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Chess mate

Rappel du premier message :

Assis dans la cabine d'un navire de la marine, Sebastian tentait tant bien que mal de profiter de sa dose régulière d'alcool. Un verre du cognac qu'on lui avait offert pour sa promotion dans une main, un de ses cigares personnels dans l'autre, l'homme altérnait régulièrement entre les deux. Lorsque la décision d'attaquer le cimetière d'épaves avait été prise, il était l'un des premiers gradés à se porter volontaire. Il sentait qu'il n'avait pas terminé son travail, qu'il devait mettre sous les verrous la crapule qui avait lancé son attaque sur l'île de Bliss.
Et vu qu'il n'avait pas vraiment d'équipage à diriger, on lui avait mis toute une ribambelle d'inconnus dans ses pattes. Ce fait ne l'enchantait guère, mais c'était nécessaire. Dans un sens, avoir un navire sous sa responsabilité n'était pas la meilleure chose qu'il lui soit arrivée. Sebastian c'était toujours considéré comme un homme de la terre, pas un type habitué à marcher avec le roulis des vagues et le souffle du vent dans ses cheveux. Mais c'était nécessaire, alors bon...
Le plan était assez simple: l'assaut serait donné sur deux fronts. D'un côté, le commandant d'élite Couillard fixerait l'attention de l'ennemi, se chargeant également d'empêcher d'éventuels fugitifs. Pendant ce temps, le commandant régulier Mavim prendrait l'ennemi de flanc, s'introduirait dans la base et mettrait le tout à feu et à sang aussi vite que possible. Et pour y arriver, Couillard lui avait recommandé une série de marins d'élites dont il pourrait disposer. Et dans le tas, il y avait un géant.
Un putain de géant quoi !

Une fois son verre terminé, le commandant prit une grande bouffée de son cigare pour en faire passer le goût. Il lui restait encore un bon moment avant d'atteindre la base des révolutionnaires. Il se baissa, ouvrit un tiroir de son bureau et en sorti une boite en carton qu'il ouvrit, en faisant bien attention que le contenu reste caché d'un éventuel perturbateur. Il avait l'habitude des perturbateurs...

Sebastian, tout en s'adonnant à son péché secret, repassa dans sa mémoire les rencontres qu'il avait eut avec les hommes qu'il avait sélectionner...


Dernière édition par Sebastian Archibald Mavim le Jeu 15 Aoû 2013, 11:46, édité 2 fois
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Apparemment, le carreau avait quelque peu découragé le révolutionnaire, qui se contentait désormais d'attaquer Sebastian à l'aide de son arme à feu. Les tirs venaient cependant depuis différentes directions, indiquant que la blessure de Gérard ne le gênait pas dans ses mouvements. Pas autant que le marine l'aurait espéré de toute façon. Le commandant avait toutefois repéré quelques postes de tir fixes et avait entrepris de définir une stratégie afin de les détruire tous.

En premier lieu, le marine fonça entre les coups de feu afin de trouver le passage où il avait vu son adversaire disparaitre avant qu'il le blesse. Des taches de sang au sol facilitèrent sa progression, et le menèrent vers un passage qui serait souterrain si le sol était formé de terre. Suivant la trace vermeille, Sebastian se faufila dans le dédale de couloirs jusqu'à ce qu'il soit interrompu par le son d'un mouvement rapide dans l'air. Il eut juste le temps de se retourner dans la direction d'où venait le bruit pour se prendre un poing dans le nez.
La surprise et le coup manquèrent de renverser le marine. Mais ce dernier en avait vu d'autres. Il s'accrocha à un morceau de bois dépassant d'une paroi et se stabilisa. Devant lui se tenait l'homme masqué qu'il combattait, mais il ne portait nulle trace de blessure sur lui. Sébastian profita de sa prise pour se lancer sur son adversaire. Il lui balança un large revers de la main gauche qui fut aisément esquivée, mais qui camoufla à la perfection la lame qui suivit. L'épée de Mavim fendit l'air et aurait tué le révolutionnaire si ce dernier ne s'était pas laissé tombé en arrière. Il fut tout de même touché à l'épaule et bénéficiait désormais d'une lardasse qui l'empêcherait d'utiliser son bras gauche.
Le commandant s'approcha du révolutionnaire. Ce dernier tenta de se relever pour fuir mais fut mis à terre par un coup de pied qui manqua de lui briser une cheville. Il fut retourné par le marine et démasqué. Sebastian lâcha un soupire d'exaspération avant d'assommer sa victime. Ses doutes venaient d'être confirmés, il y avait plusieurs hommes portant un masque, et le pire dans tout ça, c'était qu'il ne pouvait même pas être certain que Gérard soit parmi eux.

Le vétéran se remit en route, suivant toujours les traces de sang qui se faisaient de plus en plus nombreuses. Leur taille ne variait pas beaucoup, la blessure ne s'aggravait donc pas. Mais leur nombre croissant indiquait que l'homme ralentissait tout de même et que Sebastian ne devrait pas tarder à le rattraper. Avant de s'en prendre aux autres, il devait s'assurer d'éliminer celui-ci.
Il ne lui fallu pas beaucoup plus de temps avant de trouver un cadavre appuyé contre une paroi. Il s'en approcha et vit tout de suite l'empennage de son carreau dépasser d'entre les côtes du corps. Le sang qui coulait de la blessure se déversait maintenant en un mince filet régulier, signe que le cœur du révolutionnaire ne battait désormais plus.

Sebastian rebroussa chemin et en profita pour ligoter l'homme qu'il avait laissé inconscient dans le conduit. Il le chargea sur son épaule et reprit le chemin vers la surface. Il déposa le corps inanimé sur le sol avant d'allumer un nouveau cigare. Il sortit trois bâtons de dynamite d'un des recoins de son armure et les alluma, comme il en avait l'habitude, avec la braise se trouvant au bout de son cigare. Il les jeta l'un après l'autre vers différents postes de tir qu'il avait repéré plus tôt. Il dispersa ses explosifs au hasard, espérant toucher plusieurs tireurs qui devaient se cacher là.

En plus du bruit et des différents éclats de bois se dispersant dans l'espace, les explosions soulevèrent assez de poussière pour que toute l'arène improvisée soit plongée dans un brouillard opaque. Sebastian s'attendait à se faire attaquer: la visibilité était désormais nulle et on pouvait supposer que ses oreilles sifflaient suffisamment pour qu'il ne puisse plus entendre quelqu'un s'approcher. Ces sens principaux maintenant inutiles faisaient de lui une proie facile. C'est pour cela qu'un révolutionnaire s'empressa un peu trop de charger son ennemi.
Mavim pivota et tendit son bras droit vers l'estomac de l'ennemi qui était en train de lui sauter dessus. Il s'était placé sur un panneau de bois qu'il avait repéré plus tôt, et c'est grâce aux vibrations qui s'étaient propagées dedans qu'il réussi à sentir d'où on allait l'attaquer. Il transperça le révolutionnaire et le jeta au sol. Gentiment, autours de lui, le nuage de poussière retomba sur le sol. Un coup de feu retenti derrière lui, il eut le reflex de se retourner et de tirer un carreau. La balle ricocha sur son casque et le carreau passa assez près de sa cible pour arracher son masque.

"Maintenant, on est face à face Gérard."
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Sebastian passa son arbalète dans son dos, en bandoulière. L'arme du révolutionnaire était visiblement un pistolet à coup unique. Sinon, pourquoi l'aurait-il jeté sur le sol. Les deux adversaire commencèrent de s'approcher l'un de l'autre. Le marine agrippa le manche de son épée et la dégaina. La main de Gérard disparu dans les revers de sa cape. L'homme se pencha en avant, se préparant à charger son adversaire. Ce dernier ne s'attendait pas à voir un second pistolet surgir du tissu noir et eu juste le temps de dévier la balle tirée vers son cou, une des seules parties qui n'était pas couverte par son armure. Le projectile ricocha sur la lame du commandant qui fut désarmé sur le coup, le laissant sans défense face à son ennemi, qui dégaina à son tour un longue rapière.

"Il faut toujours avoir un coup d'avance, marine."

Les yeux de Sebastian s'étrécirent. Il regarda autours de lui et vit une multitude de canons pointés vers le révolutionnaire. C'était osé de parlé de coups d'avance dans ce genre de situation. Mais il était vrai que le commandant Mavim ne pouvait pas simplement donner l'ordre de tirer. S'il le faisait, il perdrait la face devant les troupes d'élite qu'on lui avait confié. Ou il raterait plutôt l'occasion de gagner leur confiance et leur estime. C'était peut-être futile, mais il ne devait pas négliger l'état d'esprit de ces soldats. Ce n'était pas la dernière mission à laquelle il comptait participer après tout.
Le marine était cependant en mauvaise posture. Son adversaire avançait vers lui, et à chaque pas que Gérard faisait, Sebastian en faisait un en arrière. Il tenta de se diriger vers son épée tombée au sol, mais d'un mouvement subtil, le révolutionnaire lui fit comprendre que c'était inutile. Tenter de récupérer sa lame, c'était s'assurer d'être transpercé par celle de l'adversaire. Il n'empêchait qu'il lui fallait une arme pour se défendre.

"Tu vas pas t'en tirer si facilement, tu sais ?"

Cette réplique tira un éclat de rire au révolutionnaire. C'était compréhensible. Il connaissait le terrain comme sa poche. Il devait y avoir plusieurs vingtaine de cachette où il pourrait se réfugier si Mavim le laissait s'échapper. Mais pour le moment, il fallait gagner du temps. Alors qu'il reculait, le pied du commandant dérapa sur une planche mal fixée, ce qui valu au marine de s'affaler sur le sol. Son casque percuta un objet métallique. Il le su au son que l'impact avait produit. Ce serait peut-être l'objet qui signerait son salut, allez savoir... Il n'empêche que Gérard en profita pour passer à l'attaque. La rapière fila droit vers la carotide du vétéran, qui réussi à la sauver de justesse.
La lame avait été déviée de quelques centimètres, juste à temps pour éviter la mort du marine. Dans la main de se dernier se trouvait un étrange pistolet. Son large chargeur circulaire était en contact avec l'arme du révolutionnaire. Le canon était dirigé droit vers le visage qui était encore masqué peu de temps auparavant.

Sebastian avait le visage grave. Il fronça les sourcils alors que son index se resserrait sur la gâchette de son arme de fortune. Gérard eut le reflex d'esquiver le projectile qui aurait du sortir du canon. Mais rien, pas un bruit, pas de balle. Rien.

Constatant que le coup n'était pas parti, les deux hommes recommencèrent leur étrange danse guerrière. D'après le poids, Sebastian pouvait sentir que ce pistolet était chargé. Il ne comprenait pas pourquoi il n'avait pas pu tirer. Tout en gardant ses yeux fixés sur Gérard, le commandant examina l'arme au touché. Il remarqua que le canon était surmonté d'un tube coulissant. Il baissa les yeux un instant, et remarqua que le chargeur était rempli de clous. Le révolutionnaire en profita pour charger à nouveau.
Le marine pointa l'arme vers son adversaire, une main sur son manche, l'autre retirant le tube coulissant. Il ne savait si cela allait marcher, mais c'était sa dernière chance. Il tira. Le pistolet émit un bruit ressemblant à un éternuement étouffé. Sebastian senti un souffle sur son poignet. Un clou alla se loger dans l'épaule de Gérard, qui ne s'arrêta pas pour autant. La rapière siffla dans l'air alors que sa pointe fonçait vers l’œil du commandant, qui eut le temps de pivoter afin de l'éviter. Elle effleura sa joue, faisant ainsi jaillir une goutte de sang. Le poing de Mavim enfonça le pistolet dans les côtes du révolutionnaire et tira un nouveau clou, qui traversa la chair et les os jusqu'à perforer un poumon, puis un autre, et encore un, pour être sûr. L'adversaire tomba à genoux. L'affrontement était terminé.
D'un coup de pied Sebastian fit s’effondrer le corps de Gérard. Un mince filet de sang coulait de sa blessure, mais la douleur l'empêchait de trop bouger. Le commandant plongea le révolutionnaire dans l'inconscience à l'aide de sa botte, avant de se tourner vers les soldats qui avaient assisté à la scène. Un début de migraine germa dans sa tête. Le combat l'avait dessoûlé. Il prit une grande gorgée de sa topette avant de s'adresser à ses hommes.

"Dix hommes. Cherchez les survivants révolutionnaires et faites les prisonniers. Tuez les s'ils tentent de s'échapper. Occupez vous des blessés. Les autres, avec moi. Compris ? Bien. Marche !"
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Le combat démarra sur les chapeau de roue. Aoko vira de bord pour échapper aux jambes de son ennemi juré. Il attaqua sans cesse pour ne pas laisser le temps de viser. Logiquement ce n'était pas nécessaire vu que la plupart du temps elle tirait sans réfléchir avec ses pistolets. Ici, elle se devait d'essayer de manœuvrer pour l'amener dans un endroit où elle pourrait tirer parti de tout ce qui l'entourait.

La chose la plus délicate sur le coup était qu'il ne devait pas mourir. Donc pas de balle dans la tête. Ça ennuyait un peu Aoko et sa réduisait ses possibilités. Elle devait donc viser les jambes en priorité. Elle n'eut malheureusement pas le temps de pouvoir faire ce qu'elle avait l'intention de faire. Il fonça tête baissé au corps à corps menant Aoko dans un coin qu'elle n'avait pas prévu. L'avantage n'était pas du tout de son côté. Plus il se battait, plus elle remarquait quelque chose de particulier. Il n'avait pas de stance de combat... Il utilisait tout le basique qu'il avait appris auparavant. Donc, son trente million de Berry n'avait été accaparé que du faite qu'il avait attaqué  des convois militaire? Et puis tout ce muscle ne servait que de puissance et rien d'autre?

Aoko dut continuer à reculer jusqu'à tomber contre un panneau de bois solide. Le gars s'arrêta quelque seconde pour reprendre son souffle. Elle serra les dents pour se préparer au prochaine assaut mais se devait de réfléchir à une solution. Comment pouvait elle parer dans une situation pareil? Au vu de ces mouvements, elle aurait la possibilité de l'endommager en tirant avec ses pistolets au bon moment. Comme prévu, il recommença son attaque de base, gauche puis droite, Des puissants points qui traversé presque le panneau de bois. Ça faisait peur de prêt, mais Aoko avait vu bien pire. Elle mit rapidement son pistolet à l'endroit où arrivait le coude de son ennemi. Elle esquiva le coup de poing sans grand problème et tira.

BLAAMMMM!!!


« Yaaahhh, Salope... tu va réellement me le payer »

La balle passa au travers de son coude et le blessa fortement. Son bras resta inactif jusqu'à ce que ce fut au suivant de passer à la moulinette. Dans une rage incontrôlable, il se décida à essayer de continuer à frapper Aoko de toute sa force... Son poing fila à toute allure contre la tête de celle-ci. Elle esquiva à la dernière seconde de justesse... S'étant dit qu'elle allait avoir la totalité sur la tête... Heureusement pour elle, le poing s'enfonça dans le panneau de bois ce qui lui laissa le temps d'ajuster son tir et de défoncer le coude de l'autre bras en tirant.

BLAAMMMM!!!

« Grrr, si tu crois que t'a gagné tu te trompe »

Il prit Aoko par surprise... un gros coup de boule lui arriva en pleine tête... Aoko fut un peu sonnée sur le coup mais se ressaisit rapidement. Elle secoua la tête pour reprendre ses esprits. Elle se demanda pourquoi il n'avait pas aussitôt enchaîné pour la butter? Elle se releva non sans mal et le vit... un peu assommé lui même. Sa vengeance allait être terrible... Ses deux pistolets en main, la tête en sang, elle s'approcha de sa victime jusqu'à lui glisser quelque mots dans son oreille.

« Kikanjuu gyakusatsu, bye bye man »

Avec ses deux pistolets, elle commença à se défouler sur son ennemi... enchaînant les tirs comme une cinglé. Sa technique d'utiliser ses pistolets en tirant à répétition n'avait jamais encore été utilisé jusqu'à maintenant. Le pauvre malheureux était le premier de ses tests... ça ne dura pas longtemps, la réserve de balle de ses pistolets étaient assez légère et donc... Après plusieurs Bang, Blammm, Pang... ils fumèrent tout deux de ce déchaînement instinctifs. Le sourire Carnassier d'Aoko était toujours présent, ses yeux rivaient sur sa cible. Le mec ne bougeait plus d'un pouce. Il avait la bouche ouverte et regardait à présent le ciel. Il ne paraissait plus réagir pour le moment. Au final, il tomba à la renverse sur le sol. Aoko regarda autour d'elle et vit plusieurs marine approcher de la victime à ses pieds. Sa panthère arriva peu de temps après se ruant sur elle pour la lécher à tout va. En retour, elle la caressa avec toute sa tendresse. Les marine, eux, se regardaient et semblaient attendre les ordres. Aoko se releva et se dirigea vers ceux-ci en compagnie de sa panthère. Sa compagnie de sniper avait eu de la chance, presque aucune perte, un miracle.

« Bon, à ce que je vois, on en a presque fini avec les révolutionnaires de cette île. Mettez ce gars au fer, faite gaffe il est très lourd... »

Elle se rajoutait dans la tête qu'il était très lourd dans tous les sens du terme... ce qui la fit rire intérieurement. De son côté, Aoko avait tout fini, elle réorganisait les marines sous son commandement et les envoyèrent en repérage pour voir ce qui pouvait rester de Révolutionnaires dans le coin. Heureusement pour elle, la plupart avait été tué ou était mort d’inquiétude et c'était donc rendu. Elle se dirigea vers l'endroit où se situait Sebastian.

Tout en arrivant, elle gueula des ordres à ses subordonnés.


« Occupez-vous des blessés et allez renforcer les lignes si besoin. Si vous voyez un révolutionnaire tuez-le si il résiste, sinon c'est la case prison pour eux. Vous deux, » elle pointait son index vers marine qui ne faisait rien, « au lieu de ne rien faire, allait me chercher les premiers secours, je n'en ais pas sur moi »

Elle s'installa sur un bout de bois qui se trouvait là juste à côté de Sebastian... Qui ne souriait toujours pas. Elle avait récupérer ses armes ainsi que sa panthère. Donc c'est avec un large sourire qu'elle lâcha la première question.

« Alors quoi de neuf docteur? »
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Au fur et à mesure qu'il avançait, le résultat probable de la mission se dessinait de plus en plus clairement. Les locaux révolutionnaires étaient retournés comme des chaussettes afin de s'assurer que plus personne ne s'y cachait. Les bureaux étaient saccagés, les ateliers faisaient l'objet de razzias méticuleuses et les dortoirs se voyaient mettre le feu sans autre forme de procès afin d'en faire sortir les hommes qui comptaient s'y réfugier. Ou pour les laisser brûler, à voir.
Pour Sebastian, c'était comme une petite promenade de santé. Promenade accompagnée de mélodieux ordres hurlés à tout va et de cris de douleur très haut perchés. Et comme pour toutes ses promenades de santé, il s'attendait à se retrouver nez à nez avec une mauvaise surprise. Et encore une fois, il ne s'était pas trompé. Peu après que la commandante Longshot l'ait rejoint, le son distinctif d'un sabreur un peu amateur se fit entendre. C'est de ce bruit qui accompagne souvent dans les films d'arts martiaux dont je veux parler, ce schling si connu. Quand est-ce qu'ils se décideront à comprendre que de faire siffler sa lame comme ça, ça abîme le fourreau ? Satanées entreprises de cinéma...

BANG

Et ça, c'est l'onomatopée issue de la tradition de la bande dessinée pour un coup de feu. Et qui dit coup de feu, dit pistolet. Qui dit pistolet, dit tireur. Qui dit tireur, pense à Aoko. Et qui pense à Aoko se trompe. Parce que c'est pas elle, mais le commandant d'élite Pastrick Couillard qui tenait la crosse soutenant le canon fumant qui venait d'arrêter le samouraï attaquant Mavim. Ce dernier se retourna, regarda le visage de son assaillant et se mit à fouiller dans son armure jusqu'à ce qu'il en tire un morceau de papier. Le commandant régulier déroula le papier et le compara avec l'homme agenouillé devant lui.

"Nagaki, vous portez une prime de 5 millions de berrys. Avez-vous une dernière chose à dire avant que je ne vous exécute ?"

"Qu'est-ce que j'pourrais dire à un toutou soumis comme toi, crevure ?"

"J'sais pas, quelque chose qui pourrait le convaincre de te laisser la vie sauve... Une information capitale ou un crise de subite de repentirs... C'est ce qu'on nous sert la plupart du temps..."

Couillard s'était glissé aux côté de Sebastian, dont la main était posée sur la poignée de son épée. Un son rauque s'échappa de la gorge du révolutionnaire qui fut à moitié tranchée avant de pouvoir larguer son glaire sur l'armure pas si immaculée du commandant régulier Mavim. Ce dernier poussa le cadavre de sa botte et se retourna vers le responsable de la mission.

"Commandant Mavim, au rapport: le meneur de l'attaque sur le QG a été appréhendé et mis aux fers. Les locaux de la base seront bientôt tous fouillés. Je reste sans information des sergents Starn et Stanov, ainsi que du caporal d'élite Onizuku. Selon mes estimations, cette opération devrait être un succès."

Un son métallique provenant de derrière Couillard annonça l'arrivée du dernier soldat nommé. Ce dernier se mit au garde à vous et attendit ses prochains ordres. Les deux commandant lui dirent signe en même temps de continuer le pillage des installations, avant de se regarder de l’œil mauvais des hommes sentant le mauvais air de la concurrence tacite.

"C'est très bien, Commandant régulier. Dites-moi, qu'avez vous fait du soldat Crow"

"Elle se charge de la défense de l'île avec le géant. Veuillez m'excusez, mais je vais superviser la fin des fouilles. J'imagine que nous nous retrouverons lors du débriefing."

Sebastian ignora l'accent posé sur son grade et fit pivoter ses talons dès que ses lèvres s'étaient refermées. Il se trouva nez à nez avec Aoko, dont le visage était couvert de sang.

"Longshot, vous ferriez mieux d'aller trouver un médecin. Vous avez parfaitement remplit votre rôle. Merci.

Dingue non, Mavim qui dit merci à quelqu'un. Même les soldats les plus proches crurent avoir mal entendu et se demandaient si cela venait bien d'arriver pendant que l'armure disparaissait au coin d'un couloir, poursuivie d'une troupe d'uniformes envieux de quitter cette maudite île.
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Sebastian avait raison, elle saignait beaucoup. Peu-être que le coup sur la tête était plus important que ce qu'elle ne pensait. Durant sa bagarre, son sang avait fait tout un tour. Elle n'avait pensé qu'à éliminer son adversaire. Ce qui devait être fait, allait être fait. Sa guérison devait être rapide parce qu'après cette île de bateau déchiqueté elle allait rejoindre la marine d'élite. Elle en avait parlé à son commandant juste avant cette mission. Elle était décidée à faire ce qui était nécessaire pour surpasser quiconque. Elle abandonnait l'idée de devenir Amiral, mais en contre-partie elle gagnait pas mal de liberté sur ses actions.

Elle voyait au loin le Sebastian qui l'avait remercier... QUOI REMERCIER??? Impossible, sur les seules jour ou elle avait voyagé avec lui, il était resté pâle comme un manche. Un vrai arbre mort qui ne sourit jamais ni fait de remerciement ou quoi que ce soit. Même envers ses supérieurs, il n'avait aucune pitié. En plus de ça, Aoko savait qu'il avait des secrets, beaucoup de secret dont certain étaient caché sur le navire mais où?

Elle n'avait plus vraiment le temps de penser à tout ça. Deux marines venaient en sa direction après avoir reçu l'ordre exprès de s'en occuper avant tout le monde. Il était vrai que sa tête lui faisait mal. Un peu mal. Très mal, tellement mal que tomber dans les pommes était la seule solution. Ce qui se passa rapidement. Son corps devint lourd et ses yeux se fermèrent d'un coup. C'était le noir total, plus rien n'apparaissait devant. Du point de vue des deux marines infirmiers, Aoko tomba de son banc. Ils arrivèrent tout juste pour la retenir. Les premiers soins allaient être donné d'urgence et une civière fut ramenée pour la transporter seine et sauve sur le navire. En attendant, plein de chose se passait dans sa tête.


.....................


Un village? Non, c'était bien trop grand pour un village. Ça semblait être une ville entière devant elle. Pour une raison inconnue, Le déplacement fut soudain. La dernière chose qui restait encore dans sa mémoire était son ennemi, puis un banc, puis plein de sang et ensuite plus rien. De là à avoir toute une ville devant elle... Combien de temps avait-elle dormi? Ou bien... Était-ce un rêve? Ou un cauchemar? Ce qui se trouvait devant, se transforma petit à petit pour devenir un paysage de terreur. Des flammes partout, des gens qui criait dans tous les coins. Une étrange créature apparut au milieu de tout ce bordel. La première réaction qu'Aoko eut directement fut d'essayer de détruire cette créature. Elle tendit la main pour atteindre son arme dans son dos mais rien... Il n'y avait rien du tout. Que ce passait il? En plus de ça, elle prit du temps pour le voir mais elle était toute nue... Elle essaya de se couvrir avec ses petites mimines mais rien n'y fit. Impuissante, c'était bien le mot pour la décrire. Toutes ces images partirent en vrille en quelque seconde et elle ouvrit les yeux


.....................


Aoko se trouvait à l'infirmerie dans le navire. L'endroit le mieux équiper pour la soigner. Elle ne prit pas le temps de savoir ce qui c'était passé entre temps... Ce qu'elle remarqua par contre était le faite que son corps n'était couvert que par une couverture. Soit disant passant, elle avait un gros bandage sur la tête. Elle y toucha pour voir et eut un violent retour de mal. Il fallait laisser cela à sa place... Ce serait mieux en tout cas.

Quelque heures passèrent alors qu'Elle s'occupait après avoir quitte l'infirmerie dans ses appartements. Une lettre s'écrivait en temps et en heure pour son capitaine, Sebastian. Dedans il y avait tout simplement un au revoir et à bientôt. Elle quittait l'équipage pour faire sa formation dans la marine d'élite. Elle montait par après dans les quartier de Sebastian en lui remettant la lettre, elle saluat et à l'arrivée du premier port elle quitta le navire direction North Blue.
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Depuis le tiroir de son bureau, la boite de pâtisserie lui faisait de l’œil. Mais ce n'était pas le moment. Devant lui, la lettre d'Aoko était étendu dans le cercle de lumière produite par une bougie, seule source de lumière dans l'ambiance nocturne de la salle. Dans ses appartements, Sebastian réfléchissait. On lui avait refilé une brochette de soldats d'élite pour une mission, et ça ne lui avait pas déplu. Il les avait trouvé efficaces, et hésitait à prendre la direction d'une section de manière définitive, tout comme la commandante l'avait fait.

La mission avait été un succès. Le commandant Mavim attendait encore les derniers rapports, mais le résultat s'annonçait satisfaisant. Il y avait toutefois quelque chose qui tourmentait le soldat. À côté de la lettre se trouvait un dossier fermé. Il contenait les informations sur la purge qui avait été menée par un homme se trouvant aujourd'hui sous les barreaux. Tout comme aujourd'hui, l'attaque avait été menée sans aucune pitié. Elle avait même été plus violente, surement. C'était un détail qui revenait sans cesse à l'esprit du marine.
Quatorze en auparavant, l'île avait été nettoyée de fond en comble. Quatorze années, c'était le temps qu'il avait fallu aux révolutionnaire à se relever et être à nouveau opérationnel. Quatorze ans... Ce n'est pas si long. Il fallait trouver un moyen de les contrer cette fois. Il ne suffit pas de couper les mauvaises herbe, il faut en arracher la racine. Mais comment allait-il trouver cette racine ? Interroger des prisonniers, les torturer pour qu'ils crachent des noms, continuer ainsi jusqu'à ce que tous les révolutionnaires soient arrêtés... Cela demanderait du temps et de l'énergie.
Mavim grimaça. Perdu dans ses pensées, il avait avalé sans s'en rendre compte un grande gorgée de cognac. Le goût l'avait surpris et l'avait ramené sur le plancher des bottes. Il se rendit compte d'une chose: utiliser la méthode traditionnelle ne marcherait pas. Le temps qu'un réseau soit entièrement démantelé, un autre se mettrait en place. Il fallait trouver une autre solution. Pour se débarasser des mauvaises herbes, il faut des plantes qui les bouffe. Une idée lui vint à l'esprit...
Sebastian ouvrit un tiroir et en sorti une carte. Il en profita pour se couper une tranche du gâteau à la crème qui s'y trouvait. Il avait bien travaillé aujourd'hui, il pouvait bien se le permettre.
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