>> Gaius Farron
Pseudonyme : Tigre Noir Age: 20 ans Sexe : Homme Race : Humain Métier : Épéiste Groupe : Marine But : Défoncer le plus de pirates possibles et devenir le meilleur sabreur du monde Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Le Haki de l'armement si possible. Équipements : Un katana assez long nommé Mugen. Codes du règlement (2) : Parrain : Alheïri S. Fenyang Ce compte est-il un DC ? : non Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ... |
>> Physique Gaius est un jeune homme de grande taille. Mesurant un mètre quatre-vingt, il se considère comme un homme de taille normale. Malgré cela il ne supporte pas se faire regarder de haut et les géants insupportent plus qu'autre chose. Sa peau est blanche et semble assez douce. On y remarque quelques cicatrices plus ou moins grosses à plusieurs endroits sur son corps mais nous y reviendrons plus tard. La première chose que l'on remarque est sa longue chevelure noire faisant penser à celle d'une femme si on ne regarde pas le reste. Celle ci est toujours accrochée en une queue de cheval souvent à l'aide d'une fine corde. Cette crinière sombre lui arrive jusqu'au milieu du dos et cache une bonne partie de son front. En dessous on peut apercevoir deux sourcils fins et deux yeux perçants. Ses pupilles sont de couleur gris clair. Son nez est assez fin et ses lèvres également. L'ensemble de son visage bien arrondit bien qu'un peu carré à certains endroit le rendre plutôt agréable au regard. Son coup est assez large et possède une cicatrice sur le coté droit, celle-ci fait penser à une blessure faite à l'épée -les connaisseurs le remarqueront-. Son buste possède une musculature bien sculptée tout comme ses jambes. Il n'est donc pas spécialement imposant mais possède de bonnes capacité physiques. On remarque qu'il possède un tatouage sur le torse, il déteste que les gens autour de lui le remarque et il la cache toujours avec un bandage qu'il ne retire qu'en cas d'urgence. Quand à son style vestimentaire, il porte un peu de tout. De préférence il porte soit une chemise soit un pull sans manches, un pantalon noir et des bottes de la même couleur. Au dessus il est toujours vêtu d'un long manteau sur lequel il attache une ceinture ou il accroche son précieux katana qu'il ne quitte jamais. >> Psychologie Gaius n'est pas l'homme le plus bavard qui existe, loin de là. Disons qu’il n’aime pas trop se révéler trop facilement. La compagnie ne semble pas non plus être quelque chose qu’il apprécie toujours. Ce gars aime donc passer des moments en parfaite solitude. Passant la majorité de son temps à dormir. Le déranger durant ses moments-là relève du sacrilège. Il n’hésitera donc pas à vous menacer de son épée si vous insistez. Avec une enfance difficile sur le dos, avoir un bon tempérament ressemble à une épreuve. Gaius ne cache rien de son mauvais caractère. Il peut donc paraitre souvent stupide et désagréable. Le sort des autres semble souvent lui importer peu mais c’est tout l’inverse. Ce marine est particulièrement protecteur. Surtout avec ses proches. Personnes sélectionnées avec soin et seules à pouvoir briser ses moments de solitude de temps en temps. Par contre il ne deviendra pas agréable envers eux pour autant. Oui, Gaius peut faire preuve d’une belle cruauté. Il a l’air pourtant un peu plus gentil avec les dames. Le plus souvent il s’agit simplement de galanterie. Enfin ce n’était pas comme s’il allait lui tenir la porte en sortant d’une sale hein. Cet homme fait preuve d’un entêtement légendaire. Bien qu’il sache changer d’avis quand il le faut, écouter d’autres personnes revient à un véritable effort. Certaines personnes arrivent cependant à lui faire entendre raison mais elles sont très rares. La moindre trahison n'est pas permise et il sera difficile de recoller les morceaux avec ce gars têtu comme une mule. Ce marine adore se battre, il s'agit de l'un des rares moyens qui lui permettent de se lâcher et oublier tous ses problèmes. L'épéisme est bien sur la première de ses grandes passions mais ce n'est pas la seule, ce jeune homme adore les armes surtout les grosses épées. Inutile d'être son meilleur ami pour le deviner, vu l'expression qui apparaitra toujours sur son visage à chaque fois qu'il voit une arme à son goût. Les armures, robots et autres truc de gamins ne font pas exception également. >> Biographie Tout débute bien sur le jour de la naissance de ce gars. Né au pays des samurais d’une mère venue tout droit de North Blue et d’un père abonné absent depuis plus de trois mois, il reçut le nom de Gaius Farron. Voilà tout ce qu’il sait à propos de son origine avant avoir été abandonné à l’autre bout du monde sur l’île d’Inu Town. Le bébé en larmes fut retrouvé par un grand forgeron barbu et semi-géant. Il n’y avait rien sur lui hormis une lettre cachée dans les vêtements du nouveau-né. Pas grand-chose juste un nom, un prénom et quelques indications sur ses origines pas de quoi retrouver tous les membres de sa famille. Le nom du gamin était d’ailleurs tatoué sous son bras. Le forgeron nommé Roland et dont une partie de la mâchoire manquait à l’appel décida de s’occuper de l’enfant, enfin jusqu’à ce que sa mère se décide bien à avoir des regrets et revenir. C’est ce qu’il espérait en tout cas. Malheureusement son souhait ne fut pas exaucé. De magnifiques souvenirs s’enchainèrent alors pour le semi-géant et le nouveau-né qui devint un petit garçon très énergique âgé de trois ans. Seulement voilà il suffit qu’un Tenryuubito passe par là et avec l’envie de prendre le petit Gaius comme esclave pour tout arrêter en l’espace d’un instant. Roland tenta de sauver son fils adoptif mais sans succès. Gaius vit alors son père se prendre une balle dans le cœur et mourir devant ses yeux dans l’impuissance la plus totale. Tout ce qu’il put faire c’est donner un faux nom à son fils afin de cacher sa véritable identité. Gaius s’appela donc «James » pendant quelques instants et pendant pas mal de temps encore. C’est ainsi que le garçon venu du pays des samurais perdit sa liberté et se vit enfermé dans l’un des appartements d’une jeune femme d’une vingtaine d’année comme un vulgaire animal de compagnie. D’ailleurs il apprit très vite qu’il ne vivrait pas jusqu’à l’âge de quinze ans. La femme n’aimait que les enfants mignons et innocents, ceux ayant dépassé l’âge étant considéré comme inutiles à ses yeux. Elevé dans la peur la plus totale, il dut tout faire pour satisfaire les envies de sa maitresse. Être gentil, mignon et attentif avec elle. Très vite, il finit par devenir le favori de la femme qui l’emportait souvent avec elle. Contrairement aux autres esclaves qu’il connaissait, Gaius était bien nourri et aussi un peu mieux traité quand il était obéissant. Elle n’hésitait pas d’ailleurs à le torturer pour le rendre docile en évitant bien sûr d’abimer le visage du garçon. En tout quatre années s’écoulèrent depuis que Gaius était devenu esclave. Alors qu’il se faisait promener par sa maitresse, il rencontra un esclave important. « Marie la balafrée », c’est le surnom que lui avaient donné ses maitres à cause d’une impressionnante cicatrice sur son visage cachée par une très longue chevelure rouge. Marie se prit rapidement d’affection pour le petit garçon qu’elle considéra rapidement comme un petit frère. En effet Gaius était le seul à l’admirer. Pourquoi ? A cause de sa force titanesque tout simplement. Le garçon aimait beaucoup la regarder s’entrainer au combat, car elle n’était pas là pour être jolie ou faire un travail d’esclave banal mais pour être lancée dans des combats à mort. Le petit essayait souvent de lui remonter le moral après chaque combat gagné. Sa maitresse adorait le voir sourire, ce qui lui donna un grand privilège pour un esclave : pouvoir se balader selon ses envies. Bien sûr le moindre écart de comportement était sévèrement puni, les nombreuses cicatrices et blessures sur son corps en témoignaient. Gaius passa énormément de temps avec cette esclave. Il s’agissait sans aucun doute des rares instants ou le garçon ne pouvait pas jouer la comédie et être lui-même. Marie et lui passaient pas mal de temps ensemble. Durant la majorité du temps ils semblaient s’engueuler pour diverse raisons. Un moyen pour eux de se défouler enfin pour petit en tout cas car « sa grande sœur » elle avait plus de rage à revendre. Tellement de rage qu’elle finit par reprendre un rêve délaissé depuis longtemps : reprendre sa liberté. Quelques choses que beaucoup d’esclaves ont payé de leurs vies. Gaius l’a prise pour une folle la première fois qu’elle lui avait discrètement annoncé cette idée. D’un autre coté il admirait sa force et son courage dont il était complètement dépourvu. Le petit esclave n’osa même pas lui proposer de le l’aide et la jeune femme lui demanda de « rester à sa place ». Grand moment de honte pour le frère adoptif de Marie qui se demanda pendant longtemps s’il ne méritait pas d’être un esclave au final. Un grand tournant arriva alors dans la vie de Gaius, une année après peu après ses huit ans. Tout se passa très vite sans qu’il puisse comprendre quoi que ce soit. Au début il ne s’agissait que d’une simple visite médicale. Marie semblait de plus en plus faible et son maitre la considérant trop précieuse pour être tuée, il fut décidé de la faire soigner par plusieurs grands médecins dans le royaume de Drum. Le petit frère de Marie eut l’autorisation exceptionnel de l’accompagner, la collection d’enfants était plus grande alors sa maitresse fut beaucoup plus laxiste pour une fois. Sous les ordres du médecin Marie fut isolée avec ce dernier « pour son bien » et encore une fois Gaius fut autorisé à l’accompagner. Comme quoi la chance était avec lui ce jour-là et vous allez comprendre pourquoi. La femme aux cheveux rouges réussit à assommer le médecin avec une incroyable discrétion. Après plus de quatre ans de combats à mort sans être vaincue, elle était devenue sacrément expérimentée. Le médecin était donc hors d’état de nuire et le Tenryuubito dehors accompagné de ses hommes. Une chance inespérée sur laquelle la jeune femme n’hésita pas à sauter avec une impressionnante avidité. « Gaius tu préfère quoi ? Partir ou rester ? Si tu pars tu seras libre et tu crèveras dignement et si tu restes tu sais ce qui t’attend ! » Malgré la beauté de la proposition, Gaius hésita. Après tout les chances de survies étaient très minces mais quitte à mourir autant le faire selon sa propre volonté. C’est ainsi qu’il accepta et suivit sa grande sœur vers l’inconnu. Le petit groupe formé de deux esclaves réussi à s’enfuir par la fenêtre de la maison complètement isolée du médecin emportant avec eux de nombreuses couvertures et aussi quelques vêtements chauds qu’ils avaient volés au pauvre homme. Pas de quoi se tenir complètement au chaud sur Drum l’île enneigée mais c’était bien mieux qu’avec un simple bout de tissu sur soi. Ils utilisèrent tous les bouts de tissus pour se réchauffer serrés l’un contre l’autre après s’être suffisamment éloignés de la maison et surtout du Tenryuubito. A plusieurs reprises ils se sont cachés sous la neige afin de ne pas être retrouvés. De nombreux soldats les recherchaient. Survivre sans nourriture fut donc assez difficile même pour des esclaves. Marie tentait de chasser quelques bêtes qui passaient non loin d’eux. Lorsqu’elle avait le courage de courir dans le froid le plus total en tout cas. Avec de la neige comme eau et quelques prises de temps en temps les deux esclaves évadés purent survivre quelques jours, quelques semaine et peut être même quelques mois. Gaius n’avait jamais eu la notion du temps, lui qui était esclave depuis l’âge de trois ans. Quoi qu’il en soit ils s’en tiraient plutôt bien même si Marie était dans un sale état. Contrairement à son protégé, elle avait combattu le froid et fini par tomber malade. Elle n’était même pas capable de marcher. Gaius dut donc la trainer pendant un bon moment avant de trouver un endroit pour la soigner. Evidemment la tâche fut ardue mais il réussit à trouver quelqu’un d’assez gentil pour les héberger le temps que Marie reprenne de forces. Ils leur donnèrent même quelques vêtements, vivres et un peu d’argent. Autant dire que c’était du luxe pour des esclaves mais pas assez pour quitter l’île. La seule solution qui s’offrait à eux fut le vol. Dérober autant de vivres possibles et un bateau furent leur priorité durant quelques jours et ils purent quitter cet enfer enneigé. Cependant une question primordiale s’offrait à Gaius, que devait-il faire de sa liberté ? Cette question le tourmenta pendant pas mal de temps. Plusieurs années mêmes. Des lustres durant lesquels ils découvrirent le monde, voyageant d’île en île. Et le voyage finir par formater sa première ambition : changer le monde. Bien qu’il ne puisse pas tout faire de ses propres mains, voulait au moins participer à sa transformation. Pour cela il avait besoin de puissance, de pouvoir. Dans son voyage il eut largement le temps d’en savoir plus sur cet univers inconnu. Cela le mena à haïr les pirates et les révolutionnaires autant que le gouvernement, surtout les Tenryuubito. Qui choisir alors ? Après plusieurs années de voyages dans la clandestinité et faisant tout pour passer inaperçus, Gaius maintenant âgé de 14 ans et sa sœur adoptive finirent par être présumés morts. Ils purent donc se balader avec une plus grande liberté et même trouver un endroit ou vivre temporairement. Les deux ex-esclaves choisirent de s’installer sur Shell Town, une île dominée par les marines. Marie décida de mener une vie tranquille sur l’île et commença à travailler dans le célèbre zoo de l’île. Il s’agissait d’un rêve d’enfance et ce fut également la raison pour laquelle ils avaient choisi cet endroit pour y vivre. Sur cette île Gaius fit face à de nombreux pirates aucun d’entre eux ne semblaient différents de ceux qu’il avait rencontré. Tous n’agissaient que pour leur propre tête sans se soucier des conséquences de leurs actes. Lors d’une altercation contre l’un d’entre eux, le jeune homme fit la connaissance d’Alheïri S. Fenyang. Ce marine haut gradé réussi à lui sauver la vie et réussi à attirer l’attention de l’ex-esclave. Cet homme n’était pas comme les autres car contrairement à d’autres soldats, il n’a pas essayé de l’emprisonner après avoir vu sa marque d’esclave bien cachée. Cet acte réussi à baisser la garde du garçon qui devint un très vite ami avec lui. Alheïri montra tous les bons côtés du gouvernement et fit comprendre de nombreuses choses à Gaius. Le garçon convaincu par les propos du colonel décida alors de devenir marine. Son nouvel ami décida alors de le prendre sous son aile afin de lui apprendre l’art de l’épée. Art que le garçon né au pays des samurais rêvait d’apprendre. Il s’agissait d’un lien entre lui, ses origines mais aussi Roland son père adoptif dont le nom lui revenait encore dans plusieurs rêves. Alheïri fut un assez bon maitre qui hormis son côté pervers réussi à forger son élève en le laissant s’entrainer seul la plupart du temps. Gaius devait chercher lui-même les réponses à ses questions et se renforcer seul. Ainsi après une longue formation, le petit garçon retrouvé par un semi-géant finit par devenir un véritable soldat. Son but étant bien sûr d’œuvrer pour améliorer le monde qu’il avait appris à aimer et également de dépasser son maitre parti à grand line depuis plusieurs années. >> Test RP Un coup sourd se fit entendre. Le vieil homme vêtu d’une longue veste blanche baissa la tête, les yeux fermés et la bouche entrouverte. Gaius observa la scène avec les yeux écarquillés pendant que Marie déposait doucement le pauvre médecin qu’elle venait d’assommer contre le mur le plus proche. Le petit garçon senti son pouls augmenter à toute allure. Le sort réservé pour la moindre désobéissance pouvait être bien cher. Car il n’avait aucun droit, hormis de vivre pour leur maitre. Pourtant la jeune femme à la chevelure de feu était bien plus préoccupée par les chaines qui bloquaient ses mouvements. Elle n’eut qu’à tirer un court instant pour les réduire en miettes. Gaius ne savait pas quoi faire. Il hésita même à crier pour arrêter cette situation absurde. Alors qu’il prit une grande inspiration la jeune femme colla sa main contre la bouche du garçon tout jetant un regard vers la porte. -Voilà on peut s’enfuir. Chuchota-t-elle avec un sourire satisfait. Le petit garçon trembla de tout son corps. C’en était fini pour si leurs maitres apprenaient cela. Qui sait ? Ils entendaient probablement toute la conversation. Ces dragons célestes n’hésiteraient pas à faire de leur fuite un jeu. On aurait dit que Marie ne s’en rendait pas du tout compte. Ou que mourir lui importait peu. -Pourquoi ? Pourquoi tu fais ça ? On pourrait continuer à vivre tous les deux… On va se faire tuer maintenant. Ils vont s’amuser avec nous comme avec des insectes. Quelques larmes coulèrent sur les joues du garçon. Marie lui jeta un regard incrédule contre lequel il ne put lutter bien longtemps. Encore une fois, il ne put sentir que de la honte en lui. Pourtant il avait juste envie de continuer à vivre, en quoi était ce mal. Les yeux de Gaius se baissèrent vers le sol et y restèrent pendant un bon moment. Plein de question fusèrent dans son esprit. Pendant ce temps sa sœur adoptive semblait se préparer et fouiller dans tous les placards de la salle. Tout ce que le petit frère pu faire, c’est pleurer. Un simple regard l’avait mis dans tous ses états. Il se sentait encore une fois plus impuissant que jamais. Un soupir sorti de la bouche de la jeune femme et une main chaude se posa sur le visage de Gaius pour sécher ses larmes. -Arrête de pleurer. Tu veux devenir un vrai bonhomme non? Les dents du petit se serrèrent au maximum et sa respiration perturbée redevint peu à peu normale. Ses yeux mouillés fixèrent ensuite le visage de Marie qui souriait tendrement. Elle n’avait pas l’air d’avoir peur et cela le rassura grandement. Son cerveau saturé se remit donc à fonctionner normalement. Les questions trouvèrent rapidement leurs réponses. La jeune femme retourna à ses affaires après et rassembla tout ce qu’elle avait trouvé dans un gros sac improvisé avec un grand rideau. Un vent froid souffla sur le corps faible de Gaius. Sa grande sœur se dirigea en face de lui et lui attrapa les épaules avec force avant de le regarder dans les yeux. -Gaius tu préfère quoi ? Partir ou rester ? Si tu pars tu seras libre et tu crèveras dignement et si tu restes tu sais ce qui t’attend ! Mourir dignement ? Un esclave n'avait pas de dignité. Ceux qui osaient s'enfuir finissaient tués comme des chiens galeux. Après tout ils ont les armes et les moyens alors ce ne sont pas une femme et un gamin qui va leur échapper. Le garçon observa à nouveau le sol, de nouveau perturbé par sa sœur qui semblait remplie d'espoir. Sa proposition était belle mais irréalisable. Cependant Gaius du admettre qu'il s'agissait d'un occasion rêvée. Combien de fois aurait t-il une occasion de s'enfuir? Non, combien de fois pourrait-t-il mourir en prenant une telle décision? Le garçon serra son poing, tenant de rejeter des images terrifiantes de son esprit avant de faire face au regard sincère de Marie. -Je te suis. C'est tout ce qu'il trouva à dire. Rien d'autre ne lui était venu à l'esprit. De toute façon il n'aurait probablement pas eu le courage de le dire. Les bras de la jeune femme le serrèrent alors brusquement avec une force inouïe, à se demander si elle allait le briser le cou sans frère exprès. Un petit " Merci. " résonna près de l’oreille du garçon. C'était bien la première fois qu'il l'avait vue aussi heureuse de sa vie. Inutile de faire une longue description pour la suite. Marie pris la main de son frère adoptif et l'entraina hors de la maison. Ils sortirent par la fenêtre de derrière. Le dragon céleste sembler penser que les esclaves étaient bien trop bêtes pour utiliser la porte de derrière pour sortir. Comme quoi la richesse ne fait pas l'intelligence. Gaius se fit entrainer bien loin dans la forêt. Il fut obligé de courir pendant plusieurs heures avant de faire porter sous les bras fins mais solides de Marie. Après une longue course, la jeune femme obligea le garçon à l'aider à creuser un trou dans la neige. Car elle souhaitait dormir sous la neige afin de passer inaperçu. Son petit frère se laissa faire même si la peur l'envahissait à nouveau. Après tout mourir endormi sous la neige semblait bien moins douloureux qu'une balle dans la tête. Il regretta de ne pas s'être fait entendre peu après. Être caché sous la neige fut un véritable cauchemar pour le corps des deux esclaves évadés. Utilisant plusieurs couvertures comme boucliers contre le froid, il purent tenir une nuit sans commencer à trembler comme des feuilles. Les nuits suivantes, Gaius n'avait jamais senti ses dents claquer autant les unes contre les autres. Sa grande sœur contractait sa musculature peu impressionnante pour fournir de la chaleur mais sans succès la plupart du temps. Dès qu'ils en avaient l'occasion, ils purent tenter de faire du feu. Le garçon hésita d'ailleurs de nombreuses fois à sauter dedans afin de plus avoir froid. Les flammes étaient d'ailleurs parfaites pour sécher les grandes couvertures volées. Ils réussirent cependant à en bruler quelques unes. Faute de savoir faire et de moyens. Le petit groupe resta comme cela durant quelques jours, prenant soin de changer souvent de place jusqu'à ne plus croiser aucun marine. Ces larbins fouillaient d'ailleurs la forêt sans grande motivation. Par contre au moindre indice repéré les choses se compliquaient grandement. Surtout lorsqu'on a un ventre qui gargouille sans arrêt. -Marie en voilà un ! Gaius debout au milieu de la forêt observa un lapin en laissa sa bouche lâcher abondamment sa bave. Un grognement se fit entendre et la jeune femme à la chevelure rouge fonça à quatre pattes vers le gibier avec quatre prises bien attachées sur sa hanche. Des lapins, c'est ce qu'il trouvaient le plus souvent pour bouffer. Certains jours étaient bien plus productifs que d'autres, vu que les petites bêtes ne semblaient plus gambader de manière imprudente dans la forêt. Quoi qu'il en soit, ils purent manger un peu. En tout cas suffisamment pour ne pas mourir de faim. Ils firent tout de même en sorte qu'on ne retrouve pas les restes en prenant soin de cacher les restes. Voilà en somme comment ils arrivèrent à survivre plusieurs jours dans les forêts du royaume de Drum. Avec la recherche de nourriture, Gaius avait des journées bien remplies. Il passait son temps libre à rêvasser de ce qu'il pourrait faire avec sa grande sœur. La première chose qui lui vint à l'esprit fut rassembler de l'argent et vivre dans une maison. Quelque chose qui lui semblait toujours irréalisable même avec sa liberté. Car il était un esclave et personne n'avait envie d'avoir affaire à eux. Enfin c'est ce qu'il supposait. Jusqu'à ce qu'un chasseur croise son chemin... |
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Informations IRL
- Prénom :
Age : 20
Aime : Les mangas, dessiner, le sport et les jeux vidéos /originalitée +1000/
N'aime pas : Qu'on me prenne pour un con !
Personnage préféré de One Piece : Hum... Je dirais Garp pour le caractère et Zorro pour le style
Caractère : (définissez vous en quelques mots) Associable, ca me résume assez bien.
Fais du RP depuis : 5 ans même si je ne faisait que des RP très courts et c'est la première fois que jme lance pour faire des pavés ici.
Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) Au moins tous les deux jours.
Comment avez vous connu le forum ? Alheïri S. Fenyang me l'a montré =)
Dernière édition par Gaius Farron le Jeu 16 Mai 2013 - 12:49, édité 12 fois