Le miel et les abeilles.

Dans l’ombre et la lumière il y a deux existences certaines. Chez eux, ils appellent ça la gentillesse et la méchanceté. Avant de naître ils passent par là et choisissent eux-mêmes leurs camps. Les deux dont je vais vous parler ont choisi la lumière, l’ombre leur faisant peur.

L’un au fond, a toujours connu l’autre. Il y a longtemps l’un a été créé par Lui, puis comme l’un s’ennuyait, Lui a créé l’autre. Dans le monde des uns et des autres, il y a plusieurs hypothèses concernant la création de l’un et l’autre par Lui. Toutes, dans l’idée qu’il y aurait plus de défauts chez l’un ou chez l’autre. Moi je sais que l’un et l’autre sont les mêmes dans l’esprit. Lui n’a jamais préféré ni l’un ni l’autre mais voulait simplement créé Un Autre Lui.

L’autre a connu l’un sur une île comme les autres. On dit qu’ils étaient faits l’un pour l’autre, pas l’autre pour l’un. Je l’expliquerai plus tard. Le foyer de l’un et l’autre se nourrissait de l’autre qui faisait tout pour l’un. Pas l’un pour l’autre. Et ça, je ne l’expliquerai pas. L’Amour de l’un est bien plus complexe que celui de l’autre mais n’ayez nul crainte les uns, ce n’est pas un défaut ni le défaut d'un.

Ils auront beau se détester et clamer qu’ils sont parfaitement différents ou à l’inverse qu’ils se ressemblent comme deux gouttes de larmes : ils auront toujours besoin l’un de l’autre, l’autre de l’un. En général bien sûr et là j'explique, qu’il y a plusieurs autres et l’un les a toujours plus aimé que l’autre aimait les uns. Car l’autre aime un seul un qui était l’un.

Il y en a bien qui choisisse d’être l’un de l’un et ceux d’être l’autre de l’autre mais majoritairement on en vient à l’idée de base. Ce n’est pas vraiment une idée mais c’est ce qu’on appelle la moralité, chez eux.

J’observe ce monde plein de contradictions car ils ne peuvent pas vivre l’un sans l’autre et l’autre sans l’un et pourtant ils continuent de dire que ce serait leur rêve. J’observe encore et sans relâche jusqu’à tomber sur l’un et l’autre qui deviennent deux. L’autre étant l’hôte de l’un à n’importe quelle heure pour qu’un être prenne vie un temps après et prenne leur vie un temps après le temps après.

1595.

L’être devient un ou autre. Dans notre cas il s’agit d’un, je ne peux pas dire s’il a choisit l’ombre ou la lumière, je ne sais pas. On le saura bien assez tôt. Ils sont alors trois, l’un, l’autre et l’être puis leur vie devient alors moins terne, c’est ce qu’ils disent mais je vois bien qu’à terme l’être est encore plus démoniaque qu’un temps avant. Pas l'un un temps avant, mais bien un temps avant le temps d'après.

Lui a un mauvais pressentiment pour l’être qui commence à détester l’un. J’ai dit tout à l’heure que l’un ne pouvait pas vivre sans l’autre mais l’un très bien sans l’un. Et c’est ce que l’un fait déjà pour l’être. L’être sans avoir éclot, car oui on n’éclot pas quand on naît mais bien après, déteste déjà l’un. L’Histoire commence dans un climat de haine, l’ombre absorbant la lumière du foyer censé être lumineux. Lui m’a donc confié que le temps d’avant sa naissance, l’être a choisit d’être entre les deux. Or il n’est pas possible de l’être alors un se démarquera de l’être devenu un.

Pour finir avant de laisser l’être à sa vie, le monde d’en Haut se pose des questions sur l’Être. Est-il le démon de l’Histoire où est-ce bien à cause de l’Un ? L’Autre a-t-elle raison de rester en retrait ? Lui répondra à cela : le seul coupable, le seul héro, le seul dont vous devez vous soucier et le seul que vous devez voir est l’être. Les uns et les autres ne sont qu’artifices et rebondissements qui ne font que rythmer sa vie, son Histoire.

Kiril Jeliev est le miel, vous les abeilles.