Accrochée subtilement à ses épaules, la veste qui témoignait du grade de ce mastodonte dans les rangs de la marine, voletait gracieusement au rythme de la danse endiablée du temps. Il ventait fortement aujourd’hui, et cela ne l’étonnait que peu, du fait qu’il avait foulé la terre de la ville, il n’y avait qu’une dizaine de minutes à peine. Et comme toujours, en solitaire. Bien sur, celui-ci n’avait pas encore eu de navire propre à lui, mais s’était fait embarquer gratuitement dans un bateau de tourismes, en échange de quoi, il devait assurer la protection du navire, si pirates, il y avait. Bien sur, la tâche ne se fit pas sans encombre, car en effet, aux abords des côtes de l’île de Manshon, se trouvaient précisément deux vaisseaux pirates. C’était vraiment dur. Sincèrement. Et se faufiler discrètement sans se faire remarquer, avait été d’une difficulté à en faire trembler de peur. L’un des bateaux était vide, et l’autre à moitié occupé. Ce n’est que trop tard que les occupants du deuxième bateau comprirent qu’ils s’agissaient d’un navire de tourisme. Ils s’hasardèrent donc à tirer deux boulets de canons. Mais lorsqu’ils virent un malabar arrêté sur le pont, et les toisant avec un certain sentiment de colère; ils se hâtèrent de cesser le feu, et de courir à l’intérieur de leurs cabines respectives. Des soldats de pacotilles. Tsss… Du menu fretin. C’était du n’importe quoi. Aubaine pour ce navire, il ne repartait quand dans la trentaine de minutes qui suivait, avec la croyance que le marin était toujours à bord. De ce fait, et pendant qu’il marchait sur un sentier qui donnait sur une colline joliment verdoyante, Alheïri ne s’inquiétait plus pour les patients à bord, dont un couple avec qui, il avait rapidement sympathisé. Des gens bien, se disait-il. Ce n’est que lorsqu’il arriva au somment de la colline, qu’une vue incroyablement panoramique, se dressait devant lui : La très grande ville de Barnanos…
Ville très réputée pour le monde qu’elle pouvait accueillir, c’était aussi le repère de certains forbans, qui n’hésitaient pas à contracter des alliances malsaines, pour effectuer un business tout aussi corrompu. Selon les dernières sources qui lui étaient parvenues de MarineFord en tout cas, plusieurs petits cas gêneurs s’y trouvaient, et les supprimer ne devrait pas poser trop de problèmes au commandant qu’il était. Dès ce moment où le rappel de ses souvenirs fut effectif, Salem fronça ses sourcils, et se mit sur le qui-vive. Il n’avait personne à pourchasser à proprement parler. Mais faire le ménage n’allait pas être aussi mal que cela. Même s’il ne détruisait pas toute la racine empoisonnée, il allait pour une fois, faire en sorte d’en liquider certains. A moins qu’un fait notable se produise, il était prêt à user de tous les moyens qu’il disposait. D’ailleurs, renflouer ses fonds qui manquaient de berrys avec les primes minimes de certains pirates n’allait pas être de refus. Il n’était pas là pour tuer, mais il savait intérieurement que l’endroit était tout à fait adéquat pour remplir ses poches honnêtement. Quoi de mieux que de se calquer sur un bon vieux chasseur de primes ; ces citoyens là, qui s’amusaient quelques fois à assassiner ou capturer des personnes, dans le but de s’offrir un minimum à bouffer. Salem n’aimait pas vraiment compter sur son salaire de misère, où sur l’argent de sa fiancée. Voyez la honte... De ce fait donc, il allait se faire de petits plaisirs, et sentait déjà sa première journée fortement arrosée de bon rhum qu’il paierait à gogo. Alcoolique notoire dans le monde de la marine, il ne se gênerait pour rien au monde. Cependant, il lui fallait retrouver le petit coin où se regroupaient les marins, puisque ceux-ci n’avaient pas de quartier général à proprement parler. Le bol ! C’est sur qu’il se retrouverait dans un hôtel aux lits rongés par les mites. Enfin, ce n’était point grave. Se la couler douce en travaillant petitement, c’était ça son rêve… Peut être allait-il rester dans le coin pour au moins deux bons mois. L’option en elle-même semblait folle, et s’apparentait à une espérance, puisque jamais, au grand jamais, son Den Den Mushi portatif ne s’arrêtait de sonner. L’inconvénient d’être haut gradé, c’est qu’on ne vous collait pas la paix d’une seule semelle. A force, ça frôlait la chiantise. Mais étant trop fainéant pour contredire qui que ce soit, il acceptait bêtement, soupir aux lèvres. Il arrivait au commandant de ne même pas faire ce qu’on lui demandait, mais le savon qu’on lui passait était effrayant. Bref, maintenant qu’il était arrivé dans ce recoin, place à l’action. Ou plutôt… à la marche…
Car oui, il devait avant tout, traverser une petite forêt avant de déboucher sur la ville. Une petite forêt assez épaisse d’ailleurs. Pfff. Bêtise. Pourquoi avait-il accosté au nord de l’ile, et pas plutôt au port. Ah oui, le port… Celui-ci était malencontreusement parsemé de plusieurs navires de pirates. L’accostage là bas, était ben trop risqué, surtout pour un bateau de touristes. Et en parlant de risques, quelques bandits sortirent soudainement de leur trous à rats, alors que Salem n’était encore qu’à la lisière de la forêt. Il soupira en voyant leurs mines et sourires carnassiers, ces derniers apparemment ravis d’un guet-apens nullissime. Ils n’avaient pas froid aux yeux ceux là. Et puis, l’un des forbans écarquilla ses yeux de frayeur, en voyant la médaille d’alakys que portait Salem autour de son cou ; pendant que celui-ci sortit une liste de mises à prix sur les têtes de North Blue, l'air aussi flegmatique que possible. Ayant mémorisé les têtes de chaque personne devant lui, il en reconnut deux, dont le chef de la bande, et son bras droit, sans doute. A eux deux, ils valaient 52.000 berrys. C’était pas le Pérou, certes, mais pour Salem, c’était pas mal pour un début, lui qui n’était point trieur. C’est donc après avoir rangé ses papiers, qu’il se mit à leur demander quelque chose de simple…
• Vous m’indiqueriez le poste de retraits des primes, s’il vous plait… ?
Ils eussent écartés les yeux, mais c’était déjà trop tard. Salem avait déjà dégainé son bâton accroché à son dos, et s’était attelé à attaquer sans crier garde. Trente minutes plus tard, les gens s’écartaient lentement dans une grande ruelle de la ville, en regardant une scène forte amusante. C’était un marin qui tirait derrière lui, deux corps inertes, en formant une moue désorientée, le comble même pour un navigateur. En même temps… Il n’avait pas demandé de renseignements, et c’est alors qu’il parlait à voix un peu haute, sans vraiment s’adresser à quelqu’un de précis parmi la foule qui le regardait avec amusement…
• Gnééééé… Elle est où la prison, K’soo… ??!! J'ai la flemme, j'ai faim... K'sooo... !!!
Ville très réputée pour le monde qu’elle pouvait accueillir, c’était aussi le repère de certains forbans, qui n’hésitaient pas à contracter des alliances malsaines, pour effectuer un business tout aussi corrompu. Selon les dernières sources qui lui étaient parvenues de MarineFord en tout cas, plusieurs petits cas gêneurs s’y trouvaient, et les supprimer ne devrait pas poser trop de problèmes au commandant qu’il était. Dès ce moment où le rappel de ses souvenirs fut effectif, Salem fronça ses sourcils, et se mit sur le qui-vive. Il n’avait personne à pourchasser à proprement parler. Mais faire le ménage n’allait pas être aussi mal que cela. Même s’il ne détruisait pas toute la racine empoisonnée, il allait pour une fois, faire en sorte d’en liquider certains. A moins qu’un fait notable se produise, il était prêt à user de tous les moyens qu’il disposait. D’ailleurs, renflouer ses fonds qui manquaient de berrys avec les primes minimes de certains pirates n’allait pas être de refus. Il n’était pas là pour tuer, mais il savait intérieurement que l’endroit était tout à fait adéquat pour remplir ses poches honnêtement. Quoi de mieux que de se calquer sur un bon vieux chasseur de primes ; ces citoyens là, qui s’amusaient quelques fois à assassiner ou capturer des personnes, dans le but de s’offrir un minimum à bouffer. Salem n’aimait pas vraiment compter sur son salaire de misère, où sur l’argent de sa fiancée. Voyez la honte... De ce fait donc, il allait se faire de petits plaisirs, et sentait déjà sa première journée fortement arrosée de bon rhum qu’il paierait à gogo. Alcoolique notoire dans le monde de la marine, il ne se gênerait pour rien au monde. Cependant, il lui fallait retrouver le petit coin où se regroupaient les marins, puisque ceux-ci n’avaient pas de quartier général à proprement parler. Le bol ! C’est sur qu’il se retrouverait dans un hôtel aux lits rongés par les mites. Enfin, ce n’était point grave. Se la couler douce en travaillant petitement, c’était ça son rêve… Peut être allait-il rester dans le coin pour au moins deux bons mois. L’option en elle-même semblait folle, et s’apparentait à une espérance, puisque jamais, au grand jamais, son Den Den Mushi portatif ne s’arrêtait de sonner. L’inconvénient d’être haut gradé, c’est qu’on ne vous collait pas la paix d’une seule semelle. A force, ça frôlait la chiantise. Mais étant trop fainéant pour contredire qui que ce soit, il acceptait bêtement, soupir aux lèvres. Il arrivait au commandant de ne même pas faire ce qu’on lui demandait, mais le savon qu’on lui passait était effrayant. Bref, maintenant qu’il était arrivé dans ce recoin, place à l’action. Ou plutôt… à la marche…
Car oui, il devait avant tout, traverser une petite forêt avant de déboucher sur la ville. Une petite forêt assez épaisse d’ailleurs. Pfff. Bêtise. Pourquoi avait-il accosté au nord de l’ile, et pas plutôt au port. Ah oui, le port… Celui-ci était malencontreusement parsemé de plusieurs navires de pirates. L’accostage là bas, était ben trop risqué, surtout pour un bateau de touristes. Et en parlant de risques, quelques bandits sortirent soudainement de leur trous à rats, alors que Salem n’était encore qu’à la lisière de la forêt. Il soupira en voyant leurs mines et sourires carnassiers, ces derniers apparemment ravis d’un guet-apens nullissime. Ils n’avaient pas froid aux yeux ceux là. Et puis, l’un des forbans écarquilla ses yeux de frayeur, en voyant la médaille d’alakys que portait Salem autour de son cou ; pendant que celui-ci sortit une liste de mises à prix sur les têtes de North Blue, l'air aussi flegmatique que possible. Ayant mémorisé les têtes de chaque personne devant lui, il en reconnut deux, dont le chef de la bande, et son bras droit, sans doute. A eux deux, ils valaient 52.000 berrys. C’était pas le Pérou, certes, mais pour Salem, c’était pas mal pour un début, lui qui n’était point trieur. C’est donc après avoir rangé ses papiers, qu’il se mit à leur demander quelque chose de simple…
• Vous m’indiqueriez le poste de retraits des primes, s’il vous plait… ?
Ils eussent écartés les yeux, mais c’était déjà trop tard. Salem avait déjà dégainé son bâton accroché à son dos, et s’était attelé à attaquer sans crier garde. Trente minutes plus tard, les gens s’écartaient lentement dans une grande ruelle de la ville, en regardant une scène forte amusante. C’était un marin qui tirait derrière lui, deux corps inertes, en formant une moue désorientée, le comble même pour un navigateur. En même temps… Il n’avait pas demandé de renseignements, et c’est alors qu’il parlait à voix un peu haute, sans vraiment s’adresser à quelqu’un de précis parmi la foule qui le regardait avec amusement…
• Gnééééé… Elle est où la prison, K’soo… ??!! J'ai la flemme, j'ai faim... K'sooo... !!!