Voilà l’ile Orange. La priorité est de trouver un médecin. Seumeurs a probablement des côtes cassés. C’est donc avec difficulté qu’il avance. Cali prend les devants et demande aux passants s’il y a un médecin dans les parages. Un homme répond positivement à la demande et à la bonté de les accompagner. Une fois à l’intérieur, tout le monde attend le diagnostic. Celui-ci tombe. Quatre côtes cassées. Le temps de guérison est de deux à trois mois. Bilan lourd. De plus le blessé doit éviter les mouvements du torse. Un bon repos est conseillé. Si nous accordons qu’Ivan est la tête, Seumeurs c’est le corps. Comment avancer dans ces conditions ?
L’ange du requiem est posé à l’auberge la plus proche. Il est en repos pendant un temps indéterminé. Ivan s’est promis de laisser Cali tranquille. Hors de question qui touche encore à son âme. Il lui faut un nouveau compagnon. Un homme brave qui a les épaules assez larges pour supporter la tâche qui leur incombe.
Besoin de repos. L'orange c'est bien bon. Mais le soleil du soir n'est pas celui que l'on croie.
Voilà l’énigme. Elle parle de repos, une coïncidence ? Peu probable. Celui qui a caché le trésor a tout fait pour que ceux qui le cherchent aient des problèmes. L’énigme parle du soleil du soir. La réponse évidente est la lune. Mais ici, il dit lui-même que ce n’est pas ça. Il faut simplement trouver la chose qui brille la nuit. C’est donc ce que va faire Ivan.
Une fois la nuit tombée, l’ange du jugement sort seul. Il observe la lune, l’obscure clarté de cette nuit ne lui est pas indifférente. Une nuit bien silencieuse, peut-être même trop silencieuse. La seule autre chose qui brille, c’est le phare. C’est probablement l’endroit où se trouve le trésor pense-t-il. Voilà la direction qu’il emprunte, la fin de ce périple serait la bienvenue vue l’état de Seumeurs.
Le lieu est géré par quelques hommes. Quelques questions leur sont posées mais, ils sont là depuis longtemps et disent ne rien connaître de cette histoire. Mensonge ou vérité, réponse plutôt facile pour l’ange. Grâce à son fruit du démon, aucun homme ne peut lui mentir sans qu’il s’en rende compte. Cela dit, il est hors de question de repartir bredouille. Ivan demande s’il n’y a pas autre chose de lumineux sur l’ile. La réponse est négative. Un demi-tour pour l’handicapé qui commence à partir. Puis il se fait interpelé.
-Monsieur ! Peut-être que c’est le vieux phare que vous cherchez. Vous ne savez pas de quand date votre énigme. Allé bonne soirée.
-Merci l’ami. Je vous souhaite également une bonne soirée.
Un nouveau lieu a visité. Aussitôt dit aussitôt fait. Le vieux phare est habité par un groupe, plutôt baba cool, ils ne dorment pas encore. Ils sont tranquillement posés en train de fumé on ne sait quoi. Ma présence semble les déranger. Ils se chuchotent on ne sait quoi.
-Bonsoir, désolé de vous déranger, j’aimerais avoir quelques informations.
Il se fait dévisager de la tête aux pieds. Au final il est ignoré. Un garçon aux cheveux blancs approche. Il tend son bras droit en direction des fumeurs, le poing fermé.
-Rendez la moi !
De quoi parle-t-il ? En tout cas le groupe a enfin une réaction, un homme s’approche du jeune qui semble légèrement effrayé.
-Encore lui… Ecoute-moi bien petit. On la trouvait donc elle est à nous. Alors tu ferais mieux de te mettre ça dans la tête sinon la prochaine fois on te laissera pas partir aussi facilement.
-*J’ai pas peur, j’ai pas peur, J’AI PAS PEUR !* Il y aura pas de prochaines fois ! Vous me la rendez aujourd’hui ! Sinon…
-Sinon quoi ?
La voix du jeune homme c’est légèrement stabilisé comme si la peur qu’il avait jusqu’à présent c’est dissipé. L’homme à qui il fait face est beaucoup plus grand, mais il ne recule pas pour autant. Ses jambes tremblotent, mais il fait face.
-Sinon je devrais en venir aux mains.
-HO ! Les gars vous avez entendu ? Pousse de soja est devenu un homme. Ha ha ha. Alors, cogne. Montre-moi de quoi t’es capable.
Le jeune donne un léger coup dans l’estomac de son adversaire qui se met à rire. Celui-ci donne une grande claque au jeune qui finit à terre.
*J’ai pas peur, j’ai pas peur !*
Cheveux blancs se relève et redonne un coup de poing dans l’estomac. Cette fois il l’a senti passé. Un coup bien puissant qui demande quelque instant de répit à l’homme pour reprendre son souffle. Un autre prend la parole.
- Petit on n’a pas envie de se battre contre un enfant alors fui. Non, tu sais quoi. C’est Raven qui l’a trouvé, alors tu vas te débrouiller avec lui. Reviens pendant la journée.
Le jeune baisse la tête et fait demi-tour. Après quelques pas il se fait rattraper par Ivan.
-AH UN FANTOME !
Le petit par en courant. Tout effrayé, il n’a pas remarqué qu’il y a un homme sous le tissu. L’handicapé le suit mais le jeune court de plus belle jusqu’à qu’il arrive chez lui. Il entre et claque la porte qu’il a probablement verrouillée. Une petite maison coquette vue de l’extérieur. Des fleurs entourent la maison et forment un chemin qui dirige toute personne vers l’entrée. Enfin je m’égare. Ivan frappe à la porte. Des pas se rapprochent.
-Maman n’ouvre pas c’est un fantôme !
-Voyons fils, si c’était un fantôme il serait passé à travers la porte… Tu vois, regarde, AAH un fantôme !
La mère ouvre la porte et à la même réaction que son fils. Elle recule et s’agrippe à son fils. Je pense que l’on peut en déduire de qui l’enfant hérite au niveau de la peur. Ivan forcée de se découvrir met la main sur le tissu et le retire vers l’arrière. Son visage apparaît au grand jour, même si cela se passe en soirée… Un visage avec une partie brûlé, un œil endommagé. L’ange n’a pas le temps de parler qu’une nouvelle réaction fait surface.
-C’est un zombie enfaite ! Fuyons maman !
-Calmez-vous, Je ne suis qu’un homme qui a le visage brûlé. Je ne vous veux aucun mal.
-Pourquoi tu te sers pas de tes jambes alors ?
-J’ai perdu l’usage de mes jambes il y a quelques années. Je me déplace sur cette chaise roulante.
-Excusé nous pour cet accueil. Entré cher monsieur. Gorag…
Elle lance un regard à son fils comme pour lui dire de s’excuser, ce qu’il fait aussitôt. L’intérieur est plutôt simple, une table au centre, une petite bibliothèque sur la droite proche d’un canapé. À gauche une petite cuisine bien propre qui émane quelques odeurs plutôt agréables. La chambre de Gorag est légèrement visible. Des primes remplissent ces murs.
Suite aux banalités d’usage l’ange entre dans le vif du sujet.
-Gorag, qui sont les hommes au vieux phare. Puis, que leur veux-tu ?
-J’sais pas trop, en tout cas ils ont l’épée de mon père. Ils l’ont volé il y a deux semaines. Enfin le voleur je l’ai suivie et il est allé là-bas. Ils ne veulent rien savoir.
-*Il dit la vérité, mon fruit du démon est vraiment extraordinaire.* Je peux aider à la récupérai, de plus j’ai des choses à faire au vieux phare.
-Merci monsieur Ivan.
-Dit moi, quel est ton but dans la vie ? Je vois que tu possèdes de nombreux avis de recherche.
-Moi… Je veux… Je veux… JE VEUX DEVENIR COMME MON PERE ! Un chasseur de primes fort qui arrêtera tous les criminels!
-C’est un bel objectif. Moi je veux faire régner la justice. Une justice qui punira ceux qui doivent être punis, qui protègera ceux qui doivent être protégés, qui récompensera ceux qui doivent être récompensés. Je ne suis qu’un homme me direz-vous, mais il faut bien un déclencheur pour chaque chose, je veux être le déclencheur d’une ère de paix.
La discussion continua sur des choses plus ou moins futile. Mais il se fait tard et l’handicapé décide de retourné à l’auberge. Il passera le lendemain pour accompagner le cornu.
L’ange du requiem est posé à l’auberge la plus proche. Il est en repos pendant un temps indéterminé. Ivan s’est promis de laisser Cali tranquille. Hors de question qui touche encore à son âme. Il lui faut un nouveau compagnon. Un homme brave qui a les épaules assez larges pour supporter la tâche qui leur incombe.
Besoin de repos. L'orange c'est bien bon. Mais le soleil du soir n'est pas celui que l'on croie.
Voilà l’énigme. Elle parle de repos, une coïncidence ? Peu probable. Celui qui a caché le trésor a tout fait pour que ceux qui le cherchent aient des problèmes. L’énigme parle du soleil du soir. La réponse évidente est la lune. Mais ici, il dit lui-même que ce n’est pas ça. Il faut simplement trouver la chose qui brille la nuit. C’est donc ce que va faire Ivan.
Une fois la nuit tombée, l’ange du jugement sort seul. Il observe la lune, l’obscure clarté de cette nuit ne lui est pas indifférente. Une nuit bien silencieuse, peut-être même trop silencieuse. La seule autre chose qui brille, c’est le phare. C’est probablement l’endroit où se trouve le trésor pense-t-il. Voilà la direction qu’il emprunte, la fin de ce périple serait la bienvenue vue l’état de Seumeurs.
Le lieu est géré par quelques hommes. Quelques questions leur sont posées mais, ils sont là depuis longtemps et disent ne rien connaître de cette histoire. Mensonge ou vérité, réponse plutôt facile pour l’ange. Grâce à son fruit du démon, aucun homme ne peut lui mentir sans qu’il s’en rende compte. Cela dit, il est hors de question de repartir bredouille. Ivan demande s’il n’y a pas autre chose de lumineux sur l’ile. La réponse est négative. Un demi-tour pour l’handicapé qui commence à partir. Puis il se fait interpelé.
-Monsieur ! Peut-être que c’est le vieux phare que vous cherchez. Vous ne savez pas de quand date votre énigme. Allé bonne soirée.
-Merci l’ami. Je vous souhaite également une bonne soirée.
Un nouveau lieu a visité. Aussitôt dit aussitôt fait. Le vieux phare est habité par un groupe, plutôt baba cool, ils ne dorment pas encore. Ils sont tranquillement posés en train de fumé on ne sait quoi. Ma présence semble les déranger. Ils se chuchotent on ne sait quoi.
-Bonsoir, désolé de vous déranger, j’aimerais avoir quelques informations.
Il se fait dévisager de la tête aux pieds. Au final il est ignoré. Un garçon aux cheveux blancs approche. Il tend son bras droit en direction des fumeurs, le poing fermé.
-Rendez la moi !
De quoi parle-t-il ? En tout cas le groupe a enfin une réaction, un homme s’approche du jeune qui semble légèrement effrayé.
-Encore lui… Ecoute-moi bien petit. On la trouvait donc elle est à nous. Alors tu ferais mieux de te mettre ça dans la tête sinon la prochaine fois on te laissera pas partir aussi facilement.
-*J’ai pas peur, j’ai pas peur, J’AI PAS PEUR !* Il y aura pas de prochaines fois ! Vous me la rendez aujourd’hui ! Sinon…
-Sinon quoi ?
La voix du jeune homme c’est légèrement stabilisé comme si la peur qu’il avait jusqu’à présent c’est dissipé. L’homme à qui il fait face est beaucoup plus grand, mais il ne recule pas pour autant. Ses jambes tremblotent, mais il fait face.
-Sinon je devrais en venir aux mains.
-HO ! Les gars vous avez entendu ? Pousse de soja est devenu un homme. Ha ha ha. Alors, cogne. Montre-moi de quoi t’es capable.
Le jeune donne un léger coup dans l’estomac de son adversaire qui se met à rire. Celui-ci donne une grande claque au jeune qui finit à terre.
*J’ai pas peur, j’ai pas peur !*
Cheveux blancs se relève et redonne un coup de poing dans l’estomac. Cette fois il l’a senti passé. Un coup bien puissant qui demande quelque instant de répit à l’homme pour reprendre son souffle. Un autre prend la parole.
- Petit on n’a pas envie de se battre contre un enfant alors fui. Non, tu sais quoi. C’est Raven qui l’a trouvé, alors tu vas te débrouiller avec lui. Reviens pendant la journée.
Le jeune baisse la tête et fait demi-tour. Après quelques pas il se fait rattraper par Ivan.
-AH UN FANTOME !
Le petit par en courant. Tout effrayé, il n’a pas remarqué qu’il y a un homme sous le tissu. L’handicapé le suit mais le jeune court de plus belle jusqu’à qu’il arrive chez lui. Il entre et claque la porte qu’il a probablement verrouillée. Une petite maison coquette vue de l’extérieur. Des fleurs entourent la maison et forment un chemin qui dirige toute personne vers l’entrée. Enfin je m’égare. Ivan frappe à la porte. Des pas se rapprochent.
-Maman n’ouvre pas c’est un fantôme !
-Voyons fils, si c’était un fantôme il serait passé à travers la porte… Tu vois, regarde, AAH un fantôme !
La mère ouvre la porte et à la même réaction que son fils. Elle recule et s’agrippe à son fils. Je pense que l’on peut en déduire de qui l’enfant hérite au niveau de la peur. Ivan forcée de se découvrir met la main sur le tissu et le retire vers l’arrière. Son visage apparaît au grand jour, même si cela se passe en soirée… Un visage avec une partie brûlé, un œil endommagé. L’ange n’a pas le temps de parler qu’une nouvelle réaction fait surface.
-C’est un zombie enfaite ! Fuyons maman !
-Calmez-vous, Je ne suis qu’un homme qui a le visage brûlé. Je ne vous veux aucun mal.
-Pourquoi tu te sers pas de tes jambes alors ?
-J’ai perdu l’usage de mes jambes il y a quelques années. Je me déplace sur cette chaise roulante.
-Excusé nous pour cet accueil. Entré cher monsieur. Gorag…
Elle lance un regard à son fils comme pour lui dire de s’excuser, ce qu’il fait aussitôt. L’intérieur est plutôt simple, une table au centre, une petite bibliothèque sur la droite proche d’un canapé. À gauche une petite cuisine bien propre qui émane quelques odeurs plutôt agréables. La chambre de Gorag est légèrement visible. Des primes remplissent ces murs.
Suite aux banalités d’usage l’ange entre dans le vif du sujet.
-Gorag, qui sont les hommes au vieux phare. Puis, que leur veux-tu ?
-J’sais pas trop, en tout cas ils ont l’épée de mon père. Ils l’ont volé il y a deux semaines. Enfin le voleur je l’ai suivie et il est allé là-bas. Ils ne veulent rien savoir.
-*Il dit la vérité, mon fruit du démon est vraiment extraordinaire.* Je peux aider à la récupérai, de plus j’ai des choses à faire au vieux phare.
-Merci monsieur Ivan.
-Dit moi, quel est ton but dans la vie ? Je vois que tu possèdes de nombreux avis de recherche.
-Moi… Je veux… Je veux… JE VEUX DEVENIR COMME MON PERE ! Un chasseur de primes fort qui arrêtera tous les criminels!
-C’est un bel objectif. Moi je veux faire régner la justice. Une justice qui punira ceux qui doivent être punis, qui protègera ceux qui doivent être protégés, qui récompensera ceux qui doivent être récompensés. Je ne suis qu’un homme me direz-vous, mais il faut bien un déclencheur pour chaque chose, je veux être le déclencheur d’une ère de paix.
La discussion continua sur des choses plus ou moins futile. Mais il se fait tard et l’handicapé décide de retourné à l’auberge. Il passera le lendemain pour accompagner le cornu.