>> Kentarô Yohoshi
Pseudonyme : L'arsenal Age: 22 Sexe : Homme Race : homme Métier : Forgeron Artistique Groupe : Pirate, mais se fait passer pour un civil, et frappe dans le dos. But : Trouver le maître forgeron, créateur de deux des sabres d'exception, et prendre sa place. Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Fruit de l'armement vers 3000 dorikis Équipements : Un bateau un peu spécial. Ce serait une sorte de bateau moyen, avec une forge à l'intérieur. Comme un Baratie Miniature, mais en version Forge. Codes du règlement (2) : Parrain : Nobody Ce compte est-il un DC ? : non Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ... |
>> Physique Que dire de lui.. Des banalités? Dire qu'il est grand, musclé, plutôt charmant, jeune, svelte et sportif vous contenterait il? Laissez moi en douter.. C'est pourquoi je vais m'attacher ici aux détails, car c'est bien eux qui font nos différences et notre force. Parlons tout de même de ces banalités, de ce détail insignifiant qu'est sa silhouette. Yohoshi est un homme grand, mais pas imposant, car il a la finesse des nageurs de haut niveau. Il a un vrai physique de basketteur, dépassant aisément les 2m. Pour seulement 127 kilos, uniquement de muscles. Et c'est là toute sa force. Il posséde une musculature des plus imposantes. Des pectoraux et des abdos dessinés à l'encre de Chine, des biceps taillés à vif par un couteau précis et des mollets comme tracés à la règle. Rien ne fais défaut sur lui, sauf une chose. Il boîte. Cet homme boîte énormément.. Une vieille blessure, qui lui rappelle à chaque pas ses erreurs passées. Voilà à peu près tout sur le général de son corps. Passons à son visage, et au détail qui frappe le plus, quand on observe cet homme. Il a la peau blanche. Si pâle qu'on le croirait déjà mort.. Des yeux légèrement rougeâtres, rajoutant au contraste de cette peau de plâtre, ainsi que les cheveux d'ébène qui ornaient son crâne. Des pommettes légèrement saillantes, surplombant des oreilles finement tracées terminaient le tableau de cette figure. Passons à présent à un point intéressant. Son look. Car oui, monsieur est coquet. Son apparence a toujours l'air déjantée, mais, d'après ses propres mots: " Il s'agit là d'un génie que la basse populace ne peut comprendre-yo, ni même en apercevoir la beauté-sha.". Bref. Il porte donc des costumes bien repassés, mais adaptés à sa mode. Chemise en guise de veste sur un débardeur, bandes de tissus à la place des cravates, des pantalons à rayures ou à carreaux, surmontant des chaussures vernis, mais volontairement griffées. Un côté un peu grunge, qui lui donne son style. On le reconnaît au premier coup d'œil dans la rue.. Intéressons nous maintenant à des détails qui comptent. Comme vous l'aurez remarquez dans la citation ci dessus, notre cher héros a un léger défaut de langage.. Voir un très gros défaut de langage.. Un vrai tic nerveux, une inflexion de la bouche non naturelle. Cela en devient assez difficile de le suivre durant un discours, ponctué par un nombre incalculable d'onomatopées. Sur l'épaule droite, gravé en lettres rouges, le mot Art. Et sur son épaule gauche, dans la même couleur, le mot Acier. Le double A qui mène sa vie, comme il aime à le dire. >> Psychologie Il y a deux facettes de Yohoshi. Une facette du quotidien, elle même divisée, et la facette au combat, beaucoup plus simple, mais non moins intéressante.. Commençons par le commencement, et décrivons son caractère de tous les jours. Yohoshi est avant, et par dessus tout, un passionné. Pour la plupart des gens, forger une arme relève de la nécessité, c'est une action utile, et facile. Mais la dimension qu'il donne à cela est bien plus grande. Il appelle cela: de l'art. Au même titre que la musique, la peinture ou bien même l'architecture, il considère que créer une épée, ce n'est pas anodin. Créer une arme, c'est un ensemble de sons, de bruits, de matériaux et de formes, qui se joignent dans la plus grande harmonie. Donnez lui une lame, il saura vous dire quel genre d'homme l'a façonnée. Certains voient l'avenir dans les entrailles de poulet, lui lit le passé dans les reflets des lames.. Mais il ne s'agit pas que de forge! Il est passionné, dans chaque action de sa vie. Préparer un sandwich n'est pas anodin. Tout a une raison, une beauté, une existence. Citons le encore une fois, depuis un livre qu'il a écrit: "Dieu a façonné l'Homme à son image. L'Homme façonnera le monde par l'image qu'il a de lui-même. Chaque action est liée, et bien que la plupart des personnes ne l'imaginent pas, le pouvoir de l'inconscient est le plus puissant de ce monde." Vous cernez le personnage? La fatalité, il y croit. Les destins de tous les Hommes sont tracés à leur naissance, mais chaque Homme peut bouleverser le destin d'autrui. Au commencement de chaque vie, les meneurs du destin, ces trois sorcières aux ciseaux d'ivoire, tendent un fil, pour chacun de nous. Chacun de ces fils a une forme particulière, et une longueur particulière. Mais quelque fois, les cordes rentrent en contact, et se modifient. Alors la sorcière prend ses ciseaux, et coupe une partie de destin, de l'un ou de l'autre. Tout ça pour dire qu'il n'a pas peur de la mort. Il ne sait pas quand elle viendra, mais il L'attend de pied ferme, et ira confronter son destin, quand l'heure sera venue.. Il est dépressif. Dépressif sentimental. Suite à des chocs violents et traumatiques, son cerveau a subi des lésions qui lui laissent une propension à la dépression. Il est souvent très heureux, mais peut, d'un jour à l'autre, devenir sombre, froid, caractériel, arréter de manger, de boire, ne plus se laver.. Cette difficulté le rend très vulnérable sentimentalement. Il serait faux de dire qu'il est extrasensible,ce n'est pas le cas. Mais les années et les faits ont fait qu'il est fragile... Passons maintenant à une toute autre personnalité. Celle du combat. Si vous voyiez la flamme grandir dans ses yeux quand un combat s'engage. Une soif de victoire, qui domine encore plus celle du sang. L'envie de couper court le destin de son adversaire, de briser les institutions établies. Et l'envie que personne ne modifie le sien, de destin. Tout les moyens seront bons pour atteindre ses buts, même les plus frauduleux. Tant qu'il considère que c'est justifié, il le fera. En rentrant dans un combat, il enclenche le mode Machine de guerre. Au sens propre, autant que figuré. Sa technique de combat à plusieurs armes, plusieurs lames différentes, le rendent vraiment effrayant. Quelle pensée auriez vous en voyant charger un homme avec une hallebarde dans la main gauche, une épée dans le droite, des lames sous les pieds et une lance accrochée dans le dos ? Vous auriez peur, et c'est ce qu'il inspire, pratiquement tout le temps. Malgré son jeune âge, ses exploits guerriers sont déjà bien connus. >> Biographie 15 février 1603, sur une petite île perdue dans North Blue, naquit un nouvel être, au teint si pâle qu'on le crut d'abord mort-né. Mais son premier cri fut comme une protestation. Il était bien vivant, et comptait le faire savoir. Et lorsque ses yeux gris perle se révèlerent à la face du monde, cette derniere s'en trouva changée pour toujours. Et cela annonçait, comme pour tous héros qui se respecte, une enfance malheureuse. Car oui, un héros riche, aimé de ses parents, beau, intelligent, avec beaucoup d'amis, aidé par sa famille, ça n'existe pas. En chaque jeunesse sommeille un drame. Racontons alors les multiples drames de la jeunesse de Yohoshi. D'ailleurs, en y réfléchissant bien, tant de malheurs, ça fait de lui un héros exceptionnel non? Juillet 1610: Dans un dernier relan de douleur, dans une dernière insulte proférée envers son mari, Isma Kentarô décède d'un cancer du foie, aggravé par une consommation d'alcool exceptionnellement grande. M. Kiishi Kentarô n'en fut pas longtemps attristé, n'entretenant pas d'excellent rapport avec feu son épouse. Il n'hérita de rien, puisqu'elle ne possédait rien. La seule personne qui reçut une chose d'elle, fut son fils. Il gardera ce souvenir profondément gravé en lui, ou plutôt sur lui. Le seul héritage de cette mère acariâtre fut une cicatrice de 20 cm sur le mollet droit, suite à un coup de pelle qu'elle lui avait donné, par une soirée trop arrosée. Cette mort eu l'effet d'un calmant sur Yohoshi, enfant auparavant turbulent et désagréable. On n'eut plus jamais à se plaindre de son comportement, jusqu'à l'âge de 20 ans. 1613: Date fatidique dans la vie d'un homme, et plus particulièrement pour lui. 10 printemps, l'âge de maturité intellectuelle. Un matin de mars, son père vint le réveiller, un sourire jusqu'aux oreilles. Sans attendre que son fils n'ait les yeux ouverts, il le tira hors du lit, le portant presque, vers la sortie. Ils se retrouvèrent tout les deux dans la rue, marchant droit vers un endroit où Yohoshi n'était jamais entré, par interdiction. La forge de son père, l'endroit où le vieil homme venait s'user les lombaires chaque jour de la semaine. La seule chose qui permettait à la famille de vivre. Et ce jour là, le 26 mars 1613, notre héros prit pour la première fois, dans sa main, un marteau de forgeron. Et ce fut le déclic. Quelque chose 's'éveilla en lui. Comme si un esprit indomptable venait d'entrer dans son corps. Et avant la fin du mois, sur les conseils essentiels de son père, il construit sa première arme, une dague de fer, toute simple, mais qui fera office de porte bonheur tout au long de sa vie. Un temps de création exceptionnelle, pour un enfant de cet âge, novice de l'art. Mais ce ne fut pas son premier exploit. Deux mois plus tard, après que son l'ère lui ai appris les bases, il construit sa première épée tout seul. Une lame qu'il jeta immédiatement, car il la trouvait beaucoup trop banale. Là commençait une incroyable quête du parfait, du sublime, de la beauté. 1617: 14 ans.. Un âge où l'un des plus grands drames de sa vie opéra.. Une mort. Depuis sa naissance, ce fléau le suivait partout. Mais cette fois, cela eut un effet sur lui. Tout simplement par ce qu'il se sentit entièrement responsable de ce décès.. Une jeune amie, venue passer quelques jours de vacance chez lui.. Il l'avait fait entrer dans la forge, depuis le premier jour, et il lui expliquait sa passion. Elle semblait intéressée, et la forge semblait briller dans ses yeux. Jusqu'au 3ème jour. Tout se déroulait comme d'habitude, il rentrait de chez la fermière, une bouteille de lait à la main. Puis, comme toujours, ils partirent à l'atelier, pour expérimenter de nouvelles formes, et rire comme des fous. Mais cette fois, rien ne se passa comme d'habitude.. Ils fabriquaient ensemble une garde en bronze, pour une grande épée. Elle était partie dans l'arrière boutique, afin de trouver le moule pour le pommeau, en prévision du travail futur. En l'attendant, Yohoshi continuait de forger ce manche. Et sans s'en rendre compte, il jeta négligemment, au milieu du passage, la barre de fer qui était censée tenir droit le manche pendant la fonte. Son amie revint de la boutique, le moule dans les mains, toute heureuse. Et son pied glissa. Il glissa sur la barre au sol. La jeune fille tomba, et rien de grave n'aurait pu arriver. Mais ce jour là, la chance fit un caprice. Elle tomba, le nez entrant directement en contact avec le bord du moule de fer. L'arête nasale fut frappée, remonta dans le cerveau, provoquant indécise nerveuse, et une mort immédiate. Sous le coup, il ne comprit pas. Il crut à une blague, dont elle avait le secret.. Mais elle ne se releva jamais, et ce fut le coup dur. À partir de ce jour là, on considère que Yohoshi Kentarô est devenu ce qu'on appelle: une dépressif chronique. 1620: 17 ans, un âge où l'on s'éveille aux plaisirs les plus intenses, et les plus corporels. Mais ce n'est pas de cet événement d'ordre charnel que je veux parler. C'est d'un drame, d'une violence inouïe, que je veux raconter. Le 13 mai de cette année, il sortit, dans une librairie de son île, un livre appelé: Ressorts de l'art et culture de forge Un nom très pompeux, pour une œuvre d'une pauvreté, et d'une platitude inouïe. Ce fut le plus gros bide de l'histoire de l'écriture. Il se vendit à deux exemplaires, l'un qu'il acheta lui même, pour admirer le résultat de son œuvre, et l'autre que son père acheta pour lui faire plaisir. Et cela plongea Yohoshi dans une grande, et longue dépression nerveuse. Comme touché par un Négativ Hollow, il se sentait pareil à une larve. 1621: Cette année fut encore bien pire. Il publia un second livre, intitulé cette fois: Actualités sur l'ignorance de l'art de la forge. . Et ce titre, comme le précédent, en dit long sur la qualité de l'œuvre. Mais cette fois, et contre toute attente, les gens l'achèterent. Il se vendit à environ 100 exemplaires. Quel bonheur irradia l'esprit de Yohoshi! Il vécut dans cette sensation, jusqu'à ce qu'une vieille dame, un jour dans la rue, ne lui dise la vérité. Merci pour votre livre! Il est si bien cartonné, et le papier est si épais, que l'on a pu s'échauffer tout l'hiver! Encore merci pour les vieux os! Et la dépression le reprit. Alors il passait le plus clair de son temps enfermé dans son atelier, frappant des lames, tordant des barres, faconnant les matériaux. Et ce ne fut, malheureusement, pas le seul drame de cette horrible année, celle de la maturité totale... Le 19 Novembre 1621, un décès détruisit le mental de notre héros. Le plus illustre des hommes de sa vie, celui qui avait initié son talent, celui qui l'avait toujours protégé et soutenu, son père, mourut.. D'un arrêt cardiaque, la fatigue d'un travail trop éreintant sûrement. Et la nouvelle de cette mort fit prendre un mauvais tournant à Yohoshi. Enfin, d'un certain point de vue. Il entreprit de construire le rêve de son paternel. Celui ci aurait voulu servir des armes et des protections à qui l'entendrait. Et pour cela, il devait être ambulant. Un bateau forge, voilà quel était le rêve de Kiishi Kentarô. 1623: Alors que la montée de la piraterie devenait de plus en plus énorme, Yohoshi réussit enfin à terminer le bateau forge de son père. Il appela son bateau L'Espoir, car il était le résultat d'une vie de travail, et d'un rêve brisé. Aujourd'hui, son père reposerait enfin en paix.. Et il prit la mer. Il s'enfuit, avec toutes ses créations, ses plans, et ses maquettes, des idées pleins la tête, et des rêves devant lui. Mais les mers sont un milieu hostile, qui rejettent les trop faibles. Alors il dût s'adapter. Car sa première clientèle, la plus nombreuse, fut celle des pirates, bien évidemment.. Et il fut rapidement soupçonné de trafic d'armes, et d'aide aux pirates. On ne l'attrapa jamais, à ce jour. Un grand avenir s'annonçait devant lui... Aujourd'hui, Yohoshi vogue tranquillement sur les mers, et l'année 1625 qui commence, lui promet encore bien des surprises.. >> Test RP 1620. Une année en dizaine, cela ne pouvait qu'être une bonne année. Et effectivement, elle avait très bien débutée pour moi. Je venais, et je peux le dire avec fierté, un ouvrage d'une grandeur et d'une ouverture intellectuelle hors norme! Personne n'a jamais écrit de livre de cette envergure, sur la beauté de l'art du forgeron! Cet écrit, bien que modeste, saurait séduire la foule, et convaincrait tout le monde que forger une arme ce n'est pas que dex coups de marteau à donner! Et de fil en aiguille, le bouche à oreille faisant son affaire, je serais le centre de toutes les attentions, on me lira jusque Water 7, où j'inspirerais sûrement les plus grands maîtres. Et ce jour là, je pourrais les accueillir chez moi, et leur déclarer: "Vous savez, mon talent dans la forge est pareil à celui de la plume-yo! Et c'est pour moi, la même subtilité que l'on recommande-sha. Je suis ce qu'on appelle communément un génie-yo, qui essaye de communiquer son savoir à d'autres, rien de bien prétentieux en somme-sha." Et leurs yeux seraient pris dans mes paroles, ils suivaient mes gestes avec attention, et rentrerait chez eux avec des étoiles pleins la tête, et ils diront tous: "Cet homme est fantastique, pourquoi ne l'avons nous pas rencontré plus tôt?" Et je ferais l'objet de toutes les demandes, on me réclamerait pour mes talents aux quatre coins du monde. Je serai engagé dans les plus grandes forges, et mon nom deviendra vite une référence dans le milieu! Enfin, pour le moment, j'étais encore loin de ces heures de gloire, qui finiraient par arriver. J'étais devant la porte de la librairie, en train de rêver à cette vie future. Une seule chose me frappa quand je pénétrait dans la boutique. Le bac contenant mes livres étaient pleins. Je le savais! Tout le monde s'était rué dessus, et le magasin avait déjà dû refaire son stock. Il n'en manquait qu'un. Sûrement un matinal, qui n'avait pas dormi de la nuit à la simple idée de poser ses yeux sur les lignes enchanteresses de mon œuvre. C'est avec un grand sourire que j'engageai la conversation avec le libraire.. "Bonjour monsieur Sawoshi, comment allez vous ce matin? - Très bien monsieur Kentarô, mais j'ai quelque chose à vous dire.. -Stop! Ne me gâchez pas le plaisir avec vos chiffres de comptabilités qui doivent être exubérants, vous me remercierez plus tard. Vendez moi donc un exemplaire de mon livre, j'aimerais le voir dans sa finalisation.. D'accord, je vous le donne. Tenez, ça vous fera 10 Berrys, parce que c'est le vôtre. -Merci bien mon brave! Dites moi, j'ai vu ela en rentrant, combien de livres avez vous vendu depuis hier? Allez y, n'ayez pas peur de dire les chiffres, mon cœur y est préparé. -Eh bien... À vrai dire... Depuis hier... Et avec aujourd'hui, j'en ai vendu... Deux au total.." Mon visage se décomposa littèralement. La petite image de moi même, siégeant au dessus deu monde se brisa dans ma tête. Deux.. En comptant le mien.. Personne ne voulait de ce chef-d'œuvre? Le monde s?éroulait littéralement autour de moi. Je n'entendais plus le marchand qui se confondait en excuse pour je ne sais quelle raison. D'un façon mécanique, les yeux vidés, je poussai la porte en bois, arrivant dans la rue. Et mes jambes me lâchèrent.. Je tombai au sol, le nez entre deux pavés, furetant la terre et les mousses qui traînaient là. Deux grosses gouttes glissèrent le long de mes joues, me laissant un goût amer quand elles touchèrent mes lèvres. L'épreuve que je vivais était insupportable.. Je me sentais idiot, inutile à la société, perdu dans un monde qui n'était pas le mien.. Quand une main me tapa sur l'épaule. Je relevais doucement la tête, apercevant cette tête douce et chaleureuse, que je connaissais si bien. Mon père.. Et il tenait quelque chose entre les doigts. Une chose qui valait toute l'or du monde. Derrière son alliance vieillie, on pouvait lire: Ressorts. Le début du titre de mon livre. Sa voix douce et chaude s'éleva, sonnant à mes oreilles comme une libération.. "Ce livre... Je l'ai lu, et j'aime beaucoup ce que tu y dis. La façon dont tu décris les choses, les mouvements des matériaux entre tes doigts, c'est magnifique.. Je me fiche que personne n'en veuille, moi je suis fier de toi, et ça ne changera jamais." Je savais bien qu'il n'avait pas aimé mon livre, comme tout le monde. Mais lui me réconfortait. Ses paroles étaient, comme toujours, tendres et rassurantes. Lui seul savait comment me parler. Et jamais, au grand jamais, je n'avais eu autant besoin de lui que ce jour là. Je me traînais au sol comme une limace sur une feuille de salade, et enroulai mes bras autour de la jambe paternelle. Je la serrait fort contre moi. Et mon père, comme à son habitude, m'attrapa par les bras et me remonta à hauteur de son torse. Toujours au même niveau, ce qu'il disait toujours. Et je le serrait dans mes bras comme jamais je n'avais serré quelqu'un dans mes bras.. Cette épreuve était difficile, mais IL était là pour moi, et je ne lui demandais rien de plus.. |
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Informations IRL
- Prénom : Enzo
Age : 15 ans
Aime : Tennis, Manga, Sport en général.
N'aime pas : pas grand chose, à part les cons.
Personnage préféré de One Piece : Sanji
Caractère : (définissez vous en quelques mots) Hyperactif et Enthousiaste.
Fais du RP depuis : environ 8 mois, mais pas en intensif. Intensif depuis 3 mois environ.
Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) Quasiment tout les soirs, plus les weeks ends.
Comment avez vous connu le forum ? Topsites.
Dernière édition par Yohoshi Kentarô le Jeu 21 Mar 2013 - 21:09, édité 4 fois