Aaaaaaahh! La mer. Le vent frais et vivifiant, l'eau claire et merveilleusement peuplés d'êtres colorés et gracieux, l'horizon a perte de vue offrant joies et espérances aux âmes en quêtes de liberté, les vagues, les mouettes... enfin tout le bazar quoi. Dommage que ce paysage paradisiaque soit parsemé de ces quelques obstacles que sont les barrières de coraux, bancs de sables et autres récifs... Car, tout le monde n'est pas apte à les éviter et les bateaux ne sont que trop rarement conçu pour leurs résister. Mais pourquoi prendre la mer lorsqu'on est pas foutu de diriger la moindre embarcation me direz-vous? Le gôut de l'aventure? Une certaine curiosité un peu perverse? Peut être... Mais dans le cas qui nous intéresse c'est juste une histoire de bêtise.
Rejeté par les flots qui lui avaient servi de couchage pendant quelques heures (rien n'arrête la sieste d'un vrai fainéant), en même temps qu'un vieux baluchon sale, un homme, aux allures de vagabond, échouait gracieusement sur la plage. Ses ronflements caverneux se mêlaient aux aller et venu de l'océan. Seule spectateur de cette étrange scène, un goéland vint prudemment a sa rencontre, ou plutôt, a celle de son bagage. Une fois devant, il jetait d'abord un coup d'oeil aux alentours avant d'essayer d'ouvrir le paquet a grands coups de bec. Un combat épique commençait alors entre le noeud et le volatile. Ce n'est qu'au bout de plusieurs attaques qu'il réussi, épuisé, a défaire son adversaire. Des étincelles d'espoirs dans les yeux, il observait les pans de tissus se séparer pour libérer son contenu... un manteau miteux et rapiécé et une brosse a dents. Il se figea de stupeur. Quel genre d'humain se balade en transportant ce type matériel? Mais plus encore, comment allait-il combler cette faim qui le tiraillait? La stupeur fut alors chassé par la rage. Il fonça sur l'homme échoué et se mit a marteler son front hystériquement.
" TOURNE SALOPERIE D'BATEAU!! TOURNE!!" criait t-il en se redressant.
Les attaques de l'animal avaient réussi a le sortir de son rêve. Quand il eut reprit ses esprits, il s'apercu qu'il était sur la terre ferme et non plus sur son rafiot. Il restait là a regarder l'horizon quelques instants et tournait finalement la tête vers son assaillant caché derrière un tas de cailloux. La pauvre bête croyait sa dernière heure arrivée et se prostrait dans une position de défense apeuré. C'était sans compter sur le manque d'attention de l'être humain qui ramassa ses " affaires" sans même le remarqué. L'animal le regarda s'éloigner vers la ville sans bouger jusqu'à ce qu'il soit sure d'être a l'abri de toute représaille . Il lâcha un soupir de réconfort avant de prendre son envol bien décidé a ne plus jamais recroiser cet étrange humain.
Rejeté par les flots qui lui avaient servi de couchage pendant quelques heures (rien n'arrête la sieste d'un vrai fainéant), en même temps qu'un vieux baluchon sale, un homme, aux allures de vagabond, échouait gracieusement sur la plage. Ses ronflements caverneux se mêlaient aux aller et venu de l'océan. Seule spectateur de cette étrange scène, un goéland vint prudemment a sa rencontre, ou plutôt, a celle de son bagage. Une fois devant, il jetait d'abord un coup d'oeil aux alentours avant d'essayer d'ouvrir le paquet a grands coups de bec. Un combat épique commençait alors entre le noeud et le volatile. Ce n'est qu'au bout de plusieurs attaques qu'il réussi, épuisé, a défaire son adversaire. Des étincelles d'espoirs dans les yeux, il observait les pans de tissus se séparer pour libérer son contenu... un manteau miteux et rapiécé et une brosse a dents. Il se figea de stupeur. Quel genre d'humain se balade en transportant ce type matériel? Mais plus encore, comment allait-il combler cette faim qui le tiraillait? La stupeur fut alors chassé par la rage. Il fonça sur l'homme échoué et se mit a marteler son front hystériquement.
" TOURNE SALOPERIE D'BATEAU!! TOURNE!!" criait t-il en se redressant.
Les attaques de l'animal avaient réussi a le sortir de son rêve. Quand il eut reprit ses esprits, il s'apercu qu'il était sur la terre ferme et non plus sur son rafiot. Il restait là a regarder l'horizon quelques instants et tournait finalement la tête vers son assaillant caché derrière un tas de cailloux. La pauvre bête croyait sa dernière heure arrivée et se prostrait dans une position de défense apeuré. C'était sans compter sur le manque d'attention de l'être humain qui ramassa ses " affaires" sans même le remarqué. L'animal le regarda s'éloigner vers la ville sans bouger jusqu'à ce qu'il soit sure d'être a l'abri de toute représaille . Il lâcha un soupir de réconfort avant de prendre son envol bien décidé a ne plus jamais recroiser cet étrange humain.
Dernière édition par Gallion Drakar le Mar 16 Avr 2013 - 22:59, édité 2 fois