>> Klaus V. Antis
Pseudonyme : Cross Age: Apparemment 40 ans Sexe : Homme Race : Cyborg Métier : Inconnu Groupe : Civil Déjà un équipage : Non But : Retrouver ceux qui l'ont changé en cyborg. Et également retrouver sa mémoire d'antan. Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Équipements : Le journal intime d'un certain Klaus V. Antis / Codes du règlement (2) : Parrain : Mettez le nom de votre parrain ici, si vous en avez un bien sûr Ce compte est-il un DC ? : Non Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ... |
>> Physique Sujet 3, Projet Cross Nous voici donc au 6e prototype du projet Cross. Cette fois, le sujet est un homme mûr, frôlant plus ou moins la quarantaine. Sa carrure un peu frêle sera amélioré, l'objectif étant d'atteindre les 2m10 pour une allure athlétique et guerrière. Des épaules fortement développées et une musculature minutieusement dessinée, voici ce que donnera la fin de nos opérations. Son visage rectangulaire fera parfaitement l'affaire, son nez angulaire et ses lèvres peu rebondies inspirant suffisamment la sévérité. Evidemment, ses yeux ne sauront garder une couleur naturelle, si bien qu'un son iris deviendra une cercle noir, désespérément vide, mais bien plus efficace pour traquer ses proies. Sa chevelure sera renforcée, afin de ne pas dépérir, car avouons qu'il serait dommage de salir cette belle crinière blanche. Comme à l'accoutumée, une croix sera gravée sur son front, afin de ne pas répéter l'erreur du sujet n°1. A son éveil, les vestiges de son ancienne humanité ont rempli leur fonction, puisqu'il se créa de lui-même un style vestimentaire. Un col roulé à manches longues très près du corps recouvre son buste, soutenu par une longue veste blanche, tandis qu'un pantalon tout aussi blanc s'occupe de la partie basse du corps, retenu à la taille par deux ceintures de cuir entrecroisées. Des bottes de marches noires lui servent de soulier, et un setson (chapeau de cow-boy) de cuir pâle masque son front. Au premiers abords, il ressemble bien plus à une statue qu'à un être vivant, la dureté de ses traits en étant pour beaucoup. Cela entraîne, évidemment, une méfiance à son égard au premier contact. Pourtant, il n'a rien de méchant, et on pourrait même être rassuré par sa démarche calme et tranquille, s'il n'y avait pas cette extrême minutie qui accompagne chacun de ses gestes, et cette atmosphère aseptisée qu'il emmène avec lui. Mais bon... ce n'est pas comme s'il était vraiment humain. >> Psychologie IL est difficile de décrire quelqu'un qui ne se connait pas soi-même, surtout lorsque la personne en question possède si peu d'humanité, pourtant, ce si peu existe, et je compte bien vous le prouver. Calme, tel est son trait le plus flagrant, et le plus désolant. Sans doute est-ce à cause de sa pensée bien trop "logique", il est, à l'instar d'une machine, aussi effacé devant le bonheur ou l'adversité. Certes, il a des émotions, mais celles-ci sont bien loin du torrent bouleversant de l'esprit humain. Son âme bourgeonnante est bien peu sensible aux aléas du monde, si bien qu'on le croit souvent coupable d'indifférence. Non, il n'est pas impassible, mais ses épanchements sont si subtiles, qu'ils ne franchissent souvent pas leur cage de ferraille et d'acier. Aussi ne soyez pas surpris s'il manque parfois de compassions, de remords, de sollicitude, et de tout un tas de chose propre à l'humanité, car certes il est humain, mais c'est également une arme, et l'efficacité à pour lui autant de valeur que la sensibilité. Cependant, s'il a encore du mal à laisser parler son moi intérieur, sa curiosité ne souffre pas du même mal. Au contraire, totalement débridée, celle-ci en devient presque maladive. Le "débridage" effectué par sa muse a accouché d'une insatiable soif de connaissance, allant du sens de la vie à des choses bien plus simples, comme la sensation de prendre un bain avec un savon parfumé au chocolat. Les grands secrets et les petits détails sont sujets de la même convoitise, si bien que bien que fort réservé, il prendra sans gène la parole pour satisfaire ses questionnements plus ou moins existentiels. Peu habile avec son entourage, aussi sensible qu'un grille-pain, on l'aura compris, il n'est pas forcément le compagnon idéal, cependant il y a bien quelque chose qui pourra le faire frémir. Non, il ne s'agit pas d'une promotion sur l'huile de vidange, ou la promesse d'une maintenance complète, mais l'art, et plus particulièrement la musique. Le piano ayant été le moyen par lequel Lucrèce réveilla sa partie humaine, Klaus est étonnement réceptif aux manifestations musicales. Attention, cela ne fait pas de lui un mélomane, mais à cause de son indifférence général, son amour pour cet art surprend, tant et si bien qu'il n'y a pas de moments plus indiqués que lui devant son instrument pour constaté son humanité. Oui, il y a encore de l'espoir, et celui se trouve entre le Do bémol, et le Si dièse. >> Biographie L'éveil *Blanc, dur, silence...* Telles furent les premières pensées d'une vie, ou plutôt de ma vie, car c'est bien de moi qu'il s'agit. Je ne sais pas pourquoi je salis ces pages blanches par la confession de mon existence, sans doute ai-je peur d'oublier? Serait-ce réellement possible d'oblitérer ma propre humanité? Qu'en sais-je, l'important en ce moment étant que j'ai décidé de ne pas prendre ce risque. Lors de mon éveil, j'eus comme accueil un blanc immaculé, celui du plafond sans doute, qui, excité par la forte lumière de l'environnement, me renvoyait cet éclat de pureté. Je me rappelle de cette table dur qui me servait de lit, et surtout, de ce silence qui accusa ma naissance. Étais-je un nouveau-né? Non... un amalgame de sensations ne tarda pas à me rappeler à moi même, le poids de mon corps sur cette surface rigide étant celui d'un homme mûr, et non d'une frêle créature. Dans ma torpeur, je reprenais peu à peu conscience de moi-même, constatant également l'étrangeté de mon corps. Non, je n'étais pas mal-à-l'aise dans cet amas de métal et de bio-matière, seulement quelque chose en moi semblait protester contre ce moi contre-nature qui s'éveillait. Sans doute alors avais-je déjà conscience que ma condition de cyborg n'avait rien de normal, ou alors était-ce simplement le choc du à mon long sommeil. Mon cerveau ne tarda pas à passer au niveau supérieur, et une foule de questions traversèrent mon esprit. A la fois multiples et incroyablement brèves, je n'en avais pas réellement conscience, mais ces demandes m'emmenèrent leur lot de connaissances, et d'ignorance. Je savais être vivant, dans un monde peuplé d'autres personnes, et nul n'aura besoin de m'apprendre à lire ou à marcher, mais d'autres informations manquaient à l'appel, comme, par exemple, la sonorité de mon nom. Qui sait combien de temps dura cet état transitoire, ou, apparemment immobile, mon corps fourmillait, se ré-agençant lui même afin de remplacer les pièces manquantes d'un énorme puzzle. "Bonjour mon fils." Ce fut elle qui brisa le silence, cette voix chaude et grave, dont, instinctivement, je ne pouvais me méfier. Balayant l'agitation qui suivit mon réveil, elle instaura le calme en moi, et, c'est tout naturellement que je la suivis, lorsqu'elle m'ordonna de le faire. Tout comme l'enfant qui vient de naître, j'étais à ce moment une éponge encore sèche, prête à s'abreuver du moindre détail de son environnement. De la table froide j'étais passé à cet amalgame de couloir, où, jour après jour, l'on faisait mon éducation. Dire que pendant des mois, voir même des années je pensais réellement que le monde s'arrêtait à ce que l'on m'enseignait, que la marine était la protectrice des représentants de Dieux sur terre, les Saints de Marie Joa. Apparemment, j'étais un don du ciel, un gardien tombé des cieux pour protéger les Tenryuubitos (nom commun des Guides du peuple). S'il n'y avait pas eu cette femme, sans doute serais-je encore imprégné de cette propagande, mais elle fut mon guide dans les ténèbres, ma Lumière, Lucrèce. Nous nous vîmes pour la toute première fois dans ma chambre, et bien que je fus surpris du renvoi de l'ingénieur chargé de ma maintenance au profit de cette boule de douceur, j'étais programmé pour obéir, aussi ne m'offusquais-je pas plus que ça du changement de personnel. De plus, je me sentais bien à ces côtés, comme si je la connaissais déjà... et pourquoi pas d'ailleurs? Une amitié se créa peu à peu entre nous, me rappelant peu à peu l'humanité qu'il restait encore en moi. Pourquoi ne pas avoir totalement balayé mon ancienne personne? Je n'en sais rien, mais cette clémence, le gouvernement la paiera plutôt cher. Afin de développer ma partie "humaine", elle m'appris l'art musical. Vous pouvez sans peine imaginer le terrible manque de sensibilité d'un cyborg, et pourtant elle n'abandonna pas, si bien que nous nous retrouvâmes bien vite dans la situation coquasse de moi, machine de guerre, assis derrière un piano. Ce livre que je suis en train de souiller me vient d'ailleurs de cette période, puisque si la seconde partie est vierge, la première est pleine de partitions et de mots de cette charmante époque. Oui, ce fut charmant, car même si ma gaucherie me fait encore rougir, sa douceur et sa patience son digne de tout les éloges, et à vrai dire, tout en elle mérite l'encensement. Elle n'était pas particulièrement jolie, son corps mollasson et ses joues trop rondes n'étant pas particulièrement attrayants, mais ses grands yeux noirs, son sourire radieux, et la chaleur qu'elle apportait par sa simple présence en faisant ma muse. Muse, c'est le mot parfait pour la décrire. Cet idylle n'aurait su durer, car vous vous doutez bien que mon "humanisation" n'était guère approuvée par mon supérieur. Ils tolérèrent longtemps notre relation, considérant qu'une part d'humanité renforcerait mon sens de l'improvisation et ma créativité, sauf qu'avec l'âme vient les sentiments, et ceux-ci sont souvent bien peu enclin à la soumission. Le moment arriva où elle dut me dire au-revoir, les grands pontes estimant que j'avais autre chose à faire que de taper sur un clavier. Sans doute n'avait-il pas totalement tord, mais n'étais-je pas à moi de décider? Lucrèce fut du même avis, et profitant de son rôle d'ingénieur, elle me fit une ultime maintenance, agissant sur la puce situé sur mon front. Je ne sais pas vraiment ce qu'il fit au symbole des Cross, mais je sais que, lorsque mes supérieurs m’ordonnèrent de les suivre, j'hésita à obéir. Cela peut sembler anodin, mais c'était bien la première fois qu'un ordre me fit cet effet, et si, par habitude, je me pliai à leur volonté, j'avais entrevue la couleur du Libre arbitre. Une semaine plus tard, nous quittâmes cet étrange complexe. On m'avait demandé d'attendre gentiment dans un local, avec seulement deux gardes pour me tenir compagnie. Pourquoi en mettre plus, puisqu'en théorie je ne pouvais désobéir... en théorie... Ce fut à ce moment qu'elle arriva, sa face rongée par l'inquiétude n’empêcha pas une douce chaleur de m'envahir lorsque je croisai son regard. Je n'étais pas dupe, elle ne devait pas être là, et je n'aurais rien du faire pour empêcher mes compagnons de l’appréhender, sauf que les larmes naissantes sur ces grands yeux noirs m'étaient insupportables. Un coup dans la nuque suffit à assommer le premier garde, et de mon bras gauche j'empoignai le fusil de second, l'arrachant sans problème du à l'étonnement du geôlier. Il eut toutefois le temps d'appeler à l'aide avant que la crosse de son arme ne l’assomme, mais qu'importe, Lucrèce était dans mes bras, c'est tout ce qui comptait. "Fuis!" Elle n'avait que très peu de temps, les caméras de surveillance ayant constaté toute la scène, la cavalerie n'allait pas tarder à arriver. Elle se contenta donc de me murmurer ses paroles, me tendant le carnet sur lequel j'écris aujourd'hui, qui auparavant avait accueilli mon apprentissage, puis se mis elle même à courir. Sous le choc, je restai un instant immobile, une dizaine de secondes sans doute, qui permirent toutefois au brouhara des troupes en approche d'être bien trop proche. Il fallait m'enfuir, et s'en perdre plus de temps, je suivis les pas de ma muse. Connaissant parfaitement les lieux, je n'eus aucun mal à m'enfuir. Je ne su pas ce qu'il advint d'elle. Avait-elle survécu? Il le faut, car je n'ose imaginer ce qu'il serait advenu d'elle autrement. Me voila donc lâché à moi même, aux prises avec un monde que je connaissais pas, ayant pour seul repère un carnet plein de mots, de notes, et d'humanité. Klaus V. Antis, voici d'ailleurs les premiers mots de trésors, le premier cadeau de ma muse : Mon Nom. >> Test RP
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Informations IRL
- Prénom : Saylen
- Spoiler:
- Ps : Je me suis permis de reprendre l'idée d'un des personnage prédéfinis (le Cyborg). En fait c'est carrément le personnage que j'ai repris, en changeant l'avatar. Si cela pose problème, dites le moi, j'aviserai en conséquence.
Age : 20ans
Aime : Danse, Ordinateur, ect
N'aime pas : Plein de choses
Personnage préféré de One Piece :
Caractère : (définissez vous en quelques mots) Est-ce vraiment important?
Fais du RP depuis : Depuis l'age de 16ans
Disponibilité : 7/7
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Dernière édition par Klaus V. Antis le Lun 11 Fév 2013 - 16:51, édité 7 fois