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Serena Porteflamme

>> Serena Porteflamme


Serena Porteflamme 578365Serenaicone

Pseudonyme : Trompe-la-Mort. Y paraît.
Age: 21 ans.
Sexe : Femme.
Race : Humaine.

Métier : Philosophe, religieuse sympathisante. Si, si, c'est du métier.
Groupe : Marine.
Déjà un équipage : On verra déjà si j'arrive à rester en station quelque part, genre plus de deux semaines...
But : Rester dans la marine pour éviter de sombrer dans la folie.

Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Bof.
Équipements : Un fusil basique, un uniforme, une droite correcte.

Codes du règlement (2) :

Parrain : Adridri ?

Ce compte est-il un DC ? : Yep. Tu devines ? Hein ? Eh ? Oh ? Ahah !
Si oui, quel @ l'a autorisé ? : Plud', Tahar, Lilou et Kyoshi ! Waaaaaai !


Hey... Seigneur ? Ouais, c'est moi, tu m'entends ?

Eh, cool, c'est bien. Dis, je voulais te parler. Juste un peu, là. C'est un peu trop le bordel pour que le point, je le fasse toute seule comme une grande. Je veux que tu m'aides. J'en ai besoin. Tu peux ?
Ah, pardon. T'es transcendant, ça, c'est la classe. Absolu, en plus. Nos concepts, tu connais pas. La vie, la mort, les minutes, pour toi, c'est rien. Trop différent pour ça, toi. Tu es un monde sans fond. Un peu comme nous tous, c'est vrai. Sauf qu'on manque de temps pour s'étaler comme toi, tu t'étales. Alors, j'attends pas. Je commence.


>> Psychologie



Si je viens te parler, c'est que j'ai les deux ventricules en friche. Tu m'excuseras mon langage, c'est toujours un peu bordélique et pas catholique quand je veux parler franc. Direct, sans médiation, tout ça. C'est le problème des concepts qui se mélangent à tout ce qui circule dans le sang. Tu sais ? Les sentiments, les souvenirs, tous les trucs qui sont là, qui se promènent autour de ton identité, mais que c'est pas possible de figer une bonne fois. Tu vois ? Bah cette identité, je te jure, j'ai du mal avec. C'est long à construire. C'est comme l'amitié. Faut du temps, de la vertu et du courage. J'ai jamais compris tous ces connard qui disent « c'est facile, reste juste comme tu es, tout ira bien ». Ils ont pas cogné assez fort sur leur cruche pour comprendre qu'elle est vide ? Ou c'est moi qui déconne ?

C'était la première chose, Seigneur. Et tu sais, pour vivre avec ça, ce qu'il me faut ? Ce que je suis obligée de m'imposer, alors que ça me tue ? Un cadre. Un putain de cadre avec quatre bords bien collés et bien étroits. Sauf que je peux encore couler sur les côtés.
Voilà ce que je suis. Un vieux camembert qui peut pas rester à sa place. Toujours, faut que je coule. Que je cherche l'échappatoire. Une personnalité fuyante et sans socle.

Sauf que – pour garder la métaphore -, le camembert se fout éperdument du chemin qu'il prend quand il s'échappe de sa boite. Moi, non. Je veux rester dans le vrai. La tête vers les étoiles. Pas prendre le chemin de la folie. Rester intègre. Forte. Faire face à la déferlante, quitte à me la prendre dans la gueule.

Parce qu'il y a des années, j'ai cru en toi. Tu m'as fait signe, j'ai répondu. Depuis, c'est plus pareil. Je vois ton œil au fond du puits. Il y a plus ce vide infâme pour m'avaler. Mais je suis pas assez ferme. Et souvent, je te perds, et moi avec. Ma vie est une quête. Vers Toi, vers mes frères, et vers moi.

Mes frères... Les autres. Tu sais, je fais de mon mieux avec eux. La vertu, c'est mon chemin. J'essaie d'avoir un visage solide, stable, fier. D'entretenir des amitiés durables. Mais c'est dur, quand on peine à garder le même tempérament d'un jour sur l'autre. On dit de moi que j'ai des lubies, que je suis lunatique. Je le vis pas comme ça, pourtant. Je contrôle pas, c'est tout. D'ailleurs, je crois que c'est comme ça qu'il m'est arrivé et qu'il m'arrive encore de céder à la violence. J'enrage facilement, il faut le dire. Et quand ça se traduit pas par des larmes, ça se traduit par des coups et des balles.

J'ai déjà tué comme ça, Seigneur, et pour des conneries de surcroit. Et ça, je te jure, j'en suis pas fière.



>> Physique

Si je te parle comme ça, c'est que je suis dominée par la peur. Elle rythme mon quotidien, la peur. On dirait pas ? Je sais. Ils le disent tous.

J'suis bien bâtie, ce qu'il faut. Une rousse à grande gueule comme on en fait plus, ou si peu. L'autorité, c'est ce que j'incarne. Des yeux clairs qui foutent les jetons. Je contrôle pas ça, pas plus que le reste. Pourtant, je sais que personne aimerait me voir en colère. Parce que tout mon corps la chanterait, cette colère. Je serais plus qu'une boule de colère, en fait. Pareil pour les autres sentiments. Mon corps, c'est mon âme. Je peux rien cacher.
Dommage ? Ouais, dommage. Parce que j'avais rien pour sortir de l'ordinaire. Une carrure solide, mais somme toute très conventionnelle. Moyenne. Dans la moyenne. Des cheveux longs comme une crinière, indisciplinés. Mon uniforme. J'aime pas ça, c'est évident, mais je fais l'effort. Sinon, je viendrais toujours au garde-à-vous avec mes fringues de pêche, mon béret, et ma nonchalance. Cadre, toujours. L'uniforme en fait partie. Mon port d'épaules toujours très droit aussi. Ma façon de parler, que j'essaie de garder neutre. Alors qu'en fait, tu vois, en vrai je mélange les genres. J'ai pas peur d'être philosophe un coup, guerrière urbaine la suivante, et fleur bleue juste après. Parce que je suis tout ça. Je suis tout ça, et je suis rien de tout ça.

Mais bon. On est pas là pour parler d'acquis. Si je campe comme ça dans la vie, y'a bien une raison. Une foule, une multitude de raisons. Hir iz ze poy'nt.



>> Biographie

Le Grey T. C'est dans cette zone pourrie, ni vraiment terre, ni vraiment ciment, que j'ai poussé. Toi, tu m'aimais déjà malgré la crasse, la solitude, l'abandon. Des parents, j'en ai eu, comme tout le monde. Pas des modèles de vertu, mais ça peut se comprendre. Tu veux faire quoi, dans un univers où c'est tout juste si tu as droit au rang de « paria » ?
La vérité, c'est qu'ils avaient été de gentils anarchistes pacifistes. Qui s'étaient bien cassé la gueule en essayant de vivre à leur sauce, mais sans aller jusqu'à la piraterie. Ni assez blancs, ni assez rouges pour finir autre chose que raclures du Grey T.

Le Grey T., seigneur, c'était la merde. Je te jure, y'a rien de pire que ça. T'es en marge. On te montre du doigt quand tu vas zoner ailleurs. Même les bêtes de la jungle avoisinante, elles trouvent que tu pues, quand t'es de là-bas. Moi, cette espèce de fausse liberté aveugle et glacée qui faisait religion dans le coin, je l'ai portée en moi comme une tare. Voilà ma faiblesse : je suis née et j'ai grandi sans bornes, sans maître, sans guide. Rien d'autre que le Grey T. Autant dire rien du tout. Même les métiers ont une gueule de branlette gratuite, là-bas. Comme si t'agitais les bras dans la merde en espérant nager, alors que t'essaies juste de pas couler.

Bref. Le Grey T., c'est un peu mon esprit anar', mon insoumission, et aussi le pourquoi du comment, je suis pas juste « Serena ». Mais aussi « Serena la guerrière », « Serena la catin », « Serena la revendeuse », « Serena la sainte », « Serena la salope », « Serena la douce », « Serena la garce ». J'arrive pas à concentrer tout ça autour d'un seul pôle, d'un seul moi. Un jour je frappe les murs à m'en faire saigner les poings, un autre, je reste immobile, je te contemple, je suis bien. Et tout ça, je comprends pas. Mais je sais que ça vient d'un seul point, d'un seul traumatisme, d'un seul contexte.

Le Grey T.

Et ça Seigneur, je l'ai compris assez vite. J'avais pas seize ans quand j'ai pris mes cliques et mes claques pour aller voir si Roger y était. Ailleurs. Un classique pour les jeunes filles qui veulent partir : embauchée à bord d'un navire pirate en tant que cuisinière et femme d'entretien. Catin, aussi. On le dit pas, mais ça fait partie du contrat. Tu quittes un enfer pour un autre. Des lieux sans dieux, sans espoir, sans avenir autre que la bouteille de rhum du soir et la mort prochaine. Ouais, je sais, c'était pas la joie. Mais au moins, je pouvais rêver d'autre chose que du Grey T. J'avais le droit de passer du temps dans les ports, lors des escales entre deux pillages. Au début, j'étais surveillée comme une captive. Et puis un jour, le coin m'a plu et ils m'ont plus jamais retrouvée.

Ce coin là, c'était Bliss. Et c'était l'extrême inverse du Grey T.

Là-bas, les travailleurs étaient compétents et honnêtes, pour la plupart. Il y avait de l'embauche. De la fierté. Un parfum de sueur saine, rien à voir avec le bidonville de Goa et son indéfectible, ineffaçable et entêtante odeur d'urine. J'ai été embauchée dans une petite auberge des docks, sans prétention. Je me suis dit que c'était un bon début, que je travaillerais pour gagner ma croûte. Que ma vie allait vraiment commencer.

Sauf qu'il y a un truc que je pouvais ni savoir, ni prévoir. C'est que le Grey T., on l'abandonnait pas comme ça. Eheh, non. Jamais. Il est jaloux. Il a sa petite place dans le cœur de ses enfants, et il y tient, le salaud. Je t'ai dit que j'étais un peu anar' ? Voilà les faits : j'ai tenu deux jours à l'auberge. Je te jure, j'ai bossé ce que j'ai pu. Mais j'étais pas efficace. Je pouvais pas supporter qu'on me donne des ordres comme ça, qu'on me force à interrompre une chose pour en commencer une autre. Essuie les verres ! Bouge-toi, va servir les clients, tu feras les verres après ! Encore là ? Arrête le service, y'a ça à nettoyer, tu veux ruiner l'image de l'établissement ?

Ah ah. Je l'aurais tuée. Je te jure, encore aujourd'hui, j'aurais envie de poser une bombe là-bas, et pourtant, je sais que j'ai été présomptueuse, que j'aurais mieux fait de persister. Mais je pouvais juste pas. Et puis, il y a quand même eu du bon dans cette histoire, puisque j'ai rencontré une de tes envoyées.

Sœur Marie-Thérèse, alias Adrienne Ramba.

Sauf que je reconnais l'avoir envoyer chier salement, alors même qu'elle me tendait la main. J'étais pas dans mon assiette, pas en phase avec ma réalité, dans un état d'énervement qui m'aurait rendue capable de taper dans les murs jusqu'à plus avoir un os intact sur la surface de mes deux mains jointes. Jointes. Elles l'étaient jamais, à l'époque. Je croyais que t'étais qu'un mythe, une légende à la con pour bercer les enfants qui avaient grandi ailleurs que dans une poubelle du Grey T. Tiens, pléonasme. Hé hé.

Bref, je croyais vraiment ça, j'avais pas d'horizon. Ma vie promettait d'être un grand rien, et j'avais pas su écouter Adrienne. Elle m'a quand même trouvé du travail. Elle disait qu'elle avait peur que je tombe dans la prostitution, et que ç'aurait été affreux. Qu'elle s'en serait voulu, que je méritais mieux que ça, parce que le Seigneur m'aimait. Je me suis marrée, mais en attendant, j'ai bossé pendant deux ans au port. Je nettoyais les docks en fin de journée, je m'occupais du ponçage des planchers des navires, je lustrais les canons et les pièces métalliques, et j'avais personne sur le dos... La paye qui tombait chaque mois, elle était pas énorme, mais je pouvais vivre.

Mais pendant ce temps là, le moins qu'on puisse dire est que je me suis pas bien faite aimer. J'étais jalouse de tous ces connards... pardon, de ces gens qui avaient un vrai travail dont ils pouvaient être fiers. Je savais pas lire, je sentais la misère, j'avais une gueule d'enfant des rues. J'avais aucune passion, aucun goût. Je vivais parce qu'il fallait bien vivre, mais ça aurait tout aussi bien pu s'arrêter, je te le dis, j'en aurais rien eu à carrer. Alors j'étais détestable. Parfois, ça allait jusqu'aux poings, et le premier malaise passé, c'était devenu une blague de la part des charpentiers et des dockers, de savoir jusqu'où ils pouvaient aller avant que je me jète sur eux. Et qu'ils me maîtrisent en rigolant de leurs bonnes dents bien fortes, du genre de celles qui sont faites pour manger de la viande tous les jours.

Ils se rendaient pas compte. Ils comprenaient pas que plus ça allait, plus je me renforçais. Plus j'avais envie de les buter, un par un. Plus je les admirais, plus je les enviais, plus je les détestais. Et à ce moment là, j'avais pas de conscience, il faut le dire. Encore maintenant, c'est pas bien stable, mais alors à cette époque...
Un jour, donc, ça a dégénéré un peu plus que d'habitude. Et j'ai tué un homme de trois coups de couteau lancés froidement en pleine poitrine. Je revois la lame bien rouge, le bruit que faisait la chair, aussi. Je me sens encore frémir, pas comprendre, avoir peur. Puis comprendre. Fuir, en laissant l'arme du crime derrière moi. Je me suis cachée où j'ai pu, aussi longtemps que j'ai pu. Jusqu'à ce qu'un voyageur me prenne en pitié, et me donne une solution pour m'enfuir.

Je crois qu'il s'appelait Julius Léger, ou quelque chose comme ça. Toute cette époque m'apparaît si trouble... pourtant, j'en fais encore des cauchemars. La nuit, avant de m'endormir, j'ai deux peurs : revoir le Grey T., ou revoir cet homme que j'ai tué de sang froid. Mes mains rouges. Impossibles à laver, à jamais souillées par le meurtre. Je comprends pas comment y'en a qui peuvent kiffer ça. Même moi, j'ai jamais pu. Ni voulu. Et pourtant, je suis pas un exemple de sainteté, et encore moins de stabilité ! Je te jure, Seigneur, y'a des fois où j'ai peur de moi.

Julius m'a laissée sur une île tranquille où personne viendrait me chercher. Chercher qui, de toutes façons ? J'avais bien un prénom, donné par mes pseudo-visionnaires pacifistes de parents : Serena. Sérénité, jeu de mot, calembour à chier, ironie du sort. Pas de nom de famille à faire valoir, par contre. Eh oui. Les mêmes parents étaient contre le fait d'imposer une valeur familiale à leurs enfants. La même pour mon frère, mort dans la merde du Grey T. à l'âge de onze ans. La même pour mon autre frère, disparu de la zone des années avant que je prenne le même chemin que lui. Je sais pas si je le reconnaitrais si je venais à le recroiser.

D'ailleurs, de temps en temps, je me réveille la nuit, et j'ai peur de l'avoir tué en plantant le dockers. Ça aurait pu être lui. Peu de chances ? Oui, mais une chance quand même...

Livrée à moi-même, c'est ce que j'ai été, là-bas. J'avais personne de mon côté, je voulais pas trop voir les quelques habitants de l'île. J'avais peur pour eux autant que pour moi. J'avais causé la mort d'un homme, et ça me tuait. Ta justice ? Peut-être. Toujours est-il que c'était lorsque j'étais au plus mal et que je m'apprêtais à me laisser mourir de faim que tu m'as tendu la main.

Je peux pas dire ça avec des mots, même à toi. J'avais plus rien. J'avais jamais rien eu. Et d'un coup, je me levais le matin, et tout était clair dans ma tête. Les choses qui m'entouraient étaient belles, pour la première fois. Je me sentais aimée, et le monde entier avait l'air de chanter cet amour. Pourtant, il pleuvait, le temps était gris et triste, mais... les choses chantaient. Pour toi, pour moi, pour elles.

A partir de ce moment, j'ai voulu rester en méditation. J'ai vécu dans une grotte, je chassais ce que je pouvais, et je revivais cet instant de grâce. Ça n'avait pas duré, mais il était déjà impensable que ça m'arrive. Alors je pensais. Je voulais comprendre, en savoir plus. C'est ce qui m'a décidée à reprendre la mer. J'avais adopté le nom de « Porteflamme », parce que c'était ton feu que je voulais sentir vivre en moi. Je voulais que ce baptême autodidacte marque un tournant dans ma vie. J'avais un sens, une direction à suivre. Comme une boussole dans ma main. Y'avait des montagnes et des marais sur ma route, et des fois, le champ magnétique cassait la magie de la flèche toujours pointée dans la bonne direction. Mais au moins, je savais qu'il y avait un endroit où aller. Une vie à mener plutôt qu'à trainer. J'étais née pour de bon.

Après ça, j'ai tout fait pour savoir ce qu'était devenue Adrienne. J'ai suivi toutes les pistes possibles, et j'ai fini par la retrouver. C'est elle qui m'a introduite auprès des sœurs de l'Église de la Juste Violence. Je me suis dit que ça irait bien à quelqu'un comme moi. Je me suis engagée, j'ai pris l'habit. Un voyageur m'a même appris à lire, chose que je n'aurais jamais espérée quelques mois auparavant seulement. Robb. Puisses-tu le garder dans ta lumière, Seigneur, il le mérite.

Ceci dit, c'est en pensant marcher en plein jour qu'on ne fait pas attention où l'on va, et où l'on fait les pires fautes d'orientation. Je m'étais fixée un nouveau but, avec les sœurs : apporter ta parole. Sauf que je ne savais pas du tout ce qu'était cette parole. Je savais tout juste lire, la théologie n'était pas ma tasse de thé. Tu m'avais touchée, c'était une chose. Convaincre les foules en était une autre. J'étais énervée contre moi-même, un peu contre toi, aussi, qui ne m'aidait pas. Avec le recul, je comprends pourquoi. La foi, c'est une grâce, non ? Tu ne l'accordes pas à tout le monde. Le prosélytisme, c'est bien quand c'est à la façon d'une Adrienne, qui veut juste essayer de calmer les violences. Sinon, c'est de la merde.
Je te le confesse : pendant cette année passée dans les ordres, j'ai commis les fautes les plus graves, les impairs les plus terribles. Le pécher, ça a été mon quotidien. J'ai blessé, insulté, parfois même tué. Oui, tué. Pas vraiment pour toi, en plus. Plus parce qu'on tournait en dérision ce qui était devenu ma raison de vivre. J'ai faillit tourner encore plus mal qu'avant. Mais tu as du le sentir, car tu as mis un personnage important sur ma route.

L'ex-amiral Pludbus Céldèborde. Ouais, c'est vrai, ses intentions n'étaient peut-être pas vraiment saintes, et je me doutais qu'il avait un intérêt très personnel à me voir quitter le voile au profit de l'uniforme décolleté des jeunes recrues. Pas ma faute si ton envoyé était un pervers, tout de même. Eheh, tu le nies pas. Je sais que tu souris. Farceur, va.

Pludbus m'a fait comprendre qu'un cadre avec un règlement bien strict, ça m'aiderait à éviter les débordements. Alors, je suis entrée dans la marine au terme de deux longs mois de formation au QG de South Blue. J'avais un métier. Un métier de con, mais un métier quand même. Je savais enfin faire quelque chose de mes dix doigts. La foi n'était plus mon instrument. Elle était simplement redevenu ce motif du quotidien, ce sourire qui aide à avoir confiance. J'ai commencé à penser que je pouvais vraiment changer. Que j'allais apprendre tout ce qui m'avait manqué grâce à la marine. Avec ma première solde, je pouvais habiter une petite cabane près des docks. J'allais acheter des livres d'occasion deux fois par semaine. Des essais philosophiques aux romans, tout y passait.

Mais j'avais tort. Sitôt nommée seconde classe, j'ai recommencé mes conneries, sous des motifs que je savais aberrants, mais que je contrôlais pas. La hiérarchie m'a posé des problèmes terribles. Tous les matins, je crevais d'envie d'aller massacrer du gradé, du gradé qui osait me traiter comme une merde. Que j'étais, peut-être, que je suis, toujours. Mais ça, je l'ai jamais supporté. J'ai toujours eu cette fierté déplacée d'être humaine, alors même que ma vie n'avait jamais été qu'une vaste dérive, avec ses ilots rares et ses courants contraires.

J'ai été mutée, mutée, mutée, mutée, mutée, mutée et remutée. Je crois que j'ai fait toutes les blues en un temps record comme ça. Si la marine m'a gardée, c'est que je travaillais dur par ailleurs, et que je faisais mon possible pour prouver mon utilité. Des coups d'éclat, j'en ai fait. J'ai toujours su montrer du courage au combat, et pour ça, j'ai pris un peu de galon. Il y en a un qui en a pris pour trente, à cette époque, c'est Sengoku Yoru. Un jeune engagé avec lequel j'ai fait mes armes à plusieurs reprises. Tout pour plaire, le soldat exemplaire et sérieux. Un tel miroir de perfection que j'ai jamais pu supporter sa vue. Et je le retrouvais sans cesse, malgré les mutations. Comme le symbole de ce que j'aurais du être. De ce que je ne serais jamais.

Parce que je suis le Grey T. Une tueuse. Sans bornes. Sans personnalité fixe. SPF. En un mot, instable.

Cette vadrouille avec ses hauts et ses bas, ses joies et ses peines, ses coups de gueule et de colère, ça a duré deux ans. Et maintenant, je suis là, mains jointes à genoux devant mon lit. Sur le navire qui m'emmène sur Grand Line. Parce que j'étais trop pénible pour les Blues. Mais pas que.

Si je te demande de me prêter ta force, c'est parce que je suis sur une piste un peu folle. La piste Joseph Patchett. Un autre enfant du Grey T., déserteur gouvernemental. Le fantôme d'une époque lointaine. Je veux le retrouver, lui parler. Parce que nous avons le même cœur, la même souche. Mais pas les mêmes choix. Et que j'attends tout de cette confrontation. Un choc, ou n'importe quoi qui puisse me faire changer. Ou peut-être aussi le faire changer, lui.

C'est si facile de faire le point comme ça, tout paraît si clair... Si seulement les choses pouvaient toujours s'expliquer sur l'instant, et sans passer par une longue confession rétrospective comme celle-ci...

Puisse-tu me préserver, et préserver les gens que je rencontrerais sur Grand Line.

Ainsi soit-il.



>> Test RP

L'odeur de la fumée sur le pont, elle me brûle de la gorge jusqu'aux tripes. J'ai encore la paix de la prière qui coule en moi comme une eau sainte, mais je respire mal. Ça cahote ferme.

Celle-là, on me l'avait pas encore faite. Foutre un rocher à la con avant le cap des jumeaux, au moment où l'attention se relâche, et à l'heure où le sommeil guette.
Ouais. Je sais que l'équipage est incompétent. C'est fait exprès. Les bonnes recrues, sages, obéissantes, elles ont droit au meilleur pour leur promotion sur Grand Line. Pas à ça, pas au vieux Passeur de l'Aube. Un ancien navire qui a fait ses armes longtemps, en qualité de navette Blues-Reverse-Marie-Joa. Du temps où les charpentiers étaient aussi des poètes. C'est beaucoup dire sur son heure de gloire, qu'est passée y'a de ça au moins vingt ans. Le Passeur, c'est un vieux bonhomme édenté que l'on réserve à ceux qu'on préfèrerait voir disparaître avant qu'ils ne deviennent indispensables, car trop dangereux. Les Pères Tempête en herbe, en quelque sorte.

Je suis lucide, là, tout de suite. Je sais comment on me considère. Mes nakamas du jour ? Ils aiment le sang et regardent le vide avec complaisance. Peut-être bien que la vigie en place l'a bien voulu. Nous mettre la gueule dans le récif. Dans le lot, j'ai déjà repéré des suicidaires.

D'un coup, j'ai envie de gueuler. C'est juste, et c'est pas juste. Ce récif, c'est pas toi. C'est la connerie des hommes de bord. Combien de fois est-ce que je vais devoir faire face à tous ces salauds ? Je sens que je m'échauffe. Alors, je cadre. Je grimpe sur le mat de misaine, où l'on essaye déjà de remonter les voiles. Le vent s'est calé en poupe, il faut neutraliser cette force qui nous bloque sur le récif. La merde. Les actions sont désordonnées. Le capitaine est peut-être le seul homme capable à bord. Il tient à son vieux bateau comme à son honneur. Mais il est vieux, et l'on entend à peine ses ordres. Je l'aime bien. C'est rare. Un signe ? Ouais. Je descends du mat, je lui donne ma voix. Je hurle sous le vent qui forcit :


-Repliez ces putains d'voiles, nom de Dieu ! Et magnez-vous le derche avant qu'on soit en rade pour de bon !

On m'écoute pas. Y'a trois débiles qui sont allés pousser avec des gaffes à la proue. Ça écope dur dans la cale. Les vagues font tanguer le bateau empalé sur son rocher. Panique à bord. Ceux qui ont un peu leur vie en estime commencent à chialer. Des lâches, des brutes, et des...

-Va te faire foutre, grognasse !

... et des fils de putes. J'ai pas eu le temps de réfléchir, le coup est parti tout seul. Blam ! Crochet droit dans le creux de la mâchoire. Que de la gueule, il s'effondre. Merde, deux bras en moins. En même temps, il l'a pas volée. Le capitaine me gifle. C'est toi le chef ? Ouais, c'est vrai. Sauf que t'as plus les épaules pour ça, et depuis longtemps. J'ai le malheur de lui dire. C'est un peu salaud de ma part, je regrette direct, mais c'est trop tard. Il me pointe un vieux colt entre les deux yeux, une antiquité qui doit dater de l'époque Barbe Blanche. Je doute pas de son efficacité. Je continue de le regarder. Mais là, il fait juste un truc que j'aurais pas cru possible. Ses poumons se gonflent d'un air pourtant saturé d'humidité et de sel. Et tout sort d'un coup. Je prends dans les mirettes la plus grosse gueulante que j'ai jamais entendue de toute ma vie. Comme un coup de tonnerre. Les hommes de bord en restent figés, avant de se mettre en place d'un seul et même mouvement.

C'est beau, l'armée. T'as des galons, des cordes vocales, un minimum d'aura, et tu contrôlerais mille hommes à la voix.

Le chef d'attelage s'est réveillé. Je suis de nouveau sur les voiles. Je pense pas. J'essaye de pas penser, de pas faire comme certains que le regain d'énergie du capitaine à pas suffit à moucher. Ils pleurent comme des chiards, les mains tremblantes. J'en aide un à faire son nœud, avec une bonne paire de claques au passage. Pourquoi ils ont voulu aller sur Grand Line ? Pour se prouver quoi ? Non. J'avais dit que je pensais pas, alors je pense pas. Je fais. Les voiles sont repliées, les hommes aux gaffes galèrent moins à retenir le bateau. L'ultime ordre lapidaire du capitaine tombe. Une clameur résonne sous le vent, et là, il se passe un truc dingue, du genre que tu vois que dans une troupe bien menée.

La force se conjugue impeccablement. Et le navire bondit. Ouais. Saute, littéralement. En arrière. Dans la cale, les écopeurs d'eau et charpentiers de secours encaissent le flux et le reflux de l'eau. J'descends les voir. Ils ont réussi à ménager un mur étanche entre la coque percée et eux-même. Le bateau tire un peu la gueule, mais la mer reste à sa place. Tout juste si ça suinte entre les planches assemblées dans l'urgence.

Jusqu'au Cap ? On tiendra, pour sûr. Avec un Passeur brûlé, percé, prêt pour son dernier voyage. Un Peu comme son vieux capitaine qui porte une main à son cœur, et tousse. Tiens bon, commandant. Tu m'as menacée, mais la bonne cause du cadre, je connais. J'en veux plus à personne pour ça. Comment, aux arrêts ? Je la lui ai vraiment cassée, sa mâchoire ?

Aller... avoue que tu peux pas supporter que je te prenne en pitié. Non ?

Bon, tant pis. Le Cap des Jumeaux, j'aurais bien le temps de revenir le voir. Si je fais de vieux os dans la marine, je finirais peut-être comme toi, commandant. Capitaine d'un vieux bateau convoyeur de recrues malsaines et psychotiques. Sauf que moi, jamais j'aurais ta patience, ta miséricorde réglée sur le code. A ta place, j'aurais balancé par-dessus bord la vigie qui nous a foutu dans le récif.

Parce que vraiment, il fallait le faire exprès.

Enfin, je me calmerai en aidant à rafistoler le navire. Je m'ouvrirai de nouveau à Ta présence, Seigneur. Je me concentrerai sur Ton œil. Je me rappellerai que ma vie a un sens qui vaut mieux que de décharger ma frustration sur tous ces connards. Et ça sera dur, j'en chierai, je maudirai cette sanction à la con qui m'aura mis face à moi-même. Je m'agiterai dans le cadre militaire. Comme un oiseau dans une boite.

Mais j'en sortirai grandie. Aide moi à le croire.





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Informations IRL

    Prénom : Juha.

    Age : 25 ans.

    Aime : Platon, la baston gratuite, les transformations qui font boum et bang, la bière et les saucisses de Francfort.

    N'aime pas : Les sans-cœur, les abus de pouvoir, le manque de fantaisie.

    Personnage préféré de One Piece : Adridriiii !

    Caractère : (définissez vous en quelques mots) Chien fooooooou !

    Fais du RP depuis : RP ? Repas Platonicien, c'est ça ? Ou Récréation Philosophique ? Plus de dix ans, alors, au moins !

    Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) Variable, du tout au rien.

    Comment avez vous connu le forum ? Par ma joueuse. L'est sympa, ma joueuse, elle me laisse squatter sa salle de bains alors qu'elle a arrêté d'écrire mes aventures y'a facile deux ans... J'ai même droit à des kaméos de temps en temps. C'est beau l'amour, hein ? Ouarf !





Dernière édition par Serena Porteflamme le Jeu 28 Fév 2013 - 16:07, édité 6 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t7448-tout-ce-qui-rampe-recoit-
  • https://www.onepiece-requiem.net/t7342-serena-porteflamme
Yeh ici.

Bon, pour la forme, tu préviens quand tu as fini ? Qu'on voie le truc au milieu des autres présentations en cours, quoi. Voilà. Bonne chance pour la suite, ça commence chouette.


Serena Porteflamme 661875SignTahar
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Merci Tahar ! Et c'est terminé. En attente d'un test Rp =) De préférence pas libre, si jamais tu en avais l'idée. J'aime bien les thèmes imposés.
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Boh, les tests libres c'est pour quand la préz laisse aucune accroche. C'est pas ton cas.

En voici un donc. Un test. Un présent, pour la fin de ta bio, même si j'aurais bien aimé lire déjà ta révélation avant la grotte. Mais bon. Je te laisse ça sous le coude pour un vrai FB.

Amencraaack.

Amencraaaack ?

Oui, comme en réponse à tes atermoiements ton bateau s'arrête net en grand fracas et tu bondis sur le pont toute ta foi aux tripes et ton foie encore retourné par le choc. Dehors, il fait nuit noire : prier aussi longtemps, ça fait perdre la notion du temps. Même pas d'étoiles pour rire dans le ciel, même pas la lune pour t'attirer du côté obscur de la vie. Juste les flammes de la lanterne qui s'est ramassée dans les cordages sous la violence de l'arrêt pendant que toi tu embrassais en plein la dureté du bois dans ton dortoir.

Il fait froid aussi, on est encore loin de la terre. Alors quoi ? Un récif en plein milieu de l'océan, comme ça ?

Les cris des hommes d'équipage qui s'affairent pour combler la voie d'eau et éteindre le départ de feu se perdent autour de tes oreilles. Tu es aux aguets, tous sens dehors. C'est bien un récif. Un minuscule îlot qui n'a rien à faire là. Et vous êtes tous seuls. Tu es toute seule.

Alors c'est ça ta réponse, Saeigneur ? C'est ça ? Joseph Patchett, c'est pas une bonne idée ? Et mon cul, c'est pas une bonne idée ?! On va s'en sortir Seigneur, tu vas voir qu'on va s'en sortir. Et avec ou sans ton aide, portée par ma foi en toi malgré tous les écueils que tu mettras sur ma route, je vais me tirer de là. Je vais nous tirer de là. Je crois.

C'est beau. La croyance.


Serena Porteflamme 661875SignTahar
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C'est fait ! Pour la révélation, c'est cool de pouvoir remettre ça à plus tard ^^ Pour le moment, je me sens pas trop d'écrire quelque chose de correct là-dessus.

Bonne lecture, en espérant que ça plaise.
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Salut Sören, premier avis pour la route.

Bon, pas de surprise, c'est très bon. La bio m'a laissé peut-être un petit goût mitigé mais sinon c'est impeccable. Mitigé je sais pas trop pourquoi, tout s'enchaîne bien et tout mais peut-être un peu trop bien ? Ou alors c'est la fin un peu rapide, je sais pas... M'enfin c'est juste pour pas juste donner les 1000 comme ça, manière de dire quelque chose à côté.

Pareil, si j'avais à dire quelque chose sur le test ce serait quelques accrocs de forme qui m'ont un peu surpris, notamment toute la fin au futur qui a une tête de conditionnel avec tous les s à la première. Peut-être que c'est voulu mais dans ce cas je suis pas trop convaincu par la pertinence de l'emploi. Enfin...

Tes personnages, autant PJ que PNJ, sont tous parfaitement humains, dans leurs défauts comme dans leurs qualités, c'est toujours aussi prenant. Peut-être que ça manque un peu de cadre visuel, sensoriel, pour une fois, mais c'est pas comme si j'étais bien placé pour faire des remarques là-dessus et y a ce qu'il faut.

Et puis le reste, si y a un reste, c'est des petits désaccords stylistiques, des trucs que j'aurais pas tournés comme tu les as tournés, des trucs que j'aurais pas mis aux mêmes endroits, que j'aurais pas mis ou que j'aurais mis. Bref, du subjectif pur.

Alors bon. 1000, ouais.


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Yeah, merci ! Héhé, défi des 1000 bien commencé *.*

Pour les petits désaccords stylistiques, je pense que ça se tassera avec la pratique. J'avais les mêmes avec Sören, au début. Je fais toujours mes fiches assez rapidement, mais je mets du temps avant de vraiment cerner correctement mes personnages. Et de stabiliser ma façon d'écrire, du coup. Ah, oui, sauf que les -s de la fin, c'est de la pure faute de conjugaison qui est passée inaperçue. En effet.

Puis bon, pour les cadres spatiaux, je voyais mal une confession s'étendre sur la jolie couleur des rouge gorges posés sur le blanc nuptial de l'hiver précoce, ou sur la couleur terreuse du manteau du capitaine Barberouille. Héhé ^^' Peut-être une question de dosage, après, à voir.

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Nyop Sösö, me voici pour ton deuxième avis pour Serena.

Bon, je vais faire du très court, parce que voilà, y'a rien que je trouve à dire. Des fautes, y'en a peut être mais je me suis pas attardé dessus et elles ne m'ont pas sautées aux yeux. Pour le style, j'ai bien aimé. La bio est chouette aussi, peut être un p'tit peu longue au final, mais tout s’enchaîne bien et je vois pas ce qui serait en trop donc bon.

Pour le Test, je m'attendais un peu à autre chose en lisant le sujet de Tahar, car lui insiste sur un rocher divin, qui, c'est vrai, arrive pile au moment de ta prière, tandis que Serena n'y croit pas une seconde. J'aurai bien aimée la voir douter un peu, mais bon, c'est bien comme c'est aussi.

Bref, je fais pas plus long, y'a d'autres pres qui m'attendent. Je te file les 1000 sans hésitation.

Voili, voilou, et bon jeu avec ce compte !


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Merci, Izya ^^

Pour la biographie, j'ai taillé dedans comme dans du lard pour garder que l'essentiel. Je trouve aussi ça un peu long, mais pas moyen de faire plus court sans gâcher la viande, pour garder la métaphore...

Et pour le test, j'étais partie sur le rocher divin, au début (j'avais développé un truc sur la double causalité, parce que de base, je voyais mal le personnage adhérer à un truc du style "c'est un signe direct de Dieeeeeu !"), mais ça donnait un truc trop philosophique, et pas assez centré sur l'action. Des séquences réflexives, je prévoie d'en faire plein avec Serena de toutes façons, donc ce n'est que partie remise...
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Yosh Serena, dernier avis pour toi.

Je fais pas long non plus : quand y'a rien à dire, c'est que c'est bon. Un style différent de ce que j'ai survolé de Sören, qui a quelques accros mais trop peu pour être relevé. Bref, un passé là pour fournir le personnage, une personnalité qui en promet beaucoup. J'attends de voir ça plus particulièrement dans tes futurs rps avec ce personnage, donc. Dans tous les cas, le 1000 c'est loin d'être une mauvaise idée. Tu l'as pas volé.

Re-bienvenue parmi nous et bon jeu.
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