_On dit qu'il faut faire le ménage et que chaque rat de la ville finira au fond d'une cale, à regretter d'avoir été rat. On dit que les chats sont sorti et qu'ils ne font pas dans le détails. Que leurs griffent raflent tout ce qui sort. Du plus faible au plus fort, du plus beau au plus laid. On dit même qu'ils savent où serait le rat le plus dangereux de la ville, qui a plus du lion que du rat. Mais moi, tu vois, le cachalot au crane lisse, moi, j'en ris plus que j'en tremble. Parce que cette porte que je te pointe, quand ils l'ouvriront en trombe, pointant leurs fusils sur toi et moi. Quand le plus gradé criera à l'arrestation. Et bah dans leurs yeux, les primes se mettront à tourner en boucle pour se rappeler là où ils m'ont vu. Et là, ils se diront « merde, on est dans la merde ». Parce que tu vois, le Cachalot, 50 millions de Berrys, ça attire, mais ça fait surtout peur. « Le Baton sanglant » qu'on m'appelle, parce qu'on dit que l'baton qu'est tranquillement là, calé sur le bout de la table, il finit toujours rouge à la fin d'un combat. Et ma foi, c'est pas mon sang qu'on y trouvera.
Les deux hommes sont assis au milieu d'un bar où personne d'autre n'ose plus venir. Le cachalot écoute d'une oreille, préférant s'occuper de la partie d'échec se jouant. Préférant toujours garder au coin d'une oreille, la porte d'entrée qu'il ne sent que trop enclin à s'ouvrir. Le Baton Sanglant, quant à lui, triture l'une de ses dreads, avec dans sa main gauche quelques piécettes qui jonglent d'un doigt à l'autre. Dans la droite, une bouteillde gnole se descend.
L'Ishii lui, vide tranquillement sa tasse de thé brûlante, trempant délicatement ses grosses lèvres sur la porcelaine. Puis il joue. Avance sa main et déplace avec la dextérité de l'habitué son fou de huit cases.
_Hmm... Echec et mat.
_Ahahah bien joué la bette, on voit l’entraînement.
_Maintenant vous devez respecter votre contrat. Et partir.
_Non
_Hmm... Si.
_Non parce que louper le joli spectacle qui se prépare, passer à côté de tous ces marines qui d'une minute à l'autre vont arriver pour partir la queue entre les jambes et l'honneur disparu ; je voudrais louper ça pour rien au monde.
_Même au prix de votre honneur ? Nous avons fait un pacte, ou le perdant acceptait de partir d'ici. Vous avez perdu. Et parce que cette partie s'est faite entre hommes dignes je ne pensais pas à devoir me répéter. Partez d'ici.
_Tu vois, la poiscaille. J'ai fait deux voyages sur Grand Line et j'en ai rencontré des monstres comme toi, et j'me suis rendu compte, et bah qu'ils n'étaient pas plus fort qu'un autre. Et qu'avec une balle dans le cœur ou un coup de baton dans le crane, ils mourraient comme chaque foutu homme de cette terre. Et t'apprendras que les pactes, ne peuvent se faire qu'entre hommes de même force. Le lion ne pactise pas avec la fourmi. Tu piges ?
_Hmm... Tu n'as pas compris. Les hommes qui ne parlent que pour raconter ce qu'ils ne feront pas, ce ne sont pas des hommes.
_Héhé... C'bien une fourmi qui parle, ça.
_Je ne suis pas une fourmi. Je suis un cachalot, un cachalot qui commence à fatiguer d'écouter un homme se vanter d'un simple bout de papier. Quelques zéros sur une feuilles. Et voilà. Hmm... Ça ferait donc perdre son honneur, ces zéros ?
_Bordel pour qui tu t'prend !
_Je t'ai dit de t'en aller. Hmm...
_Non !
Les deux hommes étaient debout, lame du premier sorti, le bâton du deuxième en main, et les deux hommes se mirent en garde.
_Je vais te faire regretter tes mots, l'ami.
_Pas de bagarre dans mon bar. Ishii. Katsu, au baton sanglant.
Le vieillard au bar, nettoyant un verre à l'aide d'un vieux chiffon a tout écouté depuis le début. A laissé les esprits s’échauffer. Et enfin, se met à parler. D'une voix fatiguée de voir son bar peu à peu déserté. Pourri par une marine trop présente. Il y a une époque où chaque heure de chaque jour, on y voyait plusieurs dizaines d'hommes à jouer aux cartes, boire un verre ou simplement discuter. Mais ça, c'était avant. Avant ce fichu Fenyang.
Les deux hommes sont assis au milieu d'un bar où personne d'autre n'ose plus venir. Le cachalot écoute d'une oreille, préférant s'occuper de la partie d'échec se jouant. Préférant toujours garder au coin d'une oreille, la porte d'entrée qu'il ne sent que trop enclin à s'ouvrir. Le Baton Sanglant, quant à lui, triture l'une de ses dreads, avec dans sa main gauche quelques piécettes qui jonglent d'un doigt à l'autre. Dans la droite, une bouteillde gnole se descend.
- Spoiler:
L'Ishii lui, vide tranquillement sa tasse de thé brûlante, trempant délicatement ses grosses lèvres sur la porcelaine. Puis il joue. Avance sa main et déplace avec la dextérité de l'habitué son fou de huit cases.
_Hmm... Echec et mat.
_Ahahah bien joué la bette, on voit l’entraînement.
_Maintenant vous devez respecter votre contrat. Et partir.
_Non
_Hmm... Si.
_Non parce que louper le joli spectacle qui se prépare, passer à côté de tous ces marines qui d'une minute à l'autre vont arriver pour partir la queue entre les jambes et l'honneur disparu ; je voudrais louper ça pour rien au monde.
_Même au prix de votre honneur ? Nous avons fait un pacte, ou le perdant acceptait de partir d'ici. Vous avez perdu. Et parce que cette partie s'est faite entre hommes dignes je ne pensais pas à devoir me répéter. Partez d'ici.
_Tu vois, la poiscaille. J'ai fait deux voyages sur Grand Line et j'en ai rencontré des monstres comme toi, et j'me suis rendu compte, et bah qu'ils n'étaient pas plus fort qu'un autre. Et qu'avec une balle dans le cœur ou un coup de baton dans le crane, ils mourraient comme chaque foutu homme de cette terre. Et t'apprendras que les pactes, ne peuvent se faire qu'entre hommes de même force. Le lion ne pactise pas avec la fourmi. Tu piges ?
_Hmm... Tu n'as pas compris. Les hommes qui ne parlent que pour raconter ce qu'ils ne feront pas, ce ne sont pas des hommes.
_Héhé... C'bien une fourmi qui parle, ça.
_Je ne suis pas une fourmi. Je suis un cachalot, un cachalot qui commence à fatiguer d'écouter un homme se vanter d'un simple bout de papier. Quelques zéros sur une feuilles. Et voilà. Hmm... Ça ferait donc perdre son honneur, ces zéros ?
_Bordel pour qui tu t'prend !
_Je t'ai dit de t'en aller. Hmm...
_Non !
Les deux hommes étaient debout, lame du premier sorti, le bâton du deuxième en main, et les deux hommes se mirent en garde.
_Je vais te faire regretter tes mots, l'ami.
_Pas de bagarre dans mon bar. Ishii. Katsu, au baton sanglant.
Le vieillard au bar, nettoyant un verre à l'aide d'un vieux chiffon a tout écouté depuis le début. A laissé les esprits s’échauffer. Et enfin, se met à parler. D'une voix fatiguée de voir son bar peu à peu déserté. Pourri par une marine trop présente. Il y a une époque où chaque heure de chaque jour, on y voyait plusieurs dizaines d'hommes à jouer aux cartes, boire un verre ou simplement discuter. Mais ça, c'était avant. Avant ce fichu Fenyang.
Dernière édition par Ishii Môsh le Mer 26 Juin 2013 - 13:12, édité 4 fois