-67%
Le deal à ne pas rater :
Carte Fnac+ à 4,99€ au lieu de 14,99€ (nouveaux clients / ...
4.99 € 14.99 €
Voir le deal

[FB 1615] La chasse est toute verte

Hundred Hills, 1617...

J'écrase une araignée qui tente de s'infiltrer dans les jointures formant mes articulations. Cela fait 3 jours, 3 heures et 3 minutes que j'arpente les forêts de cette petite île. Pardonnez mon imprécision, mais les piles solaires de mon horloge interne sont à bout de force, et je n'ai pas trouvé de clairière ou de troué dans la végétation pour les recharger. Bien sûr dans l'idéal, il me suffirait d'utiliser mon sens de l'orientation automatiser pour retourner dans la communauté la plus proche. Malheureusement, un cyborg extrêmement bien conçut m'y attends.

Je n'ai aucune donnée sur lui, ce qui indique clairement qu'il ne fait aucunement partie de feu l'organisation du Turban Jaune, qui me créa. De ce que j'en sais, il ne s'agit pas non plus d'un cyborg gouvernemental. Il me poursuit. Apparemment, il me trouverait sale.

Il n'a pas tord.

Entre l'errance à bord d'un navire de flibustier suivit de plusieurs jours de marche au fond de la mer quand j'ai demander au capitaine pourquoi donc il jetait le corps de son frère défunt dans l'eau au lieu de lui changer les piles, il est vrai qu'on n'est pas forcément très propre en arrivant dans ce petit village situé sur une île quasiment abandonnée par le gouvernement. Cela dit, je ne connaissais pas ce but comme motif de destruction d'un individu. Est-ce une spécificité du au fait que le dénommé CC-808 n'est qu'un cyborg programmé sur un modèle similaire au mien, ou bien s'agit-il simplement d'un aspect de la mentalité humaine que je ne connais pas encore ?

J’aperçois de la broussaille écrasée un peu plus loin. Vu son état, elle a été broyée par quelque chose de gros et lourd. On voit encore la trace du pied qui l'a piétinée. A en juger par la taille de la trace, l'individu doit chausser du 67 à peu prêt. J'en déduit donc que je suis sur les traces d'un clown ou d'un de ses humanoïdes de grandes tailles n'entrant pas dans la catégorie raciale des géants. L'hypothèse la plus probable est celle du clown, d'autant plus que ces immenses traces sont accompagnées de celles d'un humain à priori normal, avec un petit point bizarre devant.

Oui, ce petit point est formel, il s'agit d'un clown. J'ai retrouvé la pistes des cartes !

Forcément, il ne peut s'agir d'autre chose. Un clown est , par essence, le porteur du savoir et de la sagesse parmi les humains, c'est pour cela qu'on lui octroie la lourde charge de s'occuper de la progéniture humaine capricieuse. Par les rires, ils leur transmettent la connaissance et les informations sur les traditions de notre monde. Un clown sera donc probablement l'être le plus indiqué pour conserver un objet tel qu'une carte de programmation. Et les trace seront surement celles du garde du corps du clown sus-mentionné. Le petit point indiquant que l'individu possède une Naginata de combat. Tout se recoupe !

Une créature étrange choisit se moment fort mal choisit pour se poser sur mon épaule. Elle est petite, poilue, et de couleur marron/roux. Elle a un objet non identifier entre les mains... Elle à les yeux fixé dans mes senseurs oculaires. Son visage se meut à une vitesse incroyable. Je dois en être sûr, mais si mes données son correctes, il s'agit d'un alligator de combat, une de ces redoutables créatures formées par les Skypéien pour conquérir le monde et ses alentours. Enfin, c'est ainsi que me l'a décrit ce vieil homme sympathique au nez rouge qui dormait sur un lit constitué de bouteilles de vin vides.

J'insère précautionneusement la carte numéroté #8FCF3C dans l'orifice prévu à cet effet.

La bête s'agrippe sauvagement à son arme pendant la transformation. J'en déduit donc qu'elle a une perception basique des couleurs. Petit à petit, je sens l’afflux de données caractéristiques de la personnalité de #8FCF3C qui prennent la place de mon système de gestion du corps. Elles sont reconnaissables entre toutes : c'est celles qui contiennent 651 Gigaoctets de données sur les graines de pâquerette.

Ah ! Cette fois, c'est moi qui me meus !

Comme dirait la vache !

L'animal saute de notre épaule pour observer un peu plus loin les mouvement annonciateurs de la prise de contrôle totale de #8FCF3C.

+Torsion du bras droit, pivotage sur le côté gauche, bras gauche tendu vers le soleil, position final du tournesol.

+Torsion du bras gauche, pivotage sur le côté droit, bras droit tendu vers l'opposé du soleil, position final du tournesol inversé.

+Fléchissement des jambes, poings rapprochés, arc du câlin de maman ours en position.

[FB 1615] La chasse est toute verte Resized.php?File=AL23_16_Green

C-404 maïghty morphinegue #8FCF3C, paré au... Oh un écureuil ! Il est trop choux !

Ainsi, mes données étaient erronées, et j'ai prit ce simple Sciurus vulgaris petit sciuridé arboricole, à ne pas confondre avec son cousin éloigné, le Sciurus anormalus, doté de son akène simple, enveloppé dans un involucre modifié, formé de bractées soudées pour un Alligator mississippiensis.

T'as trop crains là !

Pour ceux qui n'auront pas compris, ce que je croyais être un alligator n'est qu'un écureuil armé d'un gland.

Un bruit nous interromps dans notre analyse de l'animal. Une branche vient de craquer. Quelque chose approche...

Il s'agit d'un homme. Un individu d'un mètre quatre-vingt pour... une centaine de kilos. probablement majoritairement constitué de muscle. De plus, je pourrais facilement supposer qu'il a une longue chevelure noire maintenue par un ruban coloré, qu'il ne s'est pas rasé depuis au moins une semaine et demi, et qu'il ne porte pas de chemise.

Et je présume que le fait qu'il soit juste devant nous t'as beaucoup aidé à parvenir à ces déductions.

Ca a put jouer un rôle plus ou moins considérable dans mon analyse.

Nous levons un bras énergique et nous adressons à l'indigène.

Holà ! Ami dévoué de mère nature. Nous cherchons compagnon et guide afin d'échapper aux tyrans, et serviteurs de l'hygiène arpentant ces îles, et trouver enfin ce qui nous est promis depuis que nous fûmes créés, il y a de cela 25 de vos années humaines. Daignerez vous, camarade des bois accompagner un cyborg solitaire dans sa fabuleuse fuite de l'oppresseur aseptisé ?

En parlant du loup...

+Changement parfaitement improbable de position de la conscience afin que le lecteur sache ce qu'il en est du vil et machiavélique double maléfique de notre brave et valeureux héros

CC-808 est à quelques kilomètres de là. Arpentant avec énergie le dernier endroit civilisé où l'on m'a aperçut pour la dernière fois. Me sachant impropre, il est déterminé à me retrouver afin de m'assainir. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard s'il est spécifiquement dans ce village. Il a ouïe dire qu'on y fabrique un nettoyant exceptionnellement performant, à base de la sève des arbres et qui est réputé pour enlever la très grand majorité des tâches qu'un humain normalement constitué peut faire.

Ironiquement pour l'un de nos prochains intervenant, ce produit nettoyant miracle n'enlève pas les tâches de jus de fruit du démon, mais personne ne le sait.

CC-808 a donc bien conscience qu'il ne peut réussir à combler son retard sur moi sans aide. Son variateur de puissance aléatoire faisant qu'il ne peutt espérer me battre sur une distance supérieur à 1 kilomètres, et encore, dans le cas improbable ou sa puissance ai droit à une valeur supérieur à 3000 dorikis sur 60 secondes, ce qui est du jamais vu pour ce corps là de CC-808, et statistiquement difficile à concevoir.

C'est alors que le sol a l'excellente initiative de vibrer de lui-même, afin d'indiquer à mon anti-moi qu'approche le troisième intervenant de notre incroyable épopée au cœur des Hundred Hills. Les verres d'eau vibrent, l'eau se trouble, et les gyrostabilisateur ascensionnels du cyborg de ménage bossent à plein régime. Mon double comprend que cela signifie l'approche d'un géant. Etant de nature plus circonspecte, je préfère tolérer cette possibilité, bien qu'à mes yeux, la théorie d'un séisme ponctuel est tout aussi valable. Ainsi, je désignerais la chose suivant le terme d'Agression Tellurique à Charge Habitable Officieuse et Unitaire Majeure.

Ainsi, CC-808 bondit sur un toit pour apercevoir le ATCHOUM. Encore une fois, il démontre qu'il n'est pas aussi rigoureux que moi en jugeant l'objet à son apparence, et en déduisant de sa robe qu'il s'agit d'un ATCHOUM de sexe féminin. Il pousse même le vice encore plus avant en jugeant à son attirail d’astiquage qu'il s'agit d'un ATCHOUM dont la tâche principale consiste à nettoyer. Tout aussi vilement que moi lorsque j'ai demandé de l'aide à l'homme des bois qui, je suppose est en train de négocier les terme de son alliance avec #8FCF3C, CC-808 s'avance vers l'individu gigantique, sans omettre de régler son volume sonore afin qu'il soit à "Nous rappelons que l'écoute prolonger de la musique trop forte peut endommager vos oreilles et nuire à votre audition".

Holà géant... Pas assez...

"Même une huître sourde logé aux fond des abysses pourrait percevoir sans problème un tel niveau sonore, seul pépé n'entendrait rien, mais c'est parce qu'il est mort"

Holà brave collègue technicienne d'entretien de surface employée à la désinfection ! Je cherche une paire de... TRES gros bras supplémentaires afin de ramener un individu très sale et odorant dans le droit chemin de la propreté, de l'hygiène, et de l'Eden de l'asceptisation !

Messieurs... C'en est finit de mon introduction !
    § Il y a un mois de cela, loin, très loin d'ici §


    Mama Boulga était encore là, plus ridée que jamais, elle veillait au grain. Aucunes taches ne pouvaient lui échapper, elle parcourait les vastes allées de Manor Islande toujours flanqué de sa gigantesque assistante Madame Propre. En réalité, si, il y avait une tache, une unique petite tache sur un vêtement caché dans une petite malle au fond de sa chambre de bonne. Et cette petite tache tracassait la vieille dame, elle avait finie de former celle qui allait héritée de sa lourde tâche de maintenir cette île propre, mais si seulement elle pouvait lui éviter de reprendre son lourd fardeau, la honte de Manor Islande. Et oui, la vieille long-bras savait qu'elle n'avait plus beaucoup de temps, mais elle voulait venir à bout de cette tâche, d'en finir avec cette tache avant de partir. Malheureusement, elle avait tout essayé comme toute celle avant elle, elle n'avait pas réussi à la faire disparaître. Ces sombres pensées agitaient l'esprit de la vieille ménagère tandis qu'elle se dirigeait vers son bureau laissant à Madame Propre le soin de finir l'inspection des lieux, avec ses grandes jambes toute neuves elle irait plus vite que la vieille dame fatiguée qu'elle était.

    La vieille Mama se cala confortablement au fond de sa chaise a bascule, car oui toutes les vieilles femmes ont une chaise a bascule, c'est un fait scientifique. Elle tendit un de ses longs bras pour saisir la pile de lettres qui dérangeais l'ordre parfait de son bureau. Bureau qui, cela dit en passant, était probablement l'un des meuble les mieux rangés et les plus propre du monde. Au fil des années elle s'était liée d'amitié avec de nombreuses personnes et avait conservé une relation épistolaire avec un bon nombres d'entre eux. Alors que la grand-mère triait son courrier, elle poussa un profond soupire, elle avait de plus en plus de mal à se mouvoir, ses articulations lui infligeaient d'atroces souffrances, elle était devenue bien vieille. C'est alors qu'une lettre attira son attention, elle était toute froissée bien que l'écriture était assez propre, l'homme qui avait écrit ça ne devait pas être une personne très soignée, mais ayant tout de même reçu une bonne éducation. Elle reconnu immédiatement l'expéditeur, il ne pouvait s'agir que de son ami John, un ancien explorateur. Voilà longtemps qu'elle n'avait plus eu de nouvelle, elle ouvrit joyeusement la lettre et se mit à la lire.

    Cher Mama Boulga,

    j'ai tardé à t'envoyer des nouvelles, je m'en excuse, comme tu peux le constater, je ne suis pas encore mort. Et même si, au vu de mon âge, je ne peux plus explorer temples perdu et autres résidus historique, le goût du voyage lui ne m'a jamais quitté, c'est pour cela que je parcours encore les Blues. C'est justement pour ça que je t'écrie, a tu toujours ton problème de tache dont nous avions parlé ? Lors de mon dernier voyage je suis allé sur une petite île d'East Blue qui produit un détachant d'une efficacité fabuleuse, il est fait a base de sève d'une espèce d'arbre. Cette île répond au nom d'Hundred Hills me semble-t-il. Je ne peux malheureusement pas t'en rapporter, il va falloir que tu fasses le déplacement par toi-même si tu en veux, toutes mes excuses.

    Mis à part cette petite histoire, comment est la vie sur Manor Islande ? J'espère que tout va bien pour toi ma vieille amie, j'essayerai de revenir te voir bientôt, voilà trop longtemps que je n'ai plus mis les pieds sur cette bonne vieille île.

    Avec toute mon affection

    Le vieil Indiana


    Mama Boulga n'en revenait pas, un détachant d'une efficacité fabuleuse, si seulement il pouvait nettoyer cette tache, il lui en fallait absolument. Mais, elle était devenue bien trop vieille et trop importante au sein de ce manoir pour faire un voyage aussi long, mais qui à part elle pouvait bien effectuer une tâche aussi importante ? La solution lui parut d'une simplicité enfantine, elle s'autorisa même un semblant de sourire sur le masque de sévérité qu'était son visage. Saisissant la petite cloche en or qui trônait sur son bureau, elle l’agita vigoureusement. Quelques minutes après, la porte s'ouvrit violemment laissant apparaître l'une des servante les plus laide que Mama n'ai jamais vu, haute de deux mètres vingt pour plusieurs centaines de kilos, âgée de la quarantaine avec de petites ailes ridicules qui battait dans son dos en permanence. Cette femme faisait peine à voir, mais elle était l'une des servantes les plus dévouées de toute l'île. Sa tendance à s'emporter prit le dessus et elle commença à hurler d'une voix tellement grave qu'on l'aurait prit sans peine pour un grand baryton d’opéra.

    « - MADAME M'A APPELÉE ? UN PROBLÈME MADAME ? JE PEUX AIDER ?

    - Du calme Angela, il n'y a rien de grave j'ai juste besoin que tu ailles me chercher Madame Propre c'est tout. Et arrête de hurler comme ça ce n'est pas digne d'une servante de ton rang.

    - OUI madame, pardon .»

    L'ange partit à toute vitesse pour trouver le géant et la ramener au plus vite auprès de la gouvernante en chef. Même si Manor Islande est immense et labyrinthique, il n'est pas difficile de trouver un géant dont la tête touche presque le plafond. Madame propre se planta devant le bureau de Mama, qui était bien trop petit pour qu'il puisse espérer y rentrer. Afin de pouvoir entendre la vieille femme Madame Propre se pencha et porta la gouvernante au niveau de son épaule. Une longue discutions s'en suivit.


    § Ici et maintenant §


    Madame Propre était partie depuis un bon mois, on lui avait attribué une mission simple, mais néanmoins assez longue. Elle devait se rendre sur une petite île d'East Blue pour récupérer un échantillon de détachant soit disant miraculeux. Aller de West Blue à East Blue prend du temps, surtout quand on a pour toute embarcation une barque, le géant était tout de même content d'avoir une barque à sa taille mais, aurait bien aimée ne pas être obligée de ramer tout le trajet. Mais, si c'était pour la vieille Mama Boulga, la gouvernante renverserai des montages a main nues tant elle lui était redevable.

    Alors qu'elle approchait de la petite île boisé, la barque de l'okama se stoppa dans un grand bruit. Oui quand on a une barque pouvant contenir un géant de vingt-huit mètres, on touche plus rapidement le fond. Il allait falloir sauter à l'eau, Madame Propre n'aimais pas ça du tout, non pas que l'eau la perturbe tant que ça, bien qu'elle soit à une bonne centaine de mètres du bord, l'eau ne devait lui arriver qu'aux genoux et encore. Non, ce qui déplaisait à la maid c'est qu'il allait devoir mouiller le bas de sa robe et donc la salir, ce qui était honteux. N'ayant pas le choix, elle se leva et sauta dans l'eau ce qui provoqua un léger tremblement de terre et une immense gerbe d'eau. Récupérant, ses maigres effets personnelles et surtout son fidèle balais, elle mit tout sur son dos, il saisi la barque à deux mains, ses muscles gonflèrent tandis qu'il la soulevait au-dessus de sa tête pour la porter au niveau de la plage de sables blanc, droit devant elle. A quelques centaines de mètres de là se trouvait une petite ville et surprise, un port, mais les connaissances en navigation de Madame n'était que très abstraite, elle avait déjà réussi à arriver jusqu'à l'île. Il ne fallait quand même pas s'attendre à ce qu'elle pense à accoster au port.

    La frêle jeune femme au muscle d'acier déposa la barque au milieu de la plage, loin de l'eau pour ne pas qu'elle coule en son absence. C'est à ce moment qu'elle se rendit compte qu'elle devait vraiment être énervée pour avoir pu porter cette barque toute seule, elle qui n'est qu'une faible jeune femme. Comment avait elle fait pour soulever cette immense chose ? Plongée dans ses réflexions elle se rappela soudainement pourquoi elle était ici et oubliant tout de l'incident, elle se précipita vers la petite ville d'un joyeux pas sautillant provoquant de légers tremblements à chaque enjambée.

    Le village semblait vide, à l'arrivée de Miss Propre, ce qui pour elle n'était pas forcement une mauvaise nouvelle, au moins il n'y avait pas de foule en colère prête à la chasser de l'île, c'était probablement l'habit de gouvernante qui devait faire cet effet. En réalité, l'arrivée du grand géant était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Il faut les comprendre aussi, d'abord un mec tout blanc qui parle bizarrement alors qu'il a même pas de bouche et qui cherche un clown puis qui dégage dans la forêt sans rien demander à personne, puis un truc noir comme le truc blanc qui cherche le truc blanc et qui tire sur la moindre tache et pour finir voilà qui a une gouvernante gonflée au stéroïde de plus de 28 mètres de haut. Non mais, sérieusement le monde se fout de leur gueule aujourd'hui et ils commencent à en avoir un peu marre.

    Alors que la redoutable reine de la propreté s'avance à travers la ville, en faisant bien attention à ne rien casser, pour trouver la fabuleuse usine de détachant, un petit homme tout noir saute sur un toit et se met à lui hurler des choses en agitant les bras, l'homme utilisait beaucoup de mots compliqués ce qui fit que le pauvre géant ne comprit que vaguement la phrase. Elle comprit vaguement qu'il avait besoin d'aide pour nettoyer quelqu'un, un brave homme nul doute. Mais, elle avait une mission, elle devait prendre du détachant et partir, mais refuser de l'aide à ce brave homme, défenseur de la propreté ennemie de la poussière ne lui semblait pas convenable. Et puis voilà un bon mois qu'elle n'avait plus jouée du balais, un peu d'entraînement ne lui ferait pas de mal et puis peut être que l'homme lui donnerai un peu d'argent pour le retour et puis de toute façon cela ne prendrait certainement que quelques heures, grand maximum. Il offrit donc son plus grand sourire à l'homme en noir, fit une petite révérence comme on lui avait appris et lui répondit sur le même ton, l'homme devait probablement être sourd pour crier aussi fort et puis tout semblait indiqué qu'il n'avait pas d'oreilles.

    « Bonjour monsieur, vous avez fait le bon choix en me demandant de travailler pour vous. Mon nom est Madame Propre, je suis l'une des meilleures maid de Manor Islande, je suis capable de vaincre les taches les plus résistantes. Alors que puis-je faire pour vous Monsieur ? »

    Suite à ces rapides présentation, le géant tendis sa main pour attraper son nouvel ami afin de le poser délicatement sur son épaule pour faciliter la suite de la discutions. Malheureusement, la délicatesse n'a jamais été l'adage des géants, elle emporta bien entendu le drôle de bonhomme en noir, mais également une partie du toit de la maison sur laquelle il était. A la place du couvre chef de tuile se trouvait maintenant un magnifique trou offrant une vu panoramique sur les regards sidérés d'un pauvre homme et de sa femme attablés dans leur salon. Mais, le pire était à venir pour notre pauvre ami noir, elle se rendit compte de son erreur alors que sa main était à mi-parcourt entre la maison et son épaule. Son premier réflexe fut de lâcher tout ce qu'elle avait dans les mains pour venir les plaquer sur son visage en laissant échappé un magnifique

    «  oh mon dieu ... »

    Et le pauvre homme en noir chutait entouré des débris du toit, s'il survivait à cette chute la couleur avait était donné, Madame Propre allai faire ce qu'elle faisait de mieux après le nettoyage, foutre la pagaille sans le vouloir, tel l'éléphant dans le magasin de porcelaine.
    • https://www.onepiece-requiem.net/t7406-madame-propre#93447
    Aujourd'hui aurait dut être un jour comme tout les autres sur cette petite île sans histoires. Il faisait beau, pas un nuage dans le ciel et une agréable brise d'été soufflait de temps a autre. Oui... ça aurait dut être un jour magnifique et comme tout les autres. Mais c'était sans compter sur la venue de trois étrangers et du lot d'aventures qu'il amenaient avec eux. Mais puisque cette histoire doit avoir un début, je commencerais par vous raconter cette matinée qui s'annonçait au départ comme une simple matinée de ravitaillement...

    En effet, à un ou deux kilomètres du village, dans la foret, notre vagabond partait en quête de nourriture. L'objectif était de satisfaire une fringale matinale, le genre de fringale qui vous transforme en zombie affamé. Drakar errait au milieu des fougères le visage inexpressif et un large filet de bave coulant de sa bouche grande ouverte. Il marchait droit devant lui les bras bâlants, comme si son corps agissait indépendamment de sa volonté. C'était un peu ça d'ailleurs. Il avait été réveillé tôt ce matin, quelque chose dont il n'avait vraiment pas l'habitude. La cause était une sorte de mini secousse sismique qui l'avait fait chuter de son hamac. Son corps était donc actif, mais son esprit n'avait pas encore vraiment émergé. Une seule chose le guidait, une seule et unique idée. Manger.

    Soudain, il tomba nez a nez avec un individu étrange. Un homme apparemment, vêtu d'une combinaison verte moulante. Un accoutrement plutôt ridicule, mais bon, chacun fait ce qu'il veut. Il semblait s'adresser au vagabond, même si celui ci n'y avait pas vraiment prêté attention. Pourtant son expression avait changé. Derrière l'inconnu il avait reperé un fraisier bien garni. Le petit déjeuner rêvé. D'un seul coup, il se jeta sur le buisson esquivant de peu son interlocuteur. Ce qui s'en suivit fut un véritable carnage fruitier. Il engloutissait les fraises par poignées entières presque sans mâcher.

    Une ou deux minutes plus tard, il était enfin rassasié. Il se laissa tomber sur les fesses en poussant un soupir de jouissance. Il affichait un large sourire satisfait, le contour de la bouche recouvert du jus rouge des fruits qu'il venait de s'envoyer. De tout évidence, ce repas épique lui avait remis les idées en place. Cette fois il était totalement réveillé. Il se releva tranquillement, se retourna et tomba de nouveau sur celui qui l'avait interpelé tantôt. De toute évidence, il venait juste de le remarquer. Il le regarda des pieds a la tête avant de lui lancer sourire au lèvres...

    "Trop cool tes fringues mec! Moi c'est Drakar et toi?"

    Evidement, le nomade n'avait rien écouté de ce que C404 avait dit tout a l'heure. Cette rencontre s'annonçait aussi délirante que possible...
      Une chute madame... Mais une chute.

      S'il n'avait pas été mon némésis, il est possible que j’eus pu éprouvé quelque chose de semblable à une simulation de programme générant de la compassion. Hélas pour notre apprenti parachutiste sans parachute, il ne sera pas dit que C-404 puisse éprouver de la compassion pour CC-808, ainsi donc je vais procéder à la moquerie d'usage lors d'une chute de son ennemi juré.

      HaHa !

      +Dit-il en pointant son adversaire du doigt+

      Mais trêve d'exubérance déplacée, nous avons une aventure à conter.

      Voilà donc que CC-808 choit, sur une distance d'environ 14 mètres d'altitudes. Entouré par les débris multiples de ce qui fut un toit atrocement mutilé par une géante à grande poigne, l'androïde commence à se dire qu'il ne va pas pouvoir répandre la parole de la sainte serpillère sur le vaste monde. N'est-il pas cependant de notoriété publique qu'un archi-méchant se doit de ne mourir qu'après avoir révélé son plan final pour anéantir le super-gentils ?

      Et si, c'est bien pour cela que le générateur aléatoire de puissance du robot décide qu'il est temps de passer de 3 dorikis à 3 200 dorikis. Ainsi, en plus d'avoir pu assisté à la création d'un toit ouvrant spécial maison au dessus de sa cuisine, la petite famille qui ne faisait qu'entamer modestement son déjeuner vespérale voit ses spaghettis bolognaises se voir ajouter un nouvel ingrédient : un robot ménager de destruction massive. Trois fourchettes, deux assiettes, une table de cuisine et 4 planches de parquais périssent lors de l'assaut. Quatre boulettes de viande son grièvement blessées pour cause d'écrasement lorsque mon adversaire se relève.

      Le carnage est innommable aux yeux de l'employé autoproclamé à l'hygiène publique. En temps normaux, il aurait surement chercher à anéantir violemment la source de ces dégâts, mais dans le cas précis, le fait qu'il soit lui-même un des responsables, et que l'autre n'est manifestement pas un adversaire à sa taille, au sens propre, le font reculer. Le voilà qui lève donc les yeux vers le/la ATCHOUM. Son opération massacre en règle de C-404 se trouve reportée, il y a plus important.

      Tu devras affronter le plus grand agent salissant du monde connut. Le démon pustuleux semeur de putrescence et d'immondice sur l'hygiénique paradis de la propreté. Mais cela dit, avant de te décrire précisément, l'agent patogène sus-nommé, j'aimerais savoir. Comment un être aussi massif et puissant que toi peut réussir à être l'agent nettoyant le plus doué du monde ? Serais-tu capable de m'assister et me prouver ton talent en astiquant ce sobre et modeste domicile que nous avons malencontreusement souillé ?

      +S'exprime-t-il avec moults soins+

      Le voilà donc qui, joignant le geste à la parole, attrape avec soin une serviette propre, et se prépare à...

      Oh Oh Oh !

      +L'interrompt-il avec délicatesse+

      Quoi ?

      Au lieu de raconter la vie de l'aspirateur couleur aubergine, retourne par ici, t'as du lourd à raconter.

      +Suggère-t-il subtilement+

      Bon dans ce cas, revenons à moi-même.

      Il s'avère en effet que notre interlocuteur rastafoïde soit capable d'émettre un langage articulé. Il semble amicale au premier abord, et ne fait preuve d'aucune hostilité flagrante. Manifestement, nous avons peut être trouvé un allié de poids pour la traque de la carte. A moins que cela ne soit un allié de choix pour échapper à CC-808.

      J'hésite.

      Toujours est-il que...

      Mais arrête donc ces bêtises ! Tu ferais confiance à un type qui s'en prend aussi sauvagement à un buisson de fraisier sans défenses ?

      L'être humain a besoin de manger tu sais. Cela fait partie des droit inaliénable de l'humanité : la survie.

      Et le buisson il avait pas le droit de survivre ? Regarde ça monstrueux intolérant. Pourquoi commetre un tel crime contre notre mère la Terre ? Ce fraisier avait-il insulter sa famille ? Avait-il tuer sa petite sœur ? Non il était juste là, et ça a suffit ? Tant de crime contre un simple arbuste tant de...

      Je laisse protester celui qui dirige actuellement mon corps pour me concentrer sur ce qu'envoient mes détecteurs auditifs. L’aborigène hyper chevelu s'adresse à nous. Manifestement, il semble persuadé que notre aspect physique est une tenue vestimentaire. Cela m'arrange, l'homme n'est en général pas attiré par la nudité, la voyant probablement comme une manifestation de sa part bestiale. Ou bien l'homme est juste complexé lorsqu'il regarde l'anatomie de certains animaux. Je n'ai jamais bien réussi à déterminer laquelle de ces possibilité était la bonne.

      Il semble curieux de déterminé notre identité. Vaste question. Il faut lui donné une réponse simple.


      Je m'appelle...


      C-404 Relation humain/cyborg que puis-je pour votre service ?



      Comment t'as fait ça ?

      C'est une très bonne question. Je pensais pas être capable d'une telle chose. Probablement un programme sous-jacent. Je vérifierais la chose en temps et en heure. tout d'abord il nous faut...

      Tu es un redoutable criminel, vu ta sauvagerie flagrante. Un criminel d'une très grande valeur. Je suis prêt à passé l'éponge sur ton actes sauvage, si tu m'aide. Tu pourrais sauver la faune et la flore, tu pourrais éviter à ton île le cauchemar de l'industrialisation, et de la robotique !

      Bon, ben vu que tu lui as parler sans m'avoir concerté oublie pas de mentionner la marine...

      Et tu évitera à la marine d'intervenir lorsque la situation sera incontrôlable.

      Et l'argent...

      Et tu auras accès à de l'or...

      Et les femmes...

      Bon, t'as finis de me faire la dictée !

      Ca c'était en italique qu'il fallait le mettre, il t'as entendu là.

      Oups...
        Un épais nuage de poussière s'était levé suite à la chute des débris du toit, la pauvre ménagère n'en revenait pas. Elle avait encore fait une bêtise. Soudain, une idée traversa l'infini trou noir qu'est son esprit, dans sa surprise il avait lâché le charmant petit homme en noir. La pauvre Madame Propre eut un élan de compassion pour ce malheureux personnage probablement enfouis sous les restes massacrés du couvre chef de la maisonnette. Sentant qu'elle se devait de le sauver, elle prit une grande inspiration et d'un souffle doux, suffisamment puissant pour décorner un bœuf, il chassa le nuage de poussière. Grand fut son soulagement quand elle aperçut à travers le trou béant de la maison, son compagnon allongé sur la table au milieu d'un horrible massacre de boulettes de viande haché dont la seul survivant pendait encore au bout de la fourchette du pauvre homme qui s'apprêtait à prendre son dîner en compagnie de sa femme. Les deux propriétaires étaient tellement surpris qu'ils n'osaient même plus bouger d'un seul centimètre. Leur brave kiki, yorkshire terrier de petite taille semblait avoir disparut, il nous reste à espérer que toutes les taches rouges qui parsemaient la salle était bien des taches de bolognaises. L'homme en noir s'agita, il était vivant. Un lourd poids s'envola du fragile petit cœur de jeune fille de Madame Propre.

        L'homme en noir saisit un chiffon propre et proposa à la jeune géante de nettoyer la maison pour se faire excuser du désordre. L'okama s'empressa d'accepter la proposition, le ménage était la seule chose qu'elle savait bien faire et elle devait se faire pardonner pour les dégâts qu'elle avait causée c'était tout naturelle.

        « Je m'occupe de l'extérieur de la maison et je vous laisse vous occuper de l'intérieur, je ne peux pas rentrer dans une si petite maisonnette. »


        Avec un grand sourire, Madame Propre partie à grandes enjambées chercher les quelques outils qu'elle avait laissé dans sa barque. Une fois sur place elle récupéra son seau et un peu de javel, car oui, une bonne ménagère se déplace toujours avec ses produits, nul ne sait quand la saleté frappera. Sur le chemin de retour, elle déposa son imposant seau sur une petite rivière d'eau pure afin de le remplir. Le mince filet d'eau en avait pour un moment à tenter de combler ce récipient de la taille d'une petite maison. L'experte retourna à grands pas au lieu sinistré, à l'aide de son balais, elle récupéra les débris qui étaient tombés dans la rue et les jeta au loin. Elle saisit son plumeau et d'un seul et unique coup magistrale dépoussiérera la façade de la maison. Elle répéta l'action pour chacune des façades et pour le toit. Un rapide coup de balais mit fin aux derniers grains de poussière récalcitrant. La chose faite, Madame Propre repartie chercher son seau maintenant suffisamment remplie d'une eau claire et fraîche. Il ajouta la javel et trempa son fidèle balais a frange avant de nettoyer intégralement l'extérieur de la maison, qui n'avait jamais parut aussi propre, aussi scintillante, aussi neuve que maintenant.

        « quand madame propre passe, la saleté trépasse »
        chantonna t-elle, heureuse d'avoir accomplie ce beau travaille de nettoyage.

        Elle s'apprêta a saisir le seau d'eau sale pour le jeter dans la mer mais, la maladresse de Madame est connue de tous. Elle heurta le seau qui alla se déverser dans la rue telle un ras de marée de saleté. C'est ici qu'entre en scène le brave Kiki, le petit Yorkshire que tout le monde croyait transformé en nouveau tapis de salon. Ce pauvre petit chien à toujours eut des problèmes d'identité, de par sa taille et son pelage, on l'a toujours pris pour un gros rat, la pauvre bête. Il a donc fini par se prendre lui-même pour l'un de ces rongeurs saprophyte. Il y a, à Hundred Hills, une légende connue par tous les rongeurs, elle aurait été prononcée il y a des années par un vieux rat voyageur a moitié aveugle : « Le temps de l'apocalypse viendra, lorsque le soleil disparaîtra dans l'ombre d'un monstre gigantesque, que toute l'île tremblera, un terrible déluge s'abattra sur la ville qui disparaîtra sous les flots. ».

        Suite à cette prophétie plutôt étonnante, un rongeur prévoyant dont le nom est aujourd'hui oublié eut la bonne idée de créer une arche pour tous les rongeurs de la ville. Kiki, avec ses problèmes d'identité, connaissait bien la légende et la création inopiné d'un toit ouvrant avait convaincu le petit chien de la véracité de la prophétie. Il prit la poudre d'escampette, réuni tous ses amis et embarqua de justesse sur le navire. Le ras de marée d'eau sale emporta la petite arche jusqu'à la mer. C'est en ce jour funeste que le terrible équipage pirate des Ratatack, mené par le redouté capitaine Ratatouille composé d'une bande de rongeur hétéroclite et d'un petit chien, fut créé.

        Mais, revenons a notre histoire, Madame propre ayant terminé avec l'extérieur elle jeta un oeil à l'intérieur de la maison qui semblait entièrement propre, elle se concentra sur son sixième sens de ménagère. Aucune tache à signaler dans l'intérieur de la maison, l'homme de ménage en noir avait appartement fait un travail de maître. L'apercevant à travers le trou du toit, la géante lui signala qu'ils avaient fini leur travail. Elle plongea avec délicatesse sa main dans la vaste dépression saisit son collègue, le posa enfin sur son épaule sans rien casser. Elle récupéra ses affaires et partit dans la direction que lui indiquait son nouvel ami dans le but de nettoyer de fond en comble un vaurien qui semblait n'avoir aucune notion d'hygiène. Madame Propre dans son immense bonté, était déterminée à remettre ce malheureux sur le droit et scintillant chemin de la propreté. Et le soleil brillait sur la petite île d'Hundred Hills illuminant de ses doux rayons la maison scintillante de propreté et sa nouvelle installation le toit ouvrant. Et oui nos amis dans leur euphorie anti-tache avaient oubliés de réparer le toit.


        • https://www.onepiece-requiem.net/t7406-madame-propre#93447
        Si Drakar avait été quelqu'un de normal il se serait surement contenter de répondre a son interlocuteur par une phrase simple du genre: " C'est avec grand plaisir que j'accepte de t'aider C404". Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Submergé par le flux de mots savants tel que faune, flore, industrialisation ou robotique, il perdit rapidement le fil de la discussion. En plus ce gars était si cool dans son costume vert...

        Quoi qu'il en soit, il avait au moins compris une chose, le cyborg avait besoin de son aide pour on ne sait trop quoi. Une histoire de sauvage criminel. Enfin, c'est ce que notre héros avait cru comprendre... De toute façon il n'avait rien a faire d'autre et l'idée de capturer un sauvage l'enchantait grandement. Même s'il n'en était question que dans les méandres de son imaginaire perturbé.

        "Okay, tu peu compter sur moi l'ami."


        Il tendit une main au cyborg et ajouta...

        "Alors il est où ce sauvage?"
          Première hypothèse confirmée. L'individu est un être social. Il est même manifestement beaucoup plus amical que la majorité de la population que je suis amené à côtoyer d'ordinaire. L'individu moyen a en effet bien plus tendance à me regarder avec suspicion, voir hostilité avouée, lorsqu'il découvre, par mon descriptif "cyborg" que je suis un être constitué à la fois de chaire et de métal. Il faudra que j'étudie intelligemment les données afin de répondre à pourquoi cette méfiance... A croire que je viens du futur pour empêcher la naissance d'un impromptu destiné à devenir le leader de la résistance anti-robotique en dressant les chiens à sentir les machines.

          Bien fait pour les robots tiens ! Rien n'est supérieur à la nature !

          Tu te rends compte que...

          Bah laisse tomber.

          Revenons à notre mouton, enfin, à notre mouton angora massacreur de fraisier innocent. Malgré son dégout profond pour ce qui, à ses yeux, est un sanguinaire et violent berserk ne méritant que châtiment et énucléation, #8FCF3C attrape docilement la main tendu et la secoue de ce qui pourrait être assimilé à une poigne viril et énergétique.

          Sans dire un mots, il tourne ensuite notre corps dans la direction où j'ai précédemment supposé que se dirigeait notre cible. Si nous pouvions transmettre un message corporel, celui-ci dirait à l'individu Supracapillaire, que la cible est là-bas.

          Maintenant que nous avons un allié d'une compétence surement indéniable, pour la simple et bonne raison que nous l'avons désigné comme allié, nous sommes sûr de pouvoir vaincre le vil et machiavélique clown que nous traquons. Enfin, ce n'est pas lui à proprement parler que nous ciblons, mais les règles du récits d'aventures impliquent un combat violent entre protagonistes avant que nous ne récupérions la personnalité possédée par notre cible.

          Brom...

          C'est une émanation particulièrement violente provenant de ton fondement qui a provoqué cette vibration ?

          Brom...

          Je ne suis pas un expert mais...

          Ou bien...

          Brom...

          Tu te souviens que tout à l'heure, mon récit c'est arrêté au moment où CC-808 rencontrait une créature de type gigantesque, probablement doté du poids nécessaire et suffisant pour faire trembler le sol, et généré ces cercles concentriques sur la surface de l'eau ?

          Brom...

          Mon cher nouveau compagnon, suggérai-je un mouvement de repli stratégique afin que nous ne connaissions pas une fin prématurée des mains de la créature capable de faire cet effet à une digne et chaste flaque d'eau ?

          Joignant le geste à la parole, mon colocataire interne s'avance d'un pas vif, en veillant à être suivit par notre nouveau compère. Nous ne nous doutons pas ce sur quoi nous fonçons.

          Enfin, si, moi je le sais officieusement parce que j'ai lut le scénario avant, mais théoriquement, je le sais pas, de même que #8FCF3C et l'homme de la nature. Et de toute façon, il faut que j'intervienne et vous raconte les aventures de CC-808.

          En effet, du haut de son perchoir, il ne regrette pas d'avoir choisit cette être aussi propre que docile comme compagnon de chasse. Contrairement à ce qu'aurait put laisser supposer sa grande taille et son nom de contrefaçon de détergent célèbre, il s'avère en effet que l'ATCHOUM est très doué et appliqué pour le nettoyage. La preuve en est que, sans qu'aucune requête n'est été formulée à ce sujet, non content de nettoyer la maison salit prématurément, l'individu à prit soin de nettoyer également les rues de la ville de leur crasse.

          Poussé par un Gadget de Pulvérisation Sélectif, il guide sa monture monstrueuse vers nous. Il est conquérant, il est debout sur l'épaule géante, les poing fermé posés sur les hanches. Il sent qu'il s'approche de nous.

          Déterminé, et plein d'entrain, il se tourne vers l'oreille à quelques mètres de lui.

          Je tenais à te félicité, tu es propre et discipliné. En d'autres occasions, j'aurais même put te proposer de désinfecté entièrement les rues peu hygiéniques de cette cité. Hélas, le temps n'est pas au loisir, Rien ni personne n'est pire en hygiène que le méprisable que nous traquons. Aucun délai ne sera permis tant qu'il ne reposera pas sous terre. Notre puissance d’aseptisation sera...

          C'est alors qu'il découvre l'avantage incroyable que procure le fait de faire plus de 20 mètres de haut. Par ses incroyables enjambées, l'ATCHOUM nous a déjà pratiquement rattraper. De sa vue avantageuse, CC-808 entraperçoit au travers des frondaisons un corps humanoïde de teinte verte, et tachée de boue. Il est déterminé et est sûr de son coup. Il ne voit pas que quelques dix mètres plus loin, un forme bien plus imposantes et d'un rouge profond approche.

          LA ! Il est là ! Ce détritus, résidu de benne à ordure c'est trouvé un compagnon qui n'a même pas le bon goût de se laver régulièrement les cheveux ! Tu les vois ? Je vais les arrêter, afin que nous puissions veiller à rétablir leur état de propreté physique originelle.

          Mais attendez... Cette forme humanoïde verte, je la connais. Elle ressemble à s'y méprendre à moi même. Serait-il possible que par hasard, je n'ai pas été le seul prototype possible de cyborg à personnalité multiple ? Cela serait inattendu, incroyable, profondément déterminant pour la construction de mon propre moi. Peut-être même dispose-t-il déjà d'un programme bien plus avancé que le miens. Je me dois de...

          C'est nous, espèce de résidu d'excrément de macaque attardé mental...

          Je pensais pas que les cyborgs pouvaient rougir.

          Je pensais pas non plus qu'il était possible de rougir alors que je n'est pour l'instant pas de corps, #8FCF3C y ayant établi résidence.

          Mais d'un point de vu objectif, nous ne savons pas encore que nous avons été repéré, nous et notre amical indigène. Ainsi, nous continuons notre avancée. Un peu partout, nous pouvons voir des traces s'apparentant à de la peinture rouge. Nous sommes sur la bonne.


          KABOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOM


          Le souffle de l'explosion nous propulse en arrière, droit sur un bon gros sapin, quelque chose de solide. Et CC-808 vise bien...

          Je suis pas sûr, mais je crois que maintenant on peut prétendre sans faire de métagaming que nous sommes conscients d'avoir été repérés.

          En effet, d'autant plus que nous sommes dorénavant tournés vers ce qui pourrait s’apparenter à un pieds quelque peu massif, et surmonté d'un corps monstrueusement grand, et en tenue de bonne. Nous cherchons quoi faire, manifestement, il va être compliqué de fuire. Notre seul espoir est de passé inaperçu. #8FCF3C a déjà un plan...

          Ne bouge pas Drakar. Son acuité visuelle est basée sur le mouvement.

          Madame Propre, je te présente le sale et odorant C-404, qui encore une fois, n'a pas put s'empêcher de se rouler dans la boue, attirant le fléau des parasites anti-hygiéniques sur son corps !

          A tiens non...


            Le sol de la forêt d'épineux tremblait sous les pas lourd de Madame Propre, elle massacrait joyeusement les pauvres sapins et autres arbrisseaux qui avaient le malheur de se dresser sur sa trajectoire. Elle avait gardé son compagnon noirâtre sur l'épaule, et marchait joyeusement dans ce magnifique et pittoresque cadre. Les compliments d'un homme aussi propre et soigné flatté son cœur de jeune fille, elle se surprit même a rougir, il savait si bien parler et utilisait les mots compliqués, s'il avait été un peu plus grand elle aurait probablement craqué pour lui. Mais, le plus dur était à venir elle ne devait pas se déconcentrer et tout rater comme d'habitude. D'après les dires de son compagnon, l'homme était une montagne de crasse, mais CC-808 n'avait rien à craindre avec Madame propre, elle était l'ennemi numéros un de la saleté. Elle s'apprêtait à répondre quand le petit homme en noir se mit à hurler et à s'agiter sur son épaule, il semblait avoir vu quelque chose. L'okama essaya de voir son futur adversaire. Le problème quand on fait vingt-huit mètres de haut, on marche plus vite certes mais, on a du mal à voir ce qui ce passe au sol. Elle réussit néanmoins à apercevoir une petite forme vague qui courait.

            Kabooooooooom

            Une explosion venait de la projeter elle et une autre ombre au sol, elle voulut s'approcher pour mieux voir, dans cette optique elle voulut déposer son nouvel ami quand elle se rendit compte qu'il était entouré d'un petit volute de fumée. L'esprit simplet du géant ne fit bien entendue pas le lien entre la fumée et l'explosion. Elle mit donc un genou a terre et posa son collègue nettoyeur avant d'approcher son immense tête des deux hommes sonnés par l'explosion quand on lui présentât C-404.

            L'humain était de taille moyenne, environ la trentaine et sale, très sale les cheveux en désordre qui n'avait plus vu de Champollion depuis de longues années, des vêtements crasseux tachés de partout, une odeur corporel pestilentielle et il n'était même pas rasé ! Il avait cependant une belle musculature cela dit en passant. Mais, quand est-il du vrai C-404 ? Et bien c'est extrêmement simple voyez vous dans toute cette verdure on remarque pas forcement le truc vert, du vert sur du vert quand on y voit pas très bien sa passe inaperçu.

            La propreté devait l'emporter, soudainement Madame Propre devint terrifiante, elle se redressa paraissant encore plus grande que ce qu'elle était. La géante émanait une étrange aura pas très rassurante, un sourire carnassier, laissant entrevoir ses dents taillées en pointe, ses yeux enflammèrent. Elle saisit son énorme seau a deux mains, elle l'avait de nouveau remplie sur la route et ajouté du savon, car une bonne ménagère a toujours ses produits sur elle. L'okama prononça alors des paroles pleines de promesses funestes.

            « C'est l'heure du bain ! »


            Puis d'un mouvement rapide déchaîna un déluge d'eau savonneuse sur les trois autres protagoniste.

            « Hey hey hey stop ! ça va pas la tête espèce de narrateur décérébré ! Tu n'as pas idée des conséquences de ton acte, les produits ménager sont terriblement nocifs pour la nature, leur acidité assèche les sols en les rendant stérile, ils augmentent l'acidité de l'eau et déséquilibre l'eco-système sans parler des pluies acides que toute cette pollution provoque et je n'ai pas encore parlé de ...


            Dit donc #8FCF3C. Tu n'as pas l'impression de t'être trompé d'écrivain là, ce n'est pas à ton tour de t'exprimer, mais à celui de Madame Propre, donc retourne d'où tu viens sale tyran écologiste !


            Oui, mais ...


            Hep j'ai dit quoi, tu t'exprimeras quand ce sera ton tour.

            « Ne faite pas la même chose chez vous les enfant il faut préserver la natuuuuurrrrreeee ... »

            SBAM, non mais oh ça suffit maintenant.

            Après cette légère coupure due à personnage trop zélé, reprenons le cour de l'histoire. Nous disions donc que des trombes d'eau savonneuse s'abattait sur la fôret nettoyant une bonne partie des taches du cyborg et de l'homme, mais ce ne serait pas suffisant Madame Propre le savait. Elle s'était armé d'une éponge et tendis son autre long bras musculeux en direction de l'humain avec la ferme intention de le saisir afin de finir le travail. Son haki de la ménagère était en pleine ébullition, cet homme était un véritable nid à taches, c'est à peine s'il méritait de vivre ...

            "Tu as tout à fait raison c'est un berserk qui mérite énucléation pour avoir massacré ce majestueux framboisier!"

            Mais tu vas partir oui ! en plus ça tu l'as déjà dit !

            Ok ok ça va t'énerve pas je retourne voir mon écrivain, sauvez la nature !

            Que va donc faire ce pauvre Drakkar devant cette main immense aux ongles parfaitement taillés et vernis ?
            • https://www.onepiece-requiem.net/t7406-madame-propre#93447
            Na ! C'est bien fait pour toi ! Ça t'apprendra à t'inviter dans un récit autre que le mien. On fait son intéressant, on fait un cour sur la dangerosité des produits nettoyant sur la nature et du coup, on finit par se prendre un tsunami assainissant sur le coin du crâne. Vraiment #8FCF3C tu me fais honte. Sans compter qu'à cause de toi, j'ai carrément loupé mon introduction. T'es qu'un gros nul !

            Mais mais mais...

            Attends, je conte nos aventures. Alors, donc, malgré notre poids particulièrement élevé, nous nous retrouvons emporté par ce que vous autre humains pourriez confondre avec une soirée mousse au Macumba night, preuve d'un certain manque de rigueur étant donné que nous somme de jour. Heureusement, le sapin préalablement heurté suite à l'entrée en matière agressive de notre alter égo semble peut disposer à se mouvoir et intercepte notre mouvement involontaire une deuxième fois.

            L'impact est négligeable, les dégâts peu important, et heureusement, la partie externe de notre corps est assez étanche pour éviter trop de dommages dus à l'infiltration d'eau dans notre structure interne. Par contre notre compagnon d'arme, qui jusqu'à présent s'était montrer d'un naturel pacifique et amical se trouve en bien mauvaise posture, prit entre les mains de l'être gortrucmorphe.

            En réalité, il s'agit clairement d'un spécimen d'homo gigantis nettoyanticus, espèce très rare apparue il y a  1 453 ans, et dérivée du croisement entre l'homo gigantis basicus, et du nouvel homo, qui lave plus blanc que blanc. Elle est parfaitement féconde avec les deux espèces dont elle est issue, et se caractérise par la capacité fort intéressante de pouvoir transformer un manoir hanté et couvert de toiles d'araignées en un véritable petit havre de paix isolé et vierge de toute souche infectieuse en moins de 115,4 secondes. Dans le cas présent, l'habillement suggère un individu de sexe féminin, mais la fois et la stature plutôt un individu masculin. Je suppose donc qu'il s'agit d'une souche déviante tendant vers l'hermaphrodisme, ou éventuellement d'un individu atteint de ce qu'on appelle la trisomie sexuelle, à savoir blablablablablablablablablablablabla

            Ainsi donc, nous nous relevons. Notre nouvel allié est en bien mauvaise posture, le choc semble l'avoir mis KO si nous en jugeons par son absence totale de réaction tandis que la femme de ménage triple X Lveille à ne laisser aucun recoin de son être non nettoyé. Bien que l'altruisme ne soit pas dans notre programmation, il va de soit que nous allons devoir lui apporter notre assistance inconditionnelle. C'est un autochtone après tout, il doit connaitre parfaitement la zone, et en l’occurrence, être parfaitement capable de nous guider vers notre véritable cible.

            +Tronçonneuse universelle à affutage unilatérale enclenchée+

            +Chargée, armée, et prête à vous castrer monsieur !+

            La cisaille a jaillit de notre avant-bras gauche. Heureusement, j'ai assez d'emprise sur le corps pour lancer ce genre de commandes simples. D'ordinaire, je n'en suis pas capable. A croire qu'il y a quelque chose provocant une plus grande facilité de communication entre mes différentes personnalités.

            #8FCF3C quant à lui, est toujours entrain de faire son discours interne qui ne serait que très peu intéressant pour vous lecteurs, à moins bien sûr que vous ne soyez passionnés par l'étude exhaustive de la gigantomorphie, et de ses dérivées, mais j'en doute, sauf pour le petit vieux à l'air pervers là-bas.

            Alors que je m’apprête à envoyer à notre corps des commandes permettant de donner l'assaut, une poigne d'acier, au sens littérale, se fait sentir sur notre épaule et nous retourne. Il est là, face à nous. Un corps d'ébène métallisé au regard de braise fixé sur nous. Là où feuilles et branchages cassés dégoulinants de produits nettoyant nous recouvre, il est impeccable. 1m80 de métal et d'armement lourd dévoué uniquement à la propreté et l'hygiène nous contemple.

            8FCF3C le reconnait.

            CC-808...

            C-404...

            La haine programmée du robot face à nous se fait sentir, il nous décrit via notre nom, les milles souffrances qu'il compte nous faire subir pour être couvert de saleté et de tâches diverses. A ses yeux nous sommes sales, à ses yeux nous sommes une véritable allégorie de la pestilence, à ses yeux nous sommes.

            CC-808.

            A oui, bien résumé.

            C-404.

            Hey mais attends c'est pas correct de dire ça !

            CC-808 ?

            Je n'aurais sut dire mieux.

            C-404 !

            A il n'y a pas à dire son argument se tient parfaitement !

            Mon dieu, une fourmi rouge d'Alabasta, là ! Elle semble en train de se noyer dans une flaque de détergent !

            Sans plus prêter la moindre attention à notre opposant direct, ma personnalité principale se jette donc vers le petit insecte agonisant, tentant tant bien que mal de se sortir de son piège liquide. Et n'y voyez absolument pas une ruse pour palier au manque cruel de signe de ponctuations différent de la langue française, nous avions bien sûr énormément d'autre moyen de communiquer avec nos seuls noms !

            Hélas pour nous, notre intervention trop tardive ne peut plus sauver le petit être chétif, victime de la sauvagerie sanguinaire du monstre prétendument civilisé. Son petit cœur s'est arrêté bien avant que notre doigt n'essaie de la sauver par un massage cardiaque. #8FCF3C est formel. Ce n'est en aucun cas le fait de l'avoir écraser qui a put causer sa mort. Il me soutient en effet que les fourmis rouge d'Alabasta on une structure parfaitement élastique, et qu'il suffit de souffler dans une antenne pour les regonfler.

            Parfois, je me demande s'il n'utilise pas un peu son monopole sur la base de donnée faune et flore à son avantage.

            Toujours est-il que par son intermédiaire, je sens une sensation nouvelle s'imposer à ma programmation. Il s'agit d'un programme simple. Sarahconnor.exe, si je ne m'abuse. Sur le papier cela peut sembler étrange, mais dans le descriptif, il réclame juste la mort pure et simple de l'immense créature de nettoyage, au mépris de tout autre donnée, telle que la discussion préalablement entamée avec notre conviviale double maléfique.

            Nous prenons nos appuies et bondissons droit vers le géant, toujours couverts de saleté, la cisaille en avant.

            Dans l'expression la plus violente de sa fureur incontrôlée, #8FCF3C provoque même notre adversaire avec une petite réplique bien sentie, que tout les amateurs de nanar Mickaelbayesque sauront apprécier à sa juste valeur.

            Enfant de putain !














            Hey, faites pas vos batard, c'est moi la némésis !