Ahh !
Révolte. Vol.
Dolores crie mais Dolores plane.
Dolores crie mais Dolores chute.
Tout est si rapide, tout semble si léger.
A peine une brindille qu’un vent aura fait décoller et qui désormais retombe.
Dolores. Douleurs. Douleur.
Dents serrées, nom haï. Yeux injectés.
Sang sur bleu, le fard disparaît sous le grenat. Palette brouillée sous la main levée.
Larmes.
Elles se heurtent à un mur de rire. Le monde n’est pas bon. Le monde est Mal.
Et elle, et elle aussi.
Incapable.
Aahhh…
Inerte. Morte peut-être.
Les jambes sous la main s’en vont. Des bottes au travers du voile qui s’abat.
Entravée.
Pourquoi ? Pourquoi Dolores ?
Pourquoi n’arrives-tu plus ?
Morte, non pas encore.
Un souffle dans sa gorge, un souffle sur ses lèvres. Un souffle dans la neige.
Flocons noirs. Etoiles virevoltantes.
Voltige, vertige.
Inconscience.
Oui j’ai changé d’avis. Fallait pas naîtr’ jolie.
Echec total.
Les anges, ils ne passent plus.
La colère, elle monte encore.
La douleur, elle ne s’en va plus.
La noirceur.
La souffrance des cheveux tirés.
Dolores glisse, Dolores subit.
Pourquoi ? Pourquoi ça ne marche plus ?
C’est ça, pas de débat. On va bien s’amuser.
Trop de doigts sur la gorge et des mains partout. Des voix dans la tête et.
Des pensées qui agonisent après le sursaut quand il l’a saisie.
Il n’y a plus de légèreté.
Il n’y a plus de volonté.
Même ici. Même ailleurs.
Si peu de gens et pourtant.
C’est si difficile ces derniers temps.
Et ce serait si simple.
Et ce serait si simple d’abandonner.
The night is darkening round me,
Révolte. Vol.
Dolores crie mais Dolores plane.
Dolores crie mais Dolores chute.
Tout est si rapide, tout semble si léger.
A peine une brindille qu’un vent aura fait décoller et qui désormais retombe.
Dolores. Douleurs. Douleur.
The wild winds coldly blow ;
Dents serrées, nom haï. Yeux injectés.
Sang sur bleu, le fard disparaît sous le grenat. Palette brouillée sous la main levée.
Larmes.
Elles se heurtent à un mur de rire. Le monde n’est pas bon. Le monde est Mal.
Et elle, et elle aussi.
Incapable.
But a tyrant spell has bound me,
Aahhh…
And I cannot, cannot go.
Inerte. Morte peut-être.
Les jambes sous la main s’en vont. Des bottes au travers du voile qui s’abat.
Entravée.
The giant trees are bending
Pourquoi ? Pourquoi Dolores ?
Pourquoi n’arrives-tu plus ?
Their bare boughs weighed with snow ;
Morte, non pas encore.
Un souffle dans sa gorge, un souffle sur ses lèvres. Un souffle dans la neige.
Flocons noirs. Etoiles virevoltantes.
Voltige, vertige.
Inconscience.
The storm is fast descending,
Oui j’ai changé d’avis. Fallait pas naîtr’ jolie.
And yet I cannot go.
Echec total.
Les anges, ils ne passent plus.
La colère, elle monte encore.
La douleur, elle ne s’en va plus.
La noirceur.
Clouds beyond clouds above me,
La souffrance des cheveux tirés.
Dolores glisse, Dolores subit.
Pourquoi ? Pourquoi ça ne marche plus ?
Wastes beyond wastes below ;
C’est ça, pas de débat. On va bien s’amuser.
But nothing drear can move me :
Trop de doigts sur la gorge et des mains partout. Des voix dans la tête et.
Des pensées qui agonisent après le sursaut quand il l’a saisie.
Il n’y a plus de légèreté.
Il n’y a plus de volonté.
Même ici. Même ailleurs.
Si peu de gens et pourtant.
C’est si difficile ces derniers temps.
Et ce serait si simple.
Et ce serait si simple d’abandonner.
I will not, cannot go.
(The Night Is Darkening Round Me, par Emily Brontë)