Rappel du premier message :
La pluie bat le pavé plus fort que jamais et j'mire la troupe. La lune est basse, il va être temps. On est prêt? j'demande. Des grognements en réponse. Même le Blaaaack Knight y consent. Si lui aussi, alors j'prends ça pour un oui. On prend la direction d'l'objectif, sans d'mander son reste. Le taf est là, y a plus qu'à le faire. Un taf tellement facile qu'il pourra pas l'être. C'est la loi d'la merditude universelle. Celle qui rattrape. Toujours.
Quand Mongomery m'a parlé du projet, j'étais pas très ouvert. Le gugus venait de me tailler un sale coup. J'étais pas d'humeur. Pourtant. C'est l'histoire de détails. De deux ou trois mots. Des trucs prononcés sans emphase, genre "argent", couplé à "beaucoup". Puis d'autres. Mais majoritairement ces deux là. Alors j'ai prêté l'oreille. Le truc était assez simple. Y dans une des grottes de Dead End, un bateau. Enfin, j'dis grotte, on parlera plutôt d'crique abrité. Puis pour bateau, faudra entendre Cargo. Le modèle cinq étages, celui où tu stock tous les animaux du monde, dans un cage grand luxe, avec deux salles de bain par personne. Truc mastoc donc, amarré d'puis presque un an. Truc qui va fêter son anniversaire, tranquillement.
Ce cargo, m'a dit Mongom', est fréquenté. C'est qu'en fait, c't'une sorte de marché d'l'étrange et du rare, du déviant sophistiqué, dégueulasse. Y marche comme une foire aux Précieux. Tu as un objet rare et cher, tu veux le vendre? Le cargo, c'est l'adresse pour toi. Et tout ça, dans l'plus grand des luxes, avec maisons de passes bizarres, combats d'infirmes dopés, et toutes les saloperies qu'les richards peuvent imaginer pour se sortir le sourire du cul et l'argent du porte-flouze. Dans la plus grande des tranquillités.
C'est c'dernier point qu'm'a le plus chiffonné. Pourquoi personne les avaient jamais rançonner? Mongom' a pas vraiment voulu me répondre, alors j'ai fait jouer mes relations. Le Louis et l'Bonzo. C'qui m'ont dir, ça m'a fait bien marrer. Si l'bateau est tranquille, c'est parce que les clans sont plus glands que son Capitaine. L'saint homme a tout pigé. Il a lancé des rumeurs. On adore ça, les rumeurs, sur Dead End. Ça fait office de journaux. En moins d'une semaine, tout l'monde était persuadé que c'Cargo avait toutes les protections du monde. L'Underground l'voyait sous la coupelle des Soeurs, les Soeurs sous celles des Pythons, les Pythons sous celle de l'Underground. Beau bordel. Mais Mongom' a payé, et quelqu'un à parlé. Anki le visqueux il s'appelle, et j'ai autant confiance en lui qu'en un couteau dans ma gorge. Voila, pour l'histoire.
Et nous voila, fier troupe, l'élite du clan Python, pour rappeler au Cap' véreux qu'on fait pas de business sans payer. En plus des portes flingues habituels et nombreux, y a la crème. Les champions. Ça veut dire moi, puis l'Joseph, qu's'est r'mis, partiellement, de moi, pis l'autre là. Le Blaaack knight. Je l'aime pas. Lui non plus il s'aime pas. Et moi de même. Tu vois? Perso, mes intérêts dans l'affaire sont multiples. Y a l'officiel d'abord. Le partage du butin. Puis y a l'officieux. J'profiterais bien de l'occaz' pour envoyer le deuxième champion du clan, Knight, par le fond, et m'remplir les poches. Jo', pour sa part, veut surement casser des gueules, puis l'est toujours chaud, Jo', c'est un type comme ça. Quant au dernier, le Blaack truc, lui, il est là pour me surveiller. Pour son compte, où celui de Mongom', où j'sais pas qui. Rien est clair sur Dead End. Héhé.
On approche, discrétos comme des morpions, et le cargo apparait.
Moi, avec ma grande gueule et mes grosses couilles et mes gros muscles, j'stoppe net. C'est dément. Ce truc. C'est énorme, plus énorme que le plus énorme des bazars que j'ai vu, et c'était déjà énorme. Même le cargo de Belmer Corp, qu'j'avais vu sur une ile pourrie, et qu'était mastocalomastoc, c'était un moustique. A coté. Merde. On construit de belle chose. Parie combien qu'j'peux les casser?
La pluie bat le pavé plus fort que jamais et j'mire la troupe. La lune est basse, il va être temps. On est prêt? j'demande. Des grognements en réponse. Même le Blaaaack Knight y consent. Si lui aussi, alors j'prends ça pour un oui. On prend la direction d'l'objectif, sans d'mander son reste. Le taf est là, y a plus qu'à le faire. Un taf tellement facile qu'il pourra pas l'être. C'est la loi d'la merditude universelle. Celle qui rattrape. Toujours.
Quand Mongomery m'a parlé du projet, j'étais pas très ouvert. Le gugus venait de me tailler un sale coup. J'étais pas d'humeur. Pourtant. C'est l'histoire de détails. De deux ou trois mots. Des trucs prononcés sans emphase, genre "argent", couplé à "beaucoup". Puis d'autres. Mais majoritairement ces deux là. Alors j'ai prêté l'oreille. Le truc était assez simple. Y dans une des grottes de Dead End, un bateau. Enfin, j'dis grotte, on parlera plutôt d'crique abrité. Puis pour bateau, faudra entendre Cargo. Le modèle cinq étages, celui où tu stock tous les animaux du monde, dans un cage grand luxe, avec deux salles de bain par personne. Truc mastoc donc, amarré d'puis presque un an. Truc qui va fêter son anniversaire, tranquillement.
Ce cargo, m'a dit Mongom', est fréquenté. C'est qu'en fait, c't'une sorte de marché d'l'étrange et du rare, du déviant sophistiqué, dégueulasse. Y marche comme une foire aux Précieux. Tu as un objet rare et cher, tu veux le vendre? Le cargo, c'est l'adresse pour toi. Et tout ça, dans l'plus grand des luxes, avec maisons de passes bizarres, combats d'infirmes dopés, et toutes les saloperies qu'les richards peuvent imaginer pour se sortir le sourire du cul et l'argent du porte-flouze. Dans la plus grande des tranquillités.
C'est c'dernier point qu'm'a le plus chiffonné. Pourquoi personne les avaient jamais rançonner? Mongom' a pas vraiment voulu me répondre, alors j'ai fait jouer mes relations. Le Louis et l'Bonzo. C'qui m'ont dir, ça m'a fait bien marrer. Si l'bateau est tranquille, c'est parce que les clans sont plus glands que son Capitaine. L'saint homme a tout pigé. Il a lancé des rumeurs. On adore ça, les rumeurs, sur Dead End. Ça fait office de journaux. En moins d'une semaine, tout l'monde était persuadé que c'Cargo avait toutes les protections du monde. L'Underground l'voyait sous la coupelle des Soeurs, les Soeurs sous celles des Pythons, les Pythons sous celle de l'Underground. Beau bordel. Mais Mongom' a payé, et quelqu'un à parlé. Anki le visqueux il s'appelle, et j'ai autant confiance en lui qu'en un couteau dans ma gorge. Voila, pour l'histoire.
Et nous voila, fier troupe, l'élite du clan Python, pour rappeler au Cap' véreux qu'on fait pas de business sans payer. En plus des portes flingues habituels et nombreux, y a la crème. Les champions. Ça veut dire moi, puis l'Joseph, qu's'est r'mis, partiellement, de moi, pis l'autre là. Le Blaaack knight. Je l'aime pas. Lui non plus il s'aime pas. Et moi de même. Tu vois? Perso, mes intérêts dans l'affaire sont multiples. Y a l'officiel d'abord. Le partage du butin. Puis y a l'officieux. J'profiterais bien de l'occaz' pour envoyer le deuxième champion du clan, Knight, par le fond, et m'remplir les poches. Jo', pour sa part, veut surement casser des gueules, puis l'est toujours chaud, Jo', c'est un type comme ça. Quant au dernier, le Blaack truc, lui, il est là pour me surveiller. Pour son compte, où celui de Mongom', où j'sais pas qui. Rien est clair sur Dead End. Héhé.
On approche, discrétos comme des morpions, et le cargo apparait.
Moi, avec ma grande gueule et mes grosses couilles et mes gros muscles, j'stoppe net. C'est dément. Ce truc. C'est énorme, plus énorme que le plus énorme des bazars que j'ai vu, et c'était déjà énorme. Même le cargo de Belmer Corp, qu'j'avais vu sur une ile pourrie, et qu'était mastocalomastoc, c'était un moustique. A coté. Merde. On construit de belle chose. Parie combien qu'j'peux les casser?