Ça se balance… je sens quelque chose me transporter, m’enlacer à la taille et les mouvements sont répétitifs. Comme des petits sauts qui me réveilles un peu plus à chaque fois. Mes sens me reviennent, puis s’en vont à nouveau. Je suis incapable de comprendre ce qu’il se passe, mais je sais qu’il se passe quelque chose avec mon corps. Alors que les mouvements s’arrêtent, un grincement de métal vient me titiller les oreilles. Ça repart et soudain, je sens qu'on me laisse tomber sur le sol. Je le comprends car le choc me réveille. Les yeux à moitié ouverts, l’obscurité de l’endroit m’empêche de reconnaitre le lieu où je suis, mais en retrouvant petit à petit les esprits ainsi qu’au son de la porte et des clés, je comprends que je me trouve actuellement dans une cellule... à Impel Down.
Mon bras et mes côtes me font un mal de chien et je ne trouve la force de bouger de mon emplacement actuelle. Le sol est froid, l’air impur, la visibilité moindre… alors c’est ça d’être enfermé ? Sans bouger, je peine certaines fois à respirer du fait de mes côtes brisées. La poussière du sol entre dans mes narines et me donne envie d’éternuer et là…
- AAahhhTCHHIIIII…AAAAaaAAAHHH !!!
Mon cri résonne dans toute la prison. Enfin, dans tout l’étage où je me trouve. J’entends un « La ferme enfoiré, tu me dérange » venant d’une autre cellule plus loin. A croire que je le fais par plaisir… Enfin bref, je décide de me lever et de monter sur le banc qui se trouve devant moi. J’en profite également pour regarder à quoi ressemble ma cellule et… Putain de merde, y-a un type qui me fixe depuis tout à l’heure, je n’avais même pas senti sa présence. Barbu, le regard perçant, ses muscles se voient malgré la faible luminosité. Il a l’air d’avoir la quarantaine et son visage me dit quelque chose… enfaite non, il ne me dit rien du tout ! Après l’avoir fixé quelques secondes, je m’allonge sur le banc en lui tournant le dos. Les minutes passent et deviennent des heures. Le temps est long et toujours aucune conversation entre cet homme et moi. Les gens d’autres cellules au loin m’ont parlés eux, mais je n’ai pas répondu. D’une par le ton utilisé par ces derniers ne me plaisait pas, de l’autre je n’ai pas vraiment envie de discuter avec des gens qui sont probablement à plus de dix mètres plus loin sans même savoir qui ils sont, à quoi ils ressemblent. D’ailleurs je dis « ils », mais il y a aussi une femme quelque part. Je l’ai entendu demander à l’un qui me parlait trop de la fermer. Du coup, je m’endors enfin voyant qu’il n’y a pas l’air d’avoir de danger, ça devrait me faire du bien.
A mon réveil, des bruits de mouvements dans ma cellule. En tournant la tête, j’aperçois le barbu faire des abdos suspendu par les jambes aux barrières de la cellule. La tête vers le bas, il remonte jusqu’aux genoux, redescend, remonte, redescend… La vitesse et la facilité avec laquelle il fait ça m’impressionnent. Il me regarde à chaque fois qu’il a la tête à l’envers, ça devient un peu flippant je trouve. Il faut dire qu’il est plutôt imposant comme mec et n’a pas l’air de rigoler avec le premier venu. Je me redresse sur mon banc et me mets en position assise. Mais les mouvements que j’effectue me font mal aux côtes et je me replis sur moi-même en grinçant des dents pour souffrir en silence. Lui pendant ce temps continu ses abdos, mais je sens toujours son regard peser sur moi. Au bout d’un moment, il s’arrête et descend en soufflant un bon coup. En allant s’assoir sur son banc, il m’adresse ses paroles qui me surprennent :
- Lion c’est bien ça ?
Relevant la tête, je le fixe et lui fait un signe de la tête qui veut dire oui. Mais au fond, je suis complètement étonné qu’il sache qui je suis. Ma prime peut être ? Oui, il me le confirme avant même que je lui pose la question. Mais ce n’est pas tout, il prononce également mon vrai nom et prénom juste après et là, je ne sais pas d’où il tient ces informations. Mes sourcils se froncent et j’attends de lui des explications qu’il me donne voyant que je ne réponds pas à sa question.
- Tu ne me connais pas, mais moi si. Tu as pas mal grandi depuis le temps, mais je n’imaginais pas te revoir ici un jour. Je m’appelle Darkwolf Vikas, mais les gens m’appellent Wolf. Ton père et moi étions de bons amis dans le temps où il était encore vivant. Il nous aidait de temps en temps à…
- Vous connaissiez mon père ? Votre nom ne me dit rien !
- Oui. C’est normal Kan, je t’ai vu que quelques fois lorsque tu étais plus jeune. Ton père et moi travaillions ensemble mais secrètement. Je sais, tu ne comprends pas et c’est normal. Toi tu crois que ton père travaillait seulement au port avec toi c’est bien ça ? Eh bien détrompe-toi. Ton père était un homme de confiance pour nous autres révolutionnaires et ses travaux et recherches nous étaient très utiles pour la construction de nouveaux navires plus performants.
- La révolution ? Mon père ? Arrêtez vos conneries, mon père n’a jamais fait partie des votres. Vous essayez juste de me laver le cerveau avec vos conneries.
- Calme-toi petit, je suis très sérieux. Gôshi ne t’a jamais rien dit, mais c’était pour ton bien. Il savait qu’un jour, ses activités avec nous allait lui couter la vie, c’est pourquoi il m’avait demandé de veiller sur toi une fois qu’il se ferait prendre, mais malheureusement, j’ai été arrêté moi aussi et tu as dû te débrouiller seul. D’ailleurs tu t’en es pas mal sorti jusque-là. Enfin jusqu’à ce que tu atterrisses ici.
Notre conversation dur un moment, il me demande comment je me suis fait avoir, me raconte comment lui est arrivé, mais j’ai encore du mal à croire que cet homme sache tout ça sur moi, qu’il ait connu mon père… C’est comme si le destin avait voulu que je me fasse emprisonné, que je tombe dans la même cellule que ce Wolf pour savoir tout ça. En tout cas je suis très surpris par tous ces évènements. Enfin voilà, après pas mal de temps à discuter, une certaine confiance ou des liens se créer entre nous car tout ce qu'il dit sur moi est vrai et ça me rassure de voir que je suis dans une cellule sûr. Les mecs dans les autres cellules écoutent eux aussi. Le mec en face, à côté, au loin… Tout s’entends ici, c’est d’un silence ! Un détenu se trouvant à la cellule à droite de la nôtre commence alors à me poser des questions avec un ton que je n’apprécie pas du tout. Enfaite, il cherche plus à m’impressionner avec sa grosse voix qu’autre chose. Bref, voyant que je ne réponds et que l’autre connard continue de trop parler, Wolf intervient.
- Shipman… ferme voir un peu ta gueule tu me donnes la migraine !
Ce dernier arrêta d’aussitôt et le silence repris.
Mon bras et mes côtes me font un mal de chien et je ne trouve la force de bouger de mon emplacement actuelle. Le sol est froid, l’air impur, la visibilité moindre… alors c’est ça d’être enfermé ? Sans bouger, je peine certaines fois à respirer du fait de mes côtes brisées. La poussière du sol entre dans mes narines et me donne envie d’éternuer et là…
- AAahhhTCHHIIIII…AAAAaaAAAHHH !!!
Mon cri résonne dans toute la prison. Enfin, dans tout l’étage où je me trouve. J’entends un « La ferme enfoiré, tu me dérange » venant d’une autre cellule plus loin. A croire que je le fais par plaisir… Enfin bref, je décide de me lever et de monter sur le banc qui se trouve devant moi. J’en profite également pour regarder à quoi ressemble ma cellule et… Putain de merde, y-a un type qui me fixe depuis tout à l’heure, je n’avais même pas senti sa présence. Barbu, le regard perçant, ses muscles se voient malgré la faible luminosité. Il a l’air d’avoir la quarantaine et son visage me dit quelque chose… enfaite non, il ne me dit rien du tout ! Après l’avoir fixé quelques secondes, je m’allonge sur le banc en lui tournant le dos. Les minutes passent et deviennent des heures. Le temps est long et toujours aucune conversation entre cet homme et moi. Les gens d’autres cellules au loin m’ont parlés eux, mais je n’ai pas répondu. D’une par le ton utilisé par ces derniers ne me plaisait pas, de l’autre je n’ai pas vraiment envie de discuter avec des gens qui sont probablement à plus de dix mètres plus loin sans même savoir qui ils sont, à quoi ils ressemblent. D’ailleurs je dis « ils », mais il y a aussi une femme quelque part. Je l’ai entendu demander à l’un qui me parlait trop de la fermer. Du coup, je m’endors enfin voyant qu’il n’y a pas l’air d’avoir de danger, ça devrait me faire du bien.
A mon réveil, des bruits de mouvements dans ma cellule. En tournant la tête, j’aperçois le barbu faire des abdos suspendu par les jambes aux barrières de la cellule. La tête vers le bas, il remonte jusqu’aux genoux, redescend, remonte, redescend… La vitesse et la facilité avec laquelle il fait ça m’impressionnent. Il me regarde à chaque fois qu’il a la tête à l’envers, ça devient un peu flippant je trouve. Il faut dire qu’il est plutôt imposant comme mec et n’a pas l’air de rigoler avec le premier venu. Je me redresse sur mon banc et me mets en position assise. Mais les mouvements que j’effectue me font mal aux côtes et je me replis sur moi-même en grinçant des dents pour souffrir en silence. Lui pendant ce temps continu ses abdos, mais je sens toujours son regard peser sur moi. Au bout d’un moment, il s’arrête et descend en soufflant un bon coup. En allant s’assoir sur son banc, il m’adresse ses paroles qui me surprennent :
- Lion c’est bien ça ?
Relevant la tête, je le fixe et lui fait un signe de la tête qui veut dire oui. Mais au fond, je suis complètement étonné qu’il sache qui je suis. Ma prime peut être ? Oui, il me le confirme avant même que je lui pose la question. Mais ce n’est pas tout, il prononce également mon vrai nom et prénom juste après et là, je ne sais pas d’où il tient ces informations. Mes sourcils se froncent et j’attends de lui des explications qu’il me donne voyant que je ne réponds pas à sa question.
- Tu ne me connais pas, mais moi si. Tu as pas mal grandi depuis le temps, mais je n’imaginais pas te revoir ici un jour. Je m’appelle Darkwolf Vikas, mais les gens m’appellent Wolf. Ton père et moi étions de bons amis dans le temps où il était encore vivant. Il nous aidait de temps en temps à…
- Vous connaissiez mon père ? Votre nom ne me dit rien !
- Oui. C’est normal Kan, je t’ai vu que quelques fois lorsque tu étais plus jeune. Ton père et moi travaillions ensemble mais secrètement. Je sais, tu ne comprends pas et c’est normal. Toi tu crois que ton père travaillait seulement au port avec toi c’est bien ça ? Eh bien détrompe-toi. Ton père était un homme de confiance pour nous autres révolutionnaires et ses travaux et recherches nous étaient très utiles pour la construction de nouveaux navires plus performants.
- La révolution ? Mon père ? Arrêtez vos conneries, mon père n’a jamais fait partie des votres. Vous essayez juste de me laver le cerveau avec vos conneries.
- Calme-toi petit, je suis très sérieux. Gôshi ne t’a jamais rien dit, mais c’était pour ton bien. Il savait qu’un jour, ses activités avec nous allait lui couter la vie, c’est pourquoi il m’avait demandé de veiller sur toi une fois qu’il se ferait prendre, mais malheureusement, j’ai été arrêté moi aussi et tu as dû te débrouiller seul. D’ailleurs tu t’en es pas mal sorti jusque-là. Enfin jusqu’à ce que tu atterrisses ici.
Notre conversation dur un moment, il me demande comment je me suis fait avoir, me raconte comment lui est arrivé, mais j’ai encore du mal à croire que cet homme sache tout ça sur moi, qu’il ait connu mon père… C’est comme si le destin avait voulu que je me fasse emprisonné, que je tombe dans la même cellule que ce Wolf pour savoir tout ça. En tout cas je suis très surpris par tous ces évènements. Enfin voilà, après pas mal de temps à discuter, une certaine confiance ou des liens se créer entre nous car tout ce qu'il dit sur moi est vrai et ça me rassure de voir que je suis dans une cellule sûr. Les mecs dans les autres cellules écoutent eux aussi. Le mec en face, à côté, au loin… Tout s’entends ici, c’est d’un silence ! Un détenu se trouvant à la cellule à droite de la nôtre commence alors à me poser des questions avec un ton que je n’apprécie pas du tout. Enfaite, il cherche plus à m’impressionner avec sa grosse voix qu’autre chose. Bref, voyant que je ne réponds et que l’autre connard continue de trop parler, Wolf intervient.
- Shipman… ferme voir un peu ta gueule tu me donnes la migraine !
Ce dernier arrêta d’aussitôt et le silence repris.