>> Johann Faust
Pseudonyme : Faust Age: 22 ans. Sexe : Homme. Race : Humain. Métier : Médecin Groupe : Civil qui passera sûrement pirate. Déjà un équipage : Rejoindra plus tard les Avalons. But : Disséquer, encore disséquer, toujours disséquer. Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Empathie, peut-être un éventuel Fruit de la Seringue plus tard. Équipements : Une blouse blanche, un scalpel et le kit du petit médecin légiste. Codes du règlement (2) : Parrain : Lloyd Barrel. Ce compte est-il un DC ? : Non. Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ... |
>> Physique Comment décrire la silhouette de roseau qu'est notre cher Faust ? Décrire le roseau serait en effet bien plus simple. Puisque le végétal est ferme face au vent, tient d'un seul morceau et reste fier face au soleil.Le doc' est quant à lui l'exact opposé : si frêle qu'une brise le dévie de sa route, si blafard que même la lumière s'éloigne de lui, si recousu que l'on est en droit de se demander s'il n'est pas plus tailleur que médecin. Et pourtant, la blouse blanche qu'il arbore sans fierté lui rappelle sans cesse son statut. Ainsi, il se recroqueville et marche lentement, passivement au milieu de la foule. Foule ne le remarquant même pas. Avec ses quelques cinquante kilogrammes tout mouillé étalé sur 1m94, il passerait inaperçu dans une fabrique de fil dentaire. Ses cheveux blonds, blanchis un peu plus par la déprime constant qui le hante, cachent toute expression faciale, le rapprochant par la même de l'état de fantôme. Et quoi de mieux pour renforcer cet aspect glauque qu'un tatouage représentant un collier d'os autour de son cou, marquant sa fascination certaine pour les os, les squelettes et les corps en général. Mais lorsque soudain, le mot "cœur" résonne et parvient jusqu'aux tympans de notre plus tout jeune docteur, alors là, changement de décor ! Un sourire malsain se tord sur son visage, en même temps qu'une lueur de sadisme illumine ses yeux. Un fou du scalpel a remplacé le timide médecin. Sa posture raide, ses maigres doigts agrippant son outil tranchant et ses jambes tremblant d'excitation sont là pour nous le rappeler. Il s'éloigne alors de la populace, déçu qu'il n'y ait pas de cobaye assez intéressant avec qui il aurait pu "tailler un bout de gras". Marchant en fredonnant une comptine lugubre, il se rapproche de son objectif. Et au fur et à mesure que la distance entre Faust et sa cible diminue, l'ambiance se refroidit. Enfin, il la saisit avec toute la force que lui procurent ses faibles muscles et donne un grand coup sec. En effet, la porte de chez lui est un peu grippée, le formol ne sert décidément pas de lubrifiant. >> Psychologie De même que son physique, la tâche qui nous attends est encore plus ardue lorsque l'on sait qu'il s'agit d'un pack "Deux pour le prix d'un". Commençons par la face "Calme comme une image". Calme, posé, rationnel, en tant que médecin, la logique prime bien souvent dans sa tête blonde. En effet, en tant que médecin, il a souvent été confronté à des choix cornéliens. Qui n'hésiterais pas avant d'amputer une jambe totalement saine juste pour prévenir une éventuelle infection ? Car même si ses pensées suivent une direction scientifique, la curiosité et l'expérimentation ne sont jamais loin. Téméraire lorsqu'il s'agit d'une opération risquée, il choisira toujours d'ouvrir sans anesthésie afin de ne pas perdre de temps inutile. C'est ainsi qu'il s'est retrouvé le ventre entaillé avec sa main entre son foie et ses boyaux avant de vérifier qu'il n'y ai rien de problématique. Résultat : une vraie boucherie pour une simple brûlure d'estomac. Le monde qui l'entoure ? Un vaste zoo rempli de cobayes n'attendant qu'à être examiné "à cœur ouvert" ! Venons-en maintenant à la deuxième facette du doc' : Le Scalpel Fou. Une vraie pile électrique. Sa soif insatiable de corps à disséquer, qu'ils soient vivants ou non, le rend nerveux, tendu et surtout incroyablement malsain. Ce sourire à moitié crispé traduit cette envie frénétique de découper, de torturer chaque être passant devant ses yeux grands ouverts. De ce côté-là, on dit même qu'il a le cœur sur la main lorsqu'il s'agit d'offrir ses services pour une autopsie. Enfin, pas le sien bien entendu. Car malgré cette tendance envahissante à vouloir trancher dans le vif, il est également suffisamment habile de ses mains pour pratiquer des opérations précises s'il peut garder quelques os ou organes en cas de décès. Car la science peut passer par la lacération et la mort pseudo-accidentelle. Voilà pourquoi sa conception de la vie peut se résumer à une simple étape avant le scalpel ou la mort naturelle. Alors la situation géopolitique du monde et les relations entre les gens, vous pensez que c'est le dernier de ses soucis. >> Biographie L'histoire de Faust commence à sa naissance. Étonnant n'est-ce pas ? Ne le soyez pas, il s'agit là d'un fait tout à fait banal. Surtout si l'on omet que sa mère ne le regardera jamais qu'à travers un bon mètre de terre tassée dans le cimetière de Plague Town, une petite île isolée de North Blue, puisqu'elle perdra la vie en accouchant. Mais passons ce détail et faisons un bond quelques années plus tard, 3 ans pour être exact. Lors d'une journée ensoleillée, le père de Faust, Goethe, emmena son fils à la pêche. Sur la barque, alors que la récolte semblait infructueuse au possible, Goethe remonta un brochet de près de trente centimètre ! Il s'empressa alors de la plaquer contre l'embarcation, sorti un scalpel de sa poche et s'adressa à son fils droit dans les yeux : "Observe Faust, je vais résumer ton avenir." Froidement, il découpa la peau du pauvre poisson et d'un sec, arracha la chair cachant le système respiration de l'animal. L'enfant, regarda alors impuissant l'acte de son paternel tout en tremblant de tout son corps. Depuis ce jour, il ne cessa de jurer qu'il allait consacrer sa vie à en sauver d'autres. Pourtant, jour après jour, Goethe continua son œuvre, massacrant régulièrement un être vivant sous les yeux effrayés et larmoyants de son rejeton. Pendant 4 ans, il subit ce traitement. Se cachant petit à petit sous le couvert de la "curiosité scientifique", il commença à ne plus détourner le regard et demanda même à s'y essayer. Le paternel, surpris, accepta et lui tendit l'outil morbide. Ni une ni deux, Faust trancha la peau du cobaye du jour : son géniteur. Toute la haine, tout le mépris qu'il avait accumulé depuis la mort du poisson ressortit à travers le carnage que l'enfant était en train de produire. Le sang ruissela sur ses mains et c'est le regard vide qu'il dit à son père ,mourant : "Si tuer inutilement représente tout mon avenir, je t'offre une place de choix : ma première dissection." Prévenue par les voisins apeurés par les cris, la Marine vint constater le désastre. C'est alors que l'instabilité psychologique de Faust s'installa : pour survivre, il devait avoir l'air innocent. La conscience meurtrière s'évanouit alors pour laisser place à l'enfant candide et bienveillant. Faute de preuve et ne pouvant accuser un fils de médecin irréprochable et amnésique, Faust ne fut pas condamné et commença à vivre seul, apprenant la médecine avec les livres de son père. Deux ans plus tard, après avoir accumulés des membres d'animaux en tout genre dans son laboratoire, le futur doc' s'essaya une nuit à la création de zombies. Il cousit à un tronc de chèvre une patte de chien, une de chat, patte de loups à la places des membres supérieurs, un serpent pour la queue et une tête de bouc. Un problème persistait : rapiécer un corps, c'est bien joli mais s'il est mort ... Il s'écria alors : "Il me faut un cœur encore battant !" A cet instant-là, sa vision s'obscurcit et l'enfant psychopathe se réveilla. Sourire sadique aux lèvres et scalpel à la main, il sortit de l'habitation, drogua un chien bien en forme à l'aide de puissants narcotiques et ramena la bête chez lui. Ce qui devait arriver arriva. Après avoir tranché la peau du canidé, le blondinet dérangé sortit délicatement le cœur tout frais de sa victime et l'implanta à l'étrange chimère inerte. Satisfait, il se mit à rire puis s'écria : "Ça a marché ! Elle vit !" La transplantation avait en effet fonctionné, la créature morbide se tenait sur ses quatre pattes en essayant de "bêler". Alors que la bête se tenait immobile, Faust se mit à trembler. Une fois de plus, la personnalité sanguinaire du médecin laissa l'enfant seul face à cette scène macabre. Il se jura alors de donner sa vie à la science, pour sauver la créature. Cétroapého qu'il l'appela. Les années qui suivirent furent remplies de solitude, d'isolement et de lecture. La connaissance ne s’acquiert pas toute seule. Et c'est à ses 15 ans qu'il reçut son premier patient. Un villageois n'ayant qu'une grippe persuadé que la fin était proche. Alors bien sûr, il lui proposa de lui ouvrir le ventre afin de vérifier si tout était bien en ordre, ce que le malade refusa avec véhémence. Mais Faust se ravisa vite, comprenant que les gens n'étaient si fous et lui prépara un remède sain contre cette grippe bénigne. Le doc' décida de sauver les gens tant qu'il le pourrait et de réserver ces expériences à des gens moins ... sympathiques. Quelques mois plus tard, un patient lui confia qu'il avait un problème cardiaque. Seulement, il le prononça de cette façon-là : "Mon cœur fait encore des siennes, docteur.". Sans hésitation, le médecin enfonça son scalpel dans sa poitrine. D'une faible voix, le malade s'exprima de nouveau : "Mon ... cœur ..." Le changement de personnalité eut de nouveau lieu, et c'est le médecin compétent qui subissait encore une fois le carnage. Il comprit alors qu'il ne devait plus jamais entendre ce mot interdit. Faust posa alors un écriteau sur sa porte où l'on pouvait lire : "Merci de ne pas consulter pour quelque problème cardiaque." De cette façon, il espérait que plus aucun habitant de Plague Town ne prononcerait le mot "cœur" près de lui. Ce qui n'arriva jamais plus ... En tout cas, pour le moment. >> Test RP Ah ! Qu'il fait bon vivre à Plague Town ! Du moins, c'est ce que dirait n'importe quel individu en parfaite santé. Ce dont manque cruellement cette ville. A vrai dire, si l'on met de côté les malades, qu'ils soient imaginaires ou non, il ne reste plus grand monde. Des rhumatismes simplets aux virus les plus ravageurs, la population n'a droit à aucun répit. Et il en est de même pour ce pauvre, enfin plus tant que ça, Docteur Faust. Lui qui reste si distant du village à cause de sa double personnalité qu'il attribue encore à une folie chronique à l'entente du mot "cœur", est bien obligé d'être en contact avec ses patients. Et avec le sourire en plus de ça ! Quand on a une clientèle, il faut savoir la garder. Cependant, ce qui nous intéresse ici n'est pas tant un énième hameçon planté dans l'oreille par un pêcheur un tantinet maladroit. Non, aujourd'hui, le Doc' eut droit à un visiteur aussi singulier que bien présenté. C'est le soleil à son zénith que le mystérieux personnage frappa à la porte grippée. Deux fois pour être exact. C'est à la troisième que Faust ouvrit et vit notre homme mystère. A première vue, il semblait bien bâti, svelte et ses lunettes lui donnaient un air érudit. Sûrement un savant voyageur en quête d'une douteuse prescription, comme il avait l'habitude d'en donner. Mais arrêtons-nous là pour ce qui est du domaine descriptif . Car même si le silence pouvait sembler lourd, il ne dura qu'une fraction de seconde, le temps pour notre médecin blondinet de prendre la parole. "En quoi puis-je vous aider ?" Le visiteur, regarda alors le Doc' droit dans les yeux, scruta ses vêtements d'un œil avisé tout en remarquant la grande balafre sur le ventre de Faust. Tendant sa main, il répondit : "Je me présente : Asp Hirine, médecin de Drum. J'aimerais discuter de notre profession commune. Je peux entrer ?" Tiens donc, un confrère ! Cette nouvelle étonna notre ami à tendance schizophrène. Serrant la main du dénommé Asp, il l'invita amicalement à entrer dans sa modeste bâtisse . Le Doc' vérifia tout de même que personne ne l'ait vu rentrer. Si jamais cela devait mal tourner, il savait que cela ne se ferait pas sans bruit. Mais là n'était pas le problème. Le susdit problème se situait dans la même pièce que le blondinet. Tout en présentant une chaise à son invité, il demanda : "Drum ? Vous avez donc prononcé votre serment d'Hypocrite, non ?" "En effet, dit le visiteur. Mais je ne vais pas m'étendre là-dessus, c'est d'ailleurs en médecin que je viens vous voir. Il paraitrait que pour une obscure raison, vous éconduisez vos patients souffrant de la poitrine. Et l'écriteau me l'a confirmé. Pourquoi ?" Voilà donc la raison de sa visite. Quelqu'un ayant prononcé son serment d'Hypocrite est forcément lié de près ou de loin aux Toubibs 20. Ce qui signifie qu'il doit savoir se défendre un minimum. Et même le grand blondinet le savait : il ne serait pas taille dans un face à face. Malheureusement, ce fameux Asp tombait comme un cheveu sur la soupe. Car quand bien même le Doc' travaillait, il s'attelait également dans l'arrière-salle à la création d'un nouveau médicament à base de sucs gastriques et de cervelle de chèvre pour guérir les maux de têtes. Pas très légal tout ça. En témoigne le cadavre éventré de l'animal. Il ferma discrètement du pied la porte de la salle morbide et se dirigea alors vers le placard où sont rangées les tasses à thé en répondant à Mr. Hirine. "Hé bien voyez-vous, il se trouve que les problèmes cardiaques me ... perturbent. Mes mains se mettent à trembler et je ne peux diagnostiquer correctement mes patients. Et je ne parle même pas de ceux que je dois opérer à cœur ouvert ..." Le changement de personnalité s'opéra à nouveau. Et le Faust dérangé fit son apparition. Mais nulle aura lugubre ne s'en dégageait, car si cette consciente était folle à liée, elle mesurait tout de même l'assurance de ce cher Asp Hirine. Et pas question de risquer sa peau pour une simple et furieuse envie de dissection. Mieux valait se montrer rusé afin d'échapper au pire et pouvoir continuer ses extravagances une fois le médecin reparti. Cependant, le silence qui s'était installé interpela l'invité qui fit remarquer sa présence par une simple interrogation. "Tout va bien Mr. Faust ?" "Oh, excusez-moi, répondit du tac-au-tac le médecin à la tignasse blonde, rien que le fait d'en parler me terrifie au fond de moi. Une tasse de thé ?" Le docteur étranger acquiesça silencieusement. Il avait l'air plongé dans ses pensées, semblant retourner le problème dans tous les sens. Il fallait agir vite, et bien. C'est ainsi que tout en versant le thé brûlant dans les deux tasses, il y introduisit un comprimé. Mais pas n'importe lequel. C'était un narcotique léger, pas assez puissant pour endormir un homme, mais capable de le faire somnoler suffisamment afin de sauver sa peau. Ainsi, le Doc' se retourna et tendit la tasse empoisonnée à son invité. Impassible, il le remercia et prit, non pas celle que Faust lui présentait mais l'autre tasse. C'est qu'il était méfiant cet Asp Hirine. "Pardonnez-moi d'avance, mais avez-vous cherché la cause de votre peur ? Une phobie telle que celle-ci est, ma foi, peu courante." questionna le médecin de Drum. "Pour tout vous dire, il y a peut-être une raison." répondit le grand blondinet à la blouse blanche, tout en vidant son thé d'une traite. "Plus jeune, mes parents m'emmenaient souvent sur le lac lorsqu'un jour, un cadavre est remonté à la surface." Le rythme de sa voix ralentissait légèrement au fur et à mesure que la drogue cachée dans sa boisson agissait. Asp le dévisagea un peu, tout en restant attentif au récit inventé. Faust pensa ainsi émouvoir son invité afin de lui faire comprendre son traumatisme. "Ce cadavre, mon père le remonta immédiatement sur la barque. Et ce fut son instinct de médecin légiste qui prima. Il ouvrit le thorax de la victime sans sourciller à l'aide de son scalpel et un océan de boyaux en sortit. Depuis ce jour, je ne peux ausculter une poitrine sans que ces images ne me reviennent." Ses bras tremblèrent légèrement, signe que son corps luttait contre le narcotique ingéré. Mais grâce à cette histoire totalement fictive, il réussit à persuader son invité médecin de la véracité de sa phobie. Posant la tasse sur le premier rebord à portée de main, Asp Hirine se leva et s'adressa à son hôte. "Je vois. Une dernière question si vous me le permettez : que cachez-vous dans la salle derrière vous ?" Le glas sonna alors. Il fallu alors trouver une explication plausible à propos du cadavre éventré, de la mare de sang et surtout des membres conservés dans les multiples bocaux remplis de formaldéhyde occupant le laboratoire. Une réserve de greffons pour les animaux de l'île ? Et pourquoi pas ouvrir un zoo à ce niveau-là. Des autopsies en cours ? A moins qu'il n'y ait eu un massacre dans la nuit, peu probable. Des expériences afin de tester un vaccin contre la chèvre folle ? Oui voilà ! Faust tenait enfin sa pseudo-excuse. "Oh, ça ? Voyez-vous, une épidémie ravage en ce moment les troupeaux de chèvres." dit le Doc' tout en l'invitant à entrer dans cette lugubre pièce. Les yeux grands ouverts, Asp hésita avant d'entrer. Tant de sang, de boyaux, de barbarie : il eu beaucoup de mal à en croire ses binocles. Malheureusement pour le grand blondinet à blouse blanche, le narcotique agissait encore. Alors le médecin attrapa sa chaise et se posta devant son laboratoire. "Je viens juste de trouver le vaccin pour contrer cette maladie. Il s'agit d'un virus attaquant les poumons de l'animal le faisant suffoquer petit à petit, donnant l'impression que la chèvre rit. En traitant directement le sang de la chèvre, on peut endiguer la propagation de la maladie et ainsi la soigner." expliqua le Doc'. "Ce virus contamine également son fromage que l'on dorénavant appelé la "Chèvre qui rit" pour ne pas le confondre avec d'autres produits laitiers sains." Inspectant chaque coin de la pièce minutieusement, un mystère restait à élucider : la présence d'autant de greffons conservés. Ainsi, après avoir observé le laboratoire, Mr. Hirine se tourna vers Faust. "Je vois. Mais pourquoi tant de membres sont conservés ? Des pattes de chèvre, de vache, de chien, des ailes de pigeons, des yeux de serpents. Que faîtes-vous de tout cela et comment vous les procurez vous ?" questionna le docteur, s'attendant au pire. "Les pattes, je les récupère du bétail que les villageois ne comptent pas vendre à cause de leur faible constitution. Le reste, ce sont des animaux sauvages que je trouve ici et là, sur Plague Town. Ils me servent essentiellement à préparer ou à tester mes onguents ou à m'exercer pour mes dissections." répondit faiblement notre frêle médecin. "A préparer vos onguents ? Je ne vous comprends pas." s'interrogea Asp. "Et bien, en retirant par exemple le muscle d'une patte de chien, on peut en extraire des toxines permettant la création des pommades contre les crampes. J'appelle ça soigner le mal par le mal, et ça marche plutôt bien." Les forces quittant petit à petit le corps du jeune Faust, il passa sa main sur ses yeux pour se tenir éveillé. Et tandis que l'invité sortit du laboratoire, surpris par les méthodes médicales de son hôte, il prit la parole. "Je vois. A voir les villageois, je pense que ça se tient. Même si je n'approuve pas vraiment vos traitements, ils ont l'air efficaces. Je vais donc vous laisser, vous me semblez fatigué. En espérant que vous puissiez à nouveau opérer vos patients à cœur ouvert, je vous souhaite une bonne journée." Asp Hirine disparut ainsi en même temps que le Faust original reprit conscience. Ne se souvenant de rien, il marmonna faiblement un "Au revoir." avant de s'endormir pour de bon sur sa chaise. Les souffreteux venant ce jour-ci se retrouvèrent face à une porte close sans savoir qu'ils manquèrent d'être enfin libéré du joug inconscient de leur médecin traitant. Mais au final, il fait quand même bon vivre à Plague Town, non ? |
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Informations IRL
- Prénom : Alexandre
Age : 19 ans.
Aime : Rigoler, les jeux vidéos.
N'aime pas : Le réveil.
Personnage préféré de One Piece : Rayleigh, c'est la Roll's des papys !
Caractère : Feignant, Jovial,
Fais du RP depuis : Longtemps, mais ça doit faire 3-4 ans que j'en ai plus fait.
Disponibilité : Approximativement le week-end en période scolaire. Sinon un peu tout les jours.
Comment avez vous connu le forum ? : Je me suis fait agressé par Lloyd, pour résumer. ^^
Dernière édition par Johann Faust le Jeu 28 Fév 2013 - 19:43, édité 2 fois