Ahhh Logue Town, une ville animée, pleine d'histoire et d'événements forts, lieux de passages obligatoires en East Blue ne serait-ce que pour sa légendaire place où Gold Roger est mort ! Cependant c'était le cadet des soucis de Abacchio, fraichement débarqué il était déjà en train de se balader ça et là dans les rues de la ville, observant les gens, les commerces locaux, la présence de la police locale bref, une simple journée idéale pour se balader en ville et profiter du soleil comme n'importe qui pouvait l'aimer.
Ainsi il passa sa journée, valise à la main à marcher repérant aux passages quelques points de passages ou plus simplement, "resto huppés potentiellement cambriolable"
En fin d'après-midi il s'assit sur un banc dans un parc, songeant au chemin déjà parcourut, c'était loin le Royaume de Goa l'air de rien, heureux d'être enfin libre il se surprit même à ricaner seul sur son banc en plein parc. Il profita du temps qu'il avait pour checker sa valise, compter les couteaux de cuisines, vérifier que ses vêtements n'étaient pas en mauvais état. C'était pas une énorme valise alors il fallait prendre soin du peu de choses qu'elle contenait. Puis vint le moment où Anasui prit son porte-monnaie en mains constatant les quelques piécettes qui restaient à l'intérieur... il n'allait pas pouvoir continuer comme ça c'est sûr.
Grblblblblblbbl
Ce gargouillement hautement vulgaire provint d'un coup de son ventre, la faim gagnait le cuisinier, c'était bien beau de vouloirs voler pour donner aux pauvres, mais à l'heure actuelle il allait falloir voler pour se remplir sois-même l'estomac. Après tout Abacchio n'était-il pas désormais un pauvre lui aussi ?
Le soir arriva, les terrasses se replissèrent, l'ambiance était bonne et notre héros s'était installé à une table d'un restaurant local, commandant de quoi manger et surtout prenant place à une table non loin des toilettes qui arboraient une lucarne d'une dimension idéale pour la taille de guêpe du cuisinier. Ahhh mais n'était-ce pas la disposition parfaite pour Anasui ? Son plan n'était-il pas sans faille ? Comme d'habitude oui oui, il en était tellement convaincu que l'on pouvait le voir hocher de la tête en arborant un sourire suffisant. Un jeune homme vint prendre sa commande, puis le repas suivit son cours, salade et verre de vin, le plat principal restait à venir, cependant l'homme à la coiffure parfaite n'en profiterais surement pas car c'est en effet à ce moment là qu'il se mit en action.
Il finit son verre de vin, infecte au vus de la tête du jeune homme puis se dirigea vers les toilettes, naturellement, la valise à la main, sans éveiller aucun soupçons... Aucun ? Peu probable qu'un homme allant vers les toilettes équipés de sa valise n'ai pas l'air suspect, aussi un garde de la sécurité se mit à le suivre pour découvrir une fois dans les toilettes le vil scélérat déjà en train de s'enfuir.
- Hey toi !
- Une autre fois, là j'ai un rendez-vous important !
Et sur ces mots il finit de passer par la fenêtre pour partir aussi sec en courant. Derrière lui coups de sifflets à foison et hurlements colériques alors que sans aucune pitié, en manque d'argent, ce misérable faquin s'empara dans sa course du sac d'une jeune femme à la poitrine rebondie provoquant cette fois les cris d'une demoiselle en détresse venant de se faire dépouiller par un immonde malfrat. Se mettant à dos quelques marins de plus, haineux de voir ce voleur de sac courir aussi vite. Au détour d'une ruelle Abacchio fut prit en tenaille, surpris de voir la casquette blanche d'un marin sans doute content d'avoir prit de court l'ex-noble.
- PLUS UN GESTE !
- Wahh !
Surpris, d'un geste défensif il frappa d'un coup de valise sur le visage du marin qui tomba au sol, se plaignant que ça faisait mal. Anasui avait intérêt à faire gaffe, le coup de la valise marcherait surement pas à tous les coups, pour preuve le second marin devant lui esquiva et tira sur le malfrat qui esquiva de justesse, abimant son nouveau costume par la même occasion.
- Mon costume ?! Ma marque de fabrique ! Ordure !
Pas le temps de plus palabrer, d'autres casquettes blanches arrivaient, bordel elle est drôlement bien gardée cette ville ! Ou alors ce groupe de marins n'a rien d'autres à faire ce soir que de chasser un pauvre voleur de sac ne voulant pas payer sa note au restaurant. Un peu plus loin la course-pousuite continuait, dans une pente le chanceux Abacchio mit un coup de valise dans un étalage en bois, provoquant une petite chute d'objets en direction des marins, permettant à notre valeureux héros de semer ses poursuivants pour l'instant, leurs lançant avant de disparaitre dans une ruelle.
- ARRIVEDERCI !
Alors que le cuisinier devait se sentir en veine ce soir là, son signalement devait surement déjà être donné, un homme à la coiffure soignée, vêtus d'un costume verdâtres et armés d'une dangereuse valise noire !