>> Harker
Pseudonyme : Ear eater. Age: 45 ans. Sexe : Homme. Race : Semi-géant. Façon BB. Métier : Marine d'élite It seems. Groupe : Marine. Déjà un équipage : J'espère bien pouvoir monter le mien. But : Maraver un maximum de gars Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Un bras mécanisé faisant office de grappin quand l'occas' se présente ? Équipements : Cigares. Codes du règlement (2) : Parrain : Marlon Brando (kessskon s'marre). Ce compte est-il un DC ? : Non c'est un marine. Si oui, quel @ l'a autorisé ? : Euh. |
Autant vous prévenir, les descriptions font carrément GB mais reste dans le domaine de la spéculation. C’est normal c’était le but recherché (les descriptions ça m’emmerde graaaaave). Néanmoins je serai beaucoup plus modéré en Rp, n’ayez crainte. >> Physique Tous les « Hotheaded » ont la réputation d’être des durs à cuire, mais Harker fait sans doute partie des plus redoutables d’entre eux. On dit qu’en guise de chique, il mâche du verre pilé et qu’il est plus résistant à la douleur que n’importe qui d’autre. Il est capable de prendre à mains nues des charbons ardents sans sourciller, et de rester impassible lorsqu’il reçoit des coups de couteau. La douleur ou les hémorragies sont des concepts totalement étrangers. Sa force herculéenne combinée à une endurance à toute épreuve fait du Colonel un adversaire redoutable et tenace. En effet, c’est lorsque le combat fait rage que ce dernier laisse libre court à sa sauvagerie. Harker est un géant, et son imposante carrure est tout en muscles et en tendons. Son corps évoque celui d’un beau coursier : fort et souple, avec des longs membres nerveux. Harker parle lentement, d’une voix gutturale ponctuée de grossièretés et de reniflements bruyants. Il utilise des mots simples qui dénotent sa façon de penser rudimentaire. Sa peau basanée, quant à elle, possède la consistance du cuir. Elle témoigne du caractère belliqueux de son propriétaire tant elle est couturée de cicatrices, de plaies et recouverte d’ulcères. Ah et aussi, il mâchouille perpétuellement un cigare entre ses dents. Ca lui donne un style. >> Psychologie Harker refuse de participer à un combat s’il n’est pas en première ligne. On le trouve donc là où la mêlée est la plus désespérée, épaule contre épaule avec ses hommes, là où ses ordres portent le plus et où ses paluches peuvent prélever un lourd tribut parmi les ennemis de la justice. Harker est un commandant tonitruant et prolixe animé d’une témérité et d’une audace sans pareilles. Son débit d’ordres ne s’interrompt que rarement, et uniquement pour laisser place à un flot d’insultes, de malédictions et autres encouragements adressés à ses troupes. Sa voix tonnante et rugissante couvre les cris de l’ennemi pour s’assurer que ses ordres soient suivis à la lettre. Son approche du commandement se résume en un mot : s’impliquer. Il n’accorde aucune attention au danger, et la confiance qu’il a dans ses capacités et dans celles de ses hommes est inébranlable. Harker s’est attiré le respect de son régiment grâce à ses prouesses martiales, ses tactiques souvent imprévisibles, et son refus de sacrifier ses troupes pour des gains triviaux. Pour toutes ces raisons, le marine éprouve une profonde aversion envers les officiers en uniforme blanc qui envoient leurs hommes se faire massacrer dans des assauts suicidaires afin de récolter une médaille. A plusieurs reprises déjà le colonel s’est fait réprimander par ses supérieurs pour son insubordination légendaire ; en effet il lui arrive fréquemment de se battre avec d’autres officiers gratuitement –la plupart du temps-, simplement pour gagner un hématome ou deux. Ces duels lui permettent aussi d’exercer son maigre intellect en imaginant des volées d’insultes bien senties et, de préférences inédites. De même qu’Harker se bat pour ses hommes, ses hommes se battent pour lui –dans la limite du raisonnable-. Il refuse toujours de laisser des blessés derrière lui et on raconte qu’une fois il a porté un camarade à la nage en plein South Blue pendant trois jours et trois nuits sans ralentir si ce n’est pour coller une trempe à des monstres marins de passage. Toujours dans les spéculations, il semblerait que ce soit au cours de ce sauvetage que le semi-géant perdit l’usage de son bras gauche. Une bête énorme issue des fonds marins le lui aurait arraché d’un coup de quenotte. Un homme ordinaire n’aurait pas survécu à la blessure, mais Harker était tout sauf ordinaire : il se plaît à raconter qu’au lieu de « chialer comme un bébé » et en guise de représailles, il égorgea le requin d’un coup de couteau. >> Biographie Je m’appelle Marcel D. Kouillemolle et toute ma vie j’ai voulu être célèbre. Je savais que j’avais un destin, j’avais une vocation. Le truc c’est… que je ne savais pas laquelle : c’était pas chanteur, comme acteur je suis à chier, du coup il restait plus grand-chose. Pas vrai ? Ouais… comment expliquer ça autrement ? Je n’ai pas été élevé par des tordus ni rien… mes parents étaient des gens bien : « Hijo de perro, la vergüenza sobre ti ! Jilipolla ! » - « J’te promets que c’est arrivé qu’une fois chérie ! ». Des pirates honnêtes et respectables. Je suis allé à l’école, j’me faisais pas remarquer… Evidemment, comme tous les gosses j’ai eu des petits ennuis … « C’est à mon tour d’le frapper, prends ça enfoiré ! » mais ça m’plaisais bien : « Arg il lui a arraché l’oreille avec les dents ! ». Je n’étais pas méchant… pas vraiment méchant. Mais j’avais déjà mes principes à moi : « Me casse pas les couilles ! ». J’ai pris le premier boulot que j’ai pu trouver : « Dépêche toi de me remonter ces crevettes à bord Marcel ! ». On peut dire que j’avais le pied marin… ouais : « A l’abordage ! Le dernier arrivé sur le navire d’la marine est une gambas trop cuite ! » Peut-être même un peu trop le pied marin : « Esperanza, cette fois-ci votre fils est allé trop loin ! Il s’est attaqué à notre navire de patrouille avec un bateau de pêche » - « Et le vieux Earl dans tout ça ? C’est son bateau ! » - « Votre fils s’en est servi comme figure de proue… laissez nous passer nous devons l’emmener! » - « Usted no tiene el derecho salga de mi casa ! » - « Marcel D. Kouillemolle ! » - « C’est ça ? » Ah ouais, pendant que j’y pense… Je suis bien venu au monde sous le nom de Marcel D. Kouillemolle. Mais j’le quitterais sous mon nom de scène : Harker. « Bouffe ça enfoiré de mange derch’ » Harker… c’est mon alter égo : « Mon oreille ! Mon oreille ! ». – « Suelta su oreja Marcel, suelta su oreja ! ». Har har har ! 1601, sale temps pour les jeunes sur mon île, la pêche était plus aussi rentable… mais bon, fallait faire avec… J’me suis mis à la colle avec Shauna, ma petite femme chérie : « Harker ! Enfoiré de mes deux tu m’as mise enceinte ! Va falloir assumer mon cochon ! ». Une petite vie banale où on écoulait des jours heureux. Je peux même dire qu’on s’en tirait plutôt bien pour des prolo’ : « Pourquoi tu te fou des baffes hein ? Pourquoi tu te fou des baffes ? Pourquoi tu te fou des baffes ? » - « Pitiéééé arrêteeez c’est bon ! C’est bon ! Vous m’devez plus de loyer ! » … mais on ne devient pas une super star en ayant une petite vie banale et bien rangée ! J’ai pas raison ? « Harker à quoi tu joues avec ce fusil ?! Viens t’occuper de la petite ! ». Bon…. Ça c’est la banque que j’ai braqué : « National compagny », ça c’est ce que j’ai pris : trois berrys et ça c’est que je me suis pris : 10 ans ferme. "Bouhou… hou… sniff…ouin…" Har har har ! Je vous ai eu, hein ?! Avouez que je vous ai eu ! J’me suis toujours un peu pris pour un comique ! Mais quand même ! Dix ans ? C’est long... Très long… Ha ! Je ne vais pas me planter là et comme-ça devant vous hein ? Vous dire que la prison, c’est-pas-le bagne ! Non ! Ce serait donner une fausse image de moi. Vous voyez, moi je n’ai jamais eu l’impression d’être dans une cellule, une cage ou une boîte. Pour moi c’était une chambre d’hôtel… attention… pour la plupart des détenus, la prison c’est dur. Toujours le même cauchemar… vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, trois-cent soixante cinq jours par ans à vivre et à respirer l’air pur et véritable de l’enfer. Mais pour moi… la prison c’était l’endroit où je pouvais me procurer mes outils, affiner mon savoir-faire, un immense terrain d’entrainement… c’était vraiment une chance… et les petzouilles qui étaient avec moi allaient pas tarder à comprendre quel était mon nom…. « Quelque chose ne va pas ? Vous voulez que je vous réexplique » - « Non… j’vois pas pourquoi j’devrais me casser le cul. » - « Ca vous sera utile… certaine fois vous devr …» - « Va-te-faire-foutre. » - « … C’est … vraiment regrettable… GARDIENS ! » - « C’est quoi le problème Kouillemolle ?! » - « Le problème ? » - « Je répète ! C’est quoi le putain de problème Kouillemolle ?! » - « Ché pas, j’pas de problème moi ! » - « Je me rappelle pas t’avoir dit de te lev... arrg » - « Chopez-le les gars ! Lâche le sergent enfoiré de mes deux ! » - « VA CHIER ENCULE ! Ahh arrrgg » - « A terre, à terre ! Mettez-le à terre ! » - « AAAAAHHH !! » - « Ramenez moi ce fumier derrière les barreaux !» - « Votre oreille chef ! Elle saigne. ». Har har har har har ! Mais le temps ne s’arrête pour personnes Mesdames et mes zigues ! Et ma peine allait toucher à sa fin ! Et il fallait que ça tombe pile poil quand j’allais me faire un nom ! De quoi ?? Un nom dans quoi ?! Tu devrais prier pour jamais te retrouver en cabane avec moi trésor ! En taule j’suis pas le genre de mec qu’on fait chier si tu vois ce que je veux dire ! Je suis Harker. Le « Ear eater » ! Franchement ? La prison c’était… Génial ! J’ai adoré personnellement, oh putain c’était l’extase ! C’était… de l’adrénaline ! J’étais toujours à fond, c’était du pur délire, une folie non-stop, magnifique ! Le problème c’est… qu’une fois qu’on se sent aussi bien qu’à la maison, desfois même avant ça, ils vous font chier encore et encore et encore. Ils vous transfert de prisons en prisons… et putain je déteste. « Soul Crusher » que dieu bénisse cet endroit. Ma chambre était digne de ma royale personne ! Lit individuel, WC, lavabo et la nourriture était des plus raffinées : « Ton plateau repas Marcel ! J’préfère te prévenir, ton dessert à la base, c’est pas une crème de marron, bon appétit enflure ! ». Ouais… « Soul Crusher » c’était le top… Et la prison de « Bourr’piff »… qu’est ce que je peux en dire ? Ca valait le détour… « Break Bones » ? Pas ma destination préférée mais… le personnel fait de son mieux pour rendre le séjour aussi mémorable que possible : « Tenez le bien les mecs ! Tu vas payer pour mon oreille enfoiré ! » Ah… on s’est marré ! Qu’est-ce qu’on a pu se marrer. A la fin j’ai déconné… ouais… sacrément déconné. Du coup j’me retrouve là. Dans une salle d’interrogatoire en compagnie de deux blanc-blecs qui pensent tout savoir. « Vous êtes allé trop loin Marcel! » - « Oui beaucoup trop loin ! » - « La marine ne peut plus se permettre de vous garder en prison ! » - « Oui, la marine ne peut plus se permettre de vous garder en prison ! » - « Hein ? C’est quoi votre charabia les Dupont ? » - « C’est simple pourtant. Vous nous coûté trop cher. » - « Oui ! Trop cher ! » - « Vos frasques à répétition n’ont de cesse de dégrader les locaux pénitenciers à chacun de vos passages. Qui plus est la moitié des gardiens de prison de tout SouthBlue sont amputés d’une oreille. » - « Oui ! La moitié amputée d’une oreille ! » - « Alors ? Comment on fait ? » - « Vous allez être exécuté. » - « Oui ! Exécuté ! Couic. » Exécution… exécution ! J’devais me taper l’exécution ALORS QUE J’AI JAMAIS TUE PERSONNE !! J’déconne pas hein ! PAS UN BLAIREAU ! JAMAIS !!! « Néanmoins, il vous reste une échappatoire. » Ah. « Oui ! Une échappatoire ! » - « Et c’est quoi ? » - « Nous n’avons pu nous empêcher de constater, à chacune de vos « prestations », que vous aviez à votre disposition un certain nombre de qualités que la marine se ferait une joie d’exploiter. » - « Mmh vous voulez que j’bosse pour le gouvernement ? » - « Ca vous évitera l’exécution. » - « Oui, évitage de l’exécution ! » - « Bien entendu vous devrez nous rendre compte de tous vos faits et gestes et obéir rigoureusement aux instructions de votre supérieur. » - « Pourquoi pas une laisse dans l’cul c’est plus simple ! » - « Voyons… » - « Ca me tente pas votre truc… » - « Votre mère est d’accord » - « Je signe où ? » - « Là. » -« Oké. ». La suite, vous la connaissez. _______ Je me souviens de ma première mission avec un brin de nostalgie. Mais je ne vais pas me mettre à chialer pour autant, j’suis pas une gonzesse. A l’époque mon régiment avait été chargé de mettre fin aux agissements d’un groupuscule de pirate communément appelé les « Green Piece ». Bien que je sois toujours partant lorsqu’il s’agit de cogner gratuitement des gens, la perspective de mettre une raclée à ces enfoirés d’écolo avait quelque chose de stimulant, ouais. Aussi, c’est non sans une pointe d’excitation que j’avais appréhendé ma première rencontre avec ces mangeurs de salade. Mais les choses étaient appelées à se compliquer. A peine arrivé sur leur île, ces trous du cul nous attendaient. Un putain de sourire au bout des babines. Le plus naturellement du monde j’ai engagé la conversation avec ces autochtones. « Yo les poils de carotte. » « Dîtes, c’est votre bateau là ? » J’ai les boules. Même pas ce foutu rouquin relève ma présence. « Ouais. » « Il est fait à partir d’une couche de bois d’adam ? » « De deux couches de bois d’adam. Et votre bateau là bas ?» « Fait à partir de matériaux recyclés. » « Ce ne serait pas des emballages de twinckie pour la figure de proue du navire ? » « Exact, on a fait une méga collect’ sur la dernière île qu’on a pillé. C’est fou de voir les trésors que les gens jettent parfois. » « Euh…. » « Moi aussi à la maison je recycle les emballages de twinckies, j’ai fais une grande maquette de Marinford avec. Faut dire qu’on en mange tellement de ces cochonneries : demandez vos twinckies nanana ♪» Là, je regarde mon coéquipier qui se met à pousser la chansonnette, consterné. « Venez chez Twinckie Market pour la qualité des twinckies nanana ♪ » « Rien à foutre de tout ça. » « Tu t’en fou de l’environnement ? Ca c’est carrément has been… » J’ai les oreilles qui chauffent. « La ferme je médite, ça demande des efforts de concentration ! » « Hahah le blaireau regardez il médite. » « Hé oh qui tu traites de blaireau ? » « C’est à moi que tu parle ?! » Sans hésiter, je lui colle mon poing dans la figure. « Oh merde mais t’es con ? » « Ca va mec ?? T’es malade ça va pas la tête ? » « Et toi va me changer ces vêtements de pédé » « Quoi ?! Tu m’as frappé parce que je suis gay ?! » « Quoi ?! Non… je… euh » « OUUUUH » « OUHHHH » Mes camarades y mettent du leur. « Mais fermez la un peu ! » « Attends là, c’est pas cool. » « C’est vraiment de la cruauté pure ! » « Je l’ai pas frappé parce qu’il était gay… je l’ai frappé et puis… il s’est… il s’est trouvé qu’il était gay mais euh… après coup… » « J’étais déjà gay quand tu m’as frappé ! » « Il aurait été bizarrement plus homophobe s’il t’avait pas frappé juste parce que t’étais gay » « Bah euh… ouais. Puis j’aime pas le ton que tu prends avec moi le hippie. Me fous pas en rogne, j’suis une boîte de panthère que t’as pas intérêt à ouvrir. » « On dit boîte de pandore. » « Euh me corrige pas, ça, ça m’fout en boule. » « Qu’est-ce qu’on fait du coup ? » « Béh. On se tape dessus ? » « Mh ils servent des repas végétariens en prison ? » « Tu vas bientôt le savoir mon gars ! » La suite, vous la connaissez. ______ Le projet « Hotheaded », mon petit bijou à moi. Le principe est simple ; recruter des gaillards condamnés à perpet’ dans le but de racheter leurs crimes. Qui plus est, le projet s’ancrait dans une logique de réadaptation sociale… ou un truc du genre. Ca faisait plaisir au patron et moi j’avais une bande de chiens enragés sous mon commandement. Tout le monde était content. Mais… y’avait un truc. J’ai jamais été à l’aise avec les gens… alors imaginez, m’adresser seul à une bande de bras cassés et leur dire qu’ils travailleront pour la marine jusqu’à ce que mort s’ensuive ? … j’étais comme un paralytique qui opérait une tumeur avec une clef de douze. … « Ca va, vous êtes toutes bien assises ? » « Oh ca va, les chaises sont confortables. J’aime bien. » « Je rêve où il vient de nous traiter de gonzesse ? » « … ON SE LEVE LE CUL QUAND JE CAUSE ! » L’assemblée se leva promptement. « Vous avez été choisi uniquement parce que vous êtes les pires soudards que ce foutu océan ait jamais porté, que vous avez le physique de trisomiques shootés aux anabolisants et que le jour de la distribution des cerveaux vous êtes tous parti pisser ! » « Euh il est pas en train de nous insulter là ? » « Je sais pas je ne comprends rien. Contente-toi d’acquiescer à tout ce qu’il dit. » « Ahhhh attendez il parle trop vite je n’ai pas eu le temps de tout noteeeer. » « Ouais je sais ce que vous vous dîtes ! Un officier de la marine avec le crâne rasé donc forcément un putain de facho’ agressif ! Hé bah c’est qu’un putain de stéréotype à la con ! Ouais parfaitement bande d’enfoiré ! J’ai le crâne rasé ! Et j’ai cogné comme une brute pour devenir officier ! Alors il m’arrive d’être agressif ! Et j’vous encule ! » L’officier marqua une pause. « Première règle ici. Vous avez beau avoir un passé de loubard maintenant vous êtes dans la marine, aussi tout ce qui va à l’encontre des principes « d’égalité » « de justice » ou encore « défendre la veuve et l’orphelin » est formellement prohibé. » « Prohibé ? » « Interdit. » « Ca vaut aussi pour toi Kul’sec. On viole pas les gamines ici alors ton engin qui schlingue tu le garde dans ton froc. Au moindre écart j’vous remets illico presto au trou à grand coup de pompe dans le derrière. » « Beuh… » « Deuxième règle. Le papier qu’on vous a fait signer à l’entrée et que vous preniez tous pour un ticket de tombola -c’est pour dire si vous êtes cons- à cause des chiffres inscrit dessus, stipule que vous m’appartenez. A l’heure où je vous parle ces contrats sont déjà archivés. Hé ouais les gars vous avez été niqués. » Là encore, Harker s’arrêta. « Je sais c’est moche, vous n’y étiez pas préparé. Et je m’en cogne ! Vous êtes marins maintenant ce genre de chose vous arrivera souvent, suffit juste d’appliquer de la vaseline après-coup et ça passe. Bon, pour en revenir au contrat, il mentionnait le temps requis, la rémunération, la prise en charge des obsèques etc… etc… » « La prise en charge des obsèques ?! » « Ouais, on est pas là pour faire un pique-nique. Au cours de vos missions, la Marine ne sera pas responsable des dommages que vous pourriez subir, cela comprend la lacération, l’éviscération, la décapitation, l’incinération, le suicide et enfin le…bondage. » « Le bondage ?! » « Ah ça vous étonne. C’est vrai que pour la plupart d’entres-vous, ça fait plus de dix ans que vous croupissez dans une geôle. Faut savoir que les temps ont changés, maintenant les pirates utilisent de nouvelles armes et techniques de combat révolutionnaires. Faudra vous y préparer, on n’arrête pas le progrès ! » Chacun des ex-détenus se regardèrent dans les yeux, perplexes. Ces derniers ne savaient pas s’il fallait traiter cette information le plus sérieusement du monde ou en rire. « Et en signant ce papelard vous vous êtes plié à mon autorité, retenez bien vos numéros car ils sont vos nouvelles identités. » « J’ai une question. » « La ferme numéro 7. On ne m’interrompt pas pendant ce foutu règlement ! » L’homme, légèrement décontenancé, s’exécuta. « Dernière règle et pas la moindre... » Harker plongea alors l’assistance dans un profond mutisme. A la façon d’une gorgone il venait de pétrifier la foule d’un simple regard. Regard qui en disait long sur ses intentions dans l’éventualité où un de ces prisonniers ouvrait son claque-merde. « Si des hommes à moi se font prendre à déserter … ils finiront à l’ombre, allongé sur le dos avec un tuba scotché à la bouche et moi au-dessus qui chie pour que ça descende! Des questions ? » L’assemblée retint son souffle. La sale trogne des bagnards arborait une expression figée. « C’est bien ce que je me disais. » C’était la première fois qu’Harker souriait depuis le début de la séance. Ce jour-là, la plupart des taulards présent espérèrent que ce fusse la dernière fois. En effet, le sourire du bonhomme avait quelque chose d’inquiétant ; à la frontière entre sadisme et folie pure. « Bienvenue dans la Marine Mesdemoiselles ! » >> Test RP
Sacré Brochure… mais Dieu me pardonne j’sens que je vais adorer cet endroit ! Ca me rappelle la maison ! Har har har ___ Le soleil est brûlant comme l’enfer. Un coin pourri dans une jungle pourrie d’une île pourrie. Pas la peine de me demander une seule seconde pourquoi j’ai autant de bol avec mes missions. Trouver des graines de café au milieu de toute cette verdure, c’est comme demander à un pirate de venir gentiment se rendre aux autorités ; on perd son temps. En plus de ça, j’ai la tête comme un compteur à gaz, j’ai un truc qui me glace le bide et j’ai les paluches qui tremblent. Ca va faire une journée que j’ai pas tapé sur quelque chose. En règle générale j’adore cogner des types, peu importe ce que tu leur fait, ça fait toujours du bien. Perso’ Je fais dans le sonore, dans le dégueulasse, c’est mon style, mais il se trouve que depuis que j’ai débarqué ici, j’ai pas croisé un chat aux environs. L’endroit est aussi mort qu’un cimetière. A ceci près que dans un cimetière tu peux toujours te bidonner en regardant le nom des défunts. Amen. J’ai le pas lourd. Vingt-quatre heures que je joue des coudes avec la végétation. J’avance au rythme de ces foutues bestioles qui jacassent tout autour de moi : « Paon ! Paon ! Paon ! » - « Scruikkkk ! Scruiiiik ! Scruiiikkk ! » - « Wapiti ! wapiti ! wapiti ! » - « Aussecour ! On me viole ! » - « Bouya ! Bouya ! Bouya ! » Je tends les esgourdes pour être bien sûr de ce que j’ai entendu « Bouya ! Bouya ! Bouya ! » Ouais c’est bien ça, un Bouyong, je pensais l’espèce disparue. Une heure passe, puis deux. Toujours le même enfer verdoyant. Les sentier se suivent et se ressemblent. Je tends à nouveau l’oreille : « Paon ! Paon ! Paon ! » - « Scruikkkk ! Scruiiiik ! Scruiiikkk ! » - « Wapiti ! wapiti ! wapiti ! » - « Aussecour ! On me viole toujours ! » - « Bouya ! Bouya ! Bouya ! ». Pas de doute possible, je suis déjà passé par là. Je crois que je suis paumé. J’ai les boules. Je vais me poser un peu. Juste un peu…. J’ai pas encore ouvert mes yeux de peur que le soleil ne me rende aveugle. J’ai les narines qui inspectent l’air, craintives. Il m’est déjà arrivé de sentir de la merde. Mais jamais d’aussi près et encore moins au réveil. C’est tout un festival d’odeur qui danse à la périphérie de mon pif. Pas possible que cette odeur nauséabonde vienne de moi. Je suis un gars propre. Je me décide alors à ouvrir mes mirettes à demi-clos. Et c’est là que je vois le lascar, les mains dans ma sacoche. Ni une, ni deux, je l’attrape par le coltard pour soulever ses pieds du sol. Je suis content. Depuis le temps que j’attendais de pouvoir croiser quelqu’un. « Oh putain je suis tellement content de te voir mon gars ! » - « Weessssh bâtard lâche moi ! » - « Non mais tu te rends pas compte ? Je suis trop content. On va se marrer. » - « Vasi lâche moi bouffon où j’te ken ! » Il essaye de se débattre, ça m’excite davantage. Je lui colle alors ma pogne dans le sifflard. Il tombe, inconscient. J’y suis peut-être allé trop fort. Pas le temps pour les états d’âme et les remords, ça me fait comme un coup de savate dans les burnes quand j’y pense trop. « Sa mère… j’ai trop mal à la tetê… » - « Yo ! » - « Haaaaaa !! » - « Ouais je sais. Ca surprend toujours quand on se réveille ligoté. » - « Vasi bouffon relâche moi ! » - « Ca m’a vanné. J’parle pas du gnon que je t’ai collé au milieu du visage mais c’est tout ce… saucissonnage, ce ficelage, c’est pas aussi facile qu’on croit. Encore plus quand on sent aussi mauvais que toi. J’te jure, un vrai calvaire. » - « Wesh… vasi ça se fait pas de charrier les gens sur leurs odeurs… bâtard… » - « T’es un sacré trou du cul. Pas étonnant que tu sentes la merde. » - « Wesh c’est quoi ton problème ? Tu me veux quoi là ? C’est ton délire de choper des gars, de les ligoter à un arbre ? » - « Non en fait. » Putain ça me met en rogne de devoir admettre ça « J’ai besoin de ton aide, je suis perdu. » - « Waaah hahaha le bouffon hé, t’es perdu ! ». « Fa rafe la maudite… f’est mal auf dents » - « Moi je veux bien être gentil mais faut se montrer coopératif bonhomme ! » - « Vaffi, fu veux qufois ? » - « Je cherche des graines de cawa. LA graine de cawa si tu vois ce que je veux dire. » Je lui fais un clin d’œil pour le mettre en confiance. Jamais fait ça de ma vie alors je m’y reprends à plusieurs reprises. Le type me regarde bizarrement, légèrement décontenancé. J’me suis chier « Euh… wesh…est-ce que y’a une connotation sexuelle derrière ? » - « Euh…. Non non non. Je cherche des graines de café. » - « Vasi tu saoul. Libère moi et je t’amène à mon village. Y’a un type qui doit savoir là bas. » - « Ca me paraît être un bon deal. Tape m’en cinq ! » - « Wesh t’es bizarre man ! C’est la tehon j’fais pas ça moi. » Curieux bonhomme. Voilà que je me suis remis en route avec mon compagnon d’infortune. Une heure durant, il m’a fait traverser la jungle jusqu’à arriver dans un petit patelin désolé. « Trois pauvres cabanes au milieu d’une jungle, j’appelle pas ça un village. » - « Ici c’est la téci alors fais pas ton malin où les mecs ils vont te ken ! Sur l’courant d’Lamek ! » - « Le courant d’Lamek ? » - « Ouais bâtard. Lamek c’est le boss ici et y’a une cascade pas très loin. Comme t’as de l’eau qui descend jusqu’ici c’est son courant ! Le courant d’Lamek. Alors vire ton pied de là. » Le gamin avait vu juste, j’avais le pied dans la flotte. « C’est lui que tu m’emmène voir ? » - « T’’es tebê ou quoi ? Ouais c’est lui. Mais avant j’ai grave la dalle ! Ça te dit un kebab ? » - « Un kébab ? » - « Tain mais tu viens d’où ? C’est un truc à manger, ramène ton boule. » ___ « Weessssh mes frères !!! » - « Oh t’es enfin revenu bâtard ! C’est qui ton pote ? » - « Vasi là bouffon, c’pas mon pote t’es ouf. Je l’ai croisé par hasard. Il était perdu. Faut qu’on parle à Lamek. » - « Pourquoi ? » - « T’occupe ! » - « Vasi dit, fais pas ta baltringue wesh ! » J’me suis décidé à répondre « J’cherche des bonnes grosses graines de cawa » là je mime la forme d’une graine. La caille me regarde, incrédule « Euh… y’a une connotation sexuelle derrière ? » - « Non putain, je cherche des graines du meilleur café. Vous commencez à mes les briser avec vos sous-entendus sexuel ! Faut que j’cogne un truc ! » - « Nul n’a besoin de cogner quelque chose wala ! » - « Uuuuuhh Boss Lamek ! » - « Big up boss ! » - « Tiens toi tu tombe bien grand chef Kifaittomberlapluie où je peux trouver ces foutus graine de cawa ?! » - « Pour trouver les graines du plus pur des cafés wala ! tu devras traverser la grande jungle de Destin, te frotter au clan des mange'face et te rendre dans les montagnes sans issues. Wala. » - « Voilà ! Enfin une vraie réponse ! J’y vais. » - « Mais il n'est pas si simple d'entrer dans les montagnes sans issues ! L'air que l'on y respire n'est que poussière ! » - « Hein ? » - « Je t’aime bien étranger. Prends ces deux kebabs avec toi et emmène Jean-Christophe avec toi, il saura te guider à travers les dangers. » - « Wesh Boss pourquoi tu dis les blaze comme ça sérieux, ça se fait pas de sortir les dossiers ! » - « On s’en cogne dépêche toi Jean-Christophe, on y va. » - « Vasi bâtard pour toi ce sera C.A.D.E.C du 780876 ! » - « Grouille toi, tu vas t’en manger une. » Comme le grand chef nous l’avait dit, nous dûmes commencer notre périple en traversant la grande jungle de Destin. « Salut. » - « Salut. T’es qui ? » - « Ouh putain de sa race, c’est Destin ! » - « Tu as l’œil ! Je suis effectivement Destin. Destin Bridou pour les intimes ! » - « Un porc qui parle ? » - « Vaut mieux ça à un porc qui pique ! Non ? Hahaha ! » - « Le bâtard… comment elle était naze ta blague ! » J’me bidonne, ce cochon est drôle. « Hihihihi ! Mais toujours est-il que vous avez pénétré dans mon domaine. Et que de ce fait, je suis tout à fait en droit de vous poser une énigme ! Si vous y répondez justement alors je ne serais qu’un lointain souvenir et vous pourrez continuer votre chemin. En revanche si votre réponse est fausse, il se pourrait que vous rencontriez quelques difficultés ! » - « Quel genre de difficulté ? » - « Surprise ! Surprise ! Hihihihi » - « Et si on veut pas répondre et continuer notre chemin ? » - « Alors je serai triste… snif. » - « Balance l’énigme la cochonnaille. » - « D’accord. Comment appelle-t-on un cochon qui ment dès le matin ? » - « Putain c’est chanmé, je suis naze pour les énigmes ! » - « Tictac ! » - « Putain réfléchi Harker… » - « Tictac ! » - « Je sais ! » - « Alors ? » Sans réfléchir, je prends Jc et l’entraine avec moi dans la direction qu’on était censé emprunter avant de croiser la route du porcin, j’ai toujours été une quiche pour les devinettes « ON SE TIRE ! » - « C’était un porc ment tôt ! Hahah ! Héééé revenez, vous avez perdu ! Voooolez mes mignons ! » - « Rah la tepu il nous envoi des chauves-souris sangsues ! » - « Nani ?! » - « Si elles te sucent, t’es mort ! » - « J’ENTENDS RIEN JE SUIS EN TRAIN DE COURIR ! ». ___ « C’est bon, je crois qu’on les a semés. » - « Vasi j’me suis niqué le coude en courant ! » - « On est où là ? » - « Hummm vu comme ça blaire, j’dirais qu’on est à proximité du village mange’face. » - « Des cannibales ? » - « Sinon c’est trop facile. Mate ça comme on a une vue plongeante sur leur village de là. » - « Ah ouais. » - « Hahaha mate son gros cul à celui-là. » Le sauvage un peu plus en contrebas semble occupé. Il a un canif à la main et se coupe un petit casse-dalle…. inutile de préciser à quoi. J’évite de faire part de mes observations au bleu à côté de moi, il serait fichu de foutre le camp et de me laisser ici. D’un coup, mon nez humecte l’air. Y’a comme une odeur de sang dans l’atmosphère… et pas n’importe quel sang. Tiens donc… non… personne n’a jamais réussi à me prendre en traître, je me retourne et j’commence à avoiner tout ce qui bouge sous le regard médusé de mon partenaire, surpris de constater que trois sauvages se trouvaient derrière nous. Frêle comme ils sont, j’ai aucun mal à en faire taire deux. Malheureusement le troisième a le temps de pousser sa beuglante. Le village s’affole et encore une fois, je suis forcé de partir en courant, précédé de mon collègue. J’distribue les beignes à tour de bras, me frayant un chemin sanglant à travers les autochtones. Ce serait mentir que de dire que je n’ai pas pris mon pied. Ca a pété, j’ai fais pleuvoir du sang par deux litres ! C’était comme au bon vieux temps ! Har har har ___ « On y est presque man ! » - « C’est pas trop tôt ! » - « Waaaah bâtard ! T’as une oreille dans la bouche ! » - « Oups » je recrache aussitôt l’oreille, l’habitude. « Il nous reste juste à grimper cette montagne là. » - « Ca va je m’attendais à pire. » - « Non, cette montagne. » - « Ah ok c’est déjà plus chaud. » - « Arrête d’faire le boloss ! Cette montagne là ! » - « Putain…. ». On a donc commencé l’ascension du pique. Lentement, difficilement… j’avais l’impression de pédaler dans de la semoule et plus on montait, plus on manquait d’air. Jc est passé par toutes les couleurs, c’était marrant je me suis beaucoup amusé. Et l’apothéose c’est quand on est redescendu de la montagne avec les graines. « C’est quoi ces conneries. » - « Putain les Mange’face se sont alliés aux chauves-souris sangsues ! » - « Nous manger vous ! » - « Cuicui » - « Putain c’est ça le cri d’une chauve-souris sangsue ? » - « Bah ouais tu t’attendais à quoi bouffon ? » - « Ouh putain va falloir me mettre ma raclée si vous voulez m’prendre les graines ! Har har har ! V’nez vous battre !!! ». La suite, vous la connaissez. |
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Informations IRL
- Prénom : X
Age : 21 ans.
Aime : Qu'on m'demande pas ce que je j'aime. PS, ça n'a foutrement rien à voir mais mon kit est en cours de préparation, j'dois le dessiner.
N'aime pas : Qu'on me demande ce que j'aime pas.
Personnage préféré de One Piece : Smoker ofc. J'adore ses biscotos.
Caractère : Alors là.
Fais du RP depuis : Belle lurette.
Disponibilité : La semaine. Le Week-end c'est rare !
Comment avez vous connu le forum ? Disons que je connais un mec qui connait un mec qui connait un mec etc...
Dernière édition par Harker le Jeu 28 Mar 2013 - 16:45, édité 3 fois