STOP !
Je pouvais pas rester une minute de plus sur ce fucking navire. Il ne se passait strictement rien vu que cela faisait des bonnes heures qu'on glandait comme des morues séchées au milieu d'la flotte, sans mat ni barre... Bah oui, vous pensiez tout de même pas qu'au bout de tant de temps coller l'un à l'autre sans occupation James et moi n'allions pas nous fritter ? Vous êtes de grands rêveurs les amis ! J'lui ai fait traverser la porte de la cabine, il m'a balancer dans la rambarde devant la barre et c'est à ce moment qu'on a saisi en même temps cette dernière pour se l'écraser respectivement dans la face. De nos jours les navires c'est de la camelote, sa tombe en ruine au moindre pet de mouche.
Pour le coup, je m'étais retranché sur le point culminant du rafiot, le toit de la cabine vu que y'a plus d'mat... posé sur une chaise en toile, la longue vue à la main.
" Quel connard ce mec. Le jour où il a une prime sur la tête, j'serai le premier à venir lui arracher des épaules. "
Tout en râlant dans ma barbe, j'observai les alentours, m’intéressant un peu plus aux côtes du Cap. Si seulement j'pouvais aller poser mon cul là bas.
" Où est ce con de poulpe putain. Wooh ! Paul ! Ramènes ta gélatine ! "
Ouai Paul, j'trouve Poulpy débile. Paul le Poulpe ça fait plus sérieux. Toute façon, je sais que le vieux a dû se chier dans la traduction. Les monstres marins sont peut être pas originaux mais de là à donner un prénom pareil à leur fils... Non j'suis sûr que c'est un truc bien chiant du genre: "Mr. Globyboulga Boulgagloby". Oh putain qu'est-ce que ? J'ajuste ma longue vue.
" Oh'oh.. oh'oh'oh.. Ah'ah'ah'ah ! "
Un drapeau trônait fièrement sur le toit du phare du Cap: Ghost Dog. Quel splendide opportunité de s'occuper un peu. Les Chiens fantômes allaient regretter d'avoir été si fantôme... Laissant la longue vue sur place, je sautai du toit et couru en direction de ma piaule pour en ressortir harnaché d'une sacoche bien pleine.
" Bon. En premier le vieux, après Paul. "
C'est d'un pas décidé et hâtif que je m'en allai retrouver Iwan. J'avais besoin de lui pour expliquer à notre collègue tentaculé que sa allait bouger !
Le voilà, comme toujours à l'avant du navire, on pourrait l'utiliser en figure de proue si ça continue.
" Yosh Papy, j'ai besoin de toi. "
J'étais excité comme un gamin préparant la bêtise de l'année. J'avais pas la patience d'expliquer quoi que se soit, ni de l'écouter. Si il est si intelligent, il comprendra. J'empoignai le vieillard par le col arrière de sa veste et le traînai derrière moi jusqu'au bord du bateau. Relâchant mon emprise, le laissant tomber sur le cul à mes pieds, j'observai déjà la mer.
" Pauul ! Woh ducon ! Manger ! "
Un regard vers mon collègue me fit comprendre que ce dernier prévoyait d'aller prévenir les autres de l'état de folie dans lequel était entrer le navigateur. C'est donc à ce moment précis que je décidai d'entrer en négociation mais je n'y perdrai pas mon temps pour autant ! Je ferai court et taperai fort. Je lui offrit mon sourire le plus vicieux possible et lui lança au visage:
" Tu vas voir, ça va être génial. On va faire chier tout le monde sans effort ! "
Je savais que l'argument ne le laisserai pas de marbre. D'ailleurs en parlant d'argument, le "manger" avait lui aussi fait effet et les énormes ventouses du poulpe commençaient déjà à se rassembler prêt de nous.
" Faut qu'il nous emmène à terre ! "
Je pouvais pas rester une minute de plus sur ce fucking navire. Il ne se passait strictement rien vu que cela faisait des bonnes heures qu'on glandait comme des morues séchées au milieu d'la flotte, sans mat ni barre... Bah oui, vous pensiez tout de même pas qu'au bout de tant de temps coller l'un à l'autre sans occupation James et moi n'allions pas nous fritter ? Vous êtes de grands rêveurs les amis ! J'lui ai fait traverser la porte de la cabine, il m'a balancer dans la rambarde devant la barre et c'est à ce moment qu'on a saisi en même temps cette dernière pour se l'écraser respectivement dans la face. De nos jours les navires c'est de la camelote, sa tombe en ruine au moindre pet de mouche.
Pour le coup, je m'étais retranché sur le point culminant du rafiot, le toit de la cabine vu que y'a plus d'mat... posé sur une chaise en toile, la longue vue à la main.
" Quel connard ce mec. Le jour où il a une prime sur la tête, j'serai le premier à venir lui arracher des épaules. "
Tout en râlant dans ma barbe, j'observai les alentours, m’intéressant un peu plus aux côtes du Cap. Si seulement j'pouvais aller poser mon cul là bas.
" Où est ce con de poulpe putain. Wooh ! Paul ! Ramènes ta gélatine ! "
Ouai Paul, j'trouve Poulpy débile. Paul le Poulpe ça fait plus sérieux. Toute façon, je sais que le vieux a dû se chier dans la traduction. Les monstres marins sont peut être pas originaux mais de là à donner un prénom pareil à leur fils... Non j'suis sûr que c'est un truc bien chiant du genre: "Mr. Globyboulga Boulgagloby". Oh putain qu'est-ce que ? J'ajuste ma longue vue.
" Oh'oh.. oh'oh'oh.. Ah'ah'ah'ah ! "
Un drapeau trônait fièrement sur le toit du phare du Cap: Ghost Dog. Quel splendide opportunité de s'occuper un peu. Les Chiens fantômes allaient regretter d'avoir été si fantôme... Laissant la longue vue sur place, je sautai du toit et couru en direction de ma piaule pour en ressortir harnaché d'une sacoche bien pleine.
" Bon. En premier le vieux, après Paul. "
C'est d'un pas décidé et hâtif que je m'en allai retrouver Iwan. J'avais besoin de lui pour expliquer à notre collègue tentaculé que sa allait bouger !
Le voilà, comme toujours à l'avant du navire, on pourrait l'utiliser en figure de proue si ça continue.
" Yosh Papy, j'ai besoin de toi. "
J'étais excité comme un gamin préparant la bêtise de l'année. J'avais pas la patience d'expliquer quoi que se soit, ni de l'écouter. Si il est si intelligent, il comprendra. J'empoignai le vieillard par le col arrière de sa veste et le traînai derrière moi jusqu'au bord du bateau. Relâchant mon emprise, le laissant tomber sur le cul à mes pieds, j'observai déjà la mer.
" Pauul ! Woh ducon ! Manger ! "
Un regard vers mon collègue me fit comprendre que ce dernier prévoyait d'aller prévenir les autres de l'état de folie dans lequel était entrer le navigateur. C'est donc à ce moment précis que je décidai d'entrer en négociation mais je n'y perdrai pas mon temps pour autant ! Je ferai court et taperai fort. Je lui offrit mon sourire le plus vicieux possible et lui lança au visage:
" Tu vas voir, ça va être génial. On va faire chier tout le monde sans effort ! "
Je savais que l'argument ne le laisserai pas de marbre. D'ailleurs en parlant d'argument, le "manger" avait lui aussi fait effet et les énormes ventouses du poulpe commençaient déjà à se rassembler prêt de nous.
" Faut qu'il nous emmène à terre ! "