Sephiria A. Forenlord
Pseudonyme : Aucun pour l’instant Age: 20 ans Sexe : Femme Race : humain Métier : Aucun Groupe : Marine Déjà un équipage : non But : Découvrir les secrets d’All blues et de la Marine Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Bretteuse comme première aptitude, pour la suite on verra. Équipements : Un petit sac en cuir contenant des bandages et quelques plantes médicinales, les deux flacons aux effets spécifiques (expliquer plus en détail dans la biographie), et pour finir un meitou serait génial ! Codes du règlement (2) : Parrain : Ce compte est-il un DC ? : non Si oui, quel @ l'a autorisé ? : |
>> Physique Commençons par son apparence physique. Sephiria est vit sa dix-neuvième année, du haut de son mètre soixante-dix, elle entame bientôt sa deuxième décennie sous l’air de l’insouciance qui caractérise si bien la jeunesse. Sa peau satiné ponctué d’une teinte beige est hérité par sa mère et son père, issus tous les deux personnes de familles nobles où « l’apparence est la première et la plus visible des concurrences entre grandes familles » selon sa mère. Ainsi, très tôt, Sephiria dût apprendre grâce à ses nourrices, et de temps à autre sa mère, à s’occuper d’elle et de son apparence des pieds à la tête, du lissage de ses cheveux jusqu’au vernissage de ses vingt ongles, en passant par l’obligation de mettre des surcharges abusives de phares à paupières lors de soirées mondaines, ce qui pour Sephiria ne faisait qu’alourdir les paupières inutilement mais ce que sa mère voyait comme essentiel pour pouvoir communiquer avec des aristocrates. La jeune femme suivait, depuis qu‘elle avait cinq ans, un entrainement journalier assigné par son père, ces exercices modelèrent le corps qu’elle a aujourd’hui ; des jambes fermes mais fines, des cuisses musclées, un buste et un dos puissants, de petites épaules qui n’en restent pas moins athlétiques et des bras souples mais vigoureusement forts. En bref, ce n’est pas une femmelette sans défense, elle sait se battre sans devoir souffler toutes les deux minutes, toutefois, ce n’est pas pour autant qu’on peut la qualifier d’homme bourré de testostérone capable de soulever une montagne, elle garde des courbes généreuses qui font agréablement ressortir sa féminité. Sephiria était bien dans son corps, de plus elle remerciait à chaque entrainement ses gènes de ne pas avoir été trop généreux au niveau de sa poitrine sinon cela aurait gêné ses mouvements d’épéiste. Enfin le visage de Sephiria est doux et voluptueux. Ses lèvres roses et fines allaient de pair avec son nez délicatement effilé, accompagné de ses yeux en amande couleur bleu acier. Ses longs cheveux blonds encadraient le tout, lisses puis légèrement bouclés sur les pointes, ils donnaient l’impression de briller de mille feux face au Soleil. Ses traits donnaient une impression de fragilité à l’inverse du reste du corps, robuste et vif. >> Psychologie Venant des Hauts quartiers de la cité de Goa, Sephiria a toujours senti des regards lourds et pesants sur elle, comme si un tueur en série se cachait dans son ombre, comme si on l’a prenait pour une étrangère dans sa ville natale. Ce n’est que plus tard, avec l’âge et le recul qu’elle comprit que le statut de noble agaçait, voir répugnait la basse population, c’est comme si on lui avait collé une étiquette au dos impossible à retirer la traitant d’aristocrate irrespectueuse et hautaine. Elle vivait mal cette situation car, grâce à une éducation chevronné et complète, elle comprit que les nobles ne méritaient plus leurs privilèges, vestiges d’un passé glorieux, qu’aujourd’hui ils en faisaient une utilisation abusive et incontrôlée et, croyant être les maîtres du gouvernement mondial, ils s’enfonçaient dans la débilité et les mariages entre eux. Sephiria ne voulait plus ce titre de noble, c’est pourquoi elle s’est engagée dans la Marine, suivant les traces de son père, le capitaine Mr. Forenlord, en espérant que les flots lui feront oublier son rang. Mais ce n’est pas la seule raison pour laquelle elle devint membre de la Marine, sa volonté de purger l’océan du mal qui le rongeait depuis trop longtemps la motive plus que tout. Son apprentissage sur l’histoire des océans et les nombreux récits racontés par une vieille amie chaque semaine lui ont montré le vrai visage de ce qui l’entoure : un bain de sang perpétuel. La solution était de prendre parti, Sephiria choisit la Marine car elle obéissait au gouvernement mondial, seule réelle institution capable de mettre de l’ordre et de le maintenir, de l’autre côté se trouve les pirates, à l’audace increvable mais totalement désorganisé et donc incapable d’amener une once de paix. Enfin les révolutionnaires auraient pu être un choix possible, toutefois depuis que leur chef emblématique Monkey D. Dragon est mort, ils se cachent plus qu’autre chose. C’est ainsi que par déduction son choix se posa sur la Marine, ce qui lui permettait en plus de s’éloigner d’une vie aristocratique remplie de richesses, de raffinements, de loyaux esclaves, de faux semblants, de mariages arrangés, de dégout envers les pauvres. Elle veut œuvrer pour la paix, et pour cela elle sait que forcer son destin n’est pas une option. Son courage est encore a déterminé, elle est jeune et doit faire ses preuves mais elle a une chose qui ne l’abandonnera jamais : une conviction, un idéal, une détermination sans faille. >> Biographie Au Royaume de Goa, île indépendante d’East Blue, une ville trône sur l’archipel, elle se nomme BigTown. Elle se divise en trois parties bien distinctes, la première est le centre de la cité, ce sont les Hauts quartiers où nobles et aristocrates siègent en maîtres de la capitale entouré d’un millier de gardes surentraînés, la deuxième partie de la ville enlace la première, ici réside la classe moyenne de la population de BigTown , enfin la troisième partie est en périphérie des deux autres au bord de la citadelle, c’est Terminal Grey, l’immense déchetterie de la ville où essayent de vivre les miséreux et les voleurs de tout genre. Depuis une fenêtre d’un somptueux manoir des Hauts quartiers, une petite fille admirait le port et l’immense océan bleu marine qui miroitait une traînée lumineuse apportée par la douceur matinale, ses cheveux d’un blond pur tremblotaient au passage du vent d’Ouest, elle avait dix ans et son beau visage d’enfant saluait les premiers rayons du soleil qui se posaient sur elle. Elle était heureuse que sa chambre soit situé au dernier étage de la maison et d’ainsi pouvoir profiter d’une vue aussi splendide. En bas se trouvaient les cuisines, une cour intérieure, plusieurs grandes salles à manger, deux magnifiques salons décorés par les soins de sa mère, de nombreux serviteurs s’agitaient à préparer un brunch pour Madame et quelques invités de marque. Ses parents, elle ne les connaissait pas beaucoup. Sa mère, de descendance aristocratique, s’occupait peu de sa fille préférant se soucier des affaires financières de l’entreprise familiale de construction navale ainsi qu’organiser de nombreux grands dîners, de spectacles dans les Hauts quartiers, et de ventes aux enchères tous les ans. Quant à son père, il était partit en mer avec son équipage et son navire de la Marine depuis quatre ans, de sorte que l’annonce de son retour imminent sur l’île réjouissait la gamine qui guettait son arrivée toutes les heures. Elle pensa aux doux et joyeux moments qu’elle aurait pu passer avec son père et sa mère ces dernières années, cela l’attrista. De même, tout ce qu‘elle connaissait du monde qui l’entoure se résumait au manoir, à son jardin et à la grande place des Hauts quartiers. Elle voulait plus, voyager plus, voir plus comme le fait son père, découvrir le monde sur son navire avec des amis rencontrés dans les quatre coins du globe en traquant les méchants des océans. Toutes ces idées d’aventure sont en partie dues aux comtes féeriques et légendaires d’une herboriste de la cité qui venait chaque semaine dans les Hauts quartiers sur une charrette qui représentait sa boutique itinérante. C’est alors qu’elles se rencontrèrent et que la vieille herboriste aux traits travaillés par l’âge et aux cheveux grisonnants lui racontait ses nombreuses aventures aussi trépidantes les unes que les autres où il était question des grandes guerres entre la piraterie et la Marine ainsi que la révolution toujours tapi dans l’ombre. La commerçante lui montra également les vertus des plantes et de la nature lorsqu’on sait les manipuler, passionnant la petite pendant des heures entières. D’ailleurs, de sa fenêtre, elle l’a vit arriver sur la grande place, elle se précipita en dehors de la maison par un passage si exigu qu’elle seule pouvait l’emprunter. « Madame l’herboriste ! Madame l’herboriste ! », criait la jeune fille en courant sur le dédale de granit à une vitesse folle. « Sephiria, Sephiria ! Va moins vite, tu risques de bousculer ces gentilshommes » réprimanda la vieille dame avec le sourire aux lèvres, elle était contente de voir Sephiria, ses cheveux blonds brillants flottant dans l’air, elle lui redonnait le sourire dans sa vie rude et laborieuse. « Je veux la suite de votre histoire Madame ! » s’impatienta la petite. « Ma belle Sephiria, ma chérie, murmura l’herboriste tout en se penchant pour caresser la joue rose de la blondinette, je crois que l’on n’aura pas ce plaisir aujourd’hui mon cœur. » « Mais pourquoi ? » « Madame Forenlord est là, dit la senior en se relevant, je m’excuse Mademoiselle Forenlord mais j’ai beaucoup à faire. Passez une excellente journée ma lady », clama éloquemment la vieille dame. L’herboriste partit en saluant bien bas Sephiria puis Madame Forenlord qui arrivait en trombe auprès de sa fille. « Sephiria ! Que fais-tu dehors sans permission et sans tes nourrices?! Rentres à la maison tout de suite ! Et arrêtes de fréquenter ce genre de personne, c’est mauvais pour ta santé ! » La mère de Sephiria saisit l’épaule de sa fille et l’emmena de force au manoir en jurant de virer les nourrices qui ne savaient pas garder une enfant d’une dizaine d’années. Sephiria suivait sa mère sans protester, les larmes aux yeux, le regard toujours fixé sur la vieille dame qui lui faisait signe de la main. Elle était triste de ne pas connaître la suite des aventures extraordinaires du grand capitaine Monkey D. Luffy racontée par la meilleure conteuse, elle qui lui parlait plus que sa propre mère alors qu’elle ne la voyait qu’une fois par semaine. -------- « Mademoiselle Sephiria, c’est l’heure votre entraînement. » « Combien de fois vous ai je dis de m’appeler Sephiria tout simplement. » « Oui Mademoiselle Seph… Pardon ! Sephiria», se corrigea le serviteur. La petite blonde était devenue grande, elle avait dix-sept ans et, prônant son adolescence presque terminée, devenait une femme de plus en plus mature, ainsi tous les damoiseaux des Hauts quartiers étaient à ses pieds. Son visage affiné doux et radieux encadré de ses longs cheveux blonds scintillants faisait chavirer les cœurs, même parmi les Tenryubito qui à chaque visite annuelle sur l’île louchaient sur la magnifique et jeune Sephiria A. Forenlord, fille de la connue duchesse Mme. Forenlord et du respecté Capitaine de la Marine Mr. Felix Forenlord. Elle noua ses cheveux en un chignon bien serré, depuis deux ans, son maitre d’armes le lui en faisait baver à chaque entrainement et elle le savait capable de la blesser légèrement, même avec des armes mal affutés. Dès ses cinq ans son père lui avait assigné un maitre d’armes pour, selon ses dires : Qu’elle puisse se protéger. Et puis ça lui servira bien à quelque chose. Son père était une nouvelle fois repartit à la chasse aux pirates, on lui contait ses exploits et elle sut qu’il était toujours aussi droit et bon, il avait préféré s’engager dans la Marine au lieu de rejoindre l’armée bourgeoise de la cité, voguant sur les flots et combattant des pirates plus répugnants les uns que les autres à travers les quatre océans. Elle respectait ce choix et admirait son père d’être sortit de cette richesse envahissante et espiègle pour partir à la découverte d’un monde dangereux qui n’attend que des aventuriers assoiffés de curiosité prés à parcourir les coins du monde. Elle remerciait également son père de l’avoir entrainé au combat aussi tôt, car elle s ‘épanouissait dans l’art noble du combat à l’épée tout particulièrement. « Le salut ! En garrrrde ! A l’attaque ! » Le maitre d’armes fondit littéralement sur elle, la lame horizontale au sol plongeait sur la poitrine de sa cible. Sephiria connaissait par cœur ce début de combat. 360, attaque de dos Sans hésiter une seconde, l’élève maintenu la position de son arme droite comme un i devant elle. Au moment où le bout de la lame du maitre croisa la sienne, d’un geste vif de son katana vers la droite elle dégagea l’arme de son adversaire dans un fracas métallique retentissant puis dans la continuité de son coup elle pivota sur elle-même, effectuant un 360° en s’appuyant sur sa jambe gauche tout en déployant son bras armé de manière à faucher le dos de son maitre. Mais celui-ci effectua une roulade en avant, Sephiria vit son coup passer au-dessus de l’homme tandis qu’il se relevait dos à elle. Une ouverture, corps à corps Elle fonça sur son adversaire sans lui laisser le temps de se retourner et de voir d’où viendrait son attaque. Un avantage qui obligea le maitre à reculer de plusieurs mètres tout en parant tant bien que mal l’assaut calculé de son apprentie. Un corps à corps violent et rugueux commença, les coups instinctifs et le choc des lames illuminaient la cour intérieure du manoir, au plus grand plaisir des serviteurs et esclaves qui aimaient voir ces entrainements intenses, certains même pariaient de la nourriture sur l’issu du combat. Une partie d’escrime entremêlée d’esquives de quelques millimètres s’était lancée, les deux essayaient de gagner du terrain mais aucun ne cédaient. De plus, à ce jeu rapide de petits coups bloquants et déstabilisateurs, Sephiria était très douée, à l’inverse, les grands coups lents mais dévastateurs étaient loin d’être sa spécialité, la force et la robustesse lui faisaient encore défaut. Puis, après de nombreuses déchirures et de petites coupures, d’un mouvement circulaire, le maitre d’armes fit tournoyer son épée avec son poignet, emmenant dans son tourbillon la lame de Sephiria, elle sentit son poignet se tordre. Elle allait lâcher son arme. Tu m’as déjà fait ce coup hier ! Tu ne m’auras pas deux fois ! Son adversaire finit son geste en écartant son katana, ce qui fit valser le sabre de la combattante à l’autre bout de la cour, se plantant perpendiculairement au mur à dix centimètres de la tête d’un cuisinier mortifié. Cependant, profitant que la lame de son maitre pointait dans le vide à cause du geste qui venait de la désarmer, Sephiria saisit de sa main gauche le poignet armé de son adversaire, passa son pied droit derrière la jambe ennemie et le fit tomber en arrière. Sa main droite libérée de son épée, elle récupéra un couteau dans sa chaussure tandis qu’elle se mettait à genou de manière à bloquer tout mouvement de son maitre. « Vous êtes fait », souffla Sephiria avec un sourire sur son visage perlé de sueur. Les poumons en feu et les quelques entailles partout sur son corps n’enlevèrent pas le sentiment de victoire qu’elle ressentait, amplifié par les regards admirateurs des spectateurs. Le couteau sous la gorge, le maitre sourit. « Tout comme vous » De sa main au départ non armé, l’homme tenait un poignard qui pointait sur le ventre de Sephiria. Celle-ci effaça son sourire. « Mais quand vous aurai-je ?! », s’exclama-t-elle, légèrement déçue et amusée en se relevant. « Bientôt. Tu as beaucoup de ressources mais il te manque quelque chose » « Quoi donc maitre ? » « Ce que moi j’ai et pas toi » « Ne me dites pas une paire de couilles, ou je vous jure que je vous tue ! » « Haha ! Non, non, je parle de l’expérience. C’est ça qu’il te faut, tu dois te battre contre des adversaires avec l’envie de tuer. Et là, tu seras une redoutable guerrière qui sait ce que c’est de gagner… ou de perdre. » Sephiria aimait le combat, elle pensa à son père et la réponse était plus qu’évidente. « Je veux rejoindre la Marine, déclara-t-elle, comme mon père. » « Choix judicieux, mais ce milieu est difficile. Attends le retour de ton père et parles en lui. » « Oui, cela fait longtemps que j’y réfléchis, en plus ça me permettra d’échapper à toute éventualité de mariage arrangé, comme l’envisage un peu trop ma mère… », se murmura-t-elle à elle-même. Quelques mois plus tard, son père revint pour fêter la semaine annuelle de venue des Tenryubito dans la capitale du Royaume de Goa. Toutefois, en repartant sur son navire avec son équipage, il embarqua officieusement un petit bout de femme qui ne demandait qu’à voir le monde. « Je te préviens Sephi’, ce sera seulement pour six mois, après je te ramène à la maison et tu te débrouilleras toute seule pour t’engager officiellement dans la Marine. Je ne vais pas te pistonner ! » « Merci Papa ! », dit Sephiria qui se jeta sur lui pour l’enlacer au cou comme elle avait aimé le faire il y a de lointaines années. Le père et la fille étaient heureux de se retrouver et de partager une courte aventure ensemble. -------- Deux ans plus tard, Sephiria était devenue une femme resplendissante, elle pensait encore au magnifique voyage qu’elle avait effectué avec son père, ils avaient croisé quelques petits navires pirates sans rencontrer de véritables loups des mers. Elle en apprit énormément sur l’équipage et son fonctionnement, de même pour son père qui fut impressionné par l’habileté de sa fille à manier un sabre. Lors d’un tournoi organisé sur le navire avec l’équipage pour tuer le temps, elle est arrivée jusqu’en final où elle perdit face au bras droit du Capitaine qui ne lui avait laissé aucun espace et dont la force et la rapidité d’exécution avaient empêché la demoiselle d’utiliser sa souplesse ainsi que sa vitesse pour palier son manque de force. C’est à ce moment qu‘elle compris que dans ce monde il y avait toujours plus fort que soi, et surtout plus différent, il n’y avait qu’à voir les mangeurs de fruits du démon, obtenant ainsi des pouvoirs si spéciaux qu’ils créaient la surprise très facilement pendant leurs combats. Cette expérience qu’elle vécut avec son père la remplissait d’adrénaline et d’envie à chaque fois qu’elle y pensait, la jeune femme se satisfaisait de son retour car elle savait quand elle partait. C’est à dire dans deux jours par le navire de la Marine qui accoste au port de BigTown et embarque dans son sillage les recrues de différents archipels pour ensuite les emmener loin d'ici. Depuis son retour sur l’île, chaque jour elle allait s’entrainer le matin à la petite base de la Marine de l’autre côté de l’archipel, ensuite elle revenait dans la citadelle pour aider et discuter avec la vieille herboriste toute l’après-midi. Son enrôlement dans la Marine et son escapade en mer avaient provoqué différentes réactions dans la cité, principalement de la jalousie chez les jeunes nobles, devenant ainsi populaire malgré elle. Dorénavant, Sephiria se baladait encapuchonnée sous un grand manteau pour n’être ni vue, ni reluquée. L’après-midi était bien commencé quand elle arriva devant une boutique aux airs abandonnés, jonchée de mauvaises herbes et aux carreaux vitrés encrassés. « Ma chérie, les plantes ont des propriétés uniques, elles peuvent soigner, diminuer une souffrance, accélérer une cicatrisation, calmer les maux de tête mais elles peuvent également devenir une arme. » « Que me racontes-tu ? Tu m’as toujours dis que la nature aidait les Hommes, qu’on lui devait tant de choses… » « Ecoutes, coupa la vieille dame, je sais que tu vas bientôt partir, tu as aussi beaucoup grandi et appri alors plus besoin de te faire voir la vie en rose ma petite. La nature est parfaite, c’est un système où tout s’emboite d’une simplicité désarmante, mais lorsqu’on regarde de plus près ces mécanismes apparaissent très complexes et difficiles à comprendre. Savoir utiliser les ressources et les mécanismes de la nature permet de soigner… ou bien de tuer. » « Je ne comprends pas où tu veux en venir… Tu as de la fièvre ? » « Si j’étais une simple herboriste prodiguant des soins jamais je n’aurais eu accès aux hauts quartiers Sephiria. Je fournissais aux nobles des poisons et des acides aux propriétés intéressantes, ils adorent ce genre de gadget. C’est ainsi que je t’ai rencontré, à travers mes sombres et mortelles activités, un rayon de soleil est venue éclairer mes journées. », le visage parcheminé de la vieille herboriste esquissa un sourire. « Toi aussi tu m’émerveillais avec tes histoires et tes talents. D’ailleurs je te suis reconnaissante de m’avoir appris tant de choses. » « Merci ma chérie, c’est vrai que tu sais soigner des blessures superficielles et concocter quelques potions basiques, mais cela ne suffira pas, suis moi. » L’herboriste passa dans l’arrière-boutique suivi par Sephiria, la jeune épéiste adorait cette pièce. Tous les murs étaient recouverts d’étagères en bois remplies de parchemins anciens, de bocaux usés enfermant des fleurs extraordinaires et de tubes à essai de différentes couleurs. Au milieu de la salle se trouvait un immense bureau en chêne millénaire équipé de nombreux tiroirs qui faisait office de table de travail où mijotait sous un petit feu une marmite de taille moyenne dégageant une fumée indigo épaisse à l’odeur alternée d’œuf pourri, de sucre et de lavande, à côté s’empilait une série de couteaux en argent de diverses longueurs. Au plafond, de nombreuses herbes aromatiques, des reptiles morts et du crin d’animaux allant du plus touffus au plus soyeux pendaient par des ficelles accrochées aux poutres. La sexagénaire attrapa une canne posée sur le bureau, elle éleva le bâton jusqu’au plafond, le bout de la canne s’accrocha à quelque chose, alors l’herboriste tira d’un coup sec et une trappe s’ouvra faisant glisser une échelle. « Il y a un grenier ? Tu ne me l’as jamais montré ! », s’exclama Sephiria. « Ce n’est pas vraiment un grenier, c’est plus une sorte de minibar, je ne peux même pas y rentrer totalement, j’entrepose ce qu’il y a de plus dangereux dans ma boutique ici. », répondit la vieille dame en montant à l’échelle. Après quelques minutes à retrouver ce qu’elle avait soigneusement caché, elle redescendit dans les grincements de l’escalier miteux et craquant avec deux flacons en verre dans ses mains. Le premier contenait un liquide transparent, comme de l’eau de source pur, le second était vert émeraude, la trace d’un éclat venant de la bouteille dans une pièce aussi sombre rendait cette flasque mystérieuse. L’herboriste posa les deux fioles sur le bureau. « Je t’offres ces armes. » Sephiria regarda attentivement les deux objets cristallins, elle se saisit du premier flacon à l’apparence invisible et l’examina, elle vit qu‘il était un peu plus visqueux que de l’eau. « Je savais que celui-là allait t’intéresser. », ajouta la sorcière avec un air malicieux. « Et… comment suis-je censé les utiliser ? » « Je vais t’expliquer. Ces fioles sont extrêmement rares et possèdent des propriétés uniques et surtout pratiques. La verte émeraude est du poison, plus particulièrement du venin de cobra, très efficace pour tuer sans créer un bain de sang. Le second flacon contient un liquide incolore paralysant venant des poissons-lunes qui sécrètent ce jus par leurs épines pour se protéger, redoutablement efficace il ne provoque ni la mort ni la souffrance, une simple entaille suffit à paralyser un homme de taille moyenne durant quelques minutes, cinq maximum. » « Donc il suffit de mettre quelques gouttes sur une épée pour qu’elle bénéficie des propriétés d’une des flasques… » « Exactement deux gouttes, pas plus, pas moins. Je te conseille d’utiliser un mouchoir ou un chiffon que tu imbibes d’un des liquides pour ensuite pouvoir étaler sur toute la surface de ton sabre le produit, cela me paraît la meilleure méthode pour optimiser leurs utilisations. Saches aussi que tu ne peux pas cumuler les effets. » « Tout ça… je ne peux pas accepter ! Ces bouteilles valent sûrement une quantité de berrys impressionnante ! » « Je les ai obtenu durant mes longs périples et je souhaite de tout mon cœur te les donner car tu es une bonne personne en qui je crois indéniablement et tu en feras bien meilleur usage que moi. Ils t’aideront dans ton but et aussi tu te souviendras un peu de moi… » « Je n’ai pas besoin de ça pour me souvenir de ma conteuse et herboriste préférée. » Sephiria s’approcha et s’accroupit en face de la vieille dame dont les yeux humides laissaient rouler sur ses joues craquelées quelques larmes, la cadette récupéra une larme sur son index puis étreignit avec amour son ainée. « Merci, merci pour tout. », lui souffla-t-elle à l’oreille. « Aller, vas maintenant et ne te retournes pas, voyages le plus loin possible, montes le plus d’échelons possibles, rencontres le plus de personnes possibles, et surtout, reviens le plus tard possible. », conclut la petite herboriste requinquée par les paroles de Sephiria, rompant ainsi la longue étreinte entre les deux femmes. C’est ainsi que deux jours plus tard, Sephiria quitta le royaume de Goa sur l’immense bateau de la Marine. Regardant son île natale rétrécir petit à petit, un sourire apparu sur ses fines lèvres. L’aventure commence ! >> Test RP Sephiria, le regard dans le vide, équipait machinalement sa nouvelle ceinture où pendait son revolver et son épée de service. La demoiselle était mal à l’aise, elle avait chaud et une certaine envie de vomir qui remontait de temps à autre. Pas très élégant pour une jeune lady. Mais elle n’y pouvait rien ou du moins pas grand-chose, on lui avait assigné une mission, c’était de son devoir de la réussir, mais quelle mission ! A peine arrivé, le Colonel Fenyang lui-même l’a promu provisoirement sergent, à ce moment la pression monta d’un coup et ses pensées se brouillèrent, avec sous sa responsabilité une dizaine d’homme dont elle ne connaissait même pas les noms, la pression décolla en flèche, et une première mission à remplir dans la ville, la pression stagna à des altitudes où l’oxygène n’existait plus. Son angoisse dépassait des sommets encore jamais atteints. Elle se doutait que son sang aller influencer, et seulement influencer, son rang parmi la Marine, pas le surestimé comme le Colonel venait de le faire. La notoriété de son père a su la pistonner sans même qu’il soit présent, en pensant à lui son courage revint. Etre responsable de soldats et avoir de l’autorité étaient totalement nouveaux pour Sephiria, la joie procurée par son départ de son île natale s’était évaporé pour laisser place à un stress incommensurable et une panique qu’elle s’obligeait à maîtriser. Maintenant qu’elle était là, elle ne pouvait plus reculer et il fallait assumer ses responsabilités, Sephiria a beaucoup appris à travers son père lors de son voyage avec celui-ci, il fallait qu’elle mette en pratique ses observations. Tentant de marcher droit, Sephiria se dirigea vers la porte d’entrée de la base Marine là où ses hommes l’attendaient pour la patrouille journalière, le Soleil brillait du haut de son perchoir, ce qui n’arrangeait en rien le malaise du jeune sergent. Concentre-toi, tu peux le faire. La clé : le respect. Une dizaine d’hommes attendaient aux portes, fusil à terre, discutaillant de leur nouveau sergent, rigolant à des plaisanteries ou profitant du bain de soleil. Lorsque l’un d’eux vit de loin une jeune demoiselle venir dans leurs direction, il donna un coup de coude à son voisin, les regards se tournèrent, un ou deux sifflements appréciateurs traversèrent le groupe, d’autres, les plus âgés, restaient sceptiques. Sephiria sentit qu’on parlait d’elle, la débutante ne s’y soucia pas et demeura concentrée. « Soldats ! Je suis votre sergent et je vous souhaite le bonjour. Je vais éclaircir tout de suite les choses : c’est ma première mission en tant que sergent et je suis honorée de l’accomplir avec vous, mais ce n’est pas pour autant que le moindre écart de conduite est autorisé, que ce soit à cause de mon inexpérience sur le terrain ou par le fait que je sois une femme ! Compris ? » « Chef, oui chef ! », répondirent ils en cœur. « Toutefois, j’accepte toutes remarques constructives de votre part. », conclut-t-elle, fière de son petit discours improvisé. « Chef ? » « Je vous écoute. » « Etes-vous… Mademoiselle Forenlord ? » Sephiria eut un temps de réflexion avant de répondre à la question épineuse du marin. Ça ne sert à rien de se cacher, de toute façon ils l’apprendront tôt ou tard « Oui soldat, je suis la fille du Capitaine Forenlord lui-même.» Des chuchotements s’élevèrent entre les gardes alignés. Elle devait intervenir avant que le doute s’installe. « Y’a-t-il un problème ? » Tous les regards revinrent sur elle, certains étaient sous son charme, d’autres restaient fermé n’arrivant pas à croire qu’on leurs refilent une bourgeoise en manque d’action. Le jeune soldat qui s’était exprimé repris la parole. « Ben… disons qu’on ne voit pas beaucoup de noble par ici chef, encore moins dans la Marine.» « Bon, le sujet est clos, ordonna maladroitement Sephiria pour fermer le débat, nous devons patrouiller dans le secteur Est de la ville, en avant et ouvrez l’œil ! » Ils commencèrent la ronde, Sephiria ouvrant la marche et ses hommes derrière deux par deux le fusil à l’épaule et la casquette vissée sur leur tête. Après ce premier contact avec ses hommes, la jeune promue était mitigée sur sa prestation, elle n’a pas su faire véhiculer un sentiment de confiance et d’honneur parmi les soldats comme le faisait son père, grand démagogue qui savait quoi dire pour redonner de l’espoir à son équipage dans les pires conditions possibles. Cela la préoccupait, une petite anxiété refit surface, ce qui l’a fit oublier de regarder devant elle, soudain Sephiria culbuta un marchand, renversant ainsi le caisson remplie de pêches qu’il portait. Se fondant en excuses, elle aida le commerçant à ramasser sa cargaison tandis que les soldats regardaient la situation paisiblement. Voyant que ses hommes ne l’aidaient pas, le sergent ironisa : « Vos jambes sont trop fatigués pour s’accroupir peut-être ? » « Chef, on ouvre l’œil chef ! » C’est par cette réplique que la mauvaise ambiance et l’indiscipline qu’elle avait imaginé s’installèrent, ses soldats ne lui faisaient pas confiance, pire, ils ne la respectaient pas. La tête rouge de honte, Sephiria se releva et, suivit de sa faction, reprit la patrouille dans le quartier Est de la ville. Calme-toi. Après tout, ce n’est qu’une simple mission, fait la et tout se passera bien Toutefois, rien ne se passa bien. Arrivant sur le boulevard marchand du quartier Est noir de monde, un commerçant à l'air déganté fondit sur eux. « Gardes ! Gardes ! Un pirate a dérobé ma caisse ! Enfin, j’avais une petite dette envers lui mais il a tout pris ! Vous vous rendez compte ? Tout ! Je suis barman voyez-vous et je ne…» « Calmez-vous, ordonna Sephiria, à quoi ressemble-t-il ? » « Il est gros, de la barbe et un manteau rouge ! Il vient de Red line ! » Red line… Il ne va pas falloir le sous-estimer « Red line ? Mais que fait-il i…. » « Là-bas j’le vois ! On va l’choper chef ! » « Quoi ?! Non ! Revenez c’est un ordre ! » Les trois hommes qui l’avaient repéré se mirent à courir, ignorant l’ordre direct de Sephiria, vers le brigand en poussant et criant sur tout le monde. Ce brouhaha alerta le voleur qui décampa le plus vite possible en direction d’une rue adjacente. « Et merde ! Ils vont tout faire foirer, vous, continuez sur la grande rue et postez-vous à chaque carrefour ! Il va essayer de revenir et de se mélanger à la foule, s’il ne se passe rien, aller vers le port à l’Est, c’est la seule autre issue ! » « Allez les gars on y va ! » Sephiria fonça dans la ruelle tandis que ses hommes prenaient la grande avenue surpeuplée. L’adrénaline avait stimulé son cerveau totalement atrophié par son carambolage de tout à l’heure, ainsi il lui sembla avoir pris les bonnes décisions au bon moment, même si l’insurrection de trois de ses briscards avait changé la donne. Tandis qu’elle suivait à toute allure les cris qui désignait la course poursuite un peu plus loin, elle sortit de la poche de son veston sous son manteau qui voltigeait comme une cape un morceau de tissu humidifié qu’elle pressa le long du tranchant de sa lame. Une fois cette délicate opération terminée, elle rangea son arme dans son fourreau et accéléra de plus belle car elle avait perdu le file de la poursuite. La sergent A. Forenlord déboula sur un croisement de deux ruelles, il n’y avait plus que quelques passants et la lumière avait diminué à cause des bâtiments plus proches les uns des autres. Soudain, un coup de feu retentit, Sephiria piqua vers l’Est en direction du son et arriva sur la scène de crime. Perpendiculaire à la rue d’où elle venait, un petit passage insalubre plongé dans l’obscurité voyait ses pavés rougir de sang, un matelot gisait au sol, cramponnant sa jambe où était logée une balle. « HAHAHAHAHAHAHAHA !!! » Le long rire gras et postillonneur du pirate à la barbe mal rasé et aux vêtements déchirés et puant le rhum résumait plutôt bien la situation. Le second garde s’étalait dans des cageots en bois, aucune blessure apparente mais complétement inerte. Le dernier fantassin était debout, un canon entre les deux yeux en guise de consolation, de l’autre bout du pistolet se tenait la canaille, toute dent dehors. « Chef… », gémit le soldat. « HAHA ! Il te faudra plus de trois bachi-bouzouks pour m’attraper ptit’demoiselle ! » « Laisse le partir ! Ca ne t’apportera rien de le tuer ! » « Et qu’est-ce que j’ai en échange ? Hein ?! Tu me laisses fuir alors que tes autres larbins m’attendent là-bas ?! » « En échange, tu me prends, moi ! Je suis Sephiria A. Forenlord, fille de… » « Hohoho ! HaHa ! Je sais qui est ton père ma ptit’noblette ! Il nous a causé des petits soucis… » « Prends moi en otage et tu pourras exiger une rançon. » « Oui oui… En effet… » Sephiria savait qu’il la jaugeait du regard, estimant sa valeur en berrys et se perdant à contempler ses formes féminines. « Très bien, puisse que tu es consentante ! », sourit le flibustier. Sephiria profita de la lente réflexion de son ennemi pour s’avancer pas à pas. « Stop ! Tu m’as pris pour qui poupée ?! Balances ton arme ou je flingue le moineau ! » Sous la menace, Sephiria détacha son revolver doucement et le lança loin d’elle tout en surveillant chaque fait et geste du pirate. Elle reprit sa lente marche. « Hopopop ! Ensuite, fais glisser ton épée vers moi chérie! Mais dis-moi, tu es pressé de rejoindre ton prince charmant ? HAHAHA ! » Cette fois-ci, Sephiria hésita, elle ne pouvait pas lui donner son sabre, ce serait dramatique s’il apprenait ces effets. « Tiens tiens tiens, on a du mal à se séparer de son jouet ? » « Éloignes-toi de mon homme. » « Hoho ! Très bien princesse, maintenant ENVOIS TON ARME OU J’TE… » Il s’interrompit car le reste de la patrouille s’introduisait par l’autre côté du passage, le pirate les regarda un instant et grogna. Une ouverture Sephiria bondit littéralement, profitant de cette erreur d’inattention, sur son adversaire tout en tirant sa lame du fourreau. Celui-ci réagit rapidement et lui décocha une balle droit sur le cœur. A la fois par instinct, à la fois par dur entrainement avec son maitre d’armes, Sephiria réussit à dévier la balle avec son épée à peine dégainée, le projectile trouva une autre partie du corps à déchiqueter mais la combattante ne s’en rendit pas compte, trop aspirée par son adversaire. En effet, l’ennemi se séparait de son pistolet pour empoigner à sa ceinture deux énormes haches préparant un furieux double balayage à l’horizontal devant lui, empêchant toutes prises directes au corps à corps sauf si la décapitation tente quelqu’un. Mais je ne cherche pas le coup fatal mon gros « YAAAAAAAAAH !!!! » Le cri de guerre suivit du puissant mouvement circulaire du pirate décapita le vide. Sephiria, vive comme l’éclair, avait effectué tant bien que mal une roulade, esquivant par le bas les deux hachoirs tout en s’approchant de sa cible. Du bout de son katana, elle assainit un coup rapide et transversal entaillant les deux jambes poilues du flibustier. « MEURS !! » Le barbu, en position de domination, voulu abattre ses haches meurtrières sur la frêle guerrière accroupie devant lui puis détaler comme un lapin, mais il ne put finir son geste. En fait, il ne pouvait plus bouger. « Personne ne mourra, dit Sephiria en se relevant, ligotez-le ! » « Oui sergent ! », répondirent le reste de la patrouille impressionnée par la dextérité de leur chef ainsi que l’incompréhensible immobilisme du pirate. Sephiria fit abstraction des yeux ébahis autour d’elle pour s’occuper du marin touché à la jambe. Elle remonta son pantalon jusqu’au genou, noua un garot avec un bout de sa cape préalablement déchirée puis appliqua un bandage pour arrêter le saignement. « La prochaine fois, évitez de partir seuls et contre les ordres de votre supérieur, voilà où ça vous mènes. Il faut amener ces deux-là au poste d’infirmerie le plus proche maintenant ! Aidez-les ou portez-les. » « Oui sergent ! Sergent ? Vous êtes blessée à l’épaule, ça va allez ? » Sephiria examina sa blessure à l’épaule gauche, la balle avait éraflé la peau. « Ça n’a pas d’importance comparé à eux deux, aller on embarque tout ça ! » Ils repartirent en direction de la base avec un soldat marchant à cloche-pied aidé par deux camarades, un évanoui allongé sur un brancard de dernière minute composé de cageots et leur trophée, ligoté aux mains, sans armes, encadré de trois gardes. « Hé ! Poupée ! », interpella le pirate. Un marin lui décrocha un violent coup de crosse dans l’abdomen, le barbu cracha ses poumons avant de retrouver sa respiration. « Notre sergent s’appelle Mlle. Forenlord ! Alors tu l’appelles comme ça ou j’t’enfonces de la bouse dans les trous de nez pour que tu puisses mieux sentir ton odeur ! » Sephiria sourit, autant la punition méritait le coup d’être réalisé, autant ses hommes avaient pu observer sa vraie valeur et une meilleure ambiance revenait. « Laisses-le parler soldat », dit Sephiria qui menait la troupe. « Qu’est-ce que tu m’as fait ? Pourquoi je ne pouvais plus bouger hein ? » « Disons que tu as été paralysé, expliqua simplement la demoiselle sans se retourner, maintenant tais-toi et continuons. » « Mais comaaAARGH ! » Un autre coup de crosse venait de partir. « T’as entendu le sergent ?! Tu la fermes et t’avances ! » Une fois à la base, Sephiria accompagna les soldats blessés dans le district des soins, s’assurant qu’ils étaient entre de bonnes mains, elle retourna auprès du nouveau détenu pour l’amener devant son supérieur. La journée était pratiquement finit, le Soleil sombrait vers l’Ouest essayant de ralentir sa chute avant de se faire engloutir par l’océan, Sephiria se dit qu’en livrant le brigand elle en profiterait pour effectuer son rapport. La jeune femme, trois de ses hommes et le bandit menotté entrèrent dans le bâtiment servant de prison avant que les criminels ou voleurs soient expatriés vers Impel down. « Commandant. » « Oui jeune sergent, vous avez une prise on dirait. » « Oui commandant, ce pirate a volé un marchand, il semblerait venir de Red line. » « Haaaa, oui ! Ça fait un moment qu’il est ici, son équipage s’est dissout après que son capitaine soit arrêté, il était son second. Nous n’arrivions pas à mettre la main dessus ! Euh… Aucune perte sergent ? » « Aucune.» « Félicitations sergent ! Vous pouvez retourner dans vos quartiers. » Sephiria, heureuse du compliment, repartit vers l’infirmerie voir si l’état des deux hommes blessés s’améliorait avant de s’installer dans ses nouveaux locaux de fonction pour soigner sa blessure superficielle à l’épaule. Elle ne s’était pas attendue à une première journée aussi intense et fructueuse, mais tout s’était miraculeusement, pensa-t-elle, bien passé. |
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Informations IRL
- Prénom :Hugo
Age :20
Aime :L’electro et le classique !
N'aime pas :Les sushis hélas
Personnage préféré de One Piece :Difficile, je dirais Brook
Caractère : (définissez vous en quelques mots)Peu bavard, assez lunatique mais essaye de faire des progrès ^^
Fais du RP depuis : 2-3 ans environ
Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) 2 à 3 jours par semaine
Comment avez vous connu le forum ? Par un ami
-- Ceci est à enlever de ta présentation par la suite, mais une section d'aide au rp est en place, tu peux la retrouver ici : https://www.onepiece-requiem.net/f99-aide-au-rp
Elle te permettra de mieux appréhender le forum, guidé par d'autres membres, rien n'est obligatoire bien sûr--
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Dernière édition par Sephiria A. Forenlord le Mar 12 Fév 2013 - 20:58, édité 7 fois