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Hatyla, le Deuh.

Hatyla



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Pseudonyme : Hatyla le Deuh.
Age: 30 ans.
Sexe : Homme.
Race : Humain.
Rang : Sauvage.

Métier : Tueur à gage.
Groupe : Civils.
Déjà un équipage : Non.
But : Aucun.

Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Je ne sais pas encore.
Équipements : Rien.

Codes du règlement (2) :

Parrain : Aucun.
Ce compte est-il un DC ? : Oui. C'est même un changement de compte.
Si oui, quel @ l'a autorisé ? : Tahar.



Physique

Regarde-moi bien, j'ai la gueule d'un mec normal ? J'crois pas non. Et tu serais con de penser le contraire, j'te le garantie. J'avoue avoir une pilosité plutôt importante, le genre qui pousse vite et partout, qui donne un aspect animal au personnage. J'aime bien. J'laisse pousser exagérément justement car ressembler à une bête sauvage, c'est ce que j'veux. Puis dans l'milieu j'suis connu pour mon style brutal et animal, alors si en plus j'en ai la tronche, y'a de quoi sortir du lot une fois de plus. Tout est bon pour se positionner d'vant les autres tueurs. Pour qu'on te choisisse toi et pas un autre, 'faut une bonne raison. Le physique est une part importante dans la décision de l'employeur. Met des collants et un tutu et reviens me voir dans un an histoire qu'on compare le nombre de contrats qu'on a choppé. T'auras aucune chance. J'disais que j'avais des poils, longs et blonds, sur toutes les zones possibles du corps, en plus exagérés qu'un mec banal. On l'voit pas sous la combi', mais c'est assez impressionnant.

Pour des yeux extérieurs, seuls ceux sur mon visage sont visibles. Une chevelure dont l'épaisseur et longueur de la chose varient selon les humeurs. Cela pourrait être suffisamment long pour que les pointes atteignent les hanches, tout autant que si court que cela ne dépasserait pas le cou. Dernièrement et ce depuis quelques temps maintenant, je les garde mi-longs, en bataille, avec deux mèches me retombant sur le museau. Le casque que j'me trimbale apporte une protection sur laquelle je ne crache pas. Les sourcils broussailleux et anormalement épais, tout autant que les pattes sur le côté qui s'apparente plus à un amas de cheveux perdus plus qu'à de simples poils. Il m'arrive de porter la barbe et la moustache, dans les jours de flemme complète de passer un coup de rasoir, mais cela reste rare. Étrangement, j'ai horreur de la moustache, c'est tellement laid, 'faudrait être con pour aimer.

Autre chose dont je suis particulièrement fier, les canines se rapprochant au fil des ans à de véritables crocs. Si avec un tel argument, l'on doute encore de ma bestialité, j'peux plus faire grand-chose pour vous convaincre. Pas que j'cherche à vous convaincre, ceci dit. Z'avez finalement fini par remarquer ? Ouai, mes yeux blancs. Pas de pupille, zéro couleur, juste du blanc. Chose assez effrayante quand on y est pas habitué, plus trop intéressant avec le temps. Des yeux quoi. Ayant grandi dans la nature, j'ai appris à développer mes autres sens. Et je m'en sors admirablement bien. Du moins, c'est ce que j'crois. J'entends mieux, j'renifle mieux. Quand y'a une odeur qui me chatouille le nez, j'la perds pas aussi facilement qu'elle est venue.

Entendre ce qu'un humain ordinaire n'est pas foutu d'entendre, c'est tout de même cool. Niveau fringue, j'tape pas dans de la grande marque, on est d'accord. Déjà un gars qui se trimbale en combinaison moulante, c'est rare. Et ce n'est pas gay, non. Surtout lorsque ce vêtement reste dans un coloris sombre et bicolore comme la mienne, marron sur le milieu du corps ainsi que le haut des bras et la totalité des avant-bras, mains y compris. Le reste tape plutôt dans un orange semblable à la peau d'un félin. J'ai même un atout supplémentaire, d'la fourrure tout autour du cou, l'genre bien épais et qui retombe en arrière du dos, offrant l’illusion que j'me trimbale une seconde chevelure. M'enfin, c'est ce que certains s'amusent à raconter comme connerie. J'en porte même sur les avant-bras, histoire de. Toujours est-il que ce vêtement moulant permet d’exhiber aux yeux de tous cette puissante musculature qui est la mienne.

Les dimensions d'un colosse, deux mètres dix pour cent trente kilos, une carrure pouvant en faire hésiter plus d'un. D'autant qu'il n'y a pas un morceau de graisse en trop, simplement des muscles saillant, offrant à leur propriétaire quelques aptitudes physiques intéressantes. Une bonne résistance physique, utile en combat, m'évitant de crever trop tôt. Ma force me permet d'envoyer valser avec mes poings les gêneurs sur quelques mètres, ou de fracasser une paroi à main nues. Agilité et vitesse d'exécution au-delà de la moyenne, en somme j'bénéficie des avantages d'un long entraînement de survie offert par mon vieux.


>> Psychologie

Qu'est-ce que je suis exactement ? Un tueur à gages, un bon. Si cela paie bien comme métier ? 'Faut voir selon les contrats et les clients. Plus c'est gros, plus ils déposeront de berrys sur la table, j'ai envie de dire. Il faut un certain sang-froid dans ce métier, sang-froid que je n'ai pas, ce qui me démarque des autres types dans le domaine. Loin d'être un gars sans émotions, j'trouve pas que cela apporte un plus de simplement être une machine à tuer. J'veux dire, avoir constamment l'visage inexpressif, donner l'impression que rien ne t'atteint, c'est cool durant un temps, mais cela devient vite chiant. Que les cibles voient à quel point t'es rongé par la haine, que t'es tellement en rogne qu'une centaine de types armés jusqu'aux dents ne t'arrêterais pas, cela instaure une certaine peur chez eux. Et pour un animal dont le quotidien se résume à tuer, il est primordial de sentir que l'on a peur de vous. J'pourrais pas le décrire exactement, on ressent comme une certaine euphorie, on est fier de terroriser nos victimes. On se sent supérieur, en quelque sorte.

M'enfin, n'allez pas croire que j'me comporte de cette manière à longueur de temps. Juste pour le travail, un petit plaisir en plus. Bon d'accord, en dehors du boulot, j'reste un gars plutôt con. J'ai mon caractère et un mode de vie assez simple. J'ressens pas le besoin de tuer quiconque croise mon regard, alors ne me donne pas de raisons d'le faire. Si t'as pigé ce truc tout con, alors on va bien s'entendre. J'ai l'aspect physique d'une bête et en quelque sorte, psychologiquement j'me comporte comme telle. J'bouffe avec les doigts, ne bois jamais avec un verre, crache et rote quand j'en ai envie, où que j'sois. De mon point de vue, la femme n'est qu'un objet destiné à nous satisfaire à tout moment, qu'importe qu'on soit dans un bar ou au beau milieu d'un bois à trois heures du mat. Quand j'ai envie d'me décharger, la femelle se doit d'être présente et de se montrer créative. Et 'vaudrait mieux pour cette dernière qu'elle en ai envie, d'coucher avec moi, car consentante ou pas, je m'en fous.

J'respecte mes règles, mes propres lois que j'établis au fur et à mesure des années qui s'écoulent. Pour l'instant y'en a quasiment pas, si ce n'est une importante, profite de la vie l'ami. Ma mère n'a pas souffert à l’accouchement pour que j'bousille mon existence dans un bureau à bouffer de la paperasse. Si être payé à éliminer des gens que j'connais même pas m'amuse, alors tant mieux ! Profite et éclate-toi bien ! Parlant de cela, important d'vérifier d'jamais avoir eu de contact avec la personne à abattre. Histoire que personne ne soit en mesure de remonter jusqu'à toi et débarque un beau matin te fracasser la gueule. Ce serait dommage de tomber pour si peu, t'crois pas ? Pas être regardant sur la gueule de ton commanditaire, du moment qu'il a ce qu'il faut pour t'faire bosser. Aucune question sur les raisons qui amènent le gars à vouloir descendre l'autre. Juste fermer sa gueule et accomplir le travail, puis empocher l'argent et se tirer, j'fonctionne ainsi.

Sinon, que j'vous explique mon nom. Hatyla, voir Hatyla le Deuh pour les gens qui m'connaissent, tout cela a une raison. Pour Hatyla, cela me vient du paternel qui souhaitait faire de moi un homme craint et respecté de tous. Il souhaitait un nom pour son fils à la hauteur des futurs actes qu'il accomplirait. L'était sympa. Avec ma mère, ils se sont fixés sur Hatyla donc, rapport au grand pirate barbare qui secoua Grand Line et les portes du Nouveau Monde durant des dizaines d'années, il y a de cela très longtemps. Légende ou pas c'tte histoire sur ce gars que l'on nommait Attila, Capitaine des Huns, marqua profondément mon père. V'là pourquoi il m'a refilé ce nom, en l'écrivant à sa sauce, histoire d'éviter de fâcheuses représailles, des fois qu'il aurait des descendants encore vivant. Pour Hatyla le Deuh, voyez ici une certaine façon dans le milieu de me comparer à cet homme. Certains vont même jusqu'à dire que je serai d'la même famille, du genre qu'Attila serait mon plus que lointain arrière grand-père. Ce qu'il ne faut pas entendre comme connerie...


>> Biographie

J'suis né sur une île de West Blue, un petit morceau de terre qui se traversait facilement en deux jours à la marche. Du moins, deux jours pour un homme fort et qui connaît parfaitement le coin, comme moi. Autrement, il faut compter quatre à cinq jours, si vous arrivez jusqu'au bout. Car ma terre natale se trouve être une immense forêt d'un bout à l'autre. Des arbres, de la roche, la faune qui va avec et en extra pour donner du charme à tout cela, des bêtes sauvages voir anormales. N'imaginez pas trouver une ville, un village ou même une plaine, il n'y a rien d'autre que ce que j'vous ai décris. Difficile du coup d'y vivre. Mes parents ont relevé le défi et ce avec un certain succès. 'Faut dire que le danger, ils y croquaient dedans à pleines dents. Et vivre avec au beau milieu de la nature, ils adoraient cela. Mon père a construit un chalet dans un coin reculé de l'île, abattant arbres après arbres pour réaliser le projet. Ma mère lui fila un sacré coup de main, c'est que c'était une dure à cuir !

Ils s'y sont installés, ont vécu dans la joie et la bonne humeur durant trois longues années, avant de faire la connerie de coucher sans protection. Bam, un gosse. C'était pas vraiment une connerie dans le sens ou tous les deux souhaitaient ce gosse. Pour qui cela poserait un futur problème une fois ce gosse bien éduqué et renforcé façon couple aventuriers et un brin déglingués, était les autres habitants de l'île, la faune vivant sur ce vaste terrain depuis bien longtemps. Car pour vivre, il faut se nourrir et pour se nourrir, il faut se trouver de la viande. Or ils n'en manquaient pas à l'époque, bien au contraire. Tuer, ils le firent. Ils le faisaient déjà, que ce soit mon vieux comme ma vieille. Seulement avec un troisième bouche à nourrir, les besoins se firent plus important une fois que le lait ne me disait plus trop rien. Lance, qui est le nom de mon géniteur, se fit la promesse de m'offrir un avenir brillant. Pas du sens où il me ferait intégrer la branche scientifique du gouvernement, non.

Avec le nom d'Hatyla qu'il me donna à ma naissance, il annonçait très clairement ses intentions quant à ma place sur ce monde. Une grosse place, prise la force et de nombreuses démonstrations de brutalité. Cela débutait par me tailler la meilleure position sur mes terres natales. Renforcement du corps et de l'esprit version sauvage, tous les jours à la chasse. S'attaquer à n'importe quelle bête croisant nos pas, aussi monstrueuse soit-elle, elle tomberait sous mes coups. Faire de moi le roi de cette île, tel était son ambition première. Le premier pas vers un avenir glorieux, forgé par le sang de mes proies et la silhouette de mes poings. Il m'enseigna au mieux comment devenir un adversaire redoutable, devenir aussi bestial que les animaux à qui nous faisions face. Régulièrement, nous partions durant plusieurs semaines parcourir ce qui devenait petit à petit notre territoire. Dormant à la belle étoile, sans aucune vivre ni objet apportant un peu de confort. Cela paraîtrait inhumain pour un quelconque regard extérieur, mais pour moi, c'était tout ce dont j'avais besoin.

La nature devenait mon chez moi, les lieux mon domaine que je défendais chaque jour avec fermeté, m'imposant au reste des occupants de la forêt. De longues années s'écoulèrent, j'eus atteint l'âge de vingt-cinq ans, lorsque mon père mourut. Un affrontement avec un grizzli haut de quatre mètres, le dernier des trois rivaux freinant la domination totale de l'ensemble de la forêt. Ce jour-là, nulle larme ne coula de mes yeux, mais un profond sentiment de rage m'envahit. La haine et la vengeance guida mes pas qui me conduisirent jusqu'à la grotte où dormait le féroce animal responsable de la mort de mon procréateur. Le combat qui eut lieu dépassa de loin tous ceux menés jusqu'à aujourd'hui. Plus sanglant et violent que lorsque j'ai tenu tête au gorille borgne. Plus bestial encore que face au puma aussi gros qu'un rhinocéros. Et surtout le plus long... Deux jours durant, les ravages de notre duel se répercutèrent au travers de l'île, sans que personne ne vienne y mettre un terme.

La victoire fut mienne, la mort l'emporta, les bêtes sauvages ne tarderont pas à dévorer ses entrailles et toute chose pouvant être digérée. Le sang coulant de mes multiples blessures, mes vêtements en lambeaux, des os fracturés, boitillant, mais euphorique, le cri frôlant le rugissement qui s'échappa de mes entrailles résonna sur tout le territoire, alertant chaque être qui y vivait du changement qui s'opérait. Désormais, l'animal dominant ici c'était moi. Moi, Hatyla, faisait de ces terres ma propriété et quiconque s'y opposait pouvait se préparer à l'affrontement, car je n'accepterai aucun contestataire. Mais avant... 'serait bon de penser... de récupérer...

Trois jours passèrent, soixante-douze heures durant lesquelles je restais allongé, sur un petit lit, enveloppé dans des draps blancs, avec ma mère à mes côtés. Après m'avoir entendu hurler à la victoire, cette dernière s'était immédiatement précipitée dans ma direction, entamant les recherches pour me ramener vivant à la maison. Elle le savait, le combat avait été rude et il allait me falloir du temps pour m'en remettre. Ce fut elle qui se chargea de me remettre sur pied, de veiller sur moi durant mon sommeil. Après la mort de son mari, elle n'avait de toute manière plus que moi. Le fait que je sois parvenu à accomplir l'objectif que nous nous étions fixé la remplissait à la fois de bonheur, mais également de tristesse. Elle qui aurait voulu que l'amour de sa vie soit là pour y assister de ses propres yeux. Il me fallut deux jours supplémentaires pour retrouver toutes mes capacités. Et ce cinquième jour marqua le départ de ma mère.

Trop de souvenirs sur cette île qui lui rappelait son défunt mari, elle qui souhaitait pouvoir s'éloigner de tout cela pour tenter de retrouver une vie paisible. Ici, il était clair qu'elle ne parviendrait pas à oublier. Que la douleur ne s'apaiserait jamais. Je ne fis rien pour la retenir, n'y trouvant rien à redire. Si c'était ce qu'elle souhaitait, alors soit. Pour ma part, il n'était pas encore question de quitter mon île natale. Pas avant d'avoir profité de ma toute nouvelle position. Ainsi continua ma vie. En tant que roi de Punchunk Island. Un roi à qui il restait encore beaucoup à apprendre parmi les créatures peuplant son nouveau royaume. Mon entraînement sauvage s'éternisa sur plusieurs années encore, trois pour être précis. Le temps d'engendrer la force nécessaire pour m'aventurer au-delà de mon territoire sans risquer une mort stupide. Perfectionner force, agilité et endurance, accroître mes sens, développer une certaine forme de bestialité.

Et le plus important, renforcer ma place de leader sur ces lieux. Que lors de mon départ, aucun petit malin ne soit tenté d'en profiter. Ce ne fut que lorsque tout cela fut accompli, que j'étais fin prêt pour changer d'île, que je quittais Punchunk Island. Sans remords, gardant à l'esprit qu'un jour, j'y reviendrais à l'occasion, histoire de me tenir aux nouvelles. Destination inconnue, rejoindre le bout de terre le plus proche à la nage, l'affaire de quelques kilomètres... Je fus un poil trop confiant en mes capacités et manqua la noyade de peu. Heureusement, les petites embarcations servant de taxi sur West Blue, ce n'est pas ce qui manque. J'ai réussi à grimper à bord de l'un d'eux. Bon, lorsqu'il a fallu régler les détails du genre tarif du trajet et tout le bordel, moi qui débarquait de mon île, n'ayant jamais eu à payer pour aller où que ce soit, les choses ont déparé. Le gars qui faisait avancer l’embarcation s'est montrée un poil trop insistant sur le fait qu'il me fallait payer, comme tout le monde.

J'ai réagi de la même façon que si un animal venait me défier sur mes terres, je l'ai massacré, à tort. 'Fin j'ai pas regretté mon geste pour cette raison, c'est que sans pilote, l'navire n'allait pas forcément mieux avancer. Et les passagers ayant préféré fuir toute la cervelle se répandent au sol, j'me suis retrouvé seul au beau milieu de West Blue, sans savoir dans quelle direction c'foutu rafiot avançait. Ni savoir comment le pousser à avancer.

Deux ou trois jours de dérive, la gorge plus que jamais asséchée, c'fou que l'eau de mer peut être immonde. Le ventre malheureusement bien vide, criant famine sans succès. À la limite de la dépression, j'aurais donné un bras pour avoir d'la viande à me mettre sous les crocs. Et finalement, alors que j'suis allongé à l'avant du navire, la langue pendant sur le plancher, la coque heurte le ponton d'un port. J'ose à peine y croire. Pas la force de me lever pour vérifier si je ne suis pas en train de rêver. J'reste dans cette position de longues minutes, avant qu'une délicieuse odeur de viande grillée vienne alerter mon odorat. Y'a de la viande qui cuit pas très loin d'ici ! J'pousse sur mes bras pour me remettre sur mes deux jambes, reniflant l'air à la recherche de mon repas. À une centaine de mètres de ma position, à la sortie du port. J'fonce sans réfléchir, j'ai les crocs !

Et comme à mon habitude, il s'passe ce qu'il doit s'passer quand un animal est lâché en ville, le foutoir ! J'entre en trombe dans le petit restaurant, cherche pas à comprendre et passe en cuisine, malgré les tentatives d'un patron et d'un serveur affolés pour m'en empêcher. 'Me faut pas bien longtemps avant de tomber sur un bon gros morceau de taureau rouge, une viande ô combien saignante. Je m'y jette dessus, prenant la tranche à deux mains, me brûlant la peau au passage avec la grille sur laquelle reposait le morceau, avant de tout stocker dans ma gueule. Et je mâche, savourant le repas, m'en délectant, l'sang chaud de l'animal s'écoulant au fond de ma gorge. Un bonheur sans fin. Enfin si, il a une fin, lorsque le dernier morceau d'taureau est avalé. Et à en juger autour de moi ce qu'il s'est passé pendant ma prise de repas, le bonheur va laisser place à un énorme bordel. Un, deux, trois, quatre, cinq. Cinq gorilles habillés classe et dissimulant leur regard sous une paire de lunettes noires.

Depuis quand un gorille prend la peine de s'habiller ? La v'là ma réaction face aux hommes de la sécurité appelé par Hommard Delacroix, le gérant du restaurant '' Lou Piti Carilloné ''. Forcément, j'suis nouveau en ville et avant, j'vivais en forêt. Le danger j'le ressens, mais pas de la même manière qu'un banal humain. Pour moi, c'est à ma vie qu'ils en veulent, ils ne souhaitent pas seulement me foutre à la porte après avoir obtenu remboursement. Hommard me gueule tout un tas de trucs incompréhensibles du genre que Don Suzane Glorioné de la Vega va me massacrer si j'tente quoique ce soit, qu'l'endroit lui appartient, qu'il est très influent sur cette île, blablabla...

De mon côté, j'ai déjà entamé les hostilités. Écrasant la face d'un premier macaque sur la fameuse grille chauffante, avant de lui briser la nuque. Marrant, sur mon île les gorilles sont deux fois plus résistants. Blam. Une seconde d'inattention et j'ramasse un poing dans les dents, avant d'être soulevé a bout de bras et d'être projeté à travers toute la cuise. M'écrasant contre une étagère d'ustensiles de cuisine, l'tout m'retombant sur le coin de la gueule. Delacroix est furieux et engueule ses hommes, hurlant qu'il ne faut pas abîmer la cuisine du seigneur Glorioné ! Moi j'en ai rien à foutre, j'bondis à la manière d'un félin sur le plan de travail, m'déplaçant avec agilité sur les différents plans jusqu'à l'enflure responsable de mon envol. Dans un rugissement bestial, j'lui saute au cou, plantant mes crocs à la jugulaire, avec une précision chirurgicale. Il meurt quelques secondes plus tard.

Ils deviennent fous, l'un gueule qui leur faut du renfort, tandis qu'un autre se saisit de couteaux de cuisine. Et le dernier s'équipe d'un joli hachoir. Ils veulent s'offrir du steak d'Hatyla les cons. J'vais me les faire ! Me revoilà parti dans le tas, m'jetant sur l'gars aux couteaux. J'esquive ses coups, lui colle ma semelle dans le bide, c'qui lui fait lâcher ses armes, ne reste plus qu'à... Argh. Raclure de merde ! Son pote au hachoir est intervenu juste à temps pour empêcher à la fois la mort de son pote, mais pour parvenir à m'tailler une belle plaie sur le torse. Je m'écroule, serre les dents, faisant au mieux pour faucher l'gars à terre, afin de m'éviter une mort sanglante. Sa tête ricoche contre un meuble d'la pièce dans la chute, dans l'autre pièce j'entends que cela s'agite, quelqu'un vient de défoncer la porte d'entrée. J'attrappe un couteau, l'gorille numéro un en fait de même. J'lui plante dans la gorge, lui me l'enfonce dans le bide.

Une douleur de plus, de l'hémoglobine à profusion, il tombe raide mort. Pas moi. J'tombe à cause d'un coup de genou dans la tempe, à la limite de l'inconscience. L'image est floue, y'a une espèce de troupeau qui arrive, qui m'entoure et qui me saisisse aux bras et aux jambes. J'ferme les yeux, incapable de tenir plus longtemps...

Lorsque je reviens à moi, j'me trouve être dans ce qui ressemble à une chambre. Rien à voir avec celle que j'avais sur Punchunk Island, cela dit. Celle-ci est bien mieux. Et y'a du monde à mes côtés. Je les dévisage tous, ils ne semblent pas avoir remarqué que j'me suis réveillé. Y'a un autre de ces gorilles à la porte de la chambre, bien qu'il soit plus proche de l'humain que du gorille. D'vant mon lit, sur un balcon, deux personnes qui discutent. Un homme et une femme. J'tends l'oreille pour capter la conversation...

    - Mais monsieur, cet homme semble être plus proche de la bête que de l'homme, il a tué un de vos hommes avec ses mâchoires...
    - Raison de plus pour l'avoir avec moi ! Je veux cet homme ! Peu importe la manière dont je l'obtiendrais !
    - Pardonnez-moi d'insister, mais vous n'arriverez jamais à le faire obéir... il n'est pas...
    - Humain ! Je sais, vous ne cessez de vous répéter Rosalia, cela en devient agaçant. Sortez, il est temps que je discute avec notre homme.
    - Bien monsieur Glorioné.


Sur ces mots, la jolie blonde fait volte face et sors de la pièce, sans même m'adresser un regard. Foutue femelle ! L'type qui s'annonce comme le fameux Glorioné se retourne aussi, m'adressant un sourire qui s'veut amical en constatant mon état de santé. C'est que j'suis plutôt en forme. Il s'avance de quelques pas, j'peux enfin mettre un visage sur ce fameux nom. Il est vieux, il est affreux et surtout, il est fringué d'une manière bien minable. Il me plaît bien ce gars-là.

    - Bonjour, mon ami.
    - 'Lut.
    - Puis-je savoir votre nom ?
    - Hatyla.
    - Oh oh, vraiment ? Il vous va à merveille ! Je me nomme Don Suzane Glorioné de la Vega, mais appelez-moi Don Suzane.
    - Ouai. Je sais qui vous êtes. J'ai entendu votre nom d'la bouche d'un type assez chiant.
    - Quelle pagaille hier dans le restaurant, mes hommes n'en revenaient pas, c'était la première fois qu'ils tombaient sur quelqu'un aussi particulier que vous ! Et je dois dire que je les comprends, d'où venez-vous exactement ?
    - West Blue, Punchunk Island. C'est une forêt, la mienne.
    - Je vois, je ne connais pas. Cela ne m’étonne pas. Enfin, cessons les bavardages inutiles, vous ne m'avez pas l'air bien bavard. Savez-vous pourquoi vous êtes ici, toujours en vie ? J'entends par là qu'il faut être fou pour débarquer sur Las Camp et tuer plusieurs hommes à un homme influent tel que je le suis. Généralement, c'est la mort qui attend le malheureux qui oserait faire cela. On ne rigole pas avec le pouvoir ici, vous avez défié mon autorité.
    - J'voulais pas faire chier, j'avais juste les crocs. C'coin est à vous ?
    - Pas complètement, je n'en contrôle qu'une certaine partie, le reste est entre les mains de misérables chiens habiles avec les armes.
    - Moi aussi j'ai un coin où j'suis l'boss. Vraiment rien qu'à moi, j'partage rien.
    - Comme je vous envie... j'aimerais également contrôler tout Las Camp, mais cela m'est impossible à l'heure actuelle. Pas assez d'hommes compétents pour accomplir le boulot comme je le voudrais...
    - Je vois. Ce que j'vois pas en revanche, c'est pourquoi vous avez soigné celui qui vous a attaqué. J'veux dire, moi je l'aurais démoli.
    - Oh oh, votre tempérament me plaît de plus en plus ! Je vais vous dire pourquoi j'ai épargné votre vie, pour que vous me soyez redevable ! Vous restez en vie à une condition, vous m'appartenez désormais. Vous serez payé mieux qu'aucun de mes hommes, mais le boulot à accomplir sera sale, très sale.
    - Va te faire foutre ! J'ai jamais bossé pour quelqu’un.
    - Allons allons, réfléchissez deux secondes Hatyla... Vous sentez-vous capable de rencontrer une fois de plus mes hommes ? Ils seront bien plus nombreux, je vous l'assure. Et cette fois, rien ne les retiendra de vous tuer. Ne serait-ce pas dommage ?
    - …
    - Il s'agirait de répondre rapidement à ma proposition, je n'aime pas que l'on me fasse patienter. Alors ?
    - J'ai l'air d'avoir le choix ?
    - Absolument pas.
    - Il consisterait en quoi votre boulot ?
    - Eh bien dans un premier temps, il faudrait commencer par vous habiller un peu plus, après avoir pris un bon bain.
    - ...


Me fringuer qu'il voulait, me fringuer qu'il a fait. Il ne voulait pas d'un type se baladant quasiment à poil dans les rues de Las Camp, surtout pas quand il s'agit du gars qui va le représenter. Il voulait jouer sur l'aspect animal que j'dégageais, faire de moi la bête du coin. Alors il fit faire sur mesure cette combinaison, un poil trop moulante que j'pense au départ, mais finalement pas si mal que cela. Il me fit un état des lieux sur la situation de Las Camp, avec les différents gangs en conflits et la Marine retranchée dans un coin. J'sentais que j'allais m'y plaire, la ville ressemblait tellement à mes terres natales, aussi impitoyable, où seul la puissance brute est prise en compte. Tu veux le pouvoir, ok, mais impose-toi pour le prendre. Don Suzane le voulait, une domination sans partage avec les autres gangs et l'homme qui lui offrirait, ce serait moi. J'y gagnais beaucoup en échange, l'affaire était honnête. Seulement avant d'y parvenir, il allait falloir s'accrocher...

J'avais beau être dans mon élément, plongé dans la violence et le sang, à me battre pour les intérêts d'un homme, en face c'était pas du petit gibier sans défense. Des raclées j'en ai mis, j'en ai cependant pris un bon paquet également. En une année mouvementée sous les ordres de Don Suzane, je me suis fait un nom, une réputation. Connu comme étant le fléau de cet homme avide de pouvoir, qui ne reculerait devant rien ni personne pour se tailler une belle part dans Las Camp. Hatyla était mon nom, Hatyla le Deuh devint mon surnom dans l'milieu. Un conquérant. Un tueur. Une vie de criminel à plein temps qui me faisait toucher à tout, du trafic d'armes au passage à tabac dans les rues de la ville, aux oppositions avec la marine du coin quand elle venait faire chier. Saigner nos concurrents aussi. Du moins ceux de mon patron. Ceux qui faisaient chier avec un peu trop d'efficacité. Il m'y envoyait, je les démolissais puis repartais.

Rien de bien simple détrompez-vous, ce serait même tout le contraire. Si je n'avais pas été élevé au milieu de montres sauvages à la taille démesurée, j'aurais pas eu les épaules pour assure le job et j'aurais été tué. Ce qui était hors de question. Bosser pour le patron, ce n'était que provisoire, que j'me répétais souvent. Le temps de trouver comment me barrer sans y laisser la peau. Je m'inquiétais pas pour ma force, plus pour le sens tactique de la chose. J'pouvais pas simplement foncer dans le tas et tuer le patron. Il me fallait des hommes en soutien, du genre qui m'ouvrent la voie jusqu'à son bureau, alors j'aurais plus qu'à lui tordre le cou. Et l'occasion finie par voir le jour. Réaction évidente quand un homme devient trop influent en très peu de temps, les autres gangs veulent l'écraser. C'est ce qui arrivait avec la famille Glorioné de la Vega, nos territoires s'agrandissaient et cela ne plaisait à personne.

Tout particulièrement à Gaspard Levinsky, l'homme à la tête d'un des gangs les plus crains de Las Camp. Le genre d'homme à laminer de la façon la plus pourrie qui soit toute concurrence. Vil, riche et très bien entouré, trop pour refuser une demande lorsqu'il vous en fait une. D'autant que son affaire m'arrangeait. Le job était simple, tuer Glorioné. Bien payé et libérateur, que demander de plus ? Jamais été du genre loyal envers personne, du coup j'ai pas refusé l'histoire. Levinsky m'a refilé une bonne trentaine d'hommes pour faire la peau à ce salopard qu'il disait. À la nuit tombée, on y est allé. J'ai pas eu de mal à les faire rentrer dans la demeure des Glorioné, là-bas on me considérait comme un second patron. Raison pour laquelle le bain de sang fut si facile à engendrer. Lorsque la sécurité remarqua ce qu'il se passait, il était déjà trop tard. Don Suzane Glorioné de la Vega fut égorgé cette nuit-là.

Trahi et assassiné par l'homme qu'il avait épargné, à qui il avait offert une place dans sa famille. Celui en qui il avait une grande confiance, quasiment aveugle. L'histoire fit le tour de Las Camp et ma réputation n'en fut que plus sale. Celle d'un animal que personne ne peut mettre en cage, qui ne reste jamais bien longtemps sous les directives d'un homme, un barbare. J'avais pour autant aucune envie de quitter la ville, m'y sentant incroyablement bien, il me fallait seulement me trouver un job. Mercenaire ne convenait pas, préférant avoir pour seul chef que ma gueule. L'idée me fut soumise lorsqu'un chef de gang m'envoya quelques larbins pour me demander d'exécuter une tâche particulière. Un meurtre, qu'il ne pouvait se permettre qu'on le relie à lui. Il lui fallait une personne extérieure au conflit pour régler la chose. Moi. Un contrat qu'il appelait cela, j'ai accepté. Toujours bon d'avoir quelques milles berrys de plus dans les poches.

Le contrat fut exécuté et à celui-ci se succédèrent un tas d'autres, qui finirent par faire de moi ce qu'on désignait comme étant un tueur à gage. Payer pour tuer, la vie tranquille quoi.


>> Test RP

    - Oh putain de merde...
    - Et maintenant, tu vas faire quoi, hm ?
    - Toi... pourquoi... ? Pourquoi toi ?
    - Il faut bien gagner sa vie, mon fils. Tu tues des gens pour quelques berrys, moi je charme les hommes, à chacun sa méthode.
    - Ouai mais nan, ça marche pas là. J'veux dire, t'es ma mère bordel ! Comment t'en es arrivé à ce que l'on souhaite ta mort ?!
    - Je ne sais pas qui l'en veut exactement, j'ai dépouillé tant d'hommes... Jusqu'ici, aucun n'a voulu me tuer pour cela. Qui t'envoie ?
    - Qui m'envoie ?! Mais j'en ai rien à foutre de l'enfoiré qui m'envoie ! Et tu devrais pas t'inquiéter de ça, mais de moi ! J'ai été payé pour te tuer !
    - Alors pourquoi cette surprise sur ton visage ? Cette hésitation ? Tu ne connaissais pas le visage de ta cible avant de te retrouver face à elle ?
    - Te fous pas de moi ! Elena ? Sérieusement ? Tu le sors d'où ce faux nom ?! Et j'aurais dû le deviner ?! J'ai accepté le contrat merde ! J'peux pas reculer, j'dois faire le job ! Mais j'veux pas te faire la peau ! Tu me fous dans la merde !
    - Cette situation ne me plaît à moi non plus, mon fils. Mais aurais-je dû deviner qu'on en voulait à ma vie ? Comment m'as-tu trouvée ?
    - Comment ? Mon commanditaire te faisais suivre depuis plusieurs jours. Putain... si je m'y attendais à celle-là... MERDE !


Mon poing vient s'encastrer dans le mur à ma droite, la colère me gagne et elle n'est pas petite. Sérieusement ? Comment j'me suis retrouvé embarquer dans cette galère ? Cela devait être un job facile, pénétrer sans attirer l'attention dans l'auberge, y demander une chambre et monter immédiatement me coucher. Une fois à l'étage supérieur, repéré la chambre occupée par ma cible, numéro 13. S'y rendre au beau milieu de la nuit, lorsque tout l'établissement est plongé dans un lourd sommeil, vers quatre heures du matin. Jusqu'ici, tout c'était déroulé sans accroc, jusqu'à ce que je passe cette foutue porte. Elle dormait paisiblement dans son lit, une fenêtre de la piaule légèrement ouverte, pour abaisser de quelques degrés la température excessivement haute de la salle. Un sommeil léger, certainement qu'elle devait être en train de rêver. J'ai eu le malheur de me pencher sur son visage pour y voir ses traits, à tort. Je l'ai immédiatement reconnue, ma mère. Un choc, le cœur qui s'emballe, je m'écarte d'elle pour venir m'appuyer contre le rebord de la fenêtre.

Je ne l'ai pas réveillée, je m'en sentais pas le courage. J'suis resté ainsi des heures durant, jusqu'à ce que le soleil plombe la pièce de ses rayons, sortant de son sommeil ma mère. Elle aussi m'a immédiatement reconnu, mon nom s'est échappé de ses lèvres tandis qu'elle se redressait tant bien que mal sur son lit, quelque peu déboussolée par ma présence. Un long silence s'est installé. La suite, vous la connaissez... L'échange n'a pas eu de suite depuis que j'ai brusquement interrompu. On cherche une solution de s'en tirer sans qu'aucun n'y laisse sa peau. J'peux pas simplement retourner vers le Sieur Hollando lui rendre son fric et annuler le contrat, il me viderait de mon sang la minute suivante. Du moins ses hommes s'en chargeront. Impossible pareillement d'simplement me tirer de Las Camp, en laissant ma mère en vie. Il engagerait un autre tueur pour faire le boulot, en plus de me l'envoyer aux fesses dès que possible. J'ai beau être un gars qu'on craint dans le milieu, face aux chefs de gangs, j'fais pas l'poids.

Une solution me vient à l'esprit, mais elle craint sérieusement. Fuir avec elle est hors de question, autant nous suicider dès maintenant. Non, j'ai bien cette idée vraiment moche qui germe dans mon esprit, mais j'crois bien que ce serait un méchant suicide. J'connais Hollando, j'connais sa baraque et les hommes dont il dispose. Et si j'le voulais vraiment, j'serai en mesure de m'infiltrer chez lui pour l'égorger dans son sommeil, du moins je crois... Si j'élimine l'homme qui en veut à la vie de ma génitrice, y'a moyen qu'on lui foute la paix par la suite, non ? J'lui pose la question. Qu'elle me liste maintenant les personnes qu'elle a dépouillées et qui voudrait la buter. Elle ne voit que le Sieur Hollando, les autres n'ont rien vu, du moins pas encore. Elle fait les choses bien qu'elle me dit. J'suis tenté d'lui répondre qu'avec Hollando, elle a méchamment merdé, mais c'est ma mère, j'me retiens. J'lui soumets la folle idée que j'ai en tête et qui veut pas s'barrer, elle me rétorque que c'est toujours mieux que de d'voir lui faire la peau...

Elle marque un foutu point.

Quelques dizaines d'heures plus tard, v'là que je me pointe devant les appartements du Sieur Hollando, confiant aux gardes surveillant l'entrée que j'ramène un cadeau pour leur boss. Méfiant, ils jetent un œil à ma main droite qui tient fermement quelque chose de particulier, c'le fameux cadeau. Ils affichent une gueule répugné tout en m'ouvrant la voie, reste plus qu'à entrer. Le coin est un vaste hôtel qu'Hollando habite depuis pas mal d'années maintenant. Lui, toute sa famille, ainsi qu'un tas de personnes constituant son entourage, plus des clients faisant tourner l'établissement. Je sais parfaitement où me rendre pour le voir, au dernier étage, un classique. Il a beau être un foutu poiscaille, il est comme tous les riches ce sale enfoiré, il aime dominer les autres. J'me rends au cinquième assez rapidement, c'est qu'mon offrande est du genre salissant, j'doute que le proprio apprécie que j'lui salisse les tapis hors de prix qu'il s'paie.

Un long couloir à traverser jusqu'à cette porte, qui me sépare de mon commanditaire. L'ordure qui m'a payé pour que je tue ma mère, le savait-il cette petite merde ? J'espère bien que non pour lui, autrement cela risquerait de mal tourner. J'frappe à trois reprises, sans modérer les coups, c'qui donne quelque chose de bruyant et qui rameute immédiatement un mec fringué comme un pingouin à m'ouvrir. Il se retient de hurler en apercevant ma gueule de fauve et mon petit colis qu'il reconnaît immédiatement, c'qui le fait tourner de l’œil, avant la chute. Trop d'émotions pour une p'tite nature de son envergure, j'comprends. Ce qui ne m'empêche pas de rire, imaginant déjà la tronche qu'affichera Hollando face au même spectacle. J'l'entends à ce propos qui élève la voix, d'mandant à un certain Antonio qui cela pouvait bien être. J'souris et m'amuse à garder le silence, mes pas me conduisant jusqu'au son de sa voix, son bureau.

J'toque de nouveau, autant de fois que précédemment, on me prie de bien vouloir entrer. J'fais pas attendre mon client, me v'là dans l'bureau, à quelques mètres de l'homme-poisson qui affiche une mine étonnée en me trouvant ici. C'est le moment où il se demande ce que j'peux bien foutre ici. J'affiche un air amusé, me délectant de la situation. Il l'ouvre, j'écoute que dalle, me contenant d'avancer jusqu'à lui, avant de purement et simplement lui déposer mon cadeau sur le bois de son bureau, sur l'tas de documents qu'il devait lire. Mon sourire s'élargit. Alors, heureux ? La forme lui parle, mais il n'ose pas clairement regarder. Sans trop l'observer, il est certain que cela ressemble à une tête sauvagement détachée de son cou. L'sang s'en écoulant prouve que c'est du tout frais, l'espace d'une heure même pas. Il est gêné. On lui avait dit que j'étais sauvage, assez barbare, l'genre à pas se soucier de trop se salir les mains, mais au point de ramener à mon commanditaire la tête de ma victime...

Et c'est là que j'suis à la limite d'éclater d'un rire bien gras. Quand il prend son courage à deux mains pour réellement découvrir de quoi il s'agit, observer le visage figé dans la mort de ma cible. Ses yeux s'agrandissent sous l'effet de la surprise et sa mâchoire s'ouvre tellement qu'elle donnerait l'impression d'vouloir se décrocher. Il tremble de tous ses membres, une goutte de sueur perle le long de son front tandis que deux autres de tristesse cette fois, tombent de ses yeux. Il a pigé ce vieux con. J'éclate de rire, ne parvenant plus à me retenir. Il faut avoir de sacrées couilles pour faire ce que j'viens de faire et j'suis pas peu fier de mon acte ! Une rage profonde prendre naissance au fond de ce cher poisson mafieux, lui l'un des hommes les plus craint de Las Camp. S'attendait-il à une surprise de ce genre ? Certainement pas ! Faut voir comment il en est tout retourné ! Juste sublime ! Il voudrait hurler, mais n'y parvient pas.

Je ne lui en laisse pas le temps. Je n'ai pas fait tout cela pour qu'un troupeau de tocards armés de fusils déboulent dans la pièce et me troue la peau. D'un bond, j'ai traversé le bureau, mes deux mains saisissant le haut du corps d'Hollando, le poids de mon corps le faisant basculer de sa chaise, en arrière. J'ai très peu de temps devant moi, alors je vais faire vite. S'agirait pas d'attendre que le pingouin un brin fragile se réveille et alerte la sécurité. Quelques mots suffiront à expliquer à Hollando pourquoi j'ai décapité sa femme et que je lui ai ramené sa tête ici.

    - La prochaine fois que tu cherches à faire tuer la femme qui t'a dépouillé, évite de payer son fils pour exécuter le sale boulot, connard.


Et sans plus prolonger ses souffrances, j'lui broie le cou de mes puissantes mâchoires, comme le ferait un fauve pour éliminer son repas. La suite est bien simple, rebrousser tranquillement chemin, en espérant passer inaperçu avec le sang de ma victime dégoulinant de ma bouche et souillant ma combi. Avec un peu de chance, j'dis bien un peu, y'a moyen qu'ils ne s’aperçoivent de rien. Et si jamais ils me grillent, alors ce sera un véritable carnage ici et Hollando et son épouse ne seront pas les seuls à trouver la mort ici.


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Informations IRL

Voir Stark Lazar.


Dernière édition par Hatyla le Jeu 7 Fév 2013 - 19:10, édité 11 fois
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Salut Stark,

Je pensais que tu attendrais un peu avant de lancer le nouveau perso... Enfin.

Qu'est-ce que fait Hatyla quand le contrat qu'on lui propose tombe sur la tête de sa mère, reconvertie en femme fatale qui a fait du tort à un homme assez riche pour se payer un tueur en guise de vengeance ? Sa mère, ou une femme qui lui ressemble beaucoup, la vie réserve parfois de drôles de surprises...


Hatyla, le Deuh. 661875SignTahar
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Arg, j'avoue avoir été un poil impatient, en m'en excusant ^^

Sinon, j'ai terminé le test-rp. Bonne lecture et en espérant que cela soit plaisant à lire !
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Salut Stark, Balior est enterré ?

Première voix tu l'auras compris, et oui le test est sympa. Energique, sans fioriture, à l'image du reste de la présentation. Je sais pas ce qu'en penseront mes collègues qui n'auront pas eu la chance de lire tout ça en deux fois comme moi qui ai dû lire avant de te filer le test (je dis la chance simplement parce que, c'est un fait : c'est long), mais on ne s'ennuie pas. Le seul regret à ce niveau c'est le passage sur la fin de la bio où tu as refait ce que je t'avais déjà fait remarquer avec Balior : un passage RP dans une chronique de vie. Ca casse un peu, ça rallonge, et c'est un peu HS. Pour moi une bio c'est concis, c'est résumé, pas détaillé et pas avec du dialogue de situation. Sauf une phrase qui aurait marqué le héros et qui agirait comme un leitmotiv pour un effet de style, éventuellement, je suis pas une bête. Et c'est subjectif.

Une bête, d'ailleurs, pour en revenir à Hatyla, j'ai trouvé ça assez bien rendu. Peut-être un poil trop civilisé dans le test mais c'est censé faire déjà un moment qu'il est à Las Camp alors bon, pourquoi pas. Hésite pas à réutiliser la fiche d'île par contre plus tard. Les PNJ créés par Red, ce genre de machin. Tes PNJ pour l'instant s'inscrivent pas trop là-dedans, alors bien sûr la place est grande mais bon. Se rattacher à l'existant c'est toujours cool. Ivan a des projets pour la ville aussi, peut-être que vous trouverez à RP ensemble, ce sera... intéressant.

Petit aparté sur un truc que je viens de voir en relisant en diagonale : Athyla. C'est moche de faire des fautes sur le propre nom de son perso, héhé.

Et donc, un barbare qui l'est assez. Animal. Classique mais efficace, et une narration pas trop pesante qui sert bien le tout. Gaffe à pas trop t'enterrer dans un personnage concept à ce niveau-là, peut-être.

Une narration pas trop pesante mais toujours ces écueils de forme, des fautes pas belles même si je fais de relevé et pas mal de confusions de mots aux sonorités proches, qui parfois font hésiter entre "est-ce qu'il s'est trompé" et "est-ce que c'est moi qu'ai mal lu ? bon, je recommence"... Je pense au deviner/devenir qui par deux fois revient dans le dialogue avec la mama dans ton test, notamment. C'est un peu dommage, ça entache un peu le tout qui pourrait être top et couler tout seul.

J'avais mis 700 pour Balior, et je vais être pareil ici. Encore cette sacrée forme...

Bon jeu en tout cas, en espérant que cette fois l'essai soit le bon.


Hatyla, le Deuh. 661875SignTahar
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Oy Tahar ! Et merci pour ce premier avis !

Concernant Balior, si cela ne dérange pas de le passer en mort, ce serait sympa s'il vous plait ^^

J'devrais me fouetter pour la faute sur mon nom, que je vais aller rectifier rapidement. Concernant le passage rp dans la bio... nouveau coup de fouet ? Fichue manie.

Niveau PNJ, je prends note, vu la description de l'un d'eux, cela pourrait donner quelque chose d'assez intéressant à développer irp.

Niveau forme, troisième et ultime coup de fouet hé hé. Plus fort ce dernier, étant donné que je ne me relie pas. Certain qu'avec une relecture, certaines fautes n'y seraient plus, il faut que je prenne le réflexe.

Encore merci pour tes remarques sinon !
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Yep Hatyla, deuxième avis,

Pour faire vite, c'est bien, mais long. Trop long. Et la forme est peut-être trop sophistiquée pour une bête. Je dis pas que les descriptions sont mauvaises, ou que le jeu est mauvais. Tu maitrises le personnage, je pense, mais c'est pas assez "bestiale" pour que ça rende vraiment, surtout avec une narration en "je". Sinon, je disais, c'est long, souvent inutilement. La bio par exemple, aurait pu être plus courte, et ça aurait pas changé grand chose. Pour le coup, on se perd plus dans de l'anecdotique qui trouverait plus sa place dans du RP.

Le reste est plutôt bien rendu et le test Rp est très classe. Tu t'en sors très bien, j'ai pas grand chose à ajouter là-dessus, parce que je l'ai dévoré en pas très longtemps, sans trop trébucher.

Pour les Dorikis, 700D, c'est bien.

Bon courage pour ta dernière voix !
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Poy Lilou ! Merci d'avoir donné un second avis !

Plus de bestialité, je prends note. Trop long aussi, désolé huhu.

Et merci pour le test-rp ^^
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Salut Hatyla, dernière voix pour toi.

Rien à dire sur les descriptions, un prédateur déchainé et sociopathe de plus lâché dans le troupeau de pauvres moutons humains. Bon.

Niveau bio, je suis asse de l'avis de Tahar, le mode je passe en RP pour raconter mon combat et dialogue, après le passage sur l'ile et le bateau ça fait bizarre et ça ne colle pas du tout. Pour moi il faut choisir l'un ou l'autre, soit tu fais une bio classique soit tu fais tout en RP avec des tranches de vies sans liens entres elles. Mais la bof..
Enfin, a part ce détail pas de soucis. Simple et de bon gout quoi.

Pour le test. Moi y'a un truc qui m'a gêné.

J'peux pas simplement retourner vers le Sieur Hollando lui rendre son fric et annuler le contrat, il me viderait de mon sang la minute suivante. Du moins ses hommes s'en chargeront. Impossible pareillement d'simplement me tirer de Las Camp, en laissant ma mère en vie. Il engagerait un autre tueur pour faire le boulot, en plus de me l'envoyer aux fesses dès que possible. J'ai beau être un gars qu'on craint dans le milieu, face aux chefs de gangs, j'fais pas l'poids.


Rhalala ces chefs de gangs sont vraiment trop dangereux même pour moi... Et dix lignes plus loin tu vas lui ouvrir la gorge à la main chez lui dans l'indifférence générale.. Re bof... Encore un pauvre chef de gang manchot avec des soldats aussi sur et fiables que Plud... C'est d'ailleurs le problème de l’archétype "bête inhumaine" si tu perds t'es obligé de te remettre en question, donc tu ne perds pas..

Bref, moi je suis sur du 650. ce qui te valide à 680 dorikis.

Bye Red