>> Gallion Drakar
Pseudonyme : Aucun pour le moment. Age: 32 Sexe : Homme Race : Humain Métier : Quoi?? Groupe : Civil faute de mieux But : Prouver qu'on peut survivre sur All Blue Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Qui sait? Tout peut arriver... Équipements : Un baluchon. Codes du règlement (2) : Parrain : Ce compte est-il un DC ? : Non Si oui, quel @ l'a autorisé ? : |
>> Physique La classe tout simplement... nan j 'déconne! Tout d'abord une tronche. Et quelle tronche mes amis! Ce qui ressort le plus sur ce faciès négligé c'est cette longue chevelure noire, crasseuse et partiellement formée de tresses perlées le tout retenu par un vieux bandana rouge qui n'a pas connu les joies du lavage depuis des lustres. Ensuite, un regard blazé et fatigué, souligné par de magnifiques cernes à en faire pâlir les insomniaques les plus incurables de ce monde. Une bouche immense semblable a une boîte de pandore de laquelle s'échapperait toutes les vulgarités de ce monde et cachant deux rangées de dents bizarrement propres et entretenues, comme si la brosse a dents était le seul ustensile hygiénique qui n'ait jamais trouvé grâce à ses yeux. Et enfin un menton carré et recouvert d'une barbe noire et désordonnée digne continuation de cette tignasse décrite quelques lignes plus haut. Passons a la suite logique des choses... le physique. Et là surprise! Sous ce visage de sans abris se trouve un corps athlétique et musclé héritage d'une vie de travail acharné. Un cou puissant relie solidement la tête aux épaules rudes et bombés d'un trentenaire dans la force de l'âge. Puis viennent un torse et des bras anguleux et parfaitement dessinés fruits d'un entrainement journalier. Descendons encore un peu. HOP HOP HOP!! Pas si bas voyons... Là, vous voyez? Le problème de bosses? Comme si une chaîne montagnarde s'était incrustée dans son ventre? Et bien on appelle cela abdominaux et c'est ce qui arrive lorsqu'on passe son temps a essayer de se couper les ongles des pieds avec les dents. Enfin nous arrivons aux jambes et aux pieds. Et là encore c'est un enchevêtrement complexe de muscles et de nerfs rudes mais gracieux. Seule ombre au tableau, des poils encore et toujours. Et ouais que voulez vous... personne n'est parfait. Malheureusement mesdames, ce corps d'adonis est caché par une masse de tissus appelé vêtements. Enfin, pas entièrement. Drakar n'est pas un adepte du tee shirt ou de la chemise. Le plus souvent il se balade torse nu du moins quand les conditions météorologiques le permettent. Sinon, il porte un long manteau de corsaire gris foncé rapiécé à plusieurs endroits. Deux vieux bracelets de tissus décorent ses poignets. Indispensable pour éponger la sueur durant les longues journées d'été. Un morceau de ficelle noire maintient un pantalon ample formé de deux boyaux de tissus fins de couleur gris violet. Une paire de bottes noires complète avec harmonie cette tenue de rockstar dépravé. Comme vous l'aurez compris, il n'est pas le genre de personne que l'on invite à un diner de gala car jamais il n'abandonnera cette dégaine de hippie crado tout droit sorti des recoins les plus sordides d'un squat de junkies. C'est son style et un style ça se respecte. >> Psychologie Entrons dans la partie la plus compliquée de cet énergumène, ses convictions. Sachez que sa jeunesse fut triste et misérable. Après la disparition de sa mère à l'âge de 15 ans, il fut condamné a l'esclavage dans les camps de Tequila Wolf. Douze années de travail forcé et de violence avant "l'évasion". C'est après cela qu'il se jura de ne plus jamais vivre sous la tyrannie d'une quelconque personne. Mieux, de ne plus jamais laisser qui que ce soit vivre dans ces infâmes conditions. La liberté est quelque chose de bien trop précieuse pour qu'un simple mortel investit de stupides pouvoirs liés aces ancêtres puisse la bafouer impunément. Personne ne lui donne d'ordres, du moins, pas sans lui imposer une certaine contrainte a laquelle il ne pourrait se soustraire. Car tout les hommes ont des points faibles, même les plus bizarres. Venons en justement a ces dits points faibles. Ouais... je sais ce que vous allez me dire. L'alcool, le jeu et les demoiselles de peu de vertu. Mais non. Contrairement aux apparences ses faiblesses sont bien plus honorables. Le plus important se prénomme Pinta, lui aussi est un ancien esclave de l'île chantier. Depuis dix années maintenant, ils vivent ensemble et on développé une relation proche de celle qui lie un père et son fils. Ce jeune garçon de quatorze ans est son unique famille et il est prêt a le protéger aux périls de sa propre vie, ce que certains ont eu le malheur de découvrir par le passé. Sachez aussi qu'il en va de même pour chaque personne qu'il considérera comme l'un des siens. Un homme se doit de protéger ce a quoi il tient, sinon, ce n'est pas un homme. C'est ce que lui ont apprit les histoires de pirates des temps jadis qu'il appréciait tant durant son enfance. Parlons maintenant de ses facettes plus... comiques. Beaucoup le prennent pour un marginal. Evidement, son apparence délabrée n'aide pas vraiment les gens a se faire une bonne image, mais ça il s'en fiche éperdument. On le voit souvent errant de ci de là sans réel but et avec une nonchalance plutôt déconcertante. Tout le monde sait qu'il ne travail pas et qu'il vit dans une certaine misère, volontaire bien sur. Lorsqu'il a faim il chasse, pêche ou part à la cueillette de fruits. Lorsqu'il a besoin d'argent il troque un peu tout et n'importe quoi avec les commerçants du coin. Et quand il est fatigué... il s'endort et ce peu importe l'endroit. Ah ouais j'oubliais... la logique et pour lui une notion très abstraite. Mieux vaut ne pas lui donner les directives d'une quelconque opération sauf si vous aimez vous retrouver dans le pétrin. En revanche, vous pouvez lui faire entièrement confiance pour tout ce qui touche aux divertissement et à la fête. Quand on voit le monde comme le plus grand des terrain de jeu, passer son temps a s'amuser devient essentiel. >> Biographie 19 Aout 1602 - East Blue. La petite île de Bread souffre d'un des plus grand fléau de ce monde, la peste. Pour l'instant la maladie semble concentré sur la capitale et sa périphérie. De nombreuses victimes sont a déplorer autant chez les citoyens lambda que dans la noblesse ce qui semble poser de grands problèmes a l'actuel souverain, le prince Edel. Sa popularité est en baisse parmi les représentants de la haute société. Vous connaissez les riches n'est ce pas? Tant que tout va bien on peut compter sur leur soutien mais cela devient beaucoup moins évident en temps de crise. Ils semblent s'être tourné vers le chambellan Potdess et ses promesses de faire intervenir le gouvernement mondial afin de régler le problème. D'ailleurs, les premiers navires de marines accompagner de régiments entier de médecins ont débarqués il y a quelques jours et des rumeurs de "changements" semble se répandre au sein de la cour royale. Si la maladie vient à être éradiquée, il ne serait pas étonnant de voir le chambellan prendre les pleins pouvoirs sous l'appui des nobles de la région et des hauts dirigeants de ce monde. 25 Septembre 1602 - East Blue. Cela fait plus d'un mois que les médecins envoyés en renfort prodiguent leurs soins a la population. La situation s'est nettement améliorée et, comme prévu, le roi Sadim a été destitué au profit d'Edel. Les citoyens semblent satisfait de se bouleversement dans les plus hautes strates du pays. De grandes fêtes on été donné un peu partout afin de célébrer l' avènement du nouveau souverain déjà surnommé "le sauveur". Pourtant, dans les campagnes profondes, loin des festivités de la ville, un groupuscule rebelle semble mener une guerre acharnée aux forces royales. Il y a peu de temps, dans un petit village agricole, une trentaine de soldats furent attaqués par surprise par des assaillants armés de fourches et autres outils qu'utilisent habituellement les fermiers. Le combat fit de nombreux blessés et quelques prisonniers furent amener au château. J'ai assisté à l' interrogatoire de l'un d'eux, un dénommé Zodiak Gallion. Au bout de plusieurs pénibles heures, les enquêteurs du gouvernement ont réussi a lui extraire ses quelques mots qui m'ont grandement interpelés: "Nous sommes des personnes libres et fiers et personne, roi, gouvernement ou même noble ne peut disposer de nous comme d'une simple monnaie d'échange! Nous sommes tout autant humains que vous et nous nous battrons jusqu'au derniers pour sauver nos familles et nos amis!" 04 Novembre 1602 - East Blue. Mon dieu! Qu'avons nous fait? Je viens d'apprendre qu'un millier de personnes, fermiers et misérables pour la plupart avaient été envoyés de force vers le bagne de Tequila Wolf. Apparemment, le roi Potdess avait marchandé la venu des médecins avec le gouvernement en échange d'esclave destiné au chantier du nord-ouest. Maintenant je comprends de quoi parlait se rebelle il y a quelques semaines Cette pourriture aurait envoyé de fausses troupes formés de criminels déjà emprisonnés pour kidnapper des villageois loin de la capitale. Tant de vies innocentes gâchés... quelle horreur! J'ai donc décidé de rejoindre la rébellion, quelqu'un doit payer pour cela même si nous devons y laisser notre vie... Extraits du journal de Savane Flowers. _______________________________________________ Rapport sur l'arrivé des nouveaux esclaves - 12 Octobre 1602 - Tequila Wolf. C'est aujourd'hui que la troisième livraisons de travailleurs de Bread à mouillé dans le port. Après l'appel j'ai pris conscience d'un problème. De moins en moins d'hommes nous sont envoyés. Cette fois plus de 120 femmes et enfants pour seulement une cinquantaine d'hommes. Pourquoi les révolutionnaires recruteraient ils autant de femmes? Et les enfants? Des renégats eux aussi? La plupart d'entre eux n'ont même pas l'âge d'avoir des avis politique. C'est révolutionnaires ne respectent vraiment rien, pas même leurs propres enfants... Rapport sur l'incident du quartier des baraquements - 13 Octobre 1606 - Tequila Wolf. Ce matin trois gardiens ont été admis à l'infirmerie. Après interrogation, j'ai appris qu'il avaient été agressé par un jeune travailleur, un certain Drakar Gallion arrivé il y a quatre ans de l'île de Bread. Le garçon est en détention pour le moment. Je ferais bien d'aller lui rendre une petite visite afin de remettre les pendules à l'heure. Rapport sur l'entretien avec le dénommé Gallion Drakar - 14 Octobre 1606 - Tequila Wolf. J'ai parlé au jeune agresseur de mes subordonnés. Je pense qu'il ne recommencera pas de sitôt. Extraits des rapports officiels du Capitaine Geriko. ______________________________________________ 13 Octobre 1606 - Tequila Wolf. Un jeune homme du nom de Drakar s'en est pris a des collègues hier matin. Ces imbéciles se sont pris une sacrée branlée et pourtant le petit n'est âgé que de quinze ou seize ans est n'est franchement pas au mieux de sa forme. J'ai donc décidé d'aller donner une leçon a ce que je prenait pour un sale délinquants, histoire de lui rappeler quelle était sa place en ses lieux. Et devinez quoi, ce petit démon s'est jeter sur moi dés mon entré dans sa cellule. Moi! Un militaire aguerri connaissant l'art du rankyaku! J'avoue avoir été grandement impressionné par sa bravoure et sa détermination. Il me rappel un peu mon défunt fils, toujours prêt a se battre même dans les cas les plus désespérés. Après lui avoir administré la correction qu'il méritait j'ai voulu retourner à mon poste et c'est là qu'il m'a interpellé: "Attend sale bâtard!! J'en ai pas fini avec toi!!" Lorsque je me suis retourné, j' eu la surprise de le voir debout malgré les blessures que je venait de lui infliger. Je dois même avouer avoir retenu un frisson lorsque nos regards se sont croisés. Avant même que j' eu le temps de répondre, l'un des gardiens s'était faufilé dans la cage et l'avait assommé d'un coup de la crosse de son fusil. Je l'ai congédier lui et l'autre garde, ces abrutis prennent tant de plaisir a cogner sur les ouvriers qu'ils auraient été capable de le tuer. Et je voulais le garder en vie. Je voulais lui parler. J'ai donc pris soin de menotter une de ses mains à un barreau de la grille avant d'aller chercher du pain et de l'eau que je déposait devant lui. Puis j' attendit son réveil. Au bout d'une heure il reprit connaissance. Je commença donc à l' interroger sur son passé mais il ne daigna pas m'en dire un mot préférant m'insulter et me reprocher la mort de sa mère. Il m'a même craché dessus. J'ai donc décidé de me retirer. En sortant, j'ai donné l'ordre aux gardes de ne pas l'approcher prétextant une maladie ultra contagieuse. Je vais le garder enfermé quelques temps, il finira bien par accepter de me parler. 13 Novembre 1606 - Tequila Wolf. Ca fait un mois aujourd'hui que ce petit sacripant de Drakar occupe la cellule 32. Bon nombre de personne aurait finit par répondre a mes questions après un si long séjour dans les geôles. Pourtant, lui garde encore le silence. Au moins il a arrêté de m'insulter c'est déjà ça. On dirait qu'il s'est habitué a ma présence un peu comme un animal sauvage qu'on garderait en captivité. Je commence vraiment a l'apprécier ce sale gosse. 14 Novembre 1606 - Tequila Wolf. Après le travail j'ai décidé de faire des recherches sur la mère de Drakar. En fouillant dans le registres de la morgue, j'ai découvert qu'elle s'appelait Ruby. Ca m'a tout de suite rappelé quelque chose. Il y a quelques mois j'ai entendu un surveillants du chantier se vanter des sévices qu'il faisait subir à une jeune femme du même nom. Celle ci avait refusé ses avances et il la forçait a travailler jours et nuits sans repos en guise de punition. Je sais que nous, gardiens de Tequila Wolf nous devons de maintenir un rythme de labeur effréné quitte a employer la force. Mais ma nature profonde ne m'inspire que du dégout pour ceux qui profite de cette situation. j'ai donc été m'entretenir avec l' intéressé. C'est dans les quartiers de repos que je l'ai trouvé, il buvait en compagnie de quelques collègues quand je suis arrivé. Lorsque je lui parla de la mère du gamin il me raconta avec fierté comment il l'avait regardé s'exténuer jours après jours dans le froid sans nourritures. Ma colère explosa lorsqu'il m'avoua qu'il l'avait battu a mort une fois qu'elle se fut effondré. D'un coup de pied je lui taillada le visage du menton au front avant de rentrer dans mes appartements. Je n'avais pas le droit de faire ça et je le sais bien mais rien ne m'énerve plus qu'un lâche qui s'en prend a une femme. Cette balafre servira d' exemple pour tous. 17 Novembre 1606 - Tequila Wolf. Cette nuit je me suis rendu auprès de Drakar. Je me suis excusé pour ce qu'avait fait l'autre salopard a sa pauvre mère au nom du gouvernement mondial. Il semblerait que cela l'ait touché puisqu'il se décida enfin a me parler de son passé. Et ce qu'il me raconta me sidéra. Il me parla de sa vie de fermier en compagnie de ses parents. Puis d'un complot orchestré par un certain Potdess pour s'emparer de la couronne en échange d'innocents destinés a l'esclavagisme a Tequila Wolf. De son père qui prit part a la rébellion pour les sauver de ce funestes destin et du jour où il fut exécuté et où lui et sa mère furent capturer par les soldats royaux. J'avoue avoir été profondément touché par cette histoire. Je me doutais bien que le gouvernement n'était pas parfait mais comment aurais je pu imaginer un tel scénario? J'ai pris une décision aujourd'hui. Je vais prendre ce gamin sous mon aile, le traiter comme mon propre fils. J'espère ainsi lui faire comprendre qu'il existe encore des gens biens dans les forces gouvernementales et, qui c'est, peut être pourra t-il un jour faire changer les choses. 04 Mars 1614 - Tequila Wolf. Aujourd'hui j'ai appris que Drakar avait envoyé 20 abrutis à l'infirmerie. je décida d'aller le voir en détention. Il me raconta qu'il aurait prit la défense d'un jeune garçon de quatre ans que les gardes s' apprêtaient a corriger pour mettre fin a ses pleurs. Ce gamin... mon fils... je suis fier de toi. Néanmoins, je ne peux m' empêcher de me poser cette question. Pourquoi le gouvernement a t-il envoyé un gosse de quatre ans dans cet endroit diabolique. Sont-ils donc tomber si bas? Je ne peu plus supporter cette misère. Il est temps que cela cesse! 28 Mars 1614 - Tequila Wolf. C'est ce soir. Ce soir que j'accomplirais mon devoir d'homme et de père. J'ai déjà prévenu Drakar qu'une petite embarcation l'attendra lui et Pinta sur les quais du chantier naval. J'espère qu'il s'en sortira sans encombres. Moi je ne survivrait surement pas a cette nuit mais je me battrais jusqu'au bout pour retenir les gardiens. Malheurs a ceux qui se m' opposerons quelconques résistance. Extraits du journal de Geriko Picana. ____________________________________________________ Après leur évasion de l'île, Drakar et Pinta voyagèrent plusieurs jours avant d'accoster sur une petite île agricole nommé Hundred Hills. Ils trouvèrent refuge dans la forêt, a l' abris du gouvernement et de ses enquêteurs. Pendant plusieurs mois ils vécurent cacher par les grands arbres de la région et se nourrissant de ce que la nature avait a leurs offrir. Cette vie de paria sembla leurs suffirent et même les combler de joies. Au bout d'une année, ils commencèrent même a se mêler a la population locale, pour le plu grands désarroi de certains. Et ouais, y' a toujours des cons incapables d' accepter les gens différents. Aujourd'hui, Drakar a trente deux ans et Pinta quatorze. Et c'est bien là le problème. L'adolescent commence a rêver d'aventures, il veut devenir pirate. Mais les mers sont bien trop dangereuses pour un garçon si jeune du moins c'est ce que tous essayent de lui faire croire. Pourtant, pour son père (Drakar pour ceux qui n'aurait pas compris), il n'y a aucunes raisons de l' empêcher de vivres ses rêves. L'océan est autant dangereux pour un gamin que pour un adulte. Mais allez convaincre toute une bandes de femmes a l'instinct maternelle surdéveloppé que voyager parmi les pirates et bon pour la jeunesse. Et puis, le légendaire chapeau de paille n'avait que 17 ans lorsqu'il commença sont épopée. Tiens... la voilà l'idée, dans trois ans le jeune homme pourra prendre la mer puisque Luffy en a fait de même. Et pendant ce temps, ce sera le trentenaire qui fera son tour du monde. Si lui peut survivre et se faire des alliés dans ce vaste monde, tout le monde peut le faire... >> Test RP "J' EN AI MARRE!!" C' est le cri puissant qui retentit dans le Fishman Food, le petit restaurant du village de Hundred Hills. Et dans tout le reste de la rue d' ailleurs. Devant un tenancier dépité et une serveuse souriante un jeune homme d'une quinzaine d' années engloutissait une assiette a grand coup de fourchette sous les yeux d'une assistante de clients a peine dérangés par ce vacarme devenu quasi quotidien. Autour de lui, une dizaine d'assiettes vides, précédente victimes d' une colère qui ne trouvait d' apaisement que dans l' anéantissement de toute sortes de nourritures. "CA FAIT DEUX SEMAINES!! DEUX SEMAINES QUE J' ATTEND!! MAIS QU' EST CE QU' IL FOUT BORDEL!!" cria t-il dans un déluge de morceaux de poissons prémâché. "ON NE PARLE PAS LA BOUCHE PLEINE!! C' EST DEGEULASSE ET IMPOLI PETIT GARNEMENT!!" hurla l'homme poisson en guise de réponse. "LA FERME!! C' EST MOI LE CLIENT ET LE CLIENT EST ROI!!" "UN CLIENT CA PAYE SES CONSOMMATIONS ALORS ESSAYE PAS DE ME LA FAIRE A L' ENVERS!!" "TU M' CHERCHE FACE DE MORUE??" lança le garçon en frappant des deux poings sur le comptoir. "ESPECE DE SALE PETIT..." D'un geste rapide et gracieux, la jeune femme s'interposa entre les deux interlocuteurs. Elle avait l'habitude de régler ce genre de conflit qui de toute manière ne dépassait jamais les mots. On peut dire que ça faisait parti de son boulot... même si officiellement elle n'était payé que pour servir des repas et des boissons. Elle tendit un torchon à son patron qui s'en empara dans un soupir avant de commencer a nettoyer la plaque de bois qui le séparait du reste de la salle. Puis elle s' adressa au gouffre sur patte en face d'elle en prenant délicatement la pile d' assiette sales. "Réfléchit deux secondes Pinta. De toute façon tu va encore rester trois ans ici quoi qu'il arrive alors prend ton mal en patiente." dit elle d'un ton aimable. L' adolescent fit une moue désapprobatrice avant de se laisser retomber sèchement sur son tabouret. Il grommela quelque chose de totalement inaudible les bras croisés. Ces paroles réconfortantes avaient au moins eut le bienfait de ramener le calme, mais pas celui de lui rendre le sourire. Elle posa la pile de porcelaine dans l' évier avant de s' accouder au bar, face a lui. "Ecoute, je fini mon service dans vingt minutes... dit elle d'un air charmeur. Après on ira voir ton père ensemble si ça peut te faire plaisir. J' essaierai de le convaincre." ajouta t-elle avec un clin d'oeil. Cette fois le jeune homme sembla totalement apaisé. Ses joues se tintèrent légèrement de rouges et un sourire gêné s' inscrivit sur son visage. "Okay, on fait comme ça. répondit il avant de gifler le comptoir en criant CHEF!! UNE AUTRE ASSIETTE ET QUE CA SAUTE!!" "ET PIS QUOI ENCORE??" Plus loin, à la lisière de la forêt bordant le bourg, un bruit reconnaissable entre mille se faisait entendre. Le vrombissement répétitif d'un homme en paix, plongé dans les bras de morphée. Allongé sur la plus haute branche du plus gros arbre du coin, un trentenaire a l' allure de vagabond faisait une sieste crapuleuse bercé par le vent doux et léger de cette période estival. Rien ne semblait pouvoir troubler son sommeil ni ce rêve. Et quel rêve, des coussins, du rhum, des sirènes et toutes sortes de mets délicieuses. Et tout ça gratos. Le paradis. Une ondine se pencha gracieusement sur lui, ses cheveux ondulaient dans l'air. "Debout feignasse. disait-elle, Allez debout!" C'est a cet instant que le sol souple et confortable d'un parterre de tissus rembourré laissa place au vide. Durant un instant il eut l'impression de planer. Mais en fait il tombait. Il heurta le dur, verdoyant et réel sol des alentours. Dur retour a la réalité mais bon, maintenant qu'il était réveillé... Maladroitement, il se remit sur ses jambes encore engourdit par plusieurs heures de repos, épousseté son pantalon et leva la tête face au petit groupe. "Qui est là?" demanda t-il d'une voix somnolente. Une violente douleur se fit alors ressentir sur son crâne. Un coup sans nul doute. "OUVRE LES YEUX AVANT DE POSER DES QUESTIONS ABRUTI!!" hurla t-on a ses oreilles. Lentement, il décolla ses paupières les unes des autres tout en se malaxant le sommet de la tête encore endoloris par le précédent et toujours mystérieux choc reçu. Il ne distingua dans un premier temps que trois silhouette indistinctes. Quelques secondes plus tard il finit par reconnaître Pinta et sa chevelure bleu pâle, Aloé, la belle serveuse et... "T'es qui toi?" dit-il en regardant l' hybride. "TE FOUS PAS DE MA GUEULE!! TU ME DOIS AU BAS MOT 1000 BERRYS ALORS FAIT PAS COMME CI ON S' ETAIENT JAMAIS VU!!" rétorqua le barman. "Ah ouais... Billy! Comment tu va mon pote?" "J' SUIS PAS TON POTE ET JE M' APPELLE CHARLY!" grogna t-il le front collé a celui de l' humain. "Dommage... j'aimais bien Billy. Pourquoi t'a changé?" "GNNGNGRRR..." "P' PA!!" Alerté par ce cri, l'homme regarda derrière la masse de muscle de l'homme poisson figé de colère. De la masse commençait même a sortir de sa bouche. Il contourna l'homme poisson et s'approcha des deux autres. La demoiselle arborait un sourire radieux et portait un panier bien rempli mais le garçon lui semblait extrêmement contrarié... Minute. Un panier bien rempli? "Hé, Aloé. Qu' est ce que t'a ramené de bon a manger?" demanda t-il plein d'entrain. "Des accras. répondit elle timidement. Je sais que vous adorez ça alors... " "Génial! J' adore ça en plus!" s'écria t-il. Sans prévenir, il se jeta sur le sac d' osier, se laissa lourdement tomber sur le sol assis en tailleur et commença a dévorer les boulettes de poissons sous le regards des deux jeunes gens. Après quelques bouchés avalés en un éclairs... il enfourna une autre poignée dans sa bouche avant de dire, "Ché tro bnon. Té un vrè gordon bleu Amloné!" dit-il la bouche pleine. "Merci monsieur Gallion. répondit elle en rougissant. Mais, ce n' est pas uniquement pour ça que nous sommes venu." ajouta t-elle. "Ah ouais? Pourquoi alors?" "Eh bien... Vous aviez prom..." "T' A ENCORE OUBLIE!! hurla l' adolescent. CA FAIT DEJA DEUX SEMAINES QUE TU M'A PROMIS!!" Pinta avait hurlé si fort que son père commença a s'étouffer surpris en plein avalage. Il lui fallut une ou deux minutes et une petite expérience de mort imminente avant de reprendre totalement ses esprits. Une promesse? "TU DEVRAIS DEJA ETRE PARTIT!! ET T' ES ENCORE LA A POINCER!!" "Partir? s' interrogea t-il a voix haute. On part en vacances?" ajouta t-il en regardant la jeune femme. "Euh... non monsieur Gallion." répondit elle simplement. "Dommage, j'ai toujours rêvé de partir en vacances." annonça l'homme en replongeant dans son panier d'accras. Soudain, sans même qu' il ait eut le temps de réagir, son repas vola en éclat. Pinta, excédé par son comportement insouciant, avait donné un coup de pied dans ce qui lui servait de plateau. "POURQUOI T' A FAIT CA??" "PARCE QUE T' ES QU' UN CRETIN!!" "TU VAS VOIR PETIT CON!!" lança t-il avant de se jeter sur son fils. S' ensuivit une bagarre dans laquelle tout les coups étaient permis. Poings, pieds, gifle et évidemment morsures, rien n'avait été oublié. Seuls les insultes et autres menaces était perceptibles dans ce qui se transforma rapidement en un entremêlement de jambes, bras, tête et poussière. Devant cet adorable spectacle d'amour familial, la serveuse ne put s'empêcher de retenir un grand éclat de rires qui mit instantanément fin a leur querelle. Après un court moment d' étonnement, Drakar se mit lui aussi a rire. Mais le sentiment ne fut pas partager par tout le monde. Déçu, le jeune homme se leva et se mit en marche d'un pas décidé. "Pinta. Où tu vas?" lui demanda son père. Il s'arrêta net mais resta de dos, les poings serré et, un ton de défi dans la voix, il lança: "Je t' ai dit que je voulais devenir pirate... il lança un regard par dessus son épaule, sans se retourner et continua, Et moi je tiens toujours mes promesses!" Il reprit ensuite son chemin sans sourciller ni même répondre aux appels d' Aloé. Le brun resta silencieux, assis parterre et le regardant s' éloigner petit a petit jusqu'à ce qu' il ait totalement disparu de son champ de vision. Cette fois, les paroles du garçon l' avaient profondément touché. Et c' était sans nul doute le but. Ils restèrent tous là, dans le silence, pendant un petit moment. Sentant le malaise, la serveuse s' agenouilla à sa droite. Elle posa une main réconfortante et timide sur son épaule. "Je... je pense qu' il est temps monsieur Gallion. dit elle. Vous devez tenir parole." "Ouais... t' as raison." _____________________________________________________________ Durant la nuit, Drakar ne trouva pas le sommeil. Déjà parce qu' il avait passé la moitié de la journée a dormir, mais aussi a cause de ses états d'âmes. Il ne pouvait effacer ce regard mêlant défi et désapprobation que lui avait lancé son fils plus tôt dans la journée. Et ces paroles... impossible de les faire sortir de son crâne. Qu' est ce que Pinta pouvait bien pensé de lui maintenant? Pourrais t-il lui faire confiance a nouveau? Lui pardonnerait-il? Et en même temps, était ce vraiment si important de partir tout de suite? Deux semaines, c'est pas grand choses sur trois années. Qu' est ce que ça pouvait bien faire qu' il n'ait pas encore pris la mer? Etait ce si important? Oui... ça l' était. Un homme se doit de respecter ses engagements. Et puis, les océans... Toutes ces histoires d'aventuriers des flots déchaînés, de trésors, d' amitié et de liberté. N' était ce pas ce a quoi il aspirait depuis toujours? Vivre sans contraintes, sans se soucier de quoi que ce soit, uniquement des gens qui lui sont chères. C' était cela qu' il avait tenté d' inculquer a ce garnement qu' il considérait comme son fils. Et c' était la prochaine leçon qu' il lui donnerait. Au matin, lorsque Pinta se réveilla, il fut surpris de ne pas trouver de corps affalé dans le hamac à côté de lui. Où pouvait bien être ce vieux fou? D' habitude il dort au minimum jusqu'à midi et quand il se lève enfin, c'est soit pour aller faire une sieste ailleurs où pour glandouiller au Fishman Food. De toute façon il s'en fichait. Aujourd'hui était un jour important, le premier jour de sa vie de pirates. Il sauta de son lit de fortune, attrapa quelques affaires qu'il déposa dans un linge sales ficelé a un long bâton. Puis il sauta du haut de la cabane dans laquelle il vivait depuis son enfance. Il se retourna, lança un dernier regard a cette misérable bâtisse de bois qui fût son foyer toutes ses années et sentit un sentiment de tristesse l'envahir. La reverrait-il un jour? Mais pas le temps pour les remords, il aura tout le temps d' être nostalgique durant le périlleux voyage qui l'attend. Il s' élança dans une course effréné. Direction le port. Quelques minutes plus tard, il entrait dans le village et, a son grand étonnement, personne, pas un seul pèlerin arpentant les rues. L'endroit était totalement désert. D'aussi loin que remontait ses souvenirs, cela n'était jamais arrivé. Sur une île agricole les gens sont plutôt du style lève tôt. Enfin... presque tous. Il ralentit alors la foulée surpris par la situation. Après quelques mètres, il arriva en face du restaurant de face de morue. La moindre des politesse était de faire ses adieux aux deux seuls personnes qu' il considéraient comme des amis. Il entra dans la boutique et là encore, il se heurta au vide. Pas un seul clients, pas de sourire d' Aloé, pas de cris de Charly. Rien a part le silence. Qu' est ce qui avait bien put se passer cette nuit? Une attaque? Une épidémie? L' inquiétude commença a envahir son esprit. Si quelqu'un ou quelque chose s' en était prit aux villageois il allait le payer chère. Il reprit la course de plus belle. Droit au port, si des pirates ont débarqués, c' est sûrement là bas qu' il les trouvera. Arrivé au port, il eut enfin la réponse a ses questions. Tout le village était présent, face au large. Certains balançait des mouchoirs de droite à gauche au dessus de leur têtes, d'autres chuchotaient des trucs genre "bon débarras", "s'il pouvait oublier le chemin du retour ça m'arrangerait". *Mais qu' est ce que c'est que ce délire?* pensa t-il. "Alors? T'es venu finalement?" retentit une voix douce derrière lui. C'était Aloé. Elle souriait comme d' habitude mais son regard semblait rempli de tristesse. Elle avait même pleuré a en juger par son visage bouffi et ce mouchoir humide qu' elle tenait dans sa main droite. "Qu' est ce qui se passe? Un problème?" demanda t-il. "Viens..." répondit elle en prenant sa main. Elle le traîna au milieu de la foule, jusqu'au bord du quai. Face à eux, une petite embarcation et un homme bataillant pour se dépêtré d'un tas de cordages. La scène semblait d'ailleurs amuser la majorité des spectateurs. Même Pinta et la jeune serveuse s'esclaffèrent. Soudain, l'inconnu réussi a s'échapper de l'étreinte de son agresseur pourtant inoffensif. L'adolescent reprit alors son sérieux. Celui qu'il prenait pour un inconnu était en fait son père. Sous le coup de la surprise, il ne put retenir cette interrogation. "Mais qu' est ce qu' il fout la dedans?" "Il tient sa promesse Pinta." répondit Aloé. Ce qu'il ne savait pas, c'est que Drakar c'était levé aux aurores ce matin là afin de préparer son voyage. En fait, il aurait dût être partit depuis plusieurs heures. Mais les principes de bases de la navigation ne sont pas évidentes pour tout le monde. Il le regarda tenter faire partir le petit bateau. Cette fois c' était vrai, il allait enfin partir. Pendant les deux dernières semaines, il s' était imaginé que cet instant le comblerait de joie et de fierté. Mais c'était un sentiment mêlé d' inquiétude et de tristesse qui l' envahit. Sans crier gare, il sauta sur le ponton et se mit a courir vers l'autre bout. Au même moment, le minuscule voilier commençait a s' élancer sur les vagues d' East Blue. "P' PA!! cria t-il P' PA, ATTEND!!" Alerté par les cris, le trentenaire se retourna et vu le garçon courir le long de l' assemblage de bois flottant qu'il venait juste de quitter. Il leva une main au ciel et lança: "SALUT FILS! T' AS VU? J' AI REUSSI A FAIRE PARTIR CET ENGIN DE MALHEUR. COOL NON?" "ATTEND!! répondit Pinta, ON S' EST PAS DIT AU REVOIR!!" "T' INQUIETE! TROIS ANS C' EST PAS SI LONG! RENDEZ VOUS SUR LES OCEANS MON POTE!" Sa voix se faisait de plus en plus distante. Arrivé au bout du ponton il ne pouvait déjà presque plus l'entendre. Il resta là, a le regarder s'éloigner. Une larme coula le long de sa joue tendit qu' une pensée traversait son esprit et se perdait dans le lointain... *Bonne chance vieux fou et a bientôt.* |
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Informations IRL
- Prénom : Secret défense.
Age : 24
Aime : BD, musique et dessin principalement.
N'aime pas : Beaucoup trop de choses
Personnage préféré de One Piece : Sanji, Eneru et plein d'autres...
Caractère : (définissez vous en quelques mots) Discret, calme et barjot
Fais du RP depuis : Quelques temps
Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) 7/7
Comment avez vous connu le forum ? Par le biais d'un annuaire dont j'ai oublié le nom
Dernière édition par Gallion Drakar le Ven 15 Mar 2013 - 19:07, édité 11 fois