>> Vatnandi Ran
Pseudonyme : Hammer Age: 16 ans Sexe : Femme Race : Humain cornu Métier : Assassin Groupe : Chasseurs de primes But : Découvrir une île encore inconnue et visiter toutes les îles du monde Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Équipements : - Un marteau de deux mètres, la poignée est entourée d'un ruban en soie rouge sur lequel est écrit les noms de toutes les personnes que j'ai battues - Un paquet de cigarettes - Un briquet Codes du règlement (2) : Parrain : Super film ! Ce compte est-il un DC ? : Heum... Non Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ~ |
>> Physique Physiquement on peut dire que je ne suis pas comme tout le monde. Je dépasse de quelques centimètres la barre du mètre quatre-vingt, mon corps est mince mais assez musclé pour que je puisse me battre avec mon marteau sans trop d'effort. Ma façon de marcher rappelle un tigre sur le point de bondir sur sa proie, je ne relâche jamais mon attention on ne me prend que très rarement par surprise. Mes cheveux noirs ébènes sont aussi longs que moi. Attachés en chignon ou queue de cheval, ils sont légèrement bouclés mais jamais coiffés. Mon visage possède des traits harmonieux, si je prenais soin de moi je passerais pour une fille assez jolie, enfin c'est ce qu'on m'a dit. Blancs sont mes yeux, premier détail déroutant de mon physique, ils n'ont pas de pupilles et j'arrive facilement à cacher mes émotions grâce à ce détail. Ensuite ma bouche est petite et pulpeuse, jamais maquillée elle s'étire facilement en un sourire. Bon maintenant l'élément qui me rend si "spéciale" dans les yeux de la population est sans aucun doute le fait que je possède des cornes jaunes orangés sur la tête. Elles ne sont pas des plus discrètes en raison de leur forme enroulées, mes cornes ressemblent à celles d'un bouc. J'ai une jambe en bois suite à un naufrage lorsque j'avais sept ans, depuis j'ai bien évidemment grandit et cela a été difficile de trouver quelqu'un pour la raccommoder en fonction de ma taille. En plus de cela j'ai une multitude de cicatrices sur tout le corps qui m'ont été données lors de combats plus ou moins agressifs, mais sans elles je n'aurais sûrement pas réussi à forger ma personnalité. Niveaux vêtements j'aime porter des habits confortables dans lesquels je peux facilement me mouvoir sans avoir besoin de me demander toutes les deux secondes si les gens voient quelque chose qu'ils ne devraient pas voir. Sinon je porte toujours sur moi mon marteau en bois de deux mètres que j'ai nommé Frey sur lequel est enroulé un ruban de soie rouge où sont inscrits les noms de toutes les personnes que j'ai vaincues. >> Psychologie Je ne sais pas vraiment par quoi commencer, mon caractère n'est pas des plus intéressants. On va quand même commencé par mon indomptable envie de tout explorer, déjà gamine personne ne savait comment me contrôler. Je pouvais partir pendant deux trois jours dans les bois aux alentours du manoir de la famille sans prévenir personne et revenir couverte de bleues. Je haïssais rester enfermer à ne rien faire, c'était pour moi quelque chose d'infaisable. Il faut dire que ça l'ait toujours, je m'ennuie très facilement et il faut toujours que j'ai quelque chose à faire sinon je cherche rapidement la bagarre. Yes je peux devenir violente en deux coup les gros, sans raison, donc imaginez lorsque quelqu'un ose venir chercher la merde exprès. Que ce soit avec les mots ou avec les poings, j'aime me battre. Sentir l'adrénaline monter en moi, le regard de terreur qui traverse les yeux de mes adversaires lorsqu'ils se rendent compte qu'ils n'ont plus aucune chance de me vaincre, j'adore. Ne prenez pas pour une mercenaire sanguinaire, ce n'est pas totalement le cas. J'ai aussi un côté sympathique je suppose, il ne faut pas faire grand-chose pour me faire éclater de rire. Je souris tout le temps et je le perds seulement lorsque je me bats. On peut facilement me distraire, petit défaut qui m'a valu chère lors de quelques combats : "Tu vas crever sale... Oh ! Un écureuil !" "SLASH !", oui cette situation est vraiment arrivée. En plus de ça je suis constamment tête en l'air, la plus grosse erreur qu'une personne pourrait faire c'est compter sur moi pour me souvenir de quelque chose. Rien de bon ne sort de cette situation. Sinon dans ma manière de parler je suis directe, passer par quatre chemins ce n'est pas trop mon truc. Je vous dirais ce que je pense de vous ou d'une situation sans mâcher mes mots et ne tiendrais en aucun cas compte de votre opinion sur le sujet. Je suis comme ça désolée si ça vous blesse, mais je n'aime pas trop les gens qui se voilent la face. Ma confiance je ne la donne pas comme ça, il faut la mériter. De ce fait je suis plutôt méfiante au premier abord, je vois le mal partout. Par contre je n'hésiterais pas une seule seconde à me jeter dans une situation délicate que ce soit pour aider un ami ou pour sauver un total étranger. C'est pour moi une question de principe et de morale, le courage pour moi c'est réfléchir puis agir même si cela m'effraie, même s'il y a des complications et même si cela doit m'attirer des ennuis. Certains appellent ça de l'insouciance, mais moi j'appelle ça de la bonté. Je ne pense pas être en droit de juger les gens, cependant faire preuve de lâcheté ça vous fera sûrement perdre le peu de respect que j'avais pour vous. >> Biographie Mon nom est Ran. Ran Vatnandi. Je suis née sur une île de South Blue où le Soleil ne gratifiait notre peuple que rarement de sa présence. Ma mise au monde eu lieu en l'an seize cents neuf, je ne saurais préciser le jour ou le mois car cela n'a jamais été inscrit dans les registres de l'île. Tout ce que je sais c'est que ma mère, Lisbeth, a perdu la vie en concevant la mienne. Il faut dire que ce n'était pas une surprise pour ma famille. Pauvre frêle Lisbeth avait déjà enfanté cinq autres marmots et cela l'avait rendu d'une fragilité et d'une vulnérabilité sans précédent. Le mestre du manoir dans lequel ma famille logeait avait annoncé ma naissance comme étant la dernière que ma mère pouvait endurer, il n'avait pas eu tord. Je passais les premières années de ma vie avec pour seule compagnie ma gouvernante Arya, qui essayait tant bien que mal de combler le vide qu'avait provoqué la perte de ma mère. Mon père se souciait beaucoup de ma santé et de mon bien-être, mais son métier faisait qu'il était rarement présent pour voir sa plus jeune fille. Ainsi les années passèrent et je me lassais de plus en plus de la routine que me procurait la vie d'une personne née dans un milieu aisé. Mon insatiable envie d'aventure rendait mon éducation compliquée pour Arya, qui n'arrivait pas à me faire tenir sur ma chaise. De plus, je n'hésitais pas à piquer des colères immenses lorsque quelque chose ne me plaisait pas. La mer m'avait toujours passionné, le monde marin me faisait rêver chaque nuit et lorsque je prenais la peine d'ouvrir un bouquin il ne pouvait parler d'autre chose. C'est ainsi que sur un coup de tête, je décidai de m'échapper de la demeure Vatnandi en pleine nuit et volai le premier bateau qui s'offrit à moi. Celui-ci était une barque de qualité médiocre, elle peinait même à supporter mon poids de maigrichonne de sept ans. Je pris donc le large sur ce bout de bois, avec une envie d'aventure dépassant la raison. Il me fallut une nuit sur cette barque pour me rendre compte que je n'avais pas emmené de nourriture avec moi et deux jours pour me rendre compte que je pourrais ne pas voir l'ombre d'une île pendant des mois. Mon courage s'envola et fût rapidement remplacé par de la peur. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, des nuages d'un noir d'encre apparurent au-dessus de ma tête. Une tempête éclata et il ne fallut pas beaucoup de temps avant qu'elle envoie valser ma barque sur des rochers. Dire que j'ai eu de la chance serait un euphémisme. Le courant m'avait déposé sur une île habitée par un vieux marionnettiste du nom de Druide, qui avait pris soin de moi et avait tenté de panser mes blessures. Cependant il ne réussit pas à sauver ma jambe droite qui avait été écorchée jusqu'à l'os lors de mon naufrage. Il m'amputa le membre et me fabriqua une nouvelle jambe en bois d'hêtre, ce bois si précieux qu'il n'utilisait que pour confectionner ses marionnettes. Ma dette envers lui était grande. Enfant, déjà je me rendais compte de tout ce qu'il avait fait pour moi. Je passais un mois dans sa petite cabane dans les bois à récupérer et à écouter les histoires de Druide. Sa vie consistait à faire des spectacles de marionnettes, il voyageait souvent jusqu'aux îles alentours pour les présenter aux habitants. Je savais maintenant comment repayer ma dette, je lui annonçai mon idée de l'aider à faire ses représentations. Il était dubitatif au début, en effet qu'est ce qu'une petite de sept ans pourrait bien lui apporter à part des ennuis, mais je réussis à le convaincre. Je voyageais quatre ans à ses côtés à travers tout South Blue et même sur une partie de West Blue. Druide était une personne très intéressante, je ne m'ennuyais jamais avec lui. De plus je n'avais jamais eu l'occasion de rencontrer quelqu'un d'aussi rustre que lui, je dois dire que son attitude a sûrement déteint sur mon caractère. Un jour de 1621 nous accostâmes sur une île de West Blue pour faire notre dernière représentation de l'année. A peine avions-nous sorti les marionnettes qu'une foule de curieux fit son apparition. Le spectacle s'était bien passé, c'était une comédie mettant en scène la marine se battant contre un équipage de pirate, mais ceux-ci se faisaient continuellement ridiculiser par les corsaires. Une multitude d'applaudissements marqua la fin du spectacle. Druide me fit passer dans la foule pour récolter quelques berrys, c'est ainsi que je remarquai un officier de la marine qui murmurait dans son escargophone. Je détalai rapidement vers Druide pour lui faire part de cet événement, mais il ne fit pas attention à mes paroles et ne prit pas la peine de s'inquiéter. Pourtant les choses auraient été différentes s'il avait pris la peine d'éprouver ne serait-ce qu'un léger soupçon sur la présence de cet officier. Quelques heures plus tard, Druide fût arrêté car il avait soi-disant ridiculisé la marine et montré qu'il était un fervent partisan de la piraterie. Toutes ces accusations pour un spectacle de marionnettes. Les officiers avaient à peine posé les yeux sur moi, je n'étais pour eux qu'une gamine roturière qui essayait seulement de gagner quelques berrys. J'avais essayé par tous les moyens de voir Druide en prison, mais c'était sans espoirs. Ils refusaient de me faire entrer. Je n'avais aucun endroit où aller et aucun moyen de trouver à manger. Je me retrouvais à passer mes nuits dans un navire marchand dont les propriétaires n'avaient pas l'air de prendre le large de suite. Pourtant, voilà qu'en plein milieu de la nuit je me réveillais en trombe pour découvrir que le bateau bougeait et que l'île avait disparu de mon champ de vision. Les marchands ne m'avaient pas vu. Je courus sur le pont pour arriver devant une dizaine de marins ébahit, je leur expliquai ma situation dans un flot de paroles incompréhensibles. Une jeune femme se présenta et essaya de me réconforter en me disant que la prochaine île était à seulement deux jours. Malheureusement ils ne pouvaient pas faire demi-tour car ils avaient un planning strict à respecter. Voyant ma tristesse Jenny, la jeune femme, m'escorta jusqu'à la cuisine pour que je puisse me ravitailler et m'isoler. Sur un coup de tête, je lui racontai toute mon histoire : comment je m'étais échapper de chez moi pour avoir ensuite faillit mourir lors d'une tempête, comment Druide m'avait recueillit et m'avais fabriqué ma jambe et comment il s'était fait arrêté pour une raison aussi sordide. Jenny était attentive à ce que je lui narrais, elle hochait la tête lorsqu'il le fallait et souriait lorsque je lui racontais des anecdotes à propos de Druide et de sa façon très directe de dire les choses. Je m'étais montrée tellement vulnérable devant cette étrangère, mais je n'ai même pas pensé à la remercier de m'avoir écouté. La troupe me déposa sur une île qui leur semblait assez déserte, mais je les persuadai que je trouverai quelqu'un qui pourrait m'aider. J'enlaçai Jenny et partis dans l'immense forêt qui recouvrait l'archipel. La verdure était omniprésente, des plantes et des fleurs que je n'avais jamais vues ou même entendues parler s'étalaient à bout de champ. Je suivis un petit chemin de terre avec une certaine appréhension, en effet je ne faisais que m'enfoncer de plus en plus dans la forêt et le décor au départ enchanteur semblait hostile au fur et à mesure que je m'avançais. Je tombai au bout de quelques heures de marche des nomades, ils se montrèrent curieux et effrayé par ma présence mais finirent par m'emmener dans leur tribu. J'avais été fascinée par leurs logis, tous vivaient dans des maisons faites de plumes de toutes les couleurs et celles-ci se trouvaient sur les branches d'arbres ressemblant des mains. C'était la première fois que voyait quelque chose de semblable et j'en étais émerveillé. Le chef de la tribu se nommait Buck, il ne parlait pas très bien ma langue mais son doute envers moi n'était pas compliqué à percevoir. Cependant certains habitants de la tribu, les Hummrock, arrivaient à me comprendre et ils passaient la plupart de leur temps à poser des questions sur mon passé et comment était la vie en dehors de l'île. Ils étaient assez dubitatifs devant mes cornes ainsi que ma jambe en bois et une habitante me demanda si je n'étais pas née du croisement d'un bouc et d'un arbre, je dois dire que cela ne m'avait pas beaucoup fait rire sur le moment. Il me fallut une semaine dans cette tribu pour me sentir à l'aise, leur culture était tellement différente de la mienne que s'en était fascinant. Je me pris d'affection pour une Hummrock du nom d'Oursh, elle avait mon âge et était d'une maturité et d'un courage que je lui enviais. Elle m'initia au style de combat de sa tribu, ceux-ci utilisaient un marteau en bois de saule de deux mètres pour assommer leurs adversaires. Cette arme, malgré le désavantage de rendre son utilisateur plus lent, était d'une puissance incroyable. Il me fallut une année pour pouvoir ne serais-ce que réussir à porter ce marteau et encore deux pour réussir à me battre avec. Oursh était devenu ma compagne d'entraînement, grâce à elle je réussis à me perfectionner et notre écart de niveau rapetissait chaque jour. Mon envie de découvrir de nouveaux endroits grandissait au point que je rêvais de fabriquer un radeau et partir de l'île. Je fis part de mon besoin de prendre le large à Oursh qui malgré son souhait de me voir rester me conduisit jusqu'à son frère Bear. Grand pêcheur, celui-ci savait fabriquer des radeaux comme personne. Il se sentit tout de même obligé de m'avertir des nombreux dangers qui accompagnerait mon périple, mais étant assez têtu je ne fis pas attention à ses avertissements. Je fis mes adieux à tous les membres des Hummrock et promis à Oursh de revenir la voir lorsque j'aurais voyagé sur toutes les îles du monde. Je voyageais jusqu'à l'île la plus proche sans embûches. Néanmoins je ne pouvais plus voyager sur le radeau qui était tout de même un moyen de locomotion qui ne m'emmènerait pas loin. J'avais donc décidé de me procurer un bateau d'assez bonne qualité avec lequel je pourrais voyager pendant un certain temps. Mais voilà que venais le problème de l'argent. Comment allais-je donc trouver les berrys nécessaire ? C'est ainsi qu'une voie s'offrit à moi : celle de chasseuse de prime. Je savais me battre, j'avais une arme assez étrange mais pas moins efficace et cela me procurerait de quoi manger. Mon premier essai en tant que tel se soldât par un échec cuisant. L'homme que je mettais mis en tête de tuer, un pirate, faisait deux fois ma taille et il ne lui fallut pas plus de deux minutes pour me mettre hors d'état de nuire. Humiliée et insultée par cette défaite, je me promis de ne plus jamais subir ce genre d'affront et de devenir plus forte. Ainsi me vint l'idée de marquer sur un ruban de soie rouge autour de mon marteau le nom de toutes les personnes que je vaincrais. Présentement, je me trouve toujours sur cette île, le Royaume de Bliss, où je cherche à survivre et à voyager par le biais de mon métier de chasseuse de primes. Pirates, brigands, ennemis du gouvernement, faites attention à vous. Hammer is in the house. >> Test RP Un bâillement s'échappe de mes lèvres avant que je ne puisse le retenir. Ça fait une semaine. Une putain de semaine que je n'ai pas réussi à trouver un seul brigand ou pirate sur lequel jeter ma dévotion. Je commence sérieusement à perdre patience et dans ce genre de situation mieux vaut ne pas m'énerver davantage. Plus je suis frustrée plus je suis violente, comme l'ont sans doute remarqué les quelques personnes qui sont venus me saouler pour que je leur achète je ne sais plus quoi. Je me suis mise à côtoyer les tavernes de plus en plus pour noyer ma frustration, ce qui n'a réussi qu'à me faire virer puisque je cherche à cogner tout ce qui me tombe sur la main. Assise sur un muret, j'observe avec irritation la mer qui s'étend devant mes yeux. Qu'est-ce que je donnerais pour pouvoir mettre les voiles... Pas que Bliss n'est pas un endroit superbe, mais bon les chantiers navals je commence à saturer. En parlant de ça, il faudrait peut-être que je me mette à chercher mon prochain rafiot, je compte pas rester ici toute ma vie. Prenant donc la route vers le chantier naval le plus proche, je me creuse un peu la tête pour voir quelles sortes de bateau je pourrai acheter. Je ne m'attends pas non plus à une caravelle, mais quelque chose d'un peu plus solide que mes dernières embarcations ne serait pas de refus. Une odeur de poisson me prend le nez en entrant dans le port et mon estomac laisse échapper un long gargouillement qui fait se retourner la plupart des gens présents dans cette partie de la ville. Je leur lance avec agacement un regard assassin, mais celui-ci ne fait pas l'effet escompter en raison du rouge qui me monte en même temps aux joues. Ça doit faire deux jours que je n'ai pas mangé à ma faim, et là je ne peux qu'accuser ces maudits pirates qui refusent de se montrer. Dépitée, je continue mon chemin en marchant à vive allure vers le chantier naval. Les regards que les habitants me jettent ne m'étonne plus depuis le temps que je réside sur cette île, je me suis rendu compte assez tôt que c'est plus de la curiosité que de la malveillance. Le mélange cornes et jambe en bois fait de moi un spécimen particulièrement intriguant pour la majorité des individus qui croisent mon chemin. "Eh ! Eh Mamzelle !" Perdue dans mes pensées je n'ai pas remarqué l'homme qui courait derrière, pourtant après plus ample observation je me demande comment j'ai pu ne pas le voir. Cet homme doit faire plus de deux mètres et pas que de haut ! En plus de ça, sa caractéristique la plus surprenant doit être son énorme bouche qui recouvre une grande partie de son visage. Je me tourne vers lui avec une expression qui doit sûrement être aussi ridicule que le physique du bonhomme en face de moi. "Ouais, vous m'voulez quelque chose ?" L'homme se met à sourire comme un taré, laissant apparaître deux rangées de dents d'un blanc éclatant. "J'ai remarqué votre marteau Mamzelle et c'est un sacré beau marteau j'dois dire." Confuse, je le regarde avec une pointe de soupçon. "Il est pas à vendre." "Héhéhé ! Vous inquiètez pas, j'en veux pas d'votre arme. J'ai seulement un p'tit conseil à vous faire. Enfin, si vous voulez l'entendre pour sûr." Un conseil ? Pourquoi pas, après tout c'est pas comme si j'ai des choses plus importantes à faire. Ce bonhomme est plutôt louche, mais il n'a pas l'air méchant. "Allez-y. Par contre vous attendez pas à c'que je le suive." Riant de bon cœur, le géant considère mon marteau un moment avant de se focaliser sur moi. "Vot' marteau est en Saule non ? J'm'y connais un peu en bois, c'est mon métier d'puis vingt ans et j'peux vous dire que le saule niveau robustesse c'est pas le meilleur. Vous aurez d'la chance si vot' arme n'se casse pas la prochaine fois qu'vous l'utiliserez ! Héhéhé... Perso' j'vous conseille l'azobé, c'est plus résistant. Tout l'monde sait ça ici mais bon puisqu' vous étes étrangère j'vous en veux pas, héhéhé." Un peu agacée par les propos de l'homme, je laisse le silence se prolonger. Ce marteau je ne le changerais pas, il aurait pu être en bambou je n'aurais jamais laissé personne y toucher. C'était Oursh qui me l'avait fabriqué de ses petites mains habiles, elle avait passé deux jours sans pauses à le rendre aussi léger et maniable que possible pour qu'une novice comme moi puisse m'en servir. Je me souviens du jour où elle est arrivée avec cette arme qui faisait un mètre de plus qu'elle, la petite n'avait même pas eu l'air fatigué sous l'effort. Elle la maniait avec une simplicité hors du commun, j'avais pensé que l'utiliser allait être simple comme bonjour. Ouais, bah bonjour la connerie surtout. Dès qu'Oursh me l'a mise entre les mains j'ai sentit que mes bras allaient se casser en deux. Il m'a fallu du temps, de la sueur et beaucoup de patience, et tout ça j'en manquais terriblement. Ce marteau c'est plus qu'une simple arme, c'est une partie de moi maintenant. "Ce qui rend une arme puissante ce n'est pas la matière avec laquelle elle est faite mais comment son propriétaire l'utilise. Désolée, votre conseil vous pouvez vous le mettre là où je pense." Au moins ça c'est fait. Mais je me suis vite rendu compte que je m'étais emportée, alors j'essaye de rattraper le coup en prenant mon ton le plus sympathique. "Bon, j'vais vous dire la vérité. C'est un cadeau, j'ai pas vraiment envie de m'en séparer pour l'instant." Le géant me souris, en fait il avait pas arrêté de sourire de toute notre conversion. "Allons-bon Mamzelle y'a pas de problème ! C'tait une idée comme ça, mais vu l'état dans l'quel ça vous a mis j'aurais p'têtre dû la fermer pour une fois, héhéhé." Il a seulement réussi à me faire culpabiliser encore plus le gus. Je lui rends maladroitement son sourire contagieux et lui fait mes adieux sous la forme d'un léger signe de la main. Continuant mon chemin dans le chantier naval, je ressasse les paroles que j'ai adressées au géant et me dis que j'aurais quand même pu être un petit peu plus sympathique avec lui. Peut-être que c'était un constructeur de bateau célèbre à Bliss, j'aurais dû lui demander s'il savait où se trouve les meilleurs navires. Je suis pas certaine qu'il m'aurait répondu après tout le barouf que j'ai fait, mais bon j'aurais pu essayer. “Ran, perdue dans ses pensées, continue ainsi sa route dans le majestueux Royaume de Bliss à la recherche d'un navire propice au nombre de berrys qui se trouvent dans sa poche.” |
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- Informations IRL
Prénom : Gail, se prononce Gaëlle
Age : 15 ans
Aime : Les trucs spaces, les gens totalement tarés, les jeux vidéos RPG, les livres fantastiques et de S-F.
N'aime pas : La littérature française, perdre mon temps, les gens qui se prennent pour des oufs et le nutella (détail très important)
Personnage préféré de One Piece : Mon bébé Eustass Kid
Caractère : (définissez vous en quelques mots) Chiante, pas drôle et rebelle dans l'âme
Fais du RP depuis : Première fois que je m'inscris sur un forum RPG, on peut dire que c'est un peu un test pour voir si ça me plaît.
Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif)
Euhh... Plus le week-end et en soirées, mais bon c'est tellement variable. Je dirais donc du 4/7 si tout va bien.
Comment avez vous connu le forum ? Un Top Site mais j'saurais pas vous dire lequel
Dernière édition par Ran Vatnandi le Lun 15 Avr 2013 - 19:33, édité 3 fois