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Hopper Jo, Soldat régulier

>> Nom & Prénom

une image 200*300
Hopper Jo, Soldat régulier 100910065217836304

Pseudonyme : Votre surnom
Age:
Sexe : Homme
Race : humain

Métier : Marine
Groupe : Marine
But : Monter les échelons de la marine jusqu'aux sommets

Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Fruit constricteur, si il est libre
Équipements : Vous avez déjà quelques trucs au début, ou vous voulez
justement en avoir, mettez les ici, nous vous dirons si c'est possible.

Codes du règlement (2) :


Parrain : /
Ce compte est-il un DC ? : non
Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ...

>> Physique

Du haut de ses vingt ans, Hopper fait plus vieux. La vie lui a buriné les traits, on le croirait dans la trentaine. Grand, bien charpenté par une pratique quotidienne de l'exercice physique, il a un certain charme. Malgré ses traits durs, il sourit souvent. Ses signes distinctifs? Il arbore une chevelure épaisse et en bataille, qu'il refuse de couper. Sans oser l'admettre tout haut, il croit fermement que sa fortune dépend de la longueur de ses poils. Ce n'est peut-être pas faux, qui sait? C'est cela dit un problème: excellent élève à l'académie de marine, on lui reproche néanmoins cette dégaine sauvage, indigne d'un soldat de la marine. Ce qui pourtant attire chez lui le regard, ce ne sont pas ses toisons faciales, mais bien sa démarche. Hopper se meut avec une assurance sans faille. Il marche comme un général marche sur une ville fraichement conquise, il parle avec l'assurance d'un homme au fait du secret des dieux. Le geste assuré, précis, il émane de lui un sentiment de grande confiance, d'invulnérabilité.
Concernant son habillement, rien de particulier. Lorsqu'il ne porte pas l'uniforme, il est vêtu de vêtements des plus courants, discrets sans être effacés. Il possède aussi un tic: son regard semble constamment attiré vers le ciel, ou le plafond, c'est selon. Ses amis proches disent que c'est son ambition, bien cachée derrière ses manières polies, qui s'expriment par le biais de ses yeux. [/b]



>> Psychologie

Pour comprendre le caractère de Hopper, il est un fait essentiel à comprendre. De celui-ci découlent tous les autres. C'est une idée, une conviction qui s'est insinuée lentement dans son esprit au court des années pour s'y ancrer définitivement. Elle est simple: Hopper est convaincu qu'il est indestructible.
Hopper n'est pas fou. Il sait qu'une salve de balles, qu'une chute vertigineuse ou qu'un coup de couteau bien placé le tuera aussi surement que tout autre personne. Mais il ne peut pas non plus oublier toutes ces épreuves que la vie lui a imposé. Des épreuves terribles, des coups du destin, aussi nombreux que destructeurs. Et pourtant, il est toujours là. Il a survécu à la maladie, à la famine, aux raids de pirates, aux tempêtes... Il s'en est sorti, chaque fois, plus fort, plus convaincu. Ce que d'autres appelleraient de la poisse, il le considère comme des épreuves, des épreuves dont il est sorti indemne, à chaque fois.
Dès lors qu'il s'est convaincu de son immunité aux coups durs, il s'est forgé un caractère et une conduite en conséquence. Première chose: Hopper est un casse-cou, un trompe-la-mort qui ne craint rien. Le danger, il ne connait, ça ne l'impressionne pas, il a vu pire. Ensuite, c'est un jouisseur. L'excès ne l'inquiète pas. Lorsqu'on a passé tant d'obstacles, on ne recule pas devant une crise de foie, une intoxication ou une peine de cœur. Mais surtout, et c'est là le point le plus important, Hopper a développé une ambition sans borne. Si la vie l'a épargné en fin de compte, c'est qu'elle avait d'autres plans pour lui. Des plans de grandeur, de destin hors norme. Hopper en est intrinsèquement convaincu et, bon joueur, il met toutes les chances de son coté pour arriver à ses fins.
Car c'est en effet un travailleur, un jeune homme discipliné, qui ne rechigne pas à la tache. Ses parents, des gens méritants et courageux, ne sont pas pour rien dans cette histoire. Ils ont enseigné la valeur de l'effort à Hopper, et ce, depuis son plus jeune age. Mais plus encore, les parents de Hopper sont d'honnêtes gens. Ils sont pétris de bonté, ouverts, honnêtes et ont transmis cet état d'esprit à leur enfant. Si Hopper a suivi leur enseignement sans rechigner, il ne se l'est pas moins approprié. Cette morale familiale, il l'a érigée au niveau d'idéal. La où ses parents font état de modestie et de tempérance dans leurs valeurs, Hopper les brandit comme des absolus, des fondamentaux. C'est un idéaliste, bon de nature, mais enclin à l'intolérance, à la radicalité.



>> Biographie

Hopper Jo nait à East Blue, sur l'île d'Orange. Son père et sa mère y possèdent une petite ferme sur les abords de l'ile. Sa mère s'y occupe d'un petit lopin de terre, qui nourrit la famille, tandis que son père possède une petite forge, dans la cour. Hopper est le cadet de leurs cinq enfants. Les premières années du garçon sont difficiles. En effet, les conditions sont mauvaises, les saisons semblent se détraquer, et la famine touche l'ile. Hopper survit, ce ne sera ps le cas de deux de ses frères. Mais la famille n'est pas pour autant sortie d'affaire, car la triste compagne de la famine n'est autre que la maladie. C'est ainsi qu'une étrange épidémie s'abat sur l'ile, touchant principalement les plus faibles. Hopper perd sa sœur et son frère restant, mais survit à l'épidémie. Ravagés par la perte de quatre de leurs enfants, ses parents centralisent alors tout leur amour sur le jeune garçon, qui n'a même pas trois ans. L'enfant miraculé grandit dans un nid d'amour, choyé. La vie reprend son court sur Orange, le train train quotidien s'installe à nouveau, tandis que les habitants pansent leurs plaies. Deux ans de tranquillité leurs feront à nouveau croire au bonheur, à tort. Car une nouvelle menace plane sur l'ile. Un matin d'hiver, c'est la cloche d'alarme qui réveille la famille Jo. Des pirates viennent d'accoster sur l'ile, pour la piller. On réfugie les femmes et les enfants dans une grange excentré, tandis que les hommes accompagnés de la petite division de marines en base sur l'ile s'en vont repousser les forbans. C'est un carnage. Les pirates prennent l'ascendant, commencent à battre l'endroit de fond en comble à la recherche de butin, jusqu'à finalement trouver la grange. Mauvais de n'avoir mis la main que sur un maigre butin, ils incendient la maison de bois, avec les gens dedans, parce que c'est plus drôle. La situation est critique, le feu se propage vite, une fumée épaisse intoxique déjà les habitants, enfermés à l'intérieur. Mais soudain, de lourds coups retentissent sur les portes, qui commencent à plier, pour enfin céder. Une poignée d'hommes entrent alors et évacuent tout le monde. Il y a là des marines exsangues, ainsi que le père d'Hopper, solide gaillard et quelques hommes du village, encore debouts. Quant aux pirates, ils fuient sans demander leur reste. Ils se feront interceptés un peu plus loin par une navire de la marine, avant d'arriver à Logue Town, et seront envoyés par le fond. A Orange, on appellera cette période de troubles, d'épidémies et d'attaques: les cinq sombres.

Mais la vie reprend son chemin. Hopper grandit, va à l'école, apprend un tas de choses inutiles et est heureux. Ses parents le soignent plus que jamais, et leur amour devient presque une oppression pour le môme, malgré eux. D'autant plus que dans la tête d'Hopper, une idée fait son chemin: même s'il était jeune, il garde en mémoire un souvenir précis du pillage vécu cinq ans avant. Ces images de fournaises et de larmes sont restées calées dans sa tête et on faire naitre une vocation. Hopper rêve de devenir soldat de la marine. Très rapidement, il en parle à ses parents. Ceux-ci prennent d'abord le désir de l'enfant comme un rêve passager. Il veut devenir marine maintenant, mais après, il voudra être inventeur, ou médecin. Mais Hopper persiste et signe, et ses parents doivent se rendre à l'évidence. Il faut comprendre qu'ils ne sont pas particulièrement opposés à ce choix. De base, ils veulent le meilleur pour leur enfant, ils rêvent qu'il puisse suivre sa voie. Mais ce sont aussi des gens meurtris par la perte du reste de leurs progénitures, et qui ne désirent pas se séparer de leur dernier enfant. Ils ne feront néanmoins, deux ans plus tard. Les supplications de Hopper se sont faites assez insistantes pour que ses parents les prennent, finalement, au sérieux. Hopper a douze ans, lorsqu'il quitte Orange. Il embarque sur un bateau en route vers les QG de East Blue, sous la bénédiction des mouchoirs blancs agités par ses géniteurs, sur le quai.

Le navire s'éloigne, sur l'horizon, et Hopper est heureux. Il ne sait pas encore que la vie lui réserve une nouvelle surprise, d'un humour douteux. La traversée dure depuis deux jours quand une tempête surgit de nulle part, agitant les flots et assombrissant les cieux. D'énormes vagues commencent à secouer la coque de noix, des vagues trop énormes pour elle. Le bateau finit par se retourner, emmenant avec lui dans les flots l'équipage et ses passagers. Hopper ne fait pas exception, il est éjecté. Il devra son salut à un baril, auquel il s'accrochera de toutes ses forces, deux jours durant, parce que sa vie en dépend. Parallèlement, une expédition de marine est montée pour retrouver des survivants. C'est elle qui trouvera Hopper Jo, misérable, sur son baril, seul survivant. Cette épisode ne refroidira pourtant pas ses ardeurs, d'autant plus qu'il doit son sauvetage à ceux à qui il vouait déjà un culte. Alors qu'il se remet, on lui propose de le ramener d'où il vient, mais Hopper refuse. Son but n'a pas changé, il veut rejoindre l'académie de marine. Face à une telle détermination, les marines ne voient pas pourquoi ils iraient à l'encontre d'une vocation qu'eux aussi ont épousé.

Hopper rejoint donc finalement l'académie, quelques mois plus tard. Il a fallu, entre temps, qu'il se remette de sa baignade. C'est un lieutenant du navire, médecin de formation, qui lui a donné le couvert et le gite, sympathiquement. Hopper est donc à bloc pour passer les tests d'entré, qu'il réussit sans problème. Et ainsi commence son apprentissage. A l'académie, il se montre doué. Sa volonté couplé à son travail soutenu, c'est un cocktail qui paie, toujours. S'il n'est pas premier partout, il n'est mauvais nul part. Les instructeurs le considèrent rapidement comme une recrue prometteuse, un apprenti polyvalent. C'est le cas. Aussi bien comme éclaireur que comme stratège, comme tireur que comme combattant au corps à corps, Hopper se distingue. On remarque sa maitrise, sa régularité mais aussi sa fougue. Ce que les instructeurs ne savent pas, c'est qu'Hopper nourrit secrètement une conviction profonde. Plutôt que de s'apitoyer sur les épreuves qu'il a pu traverser jusqu'ici, il les a murement réfléchies, analysées. Sa conclusion lui semble, bien que fantasque, imparable: il est indestructible. Normalement, il devrait être mort. Mais ce n'est pas le cas. De la chance? Non, Hopper ne croit pas en la chance, il croit au Destin. Le sien sera grand, comme ses cheveux, qu'il n'a plus coupé depuis l'incident du naufrage. Une négligence, à la base, mais devenue elle aussi conviction. L'infortune l'a abandonné avec la pousse de ses cheveux. C'est certes un peu bizarre, mais nous parlons d'un enfant de 13 ans maintenant. Les enfants peuvent être bizarre.

Les années passent donc, sans nouveau coup dur. Hopper se renforce, ses cheveux poussent, ses convictions s'ancrent, définitivement. Il impressionne, il progresse, il devient soldat, on lui reproche sa tignasse, il refuse de la couper, on le prive de permission, il en profite pour travailler encore. Son but, inavoué, mais légitime: monter en grade, monter haut, très haut. Il n'ose murmurer le terme amiral, mais il le pense très très fort. Il sait que cela lui demandera beaucoup d'effort, plus que jamais. Alors il ne recule devant rien. Il finit l'académie, se voit promu avec les plus grandes distinctions, mais ne la quitte pas pour autant. Alors que ses collègues de promotion embarquent tous dans des équipages en tant que jeunes soldats, Hopper se dit qu'il resterait bien encore un peu de temps à l'académie, pour apprendre d'autres choses, plus difficiles, plus porteuses, pour lui, pour son rêve. C'est un apprenti modèle, on ne lui refuse pas ce nouvel écolage. Hopper passe trois années de plus à apprendre auprès des gradés de la base. Il s'occupe de leur intendance, discret, mais présent, là, avec eux, dans le secret des dieux, dans les arcanes du pouvoir. Un jour, on lui dit qu'il n'a plus rien à apprendre, plus ici. Les seules lacunes qui lui restent sont celles, non négligeables, du terrain. Hopper est prêt. Il a vingt ans, il embarque, fier soldat de la marine.



>> Test RP

Le Test rp est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation.
Faire un test rp avant l'intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas.

Quand vous estimez avoir terminé votre présentation, signalez le et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous titre de votre présentation [En attente de Test RP] Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs vous loupent.


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Informations IRL

    Prénom : /

    Age : 22

    Aime : Le vin

    N'aime pas : Le jus de fruit

    Personnage préféré de One Piece : Kid

    Caractère : (définissez vous en quelques mots) caractère: Signe distinctif de quelque chose ou de quelqu'un. Cf. Personnalité

    Fais du RP depuis : quelques temps

    Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) souvent

    Comment avez vous connu le forum ? Google


Dernière édition par Hopper Jo le Mer 3 Avr 2013 - 13:52, édité 3 fois
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Salut Hopper, welcome aboard.

Je présume que tu es en attente de test ? Ca a l'air fini tout ça.

Si oui, raconte-nous le moment où tu réclames à rester dans l'académie encore quelques temps alors que normalement tu aurais dû embarquer pour un front quelconque avec tous tes joyeux petits camarades.

Sinon, ben tu le gardes derrière l'oreille pour quand tu seras prêt, héhé.

Et puis tu nous fais signe quand ça se termine ?

Bon taff pour la suite.


Hopper Jo, Soldat régulier 661875SignTahar
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La cérémonie de promotion a eu lieu. Ce fut une grande fête, un peu guindée, mais pleine de joie. Pleine de sens, aussi. Il y avait là de grandes pointures, des vice-amiraux, des colonels de la marines. Le gratin. Tous là pour célébrer l'arrivée dans leurs rangs de nouvelles recrues. Elles sont belles les recrues, fiers et propres. Au milieu d'elle, Hopper Jo. Il avait caché sa tignasse aussi bien que possible sous sa casquette règlementaire, mais c'était comme cacher un ours derrière un buisson. Les cheveux poussaient littéralement la casquette, obligeant Hopper à effectuer régulièrement de fortes pressions sur celle-ci, pour la remettre en place. Hormis ce détail tristement pratique, auquel il était d'ailleurs habitué, Hopper se sentait bien. Ou presque. C'était là l'aboutissement de son entrainement, auquel il assistait, ainsi que le début de son rêve. Pourtant, Hopper n'était pas tout à fait satisfait. Il en voulait plus, il n'avait pas pris tout ce qu'il avait à prendre, ici. Mais chaque chose en son temps. D'abord, il voulait profiter pleinement de ce badge qu'on allait lui épingler sur la poitrine.

Hopper a apprécié ce moment. Il regarde d'ailleurs en ce moment même son reflet dans le miroir, trouve qu'il a beaucoup d'allure dans son costume de cérémonie, surtout depuis que le badge étincelle sur son pectoral droit. Il prend la pose, tout en fumant régulièrement sur l'énorme cigare Smoker qu'il s'est procuré il y a peu. C'est un nouveau vice qu'il a adopté et auquel il prend chaque jour un peu plus gout. Finalement rassasié de son égo, il quitte sa chambre, le pas décidé, cigare au coin du bec. Hopper sait où il va, il a rendez-vous. Il tremble un peu, sans que ce soit décelable. C'est que la personne qu'il va voir n'est autre que le Commandant d'élite de la base, le fameux Commandant Dutch Warp. Un homme d'une grande qualité, le Commandant. D'une grande intelligence, aussi. Un soldat émérite qui aime la discipline et l'ordre par dessus tout. Pourtant, ce que Hopper espère négocier n'a rien de conventionnel et sort des habitudes. Hopper doute que le Commandant apprécie. Mais qui ne tente rien...

Il arrive devant le bureau, écrase son cigare dans le cendrier placé à cet effet et prend une grande inspiration. Il toque. On répond. Oui? C'est son secrétaire. Hopper pousse la porte. Le secrétaire de Dutch est aussi redoutable que lui. Ce n'est pas un soldat, mais travailler pour un homme aux facultés mentales supérieures demande une organisation et une mémoire hors norme.

Engagé Hopper Jo, fraichement promu. Prenez un siège, le Commandant vous appellera.


Hopper obtempère, discipliné. Il regarde les différents sièges, se sent implacablement attiré par l'un d'eux en particulier. Plus ancien, plus usé. Un vieux siège. Il s'assied, et attend. Le temps passe. Du bruit se fait entendre, parfois, dans le bureau du Commandant Warp. Mais personne n'appelle Hopper, qui commence à s'ennuyer. Il sort un nouveau cigare, s'apprête à l'allumer, mais hésite. Il regarde le secrétaire, qui lui rend son regard, comme un approbation. Hopper allume alors la tige de tabac épaisse, prend une profonde aspiration tout en se balançant sur sa chaise.

Attention la chaise est fragi..

Hopper Jo!

Ça vient du bureau de Warp! Hopper se relève d'une traite, alors même que le siège se disloque sous lui. Le siège s'écrase au sol, tandis qu'Hopper s'avance à pas vifs vers la porte du Commandant.

Désolé pour la chaise.

Ça devait arriver.


Hopper sourit, tape trois petits coups rapides sur la porte et entre. Il s'arrête une seconde. C'est la première fois qu'il entre dans cette pièce pour le moins... particulière. Bien que grande, elle semble étriquée. La faute aux innombrables escargophones reliés entre eux par des câbles, qui bip par de ci, par de là. La faute aussi à ces machines (?) de métal posées contre trois des murs, qui les couvrent comme le feraient des bibliothèques. Mais à la place des livres, ce sont de petites lumières de couleurs variables, qui clignotent.

Impressionnant, n'est-ce pas.


Hopper sursaute, tourne la tête vers le fond de la pièce. Au milieu de ce fouillis technologiques de câbles et d'appareil, trône fièrement le bureau du Commandant Warp. L'homme est assis, un casque sur les oreilles, et observe Hopper de son œil vif et malin. Il le décortique.

Soldat Hopper, à vos ordres.


Salue le jeune Jo, tout à coup raide comme un piquet, cigare toujours en coin de bouche. D'un geste de main, Dutch Warp lui intime le repos et l'invite à venir prendre place, face à lui. Hopper s'exécute.

Vous vouliez me voir. Soyez bref.

Hopper s'apprête à ouvrir la bouche, Warp le coupe.

Félicitations au fait, soldat. Pour la promotion.

Merci Mon Commandant.

Hopper hésite. Non. Hopper se lance.

Mon Commandant, je serai direct, je suis ici pour vous demander une faveur.


Un escargophone se met à crier, Hopper sursaute. A sa table, le Commandant appuie sur trois boutons. L'appareil se tait, tandis que dans le casque qui orne sa tête résonne une voix étouffée. Warp fait signe à Hopper de continuer.

J'aimerais ne pas quitter tout de suite la base.


Le Commandant se fige, lève les yeux sur lui.

C'est que, bien que promu Marine, je n'ai pas appris tout ce que je devais, ici.


Warp fronce son sourcil, accentuant son regard perçant.

Vous voulez dire que... vous avez triché durant votre apprentissage?

Non! Non! Pas du tout. J'ai appris tout ce qu'on m'a appris avec zèle et honnêteté! Mais il y a plus.

Explicitez.

Et bien... Ces machines par exemple? Quelle est leur utilité? En quoi nous aident-elles? Puis, notre base? Je connais sa hiérarchie, mais comment fonctionne-t-elle réellement? Qu'est-ce qui tient tout cela en place? Comment coordonne-t-on les mouvements de tous ces navires, nos navires, sur East Blue? Et même ailleurs? Tout cela, je n'en sais rien.

Hopper est inquiet. Nerveux. Il n'a rien ne se reprocher, mais il sait aussi que les questions ne sont pas l'apanage du soldat. Sont-elles malvenues, surtout auprès du Commandant d'élite de la base? Hopper ne va-t-il pas trop loin? Face à lui, Warp, impassible, enlève pour la première fois son casque. Il observe à nouveau Hopper, durement. Ce dernier n'est pas à l'aise, il repousse sans y penser ses cheveux vers le bas. Elle est loin, son assurance naturelle.

Vous êtes un bon élément, à ce que j'ai entendu. Étrange capillairement parlant, mais capable et dévoué. Prometteur et intelligent. C'est ce qu'indiquent les rapports de vos instructeurs. Alors s'il vous plait, dites-moi exactement ce que vous voulez.

Hopper hésite une seconde, mais le ton du Commandant est bon, paternel. Cela lui donne confiance. Il se lance. Rien de mauvais ne peut lui arriver après tout.

Je veux être intendant. De n'importe qui. Enfin, non, de tout le monde. Gradés, instructeurs, mais aussi chefs cuisiniers, magasiniers, armuriers. Je veux être au plus près de chacun d'eux, apprendre par leur biais. Je veux me perfectionner.

Au dépend de l'apprentissage sur le terrain?

Non bien sur, mon Commandant. Je ne demande aucun passe droit. Lorsque l'intendance sera finie, je compte bien rejoindre le terrain aussi vite que possible, au même échelon que n'importe quel marin fraichement sorti de l'académie. Je suis encore jeune, je peux me le permettre.


Sur cette dernière phrase, Hopper se fige. Il a donné tout ce qu'il avait, rajouté quoi que ce soit d'autre serait superflu. Warp l'observe toujours, pour enfin le quitter des yeux. Il repose son casque sur ses oreilles, retourne à son travail, laissant Hopper dans l'incertitude la plus totale. Si ce dernier a survécu à la vie, il n'a aucune certitude en ce qui concerne son espérée carrière. Une minute, puis deux, passent, jusqu'à ce que le Commandant relève les yeux sur Hopper.

Vous allez vous rendre chez le Sergent d'élite Ignacio Sémonez. Vous lui donnerez ceci.


Dutch Warp tend à Hopper un petit papier plié en quatre.

Il saura quoi faire de vous. Maintenant rompez.


D'un mouvement droit, Hopper se relève pour saluer son Commandant, puis il se retourne pour quitter la pièce. Arrivé à la porte, la voix de Warp résonne à nouveau.

Et faites quelques chose pour votre tignasse.

Oui mon Commandant.


Hopper passe le porte, soulagé, heureux. Après quelques pas, il se décide à regarder le papier. Il le déplie, nerveux. Pourtant, personne ne lui a interdit de le lire. Alors il lit.

Hopper Jo. Prometteur et ambitieux. Apprend lui tout.
Warp.


Dernière édition par Hopper Jo le Jeu 4 Avr 2013 - 15:06, édité 1 fois
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Merci pour le test rp, il est terminé.
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Salut Hopper,

Bon, ton style est direct et concis, tâchons de faire de même ici.

C'est bon à lire, c'est bon à suivre. Il y a des accrocs de forme, et même au début du test ils s'enchaînent assez effroyablement, mais à mesure qu'on progresse ils disparaissent, et tu nous montres qu'a priori seule l'inattention est responsable des écueils suscités (je dis suscités parce que ça fait classe). Vilaine inattention.

Au-delà de ça, c'est un chouette personnage que tu nous sers, ou en tout cas que tu nous proposes de servir. Un type relativement droit, qui a de l'avenir en même temps qu'une belle gueule de semi-truand (je dis semi-truand parce que la marine d'élite c'est pas des saints). Le cadre que tu poses lui aussi est sympa, tant PNJ que biographique.

Là où je tique un peu, c'est sur la précocité du gamin, à treize ans en train de viser le QG. Pourquoi pas, mais j'aurais mis deux ans de plus, pour faire bonne mesure. Et puis, pour le commandant d'élite, il y a les préfaits d'Annexe, qui peuvent servir aussi. Mais enfin ce n'est pas grave, il faut bien qu'il y en ait plus que ceux qu'on a créés nous.

Bref. Un 800 pour moi, pour les accrocs de forme (vilaine inattention, vilaine) et tout ça.

Bon jeu et bonne attente des voix des collègues.


Hopper Jo, Soldat régulier 661875SignTahar
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Vilaines fautes en effet, je passerai une petite relecture. Merci pour le commentaire Tahar. Pour la précocité, Kobby et Hermep s'entrainent au QG et n'ont pas l'air d'être bien vieux. Plus l'ambiance manga, où on est adulte à 16 ans. Sinon concernant le pnj commandant, il n'est pas de mon invention. C'est en effet le commandant du QG d'East Blue, trouvé sur la fiche d'ile. Auriez-vous oublié de le rajouter sur l'annexe?

Merci pour ton passage, en tout cas, rapide, s'il en est.
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Salut Hopper, me v'là pour un second avis. Désolé du temps que ça prend, c'est juste pas le bon mois.

Point forme d'abord

toutes ces épreuves que la vie lui a imposéES
coté=> côté
qui ne rechigne pas à la tache=> tâche
Le danger, il ne connait=> il le connait
La où ses parents font état de modestie => Là
Hopper survit, ce ne sera ps le cas => pas
La vie reprend son court=> cours
Deux ans de tranquillité leurs feront => leur
une grange excentréE
Ils se feront interceptés un peu plus loin par une navire => intercepter/ un navire
Cette épisode=> Cet
à l'encontre d'une vocation qu'eux aussi ont épouséE.
Sa volonté coupléE à son travail soutenu
il n'est mauvais nulLE part.
comme ses cheveux, qu'il n'a plus coupéS
Les enfants peuvent être bizarreS.
des colonels de la marines => marine

J'ai pas vu énormément de fautes. Après, il y a quelques petits soucis dans les constructions parfois. Des erreurs dans l'ordre des mots ou une utilisation pas super bonne de certains mots. Mais c'est quelques phrases comparées au reste qu'est plutôt bon.

Par contre, j'mets une petite réserve sur le style. Beaucoup de phrases courtes, ça hache un peu. Ça peut rendre bien, mais dans ton cas, ça manque un peu d'émotions et de rythme. Un peu contradictoire ? C'est un peu dur à expliquer, mais c'comme si on prenait les phrases une par une et pas comme un tout, pas comme un bloc qui entraine dans la lecture jusqu'à passer outre les points. 'fin, c'est un avis personnel un peu capillotracté.


Descriptions
J'suis plutôt bien content. Un personnage bien sympa, cohérent et avec un bon potentiel. Ça fait plaisir.


Biographie

J'ai aussi tiqué sur le jeune âge. Un poil trop.

Pour le reste, c'est cohérent et plutôt bon. Il lui en arrive plein la gueule, mais c'pas trop dingue non plus. C'est simple, mais c'est complet.

Test Rp
Et pour celui-ci, j'ai beaucoup aimé. Excepté le style qui ne regarde que moi, c'est bien construit, bien raconté et bien aminé. Les pnjs sont bien sympas et t'as le souci de quelques détails qui rendent ton histoire plus vivante.

On conclut rapidement, va pour le 800D de Tahar.
V'là. Encore un avis. En espérant qu'il arrive vite.

Bienvenue ! Bon rp ! Pluche !
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Salut Hopper, dernière voix pour toi.

Et globalement rien a rajouter de plus que les précédents. Des descriptions qui sonnent juste, particulièrement la psycho. Un perso qui se tient bien, une bio sans surprises et relativement banale mais assez développée pour être sur que ce n'est pas une erreur. Et un apprentissage de la marine qui s'éloigne de l'image de gros dur de l'avatar, bref, que du bon.

Coté test RP rien dire non plus. ça sel lit bien, y'a une bonne utilisation de pnj existant, et le tout est très sympa...

Bref, au bilan je suis les deux collègues, va pour 800 dorikis.

Et bienvenue dans la marine.

Bye Red