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Rencontre avec Looz [EN STAND-BY]

Un escalier de fer; un couloir étroit et obscur; au fond de ce couloir une porte entrouverte d'où nous parviennent les accords d'une musique qui en ce lieu parait irréel....

Rencontre avec Looz [EN STAND-BY] 9942311273




Le sombre monarque débarque et étale
Son pouvoir, la puissance de Looz s'installe
Non, ne résiste pas, ne lutte pas
Ne te détourne pas de la main tendue vers toi
Ou je vais explorer le royaume de tes peurs
En devenir le dictateur pour mieux te dominer
Là, tu deviens raisonnable, c'est bien
Oui tombe sous le charme pour de meilleurs lendemains
Pour les paiens la force est trop forte
Je balaie ces petits soucis comme le vent balaie les feuilles mortes
Les indécis sont avertis, qu'ils se méfient
De la seule étoile qui se fond dans la nuit
Le bastion des armées de Looz en action
L'énergie dégagée génère une telle attraction
Que vers lui se tournent enfin tous les regards
Pour s'apercevoir que l'espoir émerge du noir
Une partie de tout homme, Looz manipule
D'un rien il suffit pour que l'être bascule
Que les yeux de l'aveugle s'ouvrent, qu'il contemple
Looz, de l'obscur coté, le temple
N'aies pas peur, ouvre-moi ton coeur, viens vers Le Purgateur
Sentir la chaleur de l'obsurité pour toi il est l'heure
De rejoindre l'armée des guerriers de l'ombre
Ne sens-tu pas ton coté clair qui succombe
C'est ta destinée pourquoi vouloir lui résister
Sans peine je ferais sauter les verrous de ta volonté
Sois l'hôte dans la noirceur la plus pure du Purgateur
Et arbore les couleurs du coté obscur

Rencontre avec Looz [EN STAND-BY] 8523451759

La haine monte en toi, je le sais parfaitement
Je vois ta main droite gantée de noir
C'est sans espoir, la mutation s'amorce
La nature que tu obtures, le coté obscur de la Souffrance
Viens vers moi, passe le pont de part en part
Rejoindre ma demeure dans la lune noire
Je lance mes troupes à terre
Pour éradiquer ces niais d'hérétiques
Petit présomptueux ne vois-tu pas le nombre
Déployé ? L'armée des ombres, tu seras éliminé
Au nom des forces mystiques qui habitent là
Dans mon cerveau, je ne donne pas cher de ta peau
Le souffle de la Souffrance est en moi
Les fils de Dieu tremble
Mais lutte avec ses armes, renverse les crédos qui lui semblent
Erronés, brise les traîtres de la tête au péroné
Par la peur l'ennemi reste sclérosé
Longue vie au règne de la nuit
D'une théorie qui renverse les croyances établies
"Père aide moi", idiot il est trop tard
Tu appartient au sinistre sombre seigneur vêtu de noir
Casque, souffle rauque sous une armure


Dernière édition par Worth le Lun 24 Juin 2013 - 21:03, édité 3 fois
    Crépuscule, dans une chambre de petit garçon. Peluche d'animaux; posters de groupuscule musicaux; figurines de super-héro. Une chambre tout ce qu'il y a de plus normal. Dans un coin sombre de la chambre, un petit garçon d'une dizaine d'années, accroupi la tête entre ses genoux. La lumière de la Lune entrant dans la pièce se reflétant dans ses yeux vide de vie.
    Il se lève, se tenant debout comme une marionette dirigée par une entité sans conscience. Il marche sur le sol froid. Sa démarche est semblable à celle d'un Zombie, lente et lourde. Chacun de ses pas semble l'entrainer un peu plus dans ses tourments et cette déprime presque palpable. Il se retrouve dans un couloir, continuant ce trajet incessant dans cette maison froide et lugubre.

    Le voilà maintenant dans la cuisine, tâtonnant le mur pour chercher l'intérupteur; Clic; Pas de lumière. Résolu à se rendre dans la cuisine, il s'avance lentement, jusqu'à atteindre l'évier. Ses bras s'élèvent, le premier amenant sa main droite sur un verre à peine propre, le second, amenant sa main gauche au robinet qu'il tourne. On peux entendre un bruit de canalisation, aucun liquide semble sortir du tuyau. Il semblerait que les Aléas soient contre lui, ne lui laissant aucune once d'espoir. Voyant qu'il n'aura pas la moindre goutte, il repose l'objet de verre et repart entreprendre ce long périple, faisant le chemin en sens inverse en direction de son point de départ.

    De nouveau dans la chambre, il se blottit dans le même coin, attendant quelque chose. Dehors, le vent semble souffler, le bruit ressemblant à des cris d'âmes perdues. L'ombre des branches des arbres, bougeant sous le coup des bourrasques, devenant des monstres avides de désespoir. Les murs se rapprochant de plus en plus sur le petit garçon, toujours la tête entre ses genoux, fermant les yeux le plus fort possible pour que tout ceci ne cesse.

    Une lumière rougeâtre et un sifflement apparaissent, faisant disparaitre ombres et bruits terrifiants. Le petit garçon se lève, regardant par la fenêtre d'où provient cette lumière si rassurante. Il sort de la chambre en courant, descendant les escaliers à toute vitesse. Sortant de la maison pieds nus en claquant la porte comme s'il était attiré par cette lumière.
    S'engouffrant dans cette forêt dense, il ne semblait pas effrayer par les démons qui pouvaient y vivre. Cette lumière lui donnait cette sensation qu'elle pouvait le protéger de tout. Le jeune homme courait comme si sa vie en dépendait mais, cette lueur s'éloignant un peu plus à chaque pas qu'il posait sur la terre humide, cherchant à ce qu'il la suive.

    Il arrive dans une assez grande clairière. La lumière a disparu mais, au centre de cet espace se trouve une tombe sans nom, seulement une phrase: " Il faut souffrir pour comprendre la souffrance. ". S'approchant de la pierre tombale, la terre s'allume sous ses pieds. Sans chercher d'explication, il se met à creuser avec ses mains. Enlevant des poignées de terre, il se met a gratter avec ses ongles. Quelques minutes plus tard, pensant qu'il va tomber sur un cercueil, le jeune homme trouve un livre assez volumineux et sale dû à la terre. Il l'extirpe du sol et le prend à bout de bras. Sur la devanture, on peut lire: "Journal du Zorgiste"
      Seul dans la pénombre, avec mon passé,
      Cherchant à me remémorer les joies et les raisons
      Pour lesquelles j'encaisse la monotonie de cette vie.
      Plus désarmé qu'au premier jour,
      Les années blanches de ma jeunesse se sont laissées posséder.
      Quant au futur ! Le futur j'ose même pas y penser
      Vide est ma vie et pourtant je n'ai pas choisi tant le présent n'est que néant...

      Tout a commencé sûrement le jour où je suis né,
      Le jour où je n'ai pas croisé la bonne fée
      Qui aurait fait de moi ce que je ne suis pas.
      Ceux qu'il m'arrive d'envier parfois,
      Ceux que la vie à doté d'une chance,
      Mais moi malheureusement voilà, je n'en suis pas là,
      Et privé de ça, pourquoi devrais-je me mener un combat ?
      De toutes façons pas la peine, je connais la rengaine
      Mais je n'ai pas de force.
      Mon amour pour la vie s'est soldé par un divorce,
      Moi aussi j'ai rêvé de connaître l'idéale idylle,
      Le désir, la passion de ne pas perdre le fil.
      Quitter sur le champ la ville, s'isoler sur une île
      Au lieu de ça, ma vie file, se faufile et défile
      Sans domicile fixe. J'ai toujours relevé la tête,
      Même à genoux. Mais ce soir, je suis fatigué de lutter
      Et pense sérieusement à tout déconnecter


      L'hiver a posé son manteau,comme si la mort était déjà là
      Tout près de moi. Le froid me lacère la peau,comme cette vie, dont je n'ai plus envie.
      Égaré dans ces pensées, où tous ne cessent de m'apitoyer
      Voilà, ce soir je vais craquer, ne pouvant échapper à mon destin.

      L'âme stressée, le cerveau compressé,
      Comme usé par la guerre des nerfs à laquelle je dois me livrer
      Subir sans pitié, sans répit, voilà ma vie
      Gris semble l'avenir et noire est la couleur de mon esprit
      Je n'essaye plus de comprendre, ni de me faire entendre,
      Bateau, boulot, aseptisé du cerveau
      Mon ultime évasion se trouve dans le flot de ces mots
      Quarante ans de déboires passés à la lumière du désespoir
      Tu peux me croire ça laisse des traces dans le miroir
      J'ai les neurones affectés et le coeur infecté, fatigué de lutter,
      De devoir supporter la fatalité et le poids d'une vie de raté
      Voilà pourquoi je m'isole, pourquoi je reste seul
      Seul dans ma tête libre, libre d'être un esclave en fait battant en retraite,
      Fuyant ce monde d'esthètes en me pétant la tête
      OK, j'arrête net, j'appuie sur la gâchette.



      Peut être la vie de Worth si il n'avait pas rencontré Zorg.