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Quand il fait froid, on se bat. [Zegaï, Zarechi]

North-Blue, hiver 1622, sur une certaine île, dans une certaine ville.
Notre héros, Viald, voguait déjà depuis déjà quelques temps sur les calmes mers de North-Blue. Celui-ci voyageait à bord d’une simple coque de noix qu’un pêcheur lui avait confiée, après un service rendu. Viald en était plutôt fier et fendait les eaux et traversait les houles avec celle-ci. En cette année 1622, notre cher héros eut plus de mal à surmonter ce redoutable froid qui enlevait femmes et enfants. La plupart des îles de cette mer étaient recouvertes d’épaisses couches de neiges qui ne cessaient de se reproduire. La vie était rude l’hiver, car les eaux qui alimentaient les habitants étaient complètement gelées dans leurs tuyaux. Dans le ciel, on pouvait percevoir d’épais flocons qui redescendaient sur terre, ce qui brouillait légèrement la vue. De plus, des vents toujours plus intenses étaient signalés et la plupart des citoyens essayaient de se réchauffer devant leur cheminée.

Viald arriva finalement sur une île dont il ne connaissait point le nom. La terre était couverte une nouvelle fois par ces couches interminables qui rendaient l’environnement entièrement blanc. Au port, quelques bateaux y séjournaient et les quais étaient peu entretenus en cette effroyable période blanche. Une fois sa petite embarcation laissée au port, Viald bondit enfin sur la terre ferme. Il commença par visiter la ville et put découvrir les marchés ainsi que les boutiques fermées. Heureusement pour notre garçon, il s’était couvert d’un manteau de velours d’une gracieuse couleur mauve. Malgré ce lourd vêtement qui pesait sur ces épaules, le froid sur les mains se fit ressentir. Si bien que Viald approcha ses mains glacées près de sa bouche puis enroba celle-ci avec ses paumes. Il prit une assez grande inspiration et laissa s’échapper l’air chaud de ses poumons. Ces mains furent réchauffées pendant un court instant avant que notre aventurier les glissa dans ses profondes poches noires. L’envie de se frotter les bras devant une cheminée traversa l’esprit de Viald. Il décida de se rendre dans une taverne qui voudrait bien l’accueillir. Ses recherches furent infructueuses et il demanda alors à la première passante qu’il croisa de bien vouloir lui indiquer une taverne. Il trouva une femme qui était sur le point de rentrer chez elle et l’interpella.

- Bonjour madame. Excusez-moi de vous déranger, mais connaissez-vous une taverne dans le coin ? demanda Viald d’un ton extrêmement doux.
- Bonjour monsieur. Il y a bien la Taverne Blanche dans la rue à gauche là, je peux vous y conduire si vous le souhaitez.poursuivit la dame en affichant un grand sourire.
- Merci bien, et non je ne vais pas plus vous déranger en vous demandant de m’y accompagner, passez une bonne journée, au revoir.

Les paroles suaves de la jeune femme venaient de mettre de bonne humeur Viald qui se pressa vers la fameuse Taverne Blanche. La femme portait une capuche dont le contour était en fourrure, mais notre héros avait pu apercevoir son beau visage aux traits fins. Elle avait attaché sa sublime chevelure blonde dans son dos. Derrière ses couches de vêtements on pouvait comprendre qu’elle était mince et délicate cependant sa beauté était inimaginable. Ses gros yeux d’émeraudes étaient facilement percevables et sa bouche pulpeuse ouverte laissait apparaître des dents parfaitement alignés semblables à des perles blanches d’une rare qualité. Viald ne put rester face à cette magnifique femme et se dépêcha de rejoindre la taverne. Arrivé là-bas, il commanda un verre du meilleur alcool que possédait le tavernier et remarqua directement le manque de tact chez celui-ci. Cependant, il y avait quelque chose de louche dans cette taverne. Un homme assis autour d’une table dégagea quelque chose de différent et notre héros compris que la puissance de l’homme posté en face de lui était bien plus importante que la sienne. Viald écarquilla ses yeux et dévisagea ce fameux personnage.


Dernière édition par Viald le Lun 18 Fév 2013 - 13:44, édité 8 fois
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A savoir:
Spoiler:


Le voyage de West à North fut calme, pas un pet de travers. Pourtant j'avais laissé échappé un "C'est presque trop facile" au capitaine du navire - qui m'avait embauché, en plus d'une troupe de débile, pour défendre le navire et tout, et tout en cas d'attaque - mais rien ne se passa... Le néant total. Quoi ? Ah ça ! Un petit rien de que d'al dans l'engrenage du Tout. Ouai en fait ce qu'on vient de me faire remarquer, c'est que y'avait bien ce moment où ça a bouger un peu, quand l'autre con encapuchonné et tout de noir vêtu nommé stupidement Le Voleur m'a demandé dans quoi j'avais trempé les cheveux...
Non, il a pas formuler ça comme ça.
De quoi j'me mêle c'est mon flashback !
En fait, le pauvre gars voulait seulement savoir si c'était de naissance ou si c'était une teinture.
C'est pareil, il était en train d'insinuer que...
Du coup Monsieur lui a balancé son crâne dans le sien, explosant son nez et faisant pleurer la sensible demoiselle aux oreilles pointues. Le nain proposa de réitérer le mouvement mais avec ça hache, le tas d'muscle pas bavard lança un "baston?" ne sachant que faire, tant dis que celui qui ressemblait être le chef du groupe et la miss au chapeau en pointe tentaient de te retenir de jeter ta victime à la mer tout en essayant d'obtenir l'aide de "l'ogre" - un être étrange pour vous humains mais commun pour moi - mais ce dernier était trop occupé à dévorer une cuisse de porc qu'il avait garder dans son sac.
N'importe quoi...
Chut. Y'a une dizaine de témoin du con.
Ouai mais t'façon on s'en fou ! Retournes brasser un autre air que l'mien ! J'travaille !
Na'na'na'na'na~
Comme j'vous l'disais, le voyage se passa sans accrochage et nous arrivâmes enfin à quai. Même avec le pied marin, on est pas mieux qu'à terre ! J'encaissai mon salaire et saluai la troupe d'aventurier, qui me rendit la pareil, le nain, le barbare et l'ogre étaient un peu ennuyer de me voir partir. J'avais frapper celui qu'ils n'aiment pas et picolés avec eux durant le voyage. On était devenu des frères d'boisson ! Nous nous quittâmes avec la promesse de se revoir un jour, sans décalquer quelqu'un.
Bon déjà, première chose... Neige. Froid. Je pensai déjà à me casser d'ici rapidement. Si j'pouvais mettre la main sur le con qui a inventer l'hiver, c'est pas une saison qui va lui falloir pour s'en remettre !
A peine dix minutes et "marcher" était devenu l'une des activités que j'haïssais le plus au monde. Quand une taverne se présenta à ma vue, voilée une fois sur deux par une saloperie de "nuage" neigeux soufflé par le vent direct in my face, enfoiré, une douce mélopée sonna comme un "Hallelujah" à mes oreilles.
Euh, c'est Juste moi qui chante...
Ah bordel ! Tu viens de casser mon effet de style !
Ouai, ouai, bon rentre là !
Minutes ! Hm. D'un pas déterminé j'avale les vingts mètres qui me sépare du bâtiment et y pénétre en faisant claquer la porte.


" PATRON PLUS DE BOIS DANS L'FEU ET LE PLUS CHAUD DE TES LAITS DE CHEVRE ! "

La moitié des personnes présentes me regardait les yeux et la bouches grands ouverts. L'autre moitié riait de bon coeur, le tavernier en faisait partie.

* T'abuses, t'es même pas resté vingts minutes dehors. *

" Ouai non, désolé, oubliez pour le bois. Me suis laissé emporté par cette blanche merde givrante !

- Ah'ah encore un voyageur ! V'nez donc vous installer ! Vu comme t'es fringué tu dois pas en voir souvent d'la neige gamin.

- Ouai non moi j'ai grandi au milieu des bêtes sauvages de Calm Belt, rien de comparable à ce truc apocalyptique dehors !

- Ah'ah t'es un sacré numéro toi hein ?! Qu'est-ce qu'un type d'Calm vient faire par ici ? Un peu loin d'la maison.

- Les affaires patrons, les affaires. Vous avez des chambres de libre ? Venir ici depuis West Blue sans taper dans un vrai lit au moins une nuit c'est dur !

- Ouep' gamin. Mais pas d'gerbe dans les piaules et pas touche à mes filles ! Mais t'inquiètes, y'a assez d'chair pour te contenter ah'ah !

- T'auras pas ce genre de problème avec moi chef. J'espère juste que t'as assez d'boisson ! "


Je m'installai à la table la plus proche, parce que ça arrive plus vite hé'hé, et le tavernier apporta presque au même moment ma commande. Une fois fini tout ça et après avoir averti le patron, je grimpai à l'étage pour installer mes affaires dans une chambre dont il m'avait filé la clef. C'était pas du grand luxe mais elle avait du cachet.
Le bois des murs et les poutres donnaient un côté chaleureux a la pièce, les tapis, draps et ornement, tous dans les tons verts, accentuaient cet effet en dégageant une atmosphère relaxante. Niveau ameublement c'était modeste mais le nécessaire y était, une table de nuit, une malle au pied du lit, un petit bureau avec sa chaise et un porte manteau. Sale de bain public youhou ! Monde de merde.
Tout était ok, il était encore tôt et je décidai donc d'aller me picher la gueule en bas pour éviter de penser a des trucs démoralisant genre mon père. J'entrepris à nouveau de descendre les marches et me rendre dans la pièce principal.


" Sympa les piaules, quand j'serai devenu sédentaire j'veux le même style de déco dans la mienne !

- Ah'ah'ah ! Faudra me payer les droits d'auteur !

- Tu seras mort avant que j'installe la porte de ma baraque. "


J'en profitai pour me réinstaller à la même place et lui demander une bouteille de saké et un lait fraise pour la miss qui dormait, lovée dans un pli de mon obi.

" Vous faites une sacrée équipe les deux.

- M'en parles pas ! Et encore aujourd'hui elle est pas au max. A votre santé les vieux ! "


Lançais-je au onze pochetrons qui s'affairaient à la même tâche que moi.
Une heure passa et un homme entra. Je n'y prêta pas plus attention que ça, il n'avait pas, à première vue, l'air important. Mélody non plus, elle avait plongé sa "paille" (un tube en je sais pas quoi qu'elle s'est fabriquée pour boire dans les récipients humains.) dans son verre de lait et s'était coupé au monde extérieur, assise au milieu de la table. Roger, le patron de la taverne, servit le nouvel arrivant et apporta ma deuxième bouteille dans la foulée et c'est à ce moment, en levant les yeux pour remercier l'chef, que j'vois s't'enfoiré qui m'regarde avec des grands yeux tout grand ouvert genre "OH MY GOD J'AI VU LE LOUP !" mais c'est aussi à ce moment que la fée revint parmi les mortels. Un sixième sens qui s'déclenche quand elle sent qu'un évènement où deux solutions s'offrent à moi, dont une mauvaise, pointe son nez. Je la fixai quelques secondes mais elle lâchait pas. Je reposai le regard sur l'inconnu, même si j'en connaissais aucun.


" J'peux aider ?! "

Dans un sifflement ressemblant à un chant d'oiseau, ma nourrice soupira de soulagement.
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-Qu-qu-qu'est-ce que j'ai fait p-pour mériter ç-çaa ?!

J'aime pas le froid ... J'ai toujours eu l'habitude de me trimballer sous le soleil ... Alors pourquoi c'est moi qui a été chargé de faire les provisions sous cette épaisse couche de neige, hein ? Ils ne pouvaient pas envoyer quelqu'un d'autre ? J'ai les orteils gelés, moi ! 'Fin bref, tout ça pour dire que je me trimballais depuis 10 minutes dans 15 cm de neige en pantalon de toile, en chaussure de ville et en chemise ... Génial ! De plus, je ne savais même pas ce que je devais ramener ... Et pour couronner le tout :

-J'AI FAAAIIIM ! AAAAH, J'EN AI MARRE !

Je n'avais pas vu souvent de neige de ma vie ... Peut-être que ça se mange ? Bah ! Au point où j'en suis ! J'en pris en grosse pelletée dans ma main, perdant au passage l'usage de mes doigts et introduit la poudre blanche dans ma bouche.

-AAAAAAH ! SA MAMAN, C'EST FROIIID.

Au loin, tandis que je me secouais dans tous les sens en me tenant la gorge, un homme, me regardais. Il finit par s'approcher et me demanda :

-Euh ... Ça va, monsieur ?

-TRES BIEN, MERCI ! ÇA N'A JAMAIS ÉTÉ AUSSI BIEN ! POURQUOOOOIII !

L'homme, visiblement apeuré, rebroussa chemin vite fait ! Quant à moi, j'avais les yeux qui commençaient à se figer dans la glace et j'avais l'impression que quelque chose voulait sortir de ma tête ! Et c'est donc après un bon quart d'heure de marche que je finis par tomber sur un petit village. Je voulais afficher un sourire, mais les stalactites présentes en dessous de mes lèvres m'en empêchaient. Je croisais une femme encapuchonnée et, m'approchant d'elle je lui demandais :

-Bonjour, madame. Je suis un bonhomme de neige et je cherche un endroit où fondre !

Elle prit peur et s'enfuit.

-OH ! C'est trop vous demander ou vous avez la phobie des hommes en détresse ?! RAMENE-TOOOIII, JE CAAAAIIIILLE ! Dis-moi où je peux aller me réchauffer !

Sans réfléchir, je me mis à courir derrière la pauvre femme, qui semblait effrayée au point de brayer dans tout le village.

-Mais ramène-toi, bordel ! Oh ... Des ramens ... je voudrais tellement en manger ... MAIS ARRÊTE-TOI D'ABORD, BORDEL ! Et moi aussi je peux crier, tiens ! AAAAAAAH !

Ça faisait un de ses boucans ... La fille criait de tous ses poumons de peur et moi de colère. Entre-temps, nous sommes passés devant une taverne, mais je ne l'avais même pas remarqué, tellement j'étais occupé à courir et à brailler.

-MAIS TU VAS T'ARRÊTER À LA FIN ?
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- J'peux aider ?!

Viald dévisagea toujours cet inconnu qui contenait en lui une certaine puissance différente de celle des autres. L'aventurier compris que l'homme pensait qu'il venait de le regarder de travers pour ainsi prendre cet air féroce, prêt à en découdre. Mais vous lecteurs, qui suivez Viald depuis le début, vous savez pertinemment que le tempérament belliqueux de notre barbu prend toujours le dessus. Viald empoigna fermement la bouteille d'alcool qui était posée sur le comptoir devant lui et prit une encore ce regard brûlant qui indiquait que les dents allaient certainement bientôt s'envoler. La réflexion du jeune homme n'avait guère plu à l'aventurier qui se prépara à attaquer. Tous les clients rivaient leurs gros yeux vers la scène. Le patron de la taverne était légèrement inquiet et ne souhaitait pas qu'on saccage son établissement. On pouvait discerner de grosses gouttes de sueur s'échappant de tous les pores de sa grasse peau et qui finissaient sur son tablier immaculé. Notre héros fronça les sourcils pour exprimer une nouvelle fois son mécontentement et serra de plus en plus fort son poing qui tenait la bouteille d'alcool.

Sous la pression, celle-ci se brisa en mille morceaux laissant des bouts de verre éclater un peu partout dans la pièce et fit sursauter le tavernier qui recula de quelques pas pour éviter le plus possible notre cher Viald qui était toujours en colère. Le jeune homme qui venait de le chercher restait fixe devant son futur adversaire et n'osait bouger d'un poil. Dans ses yeux, la peur ne se fit pas ressentir mais au contraire on pouvait dire qu'il se réjouissait de la situation actuelle. Mais alors que « Le Briseur de Crânes » se prépara à foncer tête baissée sur le garçon, on entendit des cris stridents provenant de dehors. Avec une ouïe un peu plus développée, on pouvait comprendre que les cris émanant de la ville étaient prononcés par une femme étant donné que la voix était assez aiguë. Viald tourna désormais son regard toujours aussi flamboyant vers la porte de sortie et se dirigea à toute vitesse vers celle-ci. D'un coup d'épaule il la transforma en morceaux de bois et la fit virevolter dans les airs.

Viald aperçut la femme qui hurlait et reconnut cette beauté. Il compris tout de suite que c'était la femme avec qui il avait discuté il y a seulement quelques minutes et qui lui avait indiqué son chemin. Il la vit courir avec ses délicates jambes et quelqu'un derrière elle la poursuivait. Il fonça à toute vitesse vers l'agresseur et le plaqua violemment au sol créant un bruit assourdissant. Il le releva ensuite par le col et l'envoya gicler un peu plus loin. Il l'agrippa ensuite par la taille et le jeta une nouvelle fois contre un muret. Il se hissa sur celui-ci et une fois jonché dessus, il plongea sur son adversaire l'écrasant de tout son poids. Il voulait sauvait la jeune femme qui n'avait rien demandé à personne et qui ne souhaitait en aucun cas être agressée par quelqu'un. L'ennemi de notre héros faisait environ la même taille que lui et avait des muscles parfaitement bien dessinés. Il arborait une simple chemise, ce qui ne convenait pas du tout en ce temps-là. Viald aperçut dans le dos de son adversaire deux katanas de bonne facture qui prouvaient qu'il était bon combattant. Il avait affaire à quelqu'un d'évidemment puissant et le duel allait certainement lui laisser quelques cicatrices.
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Mais c'est quoi le problème de ce type ? Le mec tu sais pas pourquoi il s'énerve, il pète une bouteille gratuitement et se casse en courant sans demander son reste. Y'a pas à dire chez les humains y'a de sacrés mongols.

" J'crois qu'on se fout sur la tronche dehors. Faut que j'aille voir. "

J'avais pas eu le temps de lui répondre que Zeg' attrapait déjà son haori bleu ciel et se dirigeait vers la porte de la taverne en hurlant au patron de laisser sa bouteille au chaud. J'vais le suivre avant qu'il foute le feu au village.

Je poussai d'un revers de main la planche qui fermait le bâtiment, la lumière vint éblouir mon visage, se reflétant violemment sur la neige. Un katana au fourreau dans la paluche droite, posé sur l'épaule respective, je dressai tranquillement ma patte libre au dessus des yeux pour diminuer l'effet aveuglant. Une fois les deux blaireaux repérés, j'entamai la distance qui me séparait d'eux d'un pas nonchalant. Crunch, crunch, crunch, quel bruit agaçant que celui d'un homme marchant dans la poudreuse et à deux à l'heure.
Je fini par me planter là, devant le Viald sur excité qui s'appliquait à ne pas laisser d'espace sans coup sur le visage de l'inconnu. Sans ôter ma lame de son étui, ni la retirer de mon épaule, je laissai à mes yeux le soin de mettre l'ambiance et de fixer les deux hommes.


" Mauvaise île, mauvais jour, mauvais gars. "

Sans ajouter un quelconque mot, je vis le pied de Zeg' partir, un peu comme si on venait de couper la corde qui maintenait sa jambe tendu. Paf direction les côtes du mec. Ce dernier par un miraculeux réflexe de survie préféra sacrifier son bras en le laissant plaquer contre son flanc. Il a quand même bien voler ah'ah.

* CATAPULT'TONG !! *


Mélo était encore dans un de ses bons jours où tout était sujet à un jeu de mot. Ou à des farces. Enfin le genre de journée où un seau t'attends à chaque coin de porte.
Je lançai un regard vers l'homme que j'avais fait rouler sur plusieurs mètres puis reposai mes yeux sur sa victime.


" Un mec en chemise par ici, c'est louche. Vous allez m'expliquer c'est quoi s'bordel avant de finir dans un colis pour le premier QG Marine qui passe. "

Même si ça dégénère et que je me retrouve en un contre deux, je resterai tout de même à mon avantage en extérieur. Et puis la neige c'est merdique mais dans ces conditions, c'est pratique, en effet un flocon c'est hypra léger et ça moi j'adore !
Vive le vent, vive le vent, vive le vent d'hiver, qui s'en va tout en soufflant dans les grands sapins verts. oh !
Vive le vent, vive le vent, vive le vent d'hiver, faudrait être malade pour s'en prendre à Zeg' avec un temps pareil hey !!
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-Mais c'est quoi cette ville de malaaaade ?!

Voilà que maintenant, un costaud c'était mis à me pourchasser ! Ce qui faisait qu'il pourchassait un homme qui pourchassait une femme. Mais quelques secondes plus tard, un autre homme sorti de la taverne. Allait-il poursuivre l'homme qui me poursuivait ? Ça aurait fait un homme qui pourchassait un homme en train de pourchasser un autre homme qui était déjà en train de pourchasser une femme. Cela dit, cet homme était accompagné d'une femme ! Donc si elle s'était mise à courir elle aussi, ça aurait fait une femme qui pourchassait un homme en train de pourchasser un homme qui était déjà en train de pourchasser un homme qui pourchassait une femme ! ... Ma tête ... 'Fin bref, il s'avérait que l'homme qui me ... Qui était derrière moi courait plus vite que mes frêles jambes grelottantes ! Il finit donc par me rattraper et me choppa la tête pour me la fourrer un grand coup dans la neige.

-AAAH ! Bordel, c'est froid !

Puis, il commença à me rouer de coup, sans aucune raison. Il m'envoya valser contre un mur dont je me relevais sans peine, grâce à la couche de neige collée dessus qui avait amorti ma chute.

-Qu'est-ce qui va pas chez toi, papy ?

En disant cela, j'avais fait passer mes bras au-dessus de ma tête afin de pouvoir dégainer mes sabres. Mais au moment où j'allais attaquer, le 3ème homme, celui qui était sorti en avant-dernier, vêtu d'un haori, lui balança un grand coup de tatane dans le bras ! Bon, à la base, je suppose que ça devait viser les côtes, ce qui aurait sévèrement endommagé le poumon gauche et, à la même occasion, aurait compressé le cœur, ce qui aurait troublé la vue de l'animal. On peut dire que ce coup aurait pu finir le combat, mais il l'avait bien paré, le bougre !

-Eh, c'est mon combat, veux-tu ? T'as rien à faire là !


Il ne semblait pas vouloir partir. Cela dit, je ne pense pas faire le poids, contre eux deux, donc je n'insistais pas plus là-dessus. Après tout, s'il venait à se mettre de mon côté, ça ne sera pas un mal ! Mais de toute façon, j'avais un avantage : mon adversaire se battait à mains nues et moi, je possédais des sabres !

-Allez, mon gros. Ramène-toi !

Une fois que j'eus dit ça, l'homme se rapprocha de moi et tenta de me frapper d'un grand coup au visage. Pour commencer, je voulus esquiver, mais je fus pris de vitesse et me pris le coup en pleine poire suivi d'un autre crochet qui me fit lâcher un filet de sang le long de ma bouche. Filet que j'essuyais à l'aide de mon pouce avant de partir à l'assaut à mon tour. Et je n'utilisais pas le mot "assaut" au hasard ! Pour commencer, je lui donnais un coup à bras afin de faire diversion pour pouvoir reculer près du bâtiment sur lequel j'avais atterris il y a peu. Une fois à proximité, je m'étais accroupi et m'étais mis à quatre pattes. Avant de m'élancer, j'avais posé mes pieds sur le mur afin de me donner une impulsion. Puis, je me mis à courir à quatre pattes en direction de mon adversaire. Une fois à sa proximité, je sautais et donnais un puissant coup de katana au niveau de sa tête en disant :

-Tiger Assault !

Mais il l'avait à moitié esquivé, le bougre ! Je pus juste lui dessiner un trait rouge d'une profondeur d'un petit centimètre juste en dessous de son œil droit.
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