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Tiens tiens tiens... Comme on se retrouve... {Flashback} [Ryuuku Gakuen]

    Accrochée subtilement à ses épaules, la veste qui témoignait du grade de ce mastodonte dans les rangs de la marine, voletait gracieusement au rythme de la danse endiablée du temps. Il ventait fortement aujourd’hui, et cela ne l’étonnait que peu, du fait qu’il avait foulé la terre de la ville, il n’y avait qu’une dizaine de minutes à peine. Et comme toujours, en solitaire. Bien sur, celui-ci n’avait pas encore eu de navire propre à lui, mais s’était fait embarquer gratuitement dans un bateau de tourismes, en échange de quoi, il devait assurer la protection du navire, si pirates, il y avait. Bien sur, la tâche ne se fit pas sans encombre, car en effet, aux abords des côtes de l’île de Manshon, se trouvaient précisément deux vaisseaux pirates. C’était vraiment dur. Sincèrement. Et se faufiler discrètement sans se faire remarquer, avait été d’une difficulté à en faire trembler de peur. L’un des bateaux était vide, et l’autre à moitié occupé. Ce n’est que trop tard que les occupants du deuxième bateau comprirent qu’ils s’agissaient d’un navire de tourisme. Ils s’hasardèrent donc à tirer deux boulets de canons. Mais lorsqu’ils virent un malabar arrêté sur le pont, et les toisant avec un certain sentiment de colère; ils se hâtèrent de cesser le feu, et de courir à l’intérieur de leurs cabines respectives. Des soldats de pacotilles. Tsss… Du menu fretin. C’était du n’importe quoi. Aubaine pour ce navire, il ne repartait quand dans la trentaine de minutes qui suivait, avec la croyance que le marin était toujours à bord. De ce fait, et pendant qu’il marchait sur un sentier qui donnait sur une colline joliment verdoyante, Alheïri ne s’inquiétait plus pour les patients à bord, dont un couple avec qui, il avait rapidement sympathisé. Des gens bien, se disait-il. Ce n’est que lorsqu’il arriva au somment de la colline, qu’une vue incroyablement panoramique, se dressait devant lui : La très grande ville de Barnanos…

    Ville très réputée pour le monde qu’elle pouvait accueillir, c’était aussi le repère de certains forbans, qui n’hésitaient pas à contracter des alliances malsaines, pour effectuer un business tout aussi corrompu. Selon les dernières sources qui lui étaient parvenues de MarineFord en tout cas, plusieurs petits cas gêneurs s’y trouvaient, et les supprimer ne devrait pas poser trop de problèmes au commandant qu’il était. Dès ce moment où le rappel de ses souvenirs fut effectif, Salem fronça ses sourcils, et se mit sur le qui-vive. Il n’avait personne à pourchasser à proprement parler. Mais faire le ménage n’allait pas être aussi mal que cela. Même s’il ne détruisait pas toute la racine empoisonnée, il allait pour une fois, faire en sorte d’en liquider certains. A moins qu’un fait notable se produise, il était prêt à user de tous les moyens qu’il disposait. D’ailleurs, renflouer ses fonds qui manquaient de berrys avec les primes minimes de certains pirates n’allait pas être de refus. Il n’était pas là pour tuer, mais il savait intérieurement que l’endroit était tout à fait adéquat pour remplir ses poches honnêtement. Quoi de mieux que de se calquer sur un bon vieux chasseur de primes ; ces citoyens là, qui s’amusaient quelques fois à assassiner ou capturer des personnes, dans le but de s’offrir un minimum à bouffer. Salem n’aimait pas vraiment compter sur son salaire de misère, où sur l’argent de sa fiancée. Voyez la honte... De ce fait donc, il allait se faire de petits plaisirs, et sentait déjà sa première journée fortement arrosée de bon rhum qu’il paierait à gogo. Alcoolique notoire dans le monde de la marine, il ne se gênerait pour rien au monde. Cependant, il lui fallait retrouver le petit coin où se regroupaient les marins, puisque ceux-ci n’avaient pas de quartier général à proprement parler. Le bol ! C’est sur qu’il se retrouverait dans un hôtel aux lits rongés par les mites. Enfin, ce n’était point grave. Se la couler douce en travaillant petitement, c’était ça son rêve… Peut être allait-il rester dans le coin pour au moins deux bons mois. L’option en elle-même semblait folle, et s’apparentait à une espérance, puisque jamais, au grand jamais, son Den Den Mushi portatif ne s’arrêtait de sonner. L’inconvénient d’être haut gradé, c’est qu’on ne vous collait pas la paix d’une seule semelle. A force, ça frôlait la chiantise. Mais étant trop fainéant pour contredire qui que ce soit, il acceptait bêtement, soupir aux lèvres. Il arrivait au commandant de ne même pas faire ce qu’on lui demandait, mais le savon qu’on lui passait était effrayant. Bref, maintenant qu’il était arrivé dans ce recoin, place à l’action. Ou plutôt… à la marche…

    Car oui, il devait avant tout, traverser une petite forêt avant de déboucher sur la ville. Une petite forêt assez épaisse d’ailleurs. Pfff. Bêtise. Pourquoi avait-il accosté au nord de l’ile, et pas plutôt au port. Ah oui, le port… Celui-ci était malencontreusement parsemé de plusieurs navires de pirates. L’accostage là bas, était ben trop risqué, surtout pour un bateau de touristes. Et en parlant de risques, quelques bandits sortirent soudainement de leur trous à rats, alors que Salem n’était encore qu’à la lisière de la forêt. Il soupira en voyant leurs mines et sourires carnassiers, ces derniers apparemment ravis d’un guet-apens nullissime. Ils n’avaient pas froid aux yeux ceux là. Et puis, l’un des forbans écarquilla ses yeux de frayeur, en voyant la médaille d’alakys que portait Salem autour de son cou ; pendant que celui-ci sortit une liste de mises à prix sur les têtes de North Blue, l'air aussi flegmatique que possible. Ayant mémorisé les têtes de chaque personne devant lui, il en reconnut deux, dont le chef de la bande, et son bras droit, sans doute. A eux deux, ils valaient 52.000 berrys. C’était pas le Pérou, certes, mais pour Salem, c’était pas mal pour un début, lui qui n’était point trieur. C’est donc après avoir rangé ses papiers, qu’il se mit à leur demander quelque chose de simple…

    • Vous m’indiqueriez le poste de retraits des primes, s’il vous plait… ?

    Ils eussent écartés les yeux, mais c’était déjà trop tard. Salem avait déjà dégainé son bâton accroché à son dos, et s’était attelé à attaquer sans crier garde. Trente minutes plus tard, les gens s’écartaient lentement dans une grande ruelle de la ville, en regardant une scène forte amusante. C’était un marin qui tirait derrière lui, deux corps inertes, en formant une moue désorientée, le comble même pour un navigateur. En même temps… Il n’avait pas demandé de renseignements, et c’est alors qu’il parlait à voix un peu haute, sans vraiment s’adresser à quelqu’un de précis parmi la foule qui le regardait avec amusement…

    • Gnééééé… Elle est où la prison, K’soo… ??!! J'ai la flemme, j'ai faim... K'sooo... !!!



      Encore un endroit vide, encore une petite île de merd. C'est ce qu'avait pensé Ryuuku en arrivant sur l'île aux abords de Manshon. Mais revenons-un peu en arrière. Depuis quelques temps, Ryuuku s'embêtait, pour faire poli, dans un bateau de la marine, accompagné d'une cinquantaine de jeunes matelots, à qui il fallait apprendre le "sens de la justice". Heureusement, Ryuuku avait un second, qui s'occupait très bien de ce travail. Pas compliqué dans l'ensemble, mais déjà fatiguant, juste en idée. Notre homme, décida de donner le cap sur une île, étant le chef du bateau, il pouvait bien se permettre cela. La raison ? "Favoriser le développement terrestre des hommes". Ça marchait toujours ce genre de phrases. Et les voilà donc, à naviguer vers cette sympathique île portant le nom de Manshon, connue pour certaines choses, que nommer ne feraient que vous ennuyer. Une île en vue, les jeunes marins devenaient tout excités, prêt à montrer de quoi ils étaient capables. Ils faisaient ce qu'ils voulaient, tant qu'ils ne dérangeaient pas le sieste continuelle de Ryuuku...

      En arrivant au port, deux bateaux pirates furent en vue. Ryu' dût se lever, pour aller "vérifier l'état de lieux". Celui-ci grommela et décida de bouder, mais en fait, réfléchissait déjà à la situation. Sa bonne vue lui permit de, sans longue-vue, voir les drapeaux pirates. Il n'y en avait qu'un finalement. Le niveau étant vraiment bas, ils pourraient s'en occuper facilement. Ils ? Oui, comme si Ryuuku allait s'en occuper. Donner la charge, et faire un plan, lui donnerait toute la renommée. Ce n'était pas si compliqué, et pas si fatiguant d'être haut gradé, quand on savait avoir le pouvoir de la flemme. Mais Ryu' fut sortit de sa torpeur, le premier bateau pirate fuyant. Sûrement ayant vu le bâtiment de la marine s'approchant, et les cinquante hommes hystériques de bataille. On dit toujours que les pirates sont des sauvages, mais certains marines feraient bien de les rejoindre. La bataille commença contre le deuxième bateau. Un cri de charge fut lancé, un cri d'écho de la part des marines fut lancé. Le bateau était vide. C'était un bateau de croisière donc. Quelques personnes rassurées après, Ryuuku était maintenant introuvable sur le bateau.

      Pour rattraper la situation, le second dit alors aux marines que leur Lieutenant-Colonel était déjà sur les routes, pour attraper des pirates en liberté. Mais tout cela n'était que foutaise. Le second le sachant fort bien. Ryuuku était maintenant tranquillement en train de se balader dans les rues. Il regarda le haut du colline, croyant voir une silhouette. Une silhouette sûre d'elle semblait-elle, mais peu importe, ce n'était pas cette silhouette qui remplirait le ventre de Ryuuku, qui venait à l'instant de gargouiller. Aller au poste de la marine placé dans la ville, serait le plus simple. Normalement, peu de marines hauts-gradés étaient sur cette île, donc il n'y aurait aucun problème à ne rien faire. Voilà voilà, encore une fois où Ryuuku ne faisait rien, et personne ne saurait qu'il n'aurait rien fait. Tout allait bien, en gros. Après quelques minutes de marche éprouvantes, Ryuuku trouva enfin ce qu'il cherchait. La grande enseigne "Chez les marines, sa paye bien !" était plus que significative. Même pas besoin de vous dire que les salaires ne sont pas pourquoi les marines se battent. Mais notre Lieuntenant-Colo' le savait bien, et entra tout simplement dans la caserne.

      -Hey les gars, Ryuuku Gakuen, Lieutenant-Colonel.

      Ryuuku avait parlé d'une voix simple, directe. Une sorte d'ordre. Maintenant, Ryuuku pouvait faire ce qu'il voulait dans la caserne, sans rien demander, ou presque. Notre homme prit une chaise en bois, tout simple, et décida de prendre un bon petit plat et d'aller s'installer dans la rue. Il enleva son uniforme, réajusta sa chemise, pour qu'elle aie une impression de mal mise, et alla mettre sa chaise dans la rue, pour guetter le moindre fauteur de trouble, mais surtout, pour manger au soleil. Après quelques minutes, et après quelques patates et bouts de viandes ingurgités, une silhouette, transportant deux hommes, sûrement morts. Mais cette silhouette semblait familière à Ryuuku. Une allure sûre d'elle, forte, montrant qu'elle veut avancer dans sa vie, et non reculer. Ou alors, rester sur place, ... Mais enfin peu importe, car cette silhouette se rapprochait fortement, et à la vue de l'uniforme qu'il portait (et oui, c'est un homme), les muscles de Ryuuku purent se détendre. Ce n'était pas un malfrat ou autre, juste un marine qui faisait son bouleau, et bien semble-t-il. Il s'approchait rapidement, et Ryuuku décida de lui parler, son plateau-repas étant fini.

      -Tiens donc, un marine haut-gradé sur cette île, je me présente, Ryuuku Gakuen, Lieutenant-Colonel, vous êtes commandant n'est-ce pas ? Comment vous nommez-vous ?

      Voyant que l'homme était maintenant devant lui, Ryuuku se redressa, après avoir posé son ancien repas à côté de lui. Il avait l'air encore plus imposant de près, et dépassait en taille Ryuuku. Mais sûrement pas en intelligence, et ça, Ryuuku le savait.
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      Il faisait bizarrement chaud au sein de la ville, et les corps qu’il trainait à même le sol, étaient assez lourds. La foule autour de lui se faisait plus dense, et qui plus est, il désespérait vraiment. Voilà maintenant plus d’une minute qu’il s’était arrêté en râlant sans cesse. Salem avait maintenant fort à faire. Même s’il était navigateur, il fallait bien avouer que la grandeur de la ville, le perdait un peu. Qui plus est, il y avait la marée de personnes qui le regardait. Ca faisait vraiment chier. Salem n’était pas timide, mais il n’aimait pas qu’on le dévisage aussi ouvertement, surtout qu’il dépassait presque toutes les personnes en sa présence. Seules quelques têtes arrivaient à rivaliser avec lui de taille, mais encore… La veste accrochée à ses épaules n’arrangeait en rien les choses. Les marines devaient être le centre de moqueries ici, vu les quelques mines qu’on pouvait lui faire voir. Notamment, celle de la moquerie, et de l’espièglerie. Il soupira. Ce n’était pas de bol. M’enfin, d’un autre côté, il s’en fichait, et dès qu’il aurait retrouvé l’endroit privée des marins, il se la coulerait douce, loin des regards, en bon flemmard et alcoolique qu’il était. M’enfin, l’instant n’était pas encore arrivé, et c’est dès lors qu’il revint avec ses esprits sur Terre. C’est au moment où il voulut emboiter le pas, qu’il eut entendu une voix qui se faisait incroyablement charismatique, parmi tout le brouhaha engendrée par la foule, et le spectacle qui leur était offert. Comme s’ils n’avaient jamais vu de marins arrêter des pirates. Tendant une oreille très attentive à la voix qui devenait de plus en plus forte, Salem la suivit, et tourna sa tête vers la direction par laquelle elle provenait, jusqu’à découvrir quelqu’un. C’est à ce moment là, qu’il répéta quelques mots, sans trop s’en rendre compte… Le nom de son nouvel interlocuteur en gros.

      • Ryuuku Gakuen… ?

      Ses prunelles verdâtres se posèrent enfin sur un bout d’homme à l’apparence débraillé. Mine de rien, ce nouveau mec qui s’approchait de lui, avait physiquement même goût que Salem. Celui-ci croyait se voir en face d’un miroir. Sa propre chemise blanche était presque pareille. Les cols étaient soulevés, ses manches maladroitement rabattus sur les plis de ses coudes, et les deux premiers boutons lâchés. Il arqua un sourcil et le regarda d’un air dubitatif. Lieutenant-colonel avait-il dit… Intéressant. Vraiment. Qui aurait cru qu’il y aurait qu’il ferait face à un supérieur hiérarchique dans de telles contrées ? Lui n’y pensait pas une seule seconde. Mais finalement, il s’étonna peu. Fallait bien que quelqu’un de haut gradé puisse diriger tous les marines de la ville, non ? Sans doute qu’il s’agissait de lui, de ce mec là. Et puis, politesse était réellement de mise. Puisqu’il ne s’agissait pas de n’importe qui. Son nom résonnait comme un écho, dans l’espace clos qu’était le cerveau de Salem. Il ne fit pas le tilt tout de suite, mais au fur et à mesure que les secondes passaient, alors que les deux protagonistes s’échangeait des regards, il se remémorait de quelques anecdotes sur ce personnage. Sa renommée était très notable à MarineFord. Etre qui était considéré comme le plus intelligent du contingent noble… Pourtant, son physique semblait assez contradictoire avec le sacré mental qu’on lui assignait héroïquement. Lui n’avait certainement plus rien à prouver. Et d’ailleurs, ne disait-on pas quelques fois que l’habit ne faisait pas le moine ? Un proverbe qui avait sans doute tout son sens. Il ne le connaissait pas, mais s’attèlerait à faire très attention. De toute façon, Salem n’avait jamais été de ces grands mecs qui avaient tous dans le biceps et dans la bite, mais rien dans le cerveau. Généralement, ce genre d’homme baraqués, faisaient offices d’idiots finis aux yeux de la société, et il était plus que clair, qu’un être si sagace tel que Ryuuku, le considèrerait, et le cataloguerait tel quel. M’enfin, rien d’étonnant quoi. La routine quoi…

      • Bah dis donc… Si on m’avait dit que je rencontrerais le voyeur ici, j’y aurais jamais cru…

      Tel était son pseudonyme dans le monde marin. Sous ce nom, le silence se fit total autour d’eux, et les habitants semblaient comme pétrifié. Apparemment, il n’était pas seulement connu dans le monde de la marine. C’était bien. Ca prouvait à quel point, la personne en face de lui était très importance. C’est dans cette optique des choses, qu’Alheïri prit une position plus ou moins respectueuse, et militaire, avant d’effectuer sa propre présentation d’une manière un peu lasse… Les formes de protocoles, ce n’était pas son trip, surtout qu’ils étaient en dehors d’un bureau adéquat.

      • Alheïri… Alheïri Salem Fenyang…

      Des chuchotements se firent sentir dans l’assemblée, tandis que Salem regardait toujours son interlocuteur dans les yeux. Après quoi, ceux-ci glissèrent vers une pancarte derrière lui qui désignait qu’il était par le fruit des hasards, arrivé à bon port. Il soupira ouvertement d’aise, et s’attela à s’excuser envers son supérieur hiérarchique, bien qu’il ne soit pas vraiment sous ses ordres. Ce n’était pas tout, mais il n’avait pas que ça à faire, et il avait surtout besoin de boire, de manger, et de se reposer un peu.

      • J’sais pas c’que voulez d’un gars insignifiant comme moi, mais voilà quoi… J’ai la flemme de trainer ces deux connards encore longtemps, et j’ai besoin de rhum…

      Sourire aux lèvres, visage insouciant, l’héritier de la famille des Fenyang avait usé de paroles quelques peu disgracieuses, mais néanmoins claires. D’un ton las s’il vous plait. Sans autres formes de procès, le malabar de deux mètres et des poussières, se retourna vers complètement vers son interlocuteur, et tira les deux corps encore inconscients, et ensanglantés. Il dépassa le lieutenant-colonel avec ses prises au sol, sans daigner le regarder une autre fois, quand soudainement, une grande explosion se produisait non loin du lieu où ils étaient. D’un mouvement réflexe, Alheï se retourna, et regarda une grosse fumée conséquente se répandre dans les cieux, tandis que tout autour, c’était la débandade générale. Ces mêmes personnes là, qui tout à l’heure souriaient, se mettaient à se disperser comme une fourmilière, sous des hurlements tonitruants, et des visages effrayés. Rapidement, Salem commença à froncer ses sourcils. Si la population était soudainement agitée de la sorte, alors qu’habituée à la présence des bandits, c’est qu’il y avait quelque chose de grave. Un homme dans la trentaine, criait qu’il s’agissait de deux vaisseaux pirates, d’un certain capitaine, dont il n’eut pas bien saisit le nom. Le fait se passait donc au port on dirait… Mais toujours est-il qu’il cela n’était pas son problème. Aussi continua-il son avancée vers la porte du local des marines, non sans s’afresser lieutenant-colonel, qu’il croyait responsable des lieux…

      • Eh bien eh bien… On dirait que vous avez fort à faire dans cette ville…
        Ryuuku avait donc gardé ce surnom. Même s'il avait essayé de le cacher pendant quelques temps, cela n'avait pas réussi. Au sein de la marine, on l'avait appelé comme ça, "le voyeur". Au départ, tout le monde comprenait bien le sens, par sa force de connaître les gens par un seul regard. Mais au final, tout le monde le prenait pour un pervers. Enlever ce pseudonyme devenait donc très important pour Ryuuku. Qu'il le soit ou pas, ce n'était vraiment pas bien vu, et même les civils connaissaient donc encore ce pseudonyme. Mauvaise nouvelle, même si il était aussi connu pour son intelligence en égalité. Le "voyeur" signifiait donc tout cela, et la personne ayant souvent porté ce pseudonyme, le savait bien. Préférant souvent rester dans l'ombre, préférant garder ses secrets et ses pouvoirs cachés. Même si, quand son nom fut lancé comme ça, quelques regards vinrent se loger sur Ryuuku. Et ça lui donna un sentiment plutôt puissant, plutôt fort. Mais maintenant, Ryuuku devait s'occuper de son interlocuteur, qui lui donna ensuite son nom.

        Alheïri Salem Fenyang... Un nom bien compliqué, Ryuuku décida sur le champ, sans réfléchir, qu'il s'appellerait, et s'était toujours appelé Al'. C'était comme ça, et ça le sera toujours. Ryuuku ne lui demandera même jamais rien à propos de son prénom. Mais revenons à la réalité, sortons de ce rêve éveillé. Ryuuku devait maintenant observer cet homme, qui se tenait là. Il lui ressemblait fortement, tenue vestimentaire surtout. Une expression s'était dessinée sur son visage, mélangée de désintéressement, mais en même temps, de curiosité. Il semblait lui aussi réfléchir, mais plus avec les yeux qu'avec la tête. Il semblait vraiment regarder les choses simplement. Un homme simple donc, réfléchissant. N'ayant pas la flamme dans les yeux qui pousse les hommes à accomplir n'importe quoi. Mais pas non plus de quoi faire de grand actes, mais pourtant, il pourrait en être capable, Ryuuku en était sûr. Les deux hommes que Al' tenait pourrait sûrement en témoigner, et le faisaient même, étant morts. Al' n'ayant même pas l'air fatigué... On voyait bien qu'il s'ennuyait, en rentra dans le bâtiment. Ryuuku le suivit, il ne savait pas vraiment pourquoi, mais de toute façon, son repas étant fini, notre lieut'-colo' allait devoir maintenant s'occuper.

        En rentrant, une simple rengaine fut lancée par notre nouvel arrivant. Il savait ce qu'il ferait, sans vouloir de conséquence ni de réponse. Presque la même entrée que Ryuuku. Ces deux hommes se ressemblaient un peu finalement. Et pas que dans le vestimentaire. Après quoi, il y eut une explosion. Si soudaine, si simple, si calme et à la fois, si proche. On avait presque sentit son souffle, de la caserne. La ville paniquait, encore des pirates dans cette charmante petite ville, et que faisait la marine ? Tout le monde se le demandait. Même Ryuuku, qui se demandait pourquoi cet homme ne voulait pas venir aider les autres. Il prononça un "vous", qui dérangea Ryu'. Même si son sens de la justice n'était pas des plus développé, un coup d'œil n'avait jamais tué personne. Le sentiment qu'eut le voyeur à ce moment, était partagé. Que dire à cet homme, mais en même temps que faire. La flegmatise l'aurait emporté normalement, mais là, l'autre homme, sans le vouloir, avait poussé Ryuuku à essayer de faire quelque chose, pour une fois.

        -J'ai l'impression que tu as tout compris à la marine. J'ai bien entendu "nous", n'est-ce pas ? Ce n'est pas un ordre, mais j'aimerais que tu m'accompagnes au lieu de l'explosion. Nous ne somme pas obligés de nous battre, allons au moins montrer notre présence, c'est ma technique pour paraître pour le sauveur.

        Ryuuku avait bien choisit ses mots, ils n'étaient pas pris à la légère. Lui qui avait l'air de s'en foutre, ne s'en foutait pas complétement. Il avait quand même entendu l'explosion, et il en avait parlé. Il montre une face qui l'appartient, mais il semble en avoir plusieurs. Il semble pouvoir montrer de quoi il est capable parfois, mais ne veut pas vraiment se montrer en tant que sauveur de l'humanité. Plus comme un gars qui fait son bouleau, point. Changer sa routine le ferait peut-être pousser à venir sauver quelques personnes pour une fois. Et Ryuuku avait également parlé de paraître. L'apparence ayant quand même de l'importance pour ceux qui essayent de se montrer dépravés, tout ça, c'est connu de ceux qui y ont réfléchi. On ne réfléchit jamais des chose futiles, mais pourtant, ça sert. Ryuuku n'attendait pas vraiment de réponse, de toute façon, lui y irait. Car pour l'instant, dans la rue, c'était le chaos. Ryuuku ne voulait pas manipuler son ami, et décida de ne pas l'attendre, quoi qu'il se passe, il ferait ce qu'il voudrait. Ryu' ne rajouta rien. Il semblait également intelligent, et essayer de la manipuler ne le ferait pencher que vers une réponse négative. Ryu' lança une petite phrase dans la rue pour que les gens se calment. Ce qui marcha, mais que légèrement. Peu importe.

        Les hommes de Ryuuku devraient déjà être en train de foncer vers le lieu de l'explosion. Il devait arriver avant, cela serait très bon pour son image. Pour l'image du "voyeur"... En courant, pour une fois, vers le lieu, Ryuuku ne se retourna pas. Il préférait attendre de voir, en arrivant sur le lieu, si Al' l'aurait suivi, ou pas. Seul le destin le savait déjà. Après quelques secondes rapides, notre Lieutenant-Colonel était à un croisement, encore quelques rues et il y serait. mais une pensée vient le déranger. *Merde, mon uniforme. Je vais paraître pour quoi moi, il me le faut !* Ryuuku sortit vite son Den Den, et appela le centre de tout prêt, une chance qu'il ait le numéro... Quelques secondes, quelques tuuuut plus tard, quelqu'un décrocha. Le chef de base. Quelle chance pour Ryuuku, il passerait pour un con. Pas grave.

        -J'ai besoin de mon uniforme, en urgence ! J'ai oublié quelque chose de très important dedans, mon uniforme se trouve sur ma chaise, demande à quelqu'un de me l'apporter, merci.

        Ryuuku entendit quelques bribes de mots. Le chef dit qu'il menait les opérations sur cette île, et qu'il demandait au gars qui était là de rapporter l'uniforme au lieutenant-colonel qui était sur la place. Mais qui serait cette personne qui apporterait l'uniforme tant attendu de Ryuuku ? Il lui fallait, et vite. Il raccrocha, l'attente serait longue, quoi qu'il se passe.
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        Si on lui avait dit que cette ville lui réserverait énormément de surprises, agréables comme désagréables ; autant vous dire qu’il ne l’aurait jamais cru. C’était un humain assez réaliste, et l’évidence voulait qu’il fasse partie de ce lot restreint d’hommes qui croyaient difficilement à quelque chose, sans l’avoir vu. Tout commença premièrement par une bénédiction des démiurges de la voute céleste, qui avaient mis sur son chemin, quelques bandits susceptibles de renflouer ses fonds. Jusque ici, tout allait bien. C’est alors qu’aussi bizarre que cela paraisse-il, l’officier fit la rencontre brève d’un autre officier, qui avait une notoriété publique à n’en point douter. Là encore, aucun pépin, mais c’était sans manquer une explosion retentissante, et l’affolement général. Là, il sentit les ennuis arriver de loin, et se hâta automatiquement de refuser l’appel de son frère d’armes ; lui qui apparemment, voulait sauver la face de la marine, en allant voir l’étendue des dégâts. Cet incident ne le regardait en rien. Il n’était pas officier véritablement affecté dans le coin, bien qu’ayant la permission de bouger librement. Alors, se la couler douce était ce qu’il allait faire le mieux. Et c’est ainsi donc, qu’après un refus catégorique, mais poli, Salem tourna légèrement la tête en arrière, et regarda la silhouette du voyeur se fondre rapidement dans une masse humaine assez agitée. Son sens de la justice en prenait un coup, lui qui se disait altruiste, mais il était bien trop fatigué pour porter assistance à quiconque. D’ailleurs, sa flemme devenait plus grande, lorsqu’une belle femme à la poitrine gigantesquement opulente, l’interpella à l’aide d’une petite voix, limite sensuelle. Pervers qu’il était, ce dernier commença à reluquer ouvertement ses seins, jusqu’à ce qu’elle finisse par rougir, et ordonne à deux autres gardes de venir le décharger de son poids. Ensuite, elle lui fit signer un registre, et ce dernier s’en alla à la terrasse, jusqu’à poser ses fesses sur un siège, à côté de celui qu’avait précédemment utilisé le voyeur, du fait même de son oubli crucial : Sa veste d’officier était restée accrochée à son siège. Soupirant vraiment, il porta une main à sa chevelure neigeuse, et commença à gratter son crane, pendant qu’une senteur était effective. Malgré tout ce brouhaha, le peu de marines sur les lieux restèrent stoïques, et il trouvait ça un peu baroque. Enfin… Peut être était-ce monnaie courante que d’assister à ce genre de scène, et encore… Une grosse masse de chair, lui obstrua la vue, pendant qu’il vagabondait dans les tréfonds de son esprit. Ecarquillant les yeux de surprises, Salem reprit de la contenance, en se rendant compte qu’il ne s’agissait que d’un sein de la même demoiselle qui le servait. La disposition du plateau était alléchante. Mais alors qu’elle se redressait, l’officier entendit un Den Den Mushi. Il vit s’approcher un mec à la physionomie aussi imposante que la sienne, et après quelques minutes, juste après, le commandant avait les yeux grandement écarquillés comme ceux d’un hibou, et la mine affichant un amalgame d’effroi, et de dégout. Il s’était trompé sur toute la ligne…

        Une minute plus tard, et après quelques indications rapides, Salem fondait entre les civils de la grande ville, telle une flèche lancée à la vitesse de la lumière. Pendant sa course, il manqua de tomber, du fait qu’il avait entre les bras, la fameuse veste du voyeur. Tsss… Le bougre. Pourquoi ne lui avait-il pas apporté quelques indications sur le pourquoi de son arrivée ici ? Pensée paradoxale que refoula Alheïri, lorsqu’il se rendit comte qu’il ne lui avait posé des questions appropriées. C’était parfois bien d’être curieux dans le bon sens, m’enfin, il retiendrait la leçon. Maintenant qu’il savait que ce fichu lieutenant-colonel n’était que de passage, tout comme lui, il n’allait pas le laisser faire seul. Fort ou non, ils allaient combattre ensemble, et faut bien avouer, que c’était pendant sa course folle qu’il comprenait le sens de ses paroles en paraboles. Bien qu’étant énervé, son faciès était d’un flegme à en faire peur. Son sens de la justice, et de l’assistance en avait prit un coup. Quand bien même, il avait insisté sur le fait que les affaires locales ne l’intéressaient pas, l’autre n’eut même pas voulu le contredire en lui expliquant qu’il n’était là que pour un laps de temps très court. Foutaises ! C’était quoi cette humilité à deux sous ? Ca l’énervait. Vraiment. De voir quelqu’un qui le ressemblait tant. C’en était choquant, déstabilisant, mais maintenant, Salem était prêt à opérer sous ses ordres. Il était quand même le plus haut gradé. Peut être pas le plus expérimenté, mais le plus fort d’entre les deux. Il était beau joueur, bon combattant. Il savait faire la part des choses, et se fichait pas mal qu’un tel ou un tel soit plus puissant que lui. D’ailleurs, on ne parlait pas de n’importe qui. On parlait du voyeur. Pseudo qu’il n’arrivait pas à se détacher de l’esprit. Intérieurement d’ailleurs, il se souvint simplement de son prénom. Mais tout comme ses propres appellations, elle avait une connotation bizarre. Enfin bref, là n’était pas le plus important. Comme toujours. Puisqu’il courait maintenant sur les toitures en tuiles des différentes habitations qu’il y avait dans le coin. Cinq minutes plus tard, il était sur un toit d’une haute maison, et voyait de loin, un pavillon qui montrait effectivement, le signe phrase d’un équipage pirate : Une tête de mort. Il grogna, et par hasard, regarda vers le bas, sur une rue qui semblait donner vers le port. C’est alors qu’il vit la personne tant recherché, qui semblait un tant soit peu distraite. L’attendait-il ? Surement. Leur providence semblait toute tracée… Combattre ensemble contre des ennemis qui semblaient être costauds… C’est dès lors que du toit où il était, Salem fit un gros saut, jusqu’à atterrir en force sur le béton qui s’affaissa sous son poids, les jambes fléchis, juste à quelques mètres de Gakuen. Une imposante poussière se dégagea de l’impact, et les soldats près du lieutenant-colonel braquèrent leurs armes. Au même moment, sa voix retentit doucement à l’égard de leur supérieur…

        • Eh bien eh bien… Pour celui qu’on appelle le voyeur, c’est pas très honorable d’oublier sa veste…

        Lentement, et de son faciès dénué de tout sentiment sur le moment, Salem sortit de la fumée, la veste dans ses deux mains. Il s’approcha du voyeur, lui tendit son du, et forma un petit sourire tout de même. C’mec était drôlement monté dans son estime, et le comprendre n’allait être que plus facile, vu leurs nombreuses similarités. Automatiquement donc, les soldats baissèrent leurs armes, mais le commandant leur somma rapidement de se rendre au port, d’une voix de stentor. Lorsque ceux-ci se hâtèrent d’effectuer son ordre, et quand bien même il n’était pas leur chef direct, Salem en profita pour renchérir auprès du voyeur…

        • Veuillez pardonnez ma méprise. Mais dépêchons nous. Les ordres du capitaine de la ville sont assez clairs. On les nettoie rapidement, avant la sortie d’autres forbans… !
          Il était arrivé, finalement, Salem était venu, Ryuuku se foutait de savoir s'il avait renoncé à la première proposition, ou s'il avait accepté. Peu importe, Ryuuku savait maintenant une chose certaine. Cette homme, qui était descendu du toit, avait tout simplement géré. Les hommes de Ryuuku l'avaient rejoint plus tôt que prévu, ils étaient même arrivés par la même ruelle que Ryu', et ça, ce n'était pas bon pour lui. Il n'avait ni sa veste, ni lancé l'assaut. Il réussit quand même à s'en sortir par un revers, en disant "qu'il était venu plus tôt, pour faire déjà l'état des lieux, et bien lancer un assaut coordonné". La quarantaine de marines qui étaient là étaient impressionnés, mais le second de l'équipage, fusillait du regard le torse de Ryuuku, qui n'avait pas son uniforme. Et quand l'autre arriva avec sa veste, Ryuuku fut en même temps soulagé, et en même temps gêné. Pas vraiment gêné, mais quand même, maintenant, l'attention se portait sur sa veste, alors qu'il ne voulait surtout pas que ça arrive. Heureusement, le compagnon d'arme de Ryu' décida de sommer le début du combat. Il semblait avoir le même grade que Ryuuku, c'était certain. Il avait donc les mêmes droits. Un concurrent ? Nan, maintenant, Ryuuku le voyait plus comme un allié. Ce gars lui ressemblait quand même fortement, trop fortement pour le mettre à l'épreuve. Il préférait laisser faire le destin, et voir ce que ferait cet homme. Par contre, il ne se prendrait pas tout l'honneur de lancer la charge. Mais ils avancèrent dans les rues tout d'abord calmement. Ils ne devaient pas faire trop de bruit, et en même temps, oui. Pas de bruit, pour avoir un mini effet de surprise sur les ennemis, et en faire, pour rassurer les civils de nous voir. Après quelques minutes encore, la troupe fut reçue par un triste spectacle. La place, était maintenant très calme. Deux personnes criaient, tirées pas les cheveux, ces personnes étaient tirées par un gars baraqué. Lui, ce n'est pas le boss. Ça c'est sûr, c'est juste la bête, sur qui on se focalise normalement. Leur chef serait donc intelligent, il connaîtrait les techniques de dissimulation, sûrement un assassin. Il connaissait des techniques, mais il n'était pas le seul. Ensuite, sur la place, il y avait un bâtiment en feu, quelques personnes essayaient de l'éteindre, mais sans plus. Tout était déjà organisé dans la tête de Ryuuku, il remarqua même un enfant, qui ne bougeait pas, ne pleurait pas, et semblait inanimé. Ryuuku pensa que ce n'était rien, qu'une simple personne qui a peur. Ryuuku donna les ordres, alors que les autres semblaient encore en train de regarder.

          -Bon, là, va falloir assurer les gars. J'ai confiance, vous cinq, irez éteindre le feu, c'est important, le reste vous venez avec nous, et vous cinq encore, vous vous occupez de rassurer les gens, c'est un ordre, pas une demande. Bonne chance à tous, on se retrouve après la bataille, tous.

          Des mots bien choisis, Ryuuku avait donné l'ordre de combat, il avait presque déjà tout l'honneur du combat s'ils gagnaient. En avançant, Ryuuku ne regarda même pas autour de lui pour voir où était Al', il devait maintenant foncer vers les pirates pour calmer le jeu. Les pirates, voyant les marines arriver au pas de course, se rassemblèrent à côté de leur second, sûrement leur cerveau, ils ne savent pas quoi faire, et vont près de lui, logique. Lui, il faut l'éliminer. Tout de suite, Ryuuku prit un fusil à un marine, et parla d'une voix neutre, mais à la fois, qui faisait réfléchir. Ryuuku parlait au second donc, ça ce voyait.

          -Hey mon gars, je ne sais pas bien tirer. Mais je sais que toi, à la barbichette, tu es assez intelligent, que pour savoir que mon fusil est quand même pointé vers toi. Je vais tirer si tout d'abord vous ne relâchez pas les otages, après on verra par la suite, mais ça ne sert à rien de les garder.

          Ryuuku tira ne simple balle, par pure sommation. C'était vrai qu'il ne savait pas tirer, la balle partit se loger dans un tonneau, de l'eau s'en échappant maintenant comme une source. Les pirates ne savaient pas quoi faire, ils étaient pris de court, et le second les relâcha, un marine alla les chercher. Tout se passa calmement. Mais pourquoi les avoir relâché ? Leur second était intelligent, il savait qu'un fusil comme ça pointé vers eux, un seul, d'un gars qui tirerait au hasard, pourrait tuer n'importe qui. Il préférait éviter la panique générale. Mais maintenant, les marines étant en supériorité numérique, le combat ne devrait pas être trop dur, à part pour leur chef, qui on sait où il se cachait, mais pour l'instant, il fallait se concentrer sur les hommes de devant. Après, un ordre fut lancé, "position de tir". Maintenant, vingt marines allaient tirer sur les pirates. Peut-être serait-ce si simple pour une fois. Pourquoi pas, changer de la routine habituelle avec ses grands problèmes. Mais c'est là qu'on entendit un cri derrière. Encore cet enfant, avec maintenant un corps gisant à côté de lui. Ça tenait d'un den den vidéo d'horreur. Tout cela faisait peur, cet enfant... Mais oui, c'était leur chef. Ryuuku ordonna qu'il s'occuperait avec deux marines de cet enfant, et que les autres s'occupent des pirates. Ryuuku se mit en position de combat, les bras tendus en avant, prêt à recevoir les coups, et ne pas en donner. Les deux marines d'abord se lancèrent. L'enfant utilisa avec une vitesse, des scies tournantes, de formes de yoyos. Il était très fort, car les deux marines avaient leurs jambes entaillées, ils pouvaient marcher, mais ils avaient mal. Ryuuku sût qu'il devrait s'en occuper, mais un peu plus loin.

          Ryuuku courra, et passa juste à côté de l'enfant qui ne comprit pas tout tout de suite, mais il le suivit, comme prévu, en marchant. Ça marchait toujours, même si c'était risqué, toujours, on s'attendait à être attaqué. *Mais que ?* Ryuuku sentait du sang couler d'un de ses doigts. *Merde, il m'a touché le salaud !* Ryuuku savait maintenant qu'il ne pourrait pas le faire tout seul, il cria tout simplement, en reculant. Il le dit juste à la bonne fréquence pour que le bruit des balles des marines couvre son son pour ceux-ci. Comme ça, il garderait la face, mais quelqu'un ayant une bonne ouïe pourrait au moins venir l'aider... Il cria donc.

          -J'ai juste besoin d'aide, mais pas d'un novice ! Qu'un gars qui sait se battre vienne m'aider !
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          Pas de sourire, pas de remerciements, rien. Salem aurait du s’en douter, mais n’en tenait pas vraiment rigueur après la bourde qu’il eut commise, prenant le lieutenant-colonel pour le chef de tous ces marines. Ils étaient presque quittes, si on pouvait le dire comme ça. Et ainsi, pouvait continuer la mission qui s’avérait de haute importance, vu qu’il en allait de la sécurité de tous les habitants de la cité. Par la suite donc, la marche fut complètement silencieuse, comme s’il s’agissait d’une horde d’assassins aguerris. Salem n’avait pas vraiment compris ce mode opératoire, pour des gars qui étaient pressés au tout début, mais il ne broncha point, du fait qu’il n’était pas l’être le plus haut gradé parmi ce bataillon. La plupart des ordres revenaient au voyeur, et il n’allait pas lui faire de l’ombre ; pour les simples et bonnes raisons que primo, il était un grand flemmard notable qui avait horreur des responsabilités, et secundo, il était certainement moins fort, et surement moins intelligent que le plus grand esprit des marines, qui saurait certainement ce qu’il fallait faire. A savoir même si cette marche silencieuse, n’était justement pas propice à la mise en place d’un plan, qu’il échafaudait intérieurement… En auquel cas, le commandant avait bien fait de ne pas broncher. Faire deux erreurs en un seul jour pour un marine haut gradé, devant un autre de ses compères, c’était trop, et ça frisait la grosse honte… Finalement et heureusement, la troupe de marine arriva sur une grande place. Mis à part les crépitements des flammes qui embrassaient un grand bâtiment, il n’y avait pas grand bruit. D’ailleurs, l’origine de l’explosion devait s’avérer être cet immeuble en feu. Un gros boulet explosif, suite à un tir de canon de navires ? Probable. Mais après n’étaient-ils pas non loin de la mer ? L’idée était vraisemblablement plausible, et faut dire aussi qu’il ne voyait pas autre chose. Puis, de manière agressive, ses oreilles furent attirées par de grands cris qui traduisaient la grande détresse. Distrait pendant un petit moment par la bâtisse en feu, il rejoint du regard ce qu’observaient tous ses compagnons, avec une once d’appréhension : Un molosse qui tenait deux civils dans ses mains. Le classique quoi. Néanmoins, son ton devint on ne peut plus sérieux, puisqu’il fronça ses sourcils en le regardant par-dessus l’épaule du voyeur, ce dernier intimant l’ordre à des groupes de marins d’effectuer quelques tâches.

          Lorsqu’il entendit sa phrase, Salem adressa un regard à son dos, puis croisa ses vigoureux bras sur son torse. Tout semblait millimétré à la seconde avec lui. Par la suite pourtant, alors qu’il pensait à un court répit, l’voyeur se saisit d’une arme, et autant dire que sa posture était forte rigolote. Il ne maitrisait sans doute pas, ce genre de joujoux. Une pensée qui se confirma lorsqu’il tira. Les actions commencèrent à se succéder les unes après les autres, notamment la retraite des quelques pirates, suite à l’arrivée massive d’autres marines en renfort. Le loubard qui aux premiers abords, semblait bête, lâcha les otages qu’il avait emprisonnés dans ses bras vigoureux. Pour un tas de muscles qui avait une plus grosse carrure que celle d’Alheïri, lui qui était déjà impressionnant de par sa taille, c’était inimaginable. Comme quoi la nouvelle ère de la piraterie prônait aussi la sagacité. Mais tout ceci, était bien trop beau pour être vrai. Se cloitrer dans un coin, relâcher les otages… Tout ceci pour le commandant ne sentait vraiment pas bon. Du tout. Et son intuition lui conseillait de garder la tête froide, en restant sur ses gardes. Et quand bien même de sa gigantesque stature il semblait s’être banalement arrêté, le protagoniste était prêt au combat. Qui semblait inévitable… Soudain, un cri, un retournement, l’horreur… La tête d’un civil était encore tombée… Et se tenait à côté… Hein ?! Un gosse ? Salem tout en écarquillant ses yeux, se mit très vite à détailler le faciès du meurtrier, qui semblait ressembler à un enfant aux premiers abords. Mais suite à un regard prompt, mais minutieux, il réussit à distinguer des pustules dégoutants, des favoris, et une barbiche naissante. C’était quoi ce gars ? Qu’est ce qu’il nous avait fait ? Et d’ailleurs, toutes ces questions n’étaient finalement pas importantes. A la seconde qui suivit, Ryuuku Gakuen prit une position, mais attendit d’abord, que deux marines inexpérimentés fassent face au capitaine pirate. L’issue fut unanime et rapide, puisque quelques instants plus tard, on constatait ces marines au sol, gémissant de douleur, comme quoi, les entaille qu’avaient provoquées le nain. Salem pendant ce temps, fouilla dans la poche de sa chemise blanche, en dessous de sa veste d’officiers, et en sortit une petite bouteille de rhum qu’il avait heureusement gardé en réserve. Ouvertement, et sans plus regarder ce qui se passait, il se mit à boire goulument devant tout le monde, comme si de rien était, au point même que le groupe de pirates de l’autre côté, ainsi que les autres marines, soient étonnés de son acte déraisonnée. Une fois satisfait, pendant que criait le lieutenant-colonel alors qui avait du être touché, le commandant reporta ses yeux vers le nouveau combat qui se déroulait, pendant quelques secondes, et sortit une liasse de fiches. La même qu’il avait lorsqu’il avait à peine accosté l’île. Tranquillement, et sans répondre directement à l’appel du voyeur, alors que tous les marines se dérobaient de peur de se faire charcuter, lui consulta la liste des principales mises à prix de North blue. Au bout d’une minute de recherche, alors que le capitaine pirate riait d’une voix rauque, et on ne sait pourquoi, Salem se détacha du groupe de marins qui tremblaient, et s’approchait doucement de Ryuuku…

          • Capitaine Caliméro… Autrement surnommée « Le nain de North blue » Prime : 6 millions de berrys… J’le prendrais pas pour un gosse, si j’étais vous Ryuuku… Il a l’armada la plus puissante de la mer à ce que les gens disent… Y’a qu’a voir cet immeuble brulé d’un seul coup de canon pour comprendre que cet imbécile n’est pas un plaisantin…

          Il s’arrêta à la moitié du chemin, et plia ses fiches, avant de les réunir à l’aide d’un élastique, de sorte à former un semblant de parchemin enroulé.

          • L’autre… C’est « Grôbalour » son second, avec une prime de 1.4 millions au…

          Au moment où Salem comptait finir sa phrase, le dénommé Grôbalour, fit un bond prodigieux de sa place précédente, histoire de tomber sur Salem, sous les cris des marins effrayés. Il avait dégainé une énorme masse agrémentée de petites lames. La veine. Pour éviter un coup qu’il ne pouvait parer automatiquement, le commandant, se mit à faire une série de saltos avant. Au dernier Salto, il entendit le choc de la massue du pirate, se fracasser lourdement sur le sol. Effectuant à son tour une grande cabriole, l’officier s’assura un atterrissage, tout juste à côté de Ryuuku. Il se colla à lui dos à dos, tandis que l’autre forban se relevait. La situation devenait compliquée dans les deux camps. Les marines, à savoir Ryuuku, et Salem, étaient encerclés par les éléments les plus forts de l’équipage pirate, tandis qu’eux même, ne s’attendaient certainement pas à croiser des têtes brulées sur leur chemin…

          • Hey Ryuu… J’crois bien qu’on n’a pas tellement le choix de s’en prendre chacun un… L’autre con à l’air tout aussi fort que son Capitaine, et à voir sa prime, on devine bien l’genre de gars qu’il est…

          De son dos, Salem dégaina rapidement son sabre de bonne facture, et la jeta juste à côté du pied gauche du lieutenant…

          • C’truc pourra vous servir. S’battre mains nues, c’est certainement pas la meilleure chose à faire pour vous… Et arrangez vous à ne pas briser mon sabre…

          Automatiquement, Salem commença à sourire au bras droit du nain. De manière lente cette fois, il dégaina son long bâton en bois dur, et commença à le faire tournoyer dans sa main gauche, lorsqu’il fit deux pas prévenants en avant, histoire de se décoller du dos du lieutenant auquel il s'était légèrement accoudé…

          • Crevez pas aussi hein… C’pas tous les jours qu’on à l’occasion de voir « son semblable… »
            Quelle bizarre position pouvait maintenant se trouver. Beaucoup de sentiments, et de faits s'inscrivaient en lui, mais surtout, dans son cerveau Tout d'abord, de l'amusement. Encore une fois, et depuis quelques semaines, il lui arrivait pleins de trucs inhabituels. Rencontrer un pirate de cette envergure, dans une ville comme ça. Et aussi rencontrer une personne, qui lui ressemble tellement. Et il faut croire, que lui aussi pensait la même chose. Et ça, c'était le deuxième sentiment que pour l'instant Ryuuku ressentait. De la compatie. Il ressemblait beaucoup à l'autre, et l'autre aussi avait la même réflexion. Il faut croire, qu'ils étaient fait pour se rencontrer un jour. Et ce jour était donc arrivé, et en ce moment, il y avait aussi l'adrénaline. Tout ça, venait de se passer très vite, presque trop, tellement que Ryuuku avait eu peu de temps pour réfléchir, alors qu'a son habitude, il se servait de son intelligence. Non, cette fois, il essayerait d'aller plus vite, et de se servir d'armes pour vaincre son ennemi. Car oui, maintenant, après moultes circonstances, il s'était retrouvé devant un gars de 6'000'000 de berrys, qui semblait quand même vachement vicieux. Pour pas dire fou allié. Aucune expression sur le visage du nouvel ennemi de Ryu'. Rien, juste la soif de sang, et la soif de vaincre.

            *P'tu.

            Ryuuku cracha par terre, ce n'était pas à son habitude, mais là, il allait sûrement se faire mal pendant le nouveau combat qui s'offrait à lui, utiliser peut-être une dernière fois ses glandes salivaires... Sûrement pas, enlever les pensées négatives, et partir en gagnant. Que des belles paroles, mais autant essayer, on ne gagne pas un combat par la chance, ou alors très rarement. Mais plus le temps de penser à ça, maintenant, Ryuuku ramasse le sabre posé par terre par son allié, et le regarde. Il ne sait pas bien s'en servir, comme son fusil. Mais deux armes valent mieux qu'une, non ? Ce Al', peut-être allait-il déjà le sauver, avant que le combat ne commence. Enfin bon, maintenant, Ryuuku regarda sa cible. Il faisait tournoyer ses lames, très rapidement. Effet d'optique comprit tout de suite Ryu'. Ayant eut le temps de le regarder maintenant, car aucun des deux n'engageait le combat, il avait pu le regarder. Ce n'était pas vraiment rapide, mais les lames tournoyantes l'étaient. On croyait donc que ça allait vite, et essayait d'esquiver. Mais en fait, on se le prenait, car ça n'allait pas à la vitesse qu'on croyait. Donc, rester normal, rester calme, de simples coups, et le plus possible. Ryuuku se mit dos à l'autre combat, il s'en sortirait, et ne voulait pas s'occuper de l'autre, maintenant, le combat entre lui et le capitaine pouvait commencer.

            {Abstraction du monde environnant ~ 4 secondes}
            {Début de charge vers l'ennemi}


            Le combat commença pour la part de Ryuuku, il serait long. Ryuuku essaierait d'utiliser son sabre, pour que pour une fois, ça aille un peu plus vite. *Se dépêcher, courir vite. Les lames fusent. J'essaye quand même d'esquiver, les mouvements des disques font trop peurs. Merde ! J'ai encore plus mal à la jambe gauche, j'ai une idée.* Ryuuku décide de tomber par terre, dans un grand fracas, l'autre ne se retourne pas, il ricane. Il croît que Ryuuku n'en peut plus, et juste quand il se retourne, Ryu' essaye de placer son arme de façon à trancher son adversaire, mais surtout ses jambes. *Pas mal !* Ryuuku vient de le faire saigner, c'est rare, et c'est déjà. Mais faut croire que ce n'est pas parce qu'il a des petites jambes qu'il ne bouge pas vite. Il joue donc là dessus. Et Ryu' va profiter de sa confiance dans ce domaine. Ryuuku se relève, et reprend fermement son sabre. Il devrait s'en servir, il ne saurait pas bloqué les attaques de l'ennemi, mais essayer de le blesser fortement serait déjà parfait. Pour la défense, il devrait juste au bon moment, esquiver les armes de son ennemi, et alors là il pourrait porter le coup final. Et finalement, il pourrait y arriver, autant essayer maintenant.


            {Attaque directe vers l'ennemi + Technique : Back Flipck ! }


            Ryuuku se retourne d'un quart de tour, il sent le vent sur lui, il n'essaye même pas d'esquiver, ou presque. Là, il a mal, il sent sa chemise se déchirer un petit peu, il sent ensuite une plaie sur son torse, mais elle ne me fera pas trop mal, car après il se retourne d'un quart, et esquive finalement un peu le coup, ce qui lui permet de ne pas avoir une trop grande plaie, ensuite, avec l'élan, Ryu' prend de la force dans son poing, et frappe. Son plan marche bien, il a pu frapper son ennemi pour le ralentir par la suite, mais aussi le déstabiliser en même temps. Mais en plus, il pourra profiter de ça pour que son ennemi croie que Ryu' n'a pas compris pour sa technique. Mais dommage pour lui, il a déjà tout compris. Maintenant, il faut essayer de maîtriser son corps. Rarement, il en vient au sang, il part souvent avant, mais cette fois-ci, avec ses techniques, il devrait s'en sortir. Les deux adversaires ont mal, ils se laissent quelques secondes de répit. Notre Lieutenant-Colonel en profite pour jeter un rapide coup d'œil aux alentours. Du côté des marines, ils combattent bien les subordonnés. Ils semblent ne pas y avoir de morts, juste des blessés légers dans les deux camps. Les pirates n'osent pas faire grand chose sans leurs chefs, et la marine ne préfère pas foncer tête baissée. Ryuuku regarde alors derrière lui, pour voir comment s'en sort son presque lui, et en se retournant, il lui adresse une phrase.

            -J'espère que tu n'es pas mort, pour une fois que je rencontre un gars qui me ressemble, c'est rare !
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            Salem était en face d’un pirate. Et pas n’importe lequel. Un gros lourdaud à la petite barbichette, et au ventre proéminant qui semblait être sur de lui, de part la prime faramineuse qui était assignée à sa personne. Le combat allait maintenant devenir imminent. Inévitable. Et c’était d’un ennui quoi… P’tain. Fallait maintenant qu’il prouve sa grande force aux gens. L’mec devant lui ne lui faisait pas tellement peur, mais il avait toujours cette flemme de combattre, qu’il adopta même une position quelque peu nonchalante, malgré le fait qu’il faisait tournoyer son bâton dans sa main gauche. Le tout maintenant était de savoir comment en finir rapidement. Son esprit était focalisé ailleurs, pourtant. Sur deux choses précisément. La première était l’énorme poitrine de la marine qui l’eut accueillie. Elle était vraiment trop bon… Enfin… Canon. Mais il se rappela vite fait qu’il était fiancé à une certaine femme du nom d’Aisling, et qu’il lui devait fidélité et amour exclusif. Cela encore, ça s’oubliait bien vite, mais la deuxième chose dont il s’agissait, était malheureusement primordiale. Le rhum. Ce qu’il avait bu il y a un instant, ne lui avait vraiment pas suffit. Au contraire, le liquide ingurgité qui était de petite quantité, attisait sa soif folle de bon alcoolique. Il lui en fallait encore. Et dès lors, Salem commença à sourire grossièrement, comme un démon qui revenait d’une hibernation estivale. Sa capacité à réfléchir rien que pour le rhum lui avait donné des solutions adéquates. Il savait sa puissance. Il n’était pas sous-officier pour rien. Alors, la seule initiative qui lui restait était de le démonter rapidement. S’il réussissait à s’appliquer de la sorte, il n’y avait pas de raison qu’il ne réussisse pas ce qu’il prévoyait. Après tout, l’armada dont ils étaient les propriétaires, devait sans doute regorger de multiples alcools en tout genre. Et si les bousiller pouvait lui permettre de perquisitionner le navire, il n’y avait plus aucune raison pour qu’il se gêne alors. Il allait faire mordre la poussière à ce gros bébé qui le regardait méchamment, et qui faisait reniflait grossièrement à l’aide ses grosses narines, comme une théière chaude bouillante. Il semblait quelques peu irrité. Sans doute à cause de son attaque qui n’eut pas donné de résultats.

            Quand on voyait l’impact de son coup sur le sol, cela ne donnait pourtant pas envie de se frotter à lui, et pourtant, Salem s’en fichait. Parce que là, il avait trouvé une bonne motivation, et parce là, il allait encore jouer de sa force physique grandiose. S’il n’était pas capable de rivaliser avec un petit géant de sa trempe, comment pourrait-il un jour affronter les géants d’Elbaf ? N’était ce pas cela, l’une de ses déterminations ? Devenir physiquement fort, et être un épéiste de grande renommée ? L’occasion était là. Puisque quand bien même, il ne voulait pas devenir célèbre, être une référence dans les années à venir, n’allait pas être plus mal que cela pour les plus jeunes marines. Mais Salem pensait trop, et devenait irréaliste, à force de se centrer sur des projets loin d’être encore réalisés. Il lui fallait donc progresser. Il lui fallait fournir des efforts comme il l’avait fait, pour devenir commandant. Et cela passait par la défaite du forban qui avait le courage de lui faire face. A ses dépends, le commandant savait que la forme physique ne justifiait en rien, la force brute. Si c’était sur ce genre de critères que se calquait le mec qui lui faisait face, c’est qu’il n’avait pas encore trouvé homme pour lui prouver que cet adage s’avérait fondé. Aujourd’hui pourtant était un autre jour. Aujourd’hui, le second du nain de North Blue, allait morde la poussière, et remballer son sourire niais. Il comprendrait alors que la vie n’était pas celle qu’il vivait aussi simplement, dans l’une des mers les plus pacifiques au monde. Derrière lui, le combat avait commencé. En plus d’entendre quelques bruits, il voyait clairement les yeux des pirates rivés sur le combat de leur capitaine. Ceux-ci commencèrent à le soutenir, quand le groupe de marins se jetèrent sur eux, corps et âmes. Là, il n’y avait plus que Salem et l’autre con qui se jaugeaient toujours du regard. Las d’attendre, Salem s’autorisa à jeter un coup d’œil derrière lui, lorsque Ryuuku lui adressa la parole après quelques minutes de dur labeur apparemment… Il ne perdit aucune minute pour lui répondre d’ailleurs…

            • Mourir ? J’pense pas. Tu devrais te concentrer sur ton combat, j’viens dans quelques instants pour t’aider à pêcher ce gros poisson…

            Une phrase que prit le second pour une nargue. Car celui-ci, dans une colère soudaine, se rua à vive allure en hurlant bruyamment vers l’héritier des Fenyang, qui tourna son visage vers lui, un peu surpris. Brandissant sa massue d’une manière un peu maladroite, vu qu’aveuglé par la colère, il rétrécit la distance entre eux juste en quelques secondes, et fit un bond dans l’initiative de mieux écraser son adversaire. C’était mal calculé. Pendant son envol, Salem sans se faire prier décrivit un demi-cercle de son pied droit qui lui servait d’appui. D’un sourire aux lèvres, et de sa main gauche, il finit par lancer avec véhémence, son bâton de bois vers le corps de l’assaillant dans les airs, ou plutôt vers sa tête. Malheureusement, ou heureusement, le saut de son adversaire eut été trop fort, et de ce fait lors de son atterrissage, le bâton d’Alheïri se logea pile poil dans ses bijoux de familles. Inutile de vous décrire la mine de toutes les personnes qui étaient présentes à la scène. Même l’attaquant avait grincé de dents, en se demandant s’il n’avait pas malencontreusement castré son ennemi. Grôbalour, lui lâcha sa massue, empoigna son entrejambe, et se laissa tomber au sol, les yeux vitreux, et les larmes aux yeux. Hésitant un instant, Salem finit par penser à alcool, et fit lui aussi une cabriole, histoire de le rencontrer dans les airs. Tombant la tête la première, ce fut premièrement le poing cru du commandant qui l’accueillit, ajoutant un nouveau supplice à ce qu’il endurait, pendant que sa massue tombait au sol dans un bruit métallique. En effet, l’impact de son coup se creusa, et on pouvait voir le poing de Salem, drôlement imprimé sur la joue gauche du pirate. Du sang gicla à flot de sa bouche, humectant de quelques gouttes, le visage du marine. Quelques dents s’échappèrent par la même occasion. Cinq ou six ? Salem n’eut pas le temps de tout voir, puisque d’un autre salto, il atterrit un peu plus loin ; pendant que deuxièmement, Grôbalour se fit accueillir par le sol carrément dur, qui ne manqua d’achever la nouvelle esthétique vampirique du forban. Un choc sourd résonna suite à lourde chute, et toute l’assemblée se tut, ou s’arrêta pour regarder ce qui venait de ce passer :

            En quelques instants seulement, le second était mit K.O.

            Salem soupira, et commença à s’avancer tout en essuyant son faciès à l’aide d’un mouchoir. Une fois prêt du mec hors course, au visage entièrement ensanglanté il se pencha ramasser son bâton, et le posa doucement sur épaule, en se retournant vers la plus grosse action qui se déroulait là, sans vraiment savoir ce qui se passait…

            • B’soin d’aide Ryuuku ?
              Le putain de connard de sa mère ! Il venait de buter, en deux-trois mouvements le second. Alors que Ryuuku, lui, en était encore à sa petites préparations de techniques. L'autre, allait rapidement, et était vraiment doué. Non, cette fois, Ryuuku s'en sortirait seul. Seul, sans l'aide de son allié, il y arriverait, et pourrait enfin montrer qu'il sait aussi se battre. Quand le corps du second tomba, un bruit sourd et sec se fit entendre, le premier regard de Ryu' se posa dans les yeux de son adversaire. Qui maintenant, semblait bien énervé, il ne semblait pas l'être très souvent, et sûrement, il serait plus dangereux. Comme d'habitude, mais cela pourrait permettre à Ryuuku de trouver une faille dans ses techniques, s'il ne se fait pas couper une jambe. Maintenant, se ramener dans un état de combat, et me concentrer sur mon ennemi. C'est contre lui que je vais combattre. Maintenant, il fait tournoyer ses lames, il veut en finir, me tuer, nous tuer, tous. I veut finir sa au plus vite, notre Lieutenant-Colonel ne doit pas le laisse attaquer en premier, sinon, il le blesserait fortement .Avant de repasser à l'attaquer, Ryuuku plaça quelques mots :

              -Je t'appellerais si j'ai besoin de toi, mais pour l'instant, regarde.

              {Attaque réfléchie, déplacement en avant lent, préparation de stabilité}


              Cette fois-ci, Ryuu' ne bougerait pas, cela lui ferait esquiver les pales de l'ennemi, et pourrait frapper. Au visage lui semblait une bonne idée, il n'aurait pas le temps d'effectuer sa technique. Après avoir frappé ? Il ne savait pas encore ce qui se passerait, mais il y alla. Pendant sa course, il alla plus lentement. Il ne pensa à rien. Les pales tournaient, elles frappèrent. Pas un mouvement chez Ryuu' qui avait réussi à se contrôler. Les marines maintenant, regardaient le combat, comme les pirates. Après la mise K.O. du second, il voulait savoir si leur capitaine survivrait. Et bien là, ils ne comprenaient pas. Ils ne comprenaient pas pourquoi les pales ne l'avaient pas touché. Et Ryuuku savait, il lisait aussi dans les yeux de son adversaire un drôle de sentiment. La peur, qu'il n'avait que rarement. La peur d'être vulnérable, et Ryuuku frappa avec son poing, simplement, il essaya de façonner un uppercut. Ce qui se passa ensuite ressembla plutôt à ça. Le nain se le prit de plein fouet, et fût expulsé, et perdit une de ses deux pales. L'une partit se loger dans de l'herbe pas le sol plus loin. Ça montrait vraiment l'éfficacité de ces armes. Le nain ensuite parla, il dit alors que ça ne se passerait pas comme ça, qu'un simple coup ne lui ferait pas mal, et qu'il utiliserait sa technique secrète. *Oh non, pas une technique secrète.* Pensa en étant déjà lassé Ryuuku. Ces techniques, qui permettaient de surprendre l'adversaire, car elles étaient différentes. Bon, de toute façon, Ryuuku verra bien ce que ça donne.

              {Attaque rapide, essayant d'être le moins vulnérable.}


              Ryuuku allait vite pour une fois, presque trop vite, et il ne s'en rendit compte que plus tard. Le nain, avait transformé sa pale, elle faisait maintenant un mètre de diamètre, le double d'avant. Comment avait-il fait, Ryuuku n'avait pas vu, pas regardé à force de penser. Il venait de commettre une gourde, et sa première pensée fut pour ses jambes. Il glissa, comme quand on voit un ravin devant nous, et que la seule façon de ne pas dégringoler dans le ravin, est de tomber. Tomber pour survivre. Le choc sur le sol lui fit plutôt mal, et en passant à côté du nain, il sentit un bout de ses cheveux partant. Ça, ça l'énerva. Mais maintenant, il n'était plus de taille face à son ennemi. Il se retrouvait maintenant près de Al'. Il devrait donc s'allier à lui, il n'aurait pas toute la gloire du combat, mais peu importe. En ce moment, la survie dominait, avec une bribe d'amusement quand même. Et c'est en donnant son épée à son possesseur que Ryuuku donna son message. Maintenant, il attaquerait une dernière fois en essayant de déstabiliser son adversaire, et ensuite, Salem frapperait. Et terminerait le combat. Que faire pour cette dernière charge, telle était la question. Quel sentiment allait utiliser Ryuuku pour frapper. Joie.

              {Course rapide, sourire au lèvre. Bonus d'assurance.}


              C'est vrai, attaquer comme ça, en profitant du combat tout simplement, lui donna confiance en lui. Il frapperait, et frapperait juste. Il toucherait son ennemi, et réussirait son coup. Il n'était pas du genre à changer ses objectifs, et maintenant, il savait ce qu'il ferait. Il pensait trop dans ses courses, il s'arrêta de penser. Un temps, deux temps. Ryuuku était passé derrière l'ennemi. Il ne se retourna même pas, mais savait que Al' l'aurait maintenant terminé, il aurait le champ libre. Qu'avait fait Ryuuku ? Tout simplement, en courant vers son ennemi à la place de se focaliser sur le corps de son ennemi, il s'est focalisé sur son arme. Et esquivant un premier coup, il put lui dérober son arme, et la faire voler à quelques dizaines de mètres. Il avait réussi à le désarmer, il ne saurait plus rien faire maintenant, s'en était fini de lui. Ryuu' sentit une petite douleur au ventre. Ce n'était rien, peut-être même était ce de la joie. Il ne savait pas, mais se retourna.
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              Salem ne fut point étonné de sa réponse qui s’avérait être ponctuée d’un soupçon d’amertume. Il avait clairement deviné qu’il ne s’agissait ni plus ni moins que de l’exploit incroyable qu’il avait lui-même perpétré ; chose bien sur qui faisait un peu rager le lieutenant-colonel, qui lui trainait encore dans son combat. Il était vrai que notre commandant national était balèze, certes, mais lui non plus ne s’attendait pas à finir la bataille de la sorte. Ca avait été extrêmement rapide. Si ce n’est le combat le plus rapide de sa vie, qu’il n’eut gagné. En même temps, le million de berrys placé sur sa tête, était synonyme de sa puissance en gros. Il ne devait pas valoir grand-chose. Mais, il ne fallait absolument pas que Salem ait la grosse tête, aussi arrêta t-il de penser à son exploit qui relevait plutôt d’une série de chances à n’en point douter. Et, c’était ces points qui avaient fait la plus grande différence entre eux. Sans doute cela. M’enfin, il ne pouvait pas se plaindre. Là, l’héritier des Fenyang avait fait son job, et il était passible de recevoir la médaille Alakys, qui ferait alors de lui, un vaillant officier, lui qui n’était encore que simple sous-officier. Il allait pouvoir se la couler douce, et il espérait vraiment cela. M’enfin, restait plus à voir quel serait l’issue du combat cruciale qui opposait le nain, au voyeur. Curieux duel pensait Alheïri. En tout cas sans broncher particulièrement, le commandant rangea lentement son bâton de bois derrière son dos, et craqua ses doigts. Il lança un furtif coup d’œil derrière lui, et vit les mines tétanisées des pirates, qui ne croyaient apparemment pas à la défaite d’un de leurs boss. Il devait vraiment gérer celui-là, pour avoir pu susciter un tel espoir au sein de ses subordonnés. En parlant de son ex-adversaire, ce dernier débitait une quantité incroyable de sang qui sortait de sa bouche. A croire que Salem n’y était pas allé de mains mortes. Bref, compassion en tout cas, n’était pas de mise dans cette situation. Après tout, n’était-il pas conscient de ses actes, alors qu’il savait pertinemment que les pirates étaient des hommes traqués par la plus grande puissance du monde ? Encore une fois, il soupira, et se rappela même des légendes tels que Barbe Blanche, ou encore le plus grand de tous, Gold Roger ! Tous ces gens avaient finis sous le joug de la marine. A quoi pensaient alors ces forbans de la nouvelle ère ? Etaient-ils fous ? Des questions existentielles que Salem aurait aimé poser à tout un chacun, quand bien même il connaissait la raison fondamentale de certaines personnes. Le tri n’était pourtant pas possible dans ce monde. Salem avait beau être magnanime, et indulgent envers des pirates qu’il savait foncièrement bons, mais il ne pouvait pas toujours faire l’aveugle. Et c’est ce qui était fort dommage. Il avait prêté serment, et juré allégeance à la marine. De ce fait, briser ces principes, revenait à nier l’existence d’une once de justice subjective, qui devait régir un tant soit peu son existence…

              • C’est comme tu veux… Tâches de ne pas trop te faire défoncer, hein !

              Et hop, retour à l’envoyeur ! Le pic était renvoyé, et l’énervement renforcerait sans doute les capacités physiques du lieutenant-colonel. Qui plus est, et pour ponctuer le tout, la voix du malabar s’avéra être pleinement enjouée comme celle des enfants. Dorénavant, il devait faire confiance à Ryuuku. Là, à cet instant, se jouait carrément un de ses avenirs. Car si lui échouait, Salem ne se voyait pas entrain de gagner le capitaine pirate, sans se faire charcuter un membre, quoiqu’en y pensait, rien n’y était sur. Ryuuku était intelligent, mais pas vraiment habile lors des confrontations. Ce qui étonnait le commandant, qui remettait en question son grade. Son intelligence était peut être ce qui l’avait propulsé jusqu’à ce haut rang. Où, sans doute qu’on l’avait pistonné jusqu’ici. M’enfin, toujours est-il que pour Salem, un officier se devait d’avoir un minimum de forces, et d’aptitudes sur le terrain. Or pour lui, le voyeur semblait ne pas avoir ses capacités là. Cependant, la suite des évènements coupa court aux croyances du sous-officier. Puisque, c’est avec une once d’émerveillement, et d’étonnement qu’il regardait les esquives du voyeur, face aux attaques répétitives d’un nain trop énervé pour se concentrer normalement dans le combat. Pendant l’action, il sentit aussi l’effervescence monter exponentiellement dans le camp des marines, qui les soutenaient moralement. Tous semblaient fier de ce que Ryuuku était entrain de réaliser là. Et la joie ne fut que totale, lorsqu’il réussit à assener un bon coup de droite au capitaine Caliméro. Tandis que les pirates s’effrayaient de voir la défaite de leur leader, les soldats marines, eux, s’extasiaient au grand jour. C’était des cris de victoires, des applaudissements. Salem pour sa part, effaça son petit sourire au coin des lèvres, et fronça ses sourcils en regardant le nain à terre. La victoire était loin d’être acquise, malheureusement. Mais Ryuuku avait réussit à le désarmer. Lorsque l’antagoniste principal se releva, en argumentant sa force, ce fut des cris dans la lignée des pirates, qui commencèrent à proférer des insultes à l’égard des marines. Peine perdue pourtant. Ni Ryuuku, et ni Salem ne les entendaient. Ce dernier justement, voulut arrêter la course de son homologue, qui devenait un peu trop confiant, au point de vouloir rééditer une attaque frontale vers le nain. Celui-ci, heureusement, réussit par on ne sait quel miracle, à éviter l’imposante arme que le nain avait dévoilé. Le bol. Tout en soupirant, mais quelque peu agacé par le comportement de son supérieur indirect, Salem voulut réprimander le voyeur qui chuta à quelques centimètres de lui, mais il fut interrompu par le petit brun qui lui rendit son arme. Arme qu’il reprit avec étonnement. Alors qu’il voulait encore reparler, la bouche ouverte et prête à énoncer ses pensées, le malabar écouta plutôt le nouveau plan que Ryuuku improvisait là. Il écarquilla les yeux, et le regarda soudainement avec surprise, pendant que le silence régnait en maitre, quelques fois interrompue par les gestes martiales du nain avec son arme deux, trois pommes plus hautes que lui. C’était à se demander d’ailleurs, où il avait réussit à apprendre à manier ce genre d’armes…

              • Eh eh bien… Intéressant Ryuuku Gakuen…

              Une petite phrase formulée avec un sourire… Carnassier ! Cela ne lui ressemblait pas, mais Alheïri avait soudainement été excité par le plan de son homologue. Et pour faire forme, il arqua doucement ses jambes, et réunit ses deux mains sur le pommeau de son arme, de sorte à pouvoir la tenir en verticale, tout juste devant son faciès. Le plan était déclenché, et Ryuuku s’élança vers son ennemi. Avec brio, il réussit à le désarmer une nouvelle fois, tout en le déséquilibrant. Le pirate pensant que le tout ne s’arrêtait là, ne s’attendit pourtant pas à voir une grosse masse corporelle à quelques centimètres de lui. C’était pourtant simple. Alheïri avait suivit Ryuuku à la file dans sa course. Et d’une voix sinistre, presque sifflante, mais prompt, Salem acheva la mission…

              • Hageshi Konbo… Ken no hishigeki !

              Une quantité gigantesque d’hémoglobine éclaboussa les environs, et Salem n’échappa point, à ce baptême ensanglanté. De deux coups de sabre rapides en diagonale, et juste trois secondes, le commandant venait de trancher la poitrine du capitaine pirate qui s’effondrait lentement devant lui. Un petit bruit se fit entendre, pendant que le corps du nain chutait : Celle du raclement de lame de l’exécuteur, sur son fourreau en bois léger. Il la rangeait, l’air de rien, comme s’il ne s’agissait que d’un simple acte bénin. Et retourna sa face humidifiée du sang de sa victime, vers les pirates, plus précisément, vers les marines…

              • Arrêtez les tous…

              Des cris, et des bruits de pas irréguliers et bruyants, se firent entendre tout juste après sa phrase. L’équipage du nain de North était tout simplement dissout en deux temps, trois mouvements. Maintenant, les marines qui étaient jusqu’à là, terrorisés par cet équipage, s’évertuaient de faire des arrestations en masse, au sein des hommes pirates qui prenaient leurs jambes à leurs cous, larmes aux yeux. Un amour pour leur cher capitaine ? Sans doute… Toujours est-il qu’ils allaient tous être incarcérés, et qui sait, transférés à la grande prison qu’était Impel Down. Une menace de moins dans le monde. Salem s’attela ensuite à lancer un regard sur le corps d’un nain émouvant, et tout sanguinolent. Il ne l’avait pas tué… Juste neutralisé, par un coup véhément. La blessure était certes profonde, mais avec quelques soins, il allait surement s’en sortir. Pendant le remue-ménage entre le reste des pirates, et les soldats de la marine, Salem redressa son visage, et observa un Ryuuku apparemment heureux, vu l’expression qu’il affichait. Alheïri lui rendit grandement son sourire, et contourna le corps de sa victime pour s’approcher de son supérieur. Une fois en face de ce dernier, il le regarda dans les yeux pendant quelques secondes, et finit par lui tendre la main…

              • Je crois bien que c’est terminé là… Et si on rentrait à la base ?
                *Hahahaha, le salopard. Je l'adore.* Ce fut les quelques pensées de Ryuuku, après les derniers évènements. Tout d'abord, il avait bien fait ça, ce Salem. Il était doué, pas qu'un peu. Et c'est là que notre lieutenant-colonel entra dans une profonde réflexion. Il leva les yeux au ciel, et pensa, comme il le fait souvent. Quelques sentiments venaient à lui. Tout d'abord, la confiance en soi. Pour une fois, pour une des premières fois de sa vie, il n'avait pas fui. Il s'était mis face au danger, et avait tenu tête. Et cela n'avait pas été sans mal, il avait même réussi à défaire un capitaine pirate, qui venait de tomber dos à terre sur le sol, plein de sang. L'autre l'avait bien achevé. Le voyeur n'arrivait pas à voir s'il était mort, mais peu importe, il se retourna en une sorte de petite danse, et pensa au deuxième sentiment. De la joie. De la joie à l'état pur. Ryu' venait de commettre un acte, qui sauverait peut-être quelques personnes dans ce bas monde. Il avait enfin fait quelque chose qui servirait. Il n'était pas vraiment heureux pour avoir aider des gens en fait, mais plutôt pour le premier sentiment, sa confiance en pouvoir faire un acte jusqu'au bout.

                Et ce gars avec un nom impossible à nommer. Vraiment impossible, et donc notre marine avait décidé de le nommer Al'. Ce sera toujours comme ça, même dans ses souvenirs. Et ce gars, venait de prononcer le dernier ordre. L'ordre de victoire des marines sur les pirates. Leur leçon aura été parfaite. Et ils attrapèrent tous fougueux les pirates eux, presque les larmes aux yeux. Ça se voyait. Ils ont évidemment aussi une âme, mais c'est la loi, la piraterie n'est pas permise, c'est tout. Mais le plus important dans l'esprit de Ryuuku était ce Salem. Ce gars, qui ressemblait beaucoup au Lieutenant-Colonel. Différent aussi sur plusieurs choses, comme la force, la confiance en soi, la prestance... Mais dans ce qui se passait dans leur tête, au sujet de leur idéologie, c'était presque la même chose. Une idéologie simple, voyant le monde ni du bon côte ni du mauvais, voyant la vie comme elle vient. Ils semblaient vraiment se ressembler. *Tiens, voilà que je commence à m'attacher à des personnes.* Ryu' cracha.

                *P'tu.

                Une mauvaise habitude était en train de s'instaurer en lui. Peu importe, il la garderait. Certaines mimiques lui deviendrait légendaires peut-être. Mais surtout, s'il voulait cracher, il le faisait. C'était ça l'optique du voyeur, et ça le restera. Quelqu'un le tire de ses nouvelles torpeurs, pendant qu'il pensait aux évènements qui venaient de se produire. Il n'oubliera jamais, pour quelle que raison qu'il soit. Aussi, il ne partira pas pour une fois comme ça sans rien dire, la tête haute, mais le cœur bas. Cette fois-ci, il parlera, et fera des adieux digne à la personne qu'il venait de rencontrer. Cette fois-ci, il pourrait enfin regarder devant lui en repartant. Mais bref, il se retourna. L'autre lui proposa de rentrer, tout simplement. Aucun remerciement, aucune félicitation. Aucune raison de vous dire que cela fit rire intérieurement Ryuuku, qui pour une fois, afficha un sourire en coin sur son visage. Ralala, maintenant, aller vers l'auberge la plus proche, pour fêter, sûrement calmement du point de vue de Ryuuku, cette petite victoire pour la marine, mais aussi personnelle.

                ~

                Après quelques minutes d'un déplacement lent, mais vif, ils arrivèrent à l'auberge. On proposa de donner à boire à ces deux saveurs. Il ne dirent pas non, et allèrent s'assoir à une table. Ils burent chacun deux verres, puis notre Lieutenant-Colonel décida de parler.

                -Bon mon gars, je dois bien t'avouer que je me suis beaucoup amusé avec toi, et je te trouve vraiment spécial, je trouve que l'on se ressemble beaucoup. Sinon, je tiens à te dire autre chose.

                Le flux de paroles de Ryuuku fut vite interrompu par l'arrivée d'un marine dans l'auberge, il entra et parla vite. Il dit alors que les primes nous revenaient, et que nous devions décider de ce que nous en ferions. Il nous remercia aussi pour notre courage et nous sortit quelques belles paroles. Notre homme partit après avoir été remercié par Ryu', et partit vite. Les ordres seraient donnés par le lieutenant-colonel quand il reviendrait sur le bateau. Il recommença ensuite à parler.

                -Justement, tu veux faire quoi pour les primes ? Je prendrais deux millions sur le capitaine pirate, si la marine est d'accord. Si tu veux, tu m'écris sur ce bout de papier la prime que tu veux, et l'adresse à laquelle tu veux avoir la prime. Car je pense que te trimballer un gars comme tu viens de buter... Enfin, c'est à toi de voir. Pour la chose importante, oublie. Je voudrais juste que tu écrives ton nom sur ce bout de papier aussi, pour que je m'en souvienne toute ma vie, j'espère qu'on se reverra.

                Ryuuku ne se souvient ensuite plus de tout. A-t-il écrit sur le bout de papier ? Oui, mais qu'a-t-il écrit ? Je ne me rappelle pas. Que son nom ? Ou aussi une partie de la prime ? Quoi qu'il se passe peu importe. Il avait aussi prononcé quelques mots dans cette discussion, mais Ryuuku ne se souvient maintenant plus que du timbre de sa voix, et plus de ce qu'il avait dis. C'est sûrement le plus important. Mais une chose était sûre, le Voyeur, se souviendrait toute sa vie de ce gars, qui a su manié intelligence, et prestige en lui. Ensuite, notre Ryu' se leva, et partit, un petit regard en arrière. Il partit. Le vent était chaud, et notre Lieutenant-Colonel se sentait aujourd'hui, en pleine forme.
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                La salutation. Un échange de sourires. Le sentiment d’une mission accomplie et bien faite. Voilà comment Alheïri ressentait les choses. Il était heureux, véritablement. Il ne s’y attendait même pas. Il n’y aurait même pas cru, mais aujourd’hui, il venait pour la première fois de buter du pirate par de l’improvisation pure. Le capitaine des marines de cette ville, leur serait sans doute reconnaissant. Enfin, ce n’est pas ce qu’il espérait, mais quelques berrys pour renflouer les poches, c’était toujours bon à prendre. Il avait même oublié le fait qu’il en avait buté, avant d’avoir eu à rentrer en ville. Mais bref, l’important n’était pas là. Aujourd’hui, juste quelques instants auparavant, Ryuuku Gakuen alias le voyeur, et le commandant Fenyang venait de démanteler un équipage, si je puis dire ici. L’ordre ne leur était pas assigné, mais ils eurent été obligés de le faire, pour la ville dans laquelle, ils se trouvaient. Situation paradoxale, quand on savait qu’elle grouillait de forbans en tout genre. Mais tout ça n’avait pourtant pas entachés leurs prouesses sur le terrain, et le commandant n’en était plus qu’heureux. Pour lui, c’était bien l’accession au grade de lieutenant maintenant. Il n’y avait plus aucun doute. Cet officier lui avait ouvert des portes non indéniables, et maintenant, Salem n’avait plus qu’à les franchir tranquillement. Ce mec qui avait plus ou moins sa façon de faire, de penser et d’agir, allait sans doute plaider en sa faveur. Et le bonheur semblait pointer le bout de son nez. Avec un grade tel que celui d’un lieutenant de la noble marine, il n’aurait plus vraiment à suivre les ordres de certains supérieurs qui aimaient glander, et ne rien faire, alors que c’était cela même, son essence. Il en avait marre d’être affecté ici, et là. Et pourtant, ce jour-ci, Salem semblait respirer un bol d’air frais, de ce qui semblait s’assimiler à de nouveaux horizons conséquents. Il en profiterait au maximum, ah ouais, et il savait bien que c’était ça, la belle vie d’un marine. Pour le tout, il ne restait plus qu’à patienter quelques jours, avant la manifestation d’un conseil à son sujet. Et cela ne saurait tarder.

                C’est tranquillement, mais les ailes au dos, que Salem suivait Ryuuku qui semblait être tout aussi content que lui. Où partaient-ils à eux deux, alors que les autres s’occupaient de menotter les prisonniers ? A vrai dire, Salem n’en savait rien. Mais il voyait bien le petit quartier général des marines du coin, histoire de faire un rapport. Il était à cheval sur les principes celui là. Mais au moins, l’on allait vite promouvoir le commandant, qui n’attendait plus que ça, pour pouvoir se la couler douce. Ils avanceraient encore un moment, mais le chemin qu’il prenait ne ressemblait pas à un celui du retour. A un niveau même, et surtout qu’ils marchaient en silence, Alheïri effaça son sourire, et se demandait dans quoi il s’embarquait là. Il ne comprenait plus rien. Jusqu’à ce qu’il aperçoive une taverne. Une taverne ? Et oui, ce lieutenant-colonel dont on ne cessait de parler dans tout Marineford, ne finissait de l’étonner. Seconde après secondes. C’était aussi ce qui faisait son charme, son charisme : L’imprévisibilité. C’était sans doute à cause de sa rapidité de réflexion pendant les combats insolites qu’on le considérait comme un grand stratège. Et il valait vraiment cette renommé. Quelques instants plus tard, c’était une ambiance festive qui avait empoigné l’intérieur du bar, dans lequel les deux marines étaient maintenant assis. Les nouvelles circulaient comme une trainée de poudre, aussi les civils les traitaient comme de vrais rois. L’eau de vie coulait à foison, et l’héritier des Fenyang ne se faisait pas prier pour boire avidement du rhum, en lançant quelques œillades amusées vers son voisin. D’ailleurs, en faisant allusion à ce gars, c’est ce dernier qui coupa court au mutisme qu’il y avait entre eux depuis les quelques minutes passés. Sans donc se presser, Salem prit le temps d’enfiler une grosse coupe de rhum, et répondit enfin à la deuxième préoccupation de l’officier avec grand plaisir, après avoir sourit à sa première phrase qui relatait d’un même sentiment réciproque. L’voyeur, il l’aimait bien !

                • Mon nom est si dur à retenir ? Disait-il en riant aux éclats, avant de rencherir… Pour la prime, c’est comme tu veux. J’te fais même don du tiers de ma récompense aussi. Ouaip, on fera comme ça, je t’en fais don ! Fais en bon usage surtout hein !

                Tout en continuant de rire, Salem se mit à gribouiller son nom, ainsi que le tiers de sa récompense qu’il donnait à Ryuuku et lui remit la feuille de papiers. Ils échangèrent un peu par la suite, et Alheïri le laissa partir. Pour sa part, le commandant resta un peu dans le bar pour profiter du rhum qu’on lui offrit gratuitement. D’ailleurs, il resta une bonne semaine à glander sur l’île, avant que par Den Den Mushi, on lui annonce que le tiers de sa récompense avait été versé au voyeur, en plus de son nouveau grade. Celui de… Et c’est à partit de ce moment, que Salem prit congé de l’île de Manshon et de ses habitants. De nouvelles aventures l’attendaient surement ailleurs…


                FIN