Le voyage avait été chaotique. Sans compter les espèces locales qui prirent l'assassin pour un met de choix. Ils mordirent la fumée sans comprendre que leur proie à l'odeur si alléchante était déjà loin et se gaussait d'eux en grimpant la montagne, à l'abri du vent et des ravages du climat. Depuis cet endroit protégé de la fureur des éléments, il avait pu apercevoir quelques lumières menant au pilier. Il ne s'était pas perdu, du moins il l'espérait. Il avait filé droit en prenant successivement des repères dans son champ de vision. En théorie, cela suffisait. D'autant plus qu'il n'était pas ralenti outre mesure et n'en était pas à son premier coup d'essai. Pas à Drum, bien entendu, mais les hivers de Tequila Wolf étaient particulièrement rigoureux. Bondissant de corniche en corniche, l'assassin usait de ses pouvoirs pour gagner les contreforts rocheux sans risquer de se prendre dans une avalanche ou par le vent. Si bien qu'il perdit plus d'une heure à procéder ainsi, n'arrivant au pilier qu'à un moment où la nuit était déjà fort avancée. Il gagna le sommet de la falaise grâce à un vent glacial qui fallait l'emporter de nouveau dans le vide. Usant de son endurance et de sa volonté, il réussi à passer outre. Il s'avança dans la neige, s'enfonçant soudainement en son sein. L'usage de ses pouvoir l'avait fatigué. Il s'arrêta à l'abri d'un grand conifère, reprenant son souffle. Il chassa la glace accumulée dans sa barbe, en l'espace de quelques secondes. Le froid n'arrangeait rien à son effort. La fumée devait plus difficile à manier à basse température. Elle se fluidifiait trop facilement. Pour se déplacer au sol, c'était chose aisée, mais pour grimper tout l'inverse.
Il s'avança donc vers la source de lumière qu'il percevait de mieux en mieux à présent. L'attaque du château était préoccupante, surtout de la part d'un homme seul. Intérieurement, l'assassin rageait quand à la perspective qu'il n'avait pas pu écouter les plans de Salem. Il faudrait composer avec et escompter qu'il tire avantage de la population révolutionnaire déclarée, afin que les plans de Mafaele ne fonctionnent. Peu importait, il avait une mission autre pour l'heure. Il espérait pouvoir l'accomplir en vitesse, prendre un peu de repos et rentrer. Le simple trajet qu'il venait de l'effectuer était éprouvant. Il ne pourrait pas bouger avant de s'être convenablement restauré, ce qui nuisait à ses plans. Il s'avança donc dans la lumière qui du feu qui brillait au creux d'un abri, dans le pilier. Il marchait comme une ombre, auréolé de ses fumées. Un des hommes le remarqua tout de suite, et le mis en joue. Il hurla quelque chose, mais l'assassin n'y comprit rien. Il se contenta de lever les mains et d'avancer. Une fois dans la lumière, le révolutionnaire baissa l'arme, interrogeant ses autres frères du regard. Il était temps de se présenter et de leur parler un peu de lui ... S'ils ne le connaissaient pas encore.
"Bonsoir mes amis. Je me nomme Rafaelo Di Auditore, et je viens du château. Nos camarades du rivage n'ont pas répondu lors des différents tours et je suis venu enquêter sur cela au plus vite. Mais avant tout ... n'auriez-vous pas un peu de nourriture et de vin à partager avec moi ? Grimper la montagne a été éprouvant et a durement entamé mes forces ... j'abuserais donc un peu de votre hospitalité et de vos informations avant de me remettre en route." se présenta l'assassin, expliquant clairement son but, et tentant par la même de glaner un peu de quoi se sustenter.
Montrant qu'il n'avait aucune intention hostile, il leva haut ses mains et baissa sa capuche, qui claqua derrière sa nuque sous l'effet du vent. Il esquissa un sourire frigorifié, escomptant que son visage, au moins, leur disait quelque chose. La broche représentant la Confrérie étincela une seconde. Les gusses paraissaient antipathiques, et il ne pouvait que les comprendre. Les lapins n'étaient pas chose facile à gérer. Il n'en avait jamais rencontré, à moins que les prédateurs de la vallée en fussent, et n'escomptait pas le faire. Il vit cependant une lueur d'hésitation dans leur regard. Se demandaient-ils comment il avait réussi à braver les éléments ? Et comment cela se faisait-il qu'il arrivait du côté inexploitable de la montagne ? Chaque chose en son temps. Ils poseraient leurs questions auprès du feu, quand Rafael aurait à boire et à manger.
Il s'avança donc vers la source de lumière qu'il percevait de mieux en mieux à présent. L'attaque du château était préoccupante, surtout de la part d'un homme seul. Intérieurement, l'assassin rageait quand à la perspective qu'il n'avait pas pu écouter les plans de Salem. Il faudrait composer avec et escompter qu'il tire avantage de la population révolutionnaire déclarée, afin que les plans de Mafaele ne fonctionnent. Peu importait, il avait une mission autre pour l'heure. Il espérait pouvoir l'accomplir en vitesse, prendre un peu de repos et rentrer. Le simple trajet qu'il venait de l'effectuer était éprouvant. Il ne pourrait pas bouger avant de s'être convenablement restauré, ce qui nuisait à ses plans. Il s'avança donc dans la lumière qui du feu qui brillait au creux d'un abri, dans le pilier. Il marchait comme une ombre, auréolé de ses fumées. Un des hommes le remarqua tout de suite, et le mis en joue. Il hurla quelque chose, mais l'assassin n'y comprit rien. Il se contenta de lever les mains et d'avancer. Une fois dans la lumière, le révolutionnaire baissa l'arme, interrogeant ses autres frères du regard. Il était temps de se présenter et de leur parler un peu de lui ... S'ils ne le connaissaient pas encore.
"Bonsoir mes amis. Je me nomme Rafaelo Di Auditore, et je viens du château. Nos camarades du rivage n'ont pas répondu lors des différents tours et je suis venu enquêter sur cela au plus vite. Mais avant tout ... n'auriez-vous pas un peu de nourriture et de vin à partager avec moi ? Grimper la montagne a été éprouvant et a durement entamé mes forces ... j'abuserais donc un peu de votre hospitalité et de vos informations avant de me remettre en route." se présenta l'assassin, expliquant clairement son but, et tentant par la même de glaner un peu de quoi se sustenter.
Montrant qu'il n'avait aucune intention hostile, il leva haut ses mains et baissa sa capuche, qui claqua derrière sa nuque sous l'effet du vent. Il esquissa un sourire frigorifié, escomptant que son visage, au moins, leur disait quelque chose. La broche représentant la Confrérie étincela une seconde. Les gusses paraissaient antipathiques, et il ne pouvait que les comprendre. Les lapins n'étaient pas chose facile à gérer. Il n'en avait jamais rencontré, à moins que les prédateurs de la vallée en fussent, et n'escomptait pas le faire. Il vit cependant une lueur d'hésitation dans leur regard. Se demandaient-ils comment il avait réussi à braver les éléments ? Et comment cela se faisait-il qu'il arrivait du côté inexploitable de la montagne ? Chaque chose en son temps. Ils poseraient leurs questions auprès du feu, quand Rafael aurait à boire et à manger.