Moi, mon tas de couverture, mes épées, mon chapeau récemment acquis et mes bottes en peau de lapin avançons dans ce paysage qui ne semble pas se décider à changer. Des arbres, de la neige et au loin, l’océan. Et du froid. Surtout du froid.
Derrière moi, je laisse le monstre des mythes, la terreur de la montagne, j’ai nommé Migou, dont je peux encore entendre les cris de douleur. Et devant ? C’est ma liberté qui m’attend, et la chaleur d’un foyer. Du moins, c’est ce que j’espère.
Même si ça fait plusieurs jours que je tente d’échapper à cette créature – je dis plusieurs, parce que j’ai malencontreusement perdu la notion du temps à force de rien faire – ça me fais un peu mal de la laisser derrière ainsi. La pauvre bête s’est retrouvée avec une balle dans l’œil et depuis, elle n’arrête pas de crier. Elle n’arrête pas… Tiens, j’n’entends plus rien d’un coup, elle s’est arrêtée ? Ah non, je viens de réentendre un truc, mais c’est différent d’un coup… J’écoute plus attentivement…
IYAAA
Et merde ! Le voilà qui repart à ma recherche ! S’il me retrouve, je n’sais pas si j’aurai la force de le refuir, surtout dans son état… Je culpabilise déjà suffisamment ! Fuu, il ne doit pas me retrouver ! Alors malgré le froid qui gèle de plus en plus la totalité de mon corps, je me remets à courir. Mais comme toujours, sa voix se rapproche de moi. Je ne peux rivaliser avec sa vitesse, surtout dans mon état de glacitude prononcé. Je n’abandonne pas pour autant, je pourrais peux être me cacher dans un buisson ou un terrier ? Plus un terrier, parce que les buissons, j’en ai pas vu des masses dans le coin.
A bien y réfléchir, le terrier, c’est p’t’être pas une bonne idée non plus, vu la gueule des lapins de la région… Nan, ma seule chance serait surement de grimper à un de ces grands arbres. Mais Migou serait capable de déraciner mon perchoir pour m’attraper. Hm…
Alors que pour ma part, j’essaye désespérément d’ignorer les cris qui gagnent du terrain, une autre personne décide d’y répondre. Enfin, je dis « personne », ce n’est pas vraiment le cas. Disons plutôt que la montagne répond enfin à son maître. Oui, je l’avoue, je ne serais pas étonnée que le Migou puisse contrôler les avalanches et ce, même si ça parait aberrant… En même temps, vous avez vu la tronche de cette bête ? Si c’n’est pas de base une aberration de la nature ça… Alors une aberration avec des pouvoirs aussi aberrant… Pourquoi pas, après tout !
Bref, je parlais d’avalanche… D’AVALANCHE ?!!! Oh Bordel de merde ! JE NE VEUX PAS MOURIR !!!
AAAAAAH
Avoir une avalanche au cul, c’t’une bonne motivation pour courir. Et je ne suis pas la seule à mettre faite surprendre ! J’vois pas mal de rennes, renards et autres petites bestioles dévaler plus rapidement que moi le sol enneigé. J’lance un coup d’œil dans mon dos pour voir où en est la tonne de neige qui menace de tous nous engloutir, mais là, mon regard se pose sur une chose étrange : à une dizaine de mètre dans mon dos se trouve un homme tout fin avec un chapeau chevauchant un des énormes lapins qu’on ne trouve que dans ces montagnes.
Décidément, y’a des trucs vraiment bizarre sur cette île…
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Direction : Ailleurs !
Grbmbmblmblmblm.... Je commence à en avoir un peu marre.... Lilou ne répond toujours pas à son escargophone, je n'ai pas dormis trop longtemps à mon goût et vu la journée que j'ai eu, autant vous dire que je suis exténué, je crève la dalle, le froid commence vraiment à m'engourdir, et Anko est de moins en moins réactive.... J'en ai ma claque, fichu curiosité, même si je ne regrette pas ce que j'ai fais ou découvert au cours de la journée, j'aimerais bien retrouver le chemin du Léviathan.... Lekoudhu, lui, a l'air bien plus en forme.... En même temps il a eu l'occasion de se reposer, lui.... Il faut que je fasse gaffe, il serait capable de profiter de ma faiblesse pour s'enfuir ou m'éliminer.... Grmblbmlbmblmblm, satanée monture, satanés révolutionnaires, satanée île..... Bon, au moins, je n'avais croisé personne depuis un bon moment, et je ne voyais personne à l'horizon, c'était peut être le moment de prendre mes médicaments? Au moins, j'aurais la tête plus légère après ça. Bon, faut que je réveille Anko, c'est elle qui a les boites.... Flemme de parler, j'vais la secouer jusqu'à ce qu'elle réagisse..... Ah, enfin, elle est debout. Désolé de te faire ça ma chérie, mais papa n'est pas de bonne humeur et.... Tiens? C'était quoi ce grand bruit? L'air complètement blasé et crevé (on aurait dit ces vieilles ordures de Lucio ou Pinky), je me mis à regarder autour de moi, avant de sentir Lekoudhu accélérer soudainement. Ne comprenant pas au début, je vis qu'Anko avait l'air soudainement très réveillée, et qu'elle regardait derrière nous l'air horrifié. Me tournant à mon tour dans la fameuse direction, je vis du blanc, beaucoup de blanc, mais genre beaucoup beaucoup quoi, de quoi former un énorme mur. Bon, je pense que c'est de la neige, et c'est marrant, elle se déplace rapidement dans notre direction... C'est qu'il s'étend loin ce mur de neige dit donc, et il bouge vachement vite aussi, kéhahahaha....ha........ha.......ha...............
Je hais ma vie.
-AVALAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANCHE!!!!
Je me retournai brusquement, m’agrippant fermement à la fourrure de Lekoudhu, tout comme Anko qui s'enroula autour de mon bras, plus éveillée que jamais. J'avais eu l'occasion de le constater plus d'une fois, mais ce lapin était autant attaché à la vie que moi. Il se mit à accélérer de toute ses forces, dépassant les différents animaux courant autour de nous et voulant eu aussi fuir le terrible tsunami gelé. Des rennes, des renards, et plein de petites bestioles courraient à en perdre haleine. Il y avait même, une dizaine de mettre devant nous, une drôle de créature bipède et rouge.... Ah, non, c'est une jeune femme... Bon, bah, pas de bol pour elle hein, mais avec ses petits pieds, elle n'a aucune chance de fuir cette avalanche.... Mais.... ce chapeau...... En posant mes yeux sur le couvre chef de la jeune femme, je réalisai que je l'avais déjà aperçu quelque part, sur le Léviathan.... Une odeur d'alcool frelaté accompagna mes souvenirs remontant le long de mon cerveau, et j'eu un déclic: Mihai . Cette nana portait le chapeau de Mihai. Elle le lui avait volé? Il le lui avait confié? Elle savait où le cow-bow se trouvait? Elle l'avait tué? Beaucoup de questions dont je ne pouvais obtenir la réponse que d'une seule manière: en demandant directement à l'intéressée. Tirant sur l'oreille gauche de Lekoudhu pour l'inciter à diriger sa course dans cette direction, j'attendis que l'on soit assez proche de la demoiselle pour me pencher de son coté, le bras tendu, afin d'essayer de l'attraper. Visiblement, elle était prête à accepter un coup de main de n'importe qui vu la situation, et elle se jeta sur mon bras sans demander son reste. Tiré par Anko, je réussi à nous ramener tous les deux sur le dos du carnivore, avant de lui hurler d'accélérer encore plus. Le lapin se dirigea alors sur la droite, ayant visiblement repérer quelque chose qui nous aiderait à aller plus vite. Nous nous rapprochâmes de plus en plus d'une forêt, et d'un coup d'un seul, Lekoudhu sauta sur un arbre, les pattes arrières droit devant, et il le déracina avant de..... avant de s'en servir comme d'une planche de snow-board....... Ma foi, pourquoi pas?
Toujours bien accroché au épaules du lapin, qui s'était redressé, je senti quelque chose me broyer l'estomac: la fille de tout à l'heure n'avait pas trouver d'autre point d'accroche que mon corps, et elle avait enroulée ses bras autour de mon ventre qu'elle serait avec une force surprenante. Grrrrr, je comptais la balancer par dessus bord au moindre signe agressif, mais vu notre position, je risquais de tomber avec elle. Anko ne réagit même pas face à ça, étant trop médusée par la chose beaucoup plus bizarre qui se trouvait derrière nous: un Yeti. Un Yeti qui nous pourchassait, utilisant un très gros tronc d'arbre comme surf des neiges, et hurlant sans arrêt "IYAAAAAAAAAAAAAAA"..... Bon, les champignons de tout à l'heure étaient hallucinogène, ça, au moins, c'est sur. La fille aux cheveux de feu, à la vue du Yeti, se mit à hurler d'accélérer encore plus, ainsi que des choses comme "MAIS IL ME LÂCHERA JAMAIS BORDEL?!". Bon,elle connaissait ce monstre, ça aussi c'était sur. Par contre, je ne voulais absolument rien savoir de leur relation, le seul truc qui m'importait actuellement, c'était de sortir de cette galère. Et je du penser un peu trop fort, car Dame Fortune mit un nouvelle obstacle sur ma route, histoire de se marrer: au loin, devant nous, j'aperçu un énorme ravin, et de toute évidence, on fonçait droit dessus. Le Yeti se rapprochait de plus en plus, et Lekoudhu, lui, préférait clairement le ravin au Yeti (quelque chose me disait que cheveux de feu était du même avis), alors il se pencha vers l'avant, augmentant ainsi notre vitesse, il se dirigea vers une petite pente montante se trouvant au bord du fameux ravin et BAM!
Lekoudhu, Anko, la mystérieuse jeune femme et moi, nous nous retrouvâmes au dessus du vide. J'avais l'impression que le temps c'était ralentit. Du bord d'où on venait de sauter, on pouvait voir que le Yéti ne nous avait pas suivit dans cet instant de folie, il avait préféré planter son tronc d'arbre dans le sol et s'en servir tel un piquet pour ne pas être emporté par l'avalanche. Il avait néanmoins la main tendue vers nous, les yeux désespéré, il hurlait encore une fois "IYAAAAAAAA, PAS PARTIIIIIIIIIIIIR!". La jeune femme le regardait elle aussi, l'air un peu coupable... Moi, mes yeux étaient surtout rivés sur l'autre bord, parce que l'on commençait redescendre et la distance horizontale qui nous séparait du sol était encore trop grande à mon gout. Mieux vaut prévenir que guérir comme je dis toujours, et ne voulant pas laisser ma vie dépendre des estimations de force, de vitesse et de distance d'un lagomorphe géant, je saisi ce dernier par les oreilles et relâchai mon emprise sur ces épaules avant d'utiliser un geppou pour définitivement nous propulser de l'autre coté. L’atterrissage par contre fut assez douloureux, et nous fîmes tous plusieurs roulés boulés avant d'être arrêter par des arbres traînant dans le coin. Je me redressai douloureusement, jetant un coup d'oeil au ravin: on avait du mal à en voir l'autre coté, mais l'avalanche qui s'y déversait était toujours visible. Je regardai autour de moi, histoire de voir si tout le monde allait bien, à commencer par Anko, qui ne m'avait pas lâché après notre atterrissage forcé. Elle était un peu sonnée, mais elle ne semblait pas être blessé. Lekoudhu, lui, avait la tête enfoncée dans le sol.... Il avait beau être une sale bestiole, je lui devais la vie sur ce coup. M'approchant de lui, je lui donnai un petit coup de main pour se dégager, puis, le laissant retrouver ses esprits tranquillement, je me tournai vers la demoiselle que j'avais embarqué en cours de route et qui portait toujours le chapeau de Mihai. Si je n'avais pas de chance, il s'agissait d'une révo, si j'en avais, c'était une civile ayant été surprise par l'avalanche... Mais bon, pour savoir si j'avais fait une erreur en la sauvant, il me fallait en apprendre un peu plus sur elle... Hypocrite mode: on! Il me fallait jouer subtilement à partir de maintenant....
-Mademoiselle, ça va? Vous m'entendez? Vous n'avez rien de cassé?
Je hais ma vie.
-AVALAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANCHE!!!!
Je me retournai brusquement, m’agrippant fermement à la fourrure de Lekoudhu, tout comme Anko qui s'enroula autour de mon bras, plus éveillée que jamais. J'avais eu l'occasion de le constater plus d'une fois, mais ce lapin était autant attaché à la vie que moi. Il se mit à accélérer de toute ses forces, dépassant les différents animaux courant autour de nous et voulant eu aussi fuir le terrible tsunami gelé. Des rennes, des renards, et plein de petites bestioles courraient à en perdre haleine. Il y avait même, une dizaine de mettre devant nous, une drôle de créature bipède et rouge.... Ah, non, c'est une jeune femme... Bon, bah, pas de bol pour elle hein, mais avec ses petits pieds, elle n'a aucune chance de fuir cette avalanche.... Mais.... ce chapeau...... En posant mes yeux sur le couvre chef de la jeune femme, je réalisai que je l'avais déjà aperçu quelque part, sur le Léviathan.... Une odeur d'alcool frelaté accompagna mes souvenirs remontant le long de mon cerveau, et j'eu un déclic: Mihai . Cette nana portait le chapeau de Mihai. Elle le lui avait volé? Il le lui avait confié? Elle savait où le cow-bow se trouvait? Elle l'avait tué? Beaucoup de questions dont je ne pouvais obtenir la réponse que d'une seule manière: en demandant directement à l'intéressée. Tirant sur l'oreille gauche de Lekoudhu pour l'inciter à diriger sa course dans cette direction, j'attendis que l'on soit assez proche de la demoiselle pour me pencher de son coté, le bras tendu, afin d'essayer de l'attraper. Visiblement, elle était prête à accepter un coup de main de n'importe qui vu la situation, et elle se jeta sur mon bras sans demander son reste. Tiré par Anko, je réussi à nous ramener tous les deux sur le dos du carnivore, avant de lui hurler d'accélérer encore plus. Le lapin se dirigea alors sur la droite, ayant visiblement repérer quelque chose qui nous aiderait à aller plus vite. Nous nous rapprochâmes de plus en plus d'une forêt, et d'un coup d'un seul, Lekoudhu sauta sur un arbre, les pattes arrières droit devant, et il le déracina avant de..... avant de s'en servir comme d'une planche de snow-board....... Ma foi, pourquoi pas?
Toujours bien accroché au épaules du lapin, qui s'était redressé, je senti quelque chose me broyer l'estomac: la fille de tout à l'heure n'avait pas trouver d'autre point d'accroche que mon corps, et elle avait enroulée ses bras autour de mon ventre qu'elle serait avec une force surprenante. Grrrrr, je comptais la balancer par dessus bord au moindre signe agressif, mais vu notre position, je risquais de tomber avec elle. Anko ne réagit même pas face à ça, étant trop médusée par la chose beaucoup plus bizarre qui se trouvait derrière nous: un Yeti. Un Yeti qui nous pourchassait, utilisant un très gros tronc d'arbre comme surf des neiges, et hurlant sans arrêt "IYAAAAAAAAAAAAAAA"..... Bon, les champignons de tout à l'heure étaient hallucinogène, ça, au moins, c'est sur. La fille aux cheveux de feu, à la vue du Yeti, se mit à hurler d'accélérer encore plus, ainsi que des choses comme "MAIS IL ME LÂCHERA JAMAIS BORDEL?!". Bon,elle connaissait ce monstre, ça aussi c'était sur. Par contre, je ne voulais absolument rien savoir de leur relation, le seul truc qui m'importait actuellement, c'était de sortir de cette galère. Et je du penser un peu trop fort, car Dame Fortune mit un nouvelle obstacle sur ma route, histoire de se marrer: au loin, devant nous, j'aperçu un énorme ravin, et de toute évidence, on fonçait droit dessus. Le Yeti se rapprochait de plus en plus, et Lekoudhu, lui, préférait clairement le ravin au Yeti (quelque chose me disait que cheveux de feu était du même avis), alors il se pencha vers l'avant, augmentant ainsi notre vitesse, il se dirigea vers une petite pente montante se trouvant au bord du fameux ravin et BAM!
Lekoudhu, Anko, la mystérieuse jeune femme et moi, nous nous retrouvâmes au dessus du vide. J'avais l'impression que le temps c'était ralentit. Du bord d'où on venait de sauter, on pouvait voir que le Yéti ne nous avait pas suivit dans cet instant de folie, il avait préféré planter son tronc d'arbre dans le sol et s'en servir tel un piquet pour ne pas être emporté par l'avalanche. Il avait néanmoins la main tendue vers nous, les yeux désespéré, il hurlait encore une fois "IYAAAAAAAA, PAS PARTIIIIIIIIIIIIR!". La jeune femme le regardait elle aussi, l'air un peu coupable... Moi, mes yeux étaient surtout rivés sur l'autre bord, parce que l'on commençait redescendre et la distance horizontale qui nous séparait du sol était encore trop grande à mon gout. Mieux vaut prévenir que guérir comme je dis toujours, et ne voulant pas laisser ma vie dépendre des estimations de force, de vitesse et de distance d'un lagomorphe géant, je saisi ce dernier par les oreilles et relâchai mon emprise sur ces épaules avant d'utiliser un geppou pour définitivement nous propulser de l'autre coté. L’atterrissage par contre fut assez douloureux, et nous fîmes tous plusieurs roulés boulés avant d'être arrêter par des arbres traînant dans le coin. Je me redressai douloureusement, jetant un coup d'oeil au ravin: on avait du mal à en voir l'autre coté, mais l'avalanche qui s'y déversait était toujours visible. Je regardai autour de moi, histoire de voir si tout le monde allait bien, à commencer par Anko, qui ne m'avait pas lâché après notre atterrissage forcé. Elle était un peu sonnée, mais elle ne semblait pas être blessé. Lekoudhu, lui, avait la tête enfoncée dans le sol.... Il avait beau être une sale bestiole, je lui devais la vie sur ce coup. M'approchant de lui, je lui donnai un petit coup de main pour se dégager, puis, le laissant retrouver ses esprits tranquillement, je me tournai vers la demoiselle que j'avais embarqué en cours de route et qui portait toujours le chapeau de Mihai. Si je n'avais pas de chance, il s'agissait d'une révo, si j'en avais, c'était une civile ayant été surprise par l'avalanche... Mais bon, pour savoir si j'avais fait une erreur en la sauvant, il me fallait en apprendre un peu plus sur elle... Hypocrite mode: on! Il me fallait jouer subtilement à partir de maintenant....
-Mademoiselle, ça va? Vous m'entendez? Vous n'avez rien de cassé?
Migou, l’avalanche ou ce creux… Le lapin a choisi, et comme l’instinct de survie des animaux est généralement bien développé, autant lui faire confiance. Alors il saute, et le Migou, lui, ne saute pas. Il ne me suit plus. C’est terminé…
Mais le lapin n’a pas sauté assez loin, on va clairement s’écraser sur la paroi gelée. Alors je me prépare : lorsque le moment sera venu, il faudra sauter du lapin pour attraper le mur de glace, ça se joue à la seconde… C’est bientôt… C’est… Hein ?
Ce mec là, il marche dans l’air ?! Ou alors j’ai mal vu… J’ai peut être mal vu… Mais, mais… Comment qu’il a fait ça ?! Comment …
J’n’ai pas vraiment le temps de penser que nous atterrissons dans la neige, toujours aussi froide d’ailleurs, et nous dévalons tous les trois la pente qui s’offre à nous dans de magnifiques roulés-boulés. Enfin, je suis vivante et libre, vraiment libre cette fois, et ce même si j’entends encore les cris de Migou désespéré de l’autre côté de la crevasse. Ils me mettent mal à l’aise… Me rappellent mon égoïsme.
Le grand homme mince à mes côtés me demande si ça va… Pense-t-il vraiment que ça puisse aller ?! Ne lit-il pas sur mon visage ma fatigue, ma culpabilité, ma souffrance due au froid… ? Ne le voit-il donc pas ?
Ça va… Je crois… Merci…
Un nouveau cri de l’homme des neiges attire mon attention. Il faut que je parte le plus loin possible de cette créature ou je risque de craquer et faire demi-tour… Ou pire, il risque de me retrouver. Et comme marcher dans la neige est une chose des plus chiante, le mieux serait que l’autre type me face une place sur le dos de son lapin géant. Hm… Comment réussir à le convaincre… Déjà, il ne semble pas m’avoir reconnu, s’qu’y est plutôt une bonne chose vu le comportement de l'autre type que j’ai croisé plus tôt. Et le mieux, ce s’rait de lui faire part de l’urgence de la situation…
Il faut partir… Et vite…
Je me dirige vers la monture dans le but de lui grimper dessus mais vu le regard du propriétaire de la bête, j’me dis que quelques explications supplémentaires seraient pas de trop pour le pauvre homme.
Ça fait trois jours que j’essaye de fuir cette bête qui a décidé de faire de moi son amie pour la vie… Je ne demande qu’à trouver une ville, ou un village… ou n’importe quoi de civilisé ! En plus de ça, ça fait des heures que je marche dans cette montagne de neige et au moins autant de temps que je n’ai rien avalé. J’vous en pris, aidez moi !
Me laissez ma seule ici.
Dernière édition par Izya le Lun 29 Avr 2013 - 11:43, édité 1 fois
Séquestrée ? Pendant trois jours ? Par cette créature ? Hum, une autre personne n’aurait peut être pas cru l’histoire de la demoiselle, mais le comportement du Yeti, ses cris désespérés que l’on entendait d’ici, couplé à au visage fatigué de la miss et à l’air inquiet et stress qu’elle affiche m’incite à la croire. Le souci, c’est que vu son discourt, elle ne connait pas le coin. Il s’agit donc d’une révolutionnaire ? Hum…. Bon, on va quand même passer par la case interrogatoire, laissons lui une chance. Mais avant tout, il faut partir d’ici : je ne suis pas du tout rassuré avec ce Yeti de l’autre coté du ravin.
-… Okay miss, j’vais avoir quelques questions à vous poser, mais partons d’ici en vitesse. Je n’ai aucune envie de devenir le nouveau copain de ce monstre si jamais il trouve un moyen de passer la crevasse.
Je saisis la jeune femme par la main avant de l’entrainer vers Lekoudhu. Il n’a pas l’air d’apprécier le fait que je lui ramène un passager supplémentaire, mais un seul regard de ma part et il redevint sage comme une image. Une fois sur le dos du lapin, je lui donnai un petit coup de pied pour le faire démarrer, et il se remit à courir droit devant lui, en direction de rien en particulier vu qu’on est perdu. Depuis notre départ, la jeune femme n’a pas arrêtée de jeter des coups d’œil inquiet derrière nous, histoire de s’assurer qu’on est pas poursuivit je suppose. J’en ai profité pour me retourner et lui faire face, Anko ayant elle aussi sorti sa tête, visiblement tout aussi intriguée par la miss que moi. Cette dernière fit un petit sursaut lorsqu’elle se retourna et qu’elle vit mon visage d’épouvantail presque collé au sien.
-Alors, mademoiselle Iya…. C’est bien Iya votre nom, non ? En tout cas la grosse bêbête de tout à l’heure vous appelait comme ça. Mais peut être que ça veut dire « Ma meilleur amie de toujours que je l’aime très fort » en Yeti ? Ou « Ramène tes fesses ici ! » ? Ou ptet que ça veut juste dire « camembert en fait », kéhéhéhé…. Hum, pardon, donc, oui, c’est bien Iya alors ? Donc, miss Iya, j’aimerais vous demander pour commencer : vous faisiez quoi en compagnie de ce Yeti ? Il vous a kidnappé lorsque vous êtes sortie promener votre chien ? Ou alors c’est une coutume locale de sacrifier une jeune femme à la bête des montagnes pour que le village puisse vivre en paix ? Aussi, vous n’avez rencontré personne avant moi ? Désolé de vous embêter avec ça, mais dès qu’on aura fini, je vous donnerais à manger, promis !
On va bien voir comment elle va réagir, la demoiselle. Et vu comme elle semble avoir faim, je pense que lui tendre une carotte pourra donner de bon résultat. Alors ma mignonne, vivra ou vivra pas ?
-… Okay miss, j’vais avoir quelques questions à vous poser, mais partons d’ici en vitesse. Je n’ai aucune envie de devenir le nouveau copain de ce monstre si jamais il trouve un moyen de passer la crevasse.
Je saisis la jeune femme par la main avant de l’entrainer vers Lekoudhu. Il n’a pas l’air d’apprécier le fait que je lui ramène un passager supplémentaire, mais un seul regard de ma part et il redevint sage comme une image. Une fois sur le dos du lapin, je lui donnai un petit coup de pied pour le faire démarrer, et il se remit à courir droit devant lui, en direction de rien en particulier vu qu’on est perdu. Depuis notre départ, la jeune femme n’a pas arrêtée de jeter des coups d’œil inquiet derrière nous, histoire de s’assurer qu’on est pas poursuivit je suppose. J’en ai profité pour me retourner et lui faire face, Anko ayant elle aussi sorti sa tête, visiblement tout aussi intriguée par la miss que moi. Cette dernière fit un petit sursaut lorsqu’elle se retourna et qu’elle vit mon visage d’épouvantail presque collé au sien.
-Alors, mademoiselle Iya…. C’est bien Iya votre nom, non ? En tout cas la grosse bêbête de tout à l’heure vous appelait comme ça. Mais peut être que ça veut dire « Ma meilleur amie de toujours que je l’aime très fort » en Yeti ? Ou « Ramène tes fesses ici ! » ? Ou ptet que ça veut juste dire « camembert en fait », kéhéhéhé…. Hum, pardon, donc, oui, c’est bien Iya alors ? Donc, miss Iya, j’aimerais vous demander pour commencer : vous faisiez quoi en compagnie de ce Yeti ? Il vous a kidnappé lorsque vous êtes sortie promener votre chien ? Ou alors c’est une coutume locale de sacrifier une jeune femme à la bête des montagnes pour que le village puisse vivre en paix ? Aussi, vous n’avez rencontré personne avant moi ? Désolé de vous embêter avec ça, mais dès qu’on aura fini, je vous donnerais à manger, promis !
On va bien voir comment elle va réagir, la demoiselle. Et vu comme elle semble avoir faim, je pense que lui tendre une carotte pourra donner de bon résultat. Alors ma mignonne, vivra ou vivra pas ?
J’m’en veux toujours de ce que j’ai fait à ce pauvre Migou. Ça plus la fatigue accumulée des derniers jours expliquent surement pourquoi je ne suis pas partie au quart de tour quand l’autre énergumène a commencé son interrogatoire. En temps normal, j’lui aurais surement foutu une baffe en lui disant d’arrêter de se foutre de la gueule de mon nom ainsi ! Iya... c’n’est pas un prénom, sérieux… Mais au lieu de ça, je réfléchis…
Bon, j’l’avoue, j’frôle d’abord la tentation céder à mon caractère de merde, d’autant que ce couillon m’a bien fait peur à me fixer comme ça d’un coup… Mais au moment de répliquer, j’reste bouche ouverte d’vant mon interlocuteur sans rien dire, le regardant lui, puis son.. son… serpent ? Qu’est ce qu’un serpent fou là ?! Rah, c’pas la question… Bref, j’le regarde, j'regarde ce reptile, puis le reregarde. C’est là que j’pense qu’Iya, contrairement à Izya, c’est un mot qu’on ne trouve pas au dessus d’une promesse de 30 Millions de Berrys pour la capture de la personne répondant à ce nom. Alors, oui…
Oui… J’m’appelle bien Iya…
Et là, il m’pose tout un tas de questions plus ou moins farfelues… Enfin, je dis tout un tas… Mais au final, c’est beaucoup de blabla pour simplement me demander comment je me suis retrouvée avec mon ami Yéti et si j’ai rencontré du monde sur le chemin. Mais surtout… SURTOUT, il me promet de la bouffe en retour de mes réponses. Il pourrait quand même avoir pitié de moi… Me nourrir avant de me faire subir son p’tit interrogatoire… C’est limite s’il me nourrira que selon les réponses que je lui fournirai. Ça fait très « appât »… C’est louche…
*Gouik*
Hm…
J’me suis retrouvée en prise avec Migou, ce Yéti, parce que je me suis pommée dans la montagne après avoir fuit des gens qui voulaient… hm… contrôler ma vie, en quelques sortes. C’est lui qui m’a trouvée et m’a sauvée du froid, mais en contre partie, il n’a plus voulu me laisser repartir. Enfin, j’ai finalement réussi à me barrer, c’est le principal. Et non, vous êtes la première personne civilisée que je croise depuis mon arrivée.
Non, c’est faux, je ne suis pas totalement soumise à mon estomac ! C’t’un mensonge !
…
J’pourrais avoir un truc à manger maintenant ? S’i’ous’plait… J’crève vraiment la dalle là… En plus d’avoir froid et d'être complètement crevée... et affamée...
En attendant qu’il se décide, j’rezyeute le serpent qui m’inspire pas vraiment confiance… M’enfin, tant qu’il n’vient pas m’emmerder, ça devrait le faire.
Dernière édition par Izya le Lun 29 Avr 2013 - 17:38, édité 1 fois
Cette hésitation à propos de son nom est encore plus louche que moi, mais soit, passons, elle semble vraiment en piteux état la miss. Par contre, c'est pas parce qu'elle est sur le point de s'écrouler qu'elle doit se permettre de me mentir. Première personne civilisée qu'elle croise? Ce n'est pas très gentil pour l'ami Mihai, ça. C'est vrai qu'il a l'air un peu trop porté sur la boisson, et qu'il semble un peu con sur les bords aussi, en plus de pas sentir super bon, mais il est quand même un minimum civilisé, hein! Ah, non, c'est vrai, elle me ment. Mais pourquoi? Est ce que c'est vraiment une révo qui a buté le Mihai? ça collerait avec le fait qu'elle parle d'être "arrivée sur l'île", sous entendant qu'elle n'est pas originaire du coin, mais, ça ne colle pas. Si elle a vraiment passée les trois derniers jours à jouer à la dînette avec un Yeti dans une grotte paumée je ne sais où, alors elle ne pouvait pas savoir que Mihai bossait pour la marine... Surtout qu'il a tout sauf une tronche de marine. La logique voudrait qu'elle lui ait demandé de l'aide, mais dans ce cas la, ça signifierait que la miss a découvert la vraie identité de Mihai et donc c'est débarrassé de lui.... Ce qui au final, n'était pas très malin. Non, il y a une grosse incohérence dans cette histoire... Bon, j'essaie encore une fois la méthode gentille et si elle continue à me mentir, j'utiliserais des moyens plus radicaux! Mais avant tout, mettons la encore plus en confiance.
D'accord, d'accord, prenez déjà ce bout de pain, ça sera un bon début. Je vous donnerais le reste quand on aura terminé avec les questions. Donc, vous disiez que vous n'avez croisé personne depuis votre arrivée? C'est bizarre, parce que l'île est en pleine effervescence depuis quelques temps... D'ailleurs, je viens de réaliser, "Depuis votre arrivée", ça veut dire que vous n'êtes pas d'ici mademoiselle. C'est vrai qu'à bien vous regarder vous n'avez pas le type du coin... Vous venez d'où comme ça, miss? Oh, et il est très joli votre chapeau. Vraiment très beau....
Plus je la regardais et plus quelque chose me gênais: ce n'était pas le fait que malgré la fatigue, le froid, la faim, et l'envie de tuer si je lui filais pas plus de bouffe rapidement que je lisais dans ces yeux, cette Iya restait un joli brin de fille, non, c'est surtout qu'elle me rappelait quelque chose..... Mais quoi? Enfin, écoutons déjà ses réponses.... Kéhéhé, elle l'a presque avalé d'un seul coup, ce pain.... Rhihihih, qu'elle s'empiffre, qu'elle s'empiffre, je sais déjà comment tourner la chose à mon avantage...
D'accord, d'accord, prenez déjà ce bout de pain, ça sera un bon début. Je vous donnerais le reste quand on aura terminé avec les questions. Donc, vous disiez que vous n'avez croisé personne depuis votre arrivée? C'est bizarre, parce que l'île est en pleine effervescence depuis quelques temps... D'ailleurs, je viens de réaliser, "Depuis votre arrivée", ça veut dire que vous n'êtes pas d'ici mademoiselle. C'est vrai qu'à bien vous regarder vous n'avez pas le type du coin... Vous venez d'où comme ça, miss? Oh, et il est très joli votre chapeau. Vraiment très beau....
Plus je la regardais et plus quelque chose me gênais: ce n'était pas le fait que malgré la fatigue, le froid, la faim, et l'envie de tuer si je lui filais pas plus de bouffe rapidement que je lisais dans ces yeux, cette Iya restait un joli brin de fille, non, c'est surtout qu'elle me rappelait quelque chose..... Mais quoi? Enfin, écoutons déjà ses réponses.... Kéhéhé, elle l'a presque avalé d'un seul coup, ce pain.... Rhihihih, qu'elle s'empiffre, qu'elle s'empiffre, je sais déjà comment tourner la chose à mon avantage...
Ah, le chapeau ? Oui, il est chouette hein ! J’l’ai trouvé sur mon chemin pendant que je fuyais Migou, le Yéti…
…
Vous pourriez dire à votre bestiole d’arrêter de me r’garder comme ça ?... C’est frustrant, j’vous jure !
Nan parce qu’entre le regard reptilien du serpent et les questions à la con qu’il me pose, j’me sens pas super rassurée moi… Il est de la marine, c’est ça ? Qu’est ce qu’il en a à faire de ma vie au final… Si j’avais voulu lui faire du mal, j’l’aurai fait dès que je l’ai rencontré et je lui aurais piqué son lapin, point barre… Ralala, ils sont décidément tous chiants sur cette île… J’regretterai presque Mark et sa bande de chasseur de prime…
En faite non, j’n’les r'grette pas… Surtout pas l’autre « Mamie Sophie »…
Hm… Mamie Sophie…
Enfin, sinon, vous avez raison : je ne suis pas d’ici. Ma grand-mère était très malade alors en dernier recours, nous avons décidez, ma mère et moi, de l’emmener voir les médecins de Drum… Mais en arrivant… En arrivant !
J’change le ton de ma voix, histoire d’y incorporer un peu de mélodrame et tout ce qui peut attendrir les plus durs.
Les révolutionnaires nous sont tombés dessus ! Ils ont bien accepté d’emmener grand-mère voir les grands médecins mais même eux n’ont rien pu faire ! *snif* Et du coup… Oh grand-mère…
Et vas y que je lui pleure sur l’épaule… Attends, elle est vachement émouvante mon histoire, non ? J’remercie ce bon vieux Azreal qui a toujours voulu visiter Drum pour rencontrer ces fameux médecins, et aussi les Chasseurs Blancs pour m’avoir un peu informée de la situation sur Drum. Alala, qu’est ce qu’on n’ferait pas pour un morceau de pain… Ou de lapin... Nan, c'est la monture ! Voyons !
Enfin, j’fini quand même par me calmer un peu, après tout si Mamie Sophie était morte, j’aurai plutôt rigolé sur son corps au lieu de pleurer… Mais avant ça, je réfléchis à ce que je vais bien pouvoir inventer comme connerie. J’ai bien plusieurs idées qui me viennent mais faut que ça reste crédible… Et neutre surtout, car ce type, c’est p’t’être un marine, ou bien un révo… ou encore autre chose ! Qu’en sais-je moi ? Que dalle !
Séchant mes larmes donc, je reprends le fil de mon histoire…
Après ça, ma mère a voulu prendre le total contrôle de ma vie… Sans grand-mère pour refreiner ses pulsions, je n’aurai plus eu un seul instant de liberté.
Alors je me suis enfuie.
Bon c’bien beau tout ça mais j’crève la dalle moi ! Un vrai gentleman devrait d’abord nourrir la demoiselle en détresse avant de la harceler de question ! Non mais !
Dernière édition par Izya le Lun 29 Avr 2013 - 17:42, édité 1 fois
Un vrai gentleman devrait d’abord nourrir la demoiselle en détresse avant de la harceler de question! Oui, un vrai gentleman.... Ce que je ne suis pas. Et donc, j'étais prêt à recommencer avec mes questions mais quelque chose me stoppa: pourquoi m'embêter à continuer cet interrogatoire quand, au vu des informations que j'avais obtenu et de l'histoire relativement crédible (malgré un changement de comportement plutôt suspect) de la miss, une simple phrase me permettrait de m'assurer de la bonne foi de cette dernière. Lui tendant enfin le petit sac de vivres, sur lequel elle se jeta comme le ferait n'importe qui après avoir passé trois jours sans manger, je la laissai avaler un peu de nourriture avant de lui dire:
-Hé bah.... Vous avez eu de la chance que les révos vous aient conduit aux Toubibs 20 ans rien vous faire.... Et mes condoléances pour votre grand-mère. Avec tout ce qui c'est passé, je suppose que vous n'avez pas envie de retrouver votre mère de suite non? Mais vous devez quand même vous inquiéter pour elle n'est ce pas? Bah, dans tous les cas, je vais vous conduire à l'abri. On a un camp de marine renforcé dans le coin, vous serez en sécurité la bas….. Mademoiselle ? Ca va ?
…. C’est moi où elle a bruyamment déglutie? Enfin, bref, de toute façon, si cette fille à vraiment des choses à se reprocher, elle tentera de se barrer en chemin. Ou de m’attaquer ? Et si jamais elle choisie cette option, hé bien…. Rihihihihi ! Mais assez pensé, il est grand temps de partir ! Je jette un dernier regard à la passagère aux cheveux de feu, toujours occupé à engloutir le contenu du sac de provision, et je chuchotai discrètement à Anko de garder un œil sur elle. Au final, elle serait juste tombée sur le chapeau de Mihai par hasard…. Erk, ça voudrait dire que ce dernier serait mort…. Ou aurait perdu son chapeau, au choix. Il faut espérer que le cow-boy ait trouvé le chemin du retour, non pas que je m’inquiète pour lui, mais si on le capture et qu’on essaie de le faire parler, il risquerait de donner un peu trop d’informations aux révos….. Quoi que, avec ce fichu traitre qui a trainé avec les Rhino Storm depuis si longtemps, la révolution doit déjà tout savoir du Léviathan et de son équipage…. Le Léviathan justement, où ce trouve t’il ? Parce que malgré le fait que Lekoudhu avançait depuis plusieurs heures, nous n’avions jamais aperçue la moindre cote, et ce n’est pas cette nouvelle passagère qui pourrait nous aider à nous repérer….. Quoi que……… Bien que cela me gène un peu, ça ne me coûte rien de demander.
-Hum…. Mademoiselle Iya ? J’ai une petite question : est-ce que lorsque vous et votre mère vous avez débarquez sur l’île, vous aviez une carte avec vous ?
-…. Attendez, ne me dites pas qu’on est….
-Perdu ? Noooon, noooooon…… Bon, d’accord, peut être un peu, mais c’est pas ma faute, mon lapin à mangé ma carte ! Arrêtez de me regarder comme si j’étais un débile profond et aidez moi plutôt à trouver un moyen de se reCOUCHEZ-VOUS !
La jeune femme ne réfléchie pas et s’allongea d’un coup sur le dos de Lekoudhu, qui se jeta lui-même sur le sol, les pattes sur la tête. Moi, j’étais resté immobile, protégé par un tekkai, et j’avais bien fait, car le révolutionnaire caché à quelques mètres qui venait de nous tirer dessus avait réussi à me toucher au bras. Retirant la balle qui avait traversée mes vêtements mais pas ma peau, je la tendis à Iya en lui faisant un grand sourire.
-Vous pourriez me tenir ça deux secondes s’il vous plait ? Merci. Ne bougez pas, je reviens.
L’expression de mon visage avait changé. J’affichais désormais un air beaucoup plus sévère. Descendant de Lekoudhu, je me mis à courir vers le fameux révo, qui essaya sans succès de m’arrêter en me tirant dessus. Il y en a un qui allait passer un sale quart d’heure…..
-Hé bah.... Vous avez eu de la chance que les révos vous aient conduit aux Toubibs 20 ans rien vous faire.... Et mes condoléances pour votre grand-mère. Avec tout ce qui c'est passé, je suppose que vous n'avez pas envie de retrouver votre mère de suite non? Mais vous devez quand même vous inquiéter pour elle n'est ce pas? Bah, dans tous les cas, je vais vous conduire à l'abri. On a un camp de marine renforcé dans le coin, vous serez en sécurité la bas….. Mademoiselle ? Ca va ?
…. C’est moi où elle a bruyamment déglutie? Enfin, bref, de toute façon, si cette fille à vraiment des choses à se reprocher, elle tentera de se barrer en chemin. Ou de m’attaquer ? Et si jamais elle choisie cette option, hé bien…. Rihihihihi ! Mais assez pensé, il est grand temps de partir ! Je jette un dernier regard à la passagère aux cheveux de feu, toujours occupé à engloutir le contenu du sac de provision, et je chuchotai discrètement à Anko de garder un œil sur elle. Au final, elle serait juste tombée sur le chapeau de Mihai par hasard…. Erk, ça voudrait dire que ce dernier serait mort…. Ou aurait perdu son chapeau, au choix. Il faut espérer que le cow-boy ait trouvé le chemin du retour, non pas que je m’inquiète pour lui, mais si on le capture et qu’on essaie de le faire parler, il risquerait de donner un peu trop d’informations aux révos….. Quoi que, avec ce fichu traitre qui a trainé avec les Rhino Storm depuis si longtemps, la révolution doit déjà tout savoir du Léviathan et de son équipage…. Le Léviathan justement, où ce trouve t’il ? Parce que malgré le fait que Lekoudhu avançait depuis plusieurs heures, nous n’avions jamais aperçue la moindre cote, et ce n’est pas cette nouvelle passagère qui pourrait nous aider à nous repérer….. Quoi que……… Bien que cela me gène un peu, ça ne me coûte rien de demander.
-Hum…. Mademoiselle Iya ? J’ai une petite question : est-ce que lorsque vous et votre mère vous avez débarquez sur l’île, vous aviez une carte avec vous ?
-…. Attendez, ne me dites pas qu’on est….
-Perdu ? Noooon, noooooon…… Bon, d’accord, peut être un peu, mais c’est pas ma faute, mon lapin à mangé ma carte ! Arrêtez de me regarder comme si j’étais un débile profond et aidez moi plutôt à trouver un moyen de se reCOUCHEZ-VOUS !
La jeune femme ne réfléchie pas et s’allongea d’un coup sur le dos de Lekoudhu, qui se jeta lui-même sur le sol, les pattes sur la tête. Moi, j’étais resté immobile, protégé par un tekkai, et j’avais bien fait, car le révolutionnaire caché à quelques mètres qui venait de nous tirer dessus avait réussi à me toucher au bras. Retirant la balle qui avait traversée mes vêtements mais pas ma peau, je la tendis à Iya en lui faisant un grand sourire.
-Vous pourriez me tenir ça deux secondes s’il vous plait ? Merci. Ne bougez pas, je reviens.
L’expression de mon visage avait changé. J’affichais désormais un air beaucoup plus sévère. Descendant de Lekoudhu, je me mis à courir vers le fameux révo, qui essaya sans succès de m’arrêter en me tirant dessus. Il y en a un qui allait passer un sale quart d’heure…..
J’regarde épouvantailman me filer la balle qu’il vient de se prendre… dans le bras ?! Mais ! Comment ?! Comment il a fait ça lui ? Une balle, c’est censé traverser les corps sans problèmes ?! Alors pourquoi lui il n’a rien senti ?! Mon « compagnon » de voyage décide d’aller régler son compte au deuxième enfoiré de la journée qui parle d’abord avec son arme avant d’utiliser sa langue. Il a bien raison, il ne mérite que ça de toute manière ! Enfin, maintenant, j’suis toute seule sur le lapin géant… Toute seule… Sans ce « marine » qui compte me conduire à sa « base »…
Hm…
Je me prépare à relancer le lapin dans sa course, laissant son maitre, qui est entrain de massacrer c’te débile, en plan. Mais y’a un truc qui me retient… Un p’tit sac… THE sac ! Vous savez, celui dans lequel y’a la bouffe. Bah… Il est plus avec moi.
Par terre, voilà où il se trouve ! Pas question que je parte sans lui ! Du coup, j’oublie mon envie de fuir pour un instant et je glisse du dos du lapinou géant pour aller chercher mon sac d’amour, mais à peine ai-je le temps de descendre que ma cible à… Disparu.
Je n’comprends vraiment pas. Il était là y’a deux secondes ! DEUX PAUVRES PETITES SECONDES QUOI ! PUTAIN ! Tournant la tête un peu partout, je fini par le voir… Ce sale petit voleur de mes deux ! Une saleté de renard aussi blanc que la neige environnante. J’cherche pas à comprendre, je fonce !
REVIENS ICI SALOPERIE !
Malheureusement, mon cri le fait fuir encore plus vite, et moi et la neige, ça fait au moins l’infini, voire plus et surtout quand il s’agit de courir dedans. Mais là, y’a de la bouffe en jeu, alors mon esprit est en alerte. J’me pose pas de question : j’empoigne mon épée et BIM ! Une lame d’air dans ta gueule connard de renard !
…
Il s’est rien passé…
J’regarde mon épée, c’pas mon meitou… Quelle idée d’avoir trente six milles armes sur soi aussi. Enfin, même si l’absence de coup m’a un peu déstabilisée et a laissé de l’avance à la boule de poils, j’reprends rapidement mes esprits et j’empoigne le sabre ce coup ci : Et BIM ! Vent tranchant dans ta gueule sale bestiole !
HAAAAAAA !!!
Tiens, c’est marrant ça… Un renard qui fait « Haaa » en mourant…
Et bah c’est qu'c'est pas un renard.
Ma lame d’air à trancher la bête en deux mais est aussi allée jusqu’au pote révo de celui qui est entrain de ce faire zigouiller par le dompteur. J’dis dompteur parce qu’entre un lapin géant et un serpent, il doit vraiment aimer les bestioles c’te gars là, mais bref. J’ai donc malencontreusement coupé un bout de révolutionnaire… Et maintenant, il n’arrête pas de geindre. Pfff, quelle bande de tafioles ces types là…
Bon, j’m’approche pour récupérer mon bien en plus d’un renard en deux morceaux… Après tout, on est perdu, c’est bien c'qu’il m’a avoué l’autre andouille, alors autant prévenir que guérir.
Vous m’avez agressée ! Vous m’avez agressé sans même savoir qui j’étais auparavant ! Vous êtes un monstre ! SALE PIRHMMHMHMH
Bordel, ce con s’est mis à gueuler comme ça… Lui il m’a reconnue direct, comme l’autre chasseur de merde ! Ou de primes, comme vous préférez. Et c’te stupide crétin a failli griller ma couverture de « pauvre petite fille innocente » auprès de mon chauffeur… En plus de m’accuser à tort ! Heureusement que j’ai réagit assez vite pour le faire taire.
Oh, Hé ! Chut hein ! Et puis d’abord, j’t’ai pas agressé : je chassais le renard, c’quand même pas ma faute si tes orteils étaient derrière ! Et ensuite, j’te s’rai reconnaissante de bien vouloir te la fermer par rapport à mon identité ! J’ai un pigeon à conserver, moi !
Et, enfin, J’te signal que ton copain nous a tiré dessus en PREMIER ! ET J’COMMENCE A EN AVOIR RAS LE CUL DE ME FAIRE TIRER DESSUS !
ZBIM, j’lui laisse pas le temps de répondre et lui fous un gros coup de garde de mon sabre sur son crâne, histoire de l’assommer et d’avoir la paix. Ce con m’a mise en rogne, j’lui mets un dernier coup de savate avant de retourner vers mon taxi.
En arrivant, j’mire le type qui en a enfin terminé avec cet importun. Mais un truc me chiffonne…
Dis… Il est où ton lapin ?
Dernière édition par Izya le Lun 29 Avr 2013 - 17:48, édité 1 fois
*SBAF*
-On...
*SBAF*
Attaque...
*SBAF*
Pas...
*SBAF*
Les gens....
*SBAF*
Par surprise...
*SBAF*
Comme ça!
*SBAF*
j'étais assis dans la neige, en train de baffer le révolutionnaire qui m'avait tiré dessus un peu plus tôt. Le pauvre avait vidé son chargeur sur un Enzo en mode tekkai avant de réaliser que cela ne servait à rien , et d'essayer de prendre ses jambes à son cou. Sauf que voila, aucune proie ne m'échappe à moi. AUCUNE! Et donc, après l'avoir copieusement rossé en utilisant son fusil comme une matraque, j'essayais de lui inculquer quelques bonnes manières (comme: on ne tire pas sur son prochain, surtout si le prochain en question c'est moi) à grand coup de baffe histoire de me défouler un peu, parce que j'avais les nerfs en pelote et une balle anti-stress humaine c'était exactement ce qu'il me fallait. Bon, c'est sur que ce n'était pas avec ce genre de méthode que j'allais retrouver le chemin de la base mais BON SANG ce que ça fait du bie...... Une petite minute.... Mais si, ce petit révo pourrait bien m'aider à retrouver mon chemin.... Kéhéhéhéhéhé...
-AÏE AÏE AÏE AÏE AÏE AÏ.... Tiens, vous tapez plus?
-Non mon grand, non, j'ai une bien meilleur idée.... Dis moi, toi aussi t'as débarqué il n'y a pas longtemps, hein? Donc tu ne connais pas le coin et tu a donc du matériel pour te repérer, n'est ce pas?
-Bien sur, il faudrait être complètement idiot pour ne pas avoir ce genre de chose surtout sur un île comme celle ARGH! JE CROYAIS QUE VOUS N'ALLIEZ PLUS ME TAPER!
-Désolé, juste une remarque que je n'ai pas apprécier.... Bref, file moi ton matos dans ce cas.
-Et aider une ordure de la marine comme vous? JAMAIS! Surtout que j'ai entendu parler d'un camp allié qui a été ravagé par un grand homme avec un drôle de chapeau, je suis presque sur que c'est vous. Va au diable, fumier du gouvernement, je préférerais crever plutôt que de te rendre service!
-.... Tu vois, un simple marine aurait répondu "ça peut s'arranger", et, fier de sa réplique, t'aurais achevé sans plus attendre. Mais moi, vois tu, je ne suis pas un simple marine, et quand je veux obtenir quelque chose, je sais comment m'y prendre. Anko, passe moi une dague s'il te plait... Ah, merci ma chérie.
-Tu compte me faire quoi? Me torturer? HAHAHAHAHAHA! Laisse moi rire, lorsque j'ai rejoins la révolution, je me suis juré de ne jamais les trahir, et c'est pas la douleur qui me fera changer d'avis.
-Oh? Vraiment? Pourtant....
*SLACK*
-AAAAAAAAAAAAAAAARGH MA JAAAAAM....Grmmmmm.
-Moi je suis sur que ça te feras reconsidérer les choses. Surtout dans un décor comme celui ci. Vois tu, lorsque j'aurais fini de peler lentement la peau de tes jambes, le froid ambiant commencera à te ronger la peau, transperçant tes nerfs mis à vif, et te faisant ainsi goûter à l'une des souffrance les plus terrible qui soit. Ensuite, je remonterais lentement....
*SHLACK!*
-GRYAAAAAAAAAAAAAH.......Er...eï.....Tenir....Dois....tenir....
-Jusqu'à ton entrejambe, et je te ferais regretter de ne pas avoir été circoncis quand tu étais gamin. Ne t'inquiète pas, je retirerais un minimum de peau, juste assez pour que ton sang descende à la température ambiante, et j'ai haaate de voir la tête que tu vas tirer lorsque tes testicules seront traversé par du liquide à -20°..... Au moins, on pourra dire que tu as le sang froid. Après, moi et mon serpent on va s'attaquer à ton ventre, et la on te donnera une raison supplémentaire de maudire le froid de Drum, car j'utiliserais la neige glacée pour t'anesthésier le ventre, afin que tu puisse voir de toi même tes entrailles danser à l'air libre. Et puis.... Non, en fait je ne vais pas te raconter la suite, ça sera plus intéressant de le découvrir par toi même le moment venu. Au fait, n'espère pas mourir avant que j'ai terminé surtout....
*SHLAAACK*
Je rapprochais mon visage de celui du révo, qui n'avait pas réagit à ce troisième coup de couteau dans l'épaule. En plongeant mon regard dans le sien, je pouvais lire la peur, l'angoisse qui le dévorait à l'idée de lui faire subir ce que je lui avais promis. Ses convictions ne valaient pas grand chose face à la vraie douleur.... Un pauvre humain répondant juste à ses instincts..... Tout en caressant sa peau avec la lame de ma dague, je lui susurrai le coup final:
-Je connais bien le corps humain, et je ferais tout, TOUT pour que tu reste en vie du début à la fin~♥
J'avais gagné. L'homme, l'air à moitié brisé, glissa sa main encore valide dans son manteau de fourrure et il en tira une carte. Il sorti aussi une boussole, et, après que je l'ai aidé à se redresser, il m'indiqua notre position. Je remarquai rapidement un petit port se trouvant au sud de notre position. Je réfléchit un moment et je choisi l'option la plus pratique: étant donné que les révolutionnaires sont positionné surtout au centre de l'île, en se rendant à se port pour s'y reposer, puis en longeant la cote, on devrait rapidement arriver à la base marine, le tout en évitant un maximum de danger. Parfait! Récupérant la carte et la boussole dans les mains du révolutionnaire encore troublé, je lui adressai un sourire amical avant de lui rendre un énorme service: l'achever en lui brisant la nuque, car vu les zones du corps où j'avais planté mon poignard, il aurait de toute façon été condamné! Camouflant grossièrement son corps sous la neige (faudrait pas non plus effrayer l'autre paumée aux cheveux de feu), je me retournai vers Lekoudhu pour constater qu'il avait disparu, tout comme Iya.
......
Et merde, j'me suis encore fais avoir...
Réalisant enfin ce que cela signifiait, je commençai à défaire le tissu dans lequel était enroulé ma lance, paré à pourchasser cette sale voleuse de lagomorphe, mais quand on s'apprête à pourchasser le loup, il montre sa queue, et c'est la sale voleuse qui vint à ma rencontre, me demandant où était passé Lekoudhu.
....
Attends....Quoi? Iya n'a pas volé Lekoudhu? C'est vrai qu'en y réfléchissant, vu le caractère de l'animal, il ne se serait jamais laissé chevauché par la miss seule..... Alors ça voulait dire que....... OH LE SALE INGRAT! OH L’ENFOIRÉ A LONGUES OREILLES! OH LE CONNARD DE LAPIN! Il s'était enfuit! Ordure, je lui ait gentiment laissé le droit de vivre avec comme seule condition qu'il joue les montures pour moi mais noooooooooooon, mossieur a préféré se barrer, mossieur à pensé que c'étais mieux de jouer avec le feu, et bien soit, c'est carbonisé qu'on va le retrouvé! CE SOIR, C'EST CIVET AU DÎNER!
-Où il est le lapin? Sur ma liste des êtres à éradiquer de la planète, voila où il est le lapin! Et puis, vous étiez passez où vous? Ah, laissez tomber, ça n'est pas le plus important.....Grrrrr, ça tombe au pire moment possible, moi qui avait enfin trouvé la route à prendre! ..... Ecoutez, ses traces de pas sont encore fraîches, si on fait assez vite, on pourra le rattraper. Pour quoi? Pour lui exploser ses dents de similirongeur et s'en servir à nouveau comme monture pardi. La persuasion par la baffe, il n'y a que ça de vrai! Allez, suivez moi! Anko, assure toi que mademoiselle Iya arrive à nous suivre. Go!
Le nez presque collé au sol pour bien repérer les traces de pas dans la neige (c'est qu'il faisait déjà assez sombre), je me serais presque mis à courir à quatre pattes si je ne gardais pas en tête le fait qu'Iya devait arriver à me suivre. Les secondes passaient et les traces devenaient de plus en plus dur à apercevoir, d'autant plus que la demoiselle derrière commençait à se plaindre, mais enfin, je fini par entendre un grognement assez familier. Futur civet se trouvait tout près. Ayant repéré sa grande fourrure blanche, je me jetai dessus, prêt à lui faire sa fête, quand je réalisai qui grognait contre quelque chose. Levant la tête, j'aperçu une douzaine de révolutionnaires nous encerclant. Iya nous rejoignit enfin, essoufflée et furieuse, mais se calma rapidement après avoir remarqué le comité d'accueil. De toute évidence, Lekoudhu avait du remarquer que ce groupe de révo essayait de nous avoir en traître, et il s'était mit à les poursuivre. J'avais presque honte d'avoir douter du lapin carnivore: je devrais pourtant savoir qu'une personne ayant goûtée à la persuasion par baffe ne trahissait jamais... Dans tous les cas, il fallait se débarrasser rapidement des gus, et malheureusement pour moi et Anko, nous ne pouvions pas profiter de l'effet de surprise comme les autres fois. En revanche, cette fois ci, nous étions quatre, et cela pouvait largement suffire à éliminer quelques révolutionnaires.
-Hey, Iya, désolé de vous demander ça alors que vous êtes épuisée et sur les nerfs, mais la, il en va de notre survie: j'ai remarqué que vous vous promeniez avec des sabres, ça doit vouloir dire que vous savez vous en servir, non? Alors c'est le moment ou jamais de m'en faire la démonstration.
Me battre pour ma survie ? C’en est une drôle d’idée ça… ça voudrait dire que ma vie est en danger ? Mais tu sais mon gars…
J’suis une civile moi, j’ai rien à voir dans vos histoires !
M’asseyant dans la neige en disant cela, je continue de m’intéresser au contenu du sac que j’ai récupéré dans la gueule de la boule de poils de tout à l’heure. Mais j’ai pas le temps de piocher quoi que ce soit à l’intérieur qu’un des mecs nous entourant m’oblige à réagir très vite…
Toi ?! Une civile ?! N’me fait pas Hugth…
Hugth, c’est le bruit qu’il fait alors qu’une de mes lames le transperce : du nombril jusqu’à l’aisselle gauche, en passant par le cœur. Faut dire que je lui ai sauté dessus comme une furie et qu’il a un peu trop baissé sa garde en voulant casser ma couverture, pas une de celles sur mon dos hein, celle de civile. Il me crachouille du sang dessus, franchement dégueu. M’enfin, y’a pire dans la vie, comme par exemple se faire empaler par une lame…
…
Bref, j’n’ai pas vraiment le temps de tergiverser. Maintenant j’n’ai plus le choix, j’dois me battre pour ma survie ! J’regarde quelle lame j’ai dans la main : c’est une de mes jumelles. J’assemble donc sa sœur à elle en même temps que j’annonce à mon compère que, oui
T’as raison finalement, débarrassons nous d’eux, ils ne font que nous ralentir.
Le son de ma voix ramène les autres mecs à la réalité. Oh, bien sûr, ils ne sont pas partis bien longtemps : à peine deux secondes je dirai, mais maintenant, les voici qui me foncent dessus, la rage se voyant dans leurs yeux.
Mon but ? Qu’ils ne puissent parler : ça me ferai très franchement chier de devoir convaincre l’autre bipède-brindille que oui, je suis une pirate, mais non je ne suis pas sanguinaire… Non… Bon, là tout de suite, peut être un petit peu… Un tout petit peu…
Ces fameux hommes m’encerclent et m’attaquent rapidement, je sors tout aussi vite mon épée du cadavre qu’elle a créé et fais une petite « Danse des lames » : mon arme horizontale devant moi, je tourne telle une toupie et les repousse ou blesse les plus téméraires. Lui n’a pas évité, son bras est maintenant bien entaillé, et lui là, c’est son torse qui a pris. L’un s’est baissé, très bonne initiative, dommage que je t’ai vu : j’arrête ma danse et lui plante mon épée dans le dos et j’enchaine avec un « Flying Kick » dans un autre, tournant autours de mon arme, pieds dans le vent et dans la gueule du pauvre type aussi.
Le dernier couillon encore intact qui a décidé de se charger de mon cas m’attends sur mon point de réception. Voyant son sabre arriver sur moi au dernier moment, je lâche ma fidèle Futago no Ken et entreprends un saut de main arrière, me permettant de me dégager du corps à corps. Mais pour le coup, me voici désarmée.
Heureusement que j’ai un meitou sous mon tas de… mon tas de couverture… POURQUOI IL N’EST PAS SUR MES ÉPAULES !!!
AHHH ! ÇA CAILLE !!!
NE TE FOUS PAS DE NOUS, IZYA Sé…
Zioup
Mon sabre en main, la pointe de celle ci et mes yeux vers le sol, un air sévère sur le visage, l’homme qui parlait n’a pu résister. Une lame de vent dans son corps. Du sommet de son oreille droite à sa hanche gauche, le corps glisse petit à petit vers le sol séparant ce qui fut longtemps uni en deux morceaux distincts.
Prendre la vie de ces gens ne m’enchante pas. Mais je préfère considérer que c’est de leur faute : il n’avait qu’à pas me barrer la route. Je me bats pour ma liberté, c’est mon bien le plus chère, et je ne laisserai personne me la prendre. Quitte à voler les vies de ceux qui la menacent. Mais si j’ai le choix, je préfère éviter ces actes de barbaries.
Je me tourne vers les trois blessés qui sont prêt à me faire passer un sale quart d’heure, du moins, à essayer.
Fuyez, pour vos vies…
L’un d’eux hésite, les autres arrivent. Une esquive sur la droite, une décapitation, une parade, un coup de boule… Coup de boule… Quelle connerie ça encore, ça me sonne presque autant que lui, mais pas assez pour qu’il vive. Mon sabre se loge dans sa gorge, s’en est fini de lui.
Le troisième est resté en arrière, il n’a pas attaqué. Je le regarde presque en suppliant.
Fuis…
En proie au doute, son souffle s’accélère, il regarde le sol, jure, serre ses poings, sue, me regarde, regarde le sol, hésite et fonce sur moi dans un ultime cri guerre. J’attends le bon moment, qu’il soit assez prêt, et lorsque c’est bon, je saute vers l’avant, prends appuis sur son épaule, passe dans son dos et le plante au cœur.
Puis je le lâche, et il entame sa descente vers la froideur de la neige.
Tu… auras… ma… mort… sur… ta… conscience…
Non. Je t’ai laissé le choix, tu as choisi de mourir, ce n’est en aucun cas ma faute.
Je le regarde un instant, puis me tourne pour observer ou en est mon compagnon de voyage. Il a l’air de s’être pas trop mal débrouiller. De son côté, le lapin est entrain de manger l’un des corps près de son maître. C’pas mon lapin donc je dirai rien, mais j’n’suis pas sûre de cautionner ce genre de pratique… M’enfin, il a faim, ça peut se comprendre non ?
Une légère brise glaciale me fait revenir à la dure réalité : je n’ai plus mes couvertures ! Je cours rapidement jusqu’à mon arme restée plantée dans un corps et vers mon bien qui est dans mon top cinq des affaires les plus précieuses que je possède sur cette île : couvertures !!!
J’les attrape, me blotti dedans, tourne sur moi-même pour exprimer ma joie de les retrouver, passe surement pour une folle aux yeux du dompteur de bestiole, me reprends, récupère mes armes, récupère mon sac de bouffe.
Bon, on peut y aller maintenant ?
Dernière édition par Izya le Lun 29 Avr 2013 - 17:56, édité 1 fois
Okay, cette fille était bizarre, ça, au moins, c'était clair. Il y a encore quelques elle refusait de se mêler des histoires entre marines et révolutionnaires, et la, elle charcutait du soldat révo comme si elle avait fait ça toute sa vie. C'était quoi ce changement de comportement aussi soudain bon sang? Si elle voulait se débarrasser de moi, elle aurait plutôt tentée d'utiliser les révos à son avantage au lieu de les décimer.... Je ne comprenais pas la logique derrière un tel comportement.... Enfin, si logique il y avait. Car, à bien y réfléchir, ce n'était pas son premier changement d'humeur ou d'avis.... Et si.... Et si cette fille souffrait d'un dédoublement de la personnalité? Ça ne serait pas impossible, après tout, elle est bien en présence d'un bipolaire. En tout cas, ça expliquerais son comportement plutôt bizarre..... Quoi que, en y regardant de plus près, je........ Wow. Encore une fois, à me plonger ainsi dans ms réflexions, je n'avais pas remarqué le révolutionnaire qui se jetais sur moi, armes en avant. Dame Fortune merci, quelqu'un l'avait vu venir et me sauva la vie, et pour une fois ce ne fut pas Anko, mon habituelle préposée à la surveillance d'angles morts, mais Lekoudhu, qui avait bondit la gueule grand ouverte sur le soldat, avant de le déchiqueter. Les compagnons du pâté pour lapin furent surpris eux aussi par l'assaut du lagomorphe, et ils me permirent de rattraper mon manque de concentration d'un peu plus tôt. Réalisant qu'ils ne me regardaient pas, je tendis le bras vers le premier avant d'hurler à ma petite An de l'attaquer. Elle jaillit donc d'un coup de ma manche pour aller planter ses crochets dans le bras de l'un des hommes. Je resserrai ma main autour du corps du reptile avant de tirer dessus afin de ramener le révo jusqu'à moi, puis, manipulant Anko comme un lasso, je fis tourner le malheureux au dessus de ma tête avant de faire redescendre le serpent et sa prise droit sur le deuxième soldat. La technique du "Jeu de main" peut se pratiquer de bien des façon, surtout quand on a un reptile de confiance en guise de prolongement de la main. Kéhéhé, Anko, ou "Miss grappin 1623".
Mais je n'avais pas le temps de bavarder, car les trois gus restant se jetèrent sur moi, s'imaginant surement qu'à plusieurs ils pourraient m'avoir.... Kré ré ré ré ré ré ré ré ré......... Malheureusement pour eux, non. Réalisant que mes ennemis me chargeaient, j'eu le réflexe de sortir ma lance et de donner un grand coup à l'horizontal avec. Le premier des trois hommes se mangea le coté de la pointe dans les cotes, et fut projeter avec violence sur le coté. Les deux autres, ayant eu le temps d'esquiver, arrivèrent à mon niveau, et, chacun armé d'un sabre, ils commencèrent à enchaîner différent coup (surement en suivant des méthodes d'escrimes. J'y connais rien au maniement de l'épée moi, donc bon...). Ils se s’attendirent pas à ce que je bloque leurs attaques juste avec les bras, à l'aide de tekkai bien placé, mais ce petit jeu devenait de plus en plus dangereux, surtout qu'Anko, elle, ne pouvait pas devenir solide comme le fer. Alors, profitant d'une ouverture, je projetai ma main sur le visage de l'un des deux épéistes, attrapant ainsi sa tête, et pivotant sur moi même je lui fis percuter son compagnon, le faisant tomber au sol. Continuant dans mon élan, je fit un bond sur l'homme allongé par terre, brandissant la tête de son allié bien au dessus de moi, en le tenant fermement avec mes deux mains, avant de l'abattre sur ma première cible comme un singe écrase une noix avec un cailloux. Il tenta certes d'esquiver, mais Anko le mordit au bras, l'empêchant ainsi de réagir efficacement. Les deux hommes sonnés n'eurent même pas le temps de reprendre leurs esprits, car j'avais déjà sorti deux dagues de mes manches que je plantai dans leur gorge afin de les achever. L'autre révolutionnaire que j'avais éjecté avec ma lance fonça à son tour vers moi, sabre en main. De toute évidence, il n'avait pas apprécié le fait que je tue ses amis. Et il n'avait pas non plus compris que se jeter sur moi comme ça ne servait pas à grand chose. Je donnai un coup sec avec ma lance, qu'il réussi à éviter cette fois, et il brandit son sabre, prêt à m'entailler le ventre. Mais bien évidemment, j'étais conscient de l'ouverture que je venais de laisser, et, pivotant d'un coup sur moi même, je lui frappai le crane avec le manche de la lance. Profitant de cet élan, je continuai de tourner sur moi même jusqu'à me retrouver face au corps du soldat, et, avec un timing parfait, je lui plantai la lance dans le dos, faisant résonner un cri étouffé, suivis d'une détonation..... Attendez une minute, une détonation?!
La balle traversa mon bras, sans avoir touchée aucun os,mais ayant tout de même transpercée ma chair ainsi que quelques nerfs. Lâchant un grognement, je tournai ma tête vers le responsable, ou plutôt les responsables, car il s'agissait des deux révolutionnaires que j'avais attaqué en premier. Moi qui espérais les avoir assommé avec ma technique, j'avais oublié que la neige pouvait amortir les chocs. Ouais, jeu de main était bien plus efficace quand on l'utilisait dans un lieu possédant un sol dur. Mais neige ou pas neige, ces deux ordures avaient réussi à me toucher, et de toute évidence ils commençaient à prendre conscience de leur erreur en apercevant mon regard, qui hurlait "JE VAIS VOUS BUTEEEEER!". Fonçant vers eux, les bras tendus, lance en mains, le torse penché vers l'avant, je fis un grand saut par dessus leur tête aux moment où ils tentèrent de tirer de nouveau, pour atterrir juste derrière eux. La, j'en attrapai un sans regarder, je le ramenai jusqu'à moi et je lui plantai la pointe de ma lance dans le crane. Le second se retourna à toute vitesse, mais malheureusement (pour lui) bien moins vite que moi, et avant de comprendre ce qui lui arrivait, l'une de mes mains était déjà resserrée autour de sa gorge, tandis qu'avec l'autre main, je lui assénai un grand coup de poing, pour finalement lui briser la nuque. Je me retournai de nouveau, prêt à enchaîner avec la victime suivante, pour me rendre compte qu'Iya c'était déjà chargé des autres révolutionnaires. Wow, il n'y avait pas à dire, cette fille était douée. Très douée. Elle savait se battre et elle savait tuer, ça, c'était clair, ce qui ne faisait que la rendre plus étrange..... Qui sait, peut être qu'en réalité elle descendait d'une longue lignée d'assassin. Ça expliquerait où elle et sa mère auraient put trouver assez d'argent pour rencontrer The Toubib 20. Mmmmmh.... J'allais devoir prendre une décision la concernant, et vite. De toute façon, tant qu'elle n'est pas contre le gouvernement, ça ne me pose pas de problème qu'elle soit une tueuse ou non. Par contre, je ne suis pas sur qu'ils vont hurler de joie au Léviathan, surtout que Lilou ne risque pas d'apprécier si je ramènequelqu'un à la chevelure encore plus rouge qu'elle une inconnue à bord.... Bref, je déciderais de quoi faire de cette mis Iya sur le chemin de la base. Encore une fois, tout va se jouer sur l'observation....
Le sifflement d'Anko me tira de mes pensées. Lekoudhu venait de s'asseoir devant moi, une tête de révo dans la gueule, et l'air de dire "Bon, boss, où on va maintenant". En le regardant de plus près, je vis une tache de sang un peu différente des autres sur son bras. Écartant les poils de l'animal pour voir ce qui se cachait en dessous, je découvris une blessure, de toute évidence faite par balle. Oui, j'avais vu juste: Lekoudhu avait été touché par l'un des révo et, furieux, il s'était lancé à leur poursuite. Pauvre petit lapin, quand je pense que j'ai faillis en faire du pâté à cause d'une simple méprise. Mais maintenant, ça n'arrivera plus, je réfléchirais un peu plus avant de décider d'en faire le dîner du jour. Après tout, il m'avait bien aider durant la bataille, et ceux qui m'aide à rester vivant ne méritent pas ma confiance, mais au moins ma sympathie. Cette blessure me rappela celle que l'autre macchabée m'avait fait au bras, mais la douleur était supportable. Pour le moment, le plus important c'était de retourner à la base. Appelant Iya, je lui montrai la carte et la boussole que j'avais "emprunté" au révolutionnaire de tout à l'heure. Je lui expliquai alors notre nouvel itinéraire: d'abord, nous allions nous rendre à ce port pour s'y reposer un peu (vu sa position sur la carte, il ne faisait pas parti de ceux aux mains de la révolution ou des pirates), et ensuite nous longerons les cotes jusqu'à retrouver le Léviathan, évitant ainsi la plupart des dangers venant de l'intérieur de l'île qui pourraient nous tomber dessus. La jeune femme accepta sans discuter, approuvant clairement cette option. Encore un changement d'humeur bizarre... Si cette fille a vraiment une double personnalité, alors une fois rentré j'aurais deux trois médecins à lui conseiller, parce qu'elle ne savait vraiment pas gérer son problème. Ni une ni deux, nous embarquèrent sur le dos de Lekoudhu en direction du port, et en priant pour ne pas tomber sur d'autres emmerdes sur le chemin.
Heureusement pour moi, enfin, pour nous (Anko et moi...... Ah, oui, et aussi Iya et Lekoudhu), Dame Fortune semblait avoir remplie son cota de vacheries pour la journée, et le voyage se passa sans problème, bien qu'il dura plus longtemps que prévu, à cause de terrain difficilement praticable, et aux patrouilles révolutionnaires que nous essayèrent d'éviter cette fois ci, ainsi que d'un arrêt forcé qui dura un long moment après que Lekoudhu ait fait une chute dans une crevasse. Nous finîmes par arriver le lendemain. Je trouvai tout de même le temps de panser ma blessure au bras (pas facile de faire un bandage avec les pieds quand on est sur un lapin qui secoue comme un épileptique), mais je dus malgré tout supporter Iya qui me supplia durant tout le trajet de lui donner plus de nourriture, rejouant la carte de "la grande affamée n'ayant pas bouffée depuis trois jours"... Prend moi pour une truffe chérie, les histoires de grands mère fumeuse, je veux bien y croire, mais les excuses à trois berrys pour me taxer de la bouffe, même pas en rêve. Je tentai aussi de discuter avec la miss histoire d'en savoir plus sur elle et son talent pour le combat, et encore une fois, ses réponses furent crédibles, presque un peu plus que son histoire de grand mère, mais il y avait toujours ces petits changements de tons qui venaient se glisser de temps en temps dans ses explications. Une fois arrivé à bon port (c'est le cas de le dire), nous comprîmes pourquoi est ce que l'endroit n'avait pas été envahit par les révolutionnaires ou les pirates: le coin était abandonné depuis un bon moment. Surement un ancien port avant fermé, ou ayant été déserté depuis un certain temps pour X ou Y raison. Malgré tout, il y avait encore quelques bateaux et quelques barques amarrés aux pontons, et ces derniers semblaient encore parfaitement utilisables. Nous installant dans l'un des bâtiments présent (et après avoir un peu crocheté la porte), je laissai Iya seule un instant, prétextant devoir aller "la où personne ne peut aller à ma place". Et c'était à moitié vrai, car, me cachant à bord de l'une des embarcations présentes, je sortis de ma poche un escargophone, avant de demander à une Anko réticente de cracher pour moi un certain sac. J'avais un coup de fil très important à passer.
Mais je n'avais pas le temps de bavarder, car les trois gus restant se jetèrent sur moi, s'imaginant surement qu'à plusieurs ils pourraient m'avoir.... Kré ré ré ré ré ré ré ré ré......... Malheureusement pour eux, non. Réalisant que mes ennemis me chargeaient, j'eu le réflexe de sortir ma lance et de donner un grand coup à l'horizontal avec. Le premier des trois hommes se mangea le coté de la pointe dans les cotes, et fut projeter avec violence sur le coté. Les deux autres, ayant eu le temps d'esquiver, arrivèrent à mon niveau, et, chacun armé d'un sabre, ils commencèrent à enchaîner différent coup (surement en suivant des méthodes d'escrimes. J'y connais rien au maniement de l'épée moi, donc bon...). Ils se s’attendirent pas à ce que je bloque leurs attaques juste avec les bras, à l'aide de tekkai bien placé, mais ce petit jeu devenait de plus en plus dangereux, surtout qu'Anko, elle, ne pouvait pas devenir solide comme le fer. Alors, profitant d'une ouverture, je projetai ma main sur le visage de l'un des deux épéistes, attrapant ainsi sa tête, et pivotant sur moi même je lui fis percuter son compagnon, le faisant tomber au sol. Continuant dans mon élan, je fit un bond sur l'homme allongé par terre, brandissant la tête de son allié bien au dessus de moi, en le tenant fermement avec mes deux mains, avant de l'abattre sur ma première cible comme un singe écrase une noix avec un cailloux. Il tenta certes d'esquiver, mais Anko le mordit au bras, l'empêchant ainsi de réagir efficacement. Les deux hommes sonnés n'eurent même pas le temps de reprendre leurs esprits, car j'avais déjà sorti deux dagues de mes manches que je plantai dans leur gorge afin de les achever. L'autre révolutionnaire que j'avais éjecté avec ma lance fonça à son tour vers moi, sabre en main. De toute évidence, il n'avait pas apprécié le fait que je tue ses amis. Et il n'avait pas non plus compris que se jeter sur moi comme ça ne servait pas à grand chose. Je donnai un coup sec avec ma lance, qu'il réussi à éviter cette fois, et il brandit son sabre, prêt à m'entailler le ventre. Mais bien évidemment, j'étais conscient de l'ouverture que je venais de laisser, et, pivotant d'un coup sur moi même, je lui frappai le crane avec le manche de la lance. Profitant de cet élan, je continuai de tourner sur moi même jusqu'à me retrouver face au corps du soldat, et, avec un timing parfait, je lui plantai la lance dans le dos, faisant résonner un cri étouffé, suivis d'une détonation..... Attendez une minute, une détonation?!
La balle traversa mon bras, sans avoir touchée aucun os,mais ayant tout de même transpercée ma chair ainsi que quelques nerfs. Lâchant un grognement, je tournai ma tête vers le responsable, ou plutôt les responsables, car il s'agissait des deux révolutionnaires que j'avais attaqué en premier. Moi qui espérais les avoir assommé avec ma technique, j'avais oublié que la neige pouvait amortir les chocs. Ouais, jeu de main était bien plus efficace quand on l'utilisait dans un lieu possédant un sol dur. Mais neige ou pas neige, ces deux ordures avaient réussi à me toucher, et de toute évidence ils commençaient à prendre conscience de leur erreur en apercevant mon regard, qui hurlait "JE VAIS VOUS BUTEEEEER!". Fonçant vers eux, les bras tendus, lance en mains, le torse penché vers l'avant, je fis un grand saut par dessus leur tête aux moment où ils tentèrent de tirer de nouveau, pour atterrir juste derrière eux. La, j'en attrapai un sans regarder, je le ramenai jusqu'à moi et je lui plantai la pointe de ma lance dans le crane. Le second se retourna à toute vitesse, mais malheureusement (pour lui) bien moins vite que moi, et avant de comprendre ce qui lui arrivait, l'une de mes mains était déjà resserrée autour de sa gorge, tandis qu'avec l'autre main, je lui assénai un grand coup de poing, pour finalement lui briser la nuque. Je me retournai de nouveau, prêt à enchaîner avec la victime suivante, pour me rendre compte qu'Iya c'était déjà chargé des autres révolutionnaires. Wow, il n'y avait pas à dire, cette fille était douée. Très douée. Elle savait se battre et elle savait tuer, ça, c'était clair, ce qui ne faisait que la rendre plus étrange..... Qui sait, peut être qu'en réalité elle descendait d'une longue lignée d'assassin. Ça expliquerait où elle et sa mère auraient put trouver assez d'argent pour rencontrer The Toubib 20. Mmmmmh.... J'allais devoir prendre une décision la concernant, et vite. De toute façon, tant qu'elle n'est pas contre le gouvernement, ça ne me pose pas de problème qu'elle soit une tueuse ou non. Par contre, je ne suis pas sur qu'ils vont hurler de joie au Léviathan, surtout que Lilou ne risque pas d'apprécier si je ramène
Le sifflement d'Anko me tira de mes pensées. Lekoudhu venait de s'asseoir devant moi, une tête de révo dans la gueule, et l'air de dire "Bon, boss, où on va maintenant". En le regardant de plus près, je vis une tache de sang un peu différente des autres sur son bras. Écartant les poils de l'animal pour voir ce qui se cachait en dessous, je découvris une blessure, de toute évidence faite par balle. Oui, j'avais vu juste: Lekoudhu avait été touché par l'un des révo et, furieux, il s'était lancé à leur poursuite. Pauvre petit lapin, quand je pense que j'ai faillis en faire du pâté à cause d'une simple méprise. Mais maintenant, ça n'arrivera plus, je réfléchirais un peu plus avant de décider d'en faire le dîner du jour. Après tout, il m'avait bien aider durant la bataille, et ceux qui m'aide à rester vivant ne méritent pas ma confiance, mais au moins ma sympathie. Cette blessure me rappela celle que l'autre macchabée m'avait fait au bras, mais la douleur était supportable. Pour le moment, le plus important c'était de retourner à la base. Appelant Iya, je lui montrai la carte et la boussole que j'avais "emprunté" au révolutionnaire de tout à l'heure. Je lui expliquai alors notre nouvel itinéraire: d'abord, nous allions nous rendre à ce port pour s'y reposer un peu (vu sa position sur la carte, il ne faisait pas parti de ceux aux mains de la révolution ou des pirates), et ensuite nous longerons les cotes jusqu'à retrouver le Léviathan, évitant ainsi la plupart des dangers venant de l'intérieur de l'île qui pourraient nous tomber dessus. La jeune femme accepta sans discuter, approuvant clairement cette option. Encore un changement d'humeur bizarre... Si cette fille a vraiment une double personnalité, alors une fois rentré j'aurais deux trois médecins à lui conseiller, parce qu'elle ne savait vraiment pas gérer son problème. Ni une ni deux, nous embarquèrent sur le dos de Lekoudhu en direction du port, et en priant pour ne pas tomber sur d'autres emmerdes sur le chemin.
Heureusement pour moi, enfin, pour nous (Anko et moi...... Ah, oui, et aussi Iya et Lekoudhu), Dame Fortune semblait avoir remplie son cota de vacheries pour la journée, et le voyage se passa sans problème, bien qu'il dura plus longtemps que prévu, à cause de terrain difficilement praticable, et aux patrouilles révolutionnaires que nous essayèrent d'éviter cette fois ci, ainsi que d'un arrêt forcé qui dura un long moment après que Lekoudhu ait fait une chute dans une crevasse. Nous finîmes par arriver le lendemain. Je trouvai tout de même le temps de panser ma blessure au bras (pas facile de faire un bandage avec les pieds quand on est sur un lapin qui secoue comme un épileptique), mais je dus malgré tout supporter Iya qui me supplia durant tout le trajet de lui donner plus de nourriture, rejouant la carte de "la grande affamée n'ayant pas bouffée depuis trois jours"... Prend moi pour une truffe chérie, les histoires de grands mère fumeuse, je veux bien y croire, mais les excuses à trois berrys pour me taxer de la bouffe, même pas en rêve. Je tentai aussi de discuter avec la miss histoire d'en savoir plus sur elle et son talent pour le combat, et encore une fois, ses réponses furent crédibles, presque un peu plus que son histoire de grand mère, mais il y avait toujours ces petits changements de tons qui venaient se glisser de temps en temps dans ses explications. Une fois arrivé à bon port (c'est le cas de le dire), nous comprîmes pourquoi est ce que l'endroit n'avait pas été envahit par les révolutionnaires ou les pirates: le coin était abandonné depuis un bon moment. Surement un ancien port avant fermé, ou ayant été déserté depuis un certain temps pour X ou Y raison. Malgré tout, il y avait encore quelques bateaux et quelques barques amarrés aux pontons, et ces derniers semblaient encore parfaitement utilisables. Nous installant dans l'un des bâtiments présent (et après avoir un peu crocheté la porte), je laissai Iya seule un instant, prétextant devoir aller "la où personne ne peut aller à ma place". Et c'était à moitié vrai, car, me cachant à bord de l'une des embarcations présentes, je sortis de ma poche un escargophone, avant de demander à une Anko réticente de cracher pour moi un certain sac. J'avais un coup de fil très important à passer.
Dernière édition par Enzo P. Hisachi le Lun 29 Avr 2013 - 4:45, édité 1 fois
Nous sommes enfin posé. Il faut dire que le voyage a été rude. Certes, moins rude que si on avait dû marcher, mais faut pas croire : le lapin géant n’est pas si confortable que ça ! Et une bonne nuit de sommeil, ce n’est jamais de refus ! Mais avant, j’ai besoin d’un bon feu bien chaud. Mon compagnon de voyage est parti faire ce qu’il a à faire dans un coin et moi, pendant ce temps je casse deux-trois planches et les fais flamber. C’est bon, c’est chaud. J’aime. Il ne manque plus que de quoi bouffer et ce serai presque parfait. Je dis presque parce qu’on est quand même sur une île où la glace et la neige règnent en maîtres. En somme, une île totalement pourri quoi !
Mais avec la découverte de ce port, je suis soulagée d’un poids : demain à l’aube, je partirai enfin de cet endroit, car oui, je n’ai pas vraiment l’intention d’aller au camp de la marine. C’est étonnant hein ? Ça vous surprend. Et c’est pourtant vrai. Passer ma vie enfermée : non merci. Ce représentant de l’ordre a certes été bien gentil avec moi jusqu’à maintenant, mais c’est uniquement parce qu’il ne m’a pas reconnu. Et à part lui, toutes les autres personnes que j’ai croisées clamaient mon nom haut et fort. Ce n’est donc clairement pas une bonne idée d’aller se jeter dans la gueule du loup, ou des mouettes…
Tiens, une mouette.
Arf, trop rapide la sale bête. Je n’ai pas eu le temps de la zigouiller en vol. Mais ces quelques cris que j’entends… Le marine doit s’être chargé de son compte : j’ai qu’à attendre qu’il revienne et on aura de quoi manger !
Qu’il revienne…
Revienne…
…
Bon il fout quoi ce con ?! J’ai faim moi !
Hm…
Il s’est peut être fait attaquer pendant… Hm…
Il a peut être besoin de mon aide ?
Peut être !
Sûrement !
Je vais voir.
J’m’approche doucement, histoire de pas le surprendre en plein… plein… Hm… Mais à ma grande surprise, je l’entends parler. A son serpent ? Je ne sais pas quelle genre de relation il entretien avec mais qui sait… Enfin, l’intervention d’une seconde voix me fait penser que non, il ne parle pas à son serpent.
« Iya ? C'est ta bonne femme ? Iya ? ça me fait penser à Izya, tiens. »
Euuuuh….
Bip bip bip
Alerte rouge ! Je suis grillée !
Bon bah, finalement, adieu la nuit de sommeil hein ! C’est le moment de faire profil bas et de se casser bien gentiment de ce port de merde… Et en douceur… Enfin, furtivement quoi.
J’retourne discrètement sur mes pas histoire de récupérer mes affaires. Dans mon dos, j’peux entendre un rire révélant une sanité d’esprit… pas très… nette… Je presse le pas, récupère mes biens et file me cacher dans un autre bateau. Bon, avec les traces dans la neige, il risque de me retrouver fissa. Je l’entends d’ailleurs qui me cherche… Hm... Et c’est parti pour une super partie de cache-cache. Youhou...
Il se rapproche du bateau dans lequel je me suis planquée. J’essaye dévaluer au bruit de ses pas sur le pont où il se situe par rapport à moi et attends le meilleur moment pour changer de position tout en rasant les murs.
Quik
Encore un peu…
Quik
Encore…
Quik
Maintenant !
Je prends de l’élan, saute sur le garde fou et me propulse sur le bateau voisin. Retombant là où je le souhaitais, je cours vers une nouvelle planque qui pourra me sauver. Mais en deux temps trois mouvements, l’homme de la marine me barre la route.
Comment a-t-il fait ça ? Moi j’ai galéré pour faire mon saut et lui, paf, il est devant moi. Franchement, je trouve que la vie est injuste…
Et puis, pour compléter le tout, il a l’air pas mal en colère le petit… Enfin, petit, c’est une expression… Pas adaptée pour le coup m’enfin.
Hey, hey… Calme toi tu veux ? On peut p’t’être discuter tranquillement, nan ?
Hm… Et après c’est moi qu’on traite de violente…
Dernière édition par Izya le Lun 29 Avr 2013 - 18:01, édité 1 fois
Pulupulu, pulupulu
-Moshi moshi ?
-Ah ! Lilou ! C'est toi ? C'est bien toi ? C'est pas la pizzeria cette fois ? La forme tout ça ? Non en fait on s'en moque la, écoute, c'est très import...
-Attends deux secondes, je suis occupée ! Je reviens tout de suite ! TU VOIS PAS QUE JE SUIS AU TELEPHONE, LA ?!
-Non, mais j'hallucine ! Ton denden peut attendre, on se bat bordel de merde !
-J'ai un ami dans le besoin, ça n’attend pas !
-Oh... Oh bah ça, c'est mignon... Ok, on te laisse deux secondes.
-Tu disais ?
-Bah en fait j...
- Kssssssss !
-Kss ?
-Non, An, c'est pas le moment… Non, arrête An, je... Quoi ? Oui, je l'ai vu ta mouette, et alors, on s'en fiche la et........ SALE BÊTE, ARGH, NON, LÂCHE MOI !
-Mais qu'est-ce que tu fous ?
-On a dit deux secondes, faudrait pas voir à abuser là !
C'est bien le moment tient..... Alors que ça fait des heures que j'essais de contacter Lilou, maintenant que je 'lai au bout du fil, je me fait attaquer par une mouette. Arg, sale bête, elle bouge beaucoup trop. J'arrive enfin à l'attraper, je saisi sa tête d'une main et son corps de l'autre et....*CRACK*
Faut pas non plus trop me faire chier hein.... Bon, au moins, on pourra la manger plus tard...... Mais plus important, revenons à nos communications!
-Crack ? Non mais, les mecs, je crois qu'il ne va pas bien. Il a dit "crack", ça veut dire quoi, "crack" doc ?
-Peut-être qu'il est mort.
-MORT ? ENZOOOOOOOOO ?!
-Mort ? Enzo ? OH MON DIEU ENZO EST MORT... Hé mais... OH MON DIEU JE SUIS ENZO ! OH DAME FORTUNE JE SUIS MORT ?! NON ! C'PAS POSSIBLE! COMMENT ?! JE... Attendez une minute.... Mais non je suis pas mort, qu'est-ce que tu me racontes ? Tu sais, c'est méchant de faire des blagues comme ça...
-Non, laissez tomber les gars, il est juste con.
-Je n'ai pas de traitement contre ça.
-Bon, qu'est-ce que tu veux ?
Qu'est-ce que je veux ? Heuuuuuu..... AH ! Ça me revient ! C'est extrêmement important : Je connais l'identité du traître !
-... Mihai ou Gabriel ?
-... Je ne devrais même pas être surpris que tu aies déjà autant compris... Gabriel... Gabriel le tripoteur, c'est un membre de la révolution. Je l'ai rencontré après qu'il se soit fait attaqué par quelqu'un de très puissant.... Ou un pirate, ou le capitaine Fenyang qui a découvert le pot au rose lui aussi... D'ailleurs, j'ai une mauvaise nouvelle à propos de Mihai... Quelqu'un a retrouvé son chapeau dans la neige, mais pas lui... Où il s'est perdu, où il est...
-Avec nous. Mihai a été pris dans une sorte d'avalanche. Nous l'avons retrouvé à moitié congelé et beaucoup moins alcoolisé. L'affrontement a été rude. Je ne sais pas sur quoi il est tombé, mais ça ne devait pas être beau. Et j'imagine que la rencontre avec Old Lando ne s'est pas bien passée... Bordel... Si je trouve Gabriel, je le charcute… Pourras-tu récupérer le chapeau de Mihai ?
-Mihai va bien? Bon, parfait alors, un mort en moins dans notre camp, c'est une bonne chose. Et son chapeau, c'est pas moi qui l'ait la, mais la jeune femme qui l'a trouvé et qui m'accompagne, Iya. Un joli brin de fille, avec des cheveux de feu. Mais elle est un peu bizarre... -En fait, elle est totalement louche, c'est bien pour ça que je la garde avec moi, si jamais j'obtiens la preuve que c'est une ennemie, hé bien.... je ferais mon boulot. Quand à Gabriel, sa vraie identité c'est, attend, laisse-moi chercher...
Je sors un carnet d'une de mes très nombreuses poches. Il a beau être petit, on voit qu'il est bien remplis. Il s'agit ni plus ni moins d'un carnet contenant des miniatures de la plupart des avis de recherche existant sur les mers Bleues et sur Grand Line, classé par catégorie, dangerosité, et avec un espace réservé à l'ajout de note à propos de l'individu. Un outil très pratique quand on bosse comme assassin pour le gouvernement. Je commence à tourner les pages à la recherche de l'avis.....de..... de recherche (que j'aurais du corner pour le retrouver plus vite), mais une fois de plus, Lilou se montre plus réactive que moi.
-Auditore ?
-Auditore? Hum.... Oui oui, c'est ça, "Rafaelo Di Auditore".
-Hinhin... Hinhinhin… Je vais le tuer.
-Hahaha ! Elle est drole, comme si elle en était capable, l'autre !
-Hahahahohohohuhuhu... Beuarg ![b]*Bling, bang, aie, crack, Bzzzzzz, frrrrrr*
-Kahaha, sacré Lilou.....Au moins elle ne change pas... Va falloir faire quelque chose au sujet de ce Rafaelo..... Et mais attend, Mihai était allé affronter Old Lando non? S'il a été pris dans la même avalanche que moi... Qu'est-ce qu'il faisait jusque-là ?!
-Il a été récupéré par des révolutionnaires qui l'ont conduit au château sans savoir qui c'était...
-Sympa de leur part..... Et il n'a rien découvert pendant ce temps? On a jamais trop d'information...
-Mh... Rien de bien folichon... L'idiot qui est allé au pilier, c'est Oswald, il a affronté Staline, il veut le réaffronter. Salem va se mettre en mouvement bientôt pour aller jusqu'au pilier central et casser du révolutionnaire. Nous, nous nous chargeons d'évacuer le château pour éviter toute rencontre avec Krabb et son équipage... Ce que je crains, c'est qu'en envoyant Gabriel et Mihai voir Lando, on ait fait qu'attirer les foudres de Krabb sur le GM... Après les négociations avec Salem, la situation semblait tendu, mais bon... Je ne perdais pas espoir qu'il ne s'en prenne pas à nous... Si Gabriel a attaqué Lando, il n'aura aucune pitié...
-Et il y a toutes les chances que le Gaby, ou plutôt le Rafy se soit amusé à faire ça... C'est pas bon, c'est pas bon du tout...
-Comme tu dis... Note par contre que l'équipage de Noriyaki est de notre côté : neutralité forcée entre les Rhinos et les Truands, donc si tu en croises... ne les attaque pas.
-Noriyaki ? Section pirate ça... Satoshi Noriyaki.... Il est de notre côté ? Comment ça se fait ? Ah moins que... La rumeur sur sa parenté avec Salem, elle est fondée ?
-Totalement fondée. C'est le cousin de Salem.
-Hé bah... Drôle de famille, hein Anko ?
-Sssssssssssss
-Toi, des infos ?
-Pas vraiment... J'ai eu quelques soucis avec un camp de révo, plus les patrouilles traînant sur l'île, mais j'm'en suis sorti... Ah, et j'ai été attaqué par un Yeti ! Et NON ce n'est pas une blague. T'auras qu'à demander à Iya quand je la ramènerais !
-Iya ? C'est ta bonne femme ? Iya ? ça me fait penser à Izya, tiens.
-Izya? Ça me dit quelque chose tiens....
-Faudrait bien, pour un agent du CP, que ça te dise un truc. Du genre, Izya Selindé, c'est quand même la bonne fille des Shinos, hein.
-Ah, oui, Izya Selindé ! Bah, ça a l'air facile pour toi mais moi je dois connaitre par cœur les avis de recherches pirates, révolutionnaires, les tronches et noms des mecs louches au GM, à la marine, alors bon j'ai bien le droit d'oub...
-Oub ? Enzo ? Ça va ? Doc ? Il répond plus.
-..............
A l'origine, je voulais juste me rappeler de la tête de la demoiselle. Je ne m'étais jamais attardé sur son affiche et sur ses crimes, au final, dans son équipage, seul le capitaine semblait vraiment mérité de s’intéresser à lui, et une fois de plus, le destin me fit payer mon manque d'attention de façon très ironique. La, devant moi, à la page "Izya Selindé, membre des Shinotsuki, 30 000 000 de Berrys, Morte ou Vive" se trouvait une photo d'Iya. Elle semblait être plus en forme sur l'image, certes, mais c'était bien elle. Anko regardait l'image, visiblement ayant compris le problème, et affichant un air tout aussi médusé que moi. Je savais que cette nana était louche, ça crevait les yeux, mais que je me sois trimbalé une pirate à 30 millions tout ce temps.... J'avais honte de ma bêtise. 30 Millions bon sang! Si j'avais su j'aurais monter un super plan pour la ramener à la base sans qu'elle ne s'en rende compte. C'est la dernière fois que j'aide une inconnue poursuivie par un Yeti moi...... Devant l'ironique et la frustration que m'apportait la situation, je me mis à rire nerveusement.
-Il est peut-être mort.
-Ah ! Non ! PAS ENCORE !
-..... Ké........ Kéhéhéhéhéhé....... Kéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhé... Kéhéhéhéhéhéréhahahahahahahahaha !
-Enzo ?
-Lilou... Lorsqu'on se reverra, tu pourras me frapper un grand coup s'il te plait ?
-Volontiers, mais pourquoi ?
-Parce que je viens de me faire avoir en beauté. Et je déteste qu'on se paie ma gueule... Excuse-moi, mais j'ai un petit problème de pirate à régler, je reviens !
-Euh... D'accord...
-Je vais la buter... Je la buter cette Iya... Cette Izya !*Clic*
Je me lève, furieux contre moi même, balayant la zone du regard à la recherche d'une chevelure enflammée. Grrrrrrr, 30 Millions.... 30 Millions que j'aurais pu me faire facilement..... Mais comment j'aurais pu savoir que c'était une Shino moi? Je pensais à une révolutionnaire, une civile, voir peut être une pirate, oui, mais pas un membre des Shinotsuki! Ils n'ont rien à faire la eux, personne m'a prévenu de leur présence..... Ou alors..... Ou alors elle est venue seule, mais dans ce cas la pourquoi? Et comment? Ah, et puis merde, au diable les questions inutiles, la, je devais me concentrer sur ma proie!
Parcourant le port et fouillant les navires à sa recherche, je finis par l’apercevoir, elle sautait d'embarcation à embarcation pour essayer de se mettre hors de ma portée..... Avec un marine classique ça aurait surement marché, mais je n'étais pas un marine classique. Un petit fléchissement des jambes et quelques Geppou me permirent de vite rattraper la miss, pour finalement atterrir devant elle et son air surpris. De tout évidence, elle ne s'attendait pas à ce que je la rattrape aussi vite. Je commençais à faire craquer mes doigts, prêt à distribuer des baffes, et Anko, elle, n'attendait que mon signal pour mordre, mais Iya alias Izya ne semblait pas vouloir emprunter la voie de la violence.
-Hey, hey… Calme toi tu veux ? On peut p’t’être discuter tranquillement, nan ?
-Discuter?
Je pris un air plus calme et je croisai mes bras dans mon dos, surprenant encore une fois la pirate.
-Je suis heureux de voir que tu es assez maligne pour ne pas résoudre tous tes problèmes par la violence.... Ça tombe bien, moi, je déteste les combats inutiles... Un peu de diplomatie n'a jamais tué personne, c'est même le principe. Alors, voila ce que je te propose: tu me laisse te menotter et te ramener au camp de la marine tranquillement et moi, je m'arrange pour qu'il ne t'arrive rien en chemin ou une fois arrivé la bas, et que tu ne te fasse pas non plus exécuter. Qu'en dis tu?
Je détestais les combats inutiles, ça,c 'était vrai, parce que An ou moi pourrions être blessé au cours de ce genre d'affrontement.... Ou pire encore..... Brrrrr.
Alors, essayé de convaincre la miss de se rendre par les mots ne me dérangeais pas. La proposition que je lui faisais était honnête, il fallait juste espérer qu'elle accepte. Sinon.... Hé bien, sinon, elle se prendrait dans la tête les deux poignards que je tenais fermement dans les mains. Toujours se méfier d'un homme qui cache ce qu'il tient quand on tente de négocier avec lui, toujours.....
Dernière édition par Enzo P. Hisachi le Lun 29 Avr 2013 - 4:40, édité 2 fois
Hm….
Mon chapeau pendant dans mon dos, je me gratte la tête tout en réfléchissant à sa proposition. Je ne peux décidément pas l’accepter : après tout, j’ai vécu pendant plus de trois jours dans le froid de ce pays, seule, et c’est pas pour au final me faire embarquer par le premier marine que je croise. Non, clairement, je n’ai pas fait tout cela pour rien.
Hm…
Comment dire…
Tu sais, j’me suis faite chier ici pendant plusieurs jours, luttant contre cet infâme environnement dans le but d’échapper à un enfermement longue durée. Alors j’suis désolé mais ça ne va pas être possible, j’aime trop la liberté pour te suivre… Enfin ! Aprèèèès, tu pourrais me laisser partir tranquillement et faire comme si on ne s’était jamais vu… non ?
Et je te donne le chapeau.
Je prends le fameux couvre chef dans mes mains, histoire de me mettre en évidence devant mon interlocuteur. Je me doute qu’il connait son propriétaire vu son questionnement lorsque nous nous sommes rencontrés. Du coup, j’espère que ça lui suffira…
Qui sait, c’est p’t’être pas un mauvais bougre, dans le fond…
Dernière édition par Izya le Lun 29 Avr 2013 - 18:04, édité 1 fois
Que faire? Si la pirate semblait d'accord pour faire les choses de façon pacifiques, l'option "je me fait arrêter" ne semblait pas envisageable pour elle. Le problème, c'est que l'option "je te laisse partir sans rien gagner" n'était pas envisageable pour moi. Juste la laisser partir et prétendre que je ne l'ai jamais rencontré? Impossible, Lilou a surement compris la situation après mon coup de fil, et elle risque de ne pas apprécier si elle apprend que j'ai laissé une criminelle se barrer.... Non pas qu'une dispute entre nous me fait peur, je sais comment baratiner après tout, mais je n'ai pas envie que l'information se répète. On ne sait jamais entre les mains de qui elle pourrait atterrir. Si a la limite l'échange que cette Izya me proposait valait le coup, pourquoi pas, ma simplement me rendre le chapeau de Mihai? D'accord, ce dernier sera surement content de revoir son couvre-chef, mais.... mais qu'est ce que j'en ai a faire de ce type moi? J'veux une récompense qui me soit utile moi, et rendre service à un alcolo je vois mal en quoi ça me sera utile. Que faire que faire....... Baratiner? J'ai parlé de baratinage, non? Hé bah la voila la solution. Je n'ai qu'à jouer avec les mots pour diminuer sa méfiance.... Comme ça, même si elle n'accepte pas de se rendre , je pourrais au moins l'avoir par surprise, et vu ses compétences en combat, ça ne sera pas du luxe.
-Hum..... C'est vrai que ton option parait la plus simple pour tout le monde, mais il y a un petit soucis: mes collègues sont déjà au courant de ta présence sur l'île.... Donc pour te laisser partir comme si de rien n'était, c'est un peu rappé.... Je suis en train de réfléchir à la situation, et j'me rends compte que ça serait mieux pour toi si tu décidais de m'accompagner.... T'es au courant qu'une guerre se déroule sur cette île, non? Alors à ton avis, qu'est ce qui se passera si la révolution ou des marines te tombent dessus? Parce que ni l'un, ni l'autre n'aime les pirates..... Moi, j'peux m'arranger pour qu'on te fiche la paix, mais si jamais on te trouve toute seule......
Quoi, tu comptais utiliser ces bateaux pour t'enfuir? Mauvaise idée, très mauvaise.... Il y a des canons placés tout le long de l'île chargé de descendre toute embarcation inconnue.... Sans compter ces bateaux qui font régulièrement des patrouilles.... Et puis surtout, tu sais où aller au moins si tu emprunte la voie de la mer? Parce qu'y aller au petit bonheur la chance sur Grand Line, c'est plus suicidaire que d'avaler de l'acide.... Tu devrais vraiment réfléchir encore un peu avant d'entreprendre quoi que ce soit de stupide.....
Ah, et concernant le chapeau, si tu accepte quand même de t'en séparer, je veux bien le récupérer, oui.
Un petit sifflement de ma part, et Anko alla attraper avec sa gueule le couvre chef que me tendait la pirate, pour finalement le déposer sur mon haut de forme. Il n'y avait plus qu'à attendre la réaction de la miss.... Pourvu que mon discours l'ait fait douter un peu, en tout cas suffisamment pour lui faire baisser sa garde. Mes bras toujours dans mon dos, mes manches cachant toujours deux poignards, je fixais la pirate au cheveux de feu, attendant le bon moment pour parler, ou pour frapper...
-Hum..... C'est vrai que ton option parait la plus simple pour tout le monde, mais il y a un petit soucis: mes collègues sont déjà au courant de ta présence sur l'île.... Donc pour te laisser partir comme si de rien n'était, c'est un peu rappé.... Je suis en train de réfléchir à la situation, et j'me rends compte que ça serait mieux pour toi si tu décidais de m'accompagner.... T'es au courant qu'une guerre se déroule sur cette île, non? Alors à ton avis, qu'est ce qui se passera si la révolution ou des marines te tombent dessus? Parce que ni l'un, ni l'autre n'aime les pirates..... Moi, j'peux m'arranger pour qu'on te fiche la paix, mais si jamais on te trouve toute seule......
Quoi, tu comptais utiliser ces bateaux pour t'enfuir? Mauvaise idée, très mauvaise.... Il y a des canons placés tout le long de l'île chargé de descendre toute embarcation inconnue.... Sans compter ces bateaux qui font régulièrement des patrouilles.... Et puis surtout, tu sais où aller au moins si tu emprunte la voie de la mer? Parce qu'y aller au petit bonheur la chance sur Grand Line, c'est plus suicidaire que d'avaler de l'acide.... Tu devrais vraiment réfléchir encore un peu avant d'entreprendre quoi que ce soit de stupide.....
Ah, et concernant le chapeau, si tu accepte quand même de t'en séparer, je veux bien le récupérer, oui.
Un petit sifflement de ma part, et Anko alla attraper avec sa gueule le couvre chef que me tendait la pirate, pour finalement le déposer sur mon haut de forme. Il n'y avait plus qu'à attendre la réaction de la miss.... Pourvu que mon discours l'ait fait douter un peu, en tout cas suffisamment pour lui faire baisser sa garde. Mes bras toujours dans mon dos, mes manches cachant toujours deux poignards, je fixais la pirate au cheveux de feu, attendant le bon moment pour parler, ou pour frapper...
Hey ! Mais oh ! Hé ! Le chapeau s’était juste si tu me laissais me barrer ! Enfoiré va…
J’ai rien vu venir que ce fichu reptile me pique mon chapeau… Tsss, l’autre grande perche là, il essaye de me faire croire que je serais mieux sur une île hivernale où se déroule une guerre… La blague quoi ! Et puis, il veut assurer ma protection ?! En m’enfermant c’est ça ? Très peu pour moi… Quitte à rester enfermer, je s’rai restée avec Migou que ça aurait fait le même effet. Non, non, non, très peu pour moi !
Nan, clairement. Cette île, je la hais. Plutôt crever en mer que de rester un jour de plus ici. Et puis, tu parles de canon, mais bon, là tout de suite, j’n’en vois pas hein… Et j’pense que tu aurais préféré aller vers un de ces fameux canons inexistants qui auraient dû être entourés de mouettes dans ton genre plutôt que de glander ici tout seul avec moi. Alors bon, c’pas parce que j’suis une femme seule sur cette île que j’suis une cruche ! Nan mais Oh !
Et tu vois, moi, j’aime pas qu’on me prenne pour une conne, alors fini le blabla, tu vas me rendre mon chapeau et te barrer d’ici avant que je ne change d’avis.
Histoire de bien appuyer le fait que je suis gentille mais pas trop quand même, je sors mes lames jumelles pendant que je le mets en garde, les assemble et tends une main vers lui pour récupérer mon bien.
Jusque là, j’avais peut être l’air hésitante, mais c’est fini. Il est clair que nos buts sont différents et que, si il a avertit d’autres marines de ma présence, j’ai intérêt à me barrer fissa de Drum. Et c’n’est pas une asperge dans son genre qui va me gêner !
Dernière édition par Izya le Lun 29 Avr 2013 - 18:05, édité 1 fois
Okay.... Magnifique, pourquoi s'embêter à faire du baratin quand la personne en face ne comprends rien à ce que tu raconte..... Du coup, voila que la miss s'énervait pour quelque chose de mal interprété (mais pour arriver à une conclusion pas si fausse que ça). Elle m'accusait de la prendre pour une conne, mais pour le coup..... Enfin, bref, maintenant il était évident que la voie du pacifisme ne pouvait pas être emprunté, alors, autant essayé de tirer un léger avantage de la situation. Décroisant l'un de mes bras et allant attrapé avec le chapeau de Mihai, je commençai à le bouger dans tout les sens tout en parlant.
.... La révolution.... Les canons appartiennent à la révolution..... Je te rappelle que c'est elle qui est installée sur l'île, que c'est elle qui contrôle tout ici, que c'est aussi elle qui a eu la possibilité de coller des canons un peu partout sans être emmerdée, et non pas la marine..... Et puis, sérieusement, pourquoi est ce que la marine s'amuserait à descendre tout ce qui approcherait de Drum alors qu'elle aurait bien besoin de renfort? C'est.... C'est pas logique. Et ouais, si ça avait été des postes prit par la marine, je nous aurais envoyé la bas depuis longtemps..... Bon sang, pour une fois, pour une fois que j'essais d'être gentil, que je cherchais sincèrement à t'aider, bah j'aurais mieux fait de me retenir.... Moi qui pensais que tous les pirates n'étaient pas des grosses brutes sans cervelles et pas civilisées..... Enfin, tiens, le voila ton chapeau... Mais franchement, je voulais juste être sympa moi, tu t'attendais à quoi? A ce que je te fasse un coup bas, un peu comme CELUI LA?!
Izya, surprise pas mes explications, avait relâchée sa garde, et alors que je lui tendais le chapeau du cow-boy, je sorti mon autre main de derrière mon dos, poignard pointé vers l'avant, pour finalement la projeter sur le bras de la pirate. Mais cette dernière avait de bon réflexe, et elle réussi à éviter le coup tout en rattrapant le chapeau. J’enchaînai avec mon autre main, essayant de l'écraser sur le sol tandis qu'Anko tentait de la mordre, mais cheveux de feu fit un bond en arrière, nous séparant désormais de quelques mètres. Je me redressai un peu, posant une main sur ma lance, et affichant un petit rictus. Je pouvais sentir Anko se glisser sous mes vêtements, prête à jaillir pour frapper lorsque cela deviendrait nécessaire.
-Hé bien, tu avais raison.
.... La révolution.... Les canons appartiennent à la révolution..... Je te rappelle que c'est elle qui est installée sur l'île, que c'est elle qui contrôle tout ici, que c'est aussi elle qui a eu la possibilité de coller des canons un peu partout sans être emmerdée, et non pas la marine..... Et puis, sérieusement, pourquoi est ce que la marine s'amuserait à descendre tout ce qui approcherait de Drum alors qu'elle aurait bien besoin de renfort? C'est.... C'est pas logique. Et ouais, si ça avait été des postes prit par la marine, je nous aurais envoyé la bas depuis longtemps..... Bon sang, pour une fois, pour une fois que j'essais d'être gentil, que je cherchais sincèrement à t'aider, bah j'aurais mieux fait de me retenir.... Moi qui pensais que tous les pirates n'étaient pas des grosses brutes sans cervelles et pas civilisées..... Enfin, tiens, le voila ton chapeau... Mais franchement, je voulais juste être sympa moi, tu t'attendais à quoi? A ce que je te fasse un coup bas, un peu comme CELUI LA?!
Izya, surprise pas mes explications, avait relâchée sa garde, et alors que je lui tendais le chapeau du cow-boy, je sorti mon autre main de derrière mon dos, poignard pointé vers l'avant, pour finalement la projeter sur le bras de la pirate. Mais cette dernière avait de bon réflexe, et elle réussi à éviter le coup tout en rattrapant le chapeau. J’enchaînai avec mon autre main, essayant de l'écraser sur le sol tandis qu'Anko tentait de la mordre, mais cheveux de feu fit un bond en arrière, nous séparant désormais de quelques mètres. Je me redressai un peu, posant une main sur ma lance, et affichant un petit rictus. Je pouvais sentir Anko se glisser sous mes vêtements, prête à jaillir pour frapper lorsque cela deviendrait nécessaire.
-Hé bien, tu avais raison.
Raaaah, je le savais que ça finirait comme ça… JE LE SAVAIS ! TROP BONNE, TROP CONNE ! ENCORE ! P’tain ! J’attire les fourbes autour de moi ou quoi ?! Ça devient infernal : je n’peux faire confiance à personne ! Lourd ! C’est vraiment lourd !
J’aime bien la présence des autres moi, oui oui, je vous assure ! Rester seule trop longtemps, j’ai déjà fait et ça tourne vite mal. Mais là… Là ! Tu rencontres quelqu’un, tu lui parles un peu, tu le trouves sympa et PAF, ça se révèle être un salaud fini ! Deux fois que ça me fait le coup… DEUX FOIS ! Le troisième, JE LE ZIGOUILLE AVANT QU’IL PARLE !
Et il se croit malin en plus, l’autre grande perche avec son pauv’ serpent ! Il se croit malin… Il l’est peut être, au fond ? Qui sait… Mais malin ou pas, je n’ai pas l’intention de faire en sorte que ça le sauve. Je vais lui apprendre la gentillesse moi ! La gentillesse façon Izya ! Plus il attaquera et plus je lui ferai bouffer de la neige ! Na !
Après sa misérable tentative qui a failli me couper la main, je remets mon chapeau à sa place.
J’ai toujours raison…
Je fonce, provocant ainsi deux trois échanges de coups. J’en profite pour examiner le style de combat mon adversaire. Mais très vite nos échanges s’arrêtent au moment où je lui porte un coup, que son corps devient impénétrable à ma lame et que son serpent sort de l’ombre des vêtements de mon adversaire, me laissant une légère morsure comme souvenir de sa présence… Je ne t’oublierai plus, saloperie, sois en sûr.
Et d’autant plus que là où cette sale bestiole m’a mordu, je sens une intense brûlure arriver. Sale bête avec sa saleté de venin… Mon annulaire et auriculaire de la main gauche commencent à s’engourdir. Cochonnerie de serpent…
M’éloignant une nouvelle fois de lui, on commence à se tourner autours, attendant une ouverture que l’autre laisserait. Mais, vous d’vez commencez à me connaitre depuis le temps, la patience, c’n’est pas mon fort… J’accélère donc un peu les choses : regarde la mouette, regarde bien : là, sur ma droite, je t’offre une graaaande ouverture. Tu la vois hein ? Ou es-tu aveugle en plus d’être nul… A moins que tu sois intelligent et que tu es compris qu’avec l’arme que je manie, ce n’est pas une ouverture….
Puis il réagit. Attrapant une planche non loin de sa position, il me la balance à la gueule avant de se mettre à porté de lance pour attaquer. J’esquive sans trop de difficulté et pare les assauts répétés qu’il me porte. Soudain, sa position change : raclant la pointe de son arme au sol, il la remonte vivement vers moi dans le but de m’ouvrir de bas en haut. J’arrive à dévier l’arme au dernier moment. Il est dans une position de faiblesse. J’en profite. Je me glisse rapidement sous nos armes entrecroisées et lui colle un bon uppercut dans le diaphragme. Sa respiration se coupe, il se pli légèrement en avant. C’est le moment de lui faire goûter la neige : un second coup arrive à lui. Derrière la nuque cette fois et il se retrouve étaler sur le sol.
Son serpent attaque, mais comme dis plus haut, je ne l’ai pas oublié. Pris au vol, celui-ci tente de s’enrouler autours de mon bras. Je laisse immédiatement tomber mes armes et attrape la tête du reptile avant que ses crocs n’entre de nouveau en contact avec ma chair. Puis, le secouant d’un coup sec, il se tend droit comme un i et forme un parfait javelot que je lance à plusieurs dizaines de mètres, dans la flotte.
L’animal en moins, le combat est couru d’avance.
Mais l’épouvantail se relève et a l’air plutôt énervé… Plutôt beaucoup même… Voire très beaucoup… Il m’agresse avec une ardeur qu’il n’avait pas avant. Ça me surprend, pour le coup, je ne m’y attendais pas. Et du coup, mes esquives sont moins fluides, moins assurées, jusqu’à ce que l’une d’entre elle soit trop juste pour m’éviter une égratignure. Là, je me reconcentre. Là, j’attaque, je le repousse. Plusieurs fois il se sauve avec son « Tekaye » ou truc du genre… Mais, d’autre, c’est trop juste. Beaucoup trop juste. Et de nombreuses entailles commencent à apparaitre sur ses bras.
Puis, il retente le coup de la lance raclant le sol. Dans le même temps, je plante mon épée et esquive le coup grâce à mon « Flying Kick » en y mettant toute ma force : tournant autours de mon arme immobilisée dans la neige, j’envoie mon pied dans le flanc de mon ennemis et l’envoie voler loin, là bas, dans la cabine de ce vieux bateaux qui s’effondre sous le choc. Je regarde dans sa direction, immobile. 5 secondes. 10 secondes. Une minute. Rien. Pas un bruit, ni un mouvement. Je relâche la pression : il est grand temps pour moi de partir.
Je rassemble mes affaires et vais farfouiller dans celles de l’homme. C’est un vrai foutoir ! Y’a de tout dans son fichu sac ! Bah, le plus simple est encore de le prendre avec moi et de voir plus tard ce qu’il en est. Je regarde les bateaux autours de moi. N’ayant aucune connaissance en navigation, je ne saurais clairement pas faire avancer ces grands machins. Par contre, ce canot… ça devrait être dans mes cordes. Après tout, ramer, c’est pas sorcier non ? J’balance mes affaires à l’intérieur mais au moment de grimper à mon tour dedans, un bruit de planches s’entrechoquant attire mon attention. Je regarde dans la direction du cadavre de cabine, et je vois le serpent me regardant. Je pourrais presque lire de la haine dans ses yeux, mais bon, c’est un serpent… Les sentiments, tout ça, connaissent-ils vraiment ?
M’enfin, y’a pas plus de mouvement que ça alors je monte à bord de mon carrosse et pars loin. Loin de cette île maudite. Ma direction ? Ailleurs. Car tout endroit est forcement mieux qu’ici.
Dernière édition par Izya le Lun 29 Avr 2013 - 18:13, édité 1 fois
Anko tournait autour du tas de bois, essayant de retirer tant bien que mal les débris qui retenait prisonnier son ami, père et maître. Bien que frigorifiée après sa chute dans l'eau glacée, elle s'épuisait à pousser tous les bouts de bois qui passaient à portée de queue, refusant d'abandonner Enzo sous ces décombres. Elle repensait encore à cette maudite femme, au regard qu'elle lui avait adressé..... Immonde sorcière qui en avait voulu à son ami, elle lui ferait payer pour ce crime infâme. L'image d'Izya se tordant de douleur à cause de son venin réchauffait Anko. Le serpent était du genre rancunier, et elle tenait ce trait de caractère de son cher père adoptif. Et c'était surement la rancune qui avait donnée la force à Enzo de sortir un bras de ce tas de bois et de verre qui l'écrasait. Le serpent, fou de joie en apercevant le long et fin bras du CP, balaya à grand coup de queue les débris qui l'entouraient, puis tira dessus, avant de voir émerger un autre bras, et enfin, la tête de son bien aimée maître. Ce dernier s'extirpa avec difficulté des décombres de la cabine qui s'était écroulée sur lui, avant d'attraper An et de la serrer contre lui, heureux de voir que l'eau glaciale de Drum ne lui avait pas été fatale. Comme après chaque grande blessure ou chaque accident qui lui arrivait, Enzo se mit à se tâter et à inspecter son corps, faisant l'estimation des dégâts qu'il avait subit. Il termina rapidement, estimant que ces blessures étaient superficielles pour le moment, puis il attrapa son serpent, lui retira la gaine qu'il lui avait cousu, cette dernière étant désormais trempée et donc inutile, et il le glissa sous ses vêtements, essayant de le réchauffer comme il pouvait. Puis, il regarda l'horizon, et il aperçu au loin une tête rouge sur une barque. Son regard changea suite à cette vision. Il semblait avoir complètement oublié sa mission, son objectifs, les raisons pour lesquels il était sur cette île ou encore pour lesquels il avait tenté d'attraper la pirate Izya Sélindé. Il semblait avoir oublié sa fatigue, ses blessures, et le fait qu'il n'avait toujours pas prit ses médicaments. Tout ce qui semblait l'intéresser désormais, c'était de savoir quelle quantité de sang il arriverait à extirper du crâne de cheveux de feu avec une seule pression. Il s'approcha du ponton, prit son élan, et fit un grand saut vers l'eau avant de déclencher un Geppou. Enzo se mit alors à enchaîner les bonds dans les airs en direction de la barque d'Izya. La rancune peut pousser à faire bien des choses.... Et parfois ces choses sont particulièrement stupides.
Je vais la pourrir. Je vais la massacrer. Je vais la défoncer. Cette garce, cette horrible garce, non contente de ne pas se laisser capturer ou berner tranquillement, elle essaie en plus de me tuer. Pire, elle essaie aussi de tuer Anko. PIRE: elle essaie surtout de nous tuer, Anko et moi. Impardonnable! Juste impardonnable. J'ai beau essayer de me calmer ou de penser à autre chose, mais je n'arrive pas à stopper cette immense poussée de colère envers elle qui monte en moi. Je vais la rattraper, lui faire manger ses dents, et ensuite la ramener à la base. Vite fait bien fait, et on en parle plus. Grrrr, elle est plus loin que je ne le pensais cette barque, je commence à avoir mal au jambe moi à force.
Izya, ramant tranquillement, pensait que son calvaire était enfin terminé, mais un bruit attira son attention. Elle se retourna et vit quelque chose dans les airs qui se rapprochait à grande vitesse. Ayant reconnue la silhouette qui sautait dans le ciel, elle se leva, bouche bée, laissant glisser le long de ses épaules les couvertures qui l'avaient réchauffées durant son périple, dévoilant ainsi ses deux ailes, aussi blanche que la neige.
-Bordel.... Mais c'est pas vrai...... IL ME FOUTRA JAMAIS LA PAIX?!
Et comme si le destin voulait lui lancer un "non" catégorique, Enzo atterrit dans la barque, manquant de renverser cette dernière. Il se redressa, son air furieux toujours scotché au visage, mais alors qu'il allait s'adresser à Izya, il se mit à la dévisager, ou plutôt, à la dévisailer. En effet, ses yeux vairons étaient rivé sur les ailes de la pirate, la vision des deux appendices blanc laissant sans voix le CP. Il finit par se mettre à ricaner puis à rigoler, sous le regard méfiant et surprit d'une Izya qui avait déjà son arme en main, avant de se dé-chapeauter, dévoilant ainsi deux belles cornes, longues et pointues à en faire frémir un cactus.
-Je trouve ça ironique, kririririririri...
-....Quoi donc?
-La situation. Toi, avec tes ailes, tu es une ange n'est ce pas? Tu viens de ces îles cachées dans le ciel, du "paradis" en quelque sorte. Et moi, avec mes cornes et ma tête de cinglé, je suis plutôt un démon, un diable, ce qui est d'autant plus vrai parce que je viens de l'enfer.... Oui, de l'enfer sur les terres et les mers.... Kéhahahahahaha, on aurait pas pu avoir un plus beau tableau, le destin à fait fort ce coup ci!
-...
-Mais tu n'est plus sur ton île céleste, et en plus tu es une criminelle, peut on dire par la que tu es un ange déchu? Ça rend la chose encore plus ironique, quand on sait que moi je suis un démon qui a réussi à remonter des profondeur de l'enfer... Mais assez parlé, ange, démon, on s'en moque, la, tout ce qui compte, c'est le JUGEMENT DERNIER!
Enzo se jeta, mains en avant, sur la pirate, qui esquiva la première tentative d'agripage en se baissant. Elle s'apprêtait à enchaîner mais Enzo s'attendait à un coup du genre, et il siffla un coup, donnant à Anko le signal pour attaquer. Le reptile jaillit des vêtements du CP, fonçant sur Izya. Cette dernière n'ayant pas oublié l'anaconda et sa méthode d'attaque, esquiva à nouveau en se jetant au fond de la barque, entre les jambes d'Enzo, malheureusement pour elle, ce dernier la remarqua et il se laissa tomber en arrière, lui atterrissant sur le dos et l'écrasant. La, il attrapa la jambe de la pirate et, sortant une dague, s'apprêtait à la lui couper quand il se prit un coup de crosse dans les cotes, puis un coup de tête dans le dos, ce qui l'envoya s'écraser la face en avant sur le bord de la barque. Anko, elle, jaillit cette fois ci du bas de sa redingote et réussit à mordre le pied de la pirate. Enzo, cherchant à se remettre sur ses pieds, une main sur le nez, remarqua qu'Izya comptait faire lâcher prise au serpent en lui coupant la tête. Il tendit un bras couplé au tekkai pour intercepter le coup, avant d'attraper le col d'Izya, encore plus furieux, et de la ramener à lui pour lui asséner un grand coup de boule. L'ange tomba encore une fois au fond de la barque en se tenant le front, faisant un peu plus tanguer cette dernière. Le CP, lui, manqua de tomber de l'embarcation, et essayait de retrouver son équilibre. Car Enzo, aveuglé par la colère et l'esprit de vengeance, avait commit une grave erreur: celle d'analyser la situation avant d'attaquer. En effet, à cause de sa taille et de sa morphologie, il avait beaucoup de mal à rester bien droit sur la barque, qui bougeait de plus en plus au fur et à mesure du combat. Plus il enchaînait les coups, et plus il devait faire attention à ne pas tomber. Pour ne rien arrangé, il était assez fatigué à cause des récent évènements, tout comme Anko, et même si la colère masquait la sensation de fatigue à leurs esprits, leurs corps, eux, subissait ce manque de sommeil et de nourriture. Le combat et les échanges de coups continuaient, mais Izya prenait de plus en plus l'avantage, tandis qu'Enzo montrait clairement qu'il approchait de sa limite. Mais alors qu'il décida de recourir aux grands moyen, tendant son bras loin en arrière, prenant de l'élan pour sa prochaine frappe, la pirate sauta sur lui, son arme tendu au dessus de sa tête. Enzo, réalisant ce qui allait se passer, pointa ses cornes dans la directions de l'ange, cherchant à l'empaler à l’atterrissage, mais cette dernière abaissa son bras trop rapidement pour le CP, et s'il évita la lame de l'arme de justesse, il se fit fracasser le crâne par le manche de cette dernière. Sonné par le choc, il tomba en arrière, et sa nuque atterrit pile au niveau du rebord de la barque, le faisant ainsi s'évanouir. Au final, Enzo P. Hisachi avait eu à moitié raison: oui, la situation était ironique. Mais non pas parce qu'elle était une pseudo allégorie au paradis et à l'enfer, non, mais parce qu'un homme ayant tout fait pour survivre, éviter la casse et les dangers, venait de se mettre dans une situation où il pouvait perdre la vie à tout moment sans rien pouvoir y faire, tout cela à cause de sa bêtise, et sans même sans rendre compte. Oui, ironique, en effet.
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Je vais la pourrir. Je vais la massacrer. Je vais la défoncer. Cette garce, cette horrible garce, non contente de ne pas se laisser capturer ou berner tranquillement, elle essaie en plus de me tuer. Pire, elle essaie aussi de tuer Anko. PIRE: elle essaie surtout de nous tuer, Anko et moi. Impardonnable! Juste impardonnable. J'ai beau essayer de me calmer ou de penser à autre chose, mais je n'arrive pas à stopper cette immense poussée de colère envers elle qui monte en moi. Je vais la rattraper, lui faire manger ses dents, et ensuite la ramener à la base. Vite fait bien fait, et on en parle plus. Grrrr, elle est plus loin que je ne le pensais cette barque, je commence à avoir mal au jambe moi à force.
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Izya, ramant tranquillement, pensait que son calvaire était enfin terminé, mais un bruit attira son attention. Elle se retourna et vit quelque chose dans les airs qui se rapprochait à grande vitesse. Ayant reconnue la silhouette qui sautait dans le ciel, elle se leva, bouche bée, laissant glisser le long de ses épaules les couvertures qui l'avaient réchauffées durant son périple, dévoilant ainsi ses deux ailes, aussi blanche que la neige.
-Bordel.... Mais c'est pas vrai...... IL ME FOUTRA JAMAIS LA PAIX?!
Et comme si le destin voulait lui lancer un "non" catégorique, Enzo atterrit dans la barque, manquant de renverser cette dernière. Il se redressa, son air furieux toujours scotché au visage, mais alors qu'il allait s'adresser à Izya, il se mit à la dévisager, ou plutôt, à la dévisailer. En effet, ses yeux vairons étaient rivé sur les ailes de la pirate, la vision des deux appendices blanc laissant sans voix le CP. Il finit par se mettre à ricaner puis à rigoler, sous le regard méfiant et surprit d'une Izya qui avait déjà son arme en main, avant de se dé-chapeauter, dévoilant ainsi deux belles cornes, longues et pointues à en faire frémir un cactus.
-Je trouve ça ironique, kririririririri...
-....Quoi donc?
-La situation. Toi, avec tes ailes, tu es une ange n'est ce pas? Tu viens de ces îles cachées dans le ciel, du "paradis" en quelque sorte. Et moi, avec mes cornes et ma tête de cinglé, je suis plutôt un démon, un diable, ce qui est d'autant plus vrai parce que je viens de l'enfer.... Oui, de l'enfer sur les terres et les mers.... Kéhahahahahaha, on aurait pas pu avoir un plus beau tableau, le destin à fait fort ce coup ci!
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-Mais tu n'est plus sur ton île céleste, et en plus tu es une criminelle, peut on dire par la que tu es un ange déchu? Ça rend la chose encore plus ironique, quand on sait que moi je suis un démon qui a réussi à remonter des profondeur de l'enfer... Mais assez parlé, ange, démon, on s'en moque, la, tout ce qui compte, c'est le JUGEMENT DERNIER!
Enzo se jeta, mains en avant, sur la pirate, qui esquiva la première tentative d'agripage en se baissant. Elle s'apprêtait à enchaîner mais Enzo s'attendait à un coup du genre, et il siffla un coup, donnant à Anko le signal pour attaquer. Le reptile jaillit des vêtements du CP, fonçant sur Izya. Cette dernière n'ayant pas oublié l'anaconda et sa méthode d'attaque, esquiva à nouveau en se jetant au fond de la barque, entre les jambes d'Enzo, malheureusement pour elle, ce dernier la remarqua et il se laissa tomber en arrière, lui atterrissant sur le dos et l'écrasant. La, il attrapa la jambe de la pirate et, sortant une dague, s'apprêtait à la lui couper quand il se prit un coup de crosse dans les cotes, puis un coup de tête dans le dos, ce qui l'envoya s'écraser la face en avant sur le bord de la barque. Anko, elle, jaillit cette fois ci du bas de sa redingote et réussit à mordre le pied de la pirate. Enzo, cherchant à se remettre sur ses pieds, une main sur le nez, remarqua qu'Izya comptait faire lâcher prise au serpent en lui coupant la tête. Il tendit un bras couplé au tekkai pour intercepter le coup, avant d'attraper le col d'Izya, encore plus furieux, et de la ramener à lui pour lui asséner un grand coup de boule. L'ange tomba encore une fois au fond de la barque en se tenant le front, faisant un peu plus tanguer cette dernière. Le CP, lui, manqua de tomber de l'embarcation, et essayait de retrouver son équilibre. Car Enzo, aveuglé par la colère et l'esprit de vengeance, avait commit une grave erreur: celle d'analyser la situation avant d'attaquer. En effet, à cause de sa taille et de sa morphologie, il avait beaucoup de mal à rester bien droit sur la barque, qui bougeait de plus en plus au fur et à mesure du combat. Plus il enchaînait les coups, et plus il devait faire attention à ne pas tomber. Pour ne rien arrangé, il était assez fatigué à cause des récent évènements, tout comme Anko, et même si la colère masquait la sensation de fatigue à leurs esprits, leurs corps, eux, subissait ce manque de sommeil et de nourriture. Le combat et les échanges de coups continuaient, mais Izya prenait de plus en plus l'avantage, tandis qu'Enzo montrait clairement qu'il approchait de sa limite. Mais alors qu'il décida de recourir aux grands moyen, tendant son bras loin en arrière, prenant de l'élan pour sa prochaine frappe, la pirate sauta sur lui, son arme tendu au dessus de sa tête. Enzo, réalisant ce qui allait se passer, pointa ses cornes dans la directions de l'ange, cherchant à l'empaler à l’atterrissage, mais cette dernière abaissa son bras trop rapidement pour le CP, et s'il évita la lame de l'arme de justesse, il se fit fracasser le crâne par le manche de cette dernière. Sonné par le choc, il tomba en arrière, et sa nuque atterrit pile au niveau du rebord de la barque, le faisant ainsi s'évanouir. Au final, Enzo P. Hisachi avait eu à moitié raison: oui, la situation était ironique. Mais non pas parce qu'elle était une pseudo allégorie au paradis et à l'enfer, non, mais parce qu'un homme ayant tout fait pour survivre, éviter la casse et les dangers, venait de se mettre dans une situation où il pouvait perdre la vie à tout moment sans rien pouvoir y faire, tout cela à cause de sa bêtise, et sans même sans rendre compte. Oui, ironique, en effet.