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Un homme coupable !

Precedently


Je suis conscient, les yeux fermés, je refais surface dans ce monde, réveillé par un bruit mécanique et me souviens des derniers faits, de notre bataille, ce combat perdu à cause de mes satanés faiblesses... Le manque d'explosivité et les mauvaises armes ! J'écarte mes mains à un certain stade, retenu par de foutus menottes, j'ose pas ouvrir les yeux, je préfère rester dans mon monde de souffrance, laissant le peu de force pour bien reposer mon corps, mais une voix m'en empêche...

- Lion ? Qu'est ce que tu fous là ! ? Putain, t'as pas pu fuir, j'espère que les autres vont bien... Mec, t'sais qu'on va à Impel Down !

- On est dans un train ? D'où ce confort... Avant qu'ils nous séparent, j'aimerai te partager mes dernières découvertes.

Puis je change d'humeur, et je poursuis la conversation d'un air abattu...

- Azrael m'avait filé une boîte, cette dernière contenait des bagues, des sortes de chevalières symboliques, j'en ai deux avec moi, prend en une, j'oublierai jamais ce gars et en y repensant je m'en veux... Je ne recruterai plus personne tant que je serai à ce niveau. Bref, Ma mère m'avait laissé une boîte casse-tête que j'ai ouvert le jour où j'ai lu la lettre d'Izya. Tiens, regarde ce bout de papier...

Et je continue avec une force de conviction...

- La dernière chose qu'elle m'a donné, c'est ce bout de papier ! Tu veux savoir ce que représente, la liste de nom marqué sur ce machin ? Ce sont les douzes sabres de premier rang... Et je compte bien relever le dernier défi de ma tendre mère... Ce qui m'amène à te dire que je ne compte pas croupir en prison... Premier sabre... La Lame Noire.

Puis soudain, un homme en noir et blanc rentre dans le Wagon et nous fait relever vers la sortie, le train s'arrête. Mes paupières se plissent à cause de la lumière et l'air frais me vivifie, je respire à nouveau. J'avance d'un pas serein vers l'avant, à mes côtés le Lion, nous sommes entourés par plein de marines, des hommes en costumes noirs et le Colonel d'élite qui s'assurent du bon déroulement des choses... Je souris et dis à Lion qui à l'air attristé par notre sort...

- Ouep ! On peut pas les vaincre... On a peut être perdu beaucoup, mais ce qui nous reste en bonne état, c'est bien notre cher Blue Moon.


Tout à coup le Lion se mit à m'engueuler alors que l'on traverse une immense porte, pour continuer notre chemin sur une île posée sur un siphon géant. Mais comment ça, il a été explosé ? A en voir sa tête, c'était pas très jolie à voir, puis je ris.

Dohahahaha ! Mais c'est pas grave ! Je vais t'en racheter un !

Et là les hommes de la justice m'ont regardé bizarrement et se sont sûrement dit, mais pourquoi en racheter un alors qu'ils vont passer l'éternité à Impel Down... Peut être pour ma part, mais pas pour mon second.

- Je vais pas abuser de votre hospitalité, j'ai des obligations, je suis un homme occupé, ok pour un petit thé, mais rien de plus.
    Voilà des heures que je n’arrive pas à dormir. Pourquoi ? Parce que je suis fracassé de partout. La douleur est telle qu’au moindre geste, mes dents se serrent. Alors que contrairement à moi, un certain Mizukawa se la coule douce devant moi. Ouais, il dort depuis notre départ le salop ! Enfin bon, j’ai pas mal réfléchi depuis tout à l’heure et… je ne peux m’empêcher de repenser à tout ce qu’il vient de se passer. Même si j’ai revu chaque scène, chaque moment au moins dix fois, ça recommence du début dans ma tête. Par contre, s’il y en a une qui m’a marqué plus que tout, c’est bien au moment où j’ai vu Yuki me lancer ce regard. Je l’ai vu… il voulait venir m’aider. Il voulait venir défier le colonel. J’ai vu sa tête lorsqu’entrainé par Peter, il a dû fuir. D’ailleurs à ce moment-là, j’ai souris, j’ai eu et j’ai toujours aussi chaud au cœur lorsque j’y repense. Ah Yukisame, mon cher ami. Un jour peut être… peut être nous reverrons nous ? Peut-être reverrais-je Shinji, Mugen, Prince, tout le monde ? Le Blue Moon… lui par contre, c’est fini. Plus jamais je ne vais le revoir. Il était en feu lorsque j’ai quitté l’île. Est-ce la marine qui l’a détruit ? Je ne vois pas qui d’autre de toute façon. Ça devait faire partie de leurs plans pour pas que nous puissions nous échapper.

    Soudain, le train se balance et mon bras frappe contre le mur. Putain ! Je souffle un bon coup du nez pour essayer de me calmer, mais comme par hasard, le train se balance à nouveau et mon bras percute à nouveau le mur. Y-en a marre merde, je suis peut être prisonnier, mais c’est pas pour autant qu’il faut me laisser crever comme ça ! Il y a un garde dans le couloir chargé de notre surveillance.

    - OY ! Vous n’aurez pas un toubib dans ce train ? J’ai le bras et les côtes… arh… cassés.

    Aucune réponse de sa part. Il fait comme s’il ne m’avait pas entendu le bougre, ce qui a le don de m’agacer vraiment. Putain, je suis fatigué de cette journée. J’essaye de me lever en m’appuyant sur mon bras droit qui n’a rien afin d’aller demander de l’aide, car ça devient plus qu’insupportable, mais le garde dans le couloir s’agite et pointe son fusil sur moi.

    - Eh reste assis, tu n’as pas le droit de te lever !

    Quoi ? Non mais sérieux, je vais… Pfff et puis merde quoi. Sans faire plus d’histoire, je me rassois et souffre en silence. Mizu se réveil enfin, surpris de me voir. Un peu trop crevé pour répondre à ses questions, je balance la tête. Comment est-ce qu’il fait ? Il balance des questions d’un coup comme ça là, comme si… pfff et puis je m’en fous un peu enfaite de comment il fait. C’est Mizu quoi ! Puis il nous sort des bagues de je ne sais où. J’ouvre la main et en récupère une. J’observe cette dernière vite fait du coin de l’œil puis la mets au doigt sans poser de question. Putain ouais mec, mais d’où tu me sors tout ça là ? Je suis à l’agonie, tout ce que je veux c’est dormir. Mais ? Mais je m’en balance des sabres… on va en taule bordel, tu l’as dit toi-même y-a pas deux minutes. Puis un homme entre dans le wagon. Nous sommes apparemment arrivés à Enies Lobby. J’ai déjà entendu parler de cet endroit. C’est là que les criminels sont jugés. Criminel mon cul ! Tout ce que j’ai fait jusqu’aujourd’hui, c’était pour sauver ma vie bordel. C’est à cause de vous que je suis pirate, que j’ai souffert et que j’ai été un hors la loi ! Nous descendons du train encadré par de nombreux hommes et le colonel Oko Tamachin-truc. Etant donné ma faiblesse, un homme m’aide à marcher en me tenant du bras droit.

    - …ce qui nous reste en bonne état, c'est bien notre cher Blue Moon.

    Mes yeux qui se refermaient à cause de la douleur s’ouvrent suite à la phrase de Mizu. Il se fout de ma gueule ou alors il a juste perdu la tête.

    - Mais t’es complètement débile où quoi de me dire de la merde depuis tout à l’heure ? Le Blue Moon a été explosé putain. On n’a plus rien !

    En racheter un ? Non mais sérieux, là je crois qu’il a juste viré dans sa tête. Ça doit être le choc psychologique. Je ne vois pas d’autre possibilité. Se payer la tête de tout le monde alors qu’on va probablement être condamné à la prison pour l’éternité… Du coup, j’arrête d’écouter ses dires et concentre le peu de force qu’il me reste à marcher jusqu’à ce qu’on arrive. Nous passons plusieurs portes, deux, trois, peut être quatre j’en sais rien, je ne capte plus trop ce qui se passe. Le type qui m’aide me demande de rester debout en tirant sur mon bras. Une douleur aux côtes me coupe le souffle à ce moment même et me fait pousser sur mes jambes par réflexe. De la torture putain ! Nous arrivons enfin dans une grande salle. Tout le monde ici attendait notre arrivé apparemment. Aucun bruit. C’est pour dire combien c'est sérieux dans ce genre d’endroit. En tout cas je crains ce qui va suivre… surtout avec un gars comme Mizu ! J’ai des vertiges, mes forces m’ont complètement lâchés et mon corps se relâche.

    - J’en peux plus, laissez-moi m’asseoir…
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2877-fiche-du-lion
    Toujours en compagnie de ce cher Colonel d'Élite et d'une brigade de marines, vous pénétrez dans l'immense salle de tribunal si célèbre à Enies Lobby. Salle bondée de nombreux dignitaires et civils qui vous suivent du regard dans un silence complet alors que vous traversez l'imposante salle pour vous poser sur un siège au devant d'un large bureau vide.

    L'entièreté de la pièce aux proportions de terrain de football est bâtie sur de solides fondations rocheuses, de gros blocs de pierre forment murs et planchers, alors que le sobre mobilier se résume à l'innombrable quantité de sièges ainsi que quelques bureaux et chandeliers répartis dans la pièce. Tous son occupés par des membres du gouvernement. Une estrade en chêne, matière visiblement utilisée pour le reste du mobilier, comme l'œil avisé d'un charpentier pourrait le reconnaître, soutient un jury composé de douze hommes d'âge avancé.

    Encadré par Le Basilic qui n'a prononcé mot depuis votre arrivée dans la pièce, vous attendez. La lourdeur des regards sur votre échine n'aide pas à faciliter l'attente qui paraît durer des heures alors qu'elle n'est que de dix minutes. Alors il entre. Toute entité vivante se lève de son siège pour saluer son Honneur le juge Couak qui pénètre alors à son tour la pièce du tribunal et vient prendre place au massif bureau qui vous domine depuis tout à l'heure.

    Un homme coupable !  110923113919174612_imagesia-com_3dwz_small
    Trois coups secs administrés à un bois déjà souvent martelé invitent le reste de l'audience à se rassoir. Le procès put commencer. Procès qui, comme vous vous en doutez, ne sera pas de tout repos. L'absence de bruit est telle que l'on pourrait entendre une mouche voler. Mais une mouche bien avisé ne mettrait jamais les pieds dans cette salle, de peur d'être accusée de nuire au bon procédé de la court.
    Et puis, lorsque le juge a la tronche d'un toucan, on ne joue pas avec ses nerfs. Nerfs qui semblent déjà bien tendu lorsqu'il ouvre violemment les pages du rapport de chasse de Tamaka, qu'il feuillette vos primes et les accusations à votre égard. Brisant le maître silence qui s'est lourdement installé sur l'audience, Couak ouvre le bec, puis fait aller ses cordes vocales.

    -Que les deux accusés se lèvent, fassent un pas en avant et déclinent leurs identités!
      Mon cher Lion est dans un état pas possible, vrai que je le saoule avec ces conneries, mais c'est la seule chose qui me permet de tenir le coup, de ne pas penser au passé, aux atroces souvenirs qui pourraient m'expédier dans une folie démentielle, une rage incontrôlée, alors j'ai décidé de me taire pendant le trajet jusqu'à notre arrivée dans une salle avant de répondre au toucan...


      - Mizukawa Sutero... Votre Honneur, cet homme qui est à mes côtés est un simple civil innocent qui a dû obéir à mes ordres ! Je l'ai obligé ! J'assume pleinement les actes qu'il a pu commettre, mettez moi tout sur mon dos ! Cet homme est innocent et ne mérite pas le sort que vous lui réserverez, c'est ma première requête, votre honneur...


      Je reste calme, très calme, j'ai conscience des lourds regards posés sur moi, je souris légèrement et redoute la réaction de celui qui est à côté de moi. J'ai juré de protéger mes nakama's et je le ferai jusqu'à mon dernier souffle.

      - Ma deuxième requête ?

      J'ai longtemps prôné le concept de la liberté avec la tendre naïveté d'un gosse de six ans jusqu'à ce jour où je me retrouve privé de ce droit et quand j'y réfléchis, je me dis que la liberté se mérite, elle doit appartenir aux pirates les plus confirmés des océans. Finalement, le vrai et le faux, le bien et le mal, la lumière et les ténèbres... Qui peut nous dire ceux qui ont raison ou tort ? Deux forces opposés qui ne se comprennent pas, c'est bien marrant tout ça... La liberté se mérite... Et j'éclate de rire devant toute la salle, puis je suis soudain prit de silence, un regard déterminé lancé vers le juge coloré et je prononce ce qui suit dans ma tête avec une poigne animé par une volonté de prouver ma force après cet échec.

      - Accordez-moi le titre de Schichibukai !! ...


      Une chose étrange s'est produite, Lion tombe à terre, puis tout autour de moi, certains sans doute choquées par ce que je viens de dire, tombent comme inconscients, le Basilic me regarde et souffle de désespoir... Quoi ? Je suis bien sérieux pour le poste, faîtes pas vos têtes de déterrés.


      Spoiler:
        Le garde qui m’aidait jusqu’à présent m’a lâché et je suis actuellement assis par terre, les genoux pliés, mais le dos droit, la tête baissé et les cheveux qui cachent mon visage. Je ferme les yeux, car ce silence m’apaise, c’est… reposant. J’entends une porte s’ouvrir et quelqu’un venir vers nous. Tout le monde s’est levé apparemment, ça doit être le juge ou quelque chose comme ça. Désolé mais là, c’est juste pas possible pour moi de me relever comme tout le monde. Le marine qui m’a emmené jusqu’ici m’ordonne de me lever de là où il est en chuchotant, mais rien à faire, je resterais ainsi. Bref, le type qui est arrivé est bien le juge et il demande à tout le monde de s’asseoir. Suite à quoi, encore un silence et… je commence à m’en aller… je… je commence à m’endormir quand soudain, une voix me fait sursauter. Ça y est, ça commence et il faut se lever et se présenter. Pff, je… tant pis, je reste comme ça, mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir leur dire ? Est-ce qu’ils vont me tuer comme ils l’ont fait avec mes parents si je leurs donne mon vrai nom ? Ou alors est-ce qu’ils vont préférer me punir en m’enfermant en prison durant le restant de mes jours ? Dans tous les cas, je n’ai plus rien à perdre de toute façon, alors autant qu’ils sachent à qui ils ont à faire. Mizu se lève pendant que je réfléchi la tête baissé. Il se présente et… quoi ? Un civil ? Qu’est-ce qu’il fait là ? Comment ça il… j’ai compris, il veut se sacrifier pour qu’ils me relâchent, mais quel connard ! Alors qu’il vient de finir sa phrase, j’interviens d’abords à voix basse, comme si je me parlais à moi-même, puis répète à haute voix toujours la tête baissée.

        - MENTEUR !!! A QUOI TU JOUE MIZU ? POUR QUI TU TE PRENDS ? MON PERE ? Je suis tout à fait en mesure d’assumer mes actes et tout le monde ici sait que je suis le second de ton équipage ! Nous allons être jugés ensemble et…

        Le juge intervient et me demande de me taire. Il demande à Mizu ce qu’est sa deuxième requête d’un air… moqueur. D’ailleurs c’est quoi cette histoire de requête ? Nous n’avons plus de droits. Puis Mizu se met à rire tout seul… Mais il est devenu fou ma parole. Soudain, il se met à gueuler et je ressens la même chose que dans la salle des ventes à Hungeria. Cette sensation de… je… enfin, le repos, le monde des rêves. Je m’endors.
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        Encore cette sensation... Je vis l'instant présent. C'est comme ces moments de ''Déjà vu'', les moments où l'on se dit que nous sommes en phase avec notre destin. Un instant qui me vivifie l'esprit. Je respire... Je respire ! Malgré les menottes, je suis un homme libre et fort !

        Et pourtant, je me tiens difficilement debout, martelé par les blessures d'un affront passé, surprenant le Colonel d'élite avec son regard revolver... Je sais que je ne peux pas le battre, tout à coup je ressens cette faiblesse au plus profond de mon âme, d'un signe discret de la main, je fais en sorte qu'il comprenne que je ne vais pas faire de résistance, je suis un homme de parole et pendant qu'une majorité de la salle a été plongé dans un ''coma'', je réfléchis à ces propos que j'ai tenu ici...

        Je pense que je suis immature, naif et je ne sais encore rien de ce monde... Suis-je vraiment le genre de personne à condamner les pirates à ce qui m'attend sûrement ? Schichibukai serait la solution la plus facile pour protéger mes nakama's et avoir cette liberté d'acte, mais ce serait trop facile, beaucoup trop. Et mes nakama's penseront que je suis un lâche qui m’assujettis au gouvernement, tout à coup, la salle se réveille de leur état soudain et je me dis qu'il est temps d'assumer comme un homme et de crier haut et fort !

        Nan !!! Je déconne ! Bwahahahahaha Emmenez-moi en Enfer ! Tendre Impel Down, j'arrive...


        Ai-je sombré dans la folie ?

        Je sombre avec le sourire jusqu'au commissures de mes lèvres, je respire à nouveau cet air frais et regarde attentivement le visage de mon nakama... C'est sûrement nos derniers instants, ensemble.... Bwahahahahaha, il dort ?!

            Dans la salle rendu soudain silencieuse par une inconscience généralisée des marines de gardes et des jurées, la beigne que le Basilic décoche au Capitaine déchu a ses pieds résonne comme un coup de tonnerre. Frapper un homme à genoux...

            Mains toujours attachées Mizukawa s'effondre de tout son long sur le sol, allant décorer le sol immaculé d'un glaviot sanglant. Une position peu glorieuse mais d’où il a encore la satisfaction de constater que le long des murs de la salle tout les marines en uniformes ne semblent pas prêt de se relever.

            Avisant Lion lui aussi un poil dans les vapes le Basilic se penche sur le pirate et l'attrapant par le col il le relève sans efforts, le secouant jusqu’à qu'il reprenne conscience avant de le laisser retomber à coté de son chef...
            Sur la chaire du Juge suprême, quelques assistants plus coriace que les autres réaniment aussi le Juge qui se redresse péniblement et se remet à son fauteuil en s'essuyant le bec...

            -Couac ! Inadmissible Couac ! Voies de fait sur la personne sacré du Juge Suprême !

            Mouchoir en main le juge prend quelques instants pour ravaler son indignation et retrouver sa dignité. Sur les cotés du tribunal, les jurés, visiblement plus coriaces que les soldats se remettent eux aussi sur pied pour darder sur vous leurs regards méchants. La rumeur dit que ces types sont des anciens détenus, qu'on ne relâche que quand ils ont condamnés assez de pirates pour purger dix fois la durée de leur peine... Inutile de dire que le coup de barre qu'ils viennent de subir ne joue pas vraiment en votre faveur...

            Coups de marteaux, retour au calme...
            -Que s'avance la voix de la justice !

            A droite du juge se lève le type chargé de l'accusation. Il est droit et raide comme si on lui collé un balai dans le cul et dans ses mains la liste de vos crimes semble trés longue...

            -Les pirates Mizukawa Sutero et Kan Kazumi sont accusés de Piraterie, vols avec violences, meurtres de représentants de la lois, tortures, actes de barbarie...

            La liste est assez longue pour que le juge adjoint mette plusieurs minutes à la lire en entier, il termine, range sa liste et s’apprête à s'asseoir quand un toussotement du Juge Suprême le rappelle à l'ordre...

            -...Et évidemment, Voies de fait sur le Juge Suprême, et outrage à un représentant de la loi...

            -Bien, continuez, nous sommes impatients de connaitre les termes de votre réquisitoire.

            -Et bien Juge Supréme, si je puis me permettre nous avons la affaire à un probléme juridique complexe. Pour les crimes de Pirateries et annexes susmentionnés, la peine a appliquer est sans aucune hésitation la mort ! Mais, pour la voie de fait sur le Juge Supréme, il nous faut les condamner à au moins 30 ans de prison ! Et l'outrage vaut au moins trente coups de bâtons...
            Or les faits de piraterie sont arrivés avant la voie de fait sur le juge ! Devons nous dans ce cas leur trancher la tête et ensuite seulement les condamner à la prison puis au bâton ?

            Non ! Foin d'arguties chronologiques ! Je dis que nous devons les bastonne, les condamner à la prison et ensuite seulement les faire décapiter !

            -Merci Juge adjoint... Accusés. Avez vous quelque chose à dire pour votre défense ?
            Je me relève difficilement, pour faire face au juge, j'affiche un large sourire maquillé de mon sang et d'un regard, j'affiche ce visage bien joyeux à tout le monde, puis je ricane à m'en foutre moi même les jetons, c'est pour dire. Ensuite, j'observe le Lion, réveillé malgré lui et lui rappelle notre conversation à Banaro

            - Te souviens-tu mon ami, nous avons juré de détruire les ingrats symboles de ce monde à Banaro, suite à la perte de nos compagnons. Tu as même dit qu'il fallait commencer par Impel Down... Héhé

            Pardonne-moi mon ami, je n'ai pu te sortir de cette affaire, mais avec le peu de souffle qui te reste, avec le peu d'énergie, si tu as toujours cette gnac au fond de toi... Sache mon ami, que nous allons faire de cet enfer, un enfer... Après tout, Nous sommes des pirates qui voguent librement sur ces mers ?



            Je me laisse aller à un silence et fixe le juge suprême...

            - Votre Horreur ! J'accepte ce Jugement tout en vous promettant lorsque l'enfer d'Impel Down sera néant, votre tête ne sera plus sur vos épaules pour pleurer votre jugement passé... Dîtes-vous que c'est de bonne guerre



            Vous continuez à me voir, tenant à peine debout, sur les traits qui façonne mon visage, un grand sourire dessiné jusqu'au commissures de mes lèvres... Debout fièrement, sans dire un mot.. Je pense à un monde nouveau qui s'étend devant nous, je pars à sa découverte, moi qui est en quête de liberté, je me laisse guider par mes rêves et j'hisse le pavillon de mes convictions, car la passion et les rêves sont comme le temps, rien ne peux les arrêter et il en sera ainsi tant qu'il y aura des hommes prêt à donner un sens au mot liberté !

              Enfin… Enfin je peux dormir, je peux me reposer après tout ce que j’ai enduré. Un léger sourire s’affiche sur mon visage alors que je ne sais même plus où je suis actuellement. Des images passent dans ma tête, mais impossible de les traiter, impossible de comprendre ce qu’il se passe. En tout cas ça me soulage, c’est le principal. Enfin, ça me soulage jusqu’au moment où je ressens une affreuse douleur me couper la respiration. Mes yeux s’ouvrent nette comme si un quelque chose était entré en moi, comme si un esprit, un démon s’était emparé de moi, mais en réalité, je remarque que c’est le marine qui nous a capturé qui me secoue. L’air bloqué dans mes poumons ressort d’un coup du fond de ma gorge accompagné d’un petit cri de douleur. Puis je me mets à respirer à vitesse accéléré. Ça fait mal, très mal et je peine à retrouver mes esprit tant-dis que le colonel me relâche au sol comme un vulgaire déchet qu’on jette à la poubelle et alors les larmes commencent à couler sur mon visage. C’est dur, mais je comprends qu’ils ne me lâcheront pas tant que ça ne sera pas fini. Cette douleur est effroyable. Je n’en peux plus, j’en veux plus ! Et puis merde, c’était quoi encore ce truc bizarre tout à l’heure ? Ça fait la deuxième fois que j’ai ressentis ça et c’est comme si ça venait de Mizu. Bref, je suis là, affalé sur le sol luttant à l’aide de mon bras droit pour me redresser.

              Là commencent nos accusations qui durent et durent encore… tellement longtemps, que j’hésite à me rendormir à plusieurs reprises. Puis vient le tour du jugement. Ce moment tant attendu par tout le monde, alors que tous savent que nous irons en prison. Soudain, une phrase de l’homme qui parle m’interpelle. La peine de mort ? Non, pas ça… J’ai tellement à faire dans ma vie, tellement de choses à découvrir… Mais la suite de ses déclarations me rassure. Ils veulent bien nous envoyer en prison et nous tuer après. Quoi ? Non mais non ! A quoi ça rime alors ? Tuez-moi dès maintenant où ne me tuez jamais ! Je… pffff, je comprends où ils veulent en venir. D’abords la punition, la famine, l’ennuie… en gros la torture, puis une fois les trente années passé, la mort pour bien couronner le tout. Quelques minutes passent et Mizu prend la parole. Il a l’air de s’adresser à moi, mais je n’écoute pas un mot de ce qu’il dit. Non, je suis tellement perdu dans mes pensées, tellement fatigué de tout ce qui m’arrive, de mon destin, de ces conneries de liberté, de justice…

              J’entends tout à coup qu’on s’adresse à moi à nouveau, mais cette fois-ci, c’est le juge. Dépité, je relève la tête en essayant de le voir à travers les cheveux qui me retombe sur le visage. Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? Je n’avais même pas remarqué qu’il avait une tête d’oiseau, mais à vrai dire, je m’en fous. Ce dernier se répète encore une fois pour savoir si j’ai quelque chose à ajouter. Là, mes yeux se referment et je ne trouve pas la force de lui répondre quoi que ce soit. Je baisse la tête comme un coupable qui a honte de ses crimes et réponds.

              - Soignez-m… !

              Je m’étale sur le sol sans pouvoir finir ce que je voulais dire. Mon état est grave et personne n’a l’air de s’en rendre compte. Vais-je mourir ainsi ? Ou peut-être me réveiller dans un lit d’hôpital ? Seul le destin en décidera !
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                Il semblerait que la question du Juge Suprême ne soit que rhétorique. En tout cas c'est probablement ce que signifie le boulet venant d'un juré et qui frappe Mizu avant qu'il n'ait le temps de conclure sa tirade...

                Et le Juge Suprême peut continuer de parler sans être interrompu...

                -Taisez vous. Votre défense sera évidemment assuré par le Jude adjoint à la défense... Juge adjoint c'est à vous...

                Et voila que le type de gauche se lève à son tour. C'est marrant, il a l'air plutôt sympa lui...

                -Merci très cher et très honorable Juge Suprême. Amis jurés, point de passion ! Restons sereins ! Certes ces pirates ont commis d'horribles crimes, certes ils ont blessés, tués, pillés et se montrent il est vrai un tantinet vindicatif devant la cour. Mais regardez les, ils s'en repentent. Il est clair qu'ils savent maintenant qu'ils se sont égarés et a quel points ils étaient dans l'erreur...

                Et, réalisant avec horreur tous le mal qu'ils ont fait, ils supplient humblement la cour de leur accorder la mort sur le champ !


                -Belle défense... Messieurs les jurés, c'est à vous...

                Après ce bel exemple de justice impartiale, les jurés se montrent aussi efficaces et diligents que possible. Cinq minutes de concertation, et avec un bel ensemble, les onze jurés vous déclarent tous coupables...

                -Bien. Il est donc l'heure de rendre le verdict de la Justice.

                Pour les chefs d'accusation de Pirateries et apparentés ainsi que pour l'outrage à magistrat et la voie de fait sur un représentant de la loi. Les accusés sont déclarés Coupables à l'unanimité !

                Ils sont donc condamnés à trente ans de réclusion a Impel Down au niveau qui conviendra à l'administration pénitentiaire. Au bout de cette période ils seront exécutés suivant le protocole en vigueur !

                Pour ce qui est de la punition corporelle, la cour a décidé aujourd’hui de se montrer indulgente... Qu'on les emmène sans délais vers la porte de la Justice !