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La poursuite du vert sanguinaire

La poursuite du vert sanguinaire 269713prime


Le chasseur de prime regarda cette affiche encore et encore, sans pour autant arriver à comprendre. En effet, il espérait par la sorte arriver à se mettre dans la peau du recherché, pour le comprendre et arriver à connaître sa manière de pensée. Malheureusement, cette approche n'était pas infructueuse. En effet, cet air dément, capturé par le plus grand des hasards, montrait clairement un fou sanguinaire dépourvu d’humanité. En réalité, cette dernière constatation venait surtout de la façon dont le criminel tuait ces victimes. Un pâtisser avait aperçu Brice, le nom du recherché, lécher le sang de sa victime avec un large sourire sur le visage. Était-ce le goût du sang qui lui plaisait, ou simplement ôter la vie d'un autre membre de son espèce ?

En tout cas, cette facette n’était pas très courante chez un être humain (et heureusement d'ailleurs) et indiquait avec clarté la folie de cet homme. Non, il n'y avait pas que ça, il y avait aussi un autre élément, plus mystérieux, qui n'était pas encore clair dans l’esprit de Seido. En effet, lorsqu’il avait parlé aux personnes ayant rencontré Brice, on le décrivait comme une personne sage, un peu renfermé, mais pas méchant. Cette description suivait le meurtrier au fur et à mesure de sa progression d'île en île. Comment ce profil pouvait se transformer ainsi en serial killer ? Ce changement n’était pas normal.

Seido ne s’intéressa pas à l'affaire qu'après le meurtre atroce d’un enfant, retrouvé par mère qui l'avait perdu de vue. La pauvre femme devait passer des jours bien pénible depuis l'incident. Le chasseur passa plusieurs jours sur la trace du criminel, sans résultat, vu que ce dernier ne semblait pas suivre un schéma précis dans ses déplacements ou le choix des victimes, ce qui ne rendit pas la tâche de le trouver facile. Un petit voyage sur un navire marchand, par le plus grand des hasards, fit remarquer à Seido que Brice avait voyagé sur ce navire quelques semaines plutôt, connaissant à peine le nom de la destination, selon le témoignage du capitaine. En fait, la réponse était simple : le gars fuyait, sans un plan en tête, et profitait de la première occasion pour tuer quelqu'un. Lorsque vous avez éliminé l’impossible, ce qui reste, si improbable soit-il, est nécessairement la vérité ... comme le disait un détective dans son roman préféré. Voulant certifier son hypothèse, il vérifia les navires ayant quitté l’île en question, et remarqua qu’il y avait en effet une embarcation qui se rendait vers l’île du meurtre suivant. Enfin une piste !

Acquérir ces données, ainsi que ceux concernant les différents navires, lui prit un certain temps, mais le résultat était là. Selon sa liste, il y eut trois départs ce jour-là : le premier vers une île déjà visitée par le criminel, le deuxième vers la petite île de Marschik et le dernier vers le Royaume de Bliss. Cette dernière destination était connue abriter un bon nombre de marine, rendant impossible à Brice de s’en sortir en cas de pépin, mais aussi le trajet qui coûtait le plus cher. Ainsi, Seido se dirigea vers Marschik, où le gars était plus susceptible de se rendre. L'île était petite, ne possédant qu’un village, entouré d’une petite forêt et d’une montagne. Bref, un coin sympa. Les gens du coin se montrèrent très accueillants envers le chasseur, répondant même à ses questions.

Afin de ne pas les effrayer, il ne leur donna qu’une description physique et le nom de Brice, sans montrer l’affiche du criminel. Seido leur laissa croire que le garçon avait fait une fugue et que ces parents l’avaient envoyé à sa recherche. Bien que le nom se semblait pas être le même, une personne correspondait à la description, un jeune homme venu il y a un peu plus d’une semaine. Actuellement, Poole, alias Brice, travaillait chez Lewis, un éleveur de vache. Le chasseur de prime arriva sur les lieux une bonne demi-heure plus tard, avec un villageois. Qu’allaient-ils découvrir ?


Dernière édition par Seido D. Noroma le Dim 22 Juin 2014 - 18:54, édité 1 fois
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Vous débarquez dans la maison de chez Lewis. Curieusement, les vaches ont été laissées seules dans le champ, sans personne pour les surveiller. La grange et l’étable aussi étaient vides. Petit à petit, l’inquiétude te gagne alors que les soupçons que tu as à l’égard de ce « Poole » se concrétisent. La maison étant grande, et les pièces nombreuses, toi et le villageois qui t’accompagne vous séparez. Les pièces sont bien décorées, chaleureuses, meublées avec goût pour un simple éleveur, probablement dût à sa femme qui semble posséder un bon goût du design, partout dans le bâtiment, tu as l’impression que de nombreuses activités ont comme soudainement été stoppées. Un feu brûle toujours dans l’âtre du salon, des légumes sont coupés dans la cuisine et encore frais, certains jouets appartenant à des enfants traînent ça et là dans la maison, comme si on avait interrompu ces derniers dans leur jeu. Comme tu dois t’en douter en lisant ceci, ce n’est pas long avant qu’un hurlement proféré par le paysan qui t’accompagnait ne provienne de l’étage de la maison.

Lorsque tu déboules en haut de la maison, tu tombes sur une scène dont tu te serais très certainement passé. Le pauvre paysan qui t’accompagne est tétanisé, à genoux devant le cadavre de Lewis, sa femme et ses deux enfants. Tous les quatre sont cloués au mur en plus d’être littéralement éviscérés, leurs entrailles encore chaudes pendant de leurs abdomens saignés. Tu reconnais les entailles d’un couteau de boucherie sur les cadavres. Mais ce qui attire le plus ton attention, ce sont les mots écrits à même le mur, probablement avec le sang des victimes selon la couleur de l’écriture.

« Rattrape-moi si tu peux Seido! »

Et comme de fait, alors que tu lis ces mots, des meuglements de bovidés se font entendre à l’extérieur. Et comme de fait, tu es maintenant certain que Brice a commis ces crimes. Et comme de fait, lorsque tu sors par la porte de la maison, cest un troupeau complet de bovins mis en déroute qui fonce vers toi à toute allure. Ces derniers ayant probablement été libérés de leur pâturage par le fou furieux qui reste invisible à tes yeux. Invisible? Peut-être bien, mais audible non. Tu entends très bien son rire ponctué par un hurlement de terreur à nouveau poussé par ton accompagnateur lorsque ce dernier est propulsé par la fenêtre de l’étage et vient te tomber dessus, mort. Ainsi entravé, tu ne peux que te débattre en voyant le troupeau en folie charger à toute vitesse vers ta position, faisant fit de la maison ou de tout autre obstacle pouvant faire mine d’arrêter leur course effrénée. Tu as bien un doute sur qui peut-être responsable de ce méfait, mais la manière dont il a effectué son plan t’échappe malgré tout. Et puis, qui de lui ou toi à le plus de temps pour réfléchir en ce moment?

    La situation échappait au contrôle du chasseur de prime, et ça n’annonçait rien de bon. Non seulement le criminel savait à propos de lui, mais il semblait assez malin pour lui tendre un piège. Ça n'était pas un simple fou, mais un calculateur vicieux, type de criminel pas encore rencontrée dans sa carrière. En l'ayant remarqué plus tôt, la stratégie adoptée pour le capturer n'aurait pas été celle-ci, et on ne l'aurait pas sous-estimé de la sorte. Si il survivait à cet épisode, Seido allait sans doute agir avec plus de prudence lors de sa chasse.

    Actuellement, le pauvre chasseur se retrouvait entravé par un corps, à la merci d’un troupeau de bête féroce fonçant sur lui, ce qui entraînerait sans doute sa mort par d’atroce souffrance ! Une nouvelle assez morbide et loin de lui être favorable. Ainsi, en tirant le bras du fermier ainsi qu'en poussant sa hanche à l'aide de sa main libre, pour faire levier, Seido réussit à se libérer et éviter une mort prématurée. Vu la proximité du troupeau, le chasseur n’eut d'autres choix que se réfugier à l’étage de la maison, ce qui lui assurait le plus de chance de rester indemne. En effet, même si les animaux détruisaient le rez-de-chaussée, Seido pourrait s’échapper par une fenêtre et contourner l’effondrement de l'habitation.

    N'oublions pas un autre détail important : si on lui avait balancé un corps pour l’immobiliser, cela provenait forcément d'en haut ! En temps normal, sabre à la main, Seido aurait monté les marches silencieuses pour surprendre sa cible, mais il manquait de temps et monta à l’étage en sautant quelques marches, ne dégainant qu’en haut. La collision du troupeau avec la maison provoqua plus de secousse que prévu, obligeant le chasseur à enfoncer son sabre dans le mur in extremis pour se dispenser de se retrouver en bas. En avançant, il se rendit compte assez rapidement que le fait de monter, même si forcé par les évènements, ne lui était pas vraiment favorable, en fin de compte. En effet, l’habitation vibrait de plus en plus, annonçant la catastrophe imminente. Alors que le jeune homme se dirigeait vers la sortie la plus proche, à savoir une fenêtre, pour sauver sa peau, une ombre verte passa devant lui. Ce détail n'était pas le fruit du hasard, ce que Seido ne réalisa pas.

    - Hey, arrête-toi !

    Bien entendu, le gars ne s’arrêta pas, ça aurait été trop simple. Sans prendre le temps de réfléchir une seconde aux choses qui venaient de sa passer et ainsi réaliser qu'il était dans un piège géant, Seido poursuivit sa proie, sabre à la main, manquant presque que sa tête ne se décolle de son cou. Le salopard l'avait attendu au coin d’un couloir et avait presque réussit son coup ! Les réflexes du jeune garçon venaient de lui sauver la vie, de justesse, et il était temps d'en finir avant de pousser sa chance trop loin. Le combat rapproché était à présent inévitable, et le cowboy espérait en finir de cette manière, avant de se faire écraser ...


    Dernière édition par Seido D. Noroma le Dim 22 Juin 2014 - 19:30, édité 1 fois
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    Vous échangez quelques coups et parades alors que la maison tremble sur ses fondations après le passage du troupeau de bovidés. Les yeux injectés de sang du tueur fou ne te quittent plus du regard. Il semble jubiler intérieurement, toujours en reculant dans le couloir, sous tes assauts.

    Coup à gauche, parade. Frappe latérale sur ta droite, esquive. Tu gagnes de plus en plus un avantage auquel tu n’aurais peut-être pas cru aux premiers abords. En fait, auquel tu cesses de croire au moment où tu t’enfarges dans une ficelle presqu’imperceptible tendue à même le sol. Ficelle qui active un mécanisme qui te fait à nouveau douter du nombre de tours que Brice pouvait cacher dans son sac.

    Boum!! Une considérable déflagration explose sous tes pieds! Réduisant en miettes le couloir et l’entièreté du plancher de l’étage. En fait, c’est pratiquement si l’entièreté de la maison s’effondre en t’entraînant dans une chute douloureuse.

    Brice aussi, sombre, mais lui, il le fait avec un plaisir renouvelé. Un plaisir qu’il laisse échapper dans un rire sadique et désagréable à l’écoute.

    -Yihahahahahahaha!!

    À travers les ruines fumantes, tu te relèves pour distinguer la silhouette du criminel qui affiche un sourire brillant de milles feux.

    -Je savais que tu me suivais! Noroma! Alors j’ai voyagé d’île en île pour amasser différents gadgets qui me permettraient de te préparer un accueil fracassant et théâtral! Tu ne repartiras pas d’ici vivant! Noroma!

    Hurle-t-il en se délectant de la vue des décombres autour de lui.

    Retrouvant un sérieux qui tient d’une préparation guerrière au combat, le Vert Sanguinaire se campe solidement sur ses deux pieds. Puis, fond sur toi en toupillant sur lui-même dans un envol majestueux. Majestueux, mais aussi dangereux, car d’une dextérité qui tient d’une expertise inégalable, il étant ses deux dagues. Transformé en tornade d’acier volant en ta direction, le tueur fou lance avec délice le nom de sa technique :

    Slashing Clooooooveeerrr!!!!

      Comment diable le gars pouvait-il faire ça, après une chute pareil ? C'était un mystère. Seido se releva également sur ses pieds, avec une douleur à l'épaule et non sans raison vu que celle-ci avait servie de coussin. Selon une brève observation, en faisant également une série de mouvements, le doc estima que ce n'était pas cassé, pour le moment. En effet, d'autres coups, ou une utilisation trop conséquente de son bras droit pouvait lui occasionner de sérieux dégâts. Bref, des nouvelles franchement pas géniales. Fichtre, et ça devait être en théorie facile de coincer un type tel lui ! Son estimation était bien loin de la réalité. En parlant du loup, ce dernier, sous la forme d'une toupille humaine, se rapprocha de lui, avec la ferme intention de lui infliger de gros dégâts, en usant cette attaque mortelle. Et pourtant, sous son manteau, le chasseur souriait...

      L'autre ne pouvait pas le savoir, mais Seido connaissait un homme avec un technique similaire, le chasseur de prime Gin Sylver, surnommé la Tempête Rouge, à cause de son agilité hors norme. D'ailleurs, ça lui arrivait souvent de tournoyer sur lui-même de cette manière si un bon nombre d'ennemi l'encerclait. Seido était resté bouche bée en voyant cela, et ce spectacle restait encore aujourd'hui gravé dans sa mémoire. Qui aurait pu imaginer que ça lui aurait servi un jour ?

      Cette technique offrait la chance de bénéficier d'un aspect offensif, mais aussi défensif. En effet, arrêter ou passer outre ses lames tournoyantes n’était pas facile. Quoi que, un gars expérimenté pouvait peut-être y arriver, mais ça n’était pas le cas de Seido, qui préféra adopter une autre stratégie : rentabiliser sa connaissance de cette technique et user son point faible. L’agilité offrait un bonus conséquent, mais voilà, il fallait réussir à garder une certaine stabilité et maintenir sur ces pieds sur le sol. Ainsi, usant de toute la force de son bras gauche, Seido fendit en deux le sol, entre lui et l'autre. Cela freina la course de l'autre, mais causa d’une autre côté une plus grande instabilité qu'avant !

      *Ah, merde….*

      Se rendant compte de la situation, au lieu de saisir l’occasion pour de contre-attaquer, Seido préféra quitter les lieux. Éviter de creuser sa propre tombe n’était pas une mauvaise option si on voulait vivre longtemps. Donc, notre chasseur de prime plongea en avant, manquant de recevoir une baignoire en pleine tête, lui confirmant que son choix était bon, s’il partait, et vite ! Enfin, c'était ce qu'il avait en tête, et l'autre abruti assoiffé de sang ne cessait malheureusement pas de contrer ses plans.


      Dernière édition par Seido D. Noroma le Sam 23 Aoû 2014 - 22:03, édité 3 fois
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      La situation est plutôt comique. Pendant plusieurs jours, c’est Brice qui a fui. Et maintenant, c’est toi qui fuis en sa présence ? L’intéressé ne manque pas de relever le comique de la scène. C’est qu’il n’a pas l’intention de te laisser partir. Ça serait bien trop facile. Maintenant que le troupeau est passé sur la maison et que la déflagration a fait un gros trou dans le bâtiment, il ne reste que des décombres à même le sol. Pas vraiment d’étages ou de pièces pour se cacher. Et dans cette plaine, courir pour te fuir ne semble même pas être possible. C’est un cul-de-sac. L’un ressortira à l'horizontale, l’autre à la verticale.

      Et tout comme les anciens propriétaires des lieux sur lesquels tu viens de glisser ; leur état ne s’est pas amélioré avec la déflagration et l’écroulement, Brice te réserve son plus beau geste.

      Yihahahaha ! Permets-moi de te présenter des entrailles, Seido ! Tu ne vas tout de même pas te défiler ? Yihahaha !


      Il saute sur un tas de bois brisé et sort de son dos un autre de ses gadgets-surprises. Une arbalète. Il vise avec précaution et le projectile file dans ta direction, explosant avant l’impact, révélant un filet lesté aux bouts par des anneaux d’aciers. Il te fauche en pleine course, t’amenant au sol. Brice change de munitions pour des vrais carreaux cette fois ; il ne peut s’empêcher de sourire. Ils tirent plusieurs fois dans ta direction, les carreaux volant autour de toi sans vraiment te toucher. C’est qu’ils sont attachés à des cordes, qu’il entre les divers murs restant encore debout. Passant autour de toi en faisant sien du paysage chaotique de la demeure effondré, il crée une véritable prison de corde renforcée et chaque carreau est autant d’armes à portée de main.

      Pour l’heure, Brice te saute dessus comme un beau diable, son coupe-choux dans une main tandis que dans l’autre, il tient son dernier carreau . Son objectif est simple. T’éventrer. Efficacement.

        Brice était surprenant. Ses qualités auraient sûrement donné quelque chose d'intéressant si usé à bon usage, mais au contraire, c'était pour le mal. Les gens étaient bien trop tenté par ce côté obscur, ce que Seido n'arrivait pas encore à comprendre. Qu'est-ce qu'il y avait de si attirant ? Sans compter le rire diabolique, car c'était bien la seule chose que le jeune homme comprenait, c'était vraiment cool ! Il garda ce commentaire pour lui, histoire de ne pas trop montrer qu'il y avait aussi des choses chez lui qui ne tournaient pas rond, déjà que son look ne semblait pas très apprécié, à savoir pourquoi. Les gens avaient des goûts très étranges, hors des limites de sa compréhension.

        Aucune possibilité de fuir dans ce décor, le combat semblait à présent inévitable. Son adversaire semblait content d'avoir créé une cage pour le combat mais ça valait pour l'un, mais aussi pour l'autre ! La vue des cadavres ne faisaient plus d'effet à Seido depuis plusieurs années déjà, ayant vu des spectacles bien pires. Pour le dégouter, ça n'était pas le bon procédé. Il n’y avait pas la possibilité de couper les cordes, risquant très probablement de briser son sabre qui n’était pas de bonnes qualités.  Brice venait sur lui pour un combat au corps-à-corps. Cette approche laissait à Seido la possibilité lui tirer dessus, avec une chance assez mince de rater son coup. Et pourtant, au lieu de ça, il décida de ranger son flingue et de se préparer à lui faire face avec son katana. Ce geste allait peut-être causer sa perte, mais la fierté d’un guerrier était plus importante.

        En effet, suite à un long entraînement où la mort avait été vue de très près, Seido devait être maintenant capable de gérer ce genre de combat. Non seulement il avait amélioré son maniement du sabre, mais on lui avait aussi enseigné le combat à main nue. Rien de tel que d’apprendre un style pour mieux savoir l’affronter et le vaincre. Ainsi, on lui apprit aussi la maniement d’autres armes afin de parfaire ses connaissances dans l’art du combat. Bref, tout ça pour dire que Brice était dans une bouse difforme et puante et que le pauvre gars ne le savait pas encore.

        Le katana du cow-boy croisa la lame du meurtrier, qui voulut ensuite l’attaquer avec un carreau. Profitant de l’allonge de son sabre, Seido tenta une taillade vers ce bras tendant vers lui, mais sans succès. Mais le sabreur ne s'arrêta pas là et continua d'attaquer sans relâche ! D'abord, son sabre s'abattit sur le gars aux cheveux vert, qui para cette coupe oblique à l'aide de son arme. Agile, il tenta de contourner le sabre, mais il ne nota pas la main libre du chasseur de prime ou, en tout cas, pas avant qu'elle ne vienne percuter son visage. C'était le premier sang versé en combat direct, point pour Seido !

        « - Héhé, pas mal Noroma, pas mal.»

        C'était assez glauque de voir un homme lécher son propre sang, qui dégoulinait sur son visage, mais guère surprenant si ça venait du criminel en question. Sans préavis, il balança son carreau en direction de la tête de Seido qui dévia avec son sabre. Cependant, ça n'était qu'une diversion pour en profiter afin de s'approcher de lui et le pourfendre de sa lame ! Mais voilà, c'était sans compter de la vivacité du sabreur qui, par réflexe, entailla le bras de l'homme profondément. Celui-ci se retrouva au sol et semblait ... pleurer ?

        « - Désolé, je ne voulais pas te blesser... ça va ? »

        Ce chasseur de prime était vraiment naïf ...


        Dernière édition par Seido D. Noroma le Mar 19 Aoû 2014 - 12:57, édité 1 fois
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        C’est ce que se dit Brice même s’il doit bien avouer que sa démonstration de naïveté ne remet absolument pas en cause ses capacités de combat. Du coin de l’œil, il regarde le crédule Seido s’approcher timidement comme pour pour lui apporter une main secourable. Un sourire diabolique vient le gagner tandis qu’il affirme sa prise sur son arme. Dès qu’il estime être assez prêt, il se retourne vivement, cherchant à découper la main tendue et secourable du chasseur de primes. L’objectif n’est pas atteint, mais c’est tout de même une gerbe de sang qui vient éclabousser le visage du tueur tandis que le chasseur de primes ne peut que constater la balafre profonde à quelques centimètres de son poignée. Brice se redresse. Plus aucune larme si ce n’est celle de joie.

        Yihahaha ! Donne moi ton sang Noroma ! Et je te dirais qui tu es !

        Il y goutte, fixant ardemment son adversaire tandis qu’il vient prendre un objet à sa ceinture avant de le poser sur sa blessure saignant abondemment.

        Et ton sang a le gout de la peuuur ! Yihaha !
        Tu veux gouter mon sang ?


        Il penche la tête sur le côté tout en se préparent à s’élancer.

        Je vais te donner l’occasion de gouter la différence entre nous !

        Il soudainement sa main, exhibant un coquillage que les plus initiés reconnaitront sous le nom de Dial. Celui-ci ayant la propriété d’emmagasiner des liquides pour les renvoyer à fortes pressions, c’est tout naturellement que l’objet projette subitement une giclée du sang de Brice à forte pression, directement dans le visage du chasseur de primes. Une fois celui-ci complètement vide, il s’en débarasse avant de prendre son arme à deux mains afin de poignarder en profondeur un Seido temporairement aveuglé.

        Meuuuuuurs !


          Mais qu'est-ce que c'était que cette arme bizarre ? Seido n'en avait jamais vu, ce qui n'était guère surprenant vu qu'un dial se trouvait principalement sur une île céleste de Grand Line, et non sur une petite île de South Blue. La surprise face à cette chose inconnue ne l'aida pas à réagir, la chute semblait inévitable maintenant qu'il était privé de sa vue. Si cet épisode s'était déroulé quelques mois avant, le chasseur de prime serait probablement mort, mais pas maintenant, pas après son entraînement infernal suite à sa défaite mémorable face à un civil renommé, un certain Trinita.

          D'un mouvement rapide, le mouvement qu'il avait répété sans cesse des jours durant, Seido dégaina son revolver et tira devant lui, sachant précisément où se situait Brice. On entendit d'abord la détonation, suivit par un cri de douleur, un bruit de frottements et pour finir, une chute. Une fois débarrassé du sang, Seido constata que son adversaire était étendu au sol, ne montrant aucun signe de vie. Le coeur de l'homme s'accéléra, par la crainte d'avoir causé la mort d'un homme, même par légitime défense. L'ancien médecin de profession vérifia, et poussa un soupir de soulagement en constatant que le gars était toujours en vie. La balle l'avait atteint à l'épaule, rien de très grave à part le sang qui coulait. Qu'est-ce qui s'était donc passé ?

          Il semblerait que Brice, trop excité par l'envie d'enfoncer sa lame dans le corps du chasseur de prime, aie glissé sur ce sol instable, manquant presque de se tuer. La chance avait été de son côté, ou de celui de Seido, plutôt. Avant toute chose, le médecin vérifia que l'homme était effectivement inconscient et que ça n'était pas encore l'une des ses idées bizarres, en examinant ses yeux. Maintenant rassuré, il rangea ses armes, récupéra celle de l'autre et entreprit brièvement d'appliquer un pansement à l'aide de vêtement déchiré du criminel sur lui et aussi sur Seido.

          Cela étant fait, usant des lames du criminel, le chasseur de prime détruisit la prison de corde, avec quelques difficultés, avouons le, avant de sortir sur la terre ferme, ramenant bien sûr l'autre avec. Il n'avait pas fait tout ça pour rien, tout de même ! Par précaution, avant de le déplacer, Seido lia les mains et les pieds de Brice, usant de la corde, avant de laisser échapper un soupir : le chasseur allait devoir le porter jusqu'au centre !

          «- Toi, pose ça à terre.»

          Posant le corps inconscient au sol, Seido se retourna, faisant face à un homme, monté sur son cheval, accompagné d'un autre, pointant leur fusil sur lui. Le premier, qui allait prendre la parole, était un mec costaud, cigare en bouche, aux cheveux noirs courts, le contraire du deuxième, un jeune blondinet portant un chapeau similaire au sien. Ils avaient sûrement été alerté par le vacarme causé. Le silence n'eut pas le temps de s'installer que l'inconnu reprit la parole.

          «- Explique toi, avant qu'on te fasse exploser la cervelle.»

          « - Ce gars est un recherché pour meurtre, Brice Bréa ... Je vais sortir sa prime ...»

          Le gars resta muet un moment, regardant alternativement le criminel et sa prime, finissant par baisser son arme, bientôt suivit par son ami.

          « - Oh, désolé, je voulais pas t'effrayer, il y a des types bizarres ici. Content de voir un criminel arrêté ! C'est pas un boulot facile.»

          « - Non, mais il faut bien que quelqu'un empêche les sales types d'agir.»

          Les deux échangèrent quelques pensées sur le boulot de chasseur de prime, il avait l'air plutôt sympa.

          « - Si tu veux, on va vers le village, tu veux qu'on t'y emmène ?»

          « - Je ne dis pas non, merci bien.»

          L'homme au chapeau descendit de son cheval, suite à un signe de son compère.

          « - Tu peux le mettre sur mon cheval Seido.»

          « - Merci.»

          La bande commença à marcher, en silence, tandis que Seido commençait à réfléchir à toute vitesse. Brice n'était donc pas tout seul, en fin de compte. Il était plus ou moins sûr que ces hommes étaient avec lui. D'abord, on ne lui avait rien demandé sur les gens habitants dans la maison ou ce qu'il s'était passé. Puis, ils n'avaient jamais rangé leur arme, les tenant prête à l'emploi. Pour finir, le chasseur n'avait pas donné son nom. En fait, si Brice avait réussi à savoir qu'on le suivait, et qui, il avait forcément des complices, comment Seido n'y avait-il pas songé ? La situation n'était pas terrible. Il marchait donc en tenait ses mains dans son manteau, sur son sabre d'un côté, et son revolver de l'autre, chose qui ne pouvait être vue par les deux hommes.

          * Le blond est prêt à me tirer dessus, et il a l'avantage d'être derrière moi...comme moi j'ai l'avantage sur l'autre ... je peux peut-être user le cheval à côté de moi comme leurre ?*

          Le chemin prit lui semblait le même qu'à l'aller, le faisant se demander à quoi pensaient les deux hommes. La fatigue du combat et les blessures se faisaient ressentir. Agir et suivre son observation ou guetter la suite des évènements ? A force de réfléchir, la deuxième option se déroula, sans qu'il ne puisse y faire quoi que ce soit.
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          La tension pourrait être palpable, mais elle ne l’est pas tant que ça. Les deux types qui accompagnent Seido sont davantage prêts à s’opposer à une agression externe plutôt qu’à l’idée de s’attaquer au chasseur de primes. Toujours à un bon train, la marche se poursuit sans anicroche. Et Seido peut bien se monter tous les plans possibles dans sa tête, rien ne se passe. Et c’est comme ça qu’ils finissent par arriver au village. Là, des villageois s’approchent avec plus ou moins d’empressement. Certains reconnaissent Seido qui est passé par là quelques heures plus tôt. Il ne faut pas bien longtemps pour qu’ils se rendent compte que l’homme en travers du cheval ne peut être personne d’autre que le criminel recherché. Certains s’inquiètent de ses derniers agissements et c’est le type au cigare qui, interpellé, se charge de la réponse. Bahner qu’il s’appelle.

          -La ferme des Carpenter est totalement détruite. Et ce brave chasseur de primes est parvenu à arrêter ce psychopathe à temps.
          -Qu’est-ce qu’il est devenu des Carpenter ?
          -Ça, on va pas tarder à le savoir. Vous inquiétez pas. Ils doivent être planqués quelque part.
          -Merci monsieur Bahner !

          Etrange. Les gens du coin ne semblent pas surpris par la présence de tes deux suspects. Le dénommé Bahner dirige votre petite troupe vers la mairie. Visiblement, il connait le patelin, même s’il est petit. Là, le maire de la bourgade sort du bâtiment pas bien grand non plus, un peu isolé par rapport au bougre, sur une petite élévation du sol avec un chemin de gravier montant jusqu’en haut.. C’est le genre de type qui ressemble plus à un fermier qu’à un maire. Plutôt filiforme, mais avec un visage sincère marqué par le travail au champ, il accueille tes deux compères avec moult exclamations !

          -AH ! Bahner ! Et le petit Hanot ! Ah ! Mais vous aussi monsieur Noroma ! J’ai entendu parler de vous !

          Bah oui, pour avoir papoté un peu avec les gens du coin, il a fallu donner son nom. C’est quand même de la politesse élémentaire. Et ce genre d’interrogatoire finit toujours par arrivée aux oreilles du maire, même s’il est au champ comme le disent ses bottes recouvertes de terre.

          -Quelle chance que vous soyez tombé sur notre garde forestier ! Et ce petit filou d’Hanot, hein ! Qui préfère chasser dans la forêt avec monsieur Bahner plutôt que de cultiver les champs. Pour une fois, ton père sera fier de toi !
          -Oui m’sieur !

          Le petit Hanot enlève son chapeau tandis qu’il pose son fusil sur son épaule avec une pose fier. Ses traits juvéniles en disent long sur son âge. À peine majeure. On aurait pas cru. Le maire invite tout le monde dans son établissement qui se résume à une salle pour les grandes occasions avec une porte débouchant sur un couloir en « 0 ». Deux bureaux sur le côté gauche tandis qu’à droite, il y a la grande porte et, plus loin, une pièce de rangement, un peu en contrebas du niveau du sol. Rapidement, Bahner et Hanot transportent le prisonnier vers la pièce de rangement ; il n’y a pas de prison ici et c’est bien la seule salle qui peut remplir cet office. Pendant son transfert, Brice se réveille et se rend compte de la situation. Il se met à gueuler des insanités aux visages des deux gars qui le transporte.

          Laissez-moi ! Je vous hais ! Je vous tuerai ! Je vous viderai de votre sang ! Noroma est à moi ! A MOI ! Vous avez tout gâché ! Je vous éviscérai !

          Le maire blêmit légèrement tandis qu’il accompagne Seido et quelques personnalités du village dans la grande salle. Il y a là le médecin, le marchand local et le doyen. Bahner finit par revenir peu après.

          -Hanot le surveille. Il faudra le museler si on veut pas lui en coller une à force de l’entendre brailler.
          -On y pensera. Et votre état ?
          -Pour nous, ça va. C’est plus monsieur Seido qui a fait le gros du boulot. Faudra le consulter. Brice aussi, mais mon avis qu’il le mérite pas.

          Et cela dit, il crache par terre, marquant clairement ce qu’il pense du criminel. Le médecin hoche de la tête et s’approche de Seido pour l’examiner. La discussion continue.

          -Qu’est ce qu’il va se passer maintenant ?
          -Bah, monsieur le maire, faut que la marine le récupère. On a pas de bateau avant une paire de jours. On peut contacter la marine pour qu’une de leurs caravelles passe dans le coin. Monsieur Seido pourra alors récupérer l’argent de la prime et tout finira bien.
          -Et pour les Carpenter ?
          -Monsieur Seido devrait pouvoir vous répondre, mais j’doute que ça soit très joli à entendre, n'est-ce pas ?

          Il désigne Seido avec la mine des mauvais jours. Sale histoire, oui. Il enchaine, toutefois, comme préoccupé.

          -Par contre, quelque chose me dit que ce bougre a des amis sur c’t’ile. Et qu’ils vont essayer de le libérer.
          -Vous êtes sérieux ?
          -Ouai. On a pisté un groupe dans la forêt jusqu’à ce qu’on tombe sur la ferme des Carpenter. Pas de trace des autres types. Moi, ça me parait louche. Et vaut mieux être prudent pour pas qu’il y ait d’autres victimes innocentes.
          -Qu’est ce que vous conseillez ?
          -J’propose qu’Hanot, moi, et monsieur Seido, si ça le dérange pas, qu’on surveille le prisonnier jour et nuit en attendant que la marine arrive. Pas pour vous commander,hein… Enfin, décidez, j’vais aller voir Hanot. Faut pas non plus le laisser seul avec ce fou.

          Il s’en va tandis que le maire se tourne vers Seido.

          -Votre avis ?