veux que je fasse revenir Gil ?
- Oh non, pitié…
- Alors je veux savoir ton but, quel est ton but, tu dois trouver une chose qui t’empêchera de mourir pour rien !
- Je ne mourrais pas avant d’avoir réglé mes comptes avec lui.
- Promis ?
- Ouais, Croix rouge croix bleue, si je mets je vais à Impel Down.
- Parfait, va préparer tes choses je veux plus te revoir.
- Merci !
L’énergique boule de joie sortie en criant, en chantant et en recommençant à jouer de la trompette. Pendant se temps, Gil revint s’asseoir et les gardes reprirent leur place, Bill s’assis au côté de son égal et le fixa droit dans les yeux.
- T’aurais mieux fait de lui faire manger un fruit, lui donner un maillot et le pousser à l’eau.
- Tu na pas idée à quel point sa volonté est grande.
- Tu crois sale enfoiré ? Ce n’est pas moi qui l’ai endurcie, mais non.
- Je ne parle pas de ça, ce gosse n’a pas cessé de sourire.
- Je sais, je l’ai même envoyé en cellule d’isolement pour ça. C’est pas normal qu’un imbécile heureux comme lui agisse ainsi après ce qu’il a vécue.
- Je suis le seul témoin de sa promesse, la dernière volonté de sa mère tuer par cet homme.
- Précise j’ai de vieux os. J’écoute à la porte, mais n’écoute pas tout.
- Tahar Tahgel.
L’homme à la barbe tomba de sa chaise, se releva péniblement et ordonna à ses gardes de boucler la porte de sortie ! Par aucun moyen, il ne laisserait Smiley sortir de cette forteresse, aucun.
Malheureusement il était trop tard, le jeune s’était déjà préparé une barque et un sac qu’il avait laissé au port, destination qu’il s’était empressé de prendre directement après son entretien, pour les adieux, une lettre en toute simplicité reposait sur son matelas, avec pour seul but de léguer Gertrude sa tortue grise à Bill. Ça et les recommandations pour le côté alimentaire.
Une pincée d’amour, croquette pour chiot et un bol de salade tous les jours, quatre les croquettes.
Au sommet de la plus haute tour, deux hommes défendaient leur point de vue, alors qu’un avait une confiance aveugle envers son protégé, l’autre bavait pour qu’il le fasse revenir de force.
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Nom de code lors des missions : Dent
Age: Vingt deux ans
Sexe : Homme
Race : Humain
Métier : Soldat au service de la marine
Groupe : Camp de la justice, poste à décider
Équipage : non
But : faire sourire le monde tout en vivant sa vie peut importe le prix
Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Probablement un fruit et les techniques de l’emploie
Équipements : Costard cravate bien chic bien simple. Dentifrice ?
Codes du règlement (2) :
Ce compte est-il un DC ? : Oui, il remplacera Azraël
Si oui, quel @ l'a autorisé ? : Toji sema
Analyse effectuer par spécialiste de l’unité médicale Secteur dix de la marine. South Blue, QG, Aile psychiatrique, Document classé secret archive.
Rapport #1 Rapport d’état physique
Note .1
Le spécimen de type masculin est en parfaite santé, son test de QI est faible et un spasme musculaire au niveau de la bouche devient peu à peu un doute dans la tête des spécialistes.
Note .2
Le cuir chevelu étudié est doté d’une pigmentation dorée, comparable à celle du blé. Le type de corps est classé sous normaux avec taille de cent-soixante-seize centimètres et un poids approximatif de soixante kilogrammes. On peut donc déduire qu’il est dans la moyenne à ce jour.
Analyse .1 - Test d’admission
Alors que toutes les recrues prennent place, l’une d’être elle se démarque, un seul soldat de cette nouvelle unité arbore un grand sourire, un sourire fendu jusqu’aux oreilles telles un croisant de lune.
Dans se premier tour, les recrues son noté sur leur force, leur vitesse et leur endurance. En premier lieu, les bleus sont appelés chacun leur tour pour parcourir une distance X.
- Soldat matricule 20.19.4.7 veuillez avancer à la tente pour passer les examens préliminaires.
L’un des bruns s’avance laissant le blond passer à l’étape suivante. Le mec au sourire se tâte un peu le biceps puis prend place sur un podium, lui c’est Smile, matricule 23.13.9.12.5.
Trois, deux et un. BAM.
- Partez ! S’écrie une voix banale.
Dans la tente, un médecin se penche sur le cas du coureur aux dents blanches, un sang de type A-positif, aucune maladie, aucune présence de drogue ou autre substance, il passe le test de dépistage, quand à son corps, il ne semble pas en bonne voie de réussite, sont poids n’est pas très élevé et sa masse musculaire quasi inexistante, un vrai cure-dent se mec.
Pourtant, il arrive dans les temps, se n’est pas un grand athlète, mais n’aura pas le pire score de la journée, lui il est plutôt fier, et toujours sourient passe au second test. Derrière lui, deux recruteurs n’en croient pas leurs yeux, il vient d’égaler le mec précédent, un coureur et boxer de longue date. Définitivement, le blondinet les épate, non pas par son talent, mais bien par sa technique, le voir courir n’était pas beau, mais ses pieds se positionnais à la bonne place, son corps long et maigre prenait les bonnes postures et ainsi de suite.
- Il possède un fruit du démon, des antécédents ou un truc du genre ?
- Non, mais selon son dossier, la seule chose qu’on peut trouver c’est son paternel, un marine lui aussi, peut-être que son vieux lui à filer quelques trucs…
C’est ainsi que se fit son entrée. Il fut étudier de la tête au pied, analyser de l’intérieur jusqu’à l’extérieur, tout ça pour passer les tests avec la note de passage, au mieux, il se ferait prendre comme recrue sur un navire, mais personne n’oublierais ce garçon, celui qui nonchalamment c’est pointé, à fait les tests sans plus, tout en gardant le sourire du début à la fin.
Note .3
Allergies aux abeilles découvertes.
Rapport #2 Rapport d’état Psychologique
Note .1
L’analyse psychologique du Soldat Smiley s’avère des plus complexe, bien que son test intellectuel se situe dans la moyenne, on retrouve dans chaque exercice une brève preuve d’intelligence.
Archive .74
Smiley Smile incarcérer dans un centre psychologique avec surveillance par den den Muchi et camisole de force. Cause non précisée.
Archive .43
Le sujet Smile est victime de la perte d’un parent, on décrète que le tueur serait un pirate non identifier, seul l’enfant ut témoin, mais son état était et reste encore trop instable pour identifier le suspect.
Archive militaire section nécrologie .829206
Mort de la mère de famille Smile.
Analyse .1 - Test d’admission
Après avoir étudié longuement le sujet dans sa cellule, il fut évalué incapable de faire du tort à qui que ce soit. Smile sortie donc de sa pièce carrée recouverte de tapis doublé et entra dans la marine. Bien que ses intentions ne soie jamais révélées au grand jour, il fut capable de démontrer sa loyauté envers ses semblables.
Archive .81
Soldat Smile sauve la vie d’un compagnon d’armes au bord de la noyade sur South Blue.
Analyse .1 - Test d’admission (suite)
Le sujet fut amené dans une sale en compagnie d’un garde du corps et d’un professionnel.
- M. Smile, veuillez regarder les images que je vous montre et me dire à quoi elles vous font penser. Nous y allons de la première en haut à gauche, vers la dernière en bas à droite.
- D’accord Doc.
- Deux hommes qui escaladent une montagne, un oiseau à deux têtes qui surveille son nid, un poisson exotique, une sorcière à neuf papillons qui noie un enfant dans une marmite et sa réflexion bien sûr. Un homme des neiges. Les plis de coude d’un zèbre. Les jambes d’un homme assis sur une chaise, mais on regarde le tout du sol comme si on était une fourmi. La barbe d’un homme important et un chapeau haut de forme pour terminer.
- Hum, heu hum. Ouais, euh, intéressant, je présume, le tout vous est venu spontanément ?
- Oui doc, alors je suis fou ?
- Non, non, vous avez simplement une intelligence débordante mon enfant.
Le reste de la séance ne fut que blabla, le docteur tenta de soutirer des informations au sujet du passé de M. Smile, mais le tout ne fut qu’une huitre bien scellée. Le temps n’était pas encore venu pour lui de révéler ses secrets. Par contre, le docteur fut étonné. D’abord, parce qu’il semblait heureux et ensuite par la constance de son ton de voix qui démontrait une grande confiance en soie.
Archive Section Biographie
L’an 1602 marque la naissance de Smiley Smile, fils de Tommy et Karine Smile. L’enfant prend sa première respiration directement dans une clinique médicale du Q.G. de South Blue.
- Comment l’appellerez-vous ? Déclara le médecin pour remplir sa fiche.
- Smiley, je veux qu’il s’appelle Smiley !
- mais chérie, les gens vont rire de lui, son nom de famille est Smile !
- je m’en fiche, mon fils nous à donner l’envie de sourire dès son arrivé et je suis persuadé qu’il réussira à t’en donner d’autre !
Après un moment de réflexion, le père ne put qu’autoriser le prénom, peut lui importait, car au fond de lui, il savait que son épouse disait la vérité, dans les pires moments comme dans les meilleurs, son fils le ferait sourire de bonheur.
Sous l’accord du responsable d’unité en charge du géniteur, la famille reçoit l’autorisation d’établir une résidence permanente sur l’ile de leur choix.
Prenant une sabbatique de l’armée afin d’aider sa femme et son enfant à partir du bon pied, le père répertorier comme sergent décide d’établir sa famille dans un lieu peu commun. On trouve dans son rapport et description des lieux des raisons très faibles d’avoir choisi le Cimetière d'épaves comme domicile fixe, mais son choix ne fut jamais argumenter, car il était au courent des risques.
Témoignage .43
Moi, Sergent Tommy Smile décide d’établir ma résidence dans le cimetière d’épave. Se lieux sera une cache incontestée et peut fréquenter ou ma femme pourra élever mon fils sans attirer l’œil des nuisibles. J’ai économisé assez d’argent pour acheter des outils, des animaux et tout le nécessaire pour créer un havre de paix, dans une semaine, je partirais avec mes hommes, amis, frère d’armes volontaire pour construire une maisonnette.
Tommy revint après cette longue année pour servir les rangs de l’armée, on n’eut plus aucune nouvelle importante de sa part, certains racontent qu’il fut envoyé contre son gré dans le Nouveau Monde ou pire encore, mais encore aujourd’hui, aucune preuve de sa mort n’est parvenue à la marine.
De son côté, Karine mère d’un fils unique démarre une nouvelle vie.
Souvenir .1
Il fessait beau cette journée-là, le soleil était parfois visible derrière les nuages et le petit garçon d’à peine cinq ans venait tout juste de terminer son cahier à colorier.
- Mamaaaaa ! regarde j’ai terminé !
- Montre-moi sa ! Oh ! Mais c’est merveilleux mon p’tit soldat ! tu as fait un autoportrait ?!
- Oui ! regarde, c’est moi et papa qui chasse les pirates ensemble, j’ai même rajouté des flammes partout autour d’eux !
- Oh, mais c’est superbe mon chérie ! Ton papa serait fier de toi.
- Il est ou papa aujourd’hui mama ?
- Il doit encore faire son travail, tu sais, tu n’as qu’à sourire pour qu’il revienne.
- Mais pourquoi ? Je souris toujours et pourtant, c’est long !
- Écoute moi bien mon héros, si tu souris chaque jour et que tu deviens un homme, ton père entendra parler de toi, le soldat souriant, ainsi il te retrouvera ou que tu soie !
L’espoir fait vivre, pensa-t-elle…
Section Biographie (suite)
Tout allais pour le mieux, comme l’exigeais la volonté du marine, une grosse partie de son salaire était redistribuer vers sa femme et un marchand ami qui envoyait par dieu seul sais quel moyen des objets, denrées et, etc.
Les années passaient, certains apprenaient à survivre alors que d’autres ne faisaient plus que survivre, mais les choses allaient bientôt changer.
Archive .63028 Section fait d’Armes
1611, le grand ménage d'hiver: Menés par le lieutenant-colonel Tahar Tahgel en continuité de la destruction du QG révolutionnaire de South Blue quelques jours avant, cinq cents hommes de fer ont cette année-là décimé les rangs des quelque deux cents révolutionnaires survivants qui s'étaient regroupés ici. La journée reste marquée d'une pierre noire dans le calendrier révolutionnaire, tant les combats furent sanglants et les dégâts colossaux suite à la bombarde. Chez les hors-la-loi on raconte que ce n'est que de justesse que le commandant des forces marines ne sortit vivant du sacrifice du dernier des combattants de la liberté. Chez les marins, on parle de cette journée comme de toutes les autres opérations de guerre d'envergure : une journée sale, une journée grise, une journée de héros.
Cette journée-là fut un souvenir horrible pour bien des personnes, mais alors que les concernés se livraient bataille sur leur dernier retranchement, une femme et son gamin de neuf ans s’était réfugiés dans leur cave pour éviter la petite guerre qui se déroulait en haut. Les explosions, les crie et les cliquetis métalliques n’était rien comparé aux cris de terreur qui envahissait les détritus de navire. Leur maison, ou la section principale fut arrachée moins d’une heure après le début de la bataille, puis tout devint noir, des actes, des répercussions. Dans le coin froid et humide de ce qu’il leur restait, la mère et l’enfant se réchauffaient de leur corps, espérant voir une fin à cette souffrance.
Une heure et quelques minutes plus tard, le silence revint, ou du moins un semblant de tranquillité.
- Reste ici. Dis la jeune mère avant d’aller ouvrir la trappe.
Puis aussitôt fut-elle sortie qu’elle disparut du champ de vison de Smiley, que le pauvre se fit des scènes, puis succomba à la tentation, il prit son courage à deux main, puis monta les marches une à une. Ce qu’il trouva en dehors était indescriptible, la fumée noire, les flammes et tous ses corps inertes.
- Smiley ! Retourne te cacher vite !
BOUM. Iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Le son était si violent qu’il ne s’étonnerait pas saigner des oreilles, par chance la bombe éclata trop loin d’eux pour ne pas les …
Non, il avait tord, devant lui s’effondrais celle qu’il avait toujours aimée, sa mère… Un éclat s’était enfoncé dans son dos, la réduisant au silence, on pouvait ainsi lire la peur dans ses yeux, puis elle s’agenouilla, crachant le sang qu’elle avait en trop puis regarda son fils, leva la main et toucha sa joue avec l’index.
- Souris mon bonhomme, tu es bien plus beau ainsi…
Ce furent les dernières paroles de Mme Smile, elle laissa son fils, seul face à la dureté de la vie. L’enfant pleura la dépouille de sa mère, puis fut récupéré par un certain Tahar, ou du moins, un mec qui n’arrêtait pas de crier son nom. Enfin, lui il n’eut pas le temps de se débattre qu’il fut ramener de force au Q.G. de la marine.
Cinq ans plus tard, la recrue devint un soldat, plus souriant que jamais, pourquoi aussi longtemps ? C’est bien simple, auriez vous laissez un enfant se balader librement alors que tout se qu’il fessait n’était que sourire après avoir survécu à de si horribles choses ?
Archive psychiatrique .9762
Smiley Smile identifiée comme la progéniture de Tommy Smile le disparu, libéré en observation pour une durée non déterminée en date d’aujourd’hui, premier jour de la nouvelle année 1616.
De sa libération à l’an 1624, le soldat s’entraina au sein du quartier général, sous l’observation de divers spécialiste, pour la première fois, Smiley demande la permission de quitter les lieux.
Permission accordée.
Test RP
Le soleil était brulant, chaud, une vraie fournaise. Johny s’entrainait avec ses prises au corps sur un mannequin de bois, quand le bruit d’une trompette vint déranger la frappe régulière de ses coups.
Abstraction, calme, et une inspiration, une expiration… Encore, encore, encore…
TUUUU, TU TU TU TU TU TUUUUUUUUUUUUUUUU.
- OUUUUUAISSSSS !
Encore, c’était reparti pour un tour. C’est donc par pure bonté d’âme qu’il s’arrêta, bien qu’il l’avait déjà fait, tourna la tête et regarda l’énergumène directement dans les yeux.
- Baka ! Tu sais que tu viens de me percer le seul tympan qui me reste ?
- Mais non, ça va arrêter de te déranger dans moins d’une heure, tu sais pas quoi ?!
- Non, mais je sens que je vais le savoir…
- Oh, oui, tu veux le savoir hein que tu veux ?!
*Non, je ne veux pas le savoir, tu m’ennuies, je perds du temps précieux et c’est probablement encore une connerie. *
- Aller envoie.
- Et bien, imagine-toi, que ton meilleur ami, le mec avec qui tu partages ta chambre et ton compagnon d’entrainement a été choisi !
- Choisi ?
- Oh, oui, j’ai envoyé une demande la semaine dernière pour rencontrer les responsables du palace, je les vois dans cinq minutes !!!
- Tes sérieux ?
- T’ai-je déjà menti John-John ?
- …
- OK, mais là c’est vrai !
Une fois la bonne nouvelle terminée, la trompette retourna dans l’orifice de la mort, puis recommença son chant du désespoir. Par contre, cette fois ce n’était pas des larmes de désespoir qui roulaient sur les joues de Johnny, mais bien des larmes de joie.
*Oh putain de merde, enfin, si seulement tu pouvais me l’envoyer bien loin, si seulement, je te promets une visite à la chapelle tous les dimanches, je t’en supplie ! *
- Hé Johnny ta pas l’air d’aller tu t’es blessé ?
- Non, mais un truc incroyable viens d’arriver Nikki. Tu ne me croiras jamais !
[…]
Le temps pressait, plus que cinq minutes avant la rencontre, vite, il devait faire vite. La tornade escalada les marches, nagea littéralement entre les gens dans les couloirs, puis défonça sa porte de chambre pour gagner du temps.- HÉ ! Vagabond, pas encore ?!
- Désolé Manny, mais c’est la dernière fois, j’ai été pris !
- Quoi ? Tu rigoles Smile ?
- T’ai-je déjà menti ?
- …
- Je pars à la rouillure vieille médailler de guerre retraitée en mécano !
- Ce gosse Grrrrr.
Un pantalon, une chemise et une cravate propre plus tard, le jeune blondinet courait encore, il venait de renverser une dizaine de personnes, s’excuser, les aider à se relever et n’avais toujours pas compris, enfin bref, voilà le moment temps attendu, après une pose toilette.
Quatre minutes. Souffrance
Trois minutes. Ne plus jamais manger épicé.
Deux minutes. Papier. Rattachement éclair du pantalon. Retour en arrière, papier, rattachement de la ceinture de sécurité.
Une minute. Course, course et sprint.
Toc, toc toc, toc,toc…toc…toc.
- Entré, je vous prie, on vous attend et pile à l’heure en plus !
- Oh oui, si vous saviez comment j’ai eu du mal à arrivé, je vous épargne les détails.
- Oui, je préfère…
- Une prochaine fois peut-être ?
- Non, merci ça va aller…
- Tan pis.
Cette sale c’était bien la première fois qu’il la voyait, grande drapée et richement décoré, un grand balcon et une vue imprenable s’offrait à lui, mais il n’y prêta pas trop attention, il s’efforçait de marcher droit, sur cette immense ligne rouge qui menait à deux hommes. L’un portait la barbe et l’autre était probablement un Okama. Étrange personnage qu’un Okama, mais un bon ami à lui, lui avais récemment confié que le prochain siècle leur appartenait, il évita donc de lui sauter dessus pour vérifier s’il portait une perruque.
Le bouffon s’inclina et resta penché.
- Bonjour Smiley, comment vas-tu aujourd’hui ? Lui balança le barbu.
- Moins bien qu’hier et moins bien que demain Senseï.
- QU’ON LE FOUETTE ! INGRAT !
- Du calme Gil ! il n’a rien fait de mal encore !
- Pardon Bill. Je m’emporte, tu sais mon mal de pied et ses vents froids…
- Mouais. Bon regardons la raison de ta venue Smiley.
Le peut-être Okama se penchât sur une brique de papier, la retourna, arrachât la dernière page et lue la dernière ligne à voix haute.
- C’est donc pour cette raison que votre charmant, merveilleux, blablabla, blablabla, blablabla Smiley Smile, blablabla, veux partir, blablabla, désire votre approbation. Et je m’arrête ici. Donc, tu désires partir en quête d’aventure c’est bien sa ?
Smiley se releva, replaça son toupet et fit oui de la tête.
- Je suis d’accord, toi Gil ?
- QU’ON LE SERVE EN PÂTURE AU CROCODILE !
- Gil merde, on a plus de croco depuis des années ! tu le sais en plus !
- Pardon. Hum mm Poule cochon œuf, céréale ?
- Je ne te parle pas de ton déjeuner, mais de lui !
- PENDAISON !
Le plus sympathique de deux se pris la tête à deux mains, un air décourager s’en dégageait alors que l’autre s’était levé et essayais de foutre une raclée avec sa canne à notre sourire ambulant. Par chance, deux gardes le retenaient et seuls quelques coups de vent atteignaient le blondinet, qui prenant au jeu feignait les blessures une après les autres.
Sans un mot, il venait de recevoir des dizaines de coup d’épée, de balle de révolver et convulsait maintenant au plancher avant de recevoir un coup de botte dans les côtes.
- T’y prends pas en plus !
- Pardon. Ses coups étaient si réels, j’ai bien failli perdre ma vie encore une fois.
- Tes incorrigibles Smiley.
- Quoi ? répondit-il en se curent le nez.
- Rien, rien. Bon, Sortez Gil de la place, je dois m’entretenir avec le bonhomme.
Tous deux se déplacèrent jusqu’au balcon, une vue à couper le souffle, le mot était faible. L’océan, le territoire de la marine, la cantine et même le dojo étaient visibles d’ici, on aurait cru être au sommet du monde, ce monde.
- Tu sais, se jour quand je t’ai trouvé, tu n’avais même pas dix ans smile.
- Je sais, mais j’ai grandi, j’suis plus un gamin.
- Combien de jours sans pleurer ?
- Oh, non tu triches, n’utilise pas ça contre moi, tu sais bien que certaines choses me rende triste !
- Combien ?
- Zéro. J’ai pleuré ce matin…
- Pourquoi ?
- J’ai trouvé une maman oiseau écraser contre un mur, mais la pauvre, si t’avais vu son regard ! j’te jure c’était triste, j’ai senti ses bébés l’appeler au loin !
- Bordel.
- Ça veut rien dire !
- Au contraire…
- Alors je peux y aller ?
- Avant je veux savoir, as-tu fait ton deuil ?
- Oui, chaque jour j’y repense.
- Et donc ?
- Et donc je ne dois pas en vouloir qu’à un pirate, mais tout les pirates.
- Bien.
- Je veux quand même le retrouver.
- Smiley !
- Quoi ? Tu sais qu’il est un méchant, ses victimes n’arrêtent pas d’augmenter !
- Je sais, mais t’es trop faible pour lui…
- Un jour.
- Ouais, peut-être. …tu sais, je ne suis pas contre que tu partes, mais j’ai peur de se que tu pourrais faire.
- Je vais défendre la veuve et l’orphelin, capturer les pirates et devenir le plus beau gosse du monde !
- In Co Ri Gi Ble.
- VI EUX CROU TON
- Ne commence pas, tu veux que je fasse revenir Gil ?
- Oh non, pitié…
- Alors je veux savoir ton but, quel est ton but, tu dois trouver une chose qui t’empêchera de mourir pour rien !
- Je ne mourrais pas avant d’avoir réglé mes comptes avec lui.
- Promis ?
- Ouais, Croix rouge croix bleue, si je mets je vais à Impel Down.
- Parfait, va préparer tes choses je veux plus te revoir.
- Merci !
L’énergique boule de joie sortie en criant, en chantant et en recommençant à jouer de la trompette. Pendant se temps, Gil revint s’asseoir et les gardes reprirent leur place, Bill s’assis au côté de son égal et le fixa droit dans les yeux.
- T’aurais mieux fait de lui faire manger un fruit, lui donner un maillot et le pousser à l’eau.
- Tu na pas idée à quel point sa volonté est grande.
- Tu crois sale enfoiré ? Ce n’est pas moi qui l’ai endurcie, mais non.
- Je ne parle pas de ça, ce gosse n’a pas cessé de sourire.
- Je sais, je l’ai même envoyé en cellule d’isolement pour ça. C’est pas normal qu’un imbécile heureux comme lui agisse ainsi après ce qu’il a vécue.
- Je suis le seul témoin de sa promesse, la dernière volonté de sa mère tuer par cet homme.
- Précise j’ai de vieux os. J’écoute à la porte, mais n’écoute pas tout.
- Tahar Tahgel.
L’homme à la barbe tomba de sa chaise, se releva péniblement et ordonna à ses gardes de boucler la porte de sortie ! Par aucun moyen, il ne laisserait Smiley sortir de cette forteresse, aucun.
Malheureusement il était trop tard, le jeune s’était déjà préparé une barque et un sac qu’il avait laissé au port, destination qu’il s’était empressé de prendre directement après son entretien, pour les adieux, une lettre en toute simplicité reposait sur son matelas, avec pour seul but de léguer Gertrude sa tortue grise à Bill. Ça et les recommandations pour le côté alimentaire.
Une pincée d’amour, croquette pour chiot et un bol de salade tous les jours, quatre les croquettes.
Au sommet de la plus haute tour, deux hommes défendaient leur point de vue, alors qu’un avait une confiance aveugle envers son protégé, l’autre bavait pour qu’il le fasse revenir de force.
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- Informations IRL:
• Prénom : Al bambino
• Age : 19
• Aime : les filles
• N'aime pas : radis
• Personnage préféré de One Piece : Zoro - Toby
• Caractère : Romantique, beau, sympa
• Fais du RP depuis : longtemps
• Disponibilité : 5/7
Dernière édition par Smiley Smile le Mer 6 Fév 2013 - 17:46, édité 4 fois