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La chasse aux matériaux !

Ulcky : Mon ami mécano, nous allons devoir redoubler de vigilance pour trouver tous les matériaux nécessaires à la construction de notre tour de garde automatisée, associée au mat du navire. J’imagine déjà les pistolets automatiques, nos missiles à tête chercheuse et nos lance-flammes…


Mes yeux pétillaient devant l’illustration imaginaire. Nakano semblait avoir les mêmes yeux écarquillés devant notre stupéfiante imagination. Mais pour comprendre notre venue sur cette île paumée, il fallait comprendre pourquoi nous en étions arrivés ici.

Au départ, on naviguait tranquillement, chacun était à son poste, Tao nettoyait les armes, Kusa le plancher, Porco s’occupait de l’entretien des cales, Nakano bidouillait ses trucs (et par là j’entends ses inventions), la chef faisait ses trucs de chef et moi… je montais la garde en roupillant sur le haut du mat… Bref, chacun était à son poste. Soudain, Aoi afficha une mine peu joyeuse en nous disant qu’il nous manquait un peu de tout pour bien naviguer. Vivres, eau, alcools, mais aussi munitions et produits d’entretien. A la base tout l’équipage c’était hâté de prendre des notes ou en tout cas de retenir ce qu’elle disait. Nakano lui… s’en était moqué et continuait de dessiner des plans. Plus intéressé par lui que par la vieille, je me suis rapproché. Il cherchait à concevoir une arme autonome et mobile, mais la configuration du navire ne l’aidait pas… Pas mal de gribouillis pour au final lui susurrer une idée…
Ulcky : Et si on intégrait tout ça dans le mât du navire… L’arme resterait autonome et mobile grâce au bateau sans nous gêner sur le pont.

Nakano : Ami grand dadet, tu as eu une idée à la hauteur de mes compétences ! J’en suis ravi !


Après, il fallait imaginer, Aoi nous demandait de faire attention à elle et à ce dont on avait besoin. De notre côté, nous n’avions pas la moindre considération pour elle. On continuait à jubiler devant les idées qui fusaient à droite et à gauche. Et au bout de trois fois,… non, en fait la deuxième fois a suffit, elle nous a collé une bonne rouste !
Aoi : Bande de crétin ! Vous allez vous y coller à aller chercher tout ce dont nous avons besoin ! Votre bordel et le nôtre ! Ça vous apprendra à m’écouter !


Et comme deux bêtes curieuses, on s’est mis à sourire de joie à devoir aller récupérer nos matériaux… A ce moment, je ne sais pas si Nakano avait pensé à tout le nécessaire de l’équipage, mais moi… non… Et puis au loin, une île qui n’était inscrite nulle par, apparue.
Aoi : Et voilà votre punition qui vient à vous…


Nous nous sommes approchés d’une plage tranquille. L’eau était transparente, on y voyait de jolis poissons multicolores. La plage était vide de monde et paisible. De prime abord, on aurait cru une île déserte avec toute cette végétation, mais en regardant avec plus d’attention, on pouvait apercevoir des passages entre les arbres, ou plutôt des sentiers… Cela voulait bien dire qu’une population existait ! Une chance pour notre capitaine et l’équipage de nous balancer par-dessus bord afin d’aller chercher tour leur nécessaire…

Trempés, mais affublés d’une mission des plus importantes, nous entamions notre aventure à la recherche de l’équipement nécessaire pour construire notre tour de la mort qui tue…. Oh oui…


Dernière édition par Ulcky Yuan le Sam 1 Juin 2013 - 14:58, édité 1 fois
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Une journée comme une autre sur un navire pirate, les femmes autoritaires aboient sans arrêts tandis que chacun s'affaire pour éviter ds'entretuer . Nakano lui, affichait son plus bel habit de paresse, faisant mine de travailler, il laisser ses pensées vagabonder. Vous devez vous dire que c'est une feignasse de première. Mais avec des journées aussi plates que celles-ci, l'inspiration doit lui venir machinalement, il n'y aura guère d'éclat de génie. Le soleil brille, le ciel et dégagé et il a d'ja fait l'effort de sortir sur le pont pour s'affairer à son petit bazar.

Finalement, l'action allait se présenter, la mine peu réjouie, la matrone vint avertir l'équipages qu'il était temps de dépenser un peu les quelques espèces qu'ils avaient accumulés pour aller acheter de quoi poursuivre le voyage. S'agissait de dresser une liste de ce qu'il manquait à chacun. La majorité de pirate, rappellons des bouchers sanguinaires faisant rarement trois pas s'en tuer des gens, se jetèrent littéralement sur la capitaine, chaque pirate dressant sa liste simultanément:

" Des sabres de l'alcool des sabres de l'alcool il nous faut des sabres et de l'alcool!.
S'exclamai frénétiquement Kusanagi


Hum, je voudrais : un fusil tout neuf à barillet, un peu d'alcool, une robe en soie avec des dentelles[...] et des nouvelles chaussures!.
Débita Tao dans un flot de parole ininterrompu


Bande de loques en putréfaction ! Eloigner vous de notre déesse ! JEEEE vais dresser la liste des courses puisque vous semblez incapable de toute logique: Poudre à canon, alcool, vivre , vêtement et si vous m'excusez de d'mander pardon, j'aimerai bien avoir une nouvelle tenue pour mes moments intimes avec les matelots parceque..."
Intervint la seconde de l'équipage qui ne valait pas vraiment mieux que les autres..


Nakano avait à peine levé un oeil vers la scène, selon lui c'était déjà étonnant qu'on choisisse de faire les courses, alors qu'une mise à sac et une tuerie semblait tellement leur sied. De son avis, vu la tension qu'accumulait Hathor à mesure qu'ils lui débitaient ces aneries, il valait mieux se tenir éloigné. Visiblement c'était de l'avis du grand charpentier tire au flanc. Ce dernier préférant visiblement flâné du côté des brouillon du moustachu, visiblement un des dessins qu'il avait fait machinalement avait insinuer une idée dans l'esprit du grand dadet.


" Et si on intégrait tout ça dans le mât du navire… L’arme resterait autonome et mobile grâce au bateau sans nous gêner sur le pont.
Déclara Ulcky à la vue d'un des plans du moustachu



- Ami grand dadet, tu as eu une idée à la hauteur de mes compétences ! J’en suis ravi !"

* Incroyable, mon génie semble sans limite... Malgré la morosité ambiante et le manque d'inspiration qui en découle, voilà que mon génie s'exprime machinalement dans le plus pur état d'inconscience. Dommage que ce soit ce géant tire-au-flanc qui ait pu catalyser ma brillamment découverte.*

"Dis donc les deux gaillards là bas ! Allez vous NOUS écouter ?! Ou bien faut-il que nous vous passions par dessus bord pour que vos esgourdes daignent entendre nos royales paroles ?!"

Aboya finalement la matrone vers les deux étourdis.


Toujours dos à la tyrannique capitaine, les deux hommes se contentèrent de répondre de concert un vague "Ouais ouais..." en battant l'air des mains lascivement, signe qu'ils avaient captés que c'est à eux qu'on causait ce coup-ci. Un instant plus tard, une bosse avait poussée sur leurs cranes respectifs, et ils se retrouvaient de corvée de commission.

Finalement arrivé sur une île, ils n'eurent pas à dissimuler le fait qu'ils étaient de teribleeees pirates, accostant sur une plage déserte et magnifique, ça augurait de bien bonne choses cette aventure! Ne restait plus qu'à trouver trace d'une civilisation quelconque...Et ce fut chose faite assez rapidement, ils suivirent un sentier les menant à un village côtier non loin de la plage d'où ils provenaient, ils étaient temps pour eux de faire les courses, Nakano faisait le tri dans sa tête pour sa liste de courses, tout en continuant de marcher, l'ambiance agréable et naturelle qui se dégageait de ce village stimulait son imagination comme pas possible, à un point qu'il occulta complètement les paroles de son compagnon et se perdit dans la foule en direction du port... A peine eut-ils le temps d'arriver que déjà le nabot à la moustache si généreuse commençait déjà à jouer les troubles-fêtes.

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La marche vers le village nouvellement découvert c’était fait sans encombre. Nous étions arrivés rapidement et même si mon curieux compagnon ne semblait pas prêter attention à mes paroles, je continuais à pratiquer le verbe même en monologue. Le village rayonnait de monde plus ou moins louche, en tout cas, nous ne faisions pas tâche auprès de cette foule. Les bâtiments étaient bien entretenus et de bonnes qualités, deux étages maximum pour les plus hautes et souvent blanc nacré. Les fenêtres étaient de forme géométrique carré. Les marchands disposaient de grandes étales avec suffisamment d’espace piéton pour leurs clients. Vraiment, c’était un village agréable et suffisamment bien agencé et garni de marchand pour y trouver son bonheur.
A l’approche du port, Nakano s’élança dans une Nakanade digne de lui. La foule commençait à ce tourner vers lui et je ne comprenais toujours pas comment il avait réussi à créer cette situation, mais comme à chaque fois, ce genre de question ne m’intéressait pas bien longtemps. D’un coté notre mécano de choque et de l’autre moi, je m’étais intéressé a une foule qui hurlait devant une personne aux habits nobles. Cet homme était sur une estrade pour être mieux vu et mieux entendre, il portait en plus de ses habits de haute tradition, un chapeau haut de forme et des souliers vernis. Il n’était pas bien grand et la foule l’appelait M. le Maire…
La foule : Il faut trouver une solution ! Nous risquons notre vie ! Faites votre travail !

Le maire : Mais euh… Comprenez que, euh … , nous sommes devant une situation, … euh…, difficilement gérable…, euh…, tant financier que, euh…, sur la logistique… euh … Sinon … euh… augmentons les…, euh…, les impôts…, …euh…

La foule : NON !!!

Le maire : Oui, euh…, non pas les impôts,… Mmm, j’ai demandé un peu d’aide… euh… Une annonce pour… euh, des gens compétant,… euh de ce genre de situation,… euh…, Mais c’est couteux…, euh… il faudra augmenter les…, euh.., les impôts, et euh…

La foule : NON !!!

Le maire : Oui, euh…, non pas les impôts,…


Et cet échange à durée pendant de longues minutes. De mon point de vue, c’était plus drôle qu’autres choses, mais ça n’allait pas faire avancer les choses. Nous devions trouver du matos et pour le moment on n’avait rien. Je repartais donc vers Nakano pour tenter de solutionner le problème, ou l’envenimer …, et commencer nos recherches.


Dernière édition par Ulcky Yuan le Sam 1 Juin 2013 - 15:05, édité 1 fois
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Moustaches au vent, le demi-homme avançait complètement dans la lune. Ses pas semblèrent suivre le fil de ses pensés bringuebalantes. Le binôme est déjà séparé, même les courses semblent être une épreuve pour ces deux drôles de personnages.

Le moustachu remarque un mouvement de foule, il croit comprendre que c'est le fier représentant légal de la ville qui s'adresse à ces sympathisants. Il ne prête pas oreille attentive, mais il imagine que ce charismatique meneur d'homme doit s'estimer heureux de pouvoir amasser autant de gens l'adulant. Il n'a pas arrêter sa marche, cette ville est vivante, passer la foule en manifestation, il doit même esquiver certains passants pressés ne le remarquant pas à cause de sa petite taille. Il finit par s'arrêter alors qu'il est témoin d'une scène des plus étrange.

A quelques dizaines de metres de Nakano. Pitt Over sherif de la ville, à son poste

L'homme à le visage tendu, une gorgée de ce café indigeste ne le détendra pas, il est devenu quotidien pour lui de boire ce jus de chaussette. Il l'échangerai volontiers contre une bonne chope d'alcool. Pas de préférence particulière, juste de quoi s'imbiber l'esprit et le corps. Mais il boit pas au boulot. Enfin il n'y boit plus .

Il a l’œil vissé sur la lunette de son fusil de précision, c'est qu'il est bon tireur le Pitt. Dans les rangs on disait souvent;" cause moins, tire plus, tu s'ras promu 'ti gars". M'enfin, tout ça c'est du passé hein ? Toujours est -il que du coup, il passe ses journées sur cet ersatz de tour de guet,(en réalité un vieux moulin déserté, point le plus haut de la ville).

Alors comme chaque jour il scrute, en attendant que le soleil eut aussi terminé son office et qu'il puisse aller s'isoler entre quatre planches avec un bon verre d'alcool. Alors qu'il exécute machinalement sa surveillance, il s'arrête sur une scène bien précise, un couple se dispute

Pitt ne s’attarde pas trop sur la scène, il remarque qu'un nabot étrange observe la scène et commence à agir bizarrement. C'est qu'il connait la plupart des habitants de l'île Pitt. Mais l'nain qu'il a dans sa ligne de mire, pour sur c'est un étranger, y'en a plein en ce moment, 'l'aime pas ça l'bon Pitt. Mais curieusement sa tête lui dis vaguement quelque chose. Il reste aux aguets

L'homme qui se disputait précédemment est mis dehors par sa femme. Furieux il percute le nabot, deux trois mots doux. Puis le petit homme étend son homologue chasseur d'un seul coup. Pitt hésite, puis songe à son propre passé, nombre de criminels qu'il a laissé filé, le bénéfice du doute, le fait de se faire baratiner, être le sujet de moqueries des autres marines. C'tait pas cool. Alors cette fois il préviens plus Pitt. Il ajuste sa visé, puis il tire.


De retour du côté de Nakano


Le mécanicien assiste à une dispute de couple. Cela lui remet les idées en place. La femme se plaint que l'homme, visiblement chasseur émérite, ne fasse pas son boulot en allant défié ce fléau qui tourmente les environs. L'homme répond que ce n'est pas de son ressort, la femme lui rétorque immédiatement qu'avec une récompense aussi grandiose à la clef, il devrait se bouger le popotin le mari, si il veut r'toucher celui d'sa donzelle. Puis la dispute s'achève, le chasseur armée étant prié de refoutre les pieds à la maison une fois la dépouille de la bête en sa possession.

Nakano a subit un brusque retour à la réalité. Il est complètement paumé. Sur une île acceuillant un monstre qui plus est! Et le pire c'est que la simple mission qu'on lui a confié pourrait s'avèrer laborieuse si'il ne retrouve pas son camarade. Il craque nerveusement, et se met à courir nerveusement en rond. Il percute l'homme en colère:


"Oulah non l'affreux! C'pas l'jour pour m'faire chier tiens! "

Le pirate est un peu piqué au vif, mais il se doit de rester calme. Ne pas provoquer la panique il doit.

" Ecoutez monsieur, je comprends bien vos problèmes mai..."

Il n'y avait pas lieu de mais visiblement, car nakano se prend une mandale en plein visage. Il garde son calme et se contente de pousser son opposant et de tourner les talons, seulement le destin est parfois rilleur... Le chasseur déséquilibré par son propre coup, tombe comme un bébé désorienté et s'empale sur sa propre lance ! Nakano regarde ce qu'il a provoqué, encore sous le coup de la stupéfaction, les secondes lui paraissent des heures personne n'a encore remarqué le corps gisant et se vidant de son sang dans la ruelle.

* Sayais, sur l'rafiot y vont encore dire que c'est d'ma faute...*

Un coup de feu est tiré, puis la panique que redoutait tant Nakano survient. La balle passe au travers de sa coupe afro et manque de lui provoquer une crise cardiaque. Mais plus de peur que de mal. Paniqué, il court aussi vite qu'il peu, tentant de retracer en sens inverse le chemin qu'il a parcouru jusque là.

Les larmes aux yeux, il hurle après son compagnon charpentier.
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Un cri au loin, tiens cette stridence si féminine… Cette chanson de soprano qui revenait vers moi… Nakano n’était pas loin. Le petit homme, si l’en est un, s’avançait vers moi dans un sprint impressionnant. Des larmes coulaient le long de ses petites joues et c’est avec un certain bonheur que j’ai saisi avec toute la peur qu’il avait eu à m’avoir perdu de vue.
Ulcky Yuan : Ne t’inquiète pas mon copain, je suis là !
J’ai ouvert mes bras pour l’accueillir. Mon mécano sauta sur mon visage sans me laisse le temps de l’étreindre. Il m’a frappé la tête en hurlant de courir et de fuir le plus vite possible. Je ne comprenais vraiment rien. Pas de bonheur à me retrouver, mais une terreur inconnue… Une partie de sa coupe afro c’était affublé d’un trou qui me permettait de voir au travers.
Ulcky Yuan : Oh, c’est quoi ça ?
Au travers rien de bien perceptible, mais un éblouissement réussi à m’atteindre au loin. Un sifflement passa au-dessus de ma tête. En décollant le grémlins de mon visage, c’était un second trou qui était apparu dans la chevelure de mon ami. Nakano prit le soin de m’engueuler et de réitérer sa demande de fuite en laissant quelques mots passer…
Nakano : Morts, tirs, peur…
Là encore, je n’ai rien compris, mais je l’ai emmené sous mon bras et j’ai couru de tout mon souffle pour retourner vers la foule. Les sifflements et le bruit des coups de feu retentissaient de part et d’autre. C’était quasiment un miracle d’échapper à ces rafales. Comme des lapins, on galopait vers notre survie. Le moustachu m’expliqua les choses d’une façon beaucoup plus décontracté, en même temps, il était ballotté tranquillement, donc bon…
L’idée était de devoir trouver un endroit sûr et de se planquer rapidement. De retour vers le port, je me suis engouffré dans le nuage de foule et nous sommes revenus vers le regroupement de monde qui pestait contre le maire de la ville.
Le maire : Mmm…, le groupe arrive voyez –vous…, et mmm…, Ils vont s’inscrire pour capturer notre malheur,… seul ces derniers et les inscrits pourront, chasser et euh…. Comme le coût des stylos est important,… euh… Il faut augmenter les…, Euh… Impôt et euh…
La foule : NON !
Le maire : Non bien sure, euh…, pas les impôts, euh… Mais payer l’inscription, euh…
La foule : NON !!!
Le maire : Euh,… non bien entendu,… bon toute inscription est gratuite alors,…
Après ça, une masse de gros bras est arrivées et commença à signer une feuille… Nous avons profité de cette foule pour plusieurs choses. La première était bien entendue la qualité de discrétion que cela nous apportait. La seconde, la rencontre avec deux individus qui, de taille et de corpulence nous ressemblait… Là, notre perfidie c’est mis à travailler. La première était une petite femme de 50 ans habillée d’un chapeau rond, rouge et d’une sorte de tunique bouffante de même couleur lui donnant un aspect arrondi. Le deuxième était un homme tout de blanc vêtu, une combinaison totale, sans chaussure et couverte de mucus buccale et d’auréole sous les bras et à l’entre-jambe… Bon, là vous devinez déjà nos intentions, mais j’étais moins chaud avec mon costume devant moi… Mais c’était ça ou les balles de l’inconnu. Nous avons donc attrapé nos proies, on les a assommés, puis déshabillé, puis rhabillé de nos vêtements.
Nakano n’oublia pas de vérifier chaque recoin de la dame… Un chercheur qu’il a prétexté… Bref, cela nous a permis d’atteindre la troisième chose, notre camouflage total et notre inscription à quelque chose d’inconnu…
Par la suite, tous les inscrits professionnels ou non, se sont retrouvés dans une grande salle. L’atmosphère y était étouffante par le monde et assez bruyante. Ce lieu nous a annoncé clairement les détails de notre inscription où nous étions les seules à ne pas en connaitre la raison.
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Il semblait possédé par le démon de la peur en personne, courant comme un dératé, espérant un peu vainement rejoindre l'unique homme de confiance sur cette île de pequenots. Alors le nain court, il cherche il aboie après le grand charpentier bi-polaire. Après tout il ne comprends pas ! Tout bascule si vite... Était-ce là une sanction divine ? Il ne comprenait pas d'où venait ces salves meurtrières. Une engeance venue mettre un terme aux noirs agissements du Nian pouvait-elle raté sa cible ? Nakano n'allait pas lui laisser l'ombre d'un doute, il slalomait comme il le pouvait, semblable à un rongeur affolé.

Finalement, alors que la foule paniquait à chaque coup de feu du sheriff, Nakano eut son compagnon ulcy en visuel. L'air benêt du plus grand des deux pirates semblait mettre en avant ses lacunes en matière d'observation. Sans doute se réjouissait-il à l'avance du contact viril, mais correct, qui allait conclure la les retrouvailles des deux forbans ? Nakano sauta sur sa tête alors que son généreux camarades lui ouvrait ses bras avec hâte. Ce fut seulement lorsqu'un énième coup de feu frôla les deux bonshommes.

Ils finirent par trouver un coin à l'abri des coups de feu, proche de la manifestation devant Moshieur L'mayor. Les deux étaient dissimulés dans la foule.


" Merci du coup de main. Ta lenteur d'esprit fut, fort heureusement, comblée par la belle foulée, en même temps avec des cannes pareilles... Voilà le topo, un bonhomme et une bonne femme s'engueule.

- J'la connais cette blague!

- Laisse moi finir je te prie. Une fois l'homme mis à la porte par la charmante donzelle, qui visiblement, hors de sa cuisine, perd toutes formes de notion sociale décentes, l'homme bougon comme pas deux vient me chercher des noises, seulement, tu me connais, j'arbore la violence gratuite! Alors je l'éconduit gentiment, histoire d’arrondir les angles, mais cet ostrogoth s'énerve et menace mon intégrité physique! Le rustre n'est ce pas ?! M'enfin, j't'épargne les détails, mais à la fin l'homme finit par transpercer par sa propre lance. AHAH, le con. Mais c'est là que ça se corse. Parce que là y'a une forme de sentence divine qui s’abat sur moi. Comme une sorte de justice terrible et implacable. Une justice qui vise pas terriblement bien"


C'est ça le problème avec les châtiments divins des diverses mythologies, si on les subies, on peut plus y croire parce qu'on est crevés. Et si on les évite, elles nous laissent à penser que ça existe pas. Mais là, il n'est point question de mysticisme mon petit Nakano... Les deux pirates se camouflent en prenant des tenues aux gouts... particuliers. Puis s'inscrivent aux formulaires qui passent parmis la foule en colère. Il y a tout un tas de gus, visiblement pas du coin, qui font pareil. Et là Nakano, dans une tenue féminine qui lui va parfaitement au teint, s'exclame:

"10 MILLIONS POUR UN PIAF ! R'garde ça, on vient d'sinscrire pour casser un pigeon à 10 Millions d'patates! On fait parti d'une expédition pour les jours qui viennent.

Une voix lui fait écho


- Surement pas mon gars, toi et l'grand con, z'allez pas bouger d'ici ..."


La voix rauque qui vient de se faire entendre, c'est celle de Pitt le sheriff qui vous avait perdu de vue après que vous ne vous soyez mélanger à la foule, mais une moustache comme celle de Nakano, ça passe pas inaperçu longtemps, il a donc quitter son poste pour se mettre en chasse. Il tire quelque balles en l'air avec son colt et un cercle se forme autour des deux pirates. Sur son visage de bellâtre, un sourire se forme. Il n'a jamais été doué pour la parlotte, la baston et l'action il aime bien ça. Et il voit bien que vous êtes prêt à vous battre, la fumée s’élevant encore du canon de son fusil de précision suffit à suggérer qu'il est celui qui tourmentait le nain moustachu. Il pointe son index vers les deux pirates prêts à se battre et simule deux coup de feu, puis il souffle sur son doigt, fier comme pas deux. La foule se moque des deux pauvres péquenots qui vont se faire rétamer, en plus vu comme ils sont fringués, c'est une franche rigolade pour la plupart des spectateurs. En un instant, il fonce sur ses deux adversaires et aplatissant le nain d'un violent coup de paume tout en mettant un coup de coude dans les cottes de l'homme combinaison blanchâtre et visqueuse. Le bon Pitt se sent bien, il va pouvoir soulager sa conscience en cassant de l'odieux criminel. M'enfin, il est sur que l'un deux est un mauvais bougre, l'autre c'est juste du bonus.


Dernière édition par Nakano le Jeu 13 Juin 2013 - 15:28, édité 2 fois
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Ulcky : Euh…… Il est con de faire pan, pan avec ses doigts… Son flingue est dans l’autre main… Bizarre les gens ici quand même…

Insulte, provocation, puis action de la part d’un adversaire dont Ulcky ne comprenais ni les intentions, ni les raisons qui y sont associées. La seule chose de sûr, c’est qu’il savait bien mieux se battre que tirer. Nakano déjà la tête plantée au sol et j’ai glissé vers l’extérieur du cercle de foule. Décidément, j’avais un faible pour les déguisements, mais un sérieux problème à être crédible dedans. Mon ami moustachu était en prise avec lui pendant que je tentais d’enlever mon accoutrement que j’avais eu tant de facilité à mettre… A cloche pied, il y avait quelques chauds des bastons qui suivirent l’intention de notre étrange ennemi. Au sol et en prise au rire moqueur, j’ai pété un plomb… Oui, il ne faut pas oublier que je suis un pirate et que c’est moi qui me moque des autres pas l’inverse…

Yuan : Fermez là bande de naze, je vais vous trucider !!!

Plutôt que de retirer la jambe trop collante de mon costume, j’ai arraché le tissu et j’ai chopé quatre ou cinq types en même temps et par vague de trois ou quatre, histoire de me défouler et de dissuader ceux qui avaient le courage de s’attaquer à nous. Ayant deux gus dans chaque main tenue au niveau du col, j’ai voulu aide mon compagnon de voyage.

J’ai propulsé les deux bonhommes en direction du type au fusil de précision et comme j’avais deux projectiles, j’ai touché les deux cibles… Euh… Oui, sans le vouloir j’ai touché aussi notre mécano…

Yuan : Raaaaaa !!!! Mais tu dois éviter mes coups !
Ensuite, action ! Attaque direct vers notre ennemi qui arrivait à suivre la cadence de nos attaques successives. Pas mauvais le type ! Mais à un moment donné, c’est quand même trop pour lui.

Fulguro double impact !

Oui, deux coups de poings en même temps, donc… Ejecté dans le restant de foule, nous devions fuir et … Merde sans déconner, trouver un poulet qui vaut 10 millions !!! Un poulet quoi… en plus on pourrait peut-être le manger…

Nous nous sommes donc enfuit vers la forêt où ce cachait notre cible. Un peu au calme, il fallait que l’on se repose un peu.

Ulcky : Bon, tu crois que c’est lui ton agresseur ?

Nakano : Pour sûr !

Ulcky : Et j’imagine que tu veux l’argent du piaf ?

Nakano : Pour sûr !

Ulcky : Il est assez adroit de ses mains ton homme.

Nakano : Pour sûr !

Ulcky : S’il revient tu te démerdes…

Nakano : Pour sû… ! Requête refusé !
Dit-il avait des yeux tout ronds… Bon, nous devions établir un plan pour récupérer l’oiseau, le fric, éviter l’autre cinglé et … Ah oui les courses de tout le monde… Bon au pire si ce dernier point n’est pas accompli, ce ne sera pas un gros problème, puisqu’avec l’argent accumulé tout le monde sera aux anges de voir notre prototype de la tour de défense à l’œuvre ! On ne connaissait pas vraiment la topologie des lieux donc on a décidé de chercher au pif. Chance ou malchance au bout de quelques heures…

Tic, tic…

Quelques choses venaient de nous tapoter le dos…

Un peu plus tôt lors de la bataille…

Mercenaires 1 : Ils se débrouillent plutôt bien…

Mercenaire 2 : Ils pourraient bien nous mâcher un peu le travail.

Mercenaire 1 : Oui et après on laisse Pit s’occuper d’eux pendant qu’on ramasse le pactole…

Les deux étranges hommes cachés dans la foule riaient discrètement, avant de suivre nos deux héros…

 
 
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La foule semblait habituée au spectacle de ce fanfaron aux cheveux lisses. Il faisait son petit show, tandis que la foule acclamait ses faits et gestes, conspuant les criminels supposés. Bordel, finalement ils avaient rien fait de si grave! Bon buté un homme, okay c'est moche, mais en faire tout un plat... La bougresse qui se prend pour une déesse et le coupeur d'herbe, eux, ils en tuent à la truelle ! Et ils leurs arrivent jamais de galères...

Telles furent probablement les pensés du moustachu qui bouffait le sol à pleine dents suite à cette assaut fulgurant. Il avait l'air costaud ce beau garçon. Ulcky s'était carapaté. Laissant seul Nakano contre ce qu'il semblait être son parfait opposé. Toujours plein d’énergie, et passablement agacé, Nakano se releva d'un coup sec, il allait perdre son temps en insultes fortuites, mais son adversaire ne lui laissa pas le temps de respirer, un direct dans l'estomac plia le nain en deux, juste assez pour qu'il puisse mangé la semelle de la botte du cow-boy dans son menton. Son calvaire ne s'arrêta pas là. Il fut saisi en l'air par le col et se prit un bon crochet du droit, son adversaire se permettant même un petit clin d’œil en direction d'Ulcky. Un clin d'oeil qui voulait dire: "Toi ne t'inquiète pas le Zouave, je ne t'oublie pas". Et c'est vrai, Pitt n'oublie jamais le visage d'une de ses cibles. Nakano projeté au sol avait un peu de temps pour respirer:


" Ouuuhhouhhh, cette douleur me rassure. L'espace d'un instant alors que je n'étais qu'une cible mouvante, j'ai imaginé que tu pouvais être une sorte d'ange purificateur venue venger les innocents...

- Mais c'est ce que je suis l'affreux. Plus un mot, vil serpent, tu vas payer pour tes crimes.

-Fort heureusement nous vivons dans un monde logique. Et par conséquent, je peux t'écraser!"


C'était enfin au tour de Nakano, il se jeta sans aucune réflexion, agacé par l'attitude candide de son adversaire. Bien evidement, Ulcky choisit ce moment pour balancer deux péquenots. Quelques échanges de coups plus tards, les pirates comprirent qu'ils ne feraient pas le poids, désarmé, il tenait tête et s'amusait de ces pauvres forbans. Ils profitèrent d'un coup combiné pour l’éjecter et fuir...Encore !

Ils avaient encore les mains sur les génoux, à la recherche d'un second souffle, lorsque deux mecs un peu balèzes vinrent leurs taper un brin d'causette:


" Ola les gaillards, tous le monde ne parle que d'vous ! Z'avez foutu le bazar comme pas possible hein ?! J'imagine que vous venez pour la chasse ?

- Forcément Bill ! Pourquoi qu'ils se perdraient sur une île de bouseux sinon. Par contre on aurait du vous prévenir. Faut pas foutre la merde ici. Pitt protège l'endroit, et comme vous avez pu le constater, il est plutôt costaud. C'pour ça nous on se tient à carreau.

- On peut vous proposer de joindre notre escouade, la ville est grande, mais la forêt l'est encore plus. On a installé un petit camp et on a commencé à réunir du monde. Pitt est costaud, mais pas franch'ment finaud. Il vous lachera pas pour sur, les imbéciles ne changent pas d'avis, ça sera plus dur pour lui si vous chasser le gros piaf."

Ils n'avaient pas vraiment eu à piper mots. Se cacher de ce monstre, pour chasser un vulgaire moineau avec d'autres péquenots. C'était idéal pour les deux pirates. Arrivé au camps, ils constatèrent qu'il y avait une bonne dizaine de gus assez excentrique. Le deux gaillards qui les avaient escorté avaient monté une drôle d'équipe.
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Au départ je m’étais dit… Un camp de manouche… Sérieux ! Des tentes et autres carrioles tractés par des chevaux, un gros feu de bois au centre de la zone… Bref c’était très sommaire. Une zone pour manger, une autre pour les armes et les plans d’actions et une zone pour laver son linge… Ah non, ça ce n’était pas prévu dans leur plan. Bon au moins on pouvait souffler un peu, on nous expliqua que la forêt était remplit de bête plus forte les unes que les autres et qu’un étrange oiseau semait le trouble dans la ville. Il y avait des suppositions comme quoi le piaf contrôlait le reste de la forêt… Mais bon, on m’a toujours dit que le roi des animaux c’était le lion et pas un moineau.
 
On nous avait plutôt bien accueillis. Deux personnes m’avait surprise par leur look, deux femmes, pas franchement typé féminine, plus musclé que moi et en ayant moins de cheveux. Deux paires de poitrines presque inexistantes et une certaine proximité entre elle… Si cela avait été des bombes, Nakano aurait pu tenter de réaliser un fantasme. Mais là, avec nos pseudos militaire, car habillé de la sorte, ça m’aurait paru bizarre qu’il réagisse ainsi.
 
Puis au bout de deux heures… tout le monde c’était réuni.
 
Mercenaire 1 : Bon, il va falloir faire les choses finement. On va avancer en demi-cercle pour encercler le monstre. Nous avons chacun nos points forts et nos points faibles, alors restez auprès de ceux que vous connaissez le mieux pour vous coordonner.
 
Il nous donna le plan qu’il avait confectionné avec d’autres membres qu’il semblait connaitre dont nos deux moches. A vu d’œil, le plan devait mettre tout le monde au même niveau et face aux même risques. Mais eux c’était appliqués à être les vigiles du camp.
 
Un regard vers Nakano pour lui faire comprendre va vigilance envers eux. Il me fit de même avec un clin d’œil… Là j’ai eu un doute, j’ai retroussé mon nez… Et il a frétillée des moustaches… J’ai laissé passer un bruit… Cké, Cké… Il me fit un sourire… Je crois qu’il n’avait pas compris… Et moi non plus… A ce moment-là, je me suis demandé s’il n’était pas de l’autre côté de la barrière…
 
Bref, nous étions a peut près tous en position pour effectuer une première battue. Au bout de quelques dizaines de minutes, on sentit une espèce de grondement. Puis d’un coup, un énorme  groupe de bête sortis de nulle part. Des sangliers hors normes et vert, c’était ce à quoi cela ressemblait le plus. Bon inutile de vous préciser que pour Nakano et moi, les choses étaient très facile à gérer, deux trois coups bien placé pour mettre K.O notre futur repas, mais deux autres étaient passés et ce dirigeaient vers le camp.
 
J’étais en train d’attraper ma prise pour la ramener et…
 
Nakano : Grand dadet ! Tu fais quoi ?
 
Ulcky  : J’ai faim…
 
Nakano : Tu ne peux point attendre ?
 
Ulcky  : J’ai faim !
 
Nakano : Alors… Le point commun entre notre activité et …
 
Ulcky  : Je connais aussi cette histoire…
 
Nakano : Mais non ! Je voulais dire, nous sommes là pour empocher l’argent avant tout, alors si tu pouvais oublier ton estomac et réfléchir un peu, cela te changera.
 
Puis, un souffle de feu s’engagea dans notre direction sans en comprendre la raison ni la nature. Dans la panique, on a fait demi-tour en direction du camp en poussant des cris comme des sopranos, courant aussi vite que possible pour éviter ces flammes et en sentant le cochon grillé… Oui, car je courais en trainant ma viande et les poils brûlaient…
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Ces deux zigotos... ils avaient réuni une sacré troupe de clampins. Tels de pathétique marionnettistes, ils devaient s'estimer heureux de manipuler autant de combattants supposés. Nakano, lui, jonglant avec ses émotions et ses humeurs comme à l'accoutumé, trouvait ce petit campement sommaire" absooooolument pittoresque". Il pouvait presque sentir sa fougue créative se manifester, oui c'était un artiste, un artiste  utilisant des boulons et des vieux bouts de métal rouillé dans la cave moisie d'un pavillon pirate...

Nakano ne s'attarde même pas sur les deux donzelles. Il les préfère...physiquement harmonieuse ? L'air guilleret, il s'approche instinctivement d'un des membre de  la troupe. Le mec est du genre cool, adossé contre un arbre, aiguisant son couteau la clope au bec, barbe de trois jours non entretenue, bandana et treillis militaire, idéal pour la chasse. Ce mec est un survivaur, il sait pourquoi il est là. Il ne prête même pas attention à Nakano. Ce dernier s'approche instinctivement des personnes qui semblent avoir une personnalité forte. C'est donc le plus naturellement du monde qu'il engage la conversation avec son vis à vis:


" Salutations substitut de relation amical ! J'imagine que vous êtes là pour la chasse vous aussi ?

Il plisse les yeux, comme pour mieux discerner l'étrange petit bonhomme qui l'accoste. De sa voix rauque il réplique d'un ton monocorde qui indique clairement la nature de leur conversation

- Salut p'tit. Ouai'p, tu crois p'têt que je vais venir trainer dans la jungle, bouffer du sanglier des serpents ou des écureuils et trainer avec des clodos pour le plaisir ? Et bien non, j'ai arrêter. Moi c'est Jack.

- Ouuuuuh ! Vous semblez être un fin expert. Effectivement, ma question était plus rhétorique qu'autre chose. C'était pour  débuter une interaction quelconque. Moi c'est ma première chasse. Là il ment, sans aucunes raison en plus le vilain !Z'avez des conseils à me filer ?


Un sourire apparait sur le visage du soldat, c'est presque étrange à voir.


- Ah, p'tit bout d'choux, on a du temps avant de décoller, j'vais t'filer deux ou trois d'mes trucs."


Et là, le vétéran donne des astuces. L’intérêt de Nakano décroit fatalement lorsqu'il insista en long en large et en travers sur l'utilisation  d'un carton pour se camoufler, et ceci en milieu urbain ou sauvage, pour lui c'était "la solution miracle". De toutes façons, il allait être l'heure de décamper. Les meneurs du groupe exposaient les détails de l'opération. Si on pouvait qualifier l'action ainsi.

On pouvait vite cerner l'idée qu'avaient en tête les deux chefs de groupe, envoyé tous ces mercenaires chercher ce fameux poulet, pendant qu'ils se la couleraient douce. Un "contact visuel" prolongé entre les deux pirates sembla présager qu'ils se méfiaient. Ou alors que tout ces voyages cote à cote les avaient rapprochés dangereusement...

Les bêtes de cette fichue île était gargantuesques ! Des sangliers de cette taille ça foutrait une peur bleue à la plupart des péquenots, sérieusement, c'était vraiment des spécialistes de la chasse sur cette île ? Parce que ça s'avère pas de tout repos ici ! Bon, pour les surhommes qu'étaient Ulcky et Nakano, c'était pas non plus une grosse épreuve. L'estomac d'Ulcky entama un chant pour célébrer cette première boucherie ! Ou alors il avait faim.  Il commença d'ailleurs à trainer une des carcasse de gibier... Sauf qu’apparemment,  l'estomac bruyant du plus grand des deux forbans avait attiré une nouvelle bête, qui pouvait... Cracher du feu ?!


* Feu + fôret dense = décès.*


Jamais ces deux gaillards n'avaient couru aussi vite, Ulcky toujours aussi malin, avait conservé une de ses proies. Cette dernière avait été complètement rôti par le souffle, une aubaine pour ce grand dadet. Un simple regard en arrière permis à Nakano de se rendre compte que c'était le fameux poulet qui avait tenté de les carboniser. Les arbres sur le passage n'avaient d'ailleurs pas eut le temps de bruler, ils avaient été réduit en cendre par la puissance de feu.


"Ulcky ! C'était le Poulet géant qui à tenté de nous fumer ! On tient une piste, tu boufferas plus tard !

Soudain, un jeune homme aux cheveux bouclés sortit littéralement des buissons. Une casserole faisant office de couvre chef et une lance dans la main en guise d'arme.

- Le poulet pour sur ?! J'avons fait l'bon choix d'vous suivre mes gaillards ! J'avons tout de suite vu que vous étiez des bons gars !

- Ouuuhhhouuhh, tu nous as suivi sans te faire remarquer depuis tout ce temps ?

- A la ferme, moman m'disont toujours  que j'suis  un bon garçon. Elle dit: donny, t'avons qu'à m'rendre fier en débarrassant les gens d'là ville en butant l'gros volatile qui les enquiquine. Alors j'avons v'nu. Mais j'étons pas un grand guerrier comme vous messeigneurs.

- * Bruit de l'estomac d'Ulcky qui fait savoir qu'il en a rien à foutre*

- Quelle pittoresque histoire ! Jeune garçon des campagnes boueuses, idolâtrant la plèbe et voulant vivre ses rêves ! Tu f'rais un parfait pirate jeunot. Bon, vous faites ce que vous voulez mais moi cette chasse me botte, alors j'vais jouer le jeu à fond et retourner sur mes pas."

Nakano joignant l'endroit désormais carbonisé, constata que la bête avait disparu. Il analysait avec précision les environs en espérant trouver des traces du piaf. Alors qu'ils étaient en pleine concentration, un coup de feu fut tiré dans sa direction...


Dernière édition par Nakano le Ven 12 Juil 2013 - 6:23, édité 1 fois
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Ulcky : Che V’pk Crien Clpmrcs…
 
Nakano déjà sur ces recherches ne m’avait pas entendu. Le jeune pecnot et sa mère me regardait avec un peu de dégoût face à ma fringale qui m’empêchait de parler normalement.

Le jeune : J’avons bien entendu vos parlottes M’sieur.

Ulcky : Maders, nie jst bh nuhje…

Le jeune : Bah M’sieur, J’avons dit que j’vous entends d’la bonne oriel !

 
En fait je ne comprenais rien. Il parlait un langage étrange et au moment les os devenait visible sur ma carcasse je prenais un peu de distance. Ce n’est pas humain de parler comme ça. Le gamin était littéralement ébloui par notre force, après avoir éclaté un sanglier. Mais ça façon de nous regarder me rendait mal à l’aise et après avoir fini ma dernière bouché j’ai voulu rejoindre le mécano histoire d’échanger les rôles…

Un coup de feu éclata sans trop savoir d’où cela venait, ni même où était l’impact. C’était proche, mais pas sur nous. On continua notre marche dans les profondeurs de la forêt. Arrivé dans la zone de l’attaque, on voyait les deux donzelles des camps flingues sur la tempe qui était tenue par notre étrange agresseur. L’homme, fou de rage, demandait des explications sur le bordel présent, leur raison d’être présentes ici et surtout si nous étions dans le coin avec elle (Car donner comme description un nain à moustache ayant une grosse touffe et un grand simplet aux yeux bandés ne devaient pas décrire d’autres personnes que nous). Pendant trois secondes,  j’ai cru en leur force de caractère, mais c’est vite parti en éclat quand elles ont commencé à tout déballer du début à la fin. Parlant du camp, de leur recrutement, de notre présence dans les environs et tout le tralala…

Je n’ai pas pu m’en empêcher…
 
Ulcky : Bande de gonzesse ! Vous avez rien dans le crâne ou quoi ?
 
Nakano et le gamin m’ont regardé dubitativement… Les deux femmes les aussi et enfin, notre brute épaisse lança un sourire de satisfaction en me voyant. Pointant son arme sur moi et balançant des injures aux femmes pour qu’elles partent, j’ai aussitôt attrapé notre jeune copain. Il était petit, alors j’ai dû m’agenouiller pour éviter de m’en prendre une dans les rotules.  Mon ami moustachu profita de cet instant pour disparaitre dans les fougères, étant plus petit, il n’avait pas été repéré par notre homme.
 
Pitt : Pose le petit, doucement… Tout va bien se passer…

Ulcky : Je le sais… Et c’est pour ça que tu vas poser ton arme…

 
Entre colère et obligation, il se devait d’obéir… Mais il insista avant de répondre à mon ordre. J’ai donc attrapé le coup du jeune homme et j’ai laissé la rougeur l’envahir. Témoignant d’un étranglement, le petit garçon  me regardait avec peur. Je lui ai donc chuchoté quelques mots inaudibles pour tous les autres.
 
Ulcky : T’inquiète, je bluffe gamin, tu vas vivre encore longtemps et apprendre à parler un jour…
 
Pitt posa donc son arme au sol… J’espérais que Nakano ne se soit pas évaporé.
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De son côté le jeune moustachu voulu retourner au bateau…

Nakano : Je vais leur dire que c’est la faute d’Ulcky et que sans lui nous serions sans doute déjà un équipage riche. Mmm Mais me croiront-il si cette étrange homme armé en fini avec le grand et leur raconte tout ? … Et flûte !

Nakano décida donc de rebrousser chemin et envoya son étrange oiseau mécanique pour comprendre la situation après son départ… Oui un départ et pas une fuite. Il contourna donc ma position pour être dos au chasseur…

Pitt était désarmé et souhaitait avant tout régler cite cette situation pour courser le petit homme velu. Il n’avait plus la maitrise de la situation et cela augmentait sa colère déjà trop  grande. Soudain, les deux chasseurs qui étaient restés au camp sautèrent de derrière les buissons et m’agrippèrent en me faisant lâcher prise. L’étrange enfant resta allongé et Pitt avança vers moi en ramassant son arme. Il pointa son fusil sur mon visage et j’avais beau tenter de me libérer, le poids des deux autres m’en empêchaient.

Pitt : Voici ta dernière heure pirate !

PIG !

Pig ? Ça aurait dû faire Bang ! Pas Pig ! Le géant de justice s’écrasa au sol laissant apparaitre d’une part une bosse aussi grosse que son menton sur l’arrière du crâne et d’autre part une petite boule de de poil avec un bras mécanique détendu.
La surprise de l’acte relâcha l’emprise qui m’assaillait et j’ai me sortir de cette situation en mettant une bonne correction à mes deux bourreaux. Les trois hommes au sol, nous somme repartit dans le cœur de la forêt afin de chercher un coin où se poser.

Une fois la zone au calme, nous avions décidé de continuer nos recherches sur le volatil. Il nous fallait cet argent pour les matériaux. Bientôt les cris du piaf, nous emmenèrent vers une zone plus sombre…  Plus sombre car nous étions littéralement dans une pénombre très importante à cause du feuillage des arbres. Feuillage très, très haut avec des première branche à plus de 15 mètre de haut, laissant imaginer où pouvait s’arrêter leurs cimes. Un peu plus loin, un puits de lumière laissait apparaitre un amas de branche, brindille et autres objets étranges.

Nous avons entendu d’étrange cris qui ressemblait à l’énorme animal et en escaladant la broussaille, enfin pour Nakano, personnellement je me suis juste mis sur la pointe des pieds,  nous avons découvert des bébés moineaux. Enfin des trucs qui ne voulaient pas, mais qui était très proche de la silhouette de l’oiseau à chasser. On a vite compris une chose, enfin, tout semblait claire à présent, la prime allait être multiplié par quatre ! Trois bébés plus la velleuse ! D’ailleurs en parlant de maman… La lumière qui nous avait permis de découvrir la zone venait de disparaitre. En se retournant, l’oiseau nous regardait étrangement. Nous avons fait de même. Et à force de se regarder… L’oiseau Mère s’en est finalement pris à nous par de violent coup de bec aussi rapide que des estocs de Kusa. On échappait aux flammes grâce ou à cause des oisillons.
Par un curieux hasard ou pas, mes deux précédents tortionnaires arrivèrent en hurlant de stopper. Mais stopper quoi ? Nous on avait rien fait et c’est lorsqu’ils se mirent entre nous laissant leur dos à notre vue et constatant que l’animal se clamait que nous avons compris qu’ils ne nous parlaient pas.

Nous étions prêts à en découdre de nouveau mais les deux chasseurs nous ont expliqué la raison de leurs venus. Ils étaient venus avec l’animal pour rejoindre une île plus lointaine afin que la bête puisse retrouver son habitat naturel. Mais ils ont dû faire halte ici plus longtemps que prévu car leur animal de compagnie venait de pondre des œufs. Devant les problèmes que cela avait engendrés, le plus riche du village avait mis une prime sur cette bête, car les œufs étaient sur ces terres et les dégradations prenaient trop d’ampleur. De leur côté, en voyant le nombre important de chasseur, ils avaient décidé de tous les regrouper et de les envoyer dans une mauvaise direction. Pour nous, cela semblait plus simple que nous étions en friction avec Pitt qui était de ceux qui ne laissait pas sa proie partir.

Il y avait un problème à présent… Nous on voulait de l’argent et là on ne pouvait plus car les deux énergumènes voulaient protéger leur compagnon… Finalement, ils nous ont avouer que Pitt pouvait avoir un pécule plus important que la prime à cause des avis des primes des avis de recherches qu’il récupérait de puis de longue année. Rien n’était sûr pour nous, mais il négocière la tranquillité de leur piaf contre l’info ultime ! La localisation de la maison de  Pitt…

Pour nous, le plus important c’était l’argent et ce que ce dernier pouvait nous apporter. La tranquille petit maison que c’était octroyé notre chasseur d’homme était simple et presque coquette. Il y avait un petit jardin garni qui commençait à m’ouvrir l’appétit, une pelouse bien entretenu, bref un endroit calme qui ne collait pas vraiment avec le caractère de notre homme. On avait bien saisi l’endroit et l’aide de nos deux nouvelles recrus ainsi que de leur bestiole de feu allait nous aider de plus belle. On leur demanda de rester en retrait et d’attendre notre signale, un signale qu’il ne manquerait pas… De plus, nous avions mis au point une stratégie imparable ! Echanger son coffre plein, contre un autre vide… Histoire de gagner un temps précieux ! Arrivé devant le petit portail de bois peint en blanc, nous avons poussé cette dernière et en posant le pied sur la première pierre qui jonchait le sol en formant un petit sentier, une alarme éclata. Lumière rouge, alarme sonore stridente et l’apparition de deux énormes chiens venus droit des enfers… Aussi haut que moi, bien plus large, des dents qui ressemblaient à des rasoirs et un air aussi aimable que certaine porte de prison… Bref, ce n’était pas la joie. Bizarrement, l’une des premières choses que je me suis dit, c’était de deviner la taille des crottes de ces bestiaux…

Bien dressé, les bêtes se sont jeté sur nous et en courant vers notre troupe de choque, on a crié le plus fort possible « LE SIGNALE !!!! », facile à comprendre non ? Le piaf sortit et se jeta sur les chiens. Malgré la chaleur les deux bêtes esquivaient bien les salves de feu. Pour nous s’était une ouverture pour rentrer dans la maison. De retour face à la porte, on la claqua en explosant la boite électrique pour faire taire le système de détection d’intrus. On a fouillé pendant plusieurs minutes avant de trouver assez facilement, peut-être trop d’après Nakano, un coffre de fer. En l’extirpant du mur, la silhouette de Pitt dessina l’entourage de la porte, arme à la main, il avait deux revolvers…

Pitt : posez ça de suite et levez les mains…

Je reposais le coffre devant nous pendant que Nakano envoyait son oiseau mécanique. L’arme fut facilement mise de côté et j’ai donné un bon vieux coup de pied dans la caisse de métal pour lui envoyer dans la tronche. Là, c’était plus compliqué à gérer pour lui. Ses yeux sortirent de ses orbites et il plongea au sol pour éviter la chose.

L’oiseau du moustachu était planté contre une poutre derrière notre homme et ce dernier, relié par un fil de métal presque invisible qui tracta le petit homme au-dessus de son agresseur et vers le sortie. Devant et derrière, il était cerné mais armé. N’ayant que des chaises ou des objets étrange à envoyer, j’étais désavantagé de mon côté.  Nous avons accablé Pitt de nos attaques et devant les multiple coups de pieds, poings, chaises, vaisselles, claques ?! Bref, trop de coups pour suivre la cadence. K.o, mais vivant, nous sommes repartis avec nos deux coffres… De retour non loin du bateau, nous devions repartir en vitesse. Nous n’avions plus le temps d’acheter nos matériaux, mais nous avions des vivres grâce à nos deux amis. Assez pour tenir jusqu’à la prochaine escale. Et avec ce butin digne des plus grands corsaires, il allait être facile de faire avaler la pilule à la patronne.

C’était un au-revoir rapide car les hurlements de Pitt résonnait jusqu'a nous..., mais sincère et arrivé dans le bateau en criant la fuite, n’était pas apparu comme une grande surprise aux yeux de l’équipage qui était déjà prêt à fuir… après quelques minutes de mouillage qui laissait l’île au loin, nous avons raconté notre histoire en finissant par la folle sommes que nous avions récupéré et qui était prêt à être dépensé….

Pendant ce temps sur le large de l’île…

L’oiseau et ses deux amis, le cul posé sur le sol, avait leurs bouches, et bec, grand ouvert…. Il ne comprenait pas… Pourquoi ce duo de pirate avait pris la fuite sans leurs butins ? Car sur le sable, les deux coffres avait été oublié… Oui les deux…

Pendant ce temps sur le bateau…

Je vous laisse imaginer la sentence des deux bricolo de cet équipage des ombres, qui ont hurlé pendant de longues heures…
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