Hey ho, hey ho, on rentre du boulot.
Dites, z’êtes sûr que c’est par là ?
Ta gueule et chante avec moi. Tiens, et tire là aussi.
Hey ho, hey ho, on rentre du boulot…
Un peu plus de cœur ! HEY HO, HEY HO !
ON RENTRE DU BOULOT !?
Voilà. Continue maintenant. Ton tour de veille.
Encore ? Mais déjà la nuit dernière c’est moi qui ai vei
Hm ?
Non rien…
Je préfère ça…
Le plan a marché. Et maintenant la grande bleue, le large, les embruns, et pas une carte ni un instrument de navigation en état de marche. Aucun papier même, aucune trace de où que ce soit, pas un machin qui permette d’identifier un seul des hommes de ce foutu gang révolutionnaire qui a abordé l’autre jour. Quand c’était, déjà ? Hier ? Ouais, ptet bien hier. Ah, ça, grâce aux courants joueurs de cette partie du globe, ils les ont bien vite semés, les marins en feu. Ca…
Mais depuis, que dalle, le pifomètre, et manifestement la chance est pas avec eux. Bon. Pas grave, Tahar a l’avantage, au pire il le bouffera quand viendra l’heure. Héhé, non, panique pas, monsieur le scientifique important. Le regard carnassier c’est juste pour te mettre en forme et t’empêcher de trop dormir alors que c’est ton quart de surveillance. Quart de nuit, ouais, toute la nuit. Manquerait plus que ça. On te sauve la vie, et après t’es infoutu de faire un effort pour remercier ? Hum.
Colonel !
ZzzggZzBOULOT ! Ahum. Ouais ?
Vous voyez quoi là-bas ?
Rien. C’est pour ça que tu me réveilles ?
Ah.
C’est pour ça qu’il me réveille.
Euh. Non mais j’ai vraiment cru.
Eh gnih gnih gnih, j’ai vraiment cru gnih.
Désolé Colonel, vraiment désolé…
Ouais, c’est ça ouais…
Et pendant que Tahar se rendort en pensant à l’insoutenable légèreté de la condition d’escort-boy, les mouettes se foutent de la gueule des étoiles qui clignotent. Les nuages, manquait plus qu’eux.
Plic ploc, plic ploc.
Ben tiens. Rentre monsieur le scientifique, rentre.
Vous êtes sûr ?
Ouais, ouais… Je dois te ramener vivant, paraît-il. Vivant. Et vu tes qualités propres c’est pas sûr que tu résistes à ce qui s’annonce si on te laisse dehors.
Merci…
Me remercie pas, va. Tu sais jouer au pifpafpoker ?
Euh, non…
Moi non plus, mais vu le nom ça doit pas être compliqué… Allez, viens.
Et pendant qu’hors de la cabine et sur le pont les éléments se déchaînent en une tempête d’obédience « je suis le dieu de la mer et ça me fait bien marrer de vous égarer encore plus » assez bien marquée, les cartes et les verres inondent la table de navigation qui, donc, ne peut pas vraiment remplir sa fonction première faute de tout cet attirail qui sert à la remplir. Sextants, cartes du coin, routes maritimes, y a pas. Par contre, côté bibine et vêtements rigolos, ça… Limite, c’aurait pas été un navire de révolutionnaires mais celui d’un cirque itinérant, ça aurait été crédible.
HAHAHA ! Carré d’As ! Viens là monsieur le scientifique, viens là !
Non ! Ne me touchez pas ! Vous allez encore me faire maaïe !
Eh mais te barre pas ! Juste une tannée sur le groin, juste une, allez ! Faut bien que je me défoule un petit peu, j’suis énervé…
Dites, z’êtes sûr que c’est par là ?
Ta gueule et chante avec moi. Tiens, et tire là aussi.
Hey ho, hey ho, on rentre du boulot…
Un peu plus de cœur ! HEY HO, HEY HO !
ON RENTRE DU BOULOT !?
Voilà. Continue maintenant. Ton tour de veille.
Encore ? Mais déjà la nuit dernière c’est moi qui ai vei
Hm ?
Non rien…
Je préfère ça…
Le plan a marché. Et maintenant la grande bleue, le large, les embruns, et pas une carte ni un instrument de navigation en état de marche. Aucun papier même, aucune trace de où que ce soit, pas un machin qui permette d’identifier un seul des hommes de ce foutu gang révolutionnaire qui a abordé l’autre jour. Quand c’était, déjà ? Hier ? Ouais, ptet bien hier. Ah, ça, grâce aux courants joueurs de cette partie du globe, ils les ont bien vite semés, les marins en feu. Ca…
Mais depuis, que dalle, le pifomètre, et manifestement la chance est pas avec eux. Bon. Pas grave, Tahar a l’avantage, au pire il le bouffera quand viendra l’heure. Héhé, non, panique pas, monsieur le scientifique important. Le regard carnassier c’est juste pour te mettre en forme et t’empêcher de trop dormir alors que c’est ton quart de surveillance. Quart de nuit, ouais, toute la nuit. Manquerait plus que ça. On te sauve la vie, et après t’es infoutu de faire un effort pour remercier ? Hum.
Colonel !
ZzzggZzBOULOT ! Ahum. Ouais ?
Vous voyez quoi là-bas ?
Rien. C’est pour ça que tu me réveilles ?
Ah.
C’est pour ça qu’il me réveille.
Euh. Non mais j’ai vraiment cru.
Eh gnih gnih gnih, j’ai vraiment cru gnih.
Désolé Colonel, vraiment désolé…
Ouais, c’est ça ouais…
Et pendant que Tahar se rendort en pensant à l’insoutenable légèreté de la condition d’escort-boy, les mouettes se foutent de la gueule des étoiles qui clignotent. Les nuages, manquait plus qu’eux.
Plic ploc, plic ploc.
Ben tiens. Rentre monsieur le scientifique, rentre.
Vous êtes sûr ?
Ouais, ouais… Je dois te ramener vivant, paraît-il. Vivant. Et vu tes qualités propres c’est pas sûr que tu résistes à ce qui s’annonce si on te laisse dehors.
Merci…
Me remercie pas, va. Tu sais jouer au pifpafpoker ?
Euh, non…
Moi non plus, mais vu le nom ça doit pas être compliqué… Allez, viens.
Et pendant qu’hors de la cabine et sur le pont les éléments se déchaînent en une tempête d’obédience « je suis le dieu de la mer et ça me fait bien marrer de vous égarer encore plus » assez bien marquée, les cartes et les verres inondent la table de navigation qui, donc, ne peut pas vraiment remplir sa fonction première faute de tout cet attirail qui sert à la remplir. Sextants, cartes du coin, routes maritimes, y a pas. Par contre, côté bibine et vêtements rigolos, ça… Limite, c’aurait pas été un navire de révolutionnaires mais celui d’un cirque itinérant, ça aurait été crédible.
HAHAHA ! Carré d’As ! Viens là monsieur le scientifique, viens là !
Non ! Ne me touchez pas ! Vous allez encore me faire maaïe !
Eh mais te barre pas ! Juste une tannée sur le groin, juste une, allez ! Faut bien que je me défoule un petit peu, j’suis énervé…