À un petit quart d'heure de voile se dessinait une drôle de petite île. Et je dis petite, car il semblerait qu'elle ne soit pas bien grande ! Tout au plus, je pense que je pourrais en faire le tour en une demi-journée en rampant ! Bref, sur cette île, le capitaine avait ordonné l'arrêt pour ravitaillement.
-Euh ... Cap'taine, tu penses vraiment qu'on trouvera de quoi manger sur ce bout de caillou ?
Un signe de sa tête parvint à me faire entendre raison. Après tout, c'est vrai que les vivres commençaient à manquer ... Nous n'avions donc pas le choix, nous allions faire une escale sur cette île ...
C'est donc après dix minutes que nous nous sommes retrouvés sur cette île minuscule. Alors que Galowyr et Hayato étaient partis pour les provisions, moi, qui détestait attendre sans rien faire, était parti en expédition, seul, afin de me dégourdir les jambes. Je finis donc par arriver dans une ville qui semblait paisible au premier abord. C'était une ville calme, sans bruit, qui respirait la paix lorsqu'on la voyait de l'extérieur, mais une fois à l'intérieur, l'atmosphère était pesante. On pouvait distinguer quelques yeux indiscrets, dissimulés dans l'obscurité inquiétante des ruelles sombres. Prêt à sauter sur mes sabres, je traversais l'avenue principale qui était aussi vide qu'un cimetière un jour d'halloween, tout en prenant garde aux ruelles. Mais il semblerait qu'aujourd'hui, la malchance n'était pas sur moi ! Et tant mieux, car je venais tout juste de nettoyer mes katanas, ça aurait été bête de les resalir direct derrière !
À force de trainer, je fus arrivé au bord d'un quai. Un joli ponton de bois était coincé entre les bâtiments de pierres blanches noircies par le temps et la mer. Je pensais ma journée finie, mais à force de marche, je finis par tomber sur un vieil homme, tout de sang vêtu. J'accourus donc à son chevet et tenta de lui soutirer quelques informations :
-V ... Vieil homme !
Il toussa et cracha quelques gouttes de sang.
-Que t'es-t-il arrivé ?!
-J'ai été imprudent, eheh ...
-Comment ça ?
-Es-tu ... Du coin ?
-Non, je viens d'arriver !
-C'est pour cela ... Ici, le chaos règne. *toux* Si tu ne peux te défendre, tu meurs. Je suis sorti sans arme et voilà le résultat ...
- Restez calme ! Ne parlez plus, je vais vous soigner.
-Merci p'tit gars, mais c'est peine perdue.
-Jamais pour moi.
Je déposais donc mon sac à terre et commençais à inspecter le vieil homme.
-Comment vous a-t-on agressé ? Sabre, balle, poing ?
-Je dirais ... Un peu de tout !
Je commençais donc pour déchirer les vêtements du vieil homme afin d'observer les plaies. Je n'avais jamais rien vu de tel ! De partout, la peau était coupée, déchirée, ouverte, forcée, bref, le corps était mutilé au plus haut point. Je commençais par retirer le plomb du corps de mon client.
-Ça risque de faire un peu mal.
Je sortis ma pince, puis je l'enfonçais dans les plaies de formes rondes afin d'en extraire le morceau de métal. Pressé par le temps, j'en oubliais de désinfecter les blessures. Ensuite, je pris un fil et une aiguille et commença à recoudre le mutilé. Son corps avait quelques convulsions au moment où l'aiguille formait une nouvelle plaie dans le corps. Mais au bout de la cinquième fente refermée, son corps ne bougeait plus. Je recousais le ventre de mon patient, je levais donc légèrement les yeux pour m'affirmer du drame. Son abdomen ne se soulevait plus de manière régulière. Je remontais encore légèrement mon regard : il avait fermé les yeux et affichais un léger sourire sur ses lèvres ... Il était mort.
J'arrachais l'aiguille de son ventre et rangeais toutes mes affaires. Je tournais le dos et allais me plonger les pieds dans l'eau, juste en face du cadavre. Cette mort, je la prenais pour moi. Je n'avais su sauver cet homme et je m'en voulais !
-Euh ... Cap'taine, tu penses vraiment qu'on trouvera de quoi manger sur ce bout de caillou ?
Un signe de sa tête parvint à me faire entendre raison. Après tout, c'est vrai que les vivres commençaient à manquer ... Nous n'avions donc pas le choix, nous allions faire une escale sur cette île ...
C'est donc après dix minutes que nous nous sommes retrouvés sur cette île minuscule. Alors que Galowyr et Hayato étaient partis pour les provisions, moi, qui détestait attendre sans rien faire, était parti en expédition, seul, afin de me dégourdir les jambes. Je finis donc par arriver dans une ville qui semblait paisible au premier abord. C'était une ville calme, sans bruit, qui respirait la paix lorsqu'on la voyait de l'extérieur, mais une fois à l'intérieur, l'atmosphère était pesante. On pouvait distinguer quelques yeux indiscrets, dissimulés dans l'obscurité inquiétante des ruelles sombres. Prêt à sauter sur mes sabres, je traversais l'avenue principale qui était aussi vide qu'un cimetière un jour d'halloween, tout en prenant garde aux ruelles. Mais il semblerait qu'aujourd'hui, la malchance n'était pas sur moi ! Et tant mieux, car je venais tout juste de nettoyer mes katanas, ça aurait été bête de les resalir direct derrière !
À force de trainer, je fus arrivé au bord d'un quai. Un joli ponton de bois était coincé entre les bâtiments de pierres blanches noircies par le temps et la mer. Je pensais ma journée finie, mais à force de marche, je finis par tomber sur un vieil homme, tout de sang vêtu. J'accourus donc à son chevet et tenta de lui soutirer quelques informations :
-V ... Vieil homme !
Il toussa et cracha quelques gouttes de sang.
-Que t'es-t-il arrivé ?!
-J'ai été imprudent, eheh ...
-Comment ça ?
-Es-tu ... Du coin ?
-Non, je viens d'arriver !
-C'est pour cela ... Ici, le chaos règne. *toux* Si tu ne peux te défendre, tu meurs. Je suis sorti sans arme et voilà le résultat ...
- Restez calme ! Ne parlez plus, je vais vous soigner.
-Merci p'tit gars, mais c'est peine perdue.
-Jamais pour moi.
Je déposais donc mon sac à terre et commençais à inspecter le vieil homme.
-Comment vous a-t-on agressé ? Sabre, balle, poing ?
-Je dirais ... Un peu de tout !
Je commençais donc pour déchirer les vêtements du vieil homme afin d'observer les plaies. Je n'avais jamais rien vu de tel ! De partout, la peau était coupée, déchirée, ouverte, forcée, bref, le corps était mutilé au plus haut point. Je commençais par retirer le plomb du corps de mon client.
-Ça risque de faire un peu mal.
Je sortis ma pince, puis je l'enfonçais dans les plaies de formes rondes afin d'en extraire le morceau de métal. Pressé par le temps, j'en oubliais de désinfecter les blessures. Ensuite, je pris un fil et une aiguille et commença à recoudre le mutilé. Son corps avait quelques convulsions au moment où l'aiguille formait une nouvelle plaie dans le corps. Mais au bout de la cinquième fente refermée, son corps ne bougeait plus. Je recousais le ventre de mon patient, je levais donc légèrement les yeux pour m'affirmer du drame. Son abdomen ne se soulevait plus de manière régulière. Je remontais encore légèrement mon regard : il avait fermé les yeux et affichais un léger sourire sur ses lèvres ... Il était mort.
J'arrachais l'aiguille de son ventre et rangeais toutes mes affaires. Je tournais le dos et allais me plonger les pieds dans l'eau, juste en face du cadavre. Cette mort, je la prenais pour moi. Je n'avais su sauver cet homme et je m'en voulais !