>> Nom & Prénom
Pseudonyme : Lullaby Somersault (alias la Grenouille, d'après son grand frère). Age: 15 ans. Sexe : Femme. Race : Humaine. Métier : Saltimbanque ( acrobaties et chant). Groupe : Civil (pour le moment). Déjà un équipage : Non. But : Compléter sa liste " à faire ". Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Rien à signaler pour le moment. Équipements : Une paire de massues de jonglerie qu'elle peut utiliser comme armes. Ou jongler avec, au choix. Je suppose qu'un orang-outan de compagnie pourrait entrer dans cette catégorie aussi ? Codes du règlement (2) : Parrain : Mettez le nom de votre parrain ici, si vous en avez un bien sûr Ce compte est-il un DC ? : non Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ... |
>> Physique
Du haut de son mètre soixante-deux, on ne peut pas dire que Lullaby soit très grande. Sa silhouette est athlétique, du fait de toutes les années passées à faire des acrobaties. Ajoutez à cela quelques formes féminines, et on obtient un mannequin un peu vide de la demoiselle. C'est bien beau tout ça, mais on veut des détails. Elle n'a pas une sale tronche, quand même ? Très malin, vraiment. Quoi qu'il en soit, Lullaby a un visage angulaire qui se termine par un menton légèrement pointu. Une épaisse chevelure d'un rouge assez foncé tombe de chaque côté de son faciès. Cependant, une bonne part de cheveux est retenue par une couette s'élevant sur le côté gauche de son crâne. Ses yeux et ses sourcils sont de la même couleur que le reste de sa pilosité précédemment mentionnée. Par ailleurs, ses pupilles pétillent souvent de bonne humeur, sentiment clairement renforcé par le sourire linéaire situé sous son petit nez. Le teint de sa peau est assez clair - sans pour autant atteindre un niveau de pâleur avancé - à l'exception de ses pommettes qui portent la plupart du temps une pigmentation rappelant aisément l'effet d'un rougissement dans ses débuts. La demoiselle ne dévoile pas souvent sa dentition entretenue, celle-ci n'ayant rien de spécial de toute façon. Tout comme ses oreilles cachées en grande partie derrière sa crinière. D'accord. Mis à part sa silhouette athlétique, y a-t-il quelque chose à ajouter à la partie supérieure de son corps ? Lullaby s'est fait faire un tatouage qui prend la totalité de son dos. Il représente une grande grenouille rouge, portant un chapeau noir sur la tête, et jonglant avec cinq massues. La signification est simple à comprendre : l'animal représente la demoiselle elle-même, le chapeau est en hommage à son père, tandis que les massues sont égales en nombre à la totalité du clan des Somersault : Lulu, Bidule, Garett, et les parents. Autrement, on peut noter le fait que ses mains sont endommagées, résultat de tout le temps passé à s'exercer pour devenir une bonne acrobate. Ses ongles ont subi diverses cassures au fil des ans, et ne sont pas vraiment soignés. Pas de manucure ou de vernis, donc. Compris. Et en bas, comment ça va ? Une paire de jambes vigoureuses s'étend jusqu'à atteindre des pieds de petite taille dont les ongles ne sont pas plus entretenus que ceux des mains. Néanmoins, ils ont l'avantage de ne pas avoir été accidentés par quoi que ce soit. Mais elle ne se balade pas à poil ! ... Si ? Bien sûr que non ! Lullaby aime porter des robes. Cependant, n'espérez pas la voir arborer des vêtements de qualité. Ses robes sont vraiment bas de gamme, du fait du peu de moyens financiers dont dispose la demoiselle. Quant à ses pieds, ils reposent dans une modeste paire de mocassins beige. En guise de sous-vêtement, elle préfère porter un maillot de bain dans la plupart des occasions. Bon, on a fait le tour de son apparence. Quelque chose à ajouter ? Du fait de son activité, Lullaby a adopté une démarche élancée. Elle aime bouger, s'étirer, et faire diverses pirouettes pour se déplacer. C'est une acrobate, après tout. La demoiselle possède une sorte de manie également : quand elle fait du sur place - parce qu'elle est assise, ou accoudée contre un mur, etc... - la Grenouille a pour habitude de tapoter la surface la plus proche de ses doigts, dans un rythme qui lui passe par la tête. Dans certains cas, elle accompagne même ces gestes par quelques fredonnements à bas volume. Si elle est seule, en revanche, ça peut monter dans certains octaves, et finir avec des paroles en plus. Bref, elle chantonne et rythme de ses doigts sans même vraiment y faire attention. Ou elle jongle. Et quel genre d'image peut-on avoir d'elle ? Je suppose que ça dépend des gens. Mais d'un point de vue général, son accoutrement peu recherché laisse clairement entrevoir son milieu social. Quant à ses manies, elles montrent sans difficultés que Lullaby est une femme épanouie lorsqu'elle peut se mouvoir. Et Bidule, dans tout ça ? C'est un orang-outan d'un mètre quarante au pelage orange, portant un chapeau noir sur la tête. Y a t-il vraiment besoin d'en dire d'avantage ? >> Psychologie
Elle est enthousiaste. Et le mot est faible. La Grenouille possède un entrain, un optimisme, ainsi qu'une énergie sans limites. Elle adore s'animer et ne manque pas une occasion d'en faire profiter les gens. Sa bonne humeur constamment montrée en public ne pourra que faire sourire les plus renfrognés. Du fait de l'enseignement inculqué par son père, la demoiselle cherche toujours à remonter le moral des gens. Beaucoup pourraient y voir de la naïveté, mais il n'en est rien. C'est juste sa manière de suivre le code du saltimbanque qu'elle a reçu de son géniteur. N'allez pas croire qu'elle va arriver la bouche en coeur sur le chemin d'une troupe remontée à bloc. Il faut parfois savoir quand la bataille est perdue d'avance. De ce fait, Lullaby sait très bien qu'elle ne peut rendre le moral à tout le monde. Au moins, elle fait de son mieux. Il y a bien des choses qui ne vont pas chez elle. Ses défauts ? La miss ne tient pas en place. Si elle ne se déplace pas, elle chantonnera ou martèlera les surfaces les plus proches. Voire les deux à la fois. La patience est une vertu. Malheureusement, ça ne la concerne pas. Un autre point d'importance : surtout, par pitié, ne lui confiez jamais de secret. Lullaby pourrait divulguer n'importe quoi sans même y faire attention. Il suffit que la conversation parte dans une direction, que ça lui fasse penser à quelque chose, et voilà qu'elle s'étendra sur le sujet, débordant facilement en territoire de non droit. C'est noté. Qu'en est-il de ses goûts ? Elle doit bien aimer certaines choses, non ? Lullaby adore effectuer des acrobaties et chanter. Oui, je sais que je me répète. Mais ce sont sans nul doute les activités qu'elle préfère. Après tout, ce sont ses spécialités dans le monde du spectacle. A part ça, la miss aime sa famille - parents décédés, frangin, et animal de compagnie compris. En revanche, du fait de son enfance centrée sur son travail, la Grenouille n'a jamais pris le temps de se faire des amis. Elle pourrait certainement si elle le voulait. A voir pour l'avenir, donc. L'eau est un élément qu'elle affectionne particulièrement. Se baigner, ça fait partie de ses loisirs favoris. Les fonds marins sont si fascinants, et un bon bain est tellement agréable... Que peut-on citer lorsqu'il s'agit de faire une liste de ce qu'elle n'aime pas ? Lullaby n'apprécie pas qu'on s'en prenne à ceux qu'elle chérit. Ceci dit, qui aimerait ? A part ça, la jeune femme ne supporte pas les gens qui s'imaginent que leur argent ou statut les dispensent d'une certaine courtoisie de base à l'égard d'autrui. Élevée dans un foyer extrêmement modeste, Lulu ne comprend pas qu'on puisse cracher sur ce qu'on a, simplement parce que l'herbe semble plus verte chez le voisin. Ce comportement est l'une des choses qui la dégoûte au plus haut point. Pour finir, une dernière chose qui peut vraiment la mettre en rage, ce sont les personnes qui se permettent d'endommager sans considération ce que d'autres ont bâti avec sang et sueur. Voire même l'oeuvre de gens qui ont mis une part de leur âme dans le résultat de leur labeur. Et si nous examinions de plus près ce qu'il y a dans la tête de son compagnon à poils ? Bidule aime les fruits et les plantes, adore sa famille humaine, ne tient pas non plus en place - en même temps, étant donné qui l'a élevé... - et ne tarit pas d'affection à l'égard des gens. Les câlins et baisers baveux, c'est son truc. En revanche, il a une loyauté totale à l'égard de sa soeur sans fourrure, mais hait l'eau avec un sentiment profond. Bidule a un caractère assez similaire à Lullaby quand il s'agit de se lancer dans des acrobaties. Quand elle chante, il danse. Mais quand elle s'impatiente, immobile, l'orang-outan roupille comme un loir. Il aime bouger. Cependant, il ne crachera jamais sur une occasion de piquer un somme. >> Biographie
Le jour où Lullaby a soufflé ses quatre bougies et que tu lui as annoncé qu'elle était en âge, j'ai vraiment rigolé en voyant sa tête. Elle ne comprenait rien à ce que tu lui racontais ! Enfin, après que tu lui aies expliqué qu'elle allait pouvoir choisir sa spécialisation dans notre petite troupe de saltimbanques, je crois que c'est la première fois que je la voyais aussi songeuse. Bien sûr, il a fallu lui expliquer en quoi consistaient chacun des rôles. Mais au bout de trois semaines, quand la môme a débarqué dans la Tanière - comme on aime appeler notre bicoque - en criant qu'elle voulait qu'on la suive, je ne pense pas qu'aucun d'entre nous ne s'attendait à être traîné à travers Loguetown. Tout ça pour voir des gamins faire des pirouettes du haut d'une falaise et atterrir dans la flotte. Qui aurait cru que quelque chose de si simple contribuerait à motiver la Grenouille ? Elle était super fière, clamant qu'elle deviendrait la meilleure acrobate de l'île. Je pense qu'aucun de nous ne doutait qu'elle y parviendrait. C'est aussi pour ça que tu ne l'as pas engueulée pour sa petite escapade en solo dans la ville. Ni moi pour l'avoir laissée filer, d'ailleurs. Deux ans plus tard, Lullaby se lançait sur la piste. Elle a vraiment bossé pour sa première représentation. J'avais assisté à ses entraînements, bien sûr. Mais la voir bondir dans tous les sens avec une telle grâce, au rythme de ton violon et de mon djembé, ça donnait presque l'impression qu'on la découvrait pour la première fois. Elle a eu du succès, la môme, avec ses pirouettes et son talent de jonglerie. Notre famille a ramassé pas mal d'argent, ce jour là. Et le suivant. Ainsi de suite. On a beaucoup fait la fête, toi et moi avec nos instruments, et Lulu qui chantait comme elle a toujours tant aimé le faire. C'était le bon temps. Jusqu'à ce que tu tombes malade. J'avais quoi ? Quinze ans ? Ouais, c'est ça, vu que ma soeur venait de fêter ses huit balais. Tu as choppé un sale virus, ou quelque chose du genre. Personne chez nous ne pouvait dire ce que c'était. Faut dire qu'avec nos maigres économies, même en comptant les gains de nos spectacles, on pouvait difficilement se payer une consultation chez un bon médecin. C'est à ce moment que tu as fait quelque chose qui restera toujours marqué dans nos mémoires. Ce jour là, on avait du mal à se focaliser sur la représentation, et ça s'est fait ressentir. Ton vieux chapeau contenait si peu de berries quand nous sommes rentrés à la Tanière. Mais tu restais positif, souriant, malgré tout. Lullaby et moi avons échangé un regard en te voyant agir avec ton entrain habituel. J'ai bien vu qu'elle allait péter un plomb, mais je ne m'attendais pas à ce qu'elle commence à se demander si notre boulot en valait le coup. Tout ça parce qu'on manquait de tunes. Enfin, pas tout à fait. En temps normal, elle s'en foutait pas mal. Mais avec ton état de santé qui se dégradait à vue d'oeil, sa langue a pris le dessus sur sa raison. Et pour la première fois, tu as giflé un de tes enfants. Le plus important, c'est ce que tu as dit juste après. " Saltimbanque, c'est plus qu'un métier. C'est un hymne à la vie ! Soyez fiers de ce que vous êtes ! Soyez fiers de ce que vous faites ! Lors d'un spectacle, savez vous ce qui importe le plus ? L'ambiance ! Si vous ne mettez pas tout votre être dans la représentation, le public s'en rendra compte. Alors non seulement la recette sera minimale, mais surtout, le coeur de tous ces passants n'aura pas été rassasié. Nous sommes des artistes, des faiseurs de miracles ! Rien n'est plus important que la satisfaction des spectateurs. Souvenez-vous en. " Tes mots nous ont marqués comme un fer ardent. Nous avons repris le travail avec un entrain revigoré. Notre douleur face à l'inévitable restait à la Tanière. Combien de fois suis-je passé devant la chambre de la Grenouille et ai entendu ses pleurs ? Chaque jour, pour ainsi dire. Jusqu'à l'été 1620, et ton départ de ce monde. Dès ce moment, Lullaby a commencé à changer. Elle s'est lancée plus sérieusement dans le chant, alternant entre cette discipline et les acrobaties durant nos représentations. C'est sûr qu'à deux, on devait doubler les efforts. Mais avec tes sages paroles imprégnées dans nos têtes, notre motivation n'a jamais faibli. En plus de ça, la môme a développé un penchant pour les rêves. Je sais que ça parait bizarre, dit de cette manière. Mais c'est comme si ton absence avait déclenché quelque chose chez elle. Ou peut-être que c'est juste le passage à la douzaine d'années qu'elle avait fêté quelques mois après ce sale jour. Début d'adolescence, et tout le bazar. Enfin bref, je n'ai pas d'explication rationnelle. Tout ce que je peux dire, c'est qu'un jour, elle a pris une feuille, un crayon, et a commencé à se faire une liste de choses à faire. Je la lui ai empruntée, histoire de pouvoir vous la lire : trouver un trésor, goûter du rhum, rencontrer au moins trois pirates (d'équipages différents), visiter un bateau pirate, visiter une base marine, rencontrer un Amiral, trouver une compagne à Bidule. Bidule ? C'est un orang-outan. Lullaby l'a trouvé alors que ce n'était encore qu'un bébé sur la côte. C'était il y a trois ans. Comment il a atterri là, impossible à dire. En tout cas, la Grenouille en a fait son animal de compagnie. Le singe s'est attaché à elle très rapidement. Je suppose qu'il la voyait comme une sorte de mère de substitution. Ou de grande soeur. Allez savoir. Oh, tiens, tant que j'y suis : Lulu lui a donné ton vieux chapeau. Il ne s'en sépare plus. Une boule de poils orange avec un chapeau melon noir sur la tête et qui raffole de brindilles, ça fait un tabac durant les représentations. Lullaby lui a enseigné diverses acrobaties. Aujourd'hui encore, la Grenouille et Bidule sont partis faire un tour sur la côte. Je sais que si la frangine est encore sur cette île, c'est uniquement parce qu'elle ne veut pas me laisser seul derrière. Je l'ai entendue se confier à son animal. Il est temps pour moi d'aller l'encourager à suivre sa propre voie. Je sais que quoi qu'il arrive, elle n'abandonnera jamais les valeurs que tu lui as apprises, papa. Jusqu'à notre prochaine rencontre, soyez en paix. >> Test RP
" Lulu. Je rentre. Tu viens ? " La voix de Garett attire mon attention vers mon frère qui se tient à quelques mètres de moi, attendant probablement ma réponse. Il a l'air tellement fatigué ! Je n'ose même pas imaginer ce qui doit se refléter dans ses propres yeux à ce moment, alors qu'il me fixe du regard. Pour l'instant, il faudrait peut-être que je prenne une décision. Un léger soupir m'échappe, tandis que les rouages tournent dans ma tête. Non. Je ne veux pas rentrer à la Tanière pour le moment. Je secoue la tête lentement en guise de réponse, et regarde mon frère partir sans moi. Pour ma part, je commence à marcher rapidement, sautille, puis effectue quelques roues sur une main. Logique, puisque l'autre tient le vieux chapeau noir que mon père nous a laissé après son départ. C'était il y a un peu plus d'un an maintenant. Je reviens à l'instant présent lorsque la côte est en vue. J'ai quitté la ville depuis quelques minutes, sans vraiment y prêter attention. C'est amusant comme les choses peuvent se dérouler sans qu'on y fasse gaffe, lorsque nos pensées nous assaillent. Enfin, c'est juste un sentiment personnel. En parlant de ressenti, je prends le temps de m'étirer pour chasser les quelques courbatures qui semblent vouloir s'installer dans tout mon corps. Cette sensation désagréable est due à la longue représentation que je viens de conclure, ainsi qu'aux quelques bourrasques qui ont bien failli me déstabiliser plus d'une fois. Mais après cinq bonnes minutes d'étirements, je me sens déjà revivre un petit peu. Mes pas me conduisent sur la plage au sable doux. Je retire mes mocassins pour pouvoir apprécier le contact de mes pieds sur les grains chauds. Comblée, je ferme les yeux pour ajouter un peu de rêve à cette sensation agréable. Une grande bouffée d'oxygène me rappelle à quel point je préfère l'air de la côte à celui de la ville. Rien ne vient déranger ce lieu de paix. Pas de foule à éviter, pas de parfums étouffants, sans oublier le calme. Le vent s'est un petit peu apaisé, les grandes vagues laissant la place aux petites. L'appel de la mer est si tentant que je ne peux y résister très longtemps. J'ai besoin de me changer les idées, et nager me fera le plus grand bien. Je laisse ma robe tomber à mes pieds, dévoilant mon maillot de bain blanc. Le chapeau de papa rejoint rapidement le reste de mes vêtements. Et je cours. Je me précipite à toute allure vers l'eau avant de m'y jeter sans cérémonie. J'ai besoin d'action, de mouvements ininterrompus. Chasser mes soucis, bannir ma tristesse, ne plus penser à rien ! Alors je nage, brassant contre le courant, dans un crawl qui transporte toute mon énergie. D'un bras, puis de l'autre, je bats les flots. Puis, prise d'un soudain élan, je plonge sous la surface, jusqu'à atteindre une bonne profondeur lorsque mes pieds touchent le sol. Alors seulement, une fois loin de tout, je pleure. Mes larmes se mêlent aux gouttes de l'océan, m'offrant un picotement au niveau des yeux. Je bouge dans tous les sens, battant un ennemi inexistant de mes pieds et poings dans une danse désordonnée, ralentie uniquement par la pression sous marine. J'ouvre alors la bouche pour hurler. Mauvaise idée. De l'eau s'engouffre en moi, me forçant à nager rapidement vers la surface. J'accélère du mieux que je peux, jusqu'à arriver finalement à l'air libre. Mais je ne suis pas encore sortie d'affaire. Battant de nouveaux les flots avec une nouvelle vigueur, je me laisse échouer sur la plage où je peux enfin tout laisser sortir. De l'eau salée, des toussotements à n'en plus compter, mêlés aux derniers sanglots qu'il me restait. Quand le calme revient, je prends le temps de respirer, et constate que je me sens déjà un peu mieux. Mon regard se pose tout autour de moi, jusqu'à se figer sur une forme immobile. A quelques mètres de ma position, une chose orange se trouve étendue sur le sable. Un soupir m'échappe lorsque je pense à ces gens qui jettent n'importe quoi dans tous les coins. Je me relève et commence à avancer vers cette forme. Plus je m'approche, plus je me demande pourquoi quelqu'un a laissé un manteau de fourrure ici. Serait-ce un oubli ? Dans ce cas, peut-être devrais-je transmettre son signalement, en espérant que le propriétaire se manifeste rapidement. Mais d'abord, je me baisse pour ramasser cette chose, lorsqu'elle entre en mouvement ! J'ai à peine le temps de cligner des yeux que je me retrouve nez-à-nez avec... un singe ? Sérieusement ? Le plus étrange, c'est qu'il n'y a aucun indice quant à son origine, ni de lien vis-à-vis de la raison qui l'a amené ici. Mais je n'ai pas vraiment l'opportunité d'y réfléchir d'avantage, puisque l'animal réagit étrangement. Il a l'air effrayé, comme s'il craignait que je ne lui fasse de mal. Lentement, je m'accroupis pour lui assurer que je ne lui veux aucune hostilité. Ma main s'approche doucement de lui, tandis que mon sourire s'est de nouveau affiché sur mon visage. Lorsque mon bras s'est suffisamment tendu, je me rends compte que le primate commence à perdre de sa terreur, la remplaçant par une certaine dose de curiosité. Finalement, je prends une grande inspiration, et pose mes doigts sur son crâne velu. Comme si ce simple geste suffisait à le rassurer, le singe se précipite sur moi, apparemment ravi de ne plus être seul. J'en profite pour l'observer un petit peu plus, et constate sans mal qu'il ne s'agit que d'un enfant. D'une voix calme, mais laissant toutefois paraître mon enthousiasme, je commence à lui parler. " Tu es seul, petit bonhomme ? Je sais ce que c'est que d'être séparé de ceux qui nous sont chers. Moi, j'ai perdu mon père il y a un an. Quant à ma mère, je n'ai jamais eu l'occasion de la connaître. Mais ce sont des choses qui arrivent, pas vrai ? Et puis, j'ai toujours mon grand frère Garett. " Je ne sais pas pourquoi, mais ça fait un bien fou de parler à quelqu'un qui écoute. Et non seulement il est attentif, mais en plus j'ai le sentiment qu'il comprend ce que je luis dis. Du coup, je ne peux m'empêcher de continuer à déballer tout ce que j'ai sur le coeur, avec pour seul confident, un petit orang-outan accroché à moi. Je me lève et me dirige vers ma pile de vêtements, tout en continuant à m'exprimer sur le même ton, bien que laissant encore plus d'excitation s'envoler avec mes mots. " Tu sais quoi ? J'ai pris ma décision, et je suis certaine que tu vas adorer ! Je te déclare officiellement que tu es un nouveau membre de ma famille ! " Okay, cette fois ci, je n'ai plus le moindre doute qu'il comprend ce que je raconte. Son étreinte s'est resserrée dans mes bras, et les quelques cris qu'il pousse sont bien bruyants. Comme s'il sentait mon regard sur lui, le primate relève la tête, et me fixe avec les lèvres écartées, laissant un grand sourire se dessiner sur son visage. Je ne peux m'empêcher d'éclater de rire en voyant ça, et je lui tapote le haut du crâne du bout des doigts. Arrivée devant mes fringues, je m'apprête à ramasser ma robe lorsqu'une pensée me traverse. Ma main libre ne se pose pas sur ma tunique, mais plutôt sur un objet noir, et abîmé par le temps. J'offre un nouveau sourire rayonnant à mon compagnon, et lui pose l'objet sur la tête. Après l'avoir inspecté pendant quelques secondes durant lesquels l'animal s'est figé, curieux, je finis par lui donner mon verdict. " Parfait ! Il te va à merveille. Bon, c'est vrai qu'il est un peu grand, mais ce n'est qu'un détail qui sera corrigé petit à petit. C'était le chapeau de mon père, vois-tu ? Le connaissant, je suis sûr qu'il aurait trouvé ça vraiment amusant que son couvre-chef favori trône sur le crâne d'un orang-outan. " Je pose mon nouveau frangin délicatement sur le sable, le temps de me rhabiller. La chaleur ambiante m'a permis de sécher assez rapidement. Une fois prête, je récupère le singe dans mes bras, et entame la marche vers la Tanière. C'est lorsque je suis arrivé à l'entrée de Loguetown que je pense à un dernier détail. " Il te faut un nom, et j'en ai un parfait pour toi ! Quand je t'ai vu, j'ai cru que tu étais un objet jeté par des gens. Du coup, ça m'a fait pensé à quelque chose qui me revient à présent. En l'honneur de notre rencontre, et de la manière dont elle s'est produite, je te nomme Bidule ! " C'est sous le rire combiné de mon compagnon et moi que nous entrons dans la ville. Finalement, ce n'est pas une si mauvaise journée que ça ! D'ailleurs, une pensée m'assaille, et l'amusement que je ressens est noyé par les ricanements ininterrompus de l'orang-outan. J'ai hâte de voir la tête que va tirer Garett ! |
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Informations IRL
- Prénom : Seb.
Age :
Aime :
N'aime pas :
Personnage préféré de One Piece : Barbe Blanche et Garp.
Caractère : (définissez vous en quelques mots) Calme, solitaire. Ce sont les principaux traits qui me viennent à l'esprit.
Fais du RP depuis : Une poignée de mois.
Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) Tous les jours, sauf situations spéciales.
Comment avez vous connu le forum ? Par un top site.
Dernière édition par Lullaby Somersault le Mer 6 Mar 2013 - 16:14, édité 3 fois