Posté Mer 24 Avr 2013 - 23:04 par Nakano
Quelle négligence! Nakano s'arrêta sec alors qu'il tentait péniblement de se traîner vers ses quartiers ! Sa couardise était révélée ! L'espace d'un instant, tous les engrenages de son cerveau se mirent en mouvement, il ne lui fallait tout de même pas perdre la face, même s'il avait hâte d'aller se pieuter et de réparer son piaf, l'attaque n'était pas finis, il allait pouvoir briller. Restait à savoir comment...Soudain, une vilaine odeur de fumée s'élevait soudainement, venant tout droit de la sainte barbe, il était probablement temps de paniquer, une nouvelle quenelle by Nestor. Nakano tourna la situation à son avantage, il se tourna lentement vers ses hommes qui lui demandaient que faire, avec toute la classe dont il pouvait faire preuve, portant l'index à son nez il déclara de manière cool:
" Avez vous réellement cru que j'étais réellement en train de fuir matelots ? Ne sentez vous pas la fumée ? Ces fourbes de pigeons nous tendent un nouveau piège, si il ne transportait pas de butin croyez bien que leur navire... Je l'aurai déjà coulé depuis fort longtemps! Allons! Une partie des mousses avec moi, nous devons tuer ce feu dans l'oeuf, tandis que l'autre peut allez porter assistance à nos camarades sur le navire des marines. Ou défendre, mais avec moi à son bord, l'Inferno est en sécurité.
Ce petit discours aurait probablement pu donner à Nakano un bonus de +10 en charisme et en commandement, si son visage n'avait pas été figé dans une expression mêlée de panique et de surprise.
- Dites pas ces choses en étant si confiant alors que vous tirez une tronche d'un homme qui vient de voir un fantôme !"
Toujours fut-il que, Nakano, accompagné par les quelques matelots volontaires, s'engouffra dans la sainte barbe du navire, la fumée commençait à rendre cette petite pièce difficilement vivable, immédiatement, chacun s'activa à éteindre ce qui pourrait se transformer rapidement en feu d'artifice géant et sanglant. Nakano lui, cherchait les quelques rats ayant échappé à sa vigilance, toujours blessé il s'était rapidement fait des erzats de premiers soins, pour éviter que ces plaies ne s'enveniment... Il voyait dans le fond les quelques pigeons qui tentaient de prendre la fuite.
" Alors alors, messieurs les rats du gouvernement, c'est ainsi qu'on combat les pirates ? Par la fourberie et la ruse... Vous valez mieux que ça."
Ils n'étaient que deux ou trois, un commando plus grand pour foutre le feu eut été ridicule de toute façon
, Nakano se contenta de les faire passer par dessus bord via des écoutilles proches. Il en garda un des trois parfaitement ligoté. il avait des "projets" pour lui. Bientôt le feu ne fut plus une menace pour les ombres.
" Alors monsieur l'officier, tu as tenté de nous faire un sale coup et qu'est ce que tu gagne, en dehors d'un salaire minable d'ailleurs n'essaie pas de répondre j'aime assez faire les questions et les réponses, tu gagne le droit de participé à l'évolution humaine ! Mais oui, mais oui c'est une offre exceptionelle! Voilà le topo, tu connais un peu la robotique humaine, les implants cybernétique et tout le tralala, bah moi ça me passionne, j'imagine bien que l'humanité puisse évolué de manière drastique via la robotisation ! Je sais que d'autre génie, qui ont nettement plus de moyen que moi à leur disposition, ont déjà bien fait progressé ce domaine, mais moi mon but c'est d'y arriver justement sans tout le matos, qu'avec mes technologie et méthodes, n'importe quel bricolo puisse se faire lui même des améliorations! Je vois que tu salive d'avance! Alors on va être clair, il est certain que mes outils ne sont pas tous en excellent état, la rouille étant dur à gérer en mer...
Et son monologue interminable se poursuivit ainsi longtemps, il faisait les cent pas, parlait avec de larges gestes volubiles. Si bien que quand il tourna le dos au marine ligoté, ce dernier rongea ses liens et sauta en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire! Un record réel ! Il n'avait pas l'air bien chaud pour servir de cobaye. Affectueusement, un pirate vint poser sa main sur l'épaule du nain qui affichait une petite larmichette au coin de son oeil.
Bon bah que ceux qui veulent aller sur le navire adverse s'y rendent... Moi j'vais sur l'pont."