Boulversement d'une famille... Naissance d'une autre...

Las Camp, une ville aussi dangereuse que sa réputation le dit ! Une ville aux multiples problèmes dus en partie aux gangs qui y font rage. L’inferno avait fait une halte obligatoire sur cette île de West Blue. Nous devions simplement refaire le plein de vivre et comme cette ville est un paradis de repos pour un équipage pirate, nous avions décidé d’y rester plusieurs jours avant de reprendre la mer. Je n’avais rien de particulier à faire, mais après avoir passé plusieurs nuits sur un bateau en compagnie d’hurluberlu, il fallait que je me dégourdisse les jambes en compagnie de personne plus normal. Si on peut appeler les gens d’ici normal. Bref, j’avais simplement dis à l’équipage que je partais en vadrouille en leur disant que j’allais revenir pour le départ prévu dans une semaine. Le peu d’argent en poche allait me permettre de prendre mes petites vacances. Les rues n’étaient pas vraiment propres et les regards en chiens de faïence pleuvaient de toutes parts. Comme si c’était écrit sur mon front que je n’étais pas d’ici… J’étais donc en balade tranquille en cherchant un bar pas trop dégueulasse. La plupart d’entre eux proposaient plus de fille de joie que de boisson et les rue semblaient plus propres que leurs établissements. Mais dans le coin d’une des rues principales, un établissement bien tenue faisait presque tâche par rapport aux autres et donnait l’envi d’y entrer. Appelé par un doux fumé de gâteau apéritif et d’eau de vie à la pomme, je m’y suis introduis non sans espérer goûter la douceur de leur breuvage. L’intérieur était agréable et propre, les gens ne l’étaient pas forcément, mais je m’y sentais bien. J’ai pris une chaise non loin de la porte d’entrée et j’ai attendu le service.

Au bar il y avait un grand et gros gaillard qui hurlait à tout bout de champs sur deux autres hommes beaucoup plus frêles que lui. Il devait être le tenancier du bar et portait la quarantaine bien tassé, brun, ayant pas mal de cicatrice plus ou moins importante… à sa vue, on n’avait pas envie de se frotter à lui. Leurs deux autres étaient différents. L’un devait avoir un peu moins que mon âge et tout aussi mauvais caractère que son père. Il lui tenait tête malgré les coups. L’autre plus calme et plus vieux s’exécutait aux ordres du padré. Soudain une douce voix sucrée vint s’incruster dans mes oreilles…

Bon là comment dire… Pour une des premières fois… Des pensées vulgaires s’entremêlèrent dans mon esprit déjà bien trop bordelique… Une jeune femme du même âge que le jeune gueulard. Fine, brune aux cheveux longs, un regard qui te fait sauter les boutons de braguette et… Mhm… Enfin, je veux dire une jeune femme resplendissante qui donne envie se marier…

Me disait-elle avec un regard dégouté devant la tête d’ahuri que j’avais. On reste un homme malgré tout et devant ce genre de spectacle… J’ai mis bien 30 secondes avant de réagir…

Blam ! On m’avait posé très indélicatement un verre de 5 cl à peine du breuvage que je venais de demander… C’était le jeune hurleur qui m’avait servi en n’oubliant pas les modalités de bienvenu à toutes nouvelles clientèles.

J’ai regardé mon verre qui n’avait l’équivalent que d’une dose… enfin une gorgé... Bref du gros foutage de gueule…

Il s’empressa de courir vers moi pour tenter un étranglement, mais sa sœur l’en empêchait.

Les minutes qui suivaient étaient des insultes envers moi, puis de son père envers lui… Bref, c’était amusant. J’avais fait le bon choix en m’arrêtant ici. Après plusieurs verres et quelques bons rinçages d’œil bandé, j’étais presque résolu à partir… C’était toujours lui qui me servait laissant ma peine grandir à chaque fois que j’espérais voir la jeune femme me servir, mais en vain… Soudain un groupe de trois individus firent irruption. Rien d’anormal en soit, mais quand tu n’entends plus personne tout d’un coup et surtout le grand gaillard de père se taire… Je me suis dit que les ennuis allaient sans doute arriver… Ils s’étaient installés au bar et avaient commandé du rhum. Avec ce silence on entendait toute la discussion entre ce qui semblait être le leader et le patron du bar.

Le père lâcha un violent coup de poing sur la table qui avait fait sursauter l’étrange escroqueur. Il grinça des dents et pris la direction de la sortie

La carrure droite du père s’était relâchée progressivement. Ses épaules tombèrent peu à peu, Un souffle de soulagement c’était laissé entendre. Pour les autres membres de la petite famille aussi. Les sbires commençaient à franchir la double porte battante quand j’ai involontairement posé une question qui ne fit pas l’unanimité.

Des verres tombèrent, les dents se crispèrent et des regards tantôt furieux, tantôt apeurés se posèrent sur moi. Chacun avait eu sa façon de réagir. Celle des trois hommes avaient été différentes et ils firent demi-tour pour se joindre à ma table. L’un était resté droit comme un piquet, un autre me fixait étrangement et celui qui était en fasse de moi s’enfila mon verre.

Les trois bougres vêtus de pseudo costume, plus proche de celui de la messe que de vrai brigand, retournèrent la table de colère. Je n’avais même pas eu le temps de réagir, et la tranche de la table s’écrasa sur la pointe de mes pieds. J’ai lâché un vieux grognement avant de retourné à nouveau la table par pur reflexe, mais a cause de la douleur, elle s’enquilla sur deux des hommes. Ce problème supplémentaire augmenta leur colère et mon incompréhension. J’avais rien, fait, je ne leur avais rien dit, à eux… et on m’avait sifflé un verre et j’avais pris un coup… Soudain un couteau était sortit de nul-part et se dirigea vers moi. Reflexe du cancre de classe, je me suis balancé sur ma chaise pour esquiver en donnant un coup de pied sur le poigner de l’agresseur. La lame se planta au plafond pendant ma roulade arrière pour revenir à une position propice aux esquives.

Et là, l’alcool faisant, j’ai laissé un soupçon d’énervement se relâcher. Après un craquement de coup, j’ai mis une rouste aux trois gars avant de les foutres dehors.

J’allais reprendre ma place quant un canon cié visait mes deux orifices oculaires… Le père me tenait en joue et les fils se tenaient juste derrière lui couteau en main.

Sa voix rauque fit son effet et je suis donc repartit sans même payer. C’était là toute la grâce que je portais ! Savoir se faire payer ses consommations ! La nuit allait tomber et je ne savais pas trop ou j’allais dormir. Cela faisait une bonne trentaine de minutes que je cherchais quand une main tapota mon épaule. C’était la douce jeune fille du bar qui avait un regard coquin… BIM ! Après son coup de poing au nez, ce n’était finalement pas un regard coquin…

Et elle s’en alla sans demander son reste. Me laissant dans le froid de la nuit… Il me restait que la douce chaleur de son coup de poing qui réchauffait mon nez. Autant dire que je me les gelais grave ! Mais après avoir trouvé une fenêtre entrouverte pour me faufiler dans le lit d’un parfait inconnu, j’ai laissé la déesse nocturne me porter conseil. Le réveil d’un vagabond, c’est quand les cris des habitants de l’appartement crient ! Et là c’était un sacrée réveil ! D’une stridence ! J’ai couru plus vite que d’habitue et je me suis retrouvé de nouveau devant le bar de cet étrange famille qui se faisait raquetter.

C’est ainsi que j’ai franchi pour la deuxième fois les portes du bar…

Ce que n’avais pas expliqué, c’était mon accoutrement en entrant ! J’avais soigneusement prévu une belle cagoule noire pour rendre mon entré stressante et vraiment flippante… Mais comment dire… Quand on n’a pas les accessoires sous la main et bien il faut les trouver. Et quand on ne les trouve pas, on doit faire avec ce que l’on trouve. Et j’avais rien trouvé de mieux, qu’une cagoule aux couleurs improbables et multicolore qui possédaient des petites oreilles de furet. Et pour cacher mon nez, une truffe de l’animal avec les moustaches qui vont avec… Bref, du gros n’importe quoi !

Je suis donc entré avec mon accoutrement ! Sur place, j’ai repéré facilement la belle, la brute (le père donc) et le truand, je n’avais toujours oublié la dose de mon petit verre de la veille…). L’autre frère me fixait aussi, d’ailleurs tout le monde me fixait… Même les sbires qui étaient arrivés avant moi ! Ils étaient matinaux ces trois-là. Bon, pour faire les choses bien, ou du moins essayer, J’ai clairement annoncé les choses !

Là j’étais affiché et c’était clairement un fou rire général qui se mit à éclater devant mes yeux quelques peu cachés par mon bandeau.

Bon, autant passer cette étape qui démontra ma supériorité ! K.O, les deux mecs faisaient pâles figures.

Donc pour la première fois, je vais rien prendre, si vous avez déjà payé les anciens locataires, on va ne pas aller plus loin… Mmm donc je vais juste casser des choses.
Je me suis donc amusé à casser des chaises et des tables, pendant ce temps, le troisième luron n’appréciait pas vraiment mon arrivé, ni même le fait d’avoir pris de force ce bar. Il sortit un couteau en tentant de me planter. Une éraflure au bras ce fit quand même. J’ai repris l’arme par la force et un tour de clef de bras pour lui planter dans la main fixé à une poutre de soutient du bar. Ikki hurlait d’arrêter pendant que son père stoppait son élan. Eve, ne bougeait pas d’un pouce et regardait d’un air intéressé et effrayé la situation.

Ulcky : Bon les mibu, si vous avez un problème, il faut voir avec moi maintenant, je n’habite pas très loin à quelques rues d’ici, donc il faut me trouver et me taper pour reprendre les lieux. Et vous mes esclaves, tant que je suis ici, je fais la loi ! Donc… euh je sais que vous ne voulez pas de moi et que Oh vous aimez les mibu. Je vous ai pris de force et vous n’avez pas le choix que d’obéir sinon la mort va vous atteindre !

En fait, il fallait m’imaginer dire ça comme un mauvais acteur de film X. L’idée de base était de focaliser la colère du trio et de leur bande sur moi. La veille, j’avais fait trop de bruit et d’après Eve, il risquait leur vie. Donc le temps qu’il me cherche, ils auront oubliés ce détail et après ils reprendraient leur petit train, train quotidien comme si de rien n’était. C’était la seule solution que j’avais trouvé pour le peu de temps ou j’allais rester ici ! J’ai ensuite attrapé les trois gus pour les éjecter dehors en leur précisant un lieu où j’allais me trouver, s’ils souhaitaient s’en prendre à moi. Bien entendu, je n’allais pas être présent. Personne ne me répondit suite à cet acte, J’ai expressément ordonné au jeune coq de me filer la bouteille de liqueur. Il me la balança à travers la tête, mais l’alcool est plus fort que tout et mon amour pour cette eau de jouvence me donna la force de l’attraper au vol, pour éviter qu’elle ne se fracasse au sol… Et après j’ai pris une bouteille vide derrière le crâne ! On s’est engueulé comme si de rien n’était et en cassant une dernière chaise, je suis partit, les laissant plus abasourdis par ma mise en scène débile que pour le reste.
Plus tard dans la rue je me suis enfilé ma bouteille en laissant l’alcool faire et je voyais des hommes courir dans la zone que j’avais indiqué. Sans doute des membres de ce clan étrange. Et pour la deuxième fois, une douce main vint ce poser sur mon épaule.

Dit-elle avec un large sourire qui m’a fait faire un acquiescement… Piégé… Pire que moi la bougre ! Le reste de l’après-midi m’avait servi à cuver paisiblement dans une rue sombre à l’odeur plus que douteuse. Ce qui me réveilla c’est le brouhaha plus important que d’habitude. Une foule en cri et des personnes qui courraient de partout. Quand je suis sorti de ma ruelle, c’était le fameux bar qui était en feu…

Devant mes yeux, le bar prenait feu. Par chance c’était un début d’incendie et il y avait plus de fumé qu’autre chose. Mais malgré cela, la foule s’affolait et chacun tentait à sa manière de contenir les flammes par l’envoi d’eau. La pauvreté de la zone démontrait les limites de cette action. Il n’y avait que des sceaux pour aider. J’ai couru en direction de cet endroit qui me voyait pour la troisième fois… Attiré comme un aiment, je ne pouvais pas rester sans rien faire. Ce qui aurait été plutôt mon choix premier dans un cas similaire. J’entendais les cris et les dires en arrivant devant la forte chaleur. Chose impensable quand j’étais plus loin. Mais la réalité et la gravité de la situation était tout autre. C’était très problématique de s’approcher de la bâtisse. Puis d’autres cris… Ceux là venaient de l’intérieur. J’ai empoigné des grands tissus qui trainaient sur des gens… Oui en sommes je leurs aient volés leurs vêtements… Humidifié grâce à l’eau des sauveteurs, eux aussi victime d’un vol, j’ai sauté dans l’entre de fumé sans savoir ce que j’allais découvrir. Il y avait quelques cadavre au sol, des clients sans doute, mort par suffocation apparemment, car ils n’avaient pas encore brulés. Je restais baissé pour éviter de me bruler le visage, beaucoup de poutre étaient en feu et laissait tomber les décorations et certain morceau de planché. Les cris continuaient de me donner la direction à prendre et je suis enfin arrivé devant un trou. Juste à mes pieds, des morceaux de bois qui c’étaient écroulés plus bas, dans ce qui devait être une cave. Je voyais d’une part la main du vieux barman ensevelis, pour lui cela devait être déjà trop tard. Un peu plus loin, le frère ainé hurlait de douleur. Il était également coincé dans un tas de poutres et solives. Les cris venaient d’Eve qui ne savait pas trop quoi faire, mais qui ne se résignait pas à abandonner sa famille. Pendant ce temps, Ikki essayait de soulever les morceaux de bois qui commençait à prendre feu. J’ai sauté dans le trou pour leur venir en aide.

Utilisé mes dons de charpentier pour découper en plusieurs morceaux les planches qui bloquaient le frère.

Chose faite, Ikki s’occupa de tirer son frère qui avait une jambe broyé. Normal qu’avec ça il hurlait autant. Il le porta sur son dos pour le sortir de là. L’escalier qui servait à monter était encore viable et nous nous sommes précipités vers lui pour sortir. Mais au rez de chaussé la chaleur étaient encore plus forte et l’embrassement avait pris de plus belle. Il ne nous restait qu’une ligne droite à parcourir pour être sauf. Mais devant la fragilité des lieux, beaucoup de poutre tombaient et l’une vint tomber sur Eve…

Elle c’était bloquée comme son frère plus bas auparavant… Et le pire venait encore, car c’est tout un morceau de l’étage qui commençait à tomber sur elle…
Le reflexe bête et méchant… J’avais laissé mes nerfs grossir pour être plus réactif. Mes mains brulaient, la chaleur me faisait grincer des dents… Là douleurs avec… Je venais de retenir ce morceau de bois pour éviter à la jeune fille de rester ici avec son père. Peu à peu, je fléchissais devant le poids et la souffrance.

Il s’exécuta pour extirper sa sœur, mais elle ne pouvait plus bouger. Elle c’était évanouie sous le choc. Pour Ikki, il était impossible de soulever la couche de bois et trainer Eve. Son frère se traina, grâce à sa jambe valide et pris le relais. Positionné sur le dos, il pouvait aisément maintenir la charge, pour laisser Ikki sortir la belle. Nous étions deux hommes bloqués aux prises du feu maintenant. Si il lâchait, il restait coincé à la place de sa sœur, si je lâchais, il était enseveli et peut-être moi aussi. Bref, il fallait qu’Ikki se dépêche de sortir la jeuen femme pour reprendre la charge de son frère afin que les deux sortent et moi ensuite.

Mais c’était 30 secondes de trop… Le poids devenaient de plus en plus lourds et j’arrivais presque à genoux.

Il me mit un violent coup de pied contre mon torse. Ce qui était le plus surprenant c’était la force qu’il avait en réserve. Avec ce simple geste, il m’avait fait éjecter hors du bâtiment en feux. La vision de sa fin était horrible. Le planché que je soutenais s’écrasa littéralement sur lui… Au sol et devant le fait accompli, je ne pouvais que constater le jeune Ikki en larme…

Une heure plus tard… Le feu était maitrisé… Et la marine sur place…

Le calme était revenu devant le bar qui était devenu à moitié viable. Nous avions été tous soigné après ce drame. Ikki soufrait de quelques égratignures et Eve de légères brulures. Rien de grave en sommes. Pour ma part, mes mains avaient plus douillées et j’étais dans l’incapacité de les utiliser pour le moment. Les larmes de la jeune fille ne cessaient de couler tandis que je sentais la colère d’Ikki prendre le dessus sur le reste.

Comment réagir face à la colère d’un homme qui vient de tout perdre ou presque ? Le soutenir ? Se taire et dire oui à tous ce qu’il dira ? Le prendre dans ces bras ? Le consoler ?...

BIM !

Coup de pied puissance limité droit dans sa tête ! Laissant tout le monde surpris.

Là plus un mot de la part d’Ikki. Comme si il lui avait été impossible d’envisager de régler ce problème par ce moyen.

Je repartais vers la plage pour me préparer, il me fallait trouver un moyen de les déloger et aussi de leur tendre un piège digne de ce nom.

Dit-elle timidement, mais de façon à calmer la colère de son frère. Je me suis mis en mode réflexion… C'est-à-dire, une tête débile qui ne faisait plus attention à rien. J’ai imaginé plusieurs choses, mais ces deux là avaient un nombre important d’information qu’il me manquait. En plus, avec mes deux mains en moins… Cela n’allait pas être du superflu.

C’est donc à trois que nous sommes partit vers la plage…

Ah la plage et ses vagues si douces pour ce reposer… La chaleur du sable qui me caresse la nuque. Le soleil qui vient effleurer ma peau pour la brunir et non la rougir, car bon sang c’est hyper douloureux les coups de soleil ! Qu’est-ce que c’est désagréable de l’eau froide après tous ça… Ein ?!?

Ikki avait pris de l’eau et me l’avais jeté au visage. Nous étions le lendemain du drame mais le bougre avait la pêche pour l’entrainement.?!?

La jeune Eve venait d’arriver. Ah que c’est beau la jeunesse et ses formes généreuses…

Bim ! Un coup par derrière du vil Ikki !

J’avais toujours les mains brulés, pas au point de devoir aller voir un médecin, mais assez pour m’empêcher de me battre correctement. Je devais améliorer les compétences des deux personnes devant moi pour m’aider à démanteler ce clan. Malgré leurs motivations, je ressentais très facilement la fragilité dans leur regard, ils étaient encore trop brusqué par ce qu’il venait d’arriver. Pour le coup, soit ils arriveraient à supporter ce mal, soit ils s’écrouleraient pour de bon.

Je me suis exécuté pour entrainer tout le monde, Ikki me suivi facilement et Eve me regarda d’un air gêné…

BIM !
Un nouveau coup d’Ikki qui ne comprenait vraiment pas mes blagues salaces. Durant ces quelques jours, j’ai principalement amélioré leur équilibre grâce au sable. En effet ce battre dans un terrain difficile rendait les reflexes et l’équilibres meilleurs. Avec Eve, nous avons paufiné la précision de ses coups. Elle était plus faible, mais plus souple. Elle devait s’entrainer à faire de multiple mouvement proche de la gymnastique et placer des coups précis à des endroits précis..., par précis, je veux dire sensible et par sensible je veux dire les couilles principalement… Son but avant la fin de l’entrainement c’était de devoir toucher son frère ! D’ailleurs dans son cas le problème venait de ses mauvais reflexes. Il donnait des coups puissants, mais irréguliers et ne prenait pas le temps de penser aux coups suivant. Bref, c’était un entrainement sur ses reflexes et dans son cas, son but était de me toucher. Un soir, j’entendis Eve pleurer, en allant voir sur place, j’ai constaté que ce n’était pas ses gémissements mais celui de son frère. Elle tentait de le rassurer, mais elle avait aussi les larmes aux yeux.

Ikki essuya ses larmes en me voyant approcher…

Ikki me fit un sourire pour la première fois… Quant à sa sœur elle se jeta dans mes bras. J’ai simplement soutenu la belle par la taille et je suis partit comme un prince… De dos, j’étais un homme ayant un charisme incroyable et de fasse, je pleurais de bonheur en ayant sentit la douce et énorme poitrine de la belle brune, peut-être qu’un jour elle sera mienne… Oh oui, un jour elle sera mienne…

Le dernier jour arriva enfin et Ikki c’était préparé pour me toucher au moins une fois. Depuis le début de l’entrainement, il n’avait pas réussi à le faire une seule fois. Et là pour la première fois, il utilisa le terrain à son avantage et essaya de m’obstruer la vue avec un coup dans le sable. Au départ, je pensais qu’il était plus idiot que prévu, car j’avais les yeux bandés, mais le but était bien de me cacher son prochain coup qui atteignit mon beau visage… Gagné pour lui.

Eve devait à son tour toucher son frère, depuis le début Ikki la peur au ventre esquivait tous les coups sans problème. Mais là, la motivation de la belle fut plus grande et c’est plié en deux de douleur pour lui et de rire pour moi, que ce combat termina l’entrainement.

C’est le regard déterminé que nous avons donc terminé cette journée.

Nous nous étions levés avant le soleil. Je pouvais sentir le stress dans les visages de mes deux nouveaux compères. Personnellement, j’avais un sentiment mitigé, déjà car mes mains n’étaient pas encore au top et qu’en plus je devais gérer deux personnes… Ce genre de chose ne m’était pas familier. Bref, l’idée était d’en finir avec ce clan, accomplir ma promesse et permettre à ce frère et cette sœur de faire leurs deuils. Ils connaissaient leur repèrent et c’était un gain de temps énorme pour nous trois. L’idée était assez simple, j’allais faire diversion à l’entré en prenant à ma charge le maximum de garde. Apparemment, le bâtiment était en hauteur, peu large et à étage. Mon avantage sera de profiter du premier couloir qui mène à l’escalier accédant aux étages pour combattre par un ou deux les gardes. Ikki et Eve devraient passer par les toits et calmer les gardes, normalement, beaucoup moins nombreux et en discrétion… Quand j'ai pensé à discrétion et Ikki… J’ai eu peur mais bon…

J’ai enfilé des moufles noirs pour cacher mes blessures et j’ai attaché deux couteaux à mes poignets pour en faire ressortir le bout des lames, une griffe sur chaque bras ! Et avec mon masque de furet, mon camouflage était parfait, pour le reste des vêtements, pas besoin de me fouler… Et puis la flemme aussi. Mes deux acolytes avaient des cagoules noirs et étaient vêtus de la même couleur.

Quand je suis arrivé devant la petit porte du bâtiment tout était calme. Le soleil commençait àpeine à se lever et il y avait aucun bruit.

BLAM !

La porte vola en éclat et se fracassa contre deux gardes qui devaient surveiller cette dernière. J’ai couru le long du couloir pour assommer le plus vite possible les quelques gardes présents. Pour le moment tous ce passait très bien de mon coté. Je me suis approché de l’escalier et je me suis exclamé.

Du coté d’Ikki et d’Eve, les choses allaient bien aussi. Ils avaient attendu que je fasse assez de barouf. Les bruits indiquaient que d’autres gardes allaient prendre la direction du couloir où je me trouvais. Le frère et la sœur ont donc sauté sur le toit plat du bâtiment et ont profité de la surprise des gardes pour les assommés également. Ils allaient entrer dans le bâtiment quant deux individus sautèrent aussi sur le toit. L’un semblait un peu bête, plus que moi en tous cas, il bavait pas mal et semblait avoir beaucoup de mal à voir. Il n’était pas très grand, pas très gros non plus… Un peu banal. Habillé d’une combinaison blanche moulante pour le corps et ample pour les extrémités avec les bras attachés. Le second semblait avoir un peu plus de neurone, plus gros et plus musclé, vêtu d’une combinaison blanche également, il avait en revanche les mains libres et il regardait les deux intrus.

Ikki eu un reflexe assez pertinent. Il ouvrit la porte et envoya sa sœur faire le ménage. Il sentait que ces deux là étaient d’une trempe plus grande que les simples gardes. Il fit craquer ses doigts avant de dire quelques mots.

Les deux ennemis foncèrent tous deux vers lui. D’abords anxieux, ce début de combat lui avait redonné la tête froide. Il esquiva tous d’abords le charge du frère Bill en lui collant un bon coup de pied, qui le planta contre la porte de fer d’où était partit Eve. Le seconds, plus calme tenta de la maintenir, mais en vain. Il esquivait ses coups et Ikki lui colla un bon vieux coup de poing au ventre faisant plier le grand gaillard de deux mètres. Mais le frère débile ne semblait pas vraiment interpellé par ce coup et arracha la porte en la gardant autour du coup, il ressemblait a un chien qui avait un collier pour éviter de se gratter. Il fonça ensuite dans l’ouverture pour aller cherche Eve…

Le frère Boule c’était interposé pour empêcher Ikki de passer. Son coup de poing ne devait pas être assez puissant. Frais comme un gardon, ils continuèrent leurs attaques respectives en s’échangeant les coups cette fois. Mais pour Ikki les coups étaient plus dures à supporter. Il perdait l’avantage à chaque seconde qui passait. La seule façon de s’en sortir et d’éviter des problèmes c’était d’inviter l’ennemi à s’éloigner et pour cela, Ikki commença à sauter de toit en toit. Il se fatiguait moins en courant, surtout après l’entrainement d’Ulcky, mais l’autre gaillard était plus rapide. Le jeune Léo avait une idée derrière la tête…

Lors du Troisième saut, Ikki avait failli se faire attraper par son assaillant. Devant lui, un bâtiment qui semblait loin… Mais peu importe, il devait le faire. Boule était très proche d’Ikki et son ennemi pouvait sentir sa sueur lui couler dessus tellement l’effort était grand. Ikki était un deux doigt du saut… Plus qu’un mètre… Dernier mètre… Pied en appui… Son ennemi aussi… Il allait l’attraper en vol…

Saut !

Sauf pour Ikki… Ce dernier avait fait une glissade et avait profité du petit muret pour bloquer sa course. Le grand dadet de Boule, avait la malchance d’être plus grand et avait pris son envol… Le plus compliqué pour lui, c’est que le bâtiment d’en fasse était vraiement très loin… Trop même… Il s’écrasa sous un cri de soubrette sur le sol… Complètement K.O, le premier adversaire était H.S.

Je prenais en charge les salves d’hommes qui descendaient, mais aussi des renforts par l’entré. Pas trop de difficulté pour moi. Surtout que les hommes ne pouvaient pas tirer sur leurs copains… Donc il n’y avait que des armes blanches à affronter. Soudain un bruit sourd suivi d’un grondement se fit sentir derrière moi… En me retournant le couloir normalement présent avait fait place à une énorme pièce ouverte où je voyais le premier étage du bâtiment. A regarder de plus prêt, les murs avaient éclatés sous les coups d’un homme haut comme deux un niveau et demi, ce dernier, logé je ne sais ou, avait fait place pour pouvoir se mouvoir j’imagine…

J’ai foncé droit sur lui pour lui planter mes griffes acérées… Plig… Lames cassés nettes en tentant de percer la peau du petit géant. Doux paradoxe pour ce dernier qui riait aux éclats faisant trembler la bâtisse…

J’ai commencé à courir dans tous les sens. De temps à autre je portais des coups a droite et à gauche mais cela ne le faisait pas vraiement chanceler… Mon avantage c’était ma vitesse… Mais question puissance de coup… Tien en parlant de coup… Bim !

A trop réfléchir, je m’en suis pris une belle qui me colla contre le mur, telle un moustique sur son pare-brise… Il fallait que je trouve une solution rapidement… Bon techniquement il était plus fort, il frappait plus fort, et a force de fuir je me fatiguais… donc j’esquivais moins bien… Encore une ou deux comme ça et c’était le K.O. Le petit géant ne semblait pas très déluré et suivait son instinct pour combattre…

Je me suis désincarcéré du mur pour reprendre mes esquives. A force, j’avais vite compris qu’il tapait dès que je changeais de direction. Quitte à en prendre une, je me devais d’essayer le tout pour le tout. Il lança un coup de poing au sol et j’ai pris appuis sur son bras pour me coller sur son crâne en lui tirant les cheveux. L’étape deux, c’était d’être moi-même…

Hé n’avait pas réfléchis plus que d’habitude et lança un de ses coups de poings dévastateur sur le sommet de son crâne… Le choque lui a valu un étourdissement et j’ai profité de ce moment pour réitérer l’acte sur l’épaule et le ventre avant de le voir s’écrouler. Le monstre avait simplement laissé son instinct donner les coups suivants qui le firent s’allonger au sol dans un fracas incroyable.

Les sbires étaient aberrés de m'avoir vu tenir tête à leur champion. Mais avec mon dos en vrac et mes mains, je n’allais pas refaire ce tour une deuxième fois…

Eve s’en était allé dans les méandres des escaliers pour ouvrir la première porte et ce cacher… Sauf que ce cacher dans un placard à balai… Ce n’était pas la meilleure idée… L’idiot qui la suivait avait défoncé la porte et la cloison de derrière… Cet acte laissa apparaitre la pièce du maître des lieux et le personnage… En passant sa tête, Eve découvrit un petit bonhomme rabougri, roux, habillé d’un costard trop grand pour lui… rouge de colère devant ses caméras de surveillances et à peine gêné de l’irruption de son homme de main. Il tapait le poing sur la table en hurlant des mots d’oiseaux et amplifia son acte en se rendant enfin compte de la situation dans son bureau.

Les deux hommes présents en plus de Bill et du patron ont perçus la jeune fille qui avait trouvé comme seule solution de repli, de se mettre à genoux croisés en laissant des larmes couler le long de ses joues…

Ce doux visage de rougeur apparente ne laissa pas indifférent les deux bougres qui s’empressèrent de courir vers elle, attristés et remplis de bonne volonté…

Donc...Rempli de bonne volonté envers leurs propres envies… Prise d’un reflexe aussi soudain que la réaction non prévu des deux bonhommes, Eve esquiva la prise des deux hommes et les avait plaqués au sol par de multiple rotation sur elle-même, associé de violent coup de pied plus ou moins bien placé…

Sa rougeur de tristesse était devenue colère et elle semblait vouloir en finir. Mais il restait encore un adversaire plus coriace et cela s’annoncait moins évident pour la jeune femme. L’ordre du maitre des lieux était clair…

Malgré sa personnalité limitée, le bougre possédait une force évidente et une vitesse assez accru. Il s’est jeté sur la belle dans l’intention réelle de l’attraper. Eve avait pour force l’esquive et sa souplesse. Elle exécuta de multiple rotation et saut afin d’éviter les coups de son adversaire. A plusieurs reprises elle essayait de frapper, mais sa cible était elle aussi fort au jeu d’esquive. La différence venait de l’expérience et la jeune femme se fatiguait plus rapidement. De temps à autre elle subissait des égratignures, mais qui démontrait l’avantage de frère Bill. La belle avait remarqué que lors de son premier assaut contre l’ancien placard, il y avait une poutre caché. Elle s’empressa donc de se faufiler à proximité de cette architecture. Afin de diminuer son adversaire, elle laissa une ouverture pour se faire frapper. Le frère lança son attaque et la belle esquiva encore une fois… Le poing s’arrêta net contre la poutre qui avait subit la marque de son poing, de multiples fissures étaient apparues et la douleur vint enfin le toucher.

Affaiblit, mais en colère, il empoigna la jeune femme par le coup et la tenait au dessus du sol, le manque d’air était difficile à gérer et son seul reflexe fut de lui donner un coup dans la zone la plus faible des hommes… Une nouvelle douleur… Et une nouvelle fureur… Il la projeta vers la cage d’escalier… Eve se cogna contre la rambarde l’assommant sur le coup. Elle chuta ensuite en contre bas. Dans l’impossibilité de se réceptionner et à la merci de son adversaire, ce dernier se jeta dans le vide également pour frapper la jeune fille. Le coup allait tomber… Inévitablement…

Soudain, Ikki arriva au dessus du dernier ennemi, prêt à assainir un coup de coude sur le haut du crâne, en parallèle, j’avais vue en contre bas, l’acte venir et j’ai sauté pour attraper la belle et donner en même temps un coup de genoux sur le menton du frère bill. Les deux assaults arrivèrent au même moment fermant la bouche de Bill et lui éclatant les dents… Ses pupilles avaient disparus sous le choc et il était enfin à terre…

C’est en souriant pour la première fois ensemble, que nous avions dit ses mots. Eve avait du mal à reprendre ses esprits et la bataille était presque terminée… Il nous restait plus qu’un homme à aller voir.

Arriver dans le bureau, ce dernier était tremblant et hurlant d’injure…

Ikki allait dire quelques mots et je l’ai coupé avant…

J’ai ensuite ricané donnant une impression de folie et j'ai tiré ma langue par inadvertance... Cette idée d'un capitaine à mes trousses me plaisais.

Ikki avait compris mon intention et il fit comme si il était obligé de suivre mes ordres… Et c’est non sans un certain plaisir qu’il exécuta mes instructions et laissa le petit roux en, plus que, mauvais état… Nous avons ensuite entendu les bruits de la marine dû à se fracas énorme dès le matin et nous nous sommes enfuit…

Ce fameux chef des mibus à eu simplement le courage d’écrire en lettre de sang « Le furet » avant de s’évanouir par la douleur… sans être certain de pouvoir reparler ou se mouvoir dans un avenir plus ou moins proche…

En fuite, nous étions passés par les toits. La belle s’était réveillée et nous étions plus aptes à courir. Entre les dégâts sur place, les gens à capturer et la foule curieuse à maitriser, nous avions réussi à nous échapper. On restait sur nos gardes malgré tout. Nous avons abandonné nos habits nocturnes dans une ruelle sombre. Mais j’avais gardé cette curieuse cagoule… Au départ on voulait retourner du coté de la plage, mais Eve nous engagea à aller au bar. Ne plus être sur place après ce drame, aurait été étrange… Et puis, j’imagine qu’elle voulait retourner chez elle. En arrivant sur place pour la énième fois pour ma part, une scène touchante se posa sur nos yeux. La ruine à l’odeur de cendre que nous avions quittée avait pris une nouvelle tête. Les gens du quartier c’étaient réunis pour réparer la structure du bâtiment. Ce dernier était encore viable sur une bonne moitié. Seule la façade et la première moitié de l’ancien bar avait pris chère.

La jeune femme brune ne pus s’empêcher de s’écrouler en larme tellement la joie était immense. Ikki, lâche quelques goutes salées à son tour en soutenant sa sœur. Ils étaient donc une bonne quinzaine sur ce chantier et reprenaient les axes de soutient de la bâtisse. A première vue, le bois semblait de bonne qualité. Ils avaient sans doute cotisé pour payer ce type d’essence boisé… Ou alors ils l’avaient volé… Mais là… Impossible de savoir.

Je m’étais engagé dans ce nouveau chantier. Nous n’avions pas assez d’élément pour reprendre entièrement les choses. Mais avec un peu de temps et d’argent, le bâtiment allait reprendre une forme plus agréable. Le soir de l’avant dernier jour, nous avons fait une fête d’enfer ! Ces deux jours de repos, car oui, ça restait du repos ce chantier à coté du reste… L’alcool coulait à flot, les chansons réveillaient les voisins qui, pour une bonne moitié d’entre eux, nous rejoignaient à la fête… Monnayant une participation liquide ou solide… Nous avions bien profité de ce moment pour se détendre et j’avais aperçu mes deux compères rire et oublier leur drame.

Le lendemain matin, tout était encore debout, mais il y avait un sacrée bordel et j’avais une sacrée gueule bois… C’est une bassine d’eau du jeune Ikki qui m’avait sortir de mon rêve érotique avec la sus nommé Eve…

Il avait l’alcool mauvais ou quoi ? Dans tous les cas, il était de mauvaise humeur.

Au loin, la belle qui arrivait le sourire aux lèvres, elle ! Un papier à la main, elle s’empressa essoufflé de nous lire un passage.

Ikki, nous avait sortit une nouvelle tête. Entre bonheur et son caractère de cochon d’avant… c’était comique à voir. Il à fini par lâcher un sourire en prenant sa sœur dans ses bras.

BIM !

Je me suis pris d’un élan à parler pendant de longues minutes. J’ai expliqué à mes deux nouveaux compagnons un projet d’une grande envergure. Un projet qui consistait à garder ce bar ouvert et de proposer une aide pour les personnes en difficultés. Des missions à proposer contre finances, dons, etc… Les seules obligations était que ça devais vraiment servir les plus faibles et les bonnes causes… Mon projet devait commencer ici, mais aussi s’étendre au-delà des blues… Mais il fallait un début, un départ ! Et pour ce départ, j’avis besoin de leur présence ici et de leur connaissance des lieux pour débuter. De mon coté, je devais trouver les fonds et les futures autres lieux… Pour peux qu’ils y en aient un jour… C’est étrange, mais c’est en passant à leurs grand frère que j’ai eu cette idée et c’est avec une poignée de main que nous avons celé notre pacte… et une accolade pour la belle qui m’a valu un nouveau coup de la par de l’autre zigoto !

C’était sous le nom du furet que mon organisation allait voir le jour… J’avais un lieu, des personnes de confiances et un but louable à gérer. Je suis revenu vers le port comme si de rien n’était ou presque… Car j’avais failli louper l’embarquement et heureusement que j’ai couru et sauté dans le bateau pour partir vers de nouvelles aventures…


Grâce à des envois régulier de courrier, j'avais appris que ma petite troupe avait, le lendemain de mon départ, enterrée leur famille dans un cérémonial traditionnel. Des habits noir, des larmes, quelques rires nerveux pour ceux qui ne savaient pas comment réagir et qui ont préférés se rappeler des bons moments. Bref, un au revoir en finesse et discret malgré tout. Les deux personnes restantes étaient Eve et Ikki qui, avant de se retourner, ont confirmé leur promesse auprès de leur père et de leur frère. La promesse d'aider ce monde... A leur manière...