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Rouge Haléria


• Rouge Haléria •
    Surnom : La griffe écarlate.
    Âge: Vingt-trois ans.
    Sexe : Avec plaisir ! ♥
    Race : Humaine.

    Métier : Mercenaire.
    Groupe : Civil.
    But : Intégrer l'un des Trois Grand Pouvoirs.

    Équipement : Des griffes en acier, une planche dont les roues sont amovibles, une paire de lunettes de soleil noires, un carnet de notes, un briquet et des cigarettes.
    Aime : Les truites, la pluie, les pommes, les clopes, la tequila.
    Déteste : Les sucreries, les armes à feu, la neige, les mauviettes.


    À propos de moi : J'ai vingt ans, j'écris depuis très longtemps et je suis rôliste sur un forum Kingdom Hearts depuis deux ans. Je ne suis malheureusement pas très disponible, ça peut varier d'une disponibilité 7j/7 à ne pas être là du tout... Mon personnage préféré de One Piece est Sanji, et j'ai connu le forum via Google. Voilà voilà, bonne lecture. ♥




• PHYSIQUE ET CARACTÈRE •
    Haléria est comme une flamme. Crépitante, elle attire le regard, hypnotise le spectateur imprudent... D'apparence plutôt banale, son physique n'a rien à voir avec son charme déroutant. Mince, des yeux sombres pleins de malice, un sourire ravageur... Elle n'est qu'une jolie femme parmi tant d'autres. Ses longs cheveux roux ondulant le long de son cou, caressant sa gorge et ses seins ont pour seul rôle de provoquer. Sensuelle, aguicheuse, Haléria joue de ses charmes pour se démarquer. Si Haléria aime jouer de sa condition de femme pour prétexter la faiblesse, elle ne peut s'empêcher d'afficher son agressivité qui, telle une aura, émane de sa démarche déterminée. Elle se veut attirante pour mieux brûler les inconscients qui se risqueraient à tomber dans son piège de vulnérabilité feinte.

    Si elle exhibe son corps dans des tenues plus que légères, c'est uniquement dans le but de détourner l'attention de ses poings. Ceux-ci, toujours gantés, portent une armature en acier renforcée au niveau des jointures. De longues griffes en métal y sont fixées, reposant le long de ses avant-bras en temps normal, et jaillissant entre ses doigts lorsqu'elle actionne le mécanisme au niveau de son index. Haléria a un goût prononcé du détail, chacun de ses gestes est étudié, chaque accessoire a sa raison d'être. Mais aussi sulfureuse qu'elle puisse être, une cicatrice flétrit sa peau légèrement basanée sur toute la longueur de son dos... Un stigmate que toutes les fioritures qu'elle se plait à porter n'effaceront jamais. Afin de masquer cette marque qu'elle abhorre, Haléria porte toujours une chemise ou une veste qui, si elle laisse sa poitrine découverte, dérobe sa balafre aux regards indiscrets. Dans l'espoir de noyer cette scorie de son passé, la jeune femme ne lésine pas sur les bracelets et autres bijoux, allant même jusqu'à faire tatouer son bras.

    Haléria, tant que son apparence est préservée, privilégie la fluidité. Svelte et agile, elle tempère sa faible constitution par des coups rapides, robustes et précis. De petite taille – à peine un mètre soixante-cinq – elle a une certaine facilité pour esquiver les coups ; cependant, il lui est plus difficile d'atteindre des adversaires bien plus grands qu'elle sans risquer de s'exposer. D'ailleurs, lorsqu'elle est en mauvaise posture – et plus généralement, à chaque fois qu'elle a tort ou qu'elle désapprouve... – Haléria a une fâcheuse tendance à froncer le nez et retrousser les lèvres. En effet, bien qu'elle se targue d'être impassible, la jeune femme est en réalité très expressive. Ses grands yeux couleur noisette reflètent aisément son état d'esprit, et il lui est difficile de ne pas éclater de rire lorsqu'elle ment. Passionnée, elle s'emballe rapidement, parle fort et ne manque jamais de donner de – violentes – tapes amicales à son entourage.

    Aussi dangereuse et cruelle qu'une flamme qui vous brûlerait les doigts, Haléria n'en est pas moins chaleureuse. Pleine de vie, elle en devient parfois fatigante... En effet, son austérité laisse bien vite place à un flot de paroles continu et inépuisable. Haléria aime ponctuer ses – interminables – discours de grands gestes, elle a d'ailleurs de nombreuses manies, comme appuyer son index sur sa mâchoire quand elle réfléchit, ou bien quand se pincer le nez entre son pouce et son poing fermé d'un air perplexe lorsqu'elle ne comprend pas quelque chose...

    Haléria est une femme audacieuse qui dépense beaucoup d'énergie dans le paraître pour mieux masquer ses failles, sa vulnérabilité qui – à tort ou à raison – lui semble être une marque de faiblesse. Ambitieuse, elle n'a aucun scrupule à écarter ceux qui se mettent en travers de son chemin. Elle ne s’intéresse pas aux troubles qui touchent le monde, au final, peu lui importe ce qui peut se passer tant qu’elle arrive à atteindre son objectif : devenir membre d’un des trois grands pouvoirs. Sa seule véritable ligne d’éthique est de ne pas impliquer les innocents et les civils. En effet, froide, dure, parfois cruelle envers ses ennemis, elle ne s'adonnera pourtant jamais à d'inutiles effusions de sang. Pour le reste… Tout dépendra de son humeur et de la situation, elle peut aussi bien être fermée et glaciale qu'enjouée et dynamique.

    Prête à se perdre pour atteindre ses objectifs, Haléria refuse d'entraîner quiconque avec elle dans sa chute, ce qui fait d'elle quelqu'un d'assez solitaire. Armée d'une détermination à toute épreuve et incapable d'accorder sa confiance, la jeune femme s'est persuadée que sa solitude était une force. Son ambition dévorante la consume et Haléria a toujours pensé que pour être une femme de pouvoir, il lui fallait être seule.

    Loin d'être incapable d'aimer ou de s'attacher, sa plus grande crainte est de se voir plier sous l'effet d'un caprice du cœur. Car si elle est impitoyable avec ses ennemis et qu'elle se livre corps et âme à ses rêves, Haléria est une personne très sensible qui cache mal sa douceur derrière ses remarques ironiques et moqueuses et une certaine brutalité. Sentimentale, elle conserve toujours à cou une simple chaîne sombre avec en pendentif en forme de cercle, souvenir de sa vie passée. Orgueilleuse, Haléria cherche toujours à prouver qu'elle est la meilleure, à faire la différence. Déjà lorsqu'elle était enfant, elle s'entêtait à montrer qu'elle faisait le poids face à n'importe quel adversaire par le biais de ses acrobaties avec son skate-board, quitte à finir les genoux en sang.

    Depuis toujours, Haléria n'a aucune mémoire. Personne n'a jamais su s'il s'agissait d'étourderie, d'inattention ou d'un véritable problème... Ainsi, dès son plus jeune âge, elle a tenu un carnet de bord afin d'éviter que sa mémoire lui joue des tours. Sur sa planche ou avec ses poings, Haléria fait preuve d'adresse... Mais lorsqu'il s'agit du reste, elle est extrêmement maladroite. Il n'est pas rare de la voir chuter à cause d'une pierre ou couverte de bandages parce qu'elle s'est blessée bêtement. Sa maladresse s'est atténuée avec le temps – et avec les accidents – et a fini par devenir un sujet de plaisanterie plus qu'un réel handicap.

• HISTOIRE •

    Haléria a été élevée dans un simple village de pêcheurs de North Blue par sa grand-mère, « Hani », et son frère aîné, Astor. Celui-ci avait toujours été vague sur la question de leurs parents. Il s'était contenté de lui dire que leur mère les avait quittés et que leur père s'était perdu en mer alors qu'il pêchait... Haléria n'avait aucun souvenir d'eux, ainsi fut-elle satisfaite de cette brève explication, d'autant plus qu'elle ne voulait pas froisser son frère et que ce genre d'accident n'avait rien de rare dans un monde aussi dangereux. À ses yeux, il était un véritable héros. Il avait à peine vingt ans, et elle l'avait toujours vu se démener pour prendre soin de sa sœur et de la vieille Hani. Serviable, il offrait toujours son aide aux villageois qui en avait besoin et tous disaient de lui qu'il était le meilleur pêcheur de la côte ! Il lui avait dit un jour qu'il n'avait pas le choix, que c'était son devoir... Et qu'il fallait bien que quelqu'un répare les bêtises de leur grand-mère !

    Celle-ci passait son temps à se promener et à se perdre... Il n'était pas rare que des voisins mécontents viennent tambouriner à la petite porte rouge en haut de la colline pour protester, pas vraiment enthousiastes à l'idée d'avoir une vieille dame prenant le soleil dans leur jardin. « Ça ne peut plus continuer, Brugès ! Débrouillez-vous pour la garder entre quatre murs, mettez-lui une laisse, n'importe quoi ! » répétaient-ils inlassablement. Il fallait avouer que la famille Brugès était assez excentrique et n'avait de cesse de troubler la tranquillité du coin. Entre les errances d'Hani et l'infatigable Astor – dont la prévenance n'avait d'égal que son attitude belliqueuse – le village avait déjà de quoi de se plaindre... Mais la plus extravagante était sans nul doute la petite Haléria.

    Bien trop jeune pour partir à l'aventure, la fillette s'était fait un devoir de protéger le village de toute menace. Ainsi, juchée sur sa planche, elle parcourait l'île à la recherche de nouveaux défis, causant pertes et fracas partout où elle passait... « Je suis le Capitaine Rouge ! Tremblez, manants ! » criait-elle à qui voulait l'entendre. Au printemps de ces huit ans, Haléria était pratiquement considérée par tous comme le fléau local... Un fléau attendrissant, mais un fléau quand même.

    Ce jour-là, le village se préparait pour une grande fête célébrant le retour de quelques jeunes hommes qui s'étaient engagés dans la Marine et qui revenaient en permission. Haléria était donc bien décidée à faire régner l'ordre dans les rues pour leur arrivée ! Qui sait, ils seraient peut-être si impressionnés par son dur travail qu'ils la recruteraient d'office ! Elle imaginait déjà la scène... Les marins à genoux la suppliant de rejoindre leurs rangs et des truites frites à volonté !

    « Haha, je vous y prends ! Vous essayez de voler le pain du boulanger !? Ça ne se passera pas comme ça ! À l'assaut !! » s'écria Haléria en pointant une vieille femme du doigt avant de sauter sur sa planche. Elle descendit la pente à toute vitesse et s'empara du pain dans un cri de victoire ! « Au voleur ! » s'exclama la pauvre femme, tentant vainement de poursuivre l'enfant qui avait déjà disparu au coin d'une rue.

    « M'sieur le boulanger, je vous ai rapporté le pain qu'on vous a volé ! » annonça fièrement Haléria en pénétrant dans la boutique, sa planche sous le bras. « Je n'veux aucune récompense ! Votre gratitude me suffit ! » continua-t-elle, solennelle, déposant le pain sur le comptoir du boulanger qui l'observait, pantois. « Je te tiens sale gamine...! » éructa la vieille dame, entrant à son tour dans la boutique. Haléria se décomposa à mesure qu'elle approchait... « S'en prendre à une vieille femme comme moi ! Tu mériterais une bonne correction ! » dit-elle en saisissant l'oreille de la petite qui se débattait tant bien que mal. « J'suis le Capitaine Rouge ! Laissez-moi tranquille ou vous le regretterez ! » répétait-elle sous le regard amusé des clients. La vieille femme finit par la lâcher et Haléria détala sans attendre.

    Bien vite, elle se retrouva sur une petite place où traînaient les enfants du village. Reprenant son souffle et bombant le torse avec fierté, elle les accosta. « Encore une journée de dur labeur pour le Cap'taine Rouge ! » s'écria-t-elle, prenant la pose en levant son bras vers le ciel dans l'indifférence générale. Fronçant le nez, Haléria s'approcha du groupe, les mains sur les hanches. « Quoi ? Vous m'croyez pas ? Vous voulez vous battre ? J'peux vaincre n'importe lequel d'entre vous ! » braillait-elle avec véhémence, accompagnant ses paroles d'amples gestes supposés inspirer... la crainte? « Cette fois, je vais t'battre Haria ! » gronda un garçon du même âge, les cheveux sombres en bataille et un grand sourire aux lèvres. « Compte là-dessus, Frieg ! » ricana la rouquine avec un rictus exalté formant une petite fossette au coin de ses lèvres.

    Les deux enfants, face à face, se mirent en garde. Ils s'inclinèrent légèrement – les grands faisaient toujours ça avant de combattre ! – et se jetèrent l'un sur l'autre, roulant dans la poussière sous les acclamations enjouées de leurs camarades. Après quelques minutes, les deux enfants s'arrêtèrent, essoufflés. « Tu t'avoue vaincu ? » demanda Haléria, effaçant de son poing une trace de sang sur sa joue. « Jamais ! » répliqua Frieg en se frottant le nez pour se ressaisir. Ils s'apprêtaient à retourner au combat quand une grosse voix les interrompit... « Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?! » explosa Astor, faisant fuir les petits spectateurs. « Vous n'avez pas bientôt fini de faire des bêtises ?! » s'écria-t-il, frappant les deux enfants du plat de la main sur le sommet du crâne. « T'en mêle pas ! C'est mon combat ! » s'exclama Haléria, les sourcils froncés et le regard sérieux tandis que son ami râlait sur la brutalité de son frère en se frottant la tête. Un petit sourire attendri s'étira sur son visage encore un peu fâché. « T'es pas un peu jeune pour mener tes propres batailles ? » railla-t-il en ébouriffant les cheveux de sa sœur qui le repoussa sans vergogne. « Y'a pas d'âge pour avoir de l'honneur ! » intervint Frieg d'une voix mal assurée, secondé par les hochements de tête frénétiques de la rouquine. Astor soupira et attrapa le gamin d'une main, sa sœur de l'autre et quitta les lieux, un gosse sous chaque bras. « Allez, c'est fini pour aujourd'hui. » fit-il dans un éclat de rire sous les protestations des deux enfants.

    À la nuit tombée, tout le village s'était réunit sur la grande place. Au centre, près du feu, Haléria et Frieg dévoraient des truite avec appétit. « Tu verras, la prochaine fois, on aura des truites et ils m'engageront ! » marmonna la fillette entre deux bouchées. « Tu peux toujours courir, c'est moi qui partirai le premier ! » rétorqua son ami la bouche pleine, écopant d'un coup de poing dans l'épaule. Les deux enfants terminèrent leur repas en se chamaillant avant de s'éclipser. Après quelques minutes, ils atteignirent une petite clairière en bordure du village. Un tronc d'arbre évidé s'y étendait de tout son long... Ils avaient coutume de l'appeler leur « navire ». Allongés à l'intérieur sur de vieilles couvertures rapiécées, ils regardaient les étoiles, imaginant un futur plein d'aventures. « Tu crois vraiment qu'on s'en ira d'ici un jour ? » demanda Haléria d'une voix mal assurée. Frieg se tourna vers elle, l'air sérieux. Il resta silencieux un moment avant de lui offrir son plus beau sourire. « C'est sûr ! » affirma-t-il avec détermination. « Enfin, pour moi en tous cas ! » ajouta-t-il en riant, subissant à nouveau un coup de poing dans l'épaule...

    En quelques années, Haléria était devenue une jeune femme pleine d'énergie qui n'avait rien perdu de sa combativité. Elle s'était un peu assagie – au plus grand soulagement des villageois – et passait ses journées à s'entraîner au combat et à vagabonder sur l'île, accompagnée de sa planche et de son ami Frieg. Les deux adolescents rêvaient toujours d'aventure, mais la réalité les rattrapait et Frieg passait de plus en plus de temps avec les pêcheurs tandis que les jeunes garçons du village n'avaient de cesse de tourner autour de la rouquine qui n'en avait cure. Il était évident que, même s'ils n'en avaient jamais parlé, Haléria savait au fond d'elle que si elle finissait par rester sur l'île, c'était avec son ami d'enfance qu'elle souhaitait vivre. Si au début elle rejetait en bloc cette idée, les années défilant bien trop vite commençaient à la convaincre et, peu à peu, Haléria se résigna à renoncer à ses rêves...

    Après tout, Astor s'était marié lors de ses dix-sept ans et, aujourd'hui, un an plus tard, il allait bientôt fonder une famille. La jeune femme songeait qu'il semblait heureux et qu'il s'agissait peut-être de la meilleure façon de vivre. « Je pourrais rejoindre la petite milice de la ville... On serait heureux, j'imagine. » murmura-t-elle sans conviction, allongée dans leur navire. Elle resta longtemps ainsi, observant les mouvements des nuages, y cherchant des réponses, en vain. Les jours se succédaient et, bientôt, Haléria avait déjà dix-neuf ans.

    Frieg et elle s'étaient rendus, comme toujours, dans leur repaire afin de passer la journée ensemble. Il lui racontait les anecdotes amusantes des pêcheurs, se targuant d'être meilleur qu'Astor ne l'avait été à son âge. Ils échangèrent des banalités jusqu'à la tombée de la nuit, profitant simplement du temps qu'ils passaient ensemble. Alors que la lune brillait déjà haut dans le ciel, Frieg se leva soudainement, l'air grave, sous le regard perplexe de son amie.

    « Je sais que ce n'est pas la vie dont nous avions toujours rêvé. » commença-t-il doucement alors qu'Haléria fronçait les sourcils. « Mais tu sais, Haria, c'est dangereux de partir à l'aventure. Et... Je ne supporterais pas de te perdre. » ajouta-t-il, la voix coupée par l'émotion. « La seule aventure que je désire vraiment, c'est de vivre à tes côtés. Tu es la personne la plus chère à mon cœur, et je serais comblé de passer le restant de mes jours avec toi... » dit-il à voix basse, le visage tourné vers le ciel afin de masquer l'embarras qui empourprait ses joues. Il se retourna vers elle et lui tendit un petit anneau en argent. « Haléria, est-ce que tu veux m'épouser ? » demanda-t-il d'une voix blanche. La jeune femme se leva d'un bond et lui sauta au cou. « Ce sera une sacrément belle aventure... » lui murmura-t-elle alors qu'il la prenait dans ses bras.

    La vie d'Haléria ne changea pas. Ils étaient trop jeunes, c'était plus une promesse entre eux. Elle s'était enfin faite à l'idée que sa vie était sur cette île et la perspective de couler des jours heureux avec son meilleur ami n'avait rien de déplaisant. Un soir, alors qu'Haléria était à la fenêtre l'air mélancolique, son frère s'approcha d'elle, posant une main rassurante sur son épaule. « Tu sais, petite sœur, je suis fier de toi. » Elle se tourna vers lui, perplexe. « C'est ainsi que la vie est supposée être. J'avais peur que tu te laisse prendre par tes rêves de grandeur, que tu les laisses diriger ta vie. Mais ce ne sont que des chimères, des jeux d'enfants. Et quand je te vois maintenant, je sais que tu deviendras une femme formidable. » lui dit-il avec un grand sourire auquel Haléria répondit maladroitement par un rictus embarrassé.

    Astor la quitta et la jeune femme sortit prendre l'air. Les sourcils froncés, en proie au doute, elle n'avait de cesse de se demander si elle avait fait le bon choix. Anxieuse, elle se rendit chez son ami. « Allons marcher près du port. » dit-elle simplement alors qu'il lui emboîtait le pas. Ils marchèrent en silence jusqu'à arriver au bord de l'eau. Il s'apprêtait à lui demander ce qui la tourmentait mais une détonation se fit entendre à quelques mètres d'eux. « Qu'est-ce qui se passe ? » s'écria Haléria en se bouchant les oreilles. « Des pirates ! » répondit Frieg, attrapant sa main pour l'entraîner vers la tour de garde. « Reste ici ! » lui intima-t-il en la poussant dans une petite pièce avant de grimper les escaliers. Haléria n'eût pas le temps de se ressaisir que déjà la cloche sonnait, alertant le village de l'attaque imminente.

    « Pas question de rester ici sans rien faire, je peux me battre ! » dit-elle pour elle-même avant de quitter la tour. Rasant les murs, elle rebroussait chemin le plus discrètement possible. Elle s'apprêtait à bondir sur deux pirates qui discutaient à voix basses quand elle sentit une présence derrière elle. Haléria n'eut pas le temps d'esquiver, elle prit le coup de poing de plein fouet. Elle roula au sol, évitant la jambe de son attaquant de peu. La jeune femme se releva d'un bond, les poings devant elle. L'homme étouffa un rire et dégaina une lame. La rouquine peinait à conserver son calme... Pour la première fois, elle était dans un véritable combat et les enjeux étaient sérieux. La peur s'insinuait doucement en elle... Et si elle ne faisait pas le poids ? Mue par un instinct plus fort qu'elle, Haléria se mit à courir. La boule d'angoisse qui étreignait sa gorge avait plus de pouvoir sur elle que toute la confiance qu'elle s'était efforcée d'acquérir au fil des années... Rien ne pouvait la préparer à ce moment, et elle ne s'en rendait compte que maintenant, maintenant qu'elle était écrasée par sa lâcheté.

    Haléria trébucha et tomba face contre terre dans un cri d'effroi. L'homme était déjà sur elle, et, dans un ricanement odieux, il planta son couteau dans son dos, traçant une immense estafilade sur toute sa longueur dans les hurlements de souffrance de la jeune femme impuissante... Sa vision se troubla et bien vite, Haléria perdit connaissance... « Haléria ! Relève-toi Haria ! » Sa voix lui paraissait si lointaine, diffuse... Il répétait son nom, la secouait de toutes ses forces... Haléria finit par ouvrir les yeux, étourdie. Jamais elle ne l'avait vu ainsi, le visage déformé par la peur... Il l'aida à se redresser et, la soutenant de son bras, l'entraîna vers le village. Derrière eux, la jeune femme distingua le corps inanimé de son agresseur. « Ils ne sont que quatre, la milice aura tôt fait de se débarrasser d'eux. Viens, il faut partir. » Elle acquiesça faiblement, incapable de parler. La blessure était superficielle mais la douleur et la terreur l'étourdissaient... Elle se sentait si vulnérable, si inutile... Ils avaient presque quitté le port quand un pirate se dressa sur le route, armé d'une longue épée.


    Tout se passa très vite. Haléria chuta au sol, repoussée par Frieg qui faisait face au pirate. Le jeune homme, en se baissant, lui asséna un violent coup à l'estomac qui le fit reculer. Son adversaire profita de l'ouverture que le brun avait laissé pour abattre son épée sur lui. Tout ce qu'Haléria pouvait voir, c'était le sang. Partout autour d'elle, du sang. Et cette image du bras de son ami qui chutait au sol au milieu des éclaboussures et des cris de souffrance, cette image de lui qui s'écroulait devant elle, le regard vide... Cette image resterait gravée dans sa mémoire aussi sûrement que la trace de la lame de son agresseur dans sa chair.

    Elle se réveilla deux jours plus tard chez elle. Astor était auprès d'elle, le visage livide. « Enfin tu es réveillée... J'ai eu si peur. » murmura-t-il d'une voix tremblante. Malgré les vertiges, Haléria se redressa péniblement. « Frieg ? » demanda-t-elle dans un souffle. « Il va bien. On a eu peur, mais il se remet de ses blessures, dans quelques semaines, deux mois tout au plus, il sera pourra quitter le lit. Nous sommes arrivés à temps, cela aurait pu être bien pire. Vous pouvez vous estimez heureux, tous les deux. » débitait-il, un peu distrait, réprimant difficilement son envie de la sermonner. Mais Haléria était déjà ailleurs... Si elle était rassurée de savoir que Frieg irait mieux, elle ne pouvait chasser les images de l'avant-veille de son esprit. Et dès que son frère eût quitté la pièce, la jeune femme s'empressa de rassembler ses affaires aussi rapidement que sa condition le lui permettait.

    Elle ne pouvait plus rester ici.

    Accablée par le poids de la culpabilité, Haléria ne concevait pas de passer sa vie dans ce petit village. Sans même laisser un mot, elle quitta la maison de son enfance, n'emportant avec elle que le collier que lui avait offert Frieg, sa planche, ses griffes et son carnet de notes. Elle dévia néanmoins de sa route pour faire un crochet vers le domicile de son ami. Incapable de s'approcher, elle se contenta de déposer le petit écrin contenant l'anneau qu'il lui avait donné comme gage de leur promesse sur le pas de la porte. Elle quittait son foyer comme une voleuse, la peur au ventre, les larmes aux yeux, portant sur elle la honte et la douleur d'avoir blessé les gens qu'elle aimait...

    En trois ans, Haléria s'était endurcie. Elle s'était efforcée de vaincre ses peurs et avait pris soin de ne se constituer aucune attache. Elle embrassait ses rêves d'enfant et comptait bien devenir l'une des personnes les plus influentes de ce monde à la force de ses poings ! La jeune femme enferma son passé au fond de son cœur, se protégeant sous le couvert des moqueries et du sarcasme. Abandonnant son nom pour le pseudonyme de Rouge, comme dans son enfance, elle allait de ville en ville, proposant ses services de mercenaire, et avait enfin acquis suffisamment d'expérience pour ne plus être paralysée par la peur face à l'ennemi. Si elle n'avait jamais cessé de s'en vouloir, Haléria avait décidé que ces évènements ne seraient pas vains. Ils avaient fait d'elle une personne plus dure, plus froide, et plus déterminée que jamais à réaliser ses rêves. Bien qu'elle ait gardé en elle une certaine mélancolie, Haléria ne regretta jamais d'avoir quitté son île. Elle aurait souhaité que son départ soit motivé par d'autres raisons, mais jamais elle n'avait été aussi heureuse, jamais elle ne s'était senti autant à sa place qu'aujourd'hui.

    « Un jour, le nom de Rouge Haléria sera sur toutes les lèvres. Tous craindront mon nom, s'écarteront sur mon passage. Et plus jamais les miens ne souffriront de ma faiblesse. »

• TEST RP •
    Elle imaginait que cette île avait été belle. Les rues devaient être animées, égayées par les visages souriants d'une ville en harmonie. Des champs colorés, des forêts luxuriantes... À n'en pas douter, cela devait être une île où il faisait bon vivre. Et aujourd'hui, frappée par un malheur, envahie par une odeur de défaite, cette île n'était plus qu'un lieu où la liberté avait abdiqué, abandonnant ses droits à un despote qui profitait de la faiblesse d'une population en deuil. Sur cette terre brûlée par le feu de l'ambition et de la violence, ne subsistaient que les relents veules d'un opportunisme abject, les restes d'un combat sans honneur.

    Haléria avait écouté en silence l'aubergiste lui parler du climat qui régnait en ville, observant d'un air pensif son verre de tequila. Elle faisait son possible pour éviter de poser les yeux sur lui, ne supportant pas la vue de cet homme à qui il manquait un bras. Les dents serrées, perdue dans ses pensées, Haléria extirpa une cigarette de la poche intérieure de sa veste. Toujours sans un mot, elle l'alluma avant de cracher sa fumée au visage du tenancier qui la regardait, les sourcils froncés.

    « Dis moi, petite, tu pourrais pas faire quelque chose ? T'es pas une mauviette, ça se voit. » Il marqua une pause. « Les machins que t'as sur les bras, c'est pas pour faire joli, non ? » ajouta-t-il d'un air presque réprobateur. Haléria fronça le nez, hochant légèrement la tête de gauche à droite... Elle détestait qu'on lui force la main. Il ne manquait plus qu'il lui présente ses gosses dans l'espoir qu'elle prenne en pitié ces pauvres enfants forcés de se tuer au travail... « Eh, tu voudrais pas éteindre ça ? J'suis un peu asthmatique. » toussa-t-il, désignant sa cigarette. La jeune femme laissa échapper un râle exaspéré avant d'écraser sa clope sur le comptoir, décochant un sourire ironique au vieil homme.

    Haléria soupira tout en appuyant sa mâchoire sur son index, les yeux rivés au plafond. « Etant donné que vous êtes dans une situation précaire... Je suis disposée à vous faire un prix ! » dit-elle finalement, un rictus intéressé aux lèvres alors que le visage de l'aubergiste se décomposait. « Navrée mais la charité n'existe pas. En tous cas, pas pour moi. » ajouta-t-elle d'une voix dure. L'homme lui tendit la main d'un air pincé afin de sceller leur accord. Haléria grinça un peu des dents en la lui serrant, mal à l'aise face à son infirmité. Elle s'ébroua, espérant ainsi chasser les souvenirs qui se frayaient un chemin jusqu'à son esprit, déposa quelques berries sur le comptoir avant de quitter la taverne insalubre. Au fond, elle aurait sûrement accepté de donner... un coup de main... même s'il avait refusé de payer. Mais à ses yeux, charité rimait avec faiblesse, et elle avait une réputation à tenir ! Elle ne deviendrait pas l'une des magnats de ce monde en étant philanthrope...

    Appuyée contre la façade de l'auberge, elle ralluma une cigarette en observant la rue déserte. Haléria rabattit la capuche de son sweater rouge sur ses cheveux qui n'avaient de cesse de lui fouetter le visage avec le vent, sans remonter la fermeture éclair. Les mains dans les poches arrières de son jean noir, écartant de ses bottes sombres la caillasse qui se mettait en travers de son chemin, Haléria quitta le village en silence. Seule la lueur orangée de sa cigarette et les reflets de la lune sur sa peau dénudée indiquaient sa présence. En proie à des idées noires, la jeune femme cherchait un endroit où elle pourrait méditer avec sa solitude sans être dérangée. La forêt qui entourait le village lui rappelait celle où elle avait grandi, et Haléria sentait son cœur se serrer. La jeune femme serra les poings et, dans un grondement de rage qu'elle ne pouvait plus contenir, frappa de toutes ses forces le tronc de l'arbre le plus proche. « Maudit soit cet aubergiste. Je ferais mieux de leur piquer un navire et de me tirer d'ici... » marmonna-t-elle en se laissant tomber au sol avant de se lover contre l'écorce emmitouflée dans gilet, laissant rouler sa tête sur sa planche qu'elle serrait contre elle.

    « Mais qu'est-ce que...! » s'exclama Haléria en ouvrant les yeux avant de pousser un hurlement ! Un raton-laveur s'employait à grignoter le bout de sa botte comme si de rien n'était ! Mue par un réflexe très bizarre, Haléria s'empara de sa planche et asséna un violent coup sur la tête du pauvre animal qui s'enfuit en couinant... « Tu trouves pas que c'est un peu violent le matin au réveil ?! » aboya la jeune femme encore mal réveillée. Assise en tailleur, le nez entre son pouce et son poing et les sourcils froncés, Haléria réfléchissait. « J'étais pas censée faire un truc aujourd'hui...? » s'interrogea-t-elle, perplexe. Elle attrapa son sac et en extirpa un petit carnet abîmé. « Mais oui, ce fichu aubergiste à la noix ! » s'exclama-t-elle soudainement, tapant son poing dans sa paume avec un sourire victorieux.

    La jeune femme grimpa sur sa planche et se dirigea vers le petit manoir en bordure de la ville où vivait sa cible tout en grignotant une pomme. Son gilet, entièrement ouvert, flottait légèrement derrière elle, découvrant sa poitrine qui ballottait légèrement dans sa brassière au décolleté très engageant qui ne manquait pas d'attirer le regard... Une fois devant le manoir, la jeune femme réfléchit un instant. « Essayer de régler ça à l'amiable ou... foncer dans le tas ? » Alors qu'elle était en proie à ce dilemme cornélien, la porte s'ouvrit sur un petit homme visiblement agressif qui jeta dehors un villageois d'un coup de pied désobligeant. Haléria suivit du regard le vol plané du pauvre homme avant d'hausser les épaules dans une moue d'indifférence. « Bon, bah... Foncer dans le tas alors. » fit-elle en se grattant derrière l'oreille.

    « Qu'est-ce que tu regarde toi ?! » l'apostropha le petit grassouillet. Haléria se tourna vers lui, toute trace de nonchalance ayant quitté son visage. Sans lui accorder plus d'attention, elle passa à côté de lui, l'assommant d'un violent coup de planche en plein visage au passage. Alors qu'elle arpentait les couloirs déserts, la jeune femme releva ses cheveux au sommet de son crâne et se débarrassa de son sweater qu'elle enfonça dans son sac avant de le balancer sur son épaule. Après avoir assommé quelques gardes pas très farouches, elle déboucha enfin sur la salle principale, une grande pièce haute de plafond où trônait le despote, assis à une table, dévorant le butin de son pillage...

    « Hum ? Qui c'est ça ? » grogna-t-il entre deux bouchées. « Dégagez-moi cette f... » commença-t-il avant d'être interrompu par la planche d'Haléria qui le heurta en pleine tête et lui brisa le nez. « Yeaah ! » s'écria-t-elle en mettant ses lunettes de soleil avec une petite danse de la victoire, fière de son coup, avant de poser les yeux sur les plats disposés sur la table. « ... Des truites !! » s'exclama-t-elle, des étoiles plein les yeux. Mais avant même qu'elle ne puisse se jeter sur les poissons, le tyran envoya valser l'assiette dans un grognement avant de lui asséner un violent coup de poing dans la tempe. À genoux au sol, la lèvre tremblante, Haléria sentit les larmes lui monter aux yeux. « Tu fais moins la maligne maintenant, hein ?! » fit-il en éclatant d'un rire gras, s'éloignant de quelques pas.

    Les poings serrés, la rouquine se tourna vers son assaillant, les yeux brûlant de colère. « Cette fois, tu vas trop loin. » Elle se releva, se frotta la joue du revers de la main et s'avança vers lui, écartant de son chemin tout ce qui s'y trouvait. « Profiter d'un drame pour s'accaparer le pouvoir sur une île, passe encore. Exploiter les habitants, faire travailler des pauvres gosses qui n'ont rien demandé à personne, c'est déjà limite. » commença-t-elle d'une voix grave. « Mais gâcher de belles truites braisées, c'est impardonnable ! » explosa-t-elle en se jetant sur lui, prenant appui sur un mur pour bondir. D'un vif mouvement du poignet elle déclencha le mécanisme et ses griffes jaillirent. D'un coup de genoux elle le renversa au sol et, à cheval sur son buste, pointa ses lames sur sa gorge.

    « Les petites frappes comme toi, il y en a par centaine. Tu ne mérite même pas que je t'achève. » Le soulagement se peignit sur son visage. « Je préfère laisser les villageois s'en occuper à ma place. » ajouta-t-elle avec un rictus mauvais, assommant sa victime d'un coup de coude pour éviter qu'il ne se débatte. Retombant sur les fesses, Haléria poussa un soupir avant d'allumer une énième cigarette, lançant un regard compatissant aux poissons étalés sur le sol. « J'ai faim... » marmonna-t-elle d'un air dépité. La jeune femme se redressa vivement, récupéra son skate et, traînant derrière elle le despote toujours inconscient, se rendit jusqu'au village. Elle attrapa un marqueur rouge dans son sac et, retournant le corps de l'homme, écrivit un message sur sa veste avant de filer.

    Une fois au port, elle « réquisitionna » une embarcation de pêcheur et une caisse de vivre, avant de prendre la mer. Alors qu'elle avait déjà parcouru une certaine distance, elle se mit soudainement à hurler. « J'ai oublié mon fric ! » s'exclama-t-elle avec désespoir, se frappant le front du plat de la main.

    Au village, en s'approchant du corps de leur persécuteur, l'aubergiste remarqua l'inscription laissée par la jeune femme. En la lisant, il éclata d'un rire gras...
    « Amusez-vous bien.
    Le magnifique Capitaine Rouge.»


Dernière édition par Rouge Haléria le Ven 5 Avr 2013 - 17:50, édité 10 fois
    Salut Haléria, bienvenue sur le forum.

    Et voici un test puisque tout ça me semble bon.

    Deux ans que tu explores le monde pour mieux fuir celui dont tu viens et qui te reste en tête. Evidemment qu'il te reste en tête, qui pourrait oublier...

    Tiens, te voilà arrivée sur une île encore fumante des assauts de... des assauts de quoi, hein ? Des pirates, comme tu en as déjà vu ? Ou alors une guerre qui aurait pris pour théâtre, comme ça, pour le plaisir des yeux, une contrée qui ne le méritait pas ? Peu importe, il faut reconstruire...

    Il faut reconstruire et les locaux survivants sont bien en peine de le faire par eux-mêmes. Oh, ils s'efforcent de, bien entendu, mais bon, c'est difficile de savoir par où commencer. Et puis c'est sans compter sur le type qui en a profité pour les réduire en quasi-esclavage en se proclamant chef du bled.

    Non seulement faut reconstruire, mais avant ça faut filer une part des richesses produites au quotidien par les artisans et cultivateurs à ce tyran improvisé et à la petite milice qu'il a amadouée. Joli portrait que te fait ce type qui n'a plus qu'un bras quand tu arrives dans le taudis qui lui sert d'établissement. Avant d'être barman manchot il était charpentier, lui... Si c'est pas révoltant. Et là c'est ses fils pas encore majeurs qui s'efforcent de satisfaire à l'impôt réclamé par le petit chef contre qui personne se révolte.

    Personne ? Eh, petite, tu te sentirais pas de... par hasard ? Non ? De quoi, c'est parce que j'ai qu'un bras que tu veux pas m'aider ? Pourquoi ça te perturbe ? Eh, petite ?

    Si ça roule pour toi, bon courage.


    Rouge Haléria 661875SignTahar
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    Salut Haléria, v'là le premier avis

    Point forme d'abord
    elle conserve toujours à cou => au
    Tu t'avoueS vaincu
    T'en mêleS pas !
    tout le village s'était réunit=> réuni
    des truiteS
    tu te laisseS
    l'ouverture que le brun avait laisséE
    il sera pourra quitter le lit => il pourra quitter
    Vous pouvez vous estimez heureux=> estimer
    elle ne s'était sentiE
    « Qu'est-ce que tu regardeS toi ?!
    Tu ne mériteS

    Peu de fautes. Juste une facheuse tendance à pas apprécier le s de seconde personne.


    Descriptions
    Banal est pas vraiment le terme qu'il aurait fallu utiliser.

    Sinon, séparé le physique et la psychologie, ça aurait été bien. Parce que là, c'est assez chaotique. On se perd dans le tout. En plus, tu présentes une personnalité assez complexe en un certain nombre de points, et ça rajoute au chaos. Finalement, j'ai du mal à la cerner. J'ai du mal à m'en faire une idée précise. C'est perturbant dans la lecture.
    Après, sur le fond, j'crois comprendre un personnage plutôt intéressant, mais faut jouer sur tous les tableaux et ne rien oublier au passage.
    J'note aussi quelques fioritures qui, certes, rendent plus jolis le truc, mais qui aident pas forcément à s'y retrouver rapidement. C'est un poil trop détaillé, parfois, même.


    Biographie

    C'est plutôt bon et cohérent. C'est juste qu'il y a de gros passages trop détaillés, écrits en rp, qui n’offrent pas grand-chose en plus à la biographie en elle même. Et c'est un peu l'intérêt du truc, la bio. Le rp, ça se voit dans le test, même si pour le coup, c'est plutôt bon.
    Bio plutôt original dans le sens où elle ne vit pas forcément des cataclysmes durant sa jeunesse. Après, il y a l'attaque de pirates. Un peu bizarre, puisqu'ils ne semblent pas être beaucoup et on a assez peu d'écho sur ce qu'ils ont fait, excepté ce qui intéresse le personnage. Puis la fuite. Un peu rapide, je trouve. Parvenir à fuir sans se faire voir et dans son état. Moui.

    Une petite note pour tes lames « spéciales » qui apparaissent dans le récit sans y avoir, il me semble, d'introduction à ce sujet alors qu'elles sont un peu spéciales. Ou j'ai pas les yeux en face des trous.


    Test rp
    Dans les petites remarques, j'ai trouvé que le passage « j'ai oublié ce que je fais » est assez abrupt peut être rapidement répétitif et ennuyant ainsi.
    Je note aussi une certaine facilité avec le tyran et sa bande. C'pas vraiment des monstres, mais ils font un peu boubourse. On a l'impression d'avoir à faire à une dizaine de gus à peine capable de frapper quelqu'un. Contre toute une population, c'est léger.
    Pour le reste, c'est plutôt bon. Émotions bien retranscrites. Cohérence du personnage. Bonne narration. C'est plaisant. C'est cool.


    Du coup, ça sera un 800D pour moi.

    V'là.
    Bienvenue ! Bon rp ! Pluche !
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    Salut Cap'tain rouge !

    Me v'là pour l'second avis, que j'vais atcher de faire simple et concis.

    Bon niveau description physique, on est dans du très bien. On a même droit aux expressions et aux impressions qu'elle dégage, ce qui permet de bien cerner le personnage et de le visualisé bien vivant. le terme "banal" n'est effectivement pas celui que j'aurais employé, mais ça reste du détail. L'emploie du vocabulaire sur les flammes de façon récurrente rend bien est donne un fil rouge au tout, ce qui est pas mal.
    Par contre niveau psycho, on s'y perd un peu... On a l'droit à tout ce qui est surface, mais honnêtement le fond de l'âme je serai incapable de dire ce qu'il en est. Et si elle même(ou toi) ne le sait pas, ça aurait été un plus de le faire ressortir pour expliquer ça justement.

    exemple frappant : le fait de vouloir rentrer soit chez les pirates soit dans la marine. Pourquoi pas, mais dans ce cas expliquer pourquoi cette recherche du pouvoir/reconnaissance sans forcement que le fond du groupe ne compte.

    Sinon on a droit à un perso et une histoire très One piece, ce qui est un compliment de ma part. Simple et propre, quoique limite un peu trop simple justement. CA se voit surtout au test rp et bio, dont le style ne m'a hélas pas fait vivre grand chose. Il te manque encore une touche de personnel dans ta façon de raconter les choses , et là ce sera top.

    En fait c'est surtout ça que j'ai retenu de ta prez, surtout après le test rp. Et c'est dommage car ce manque à lui seul pénalise pas mal la lecture. Fais nous vibrer bon sang ! ^^


    En bref, je serai plus dur que mon collège du 6ème âge : un petit 700.
    Hugh !
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    Salut Haléria. On est un peu à la bourre, mais tu devrais être validée aujourd’hui. Ou demain. Bref, j’viens apporter ma pierre à ta validation.

    Les descriptions :

    Chouettes descriptions. C’est mixé, ça rend la lecture plus agréable. Evidemment, celui qui doit chercher une info sur toi, il la trouvera un peu moins vite, m’enfin… Comme ça se lit bien, il ne devrait pas se faire chier. Pas grand-chose à ajouter.


    La biographie :

    Un joli brin d’histoire. Un peu de larmoyant sentimental, un peu de chippierie (sisi, ça se dit dans le petit Kyoshi non-illustré et pas encore paru), un peu d’action, de la simplicité. C’est bien encore.

    Peut-être un peu dommage qu’on ait absolument aucune piste sur comment elle mène sa vie. Parce que mine de rien, même si ça influe sur ce qu’elle est au présent, tout ça, ben, c’était avant. C’est un passé révolu. Enfin, ça te laissera tout le loisir de faire des flash-back à gogo. Et puis, c’est en partie comblé par le test.

    Sinon, moi ça m’dérange pas spécialement, mais attention quand même qu’une bio n’est pas un test RP. Ici, on a beaucoup de détails qui sont complètement superflus, avec la forme à moitié RP. Cela dit, comme déjà dit, moi, ça me dérange pas, et limite j’aime bien, tant que ça ne tire pas en longueur. Et comme ça ne tire pas en longueur…


    Le test RP :

    Un peu déçu ici. Sans trop pouvoir dire pourquoi. J’sais pas, ça m’semble un peu plat. Trop linéaire, pas assez de rocambolesque, pas assez d’émotion. Attention, c’est bien écrit, et ça se lit tout seul. Mais il manque les étincelles. A part pour le coup des truites, je n’ai pas spécialement ressenti d’indentification à ton perso. M’enfin, ça se lit bien.


    Le point forme :

    Pas grand-chose ici. Tu écris bien, un bon vocabulaire, une syntaxe simple mais efficace et toujours correcte, très peu de fautes… Très très peu. J’en ai trouvé que trois.

    Spoiler:

    Bref, sensiblement rien à redire là-dessus.


    Du coup, pour la note, parce que j’ai l’impression que tu te cherches encore un peu, qu’il manque le truc qui fait qu’on va adorer te lire, même si on aime déjà… Je suis sur 700 dorikis.

    Bonne attente du dernier avis !


    Mmmmmh… Ça sent l’poisson pas frais, ici…. Non ?

    edit: Merde, j'suis devancé. Rapide le bougre.

    Du coup, tu es validée à 740 dorikis.

    Bon jeu !
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    • https://www.onepiece-requiem.net/t3786-kyoshi-okabe-test-rp-termine