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L'addition s'il vous plait ! (PV Sengoku)


Ahhh Logue Town, une ville animée, pleine d'histoire et d'événements forts, lieux de passages obligatoires en East Blue ne serait-ce que pour sa légendaire place où Gold Roger est mort ! Cependant c'était le cadet des soucis de Abacchio, fraichement débarqué il était déjà en train de se balader ça et là dans les rues de la ville, observant les gens, les commerces locaux, la présence de la police locale bref, une simple journée idéale pour se balader en ville et profiter du soleil comme n'importe qui pouvait l'aimer.
Ainsi il passa sa journée, valise à la main à marcher repérant aux passages quelques points de passages ou plus simplement, "resto huppés potentiellement cambriolable"


En fin d'après-midi il s'assit sur un banc dans un parc, songeant au chemin déjà parcourut, c'était loin le Royaume de Goa l'air de rien, heureux d'être enfin libre il se surprit même à ricaner seul sur son banc en plein parc. Il profita du temps qu'il avait pour checker sa valise, compter les couteaux de cuisines, vérifier que ses vêtements n'étaient pas en mauvais état. C'était pas une énorme valise alors il fallait prendre soin du peu de choses qu'elle contenait. Puis vint le moment où Anasui prit son porte-monnaie en mains constatant les quelques piécettes qui restaient à l'intérieur... il n'allait pas pouvoir continuer comme ça c'est sûr.

Grblblblblblbbl

Ce gargouillement hautement vulgaire provint d'un coup de son ventre, la faim gagnait le cuisinier, c'était bien beau de vouloirs voler pour donner aux pauvres, mais à l'heure actuelle il allait falloir voler pour se remplir sois-même l'estomac. Après tout Abacchio n'était-il pas désormais un pauvre lui aussi ?

Le soir arriva, les terrasses se replissèrent, l'ambiance était bonne et notre héros s'était installé à une table d'un restaurant local, commandant de quoi manger et surtout prenant place à une table non loin des toilettes qui arboraient une lucarne d'une dimension idéale pour la taille de guêpe du cuisinier. Ahhh mais n'était-ce pas la disposition parfaite pour Anasui ? Son plan n'était-il pas sans faille ? Comme d'habitude oui oui, il en était tellement convaincu que l'on pouvait le voir hocher de la tête en arborant un sourire suffisant. Un jeune homme vint prendre sa commande, puis le repas suivit son cours, salade et verre de vin, le plat principal restait à venir, cependant l'homme à la coiffure parfaite n'en profiterais surement pas car c'est en effet à ce moment là qu'il se mit en action.

Il finit son verre de vin, infecte au vus de la tête du jeune homme puis se dirigea vers les toilettes, naturellement, la valise à la main, sans éveiller aucun soupçons... Aucun ? Peu probable qu'un homme allant vers les toilettes équipés de sa valise n'ai pas l'air suspect, aussi un garde de la sécurité se mit à le suivre pour découvrir une fois dans les toilettes le vil scélérat déjà en train de s'enfuir.


- Hey toi !

- Une autre fois, là j'ai un rendez-vous important !

Et sur ces mots il finit de passer par la fenêtre pour partir aussi sec en courant. Derrière lui coups de sifflets à foison et hurlements colériques alors que sans aucune pitié, en manque d'argent, ce misérable faquin s'empara dans sa course du sac d'une jeune femme à la poitrine rebondie provoquant cette fois les cris d'une demoiselle en détresse venant de se faire dépouiller par un immonde malfrat. Se mettant à dos quelques marins de plus, haineux de voir ce voleur de sac courir aussi vite. Au détour d'une ruelle Abacchio fut prit en tenaille, surpris de voir la casquette blanche d'un marin sans doute content d'avoir prit de court l'ex-noble.


- PLUS UN GESTE !


- Wahh !

Surpris, d'un geste défensif il frappa d'un coup de valise sur le visage du marin qui tomba au sol, se plaignant que ça faisait mal. Anasui avait intérêt à faire gaffe, le coup de la valise marcherait surement pas à tous les coups, pour preuve le second marin devant lui esquiva et tira sur le malfrat qui esquiva de justesse, abimant son nouveau costume par la même occasion.

- Mon costume ?! Ma marque de fabrique ! Ordure !

Pas le temps de plus palabrer, d'autres casquettes blanches arrivaient, bordel elle est drôlement bien gardée cette ville ! Ou alors ce groupe de marins n'a rien d'autres à faire ce soir que de chasser un pauvre voleur de sac ne voulant pas payer sa note au restaurant. Un peu plus loin la course-pousuite continuait, dans une pente le chanceux Abacchio mit un coup de valise dans un étalage en bois, provoquant une petite chute d'objets en direction des marins, permettant à notre valeureux héros de semer ses poursuivants pour l'instant, leurs lançant avant de disparaitre dans une ruelle.


- ARRIVEDERCI !

Alors que le cuisinier devait se sentir en veine ce soir là, son signalement devait surement déjà être donné, un homme à la coiffure soignée, vêtus d'un costume verdâtres et armés d'une dangereuse valise noire !
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" MOOOOON SAAAAAAAC !!! "

A la suite de ce cri de guerre suraigu surgit tout à coup d'une ruelle proche la jeune femme qui vient de se faire voler son sac. Prenant son élan, elle s'élança et sauta d'un bond gracieux par-dessus les débris du stand renversé sous les regards médusés des marines. Une fois son atterrissage effectué, elle prit le temps de replacer derrière son oreille une mèche de ses cheveux noirs avant de partir à la poursuite du faquin voleur de sac.
Et aussi surprenant que cela puisse paraître, elle tint beaucoup plus la cadence que les soldats. Elle ne lâcha pas sa cible malgré les slaloms de celle-ci dans les rues, elle esquiva agilement les obstacles que le cuisinier fit chuter sur son chemin, bref, elle ne lâcha pas le voleur d'une semelle.
Et comme le spectacle d'un homme en costume tenant une valise et un sac à main poursuivi par une femme hystérique ne passait pas inaperçu, il attira les marines en patrouille qui se lancèrent à leur tour dans la course. Pas facile dans ces conditions de trouver un coin où se planquer pour le voleur.

" AUUU VOOOOOL !! "

Non contente de ne pas se laisser semer, voilà que la jeune femme dégaina des pinces à cheveux et se mit à viser la tête de l'homme en costard. Pas très violent, certes, mais certainement agaçant.
Mais qui pouvait bien être cette furieuse donzelle ?

~~ ~~

Quelques heures plus tôt, QG de Logue Town, premier étage, salle de réunion des sous-officiers.

" Nous ne sommes pas sûrs pour autant que cette montée des troubles est due à des révolutionnaires...
- Les officiers semblent l'envisager.
- Il y a toujours eu des sursauts de criminalité, même à Logue Town.
- Et, bizarrement, juste après l'apparition des rumeurs sur la fin de l'immobilisme de Freeman et de ses "jokers" ? Drôle de coïncidence... "

Les deux hommes qui se disputaient ainsi étaient assis autour d'une table où se trouvaient éparpillés divers documents. Une troisième personne se tenait debout, silencieuse, à étudier un ordre de mission. Si l'uniforme des hommes assis indiquait des sous-officiers de la marine classique, l'homme debout affichait un grade de la marine d'élite. Ce fut lui qui coupa la dispute en prenant la parole :

" Dans tous les cas, nous n'en apprendrons davantage qu'en arrêtant les troubles et en capturant les responsables. Je vous laisse vous charger du groupe de bandits qui s'est installé dans les forêts proches de la ville, je me charge de débusquer le gang de voleurs qui est apparu dans le quartier des restaurants.
- Comment tu vas t'y prendre, Yoru ? Voilà presque trois semaines que nous tentons d'attraper un de leur membre sans y parvenir. "

Le marine d'élite releva la tête de son papier, un léger sourire sur son visage.

" J'ai un super plan ! "

~~ ~~

Actuellement, dans les rues de Logue Town :


" MOOOOOOOOOON SAAAAAAAAAAAAAAC !!! "

Si le cuisinier en costard était parvenu à semer tous les marines, la furie aux cheveux noirs et poitrine opulente lui courrait toujours après.

" TECHNIQUE SECRÈTE : WOOOOOOOONDEEEER BRAAAAA !! FAUX SEINS, MELONS !! "

Dans un sifflement, un soutien-gorge bonnet D fendit l'air en tourbillonnant suivit de près par les fruits annoncés. A la suite de ses projectiles, la jeune femme à la poitrine d'un coup moins rebondie s'élança elle aussi dans les airs, passa au-dessus de l'élégant cuisinier d'un magnifique salto et se plaça pile sur la trajectoire du fuyard. Là, déchirant sa robe, elle révéla un uniforme de la marine et, sans pouvoir s'y tromper, un corps d'homme.
Ce dernier sortit un élastique de sa poche et s'en servit pour attacher tranquillement ses cheveux.

" Tu m'auras fait courir, l'ami. Maintenant, je vais te demander de te rendre et de me suivre. J'ai des questions à te poser. Où se trouve la planque de ton gang, pour commencer, combien de voleurs comptent vos effectifs, ce genre de choses... "


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L'élégant voleurs courrait quand d'un coup surgit la femme à qui il avait voler son sac, prit de court notre héros se remit à courir mais il fut vite rattraper par la dame qui envoya.... un soutiens-gorge et des melons ?!
Surprit, Abacchio esquiva le premiers mais pas le second melon qu'il reçu en pleine face.


- Aaaaaarghh ça fait maaaaaal !

Accroupie, la main sur son visage suite au choc, ce n'est que quelque secondes plus tard qu'il constata que sa poursuivante était en fait... un poursuivant ?! Ce derniers l'interpella et lui parla d'un gang dont il ne connaissait pas l’existence.

- Par tous les diables ! Je suis agressé par un homme-femme !

Il brandit sa valise telle une arme.

- Arrière ! Ne m'approche pas !

Il fallut encore quelques secondes supplémentaires à notre fin voleur pour constater l'uniforme de marin.

- Enfer et damnation !

Il bondit en arrière, surpris.

- Un homme-femme marin ! Ça existe donc bel et bien ?

Se fichait-il délibérément du marin ? Qui sait, il avait l'air réellement surpris en tout cas.

- Ne m'approche pas ! Je ne sais pas de quel gang tu parle, je ne suis même pas d'ici moi... tu sais...

Il gagnait du temps, reculant très légèrement à chacun de ses mots, ce qui n’échappait pas au marin qui restait attentif aux mouvements de Anasui. Cependant comme tout monte-en-l'air qui se respecte, notre cuisinier avait déjà un plan ! Enfin si l'improvisation pouvait être appelée comme ceci.

- Si d'aventure vous le voulez bien d'ailleurs mon bon monsieur...


Aussi d'un coup de pied sec il shoota dans un des melons au sol vers le marin pour ensuite lancer le sac qu'il avait voler précédemment pour prévoir une esquive évidente du marin contre la première attaque. Profitant de la confusion et surtout de sa courte avance sur le marin il se remis alors à courir.

- JE PREND CONGÉ !

La course poursuite reprit de plus belle, objectif, semer le petit malin de travestit et en face d'eux un premiers obstacle, une terrasse remplie de civil ! Parfait pour le voleur qui d'un pas agile se mit à slalomer entre les tables sans oublier d'en renverser une sur son passage pour freiner son poursuivant. Au détour d'une rue il rencontra une patrouille de marin qui, faute de réagir toute de suite se mirent vites à la poursuite du fourbe une fois qu'ils virent Sengoku lui courir après.

*Mais c'est pas vrais y'en a combien des marins dans cette fichue ville ?!*

Sautant par dessus un muret pour débouler dans un parc, l'on pouvait entendre les marins lui courir après et en plus d'être tenaces ils avaient surtout l’air de plus en plus nombreux... pire que tout à chaque fois qu'Abacchio se retournait il voyait la tronche de Sengoku de plus en plus irrité par les acrobaties du voleurs.
Passant à travers quelques arbres, dérangeant quelques civils qui ne faisaient que se promener dans sa course, malheureusement pour lui, il commençait à s'épuiser, il n'avait clairement pas l'endurance d'un marin entraîné. Aussi allait-il devoirs tenter une ultime action, oui il comptait le semer définitivement à la sortie du parc c'était parf....

BAM
Il heurta une jeune femme dans sa course, trop prit par ses pensées pour la voir venir, à côté d'elle un homme surpris et quelques secondes plus tard.

- AU SECOOOOOUUUUURS ON M'AGRESSSSSSEEEEEE

*Merde !*


Ahhhh ce pauvre Anasui, que de malchance ! Le fiancé de la jeune femme se saisit du vil voleur et l'envoya avec violence contre un arbre.

*Aïe aïe aïe...*

Il se releva pour voir arriver Sengoku, un sourire de victoire sur le visage du marin. Paniqué Abacchio prit la pose tel un héros de bande dessinée et hurla à son adversaire.

- J-j-JAMAIS TU NE M'AURAS VIL HOMME-FEMME !


Il lança désespérément sa valise noire sur le marin et se préparât avec ses puissantes techniques de combats inexistantes et son corps épuisé par cette course à affronter son destin.
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Le samouraï attrapa d'un geste leste la mallette en plein vol et, tout en reprenant son souffle, observa avec intérêt l'homme qu'il venait de poursuivre dans tout Logue Town. Bien habillé, bien coiffé, assez chétif, sa garde et ses coups de poings désordonnés dans l'air le désignait comme un piètre combattant. En revanche, il courrait super vite le bougre ! Pour autant, le marine avait eu une ou deux occasions de le rattraper. Il l'avait laisser filer dans l'espoir que, prit de panique, le voleur essaie de rejoindre des alliés et se rende donc directement dans la planque du gang que Yoru cherchait à débusquer. Tentative ayant lamentablement échouée, le voleur ayant eu l'intelligence de ne pas rejoindre ses comparses. En fait, il ne semblait même pas savoir où il se dirigeait pendant qu'il courrait...

De plus en plus de marines n'ayant pas abandonnés la course poursuite débarquaient dans le parc. Essoufflés, le visage rouge d'avoir tant couru, ils entourèrent le voleur pour lui interdire tout espoir de fuite.

" Attrapez-le et conduisez-le en salle d'interrogatoire. "

Tandis que le samouraï se détournait et repartait d'un pas tranquille vers le QG en emportant la mallette noire, une dizaine de marines assez énervés se jetèrent sur le voleur pour le capturer.

~~ ~~
Yoru s'adossa à sa chaise et croisa les bras en observant son interlocuteur. Assis en face de lui, attaché par des menottes, le voleur de sac ne semblait pas vraiment à son aise. Les deux hommes étaient seuls dans une petite pièce ayant pour seul mobilier les deux chaises sur lesquelles ils étaient assis. La lumière du jour tombant d'une petite lucarne éclairait la scène. Le silence s'installa tandis que le marine réfléchissait.

" Bon, reprit-il au bout d'un moment, je récapitule. Tu dis t’appeler Abacchio Anasui, être nouveau à Logue Town et ne pas avoir de liens avec le gang de voleurs que je poursuis même si tu m'as " par hasard emprunté" mon sac ? "

L'homme en costume hocha la tête à plusieurs reprises, montrant qu'il ne modifiait en rien sa version de l'histoire.

" Tu maintiens donc être un cuisinier itinérant qui n'a plus d'argent ? "

Nouveaux hochements de tête. Drôle de coïncidence qu'un voleur indépendant apparaisse le jour ou la marine traquait tout un gang, mais cette version était corroborée par le contenu de la mallette noire d'Abacchio. De plus, le gars avait l'air tellement secoué que Yoru était bien tenté de lui faire confiance. Dans tous les cas, menteur ou pas, il y avait un coup à jouer pour le marine. Après un autre moment de silence, le samouraï reprit la parole :

" Très bien, Abacchio, je vais choisir de te croire. Mais même si tu ne fais parti d'aucun gang, tu es quand même accusé de vol à la tire, de refus de paiement dans un restaurant, de fuite face aux forces de l'ordre et d'un certain nombre d'agressions physiques et de destructions de biens publics et privés. Une sacrée liste de méfaits qui te vaudront au mieux une belle amande, au pire un long séjour dans la prison de notre joli QG... à moins que tu ne me files un coup de main. La moitié de la ville t'a vu fuir cet après-midi, le gang que je recherche doit donc être au courant de tes talents de sprinteur et de tes ennuis avec la Marine. Si nous mettons en scène ton évasion, il serait plausible que tu cherches de l'aide après d'eux. Après tout, ils commencent à être connu dans le quartier des restaurants, ces voleurs insaisissables. Si tu parviens à entrer en contact avec eux, je veux que tu essayes de trouver leur repère ou au moins de démasquer certains de leurs membres. Au prix de ces informations, je fermerai les yeux sur tes méfaits de la journée et tu seras libre de repartir sans soucis. "

Le samouraï se leva, s'inclina légèrement pour planter son regard dans celui du voleur.

" En revanche, si tu acceptes mon marché et que tu décides de t'enfuir sans respecter le contrat, je te retrouverai et te ferrai regretter de ne pas avoir tenu parole... "

Il se redressa, se dirigea tranquillement vers la porte.

" Je te laisse réfléchir à ma proposition. Je repasse un peu plus tard pour entendre ta décision. "

Il quitta la pièce en refermant derrière lui.
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C'était un peu la galère pour l'élégant homme qui sert de héros dans cette histoire, se retrouvant obligé de dire la vérité pour ne pas se retrouver en taule à peine sortis du Royaume de Goa. Le marin qui s'occupait de son cas lui proposât un deal, sa liberté contre un gang de voleurs local. Habituellement ce genre de situation aurait gênée Anasui car dans un groupe on ne doit pas trahir ses collègues, mais en l’occurrence il ne les connaissait pas et s'en foutait bien si cela pouvait être son ticket de sortie. Le temps que Sengoku revienne il réfléchissait à la façon dont il allait s'y prendre, puis le marin revint pour entendre la décision du cuisinier.

- Très bien j'accepte votre deal, par contre si ils sont si bien informés que vous le dites il va falloir mettre en scène mon évasion d'ici et non pas me laisser simplement partir par la porte de devant.


Cela semblait aller à Sengoku qui ne trouvait son intérêt que dans la réussite de l'opération de toute façon. Abacchio expliqua son plan au marin et le lendemain quelques rares attentifs pourront voire Abacchio s’éclipser en toute discrétion par la porte de derrière, faisant mine de mettre K.O les deux gardes postés à cet endroit, ce qui était bien sûr une pure comédie. Une fois de retour à l'air libre l'homme à la coiffure parfaite se demanda néanmoins si fuir n'était pas une bonne idée, mais il fut très vite ramené à la raison, après le travelo d'hier il était aujourd'hui sans doute plus ou moins surveillé par Sengoku ou un autre de ses sbires. Aussi tout en faisant semblant de se planquer dans une ruelle il décida de continuer la mission qui lui avait été confiée.

La journée suivait son cours et Abacchio déambulait en ville dans des lieux plutôt isolés jusqu’à ce que l’appât porte ses fruits. Cela ne manqua pas et bientôt notre héros se sentit suivit, un type louche était sur ses talons et vu sa gueule c’était clairement pas un marin. Une fois seuls dans la rue, l’élégant homme se retourna et pointa l’homme du doigt.


- Ça suffit, qui que vous soyez arrêtez de me suivre !

L’homme louche regardât avec attention Anasui et tendit sa main vers lui.

- Du calme mon garçon, inutile d’être si agressif, je me nomme Akira et suit sans aucun doute votre allié.

- Euhhh, enchanté, mais encore ?

- Ce que je veux dire monsieur le monte en l’air c’est qu’on à vu votre petit numéro hier soir avec mes collègue et que votre art de la course nous intéresse beaucoup.

Bingo, la machine était en marche.

- Ah oui ?

Notre héros prit la pose et déclara d’un ton supérieur.

- Et bien ça pourrait éventuellement m’intéresser aussi, tout dépend de vos ambitions.

- C’est à dire ?

- Le grand Abacchio Anasui ne travail que pour des gros coups, ce que vous avez vu hier c’était l’échauffement.

- Oh, dans ce cas nous allons nous entendre monsieur Abacchio.


Ils partirent alors, le cuisinier suivant de prêt son nouvel associé. Nul doute que Sengoku serait bientôt au courant, il ne restait plus au marin que de rassembler ses troupes et surtout de trouver une bonne raison de se manifester. Anasui pensait que la meilleure solution pour la garantie de sa libération serait de faire en sorte que la bande qu’il allait bientôt rencontrer soit prise en flagrant délit.
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Yoru abaissa lentement son sabre jusqu'à ce qu'il soit parfaitement tendu devant lui. Puis il pivota lentement sur lui-même, se concentrant sur ses appuis, et se lança dans une nouvelle série de mouvements lents avec son arme.
Seul et torse-nu au milieu de l'une des salles d'entrainement du QG, le samouraï s'exerçait tranquillement en attendant que le plan se mette en place. Il s'était arrangé pour qu'Abacchio puisse s'enfuir dans la matinée sans pour autant reprendre contact avec lui.

La porte s'ouvrit brusquement, troublant la quiétude du dojo. Un soldat se précipita à l'intérieur, se mit rapidement au garde à vous avant de lancer d'un ton précipité :

" Monsieur, le prisonnier Anasui s'est échappé. Il a assommé les gardes et s'est volatilisé. "

Yoru jeta un coup d’œil à l'horloge de la salle. 1h30 pour que quelqu'un songe à le prévenir, faudrait retravailler la communication.

" Tu devrais pouvoir réunir une quinzaine d'hommes dans les locaux, l'ami. Pas assez pour écumer la ville mais suffisamment pour renforcer la surveillance du quartier des restaurants. "

Et suffisamment pour donner l'impression que la Marine recherchait activement Abacchio histoire de rassurer le gang de voleurs que le samouraï cherchait à débusquer.

" Faites des recherches dans cette zone pour retrouver le prisonnier. "

Le soldat salua une nouvelle fois et quitta la salle au pas de course. Yoru reprit tranquillement son entrainement. Ce n'est que quelques heures plus tard qu'il reçut d'autres nouvelles de l’affaire. Alors qu'il sortait de sa douche, une serviette autour de la taille, il croisa dans les vestiaires un homme de ménage qui lui lança un grand sourire. D'abord un peu perturbé par cette réaction, Yoru reconnut finalement l'individu et lui serra la main avec enthousiasme.

" Toujours planqué sous un déguisement Marck.
- Et toi donc ! T'étais visuellement plus esthétique hier ! "

Le samouraï rit de bon cœur avant de reprendre son sérieux. Marck était le chef de ses indics à Logue Town.

" Ton Abacchio est entré en contact avec les voleurs, comme prévu. Je peux te dire où ils sont. "


~~ ~~

Une vingtaine de minutes plus tard, Yoru sautait de toit en toit dans la ville de Logue Town. Une habitude prise quand il était encore en garnison sur place pour se déplacer plus vite. Il n'avait d'ailleurs pas perdu la main.
Une tuile se déroba soudain sous ses pieds, le faisant déraper vers le bord d'un toit quelques instants avant qu'il ne parvienne à se rétablir. Ok, peut-être n'était-il plus tout à fait aussi doué. Un peu plus prudemment, il parcourut les derniers toits menant à l’entrepôt indiqué par Marck. Là, il s’aplatit sur la tôle du bâtiment et, après s'être assuré que personne ne l'avait repéré, rampa jusqu'à une lucarne aux carreaux cassés. Il se garda bien de passer la tête pour observer mais écouta avec attention tout en restant dissimulé. Il ne restait plus qu'à voir comment Abacchio allait piéger les voleurs avant d'intervenir.
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Une fois de plus le cuisinier à la coiffure parfaite démontrait à quel point il était charismatique et élégant. Il ne lui fallut que peu de temps pour au moins réussir à prendre contact avec la bande de voleurs locale mais malgré cela il était partagé, la perspective de tromper ces bandits le gênait un peu... Du moins jusqu'à ce qu'il se souvienne que c'était sa ou la prison.
Pendant ce temps son futur "associé" le conduisait à la planque des voleurs, pour des raisons évidentes de sécurités Anasui avait les yeux bandés tous le long du trajet ce qui ne l'inquiétait guerre étant donné que de base il était surement sous surveillance.


Ils marchaient depuis maintenant un bon moment et finalement on demanda à notre héros de s'arrêter, on lui ôta son foulard des yeux pour constater qu'il était au milieux d'un vieil entrepôt abandonné, entourés par des types pas très recommandables.

- Nous voilà arrivé Mr.Abacchio

- Oh... charmante planque...


C'est sûr qu'on était loin de la petite auberge modeste dans laquelle il opérait avant.


- Alors c'est lui le gars qui à fait cavaler les marins hier ?

- Et qui s'est enfui de sa cellule en l'espace d'une nuit !

Il posa sa valise et croisa les bras, l'air fière.

- Oui c'est bien moi, je suis Abacchio Anasui, voleur professionnel, le monte-en-l'air qui n'a peur de rien ni personne, celui qui vole les nobles sans aucune crainte de représailles !

Accompagné d'une pose le mettant en valeur, le ton chevaleresque, notre comédien aimait se mettre en valeur.

- Oh, impressionnant, il est étonnant qu'un grand voleur tel que vous veuille faire appel à un simple groupe comme le notre.

Du cynisme dans le ton de ce type, visiblement sa comédie ne marchait pas sur tous le monde et gagner la confiance d'un groupe organisé de bandit n'allait pas être aisé. Heureusement pour Abacchio il n'avait pas besoin de plus, il lui suffisait de gagner du temps, assez de temps pour que la marine débarque et mette au fer la cible. Dans sa tête le plan était déjà clair, dés que la marine entrerait en scène l'élégant voleurs s’éclipserait aussi vite qu'il était arrivé.


- Hum ?!

Il fut tiré d'un coup de ses pensés, comme un réflexe il balaya d'un coup de pied un homme qui tentait de prendre sa précieuse valise contenant son matériel de cuisinier. Abacchio avait beau ne pas être un combattant née il ne fallait pas toucher à ses biens les plus précieux. Il rajusta sa veste et d'un ton plus sérieux et dur il s'adressa à celui qui semblait être le chef.

- Vous pensez vraiment qu'un voleur de mon rang saurait se faire dérober ses biens par n'importe qui ?

Il tentait de s'imposer au milieux de ce groupe, montrant qu'il ne craignait rien ni personne.

-  Si j'ai cherché à faire appel à vous c'est pour certaines raisons que je vais vous exposer.

Il pointa du doigt le patron.


- Je compte m'emparer de plusieurs biens précieux dans cette ville, des opérations que seuls un groupes de pro saurait accomplir.

Un peu de flatterie pour baisser la garde de ces malfrats.

- Quelque chose d'énorme, à plusieurs endroits, en simultanés, seuls des gens qui connaissent parfaitement cette ville sauraient menés à bien une telle opérations.

Une fois la méfiance endormie il fallait enchainer.

- Et deuxièmement...

Il reprit en main sa valise et posa sa main libre sur son visage comme pour se recoiffer.

- Parce que vous faites tourner en bourrique la marine depuis un petit moment, vous savez à qui vous avez affaires.

Le voleur continuait de gagner du temps, ne sachant absolument pas quand ses "collègues" arriveraient. En attendant il allait continuer d'exposer son plan, si rien n'arrivait dans ce laps de temps il devrait trouver un autre moyen de mener l'opération à bien.
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Toujours assis sur son toit, Yoru feuilletait une liasse d'avis de recherche tout en jetant des coups d’œil prudents par la vitre cassée. Maintenant qu'Abacchio distrayait les voleurs, il pouvait observer l'intérieur de l’entrepôt sans risquer de se faire repérer. Et le constat était assez satisfaisant : pas mal des malfrats qu'il recherchait se trouvaient sur les lieux. En agissant maintenant, la Marine pouvait réaliser un joli coup de filet et débarrasser Logue Town d'un de ses groupes de gredins.

Tirant un mini-denden de sa veste, le samouraï l'approcha de ses lèvres.

" Eh ! Toi là ! "

A quelques pas, debout sur la tôle, un homme pointait son fusil sur Yoru. Le marine jura : il avait été trop confiant. Il ne pensait pas que les sentinelles des voleurs prendraient la peine de vérifier les toits. Il fit alors la première chose qui lui passa par la tête pour éviter la balle qui n'allait pas tarder à  sortir du canon de l'arme du bandit : il sauta par la lucarne.

Les personnes à l'intérieur de l’entrepôt, déjà attirées par le cri de la vigie, purent donc contempler le samouraï faire deux trois saltos dans les airs au milieu d'une pluie de débris et de morceaux de verre avant qu'il ne se réceptionne au sol, au beau milieu de de la foule des bandits. Dans la manœuvre, il lâcha le denden et le pauvre animal roula à l'autre bout de l’entrepôt, lâchant quelques grognements de contrariété. Impossible à présent pour le marine de contacter des troupes tant qu'il ne l'aurait pas récupéré.
Un instant surpris par cette apparition, les voleurs se reprirent bien vite et sabres et fusils furent rapidement dégainés.

" Un intrus ! gueula la sentinelle histoire de s'assurer que tout le monde avait bien saisi la situation.
- Je le reconnais, ajouta quelqu'un. Il était de la garnison de la ville avant ! Maintenant, il fait partie de l'élite !
- Hum... bonjour tout le monde. Si je vous demande de poser vos armes et de vous rendre, je suppose que ça va pas être possible ? "

En réponse, toutes les armes furent pointées sur le samouraï. C'est alors qu'une remarque pertinente franchit les lèvres d'un petit malin.

" Il n'a pas pu trouver la planque tout seul ! Abacchio l'a conduit jusqu'à nous. C'est un traître !
- Abacchio avait les yeux bandés, rétorqua quelqu'un d'autre. Le marine a très bien pu nous trouver grâce à des indics ou en suivant l'un des nôtres primés. "

Le doute s'afficha sur tous les visages tandis que les bandits dévisageaient l'élégant gentleman cambrioleur et essayaient de déterminer s'ils devaient le considérer comme un ennemi ou un allié.  
Yoru leva les mains en signe d'apaisement, mais ce simple geste suffit à faire reculer quelques gredins. Les marines d'élites avaient une réputation de guerriers particulièrement redoutables et de simples voleurs, ayant des doigts très agiles, certes, mais aucune connaissance en matière de combat, hésitaient à s'y frotter.
Quelque soit le camp qu'Abacchio décidait finalement d'aider, il allait devoir choisir très vite, car la situation pouvait exploser à tout moment.


Dernière édition par Sengoku Yoru le Jeu 5 Sep 2013 - 0:24, édité 1 fois
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Quelle élégance, quelle maitrise de la part du grand Abacchio, son plan était parfait, il n'avait plus qu'a attendre l'escadron de la marine et... Sengoku tomba du plafond. À ce moment là tous le scenario du bien coiffé s’effondra et la gorge serrée il attendit de voir la réaction des gredins présents.

Il tourna la tête à gauche, puis à droite et il vit la peur sur le visage des bandits quand le marin d'élite leva les bras. Ainsi cet homme-femme marin était si fort que ça ? Dans ce cas il allait vite falloir revoir le plan d'action pour se tirer de là, il fallait un truc subtile, quelque chose d'aussi élégant que le personnage, quelque chose de...

- LÀ UNE MOUETTE QUI VIENT DE VOLER DES SOUS-VÊTEMENTS FÉMININ !

Hurla-t-il subitement en pointant le ciel, cela aurait pu être un grand déshonneur si personne n'était tombé dans le panneau mais le voleur devant Anasui leva la tête tel un pervers et là le mec en costard frappa d'un coup de valise dans l'entre-jambe de l'idiot.


- Hum, comme prévus !

L'adversaire s’effondra à terre et Abacchio devint l'allié de Sengoku aux yeux des voleurs.

- C'est bien beau tout ça mais j'ai un bateau à prendre.

Le combat pouvait commencer ? Un peu de sérieux, notre héros n'est pas un combattant après tout, non il bondit sur une caisse et d'un pas agile et harmonieux, esquivant les assauts de ses ennemis l'élégant homme arriva au niveau d'une corde attachée à une vieille poutre. Il regarda les voleurs, puis le marin et il bondit pour attraper la corde le propulsant vers une fenêtre du mur lui permettant d'atteindre l'extérieur ! Enfin ça c'est ce qui aurait du se passer, en vrai Abacchio traversa bel et bien la fenêtre à l'aide de la corde pour sortir mais au moment de l'impact, la poutre trop vieille céda, entrainant avec elle des caisses et créant le chaos en s’effondrant dans le hangar. De quoi permettre à Sengoku de s'enfuir aussi pour sûr, concernant Anasui ce n'était pas fini.

*Ça fait mal...*

Il s'était fracassé au sol en tombant et malheureusement pour lui il entendit très vite des propos qui ne présageaient rien de bon pour lui.


- ATTRAPEZ LE !

Encore ? Mince ça devenait une habitude pour le cuisinier qui se mit à courir comme il savait si bien le faire. Une partie des bandits était à ses trousses, réduisant les opposant que rencontrerais l'autre marin qu'il avait "abandonner" si l'on peux dire au hangar.
Passant à toute vitesse à travers les ruelles il fallait semer les bandits et les marins de Logue Town maintenant ! Seul un bateau pouvait sauver le cambrioleur bien coiffé à présent.


*Direction le port !*
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D'un mouvement fluide, Yoru dégaina son sabre et trancha la poutre avant qu'elle ne l'atteigne. Les deux morceaux de bois tombèrent au sol de chaque côté du samouraï et de deux voleurs qui s'étaient accroupis en se protégeant le visage avec leurs bras. Les deux hommes regardèrent Yoru, puis son sabre, comprirent ce qui s'était passé et voulurent balbutier quelques timides remerciements.

" Ne bougez pas, les interrompit le marine tout en évaluant les dégâts autour de lui. "

Des caisses tombées des étagères de l’entrepôt soutenues par la poutre s'étaient écrasées un peu partout autour d'eux, parfois même sur certains voleurs malchanceux dont les gémissement s'entendaient maintenant le vacarme de l'avalanche terminé. Dans la poussière levée par l'effondrement, le samouraï ne vit cependant aucun blessé grave. Rengainant, il se dirigea vers l'escargophone qui avait échappé à toute blessure  et trainait un peu plus loin sur le sol. Il composa un numéro et une voix lui répondit rapidement.

" Sergent ? On vient de voir l’entrepôt s'effondrer. Tout va bien pour vous ?
- Ça va oui, merci. Vous pouvez intervenir.
- A vos ordres ! "

Certains voleurs relevés indemnes de l'aventure tentaient déjà de s'enfuir. La troupe de marine qui débarqua au pas de course et fusils en main pour boucler les lieux mit fin à tous leurs espoirs. Yoru passait déjà de nouveaux coups de fil.

" Envoyez l'équipe médicale à l’entrepôt, nous avons des blessés.
- Des renforts aussi sergent ?
- Pas ici. En revanche, je veux qu'une escouade parte tout de suite pour le port. Une partie des voleurs poursuit Abacchio Anasui et ce dernier a "un bateau à prendre".
- Bien monsieur !
- A propos de ce gars là... Allo ? Hum... Il a raccroché... "

Le zèle de certains marines était appréciable mais parfois un peu contraignant. Le samouraï recomposa donc le numéro pour finir de donner ses ordres au soldat un peu trop pressé.
En espérant qu'il ait le temps de dire à ses hommes de laisser Abbachio tranquille avant que l'escouade ne parte au port procéder aux arrestations...
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S'enfuir encore et encore, c'était fatiguant à force, le port était à porter de vue mais derrière lui un escadron de voleurs... et encore derrière lui un escadron de marins...

*C'est pas vrai ça ! Ils n'ont donc rien d'autre à faire sur cette île ?!*

D'un coup l'homme à la valise déboula dans le port pleins de monde, bousculant les gens sur son passage et renversant tout ce qu'il pouvait. Derrière lui les voleurs n'en démordaient pas et continuaient la poursuite, certains se prenant les quelques trucs que le cuisinier renversait par terre. Les marins eux se positionnaient dans le port, arrêtant déjà quelques voleurs et continuant de poursuivre les malfrats.

Un peu plus loin Abacchio était encerclé, il esquiva un premier coup de couteau avant de se jeter dans un étalage de poissons pour leurs échapper. Une roulade et un élégant saut plus tard il était face à des marins.

- Bouge plus toi ! On nous à dit de te....


Alors que le marin allait aider Anasui à embarquer sur un navire, ce dernier se prit la valise de notre héros en pleine face. Il plaqua le second marin et continua sa course.

- ARRÊTEZ-LE !

Encore des voleurs et cette fois il ne les vit pas venir, un coup de couteau rafla la joue du bien coiffé et un coup de pied envoya valdinguer le cuistot dans le décor.

*Bordel...*

Il se releva difficilement, un léger filet de sang coulant sur sa joue gauche.

- Bravo, par ta faute le sang va tacher mon costume !

Il prit la pose et déclara.

- Moi Abacchio Anasui vais te vaincre ici et maintenant !

D'un mouvement de bras ample et sec en arrière il frappât au nez un marin qui arrivait à toute vitesse.

- Oups...

- Espèce de...

Puis un autre marin arriva, puis un voleur, un autre marin et bien vite, notre noble monte en l'air se retrouva au milieux d'un pugilat chaotique entre les marins et les voleurs présents. En essayant de se sortir de là, notre chanceux cuistot prit un ou deux coup et finalement, quelques coup dans le ventre et une châtaigne au visage plus tard l'homme à la coiffure parfaite parvint à s'extirper de là.

- FUA !

Porté par son instinct de survie l'homme se rua vers le premier navire qu'il vue apparaitre dans son champ de vision. Derrière lui quelques malfrat s'étaient extirpés de la masse chaotique pour l'attraper et l'espace d'un instant le temps semblait tourner au ralenti pour Abacchio qui vivait le plus long saut de sa vie, stressée par la perspective d'échouer.


- CHOPPEZ LE !

Finalement après un saut épique, le cuisinier se fracassa contre le navire, tenant la poignet de sa valise avec ses dents, il s'accrocha et grimpa sur le navire. Enfin il pouvait souffler, alors que son bateau s'éloignait doucement il priait pour que la marine ne l'arrête pas avant la sortie du périmètre de Logue Town. Poussé par son orgueil naturel cependant il ne pu s’empêcher tout en se relevant de hurler vers le port.

- ARRIVEDERCI !
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Yoru s'avança tranquillement dans la mêlée des marines et des voleurs qui se battaient à l'entrée du port, attrapant les premiers par le col pour les écarter, assommant les seconds par des coups bien placés. Il fendit ainsi la masse des combattants en laissant un sillon de hors la loi dans les vapes et de soldats un peu étonnés. Lorsqu'il estima avoir récupéré assez des ses hommes, il ramassa un fusil qui trainait, le lança dans les mains d'un seconde classe et s'adressa au groupe qu'il avait réuni.

" Dîtes, les mecs, à quoi ça sert que vous appreniez la discipline si c'est pour vous battre comme des piliers de comptoir complétement bourrés au premier affrontement venu ? Ramassez vos armes avant que l'un de vos adversaires n'ait l'idée de s'en servir et mettez-moi tout ce beau monde en joue. "

Les soldats s’exécutèrent, un rien honteux, et le calme revint dans la rue quand les voleurs remarquèrent les fusils qui les visaient et comprirent qu'une balle leur ferait certainement plus mal que des mandales. Le samouraï distribua encore quelques ordres et les arrestations débutèrent. Avec cet escadron de voleurs en train d'être menotté et celui déjà capturé un peu plus tôt à l’entrepôt, le gang du quartier des restaurants venait de subir un sérieux revers.

Confiant la gestion des troupes à un caporal qui passait par là, Yoru s'avança vers le port, s'engageant sur l'une des jetées. Un marine lui tendit une longue vue et lui désigna l'un des navires qui s'éloignait.

" Abbachio s'est échappé sur celui-ci, sergent. "

Effectivement, grâce à la lunette, Yoru distingua l'élégant voleur debout à la poupe, figé dans une pause classe, les cheveux dans le vent.

" Selon vos ordres, nous ne l'avons pas poursuivi.
- Très bien soldat. Vous pouvez rejoindre les autres pour participer aux arrestations."

Le marine récupéra la lunette, salua et s'éloigna.

~~ ~~

" Vous vous en êtes sortis avec les bandits des forêts ?
- Plutôt pas mal. Et toi, les voleurs ?
- La plupart sont sous les verrous. Le gang est démantelé.
- Bien joué. On a un dossier sur du blanchiment d'argent à gérer maintenant. Tu nous aides ?
- Désolé les gars, Thémis me rappelle à South Blue. J'ai une nouvelle mission. "
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