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Un petit pas...dans le grand bourbier de la vie.

La lumière du soleil couchant pouvait filtrer à travers les vitres sales du vieux bars miteux où se trouvait Naphylia. Voilà quelques jours que Naphylia cherchait un moyen de se venger du vieux et de enfin trouver un membre de la résistance. Mais aujourd'hui semblait être le jour de chance de Naphylia, en effet un groupe de chasseur de prime inconnu au bataillon semblaient assez curieux de se qu'elle avait pu se marmonner.

"Hey mademoiselle vous semblez préoccupée par quelques soucis, mais j'ai l’impression que moi et mes potes on peut vous aider."

"Cherchez pas moi j'ai pas l'impwession que vous puissiez mettre d'une très grande utilité." Dit-elle sans même se retourner

"Détrompez vous, nous sommes plutôt fort, et comme j'ai entendu que vous aviez un souci avec la révolution on pourrait vous aider car nous on chasse la révolution"

"Hein quoi la wévolution mais n...." Naphylia eu alors un moment d’arrêt dans sa phrase en percutant sur ce que venait de dire le chef de la bande de Chasseur de prime.

*Attend un instant, ils ont compris que j'avais des soucis avec la révolution parce que je parlais de révolution et de la revanche contre le vieux que je voulais?*

Naphylia regarda rapidement la bande en se retournant sur son tabouret et mit à réfléchir rapidement.

*Après tout ils pourraient mettre utile pour me venger... Et mais attend même pour la révolution il pourrait mettre utile si je fais passer ce vieux et ses bandits pour des membres de la révolution. Cela permettrai à la révolution de moins être surveillé ici.*

Naphylia sorti alors son plus beau sourire et tâta le bras du chasseur de prime.

"C'est vwai que vous m'avez l'aiw tout de même costaux, donc si je vous aide à trouver les gars de la wévolution qui m'on piégé, vous m'aidez à leur botter les fesses? Je vous laissewai les pwimes bien sûr"

"Ca alors on à même pas besoin de négocier pour les primes, alors moi ça me va, et pour les gars aussi n'est ce pas?"

"OUAI!"

Naphylia ne put dissimuler son sourire en coin, elle allait pouvoir faire d'une pierre, deux coups. Et ainsi peut être, être enfin reconnu par la révolution pour en être membre à part entière. Elle se leva donc puis sorti tranquillement relevant sa capuche pour passer inaperçu. Le groupe de chasseur de prime la suivie alors.

"Diwection Gwey Tewminal mes choux"

Le groupe pris alors la direction de la grande porte de Grey Terminal....

"Eh, mais elle est parti sans payer, arrêtez là!" Hurla le barman en réalisant que Naphylia n'avait pas payé, mais en sortant il ne put retrouver le groupe.




Dernière édition par Naphylia Toilacier le Mer 8 Mai 2013 - 20:30, édité 1 fois

      Rejoindre Grey Terminal est facile. Juste une porte a passer pour aller patauger dans la misère la plus noire des Blues. Une porte que les braves nantis de Goa peuvent passer a volonté sans guère plus de formalités qu'un rapide contrôle, et que la plupart des exclus de Grey Terminal rêveront toute leur vie de franchir sans jamais y arriver.
      Certains le font bien sur... Si Grey Terminal existe c'est bien qu'il est utile a quelque chose, et chaque jour à l'aube, des milliers de va nu pieds franchissent péniblement les contrôles humiliants pour avoir le droit de travailler dur et pour un salaire misérable dans la ville de Goa. Sur le port ou les accidents sont fréquents, dans les rues ou ils ramassent et nettoient inlassablement les rues ou ils n'ont pas le droit de s’arrêter...
      Et tous les soirs ils repartent en sens inverse, retournant a leur bidonville...


      Encadré par l'équipe de chasseurs de primes, tout se passe plus rapidement que la derniére fois. Et en quelques minutes vous rejoignez l'extérieur de la ville et les contreforts de la muraille d'ou semble jaillir les premiers taudis..

      Les regards qui passent sur vous sont déjà envieux et méchants, comme si le peu de richesse que vous affichez était déjà un summum de convoitise... Mais votre groupe est trop imposant pour les ennuis que tu as eu la veille. Et les mercenaires et leur allure coriace suffisent à éloigner les prédateurs locaux...

      Autour de vous des abris de bric et de brocs entassés les uns sur les autres, et des tas de déchest qui s'étendent à perte de vue, dégageant une odeur nauséabonde de putréfaction et de pourriture qui semble déjà imprégner vos vêtements. Des gens aux habits en loque aux regards éteints et aux difformités alarmantes qui se hâtent dans les ordures, se croisant sans un regard de compassion ou d’intérêt, des enfants efflanqués au ventre gonflé par la malnutrition errent sans but à la recherche de nourriture... Et ça et la des chiens errants et maigres qui courent après les rats...

      Bienvenue à Grey Terminal...


      -Alors, c'est par ou ?
      La misère omniprésente dans ce tas d'ordure rappela à Naphylia ses années d'esclavage, ceci renforça son envie de changer le monde en un monde meilleur pour tous.. Pendant que celle-ci se remémorait son passé elle observait les alentours quand le Chasseur de prime la sortie de sa rêverie.

      "Alors, c'est par ou ?"

      "Hum? Ah oui, il était là, le vieux commençons paw là." Naphylia ce tourna alors vers l'emplacement où elle avait trouvé pour la première fois le vieux qui lui avait montré le chemin. Celui-ci paraissait aimable et un peu plus en forme que les autres résident apparent de Grey Terminal. Ceci aurait du lui mettre la puce à l'oreille, comment un vieux pouvait mieux s'en sortir que des jeunes pleins de fougue?

      Mais malheureusement le vieux n'était pas là, lui et sa fichue canne n'était pas au même point, étonnant peut être pas non, mais c'est alors qu'un des Chasseur de primes repéra quelque chose sur une des buttes d'ordures un peu plus loin sur le chemin qu'elle avait pris quelques jours avant.

      "Hé ça serait pas lui le vieux?"

      A cause du soleil couchant qui inondait de lumière Grey Terminal Naphylia du s'y reprendre à deux fois pour vérifier l'identité du vieux de loin, qui plus est, était de dos. Naphylia s'approcha alors et reconnue la canne du vieux qui était assez sobre mais tout de même reconnaissable de par la forme d'escargot du pommeau.

      "Attendez je ne suis pas suw,... Si c'est bien lui, c'est sa canne, sa fichue canne, il me le faut vivant je veux le weste de ses gaws aussi! Cela vous fewa plus de pwime."

      Naphylia et les chasseurs de prime engagèrent directement la poursuite, mais ce vieux fourbe avait prévu le coup, car dès le début de la montée, le haut de la butte se détacha et commença à dévaler la pente en direction de notre petite troupe. Et ainsi en quelques secondes, ils furent engloutis par une petite montagne de déchet en tout genre.

      Après quelques secondes l'avalanche de déchet se termina et un à un les chasseurs de primes et Naphylia sortirent en retirant de leurs vêtements les traces des répugnantes choses qui constituent Grey Terminal.

      " JE VAIS LE BUTTER LAISSEZ LE MOI" Hurla Naphylia en retirant une vieille pelure de tomate de sa joue droite. C'est souvent dans ces moments là que l'on a une impression spéciale que le vent transporte le rire machiavélique d'un homme fier de son geste insultant.

      "Je sais où il va, suivez moi on va prendre un chemin peut être plus long, mais plus sûr."

      Ils reprirent alors là route que Naphylia avait empruntée quelques jours avant et arrivèrent devant la cabane du vieux où un joli petit groupe de bandit en tout genre attendaient. Le vieux se montra à la porte de la cabane arborant un grand sourire.

      "Je vous attendais, et cette fois personne ne vous sauvera."

      "Je n'auwai besoin de pewsonne, car je sais à quoi m'attendwe, Pwennez tous les autwes laissez moi juste le vieux. Je veux sa tête."

      Et comme si le soleil jouait l'arbitre pour un quelconque match, ce fut lorsque celui-ci disparu derrière une butte que la petite bataille s'engagea. Les bandits devaient avoir pour mission d'éliminer Naphylia en priorité, ou alors ils pensaient simplement qu'en l'éliminant les chasseurs s'enfuiraient, car ils attaquèrent directement Naphylia. Celle-ci réussit facilement à éviter les deux premières attaques puis sortant ses deux kukris elle leur tranchant net la gorge comme un égorge un animal, une fois pour le vider de son sang, sauf que là ce n'étaient pas des animaux et qu'ils n'étaient pas déjà mort. Ce fut donc une pluie de sang qui s'abattait sur le visage de Naphylia allant de pair avec ses cheveux flamboyant.

      En utilisant Back to a better jump, Naphylia fut rapidement à hauteur du vieux, tout en ayant éliminé ceux qui se mettaient en travers de sa route. Mais une fois qu'elle arriva devant le vieux celui-ci s'écarta de l'encadrement de la porte et de celle-ci sorti un géant, attention pas un géant au sens propre du terme. Mais un géant humain de plus de deux mètres qui tenait une grosse masse à deux mains, si lourde que même lui semblait la porter que difficilement.

      "Débarrasse-toi d'elle"

      Naphylia recula alors d'un pas se préparant à recevoir une attaque, elle était si concentré qu'elle ne faisait pas du tout attention au chasseur de prime se battant avec les autres bandits du vieux.

      "Viens je t’attends mon gwos..."

      Il arma alors sa masse et s'élança sur Naphylia.

          Comme le gros, la masse est visiblement de fabrication locale. Un tuyau rouillé qu'on a enroulé de fil de fer barbelé avant d'y planter de gros clous rouillés.. Si ça ne t'écrase pas sur le coup l'infection provoquée par une blessure te terrassera à coup sur...

          Et malgré sa masse il bouge vite et se démène comme un beau diable, balayant l'air devant lui en t’empêchant d'approcher puis essayant de t'écraser avec son arme énorme. Et avec tes kukris qui nécessite d’être collé a ton adversaire pour frapper, difficile de lui faire le moindre dommage...

          Ce qui est plutôt embêtant car par l'ouverture de la porte tu peux apercevoir le vieux qui arrache un rideau accroché à un mur et dévoile une issue de secours ouverte sur l’arrière de son taudis. Si tu ne te débarrasses pas rapidement de l'énorme garde du corps, le vieux va disparaitre dans le labyrinthe du bidonville et maintenant qu'il sait qu'on le poursuit tu ne le retrouveras probablement jamais...

          Il faut faire vite...
          De petite dunes, un soleil ce couchant cela pourrait être le début d'un film romantique si ce n'était pas des dunes de déchet et surtout s'il n'y avait pas cette masse fendant l'air à la recherche d'une tête à fracasser.
          Naphylia esquivait et esquivait encore, si cela continuait ainsi elle perdrait le vieux. L'avantage c'est que malgré la vitesse du géant ses frappes étaient prévisibles.

          Ne pouvant l'approcher pour lui porter un coup rapide et fatal, elle devait d'abord le ralentir ou du moins ralentir ses frappes. La décision fut rapide, elle évita un coup grâce à un petit saut en arrière puis dès que la frappe passa elle fonça, et d'un coup de lame lui entailla l'avant bras gauche. Elle effectua une roulade et releva la tête avec un grand sourire vers l'homme.


          Mais une chose inattendu ce passa, l'homme lui rendit son sourire, Naphylia tourna alors la tête vers l'arme et la vu fondre sur elle tel l'araignée fond sur le papillon une fois pris dans la toile.

          "Que, quoi?..."

          Naphylia refit une roulade en arrière pour éviter le coup. *Ca ne lui à rien fait* S'étonna Naphylia. Elle ne pouvait pas continuer ainsi elle devait frapper plus fort et plus vite que lui. Naphylia chargea alors vers le géant pour l'attaquer de front. La masse du géant allait déjà à sa rencontre et au dernier moment Naphylia dévia vers la maison pour prendre appui sur elle.

          "Heavy Hit"

          Avec ses deux kukris Naphylia frappa vite et fort directement sur le bras déjà blessé de l'homme et le trancha net cette fois.


          "RHAAAAaaaaaa mon bras salope, mon bras" Le géant avait lâché sa masse et se tenait le moignon de sa main valide. Naphylia préféra enchaîner tout de suite elle saute alors sur les épaules de l'homme et posa ses lames sur le cou de celui-ci. Elle l'embrassa sur le front et lui annonça avec un joli sourire.


          "C'est pour t'éviter de souffwir mon choux"

          Et elle lui trancha la gorge de part en part avant de se laisser retomber sur le sol, elle se tourna vers les chasseurs de primes pour voir rapidement comment cela se passait. Ceux-ci la regardaient horrifiés.

          "Quoi vous en avez tué vous aussi non? Whoo j'ai faillit oublier le vieux."

          Naphylia se retourna vers la maison et pénétra dedans elle courra vers la porte cachée et observa vers où était parti le vieux pour pouvoir ouvrir la chasse.

              Le vieux n'a pas atteint son âge en ignorant les préceptes élémentaires de la survie en milieu hostile, et dans le doute, le plus sur est de fuir...

              Du coup quand tu déboules a l'extérieur par le même chemin que lui, c'est pour le voir filer en bondissant comme un cabri entre deux énormes piles d'ordure. Il est vieux peut être, mais quand il s'agit de sauver sa peau, la il sait courir aussi bien qu'un petit jeune...

              Tu lui emboites immédiatement le pas, et après un instant de réflexion, la bande de chasseurs te colle au train.

              Dans le dédale grouillant de vie du Terminal, ne pas perdre ta proie te contraint à une vigilance de tous les instants. D'autant plus que le vieux n'arrête pas de te mettre de nouvelles embuches sur le chemin. Il surgit en haut d'une pile instable de bidons et te les précipite sur la gueule, il traverse des espaces visiblement privés du bidonville ou des familles t'injurient et te jettent des projectiles quand tu traverses leur taudis. Il jette des bouts des viande derrière lui et t'oblige a te dépêtrer d'une meute entière de chiens errants teigneux et affamés.

              Et il fait preuve d'une endurance plus qu'impressionnante pour son âge supposée. Ce qui rend la poursuite nettement plus complexe que prévu, et explique un peu que toujours courant, tu loupes complétement cette étrange panneau planté a un carrefour et surmonté d'une tête de mort qui saigne du nez. Avertissement pourtant on ne peut plus clair a l'intention des touristes...

              Sérieusement essoufflée tu déboules comme une balle dans une sorte de clairière ouverte au milieu des déchets... Contrairement à la zone la plus proche de Goa tu n'es plus ici dans un bidonville ou sont entassés les unes sur les autres des dizaines de maisons en matériaux de récupération, mais dans une partie visiblement exploitée depuis longtemps et ou ne reste que les déchets dont personne n'a voulu, entassés en immenses tas aussi grand que des collines...

              Tu cherches du regard une trace du vieux et profitant de ta pause les chasseurs te rattrapent et leur chef te saisit par le bras..

              -Laisse tomber on l'aura plus, il faut pas qu'on traine ici, c'est le territoire des...

              Il n'a pas le temps de finir sa phrase qu'un sifflement traverse l'espace, immédiatement suivi du bruit mat d'un impact sur la chair. Le chef a un hoquet étranglé et s'effondre dans tes bras, te laissant observer tout à loisir le trou qui lui perfore la nuque et au fond duquel brille un projectile a l'allure métallique...

              Autour de toi le reste de la bande n'a pas le temps de se reprendre. Et pendant que tu plonges à couvert d'autres projectiles frappent de partout et en quelques instants, sans que tu n'ais vu le moindre agresseur tu es la dernière survivante du groupe...

              -Je crois qu'il en reste une, je l'ai vu filer par la...
              -Retrouves la...

              Deux voix d'hommes, a droites et a gauche de ta position, probablement a seulement quelques mètres...
              Ce type d'action est toujours rapide, on reçoit une gerbe de sang dans la figure, notre interlocuteur s’effondre et tout ça en moins de temps qu'il faut pour le dire. le reste du groupe subit le même sort si bien que Naphylia se retrouva en moins d'une minute allongée dans les déchets à couvert d'une sorte de poubelle en métal. Une fois la fusillade finit elle entendit deux hommes, un de chaque coté.

              Réfléchir vite, Naphylia savait qu'elle devait réfléchir et trouver une parade, une action. Que faire? Son corps transpirait déjà à cause de la course, mais là avec le stress en plus sont front était moite et sale à cause de tout ces déchets, alors ça et le sang du chasseur de prime lui donné un visage peu agréable à voir. De grosses gouttes coulées le long de sa tempe, tempe sur laquelle une veine de concentration ressortait. Elle n'avait pas le choix, elle devait agir vite et bien.

              Premièrement déterminer lequel des deux était le plus proche. Avec les voix juste avant et leur pâs dans les déchets Naphylia pensait que c'était celui de droite le plus proche. Maintenant elle devait choisir l'éliminer directement où s'en servir comme otage. Attend un otage mais à quoi tu penses ma petite je suis sur qu'ils s'en fichent de la vie de leurs camarades.

              Allez, il fallait choisir et elle avait fait un choix. Elle essuya les perles qui coulaient le long de son front et se prépara à attaquer. Elle sorti ses deux kukris qu'elle avait rangés durant sa course poursuite. Ses armes n’avaient même pas refroidie du sang chaud de l'autre grosse brute. Elle les essuya rapidement et s'élança.

              L'homme quel avait choisi était plus proche qu'elle ne le pensait et il fut aussi surpris qu'elle quand elle sorti de sa cachette. En un instant elle entailla les bras de l’homme pour le faire lâcher son arme. Pendant que celui-ci hurlait à plein poumon elle passa derrière lui en jetant un coup d’œil à l’autre homme. Elle se plaça de façon à être protégé de lui et observa autour d’elle pour voir s’il avait d’autre tireur.

              « Tu bouges et je te coupe les parties » annonça clairement Naphylia en ce collant a lui un kukris sur ses parties.

              « Maintenant je veux savoir qui vous êtes et ce que vous me voulez, vous protégez le vieux lui aussi ? »

              « Vous m’avez rendu service en éliminant ses Chasseurs de primes mais ils me servaient d’escortes aussi maintenant je vais devoir faire un peu plus attention et je n’aime pas vraiment ça. Alors dites-moi des choses qui pourraient m’être utile, ou sinon. »


                  -C'est qu'une gamine...
                  -Héhé... Pope s'est fait poisser par une gamine...
                  -Je la fume ?
                  -Attends, Liane s'en occupe. Liane ?

                  Les voix viennent de tout autour de toi, dangereusement proche, d'autant plus que malgré tes efforts tu n'arrive à repérer personne. Ces types sont aussi discret dans le coin qu'une bande de phasme dans un buisson d'épines. Et ils ont l'air nombreux.

                  -Si tu le plantes tu mourras avant qu'il tombe par terre...

                  Une voix féminine, jeune. Juste derriére toi... La situation devient de plus en plus tendue à chaque seconde et ne semble pas du tout prête à s'améliorer...

                  -Du calme Liane, tout va bien pour l'instant.

                  La voix d'un type sur de lui; serein, habitué à commander. Le chef peut être ? En tout cas la fille derriére toi ne rétorques pas, mais la sensation d'avoir une cible accrochée dans le dos est extrêmement désagréable. Probablement autant que celle d'avoir une lame sur les couilles.

                  -Écoute miss, la situation semble un peu tendue mais elle n'a pas besoin de dégénérer. Je suis tout à fait sur que Liane peut te tuer avant que tu ne saignes Pope...
                  -Sans probléme...
                  -Et tu dois bien comprendre que Pope ou pas, tu ne sortiras pas d'ici vivante si on ne le veut pas... Alors tu vas poser tes armes sur le sol et en échange je promets de ne pas te tuer ici. Réfléchis vite, Liane ne sait compter que jusqu'a soixante...
                  Personne, Naphylia n'avait pourtant vu personne, et là elle pouvait entendre de nombreuses voix. Bordel rien ne se passait comme elle voulait. Pourtant, elle devait se montrer confiante et ce malgré le fait qu'elle soit totalement encerclée et vulnérable.

                  Elle murmura alors à ce Pope.

                  "Tu diras merci à ta copine, tu lui dois une paire"

                  A ce moment là Naphylia retira sa lame, leva les bras et tenant ses kukris de façon souple juste avec le manche coincé entre son pouce et sa paume de main.

                  "Si vous permettez je ne préfère pas laisser mes armes sur un sol aussi craignos donc je vais les ranger, après tout vous êtes si fort semblerai-t-il que vous ne risquez rien? Non?"

                  Sans attendre de réponse Naphylia rangea alors ses armes, et pris la peine cette fois de se retourner, elle essuya rapidement son visage pour retirer le reste de sang, de saleté et de sueur qui perlait encore.

                  Suite à ça, feintant un sourire très décontracté, elle leva les mains tranquillement recherchant rapidement de l’œil si elle pouvait voir le chef de cette bande.

                  "Et donc maintenant on fait quoi....?" Annonça-t-elle sur un ton moqueur.

                  Intérieurement Naphylia avait peur et elle savait qu'elle n'avait que très peu de chance de s'en sortir, mais elle n'avait pas le choix, si elle ne jouait pas la carte de la forte sans peur elle serait rapidement éliminée comme les chasseurs de primes. Elle devait prouver qu'elle serait plus utile vivante que morte même pour ces .. Mais en réfléchissant elle ne savait même pas qui elle avait en face d'elle.

                  "...ou plutôt on va où, car il parait que l'on va bouger d'ici?"

                    Goon s’en va donc prendre l’air laissant l'espion entre de bonnes mains, sur son chemin pour sortir du QG il repasse par son atelier mais est très vite rattrapé par un membre. Il est là pour informer le tatoueur que le boss vient de lui confier une mission. Rien de bien folichon mais apparemment il y a eu du grabuge au Grey Terminal. Un affrontement entre deux groupes armés et le vainqueur s’est engouffré plus en avant dans le cœur des bidonvilles. En gros dans un territoire au combien hostile où le déchet est roi et la mort tout autant, bref un vrai paradis sur terre. Et comme Goon sort, on s’est dit que c’était l’occasion d’envoyer quelqu’un voir et rendre compte de la situation. Une mission d’investigation en somme, une intervention n’est pas vraiment souhaitée sauf en cas d’extrême nécessité, bien évidemment.

                    Il quitte donc les lieux et débouche sur des petites ruelles. Il les remonte tout en sortant de l’une de ses poche-revolvers une petite boîte rectangulaire en métal. En l’ouvrant on peut y apercevoir un ensemble de cigares alignés les uns à côtés de autres. Il en saisit un et referme le boitier, il tasse le bout du cigare en le tapant sur la coque de la boîte avant de finalement le caler entre ses dents. Il fait rouler le stick entre ses mâchoires tandis qu’il arrive finalement à une rue un peu plus importante. Il s’accole au mur tandis que son œil unique scrute de dessous sa casquette les gens qui vont et viennent, de vrais tronches de cake, enfin en même temps c’est Goa.

                    Après un instant où il constate de l’absence de soldat ou de curieux, il sort son briquet pour allumer son cigare tout en prenant la route du Terminal. Les mains dans les poches, le dos rond et le visage caché par l’ombre de sa casquette, il arpente les rues qui l’amènent aux portes donnant à l’extérieur de la ville. L’entrée du Grey Terminal n’est pas vraiment un problème c’est d’en revenir qui pose souvent plus de souci. Pour Goon ce n’est pas forcément l’endroit qu’il préfère le plus mais il y a pire à ses yeux. Avec un air toujours aussi affalé, comme si le monde lui tombait sur le coin du pif, il arpente les bidonvilles avec ses frusques plutôt usagés. Le tatoueur est loin d’apparaître riche aux yeux des personnes qu’il croise, et puis certains le connaissent. Ils savent que si on ne lui souffle pas dans les bronches il n’y aura pas de lézard. Il demande quelques infos au deux ou trois bonshommes qu’il croise, et on lui indique plus ou moins l’endroit de l’affrontement.

                    Il arrive sur les lieux de la bataille et le constat est plutôt lourd, un joli bordel et les rapaces sont déjà passés par là. Ouep dans ce genre d’endroit un cadavre se fait dépouiller à vitesse grand V. Goon observe un instant la scène avant de s’approcher d’un gaillard visiblement émoussé par de l’alcool vu la manière avec laquelle il s’adresse à sa bouteille vide.

                    _ Eh mon gars ! T’as vu un truc aujourd’hui ? Y a l’air d’avoir eu de la baston ?

                    Après une rapide conversation qui il faut bien l’avouer refoule du gosier, on indique à Goon la direction par laquelle le groupe s’est embarqué. Ils sont en effet parti plus en avant dans le Terminal, et d’ailleurs en y réfléchissant le tatoueur sait exactement où cela mène. Et comme c’est pas forcément son truc de respecter à la lettre les ordres qu’on lui donne Goon se lance sur la piste des rookies en pestant contre eux et leur débilité titanesque. Comme il s’en doutait il arrive bien vite devant un truc qui ressemble à un panneau d’avertissement, le voilà en terrain miné.

                    Il hésite un instant avant de finalement passer la frontière imaginaire du territoire du gang. Mais en même temps plus il attend moins il a de chance de retrouver des survivants, la plupart du temps les intrus arrivent à rentrer dans des toutes petites boîtes après avoir goûté à l’hospitalité du chef des lieux. Vu que tout ce petit monde semble avoir attiré l’attention il lui est plus aisé de passer par les côtés et à travers les collines d’ordures, se retrouvant en hauteur et avec une vue dégagée sur une sorte de clairière dans cette forêt de détritus. Au centre de celui-ci des cadavres, pour changer, et une demoiselle qui semble étrangère au groupe qui l’encercle. Visiblement Goon est arrivé trop tard et puis il n’est pas vraiment sensé intervenir d’après les ordres du boss. Bref il reste là à se gratter le haut de la casquette tout en continuant d’observer l’action qui se passe devant ses yeux.
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                      Naphylia:

                      -Ouais on bouge d'ici, t'as pas idée chérie...

                      Le type que tu as lâché s'empresse de se retourner pour te coller un crocher vicieux dans le foie qui t'envoie immédiatement au tapis avec une sale douleur et une vilaine envie de vomir des tripes douloureuse... Vache, ça fait mal...

                      Heureusement il n'a pas le temps de recommencer que la fille qui se cachait derriére toi le stoppe. Liane ? Du sol elle semble avoir a peu prés ton age, les fringues de quelqu'un qui a vécu ici toute sa vie, et un regard de prédateur qui te fait penser à une mangouste. Cet animal la a des griffes aussi coupantes que les tiennes et a déja du liquider son homme...

                      En tout cas elle fait autorité sur Pope qui se laisse virer. Liane te reléve et de te confisque tes armes avant de te faire signe de la suivre. Ils pensent visiblement que leur démonstration de force a suffit et qu'ils n'ont pas besoin de plus pour te convaincre de ne pas tenter de fuir.

                      Trois pas et Lian fait basculer quelque chose qui devait étre une table ou un meuble quelconque. Et derriére, directement dans le tas d'ordure, il y a un tunnel...

                      Pas étonnant que tu ne les ai pas vu...

                      Liane te pousse à l'intérieur. L'endroit est sombre, étroit, et parait prét à s'effondrer au moindre coup sur la paroi. L'une poussant l'autre vous avancez sur quelques mètres et tu réalises que les tas du coin sont plus truffés de tunnel qu'un champ ravagé par les taupes... Et a chaque fois que vous croisez un tunnel annexe un nouveau type en surgit pour se joindre a vous. Jusqu'a ce que tu sois entouré par une bonne vingtaine de types...

                      -Toi et tes amis vous avez fait l'erreur d'entrer dans le territoire de l'homme chien. Tu as de la chance d’être encore en vie. On verra si tu en auras assez pour survivre à l’interrogatoire...

                      L'avenir s'annonce sombre...


                      [...]

                      Jerry:

                      Tu devines plus que tu vois les silhouettes s'emparer de la pauvre inconsciente qui est rentré sans se méfier sur le territoire de l'homme chien. Pas vraiment un coin ou ce genre d'erreurs pardonne...

                      C'est comme ça à Grey Terminal. Les forts mangent les idiots. Et cette fille et ses chasseurs de primes ne devaient pas être très malin. Ce n'était même pas la peine de se déranger, d'ici une heure il n'y aura méme plus de corps trainant dans le coin...

                      A Grey Terminal tout s'utilise. Et la viande reste de la viande...

                      Fataliste, tu hausses les épaules et te prépare à rentrer faire ton rapport quand un petit vieux sort de l'ombre a coté de toi. Mains tendues paumes ouvertes dans le geste traditionnel qui signale qu'il n'est pas armé et ne veut pas se battre. La base du dialogue dans le coin...

                      -Hihi, étrange histoire en vérité, c'est la premiére fois que je vois une révolutionnaire s'aventurer sans escorte sur le territoire de l'homme chien... Hihi, pas de chance...

                      Une révolutionnaire ? Qu'est ce que c'est que cette histoire ? D'un regard tu invites le vieillard a poursuivre et il ne se fait pas prier, surement un type dont les ragots sont le hobby...

                      -Des amis à moi ont croisés cette fille à Goa. Hihi, elle cherchait partout à contacter le roi des ordures... Alors soit ça c'est un mauvais agent gouvernemental, soit c'est une révolutionnaire... Hihi... Comme vous ?

                      Et sans attendre ta réponse le vieux tourne le talon et file a toutes jambes dans le dépotoir. Te laissant avec un souci... Que la fille soit un agent du cipher pol ou une révo, elle sera beaucoup plus utile dans les mains du roi que dans celles de l'homme chien.
                      Goon se retrouve rencardé par un petit vieillard, le genre de papy qui n’a pas voulu respecter la date de péremption inscrite au dos du paquet. Mais contre toute attente le fripé sert à quelque chose, à lui apprendre que la jeune fille que le groupe vient d’emmener est une révolutionnaire. Enfin il paraitrait que c’est une révo, bon en fait il n’en s’est foutrement rien puisque le vieux développe juste assez pour semer le doute. À partir de là, il se barre alors que Goon reste pensif, un sourcil levé et la bouche déformé par une grimace d’indécision.

                      Le voilà donc à peser le pour et le contre, bon après tout il n’est pas sensé intervenir donc selon toute logique il devrait rentrer pour faire son rapport. Mais, on lui a aussi dit qu’une intervention est envisageable si les circonstances le nécessité. C’est donc avec un super facepalm qu’il accueille la décision qu’il vient de prendre, tout en pestant sur la jeune fille certes mais aussi sur le vieillard qui aurait mieux de fermer son caquet. Le voilà donc plus ou moins obligé d’aller secourir la gente dame au périple de… Ouais c’est ça, comme si c’est ça qui allait le motiver. Bon par contre, foutre le bordel et se faire plaisir en défonçant du piniouf, ça pour le coup c’est de suite plus fun.

                      Goon se laisse donc glisser le long de la colline d’ordure jusqu’à arriver dans la clairière, bon certes ça chlingue le rat crever mais à la guerre comme à la guerre. L’entrée du souterrain est gardée par deux hommes assis à une table. Et lorsque l’un d’eux repère notre tatoueur se frayer un chemin en enjambant les cadavres des chasseurs de primes, ils se mettent en position. L’un d’entre eux lance tandis que Goon approche de la même manière que le vieillard, paumes ouvertes et mains tendus.

                      _ Halte !

                      Le révolutionnaire s’exécute et stoppe sa marche tandis que les deux hommes se rapprochent pour le prendre en tenaille. D’un mouvement lent il baisse ses mains pour prendre sa boîte à cigare et s’en servir un. Il se le cale entre les dents pour le faire à sa bouche, avant de finalement le retirer et le tendre devant lui.

                      _ Du feu ?

                      Bon bien sûr les hommes sont quelque peu surpris par l’homme qui leur fait face, se demandant s’il est fou ou tout simplement stupide.

                      _ Tu ne trouveras que la mort ici, mon gars.
                      _ Hum… je vois… et bien j’ai le droit à la dernière clope du condamné… mon gars.

                      Tout en montrant son cigare qui attend toujours qu’on l’allume. L’un des hommes pouffe de rire avant de s’approcher et de craquer une allumette entre ses mains. Goon y allume sa tige à cancer avant d’en recracher une pleine bouffée.

                      _ Rien de meilleur…

                      Sans crier gare, il serre le cigare dans son poing et le plante dans l’œil de son interlocuteur, avant de le choper par la gorge pour le mettre dans la ligne de tir de son camarade. Sous la surprise ledit camarade tire, mais la balle atteint son compagnon. Goon se saisit du pistolet que l’homme qu’il tient a à sa ceinture pour finalement atteindre le tireur en pleine poitrine. Bilan, deux morts, un beau raffut mais le pire de tout… un cigare bousillé, quelle vacherie. Mais il n’est pas l’heure pleurer sur cette perte, d’autre cow-boy pourrait ramener leur fraise après avoir entendu les coups de feu.

                      Goon se sert donc sur les deux cadavres, un couteau et un pistolet qu’il glisse à sa ceinture. Il se dirige ensuite vers l’entrée par laquelle le groupe s’est engouffré il y a peu, en bougeant une sorte de meuble une porte s’ouvre. Il reste un instant sur le palier à marmonner avant de finalement s’engouffre dans le tunnel éclairé de torche, dont la lumière fait danser les ombres. Légèrement accroupis il s’arrête un instant et entendant des bruits qui font écho sur les murailles jusqu’à ses oreilles. Ce n’est pas forcément le point fort de notre tatoueur mais il va devoir rester un minimum discret s’il veut sortir d’ici. Il s’arme donc du couteau qu’il vient de prélever et avance doucement prêt à frapper au moindre mouvement suspect.
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                      Naphylia avançait péniblement dans ces tunnels tentant de ce concentrer pour retenir le chemin en comptant ses pas entre chaque nouvelle direction, mais elle abandonna rapidement en remarqua le nombre de couloir annexe et de virage qu’elle devait prendre impossible de retenir le nombre de pas en plus de la direction.

                      Elle trouvait ce système de tunnel bigrement ingénieux et ce demanda tout à coup si il se limité à ce territoire ou si il allait plus loin en dessous de la ville par exemple.  D’un coup Naphylia décida qu’il fallait qu’elle tente de glaner des informations ou du moins de se montrer un peu coopérative si elle ne voulait pas mourir bêtement, elle s’avait très bien qu’elle n’avait aucun chance pour l’instant.

                      «Bon et si vous disiez ce que vous voulez de moi ? Des informations, de l’argent ? Nan parce que j’avoue que vous n’aurez pas besoin de me torturer comme j’ai l’impression que pope voudrait. » 

                      Naphylia lança alors un sourire type, la tête à claque qui se fout bien de lui.

                      "Ferme là où je te tue maintenant"


                      "Que de violence je vous jure, un peu de respect envers les femmes mon cher Pope cela te permettra de garder tes corones un peu plus longtemps, c'est un conseil d'amie envers toi"

                      Reprenant un peu son sérieux, Naphylia continua de suivre en silence les hommes qui l’escortaient, elle se mit a réfléchir un instant pour tenter de se rappeler qui était l’homme chien. Durant les premiers jours de ses recherches elle avait entendu des hommes lui dire qu’il était l’un des plus grands criminels du coin. L’avoir comme ennemi serait pas vraiment terrible surtout si elle devait passer du temps ici à chercher la résistance.  Naphylia détestait rester sur un défaite, mais elle n’était pas encore prête à jouer les suicidaires, si encore c’était pour la bonne cause elle n’hésiterait pas. Mais là franchement elle était sûr sur que cela n’en valait pas la peine. Bon que faire alors…. Han le bluff why not. Ouai mais ils n’ont pas l’air très futé aussi donc ça risque de ne pas marcher du tout. Bah elle n’avait plus rien à perdre.

                      « Hé dites moi sinon vous n’avez pas l’heure ? Non parce que je dois passer un coup de escargophone, sinon mes employeurs vont penser que je suis déjà morte et ils vont envoyer la grosse artillerie et vu que c’est un peu des bourrins je pense qu’ils feront exploser vos tunnels sans s’apercevoir qu’ils y en a… » Petit pause «  Ca serait moche non, mourir sans pouvoir rien faire ? »

                      Se faire passer pour quelqu’un qui doit éviter de mourir pourra lui permettre de gagner du temps à condition qu’il se soucis un temps soit peu de leur vie… L’avenir le dira.



                      PS: Désolé pour l'attente Jerry, les exams m'ont plus pris que je ne l'aurait voulu à la base.

                          Naphylia:

                          -Ahah, ça c'est marrant gamine. Mais tu vois, Liane ici présente est la petite sœur du roi de Goa. alors il tirerait pas dessus hein ?
                          -Ouais pis moi je suis l'amiral Sentomaru en civil.
                          -Et moi je...
                          -Toi ta gueule !

                          Visiblement le bluff ne prend pas vraiment. Tu ne dois pas avoir le look d'une gamine noble qui s'est perdu. Ou alors tu es déjà plus profond que tu ne le pensais ? De toute façon tu n'as guère le temps de te poser des questions ou de trouver une autre idée. les tunnels se transforment en terriers habités. Il y fait chaud et humide, l'air est chargés d'odeurs étranges, cuisines, épices, promiscuité. Des animaux cavalent dans vos pattes et les milles bruits de la vie quotidienne d'un village peuplé vous arrivent de partout. A un embranchement tout le monde vous abandonne et tu te retrouves seul avec liane, toujours vigilante, et le chef qui ouvre la voie jusqu’à un pan de tissu tiré en travers du tunnel.

                          Le chef heurte la clochette pendue à l'entrée puis passe la tête à l'intérieur avant de revenir vers vous.

                          -C'est a toi gamine, l'homme chien veut te voir...

                          Et avant que tu ais le temps de protester il t'attrape par la nuque et ta balance au sol dans la salle. Face à l'homme chien...

                          Un petit pas...dans le grand bourbier de la vie. L_homm10

                          Tu as évidemment déjà entendu parler de lui, mais sa vue te surprend quand même. Ce type que les nobles de Goa ont condamné à mourir dans une cage trop basse pour qu'il puisse se lever et trop étroite pour qu'il puisse s'asseoir. Ce type qui y a survécu dix ans avant de réussir à s'échapper et dont le corps à été déformé par son emprisonnement au point de l’empêcher de se tenir debout normalement. L'homme chien. Celui dont on dit qu'il est les plus dangereux des bandits du Terminal et qu'il fait laquer et frire ses ennemis pour les manger.

                          Et qui pour l'instant te fixe d'un regard cruel pendant qu'a coté de lui un type gigantesque affute son sabre avec un sourire vicieux sur le visage...

                          -Je vois que tu as déjà entendu parler de moi petite souris. C'est bien... Les souris qui ont peur du chien ne racontent pas de mensonges. Alors dis moi souris, qui t'a amené la ?


                          [...]


                          Jerry:

                          Tirer un coup de feu dans un quartier de ce genre, c'est un peu comme mettre un coup de pied dans une fourmilière. Sauf qu'ici les fourmis sont aussi grosses que toi. Et armés. Autant dire que ce n'est pas très malin.

                          Ce que tu réalises d'ailleurs assez vite quand les piétinements d'une horde de pieds pressés de venir te faire la peau se mettent à résonner dans les tunnels et qu'un rapide comptage de tes balles achève de te convaincre que l'option combat a l'aveugle n'est décidément pas une solution viable contre une horde de taupes.

                          Que faire ? Lutter héroiquement et jusqu’à ton dernier souffle en défendant ta parcelle de terrier chèrement gagné ? Fuir et abandonner cette pauvre révo qui finalement l'a quand même bien cherché ? Ou bien utiliser la ruse et tenter de se fondre dans la masse ?

                          A vue de nez il ne reste qu'une poignée de secondes pour choisir...
                          Un petit pas...dans le grand bourbier de la vie. Ezio_auditore_by_longai-d4uhesx
                          True strength:

                          L'atmosphère du dépotoir était difficilement supportable. Là où Céline hésita à se couvrir le visage la première fois, elle se reprit bien assez vite. Son mentor inspira à plein poumons, goûtant cet air vicié comme s'il cherchait à s'en imprégner, à endurer ce que tous ceux qui vivaient là subissaient. Elle savait qu'il n'en était pas à son premier coup d'essai concernant ce royaume, et qu'il y avait souffert : comme pouvait en témoignait la marque gravée au fer rouge sur son épaule gauche. La jeune femme cheminait derrière lui, gravissant une montagne de déchets. Il y avait longtemps qu'elle avait perdu le dégoût envers de telles situations. En temps qu'assassin ... il y avait des situations autrement plus détestables. Les deux compères avancèrent profitant du couvert du crépuscule qui tombait sur la décharge. Suite à l'entretien avec Vengeance, qui n'était que le noble le plus progressiste de tout Goa en fin de compte, Rafael s'était muré dans le silence. Il semblait perdu dans ses pensées, cherchant à l'horizon quelque chose qu'il ne semblait pas trouver. Ils arrivèrent en quelques dizaines de minutes en haut d'une des plus hautes piles de déchets, leur donnant un point de vue imprenable sur Grey Terminal. Ainsi que sur les murailles de la cité. Au delà s'étendait le mont Corbo. Les bandits localisés là-bas pourraient être un problème en temps voulu, il faudrait s'assurer qu'ils ne viennent pas leur nuire. Tout comme la garnison localisée à Fuschia ne devait pas s'en mêler. C'était pourquoi il devait discuter avec les quelques uns de ses frères qui demeuraient ici bas. Nourrissant le gruau de la Révolution avec cette fange et ces ordures. Ils avaient croisé tant de miséreux dans ces ordures ...

                          "J'espère qu'ils ne mettront pas trop de temps." lâcha l'assassin, croisant les bras et regardant au bas de la montagne.

                          La jeune femme hocha de la tête. Ils s'étaient promenés une bonne journée dans les lieux, croisant bon nombre de pauvres hères. Peu d'entre eux furent aptes à les reconnaître, mais la réputation de Rafael commençait à se faire de plus en plus grande. Il espérait qu'au moins quelques personnes rapportent sa présence à l'homme le plus insaisissable de Grey Terminal, et que ce dernier ferait le premier pas. Il ne serait à même de le trouver rapidement, alors il fallait forcer les choses. La plupart des gens restaient distants lorsqu'ils le reconnaissaient, mais certains venaient lui serrer la main, le remerciant de ses efforts. Il reconnut quelques anciens esclaves, libérés il y a plusieurs années de cela. Il leur répondait avec sourire et chaleur, mais Céline voyait bien que leur simple vue le mettait hors de lui. De voir qu'ils n'avaient que trop rapidement sombré à nouveau dans l'infamie. Ils étaient libres, certes, mais dans quel état ? Une fois Goa tombé, il ferait en sorte que plus jamais cela ne se produise. Que tous soient à égalité et que ceux qui paieraient le plus cher soient les Nobles et les Bourgeois qui vivaient sur le dos de ces pauvres gens.

                          Le Soleil déclina rapidement derrière l'horizon, et la chaleur avec lui. Ils n'étaient qu'au début du printemps, à vrai dire. Délimitant un cercle dans les ordures, Rafael rassembla quelques déchets secs et commença à allumer un feu. Quelques minutes plus tard, les deux assassins se chauffaient les mains, espérant que cette lueur puisse attirer autre chose qu'une petite bande. Le Roi des Ordures devait bien être au courant à présent, et si personne n'avait réussi à la débusquer, il apprécierait, peut-être, d'autant que Rafael n'ait pas commencé à remuer ciel et terre pour le trouver. S'ils étaient autant proches de la Révolution comme le sous-entendait Vengeance, alors il viendrait de lui-même. Ils devisèrent paisiblement avec Céline, parlant à la fois de tout et de rien. Nul besoin de chercher un quelconque sujet de conversation, cela venait sans peine. Ils éludèrent, bien évidemment, les sujets sensibles pour se mettre à l'abri des oreilles indiscrètes. Un brin paranoïaque, Rafael connaissait l'étendue des pouvoirs d'un homme formé au mantra. Et il ne voulait pas compromettre leurs efforts par une stupide fuite d'informations. À commencer par l'identité de Vengeance.


                          "Tu as entendu ?" les interrompit-il.

                          La jeune femme fronça les sourcils, se forçant à entendre. L'assassin ferma les yeux. Des flammes dans la nuit, auxquelles il associait une voix pour chacun. Elles étaient assez proches pour entrer dans son champ de détection, il les entendait presque. La bonne nouvelle, c'était qu'elles ne progressaient pas discrètement. Une des autres raisons pour lesquelles il avait voulu se placer là. Avec ses capacité, c'était un endroit stratégique et ce, même s'ils se faisaient encercler. Il posa tout de même une main sur son épée, sans bouger de sa position. Céline tira sa capuche sur son visage, s'apprêtant à dégainer sa dague secrète à n'importe quel instant. Quelques minutes plus tard, des silhouettes émergèrent de l'ombre, vêtues de vêtements rapiécés et délabrés. Issus de Grey Terminal à n'en pas douter. Un homme un peu plus massif que les autres s'avança dans le cercle de lumière dessiné par le feu. Quatre autres personnes le suivaient, encore masqués par la nuit. Il se présenta, posant son poing gauche sur son coeur. Bonne pioche.


                          "Je suis Daryl, du clan Goroth." fit-il, alors que Rafael se levait en lâchant le pommeau de son arme.

                          "Rafaelo Di Auditore." se présenta-t-il en rendant son salut par simple politesse.

                          L'homme jeta un regard intrigué à Céline, qui ne se présenta pas, puis haussa les épaules. Bah, les assassins ... Il savait qui il venait voir, alors au final, il s'en moquait un peu.


                          "L'homme chien aimerait te rencontrer Auditore." grogna Daryl.

                          Rafael haussa un sourcil. Ça, il ne s'y attendait pas vraiment. L'homme chien était un chef de gang dans Grey Terminal. Peut-être même le chef de tous les gangs, il n'en savait rien, mis à part qu'il était primé et dangereux. L'assassin regarda l'émissaire de l'homme chien d'un oeil perplexe puis revint vers Céline.


                          "Seul." ajouta le massif personnage.

                          La jeune femme claqua de la langue, puis se leva. Rafael lui intima de ne pas bouger d'un geste de la main. Toute aide était bonne à prendre et il ne voulait pas risquer de vexer un potentiel allié. Même un allié de l'acabit de l'homme chien. À ce qu'on racontait, ce n'était qu'un monstre qui faisait frire ses ennemis avant de les manger ... Appétissant. Il demeurait tout de même un pouvoir à prendre en compte si on voulait se dresser face aux nobles de Goa. Il opina du chef. Il n'était pas homme à se faire dicter des conditions, mais il ne semblait pas vraiment avoir le choix.


                          "Reste-ici, et continue ce pourquoi nous étions venus. Je ne serais pas long." fit-il, avant que Daryl ne commence à s'éloigner.

                          Il lui demanda de le contacter dans deux heures exactement en remuant à peine les lèvres, puis tourna les talons, escorté par les cinq hommes. Ils dévalèrent rapidement la pile de déchets, la descente étant bien plus aisée que la montée il fallait le dire. Ils finirent par arriver en bas, et Daryl sortit un sac en toile de sa ceinture. L'assassin lâcha un petit ricanement dédaigneux. Il ne fallait pas pousser le vice jusqu'au bout. Il s'arrêta, toisant le gusse.


                          "Pas question, l'ami. Ce sac ne m'empêchera pas de retrouver mon chemin, alors épargne-nous une discussion inutile et continue d'avancer." grogna Rafael, soutenant sans sourciller le regard de l'émissaire.

                          Le gars éclata d'un rire gras et rangea son sac. Il semblait avoir obtenu ce qu'il voulait. Bordel. L'assassin ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait. Un test ? Ridicule. Juste qu'il n'aimait pas se sentir à nouveau prisonnier d'un sac de la sorte. Tout comme il abhorrait tout ce qui pouvait le rapprocher d'une cellule. Redoutant un coup fourré, il posa la main sur son épée et continua d'avancer. Vingt minutes plus tard, ils arrivèrent devant ce qui pouvait ressembler à un souterrain dans les déchets. Une porte sommairement camouflée, pour lui en tout cas, et deux gars buvant une choppe de bière nauséabonde. On aurait pu croire à une simple habitation. Daryl stoppa Rafael en lui posant une main sur la poitrine. Il s'en fallut de peu pour ne pas qu'il lui retourne le bras ... presque par réflexe. Presque. On ne le touchait pas sans autorisation.


                          "Tes armes Auditore." lui demanda-t-il.

                          Pauvre innocent ... L'assassin obtempéra tout de même. C'était qu'il ne devait pas se rendre compte réellement de la situation. Il pouvait générer une lame de fumée d'un seul claquement de doigt. Il pouvait le tuer juste avec une main. Alors, enlever les armes dérobées sur les membres de l'Umbra ... Une bonne dizaine de minutes plus tard, le temps d'enlever absolument toutes les armes dissimulées sur Rafael, Daryl l'invita à le suivre après avoir confié l'attirail à ses hommes. Seul l'assassin s'avancèrent. Le chef du clan Goroth frappa trois fois à la porte, brièvement, puis deux fois plus espacées. S'en suivit un code un peu plus complexe qui tira un sourire amusé à l'assassin. Il suffisait d'une fois. La porte coulissa lentement. L'heure de vérité approchait : que lui voulait donc l'homme chien ? La porte ouvrit sur un complexe de souterrains. Rafael soupira, le gusse pensait certainement qu'arriver à ce souterrain n'aidait pas à grand chose les ennemis de l'Homme-Chien. L'assassin secoua la tête, l'homme pêchait par excès de confiance. Quoi que le sac n'aurait rien changé non plus.


                          "Combien de temps ?" questionna l'assassin, regardant le chef de clan droit dans les yeux.

                          Le gars posa la main sur son épaule, voulant le force à avancer plutôt que de répondre. Il pensait quoi ? Attrapant son poignet, Rafael le tordit. Tournant sur lui-même, il plaqua le bandit contre les ordures et, remontant son avant-bras sous sa gorge, transforma le majeur et l'index de sa main gauche en une lame effilée translucide qui vint chatouiller sa carotide. Il imprima un coup sec avec ses épaules, histoire de lui montrait qu'il ne plaisantait pas. Ses hommes dégainèrent leurs armes, encerclèrent l'assassin. Une légère chape de fumée s'exhala de lui et emprisonna leurs jambes, les empêchant d'avancer plus loin. Il ne pouvait pas faire mieux pour les contenir. Il darda un regard incendiaire sur Daryl, le plongeant dans ses pupilles opalescentes. Le visage buriné du bandit frémit. Compris ?


                          "Ne ... me touche plus." grogna Rafael, avant de relâcher son étreinte.

                          Il fit de même avec ses hommes. Ils firent mine de s'avancer, mais le chef du clan Goroth eut la sagesse de leur faire signe de rengainer leurs armes. Il se massa la gorge, toussa puis se ressaisit. Le comportement de l'assassin était insultant, mais pour une fois, son arrogance trouvait un gruau fertile. L'homme baissa les yeux, intimidé par le pouvoir du fruit de Rafael. Il n'était qu'un homme mineur sur Grey, compréhensible. Mais il garda néanmoins la face, sans pour autant croiser le regard coléreux de l'Auditore.


                          "Le ... l'homme-chien n'est pas disponible mais j'ai reçu l'ordre de vous amener dans une de ses tanières, afin qu'il puisse vous parler lorsqu'il rentrera." répondit-il, hésitant.

                          Hum. Attendre ? Rafael n'avait pas de temps à perdre. La porte du terrier était entrouverte. Lorsqu'un coup de feu retentit. Tous se tournèrent vers le tunnel, se jetant des regards apeurés. L'assassin plissa les yeux, à en voir les réactions ce n'était pas normal. Puis d'autres tirs. Assez étouffés, mais le son se réverbérait dans les souterrains. Daryl regarda l'assassin, puis ses hommes. Après une demi-seconde d'hésitation, il se rua dans le tunnel, arme au poing. Voilà un p'tit gars loyal. L'assassin ferme les yeux, ne se précipite pas. Il ne doit pas bouger, rester concentré pour visualiser ce qui l'entoure. Il entend les voix, sent leur présence. Il voit Daryl courir dans toutes les direction, sans savoir où il s'enfonce. Plutôt, il l'entend courir. Puis il voit un regroupement se diriger dans une autre direction. Bon. Les deux gars en faction là quelques minutes plus tôt commencent à se rapprocher de lui pour refermer la porte, paniqués par ce qu'il était en train de se passer. N'ayant pas peur du dédale qui lui faisait face, Rafael leur sourit, amusé, puis disparut dans un volute de fumée, s'engouffrant dans le passage. Fusant aussi vite qu'il le pouvait, il essaya de retrouver la trace de Daryl, mais il ne fit que déboucher sur un complexe réseau de couloirs. De nouveau, il s'arrêta, sentit qu'il se rapprochait d'un groupe qui se battait. Hum. Il ne fallait pas que Grey Terminal s'entretue, il avait besoin du plus de monde possible. Ce ne seraient pas quatre gars qui changeraient quelque chose, mais il y avait là matière à faire valoir son rang et sa volonté. Va pour l'entrée en fanfare, donc. L'assassin disparait à nouveau dans un nuage de fumée, puis suit les tunnels pour se rapprocher de l'échauffourée. Bingo, les bruits sont de ce fait plus faciles à trouver, et Daryl est déjà là. Il reprend forme au milieu des combats, levant le fusil d'un des bandits, et envoyant à terre un des autres. Une balle lui perce le crâne et s'en va s'enfoncer dans le mur, le laissant indemne.

                          "Le gars à la casquette, sur la droite, il va prendre." tonna une voix au fond de sa tête.

                          L'assassin claque son coude sur un tireur, l'envoyant contre le mur et le faisant lâcher son fusil. Pas de morts pour l'instant, on se calmait. Ne comprenant pas ce qu'il se passait, certains reculèrent, lorsque Daryl tonna l'ordre de cesser le feu. Les bandits obtempèrent, la situation se temporise. Rafael est au milieu, et il tente de savoir ce qu'il se passe. Et avec le peu de lumière, c'est pas évident. Il était là pour régler les conflits, tout mettre en ordre : autant s'y mettre tout de go. Il se redressa, révéla son visage. Il fit apparaître un morceau de carton entre ses doigts et l'envoya voler vers le premier bandit qui lui faisait face, bien devant Daryl. Un as de pique. Plutôt solide comme résumé.


                          "Voilà ma carte. On se calme, et on arrête de se mettre sur la gueule." tonna l'assassin, essayant de les intimider au mieux.

                          Il n'était pas à l'abri d'une réponse violente, mais il était prêt à y faire face. Il ne leur laissa d'ailleurs pas le temps d'y penser. Il se tourna vers ce qui se trouvait en face des partisans de l'homme-chien, essayant de déterminer la menace.


                          "Là-bas. Tu fais un pas, je t'allume aussi." menaça l'assassin, levant une main vers chacune des parties.

                          Bon, et maintenant ?


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                          Un homme, on se demande si on peut toujours qualifier cet personne d'homme, un regard haineux, un corps déformé par des années d'emprisonnement. Et pour tant son seul charisme pouvait lui permettre de se faire respecter par des dizaines de malfrats plus dangereux les un que les autres. Et sa voix, une voix forte et teintée de confiance en soi. 


                          L'homme a coté de lui un géant compense totalement et fait un peu tache dans le décors, mais sa lame  mettait les points sur les i.


                          Naphylia ne pris pas plus de 20 seconde avant de décider à répondre.


                          "Version courte ou version longue? Partons pour la version courte. Je suis venu ici pour tenter de rencontrer la poche de résistance locale, en effet je cherche à rejoindre la révolution et il me faut donc un contact et comme j'ai entendu qu'ici il y en avait je suis venu ici. Après j'avoue que je ne suis pas vraiment au courant de tout les territoires qu'il peut y avoir je pourchassé juste un vieux qui à tenter de m'avoir lors de ma première visite. Mais il semblerai que je suis allé un poil trop loin dans ma poursuite. Et après vos gars ont tenté de m'éliminer donc je me suis défendu en tentant de faire grimper le taux de castra dans vos rangs. La suite vous connaissez."


                          Naphylia avait décidé de dire la vérité à quoi bon mentir et risquer de se tromper en s'enfonçant dans un mensonge totalement inutile et instaurer un doute qui la ferait tuer très rapidement.


                          "Si jamais je vous ai causé du tord pour une quelconque raison, ce n'était pas intentionnel et je m'en irai directement pour repartir a ma quête sans jamais remettre sur vos territoires enfin si vous m'indiquez jusqu'où ils s'étendent pour éviter que j'y repasse sans faire exprès. Comme ça je ne gêne pas votre business et inversement."


                          Naphylia soutint alors le regard de l'homme-chien, elle avait décidé avant de ne jamais baisser les yeux devant quelqu'un pas même pour sauver sa vie,  c'était la conduite qu'elle s'était jurée de garder.

                              Naphylia:

                              Assis a même le sol l'homme chien t'écoute sans dire un mot, puis se redresse et se rapproche de toi. trottinant a quatre pattes comme l'animal dont il porte le nom. Pas étonnant qu'on l'ait baptisé comme ça. Il se plante en face de toi, renifle, humant l'air autour de toi comme s'il pouvait vraiment sentir quelque chose de plus que toi... Puis il éclate de rire.

                              -Wafwafwaf... Une petit souris révolutionnaire qui s'est perdu dans mon terrier. Wafwafwaf. Et dire que mes hommes te prenaient pour une espionne de Goa...

                              Derrière l'homme chien, le garde du corps ricane aussi pour faire comme le chef, mais un regard de l'homme chien le coupe net dans son élan...

                              -Mais une espionne ne me regarderait pas de cette façon, non non. Une espionne essayerait de me tuer ou de se faire toute gentille comme une vraie petite souris peureuse... Liane ? Viens donc par ici.

                              Vive et obéissante, la mome qui ne t'a pas laché d'un pas depuis ta capture vous rejoint immédiatement, couteau toujours à la main, comme si c'était l'extension naturelle de sa main. Elle te regarde d'un regard toujours aussi noir et méfiant et l'homme chien esquisse un sourire mauvais...

                              -Liane, cette fille est une révolutionnaire, que penses tu que nous devons en faire ?

                              La réponse de la jeune fille est aussi rapide que le mouvement que sa lame esquisse vers ta gorge... Et dire qu'elle semble être aussi jeune que toi.
                              -Il faut qu'on la tue. Qu'on la tue et qu'on jette son corps sur le territoire des charognards pour qu'on ne la retrouve jamais...

                              -Wafwafwafwaf ! Tu vois petite souris, ce que j'aime chez Liane, c'est qu'elle a toujours une solution simple pour tout. Et que c'est toujours la même. Liane ne change jamais, c'est pour ça qu'elle est précieuse.

                              Maintenant je vais te faire libérer petite souris. Te faire libérer et Liane va te conduire jusqu'a un endroit ou tu pourras trouver ceux que tu cherches. Mais je veux que tu te souviennes bien qu'aujourd'hui tu aurais du mourir. Et que c'est grâce à l'homme chien que tu respires encore.


                              Liane tire clairement la gueule mais quelque chose te dit qu'elle n'est pas du genre à désobéir. Tu vas vraiment t'en tirer. Tu luttes pour ne pas laisser paraitre ton soulagement quand l"homme chien te saisit soudain la main pour la porter a sa bouche et te mordre jusqu'au sang.

                              -N'oublie pas ! Ramène la en haut Liane. Et protège la jusqu’à ce qu'elle soit dans sa bande.

                              Liane n'a pas le temps de répliquer que le chef de la troupe qui t'a amené dans le coin vous rejoint à son tour. Il y a du grabuge dans les tunnels, l'homme chien doit venir...


                              La cavalerie arrivait. Inutile d'avoir une ouïe fine pour le percevoir : ça grouillait presque dans tous les sens. L'assassin baissa les bras, s'assurant que les hostilités ne reprendraient pas, puis souffla. Les bandits se retournèrent, et s'écartèrent après quelques secondes sans qu'aucune parole ne soit échangée. Une haie d'honneur pour qu'un homme marchant à quatre pattes s'avance entre eux. L'assassin prit le temps de le considérer. La question de pourquoi on l'appelait l'homme-chien était à présent résolue. Attention cependant à ne pas se laisser leurrer par cette apparence étonnante. Cet homme était un des être les plus retords de Grey Terminal. Mieux valait le caresser dans le sens du poil - sans mauvais jeu de mot - s'il voulait le rallier à sa cause sur Goa.

                              "Salutations, Homme-Chien." lui fit-il.

                              Hm. L'appeler Homme-Chien, c'était une bonne idée ? Il n'en savait foutrement rien, mais fallait espérer que le gars en question assume son surnom après tout. Et Rafael ne le connaissait que par ce biais. L'assassin s'avança, fit glisser sa capuche en arrière. Révélant son visage à présent connu de beaucoup de monde sur les blues. L'homme à qui il avait envoyé sa 'carte' la tendit à l'attention de son chef. Daryl lui avait dit que l'Homme-Chien avait entendu parler de sa présence et qu'il voulait lui parler. Peut-être craignait-il une quelconque action de sa part. Puis la logique des choses revint à l'esprit de l'assassin. Ils étaient là au beau milieu d'une belle échauffourée, et les yeux se braquaient toujours sur l'homme à la casquette !


                              "J'ai entendu quelques coups de feu, alors je me suis permis d'intervenir pour faire cesser les hostilités." s'excusa Rafael, plaçant sa main sur sa poitrine et s'inclinant légèrement.

                              Un peu trop révérencieux peut-être. Mieux valait trop que pas assez. Il venait chercher un allié potentiel après tout, il ne pourrait rien faire de Goa sans les rebuts de Grey Terminal. Et s'il savait la loyauté du Roi des ordures acquise, en théorie, à la cause, celle de l'Homme-Chien était toute relative. Son regard revint vers l'homme à la casquette. Hm. Une bande rivale certainement, et face au maître de cet endroit il ne pourrait pas faire grand chose pour lui. D'autant plus que tous ses petits camarades étaient morts. C'était osé de s'être avancé aussi loin, un gars d'une forte trempe assurément. Dommage qu'il soit tombé sur plus nombreux que lui.


                              "Daryl m'a laissé entendre que vous vouliez me parler ? Oh. Et j'en oublie mes civilités. Je suis Rafaelo Di Auditore, bien que vous le sachiez déjà certainement." conclut l'assassin, tentant de tirer meilleur parti possible de la situation.

                              Il fallait dire, de plus, que les souterrains n'arrangeaient pas l'ambiance de la rencontre. Le climat était si tendu qu'il était presque possible d'étendre du linge dessus.

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                                L'homme chien ne semble pas s'offusquer qu'on l'appelle par son sobriquet.

                                -Et bien et bien quelle journée, un, deux, trois révos en même temps. Si je ne connaissais pas le roi des ordures ce serait le moment de me montrer suspicieux et de faire rissoler quelques pieds.

                                Visiblement pas du tout impressionné l'homme chien s'assied dans le tunnel et se met à se gratter l'oreille avec le pied. Renforçant encore sa ressemblance avec l'animal dont il porte le nom. A coté de lui Daril hausse les épaules d'un air gêné, visiblement il a un poil outrepassé ses ordres.

                                -Il attendait sur la zone homme chien, alors j'ai...

                                Les justifications de Daril n’intéressant personne elles sont immédiatement coupés par le garde du corps de l'homme chien qui d'un coup de son énorme sabre décolle proprement la tête du bandit et l'envoie rouler plus loin dans le terrier.

                                -Perdu la face oui ! Wafwafwaf ! Sombre crétin... Toi la ! (Du menton l'homme chien désigne le type qui est probablement le suivant dans la hiérarchie de la bande a Daryl) débarrasse moi de ça et jette le aux porcs.

                                L'homme chien prend le temps de cracher sur la dépouille de feu Daryl, puis revient sur toi pendant qu'on évacue en hâte le cadavre et la tête. Et il ne rit plus du tout.

                                -Daryl est mort parce que je ne fais pas tuer les révos quand ils mentent. Tu as de la chance que le Roi des Ordures te protège, mais je n'aime pas les surprises et les menteurs. Qu'est ce que tu veux Auditore ? Toi tu ne t'es pas perdu non ?

                                Quel horreur de se sentir aussi sale après une blessure aussi petite et pourtant Naphylia le savait cette blessure allait rester très profonde, si ce n'est dans la chair au moins dans son esprit. Elle se dit qu'elle préférait d'ailleurs laisser son sang couler un peu plus que de risquer de se faire contaminer par quelque chose. Car si l'homme chien portait bien son surnom pour le physique elle ne voulait pas prendre le risque qu'il le porte bien pour les bactéries de sa bouche. Car c'est connue que les chien possèdent beaucoup plus de bactéries dans leurs bouches que les humains.

                                Même sans le laisser paraître Naphylia était soulagé de ne s'en sortir qu'avec "ça" comme blessure, surtout pour une première rencontre avec un criminel de son envergure. Et en plus elle allait enfin rencontrer la révolution? Quel plaisir finalement la journée se passé de mieux qu'elle ne l'aurait cru peu de temps avant. Elle se releva tranquillement, regarda l'homme-chien.

                                "Je m'en souviendrai et je vous rendrai la pareille si un jour l'occasion se présente, je suis une personne de parole"

                                Elle regarda, la jeune femme qui était censé l'accompagné hors d'ici et plus près de sa nouvelle vie.

                                "Tu pourras me rendre mes armes au passages j'y tiens assez même si elles ne sont pas d'exellente facture, et je te remercie aussi pour ton envie de faire éviter à mes parents un enterrement. Déjà ils sont pas riches et puis si tôt après mon départ ça serait pas cool."

                                Naphylia ponctua la fin de sa phrase d'un sourire ironique a souhait. Elle savait qu'il ne fallait pas énerver la petite mais elle voulait savourer se moment où elle ne risquerait rien à la titiller un peu. Suite à cela et au regard mauvais que lui lança Liane elle se mis à suivre celle-ci qui s'élançait déjà devant en lançant un " Bouge toi je veux en finir au plus vite je vous aime pas vous les révos vous pensez être libre de faire ce que vous voulez grâce au Roi des ordures!"

                                Inconsciemment Naphylia eu un sourire en coin lorsqu'elle entendit cela car cela prouvait une nouvelle fois la force de ce légendaire Roi des Ordures, elle avait fait le bon choix en venant ici à Goa. Son sourire s’effaça lorsqu'elle repensa au début de sa journée et au vieux.

                                "Dis moi petite et le vieux il a pu passer votre territoire lui comment cela ce fait il est connu dans le coin? Non parce que je lui dois encore une bosse sur le haut du crâne si ce n'est plus car j'ai toujours tendance à payer les intérêts pour tout! Bah laisse tomber je le retrouverai un jour ou l'autre et je vais pas perdre mon temps avec un type qui mourra bien avant moi. Allons y rapidement je suis pressé d'être en compagnie de personne qui auront un peu moins envie de me tuer."

                                Reprenant totalement son sérieux après le stress et l'euphorie de cette rencontre finie Naphylia nettoya sa plaie tant bien que mal, elle n'avait pas prévu ce type de blessure, mais après tout il faut s'attendre à tout dans ce monde on y raconte d'ailleurs des histoires encore plus impressionnante, a voir si un jour Naphylia en fera partie.

                                (ps: désolé du retard sur ce que j'avais dit, mais en soin intensif on a pas de PC ni le net :s)
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