De nouveau sur Inari, ça faisait trois ans que je n'y avais pas mis les pieds. Je n'y étais pas resté longtemps la dernière fois. Pas vraiment eu le temps de convertir ces hérétiques.
Inari, La Ville Religieuse, rassemblant presque tous les cultes du Monde entier. Culte des rêves et des songes, celui du Massacre et de la Destruction, celui de technologies et sciences physiques, celui de la Fête et du plaisir charnel. Bref, tout un tas de religions où chacun prônant que son culte est le meilleur. Pas facile de louait la parole de son Dieu dans un tel boxon.
J'avais débarqué ce matin avec un navire de Commerce. Le capitaine, un vieil homme, vivant de l'importation d'épices et autres condiment avait accepté que je monte à bord en échange d'une bourse bien rempli. J'aurais pu mainte fois le jeter à la mer mais, disons que mes aptitudes en Navigation frôle le niveau moins un. Non non, je l'ai jeté à la mer quand le bâtiment accosta sur le port d'Inari. Cette bourse, j'en avais besoin pour monter sur le Quartier Saint de l'île. Pas donné le trajet.
Je marchais dans une rue remplie de gens venant de toutes sortes de classe sociale. Brigand, prêtre, noble, commerçant. Cette partie de la ville basse était encore assez vivante et se trouvait des gens de classes sociales moyennes. Plus je m'approchais du lieu pour monter au Boru bodur et plus cet amas de terre et de construction cachait la luminosité de la ville basse.
J'arriva enfin à la station de nacelles à vapeur. Toutes les deux minutes, une nacelle pouvant contenir une vingtaine de personne arrivait vide et repartait pleine quelques secondes. A l'entrée des nacelles, se trouvait une personne encapuchonnée, qui, en échange d'une somme, acceptait qu'une personne monte. Une sorte de Videur pour curé. Impossible de voir son visage, l'homme était réglé comme une montre, répétant les mêmes mouvement. Prenant l'argent avec la main droite puis faisant un mouvement de la main gauche pouvant permettre à la personne de monter.
Mon tour était venu. Je posa la bourse qu'il me restait dans les mains de l'encapuchonnée, qui, la malaxa pour surement évaluer la somme qu'il y avait dedans. Ce fut plus longtemps que pour les autres. La longueur devenait presque suspecte. Croisant mes bras pour montrer mon mécontentement, j'en profitais pour attraper des scalpels se trouvant sous ma blouse, me préparant au pire. Mon coeur se mit à battre fort. Tuer un prêtre devant tous ces religieux, mauvaise pub.
L'encapuchonnée me fit enfin signe de monter dans la nacelle. Je devenais moins crispé à chaque pas en direction de la nacelle. Elle se mit à monter avec un vieux grincement de ferraille montrant que cette installation ne datait pas d'aujourd'hui. Tout continuant mon ascension, je posa ma main sur Le Journal du Looziste. J’espérais, en revenant ici, un signe de mon Dieu.
Inari, La Ville Religieuse, rassemblant presque tous les cultes du Monde entier. Culte des rêves et des songes, celui du Massacre et de la Destruction, celui de technologies et sciences physiques, celui de la Fête et du plaisir charnel. Bref, tout un tas de religions où chacun prônant que son culte est le meilleur. Pas facile de louait la parole de son Dieu dans un tel boxon.
J'avais débarqué ce matin avec un navire de Commerce. Le capitaine, un vieil homme, vivant de l'importation d'épices et autres condiment avait accepté que je monte à bord en échange d'une bourse bien rempli. J'aurais pu mainte fois le jeter à la mer mais, disons que mes aptitudes en Navigation frôle le niveau moins un. Non non, je l'ai jeté à la mer quand le bâtiment accosta sur le port d'Inari. Cette bourse, j'en avais besoin pour monter sur le Quartier Saint de l'île. Pas donné le trajet.
Je marchais dans une rue remplie de gens venant de toutes sortes de classe sociale. Brigand, prêtre, noble, commerçant. Cette partie de la ville basse était encore assez vivante et se trouvait des gens de classes sociales moyennes. Plus je m'approchais du lieu pour monter au Boru bodur et plus cet amas de terre et de construction cachait la luminosité de la ville basse.
J'arriva enfin à la station de nacelles à vapeur. Toutes les deux minutes, une nacelle pouvant contenir une vingtaine de personne arrivait vide et repartait pleine quelques secondes. A l'entrée des nacelles, se trouvait une personne encapuchonnée, qui, en échange d'une somme, acceptait qu'une personne monte. Une sorte de Videur pour curé. Impossible de voir son visage, l'homme était réglé comme une montre, répétant les mêmes mouvement. Prenant l'argent avec la main droite puis faisant un mouvement de la main gauche pouvant permettre à la personne de monter.
Mon tour était venu. Je posa la bourse qu'il me restait dans les mains de l'encapuchonnée, qui, la malaxa pour surement évaluer la somme qu'il y avait dedans. Ce fut plus longtemps que pour les autres. La longueur devenait presque suspecte. Croisant mes bras pour montrer mon mécontentement, j'en profitais pour attraper des scalpels se trouvant sous ma blouse, me préparant au pire. Mon coeur se mit à battre fort. Tuer un prêtre devant tous ces religieux, mauvaise pub.
L'encapuchonnée me fit enfin signe de monter dans la nacelle. Je devenais moins crispé à chaque pas en direction de la nacelle. Elle se mit à monter avec un vieux grincement de ferraille montrant que cette installation ne datait pas d'aujourd'hui. Tout continuant mon ascension, je posa ma main sur Le Journal du Looziste. J’espérais, en revenant ici, un signe de mon Dieu.
Dernière édition par Worth le Mer 31 Juil - 10:28, édité 3 fois