'' Bon, tout le monde est en vie ? Les blessés aux jambes montent sur le dos de ceux qui sont touchés aux bras, vous formerez un combattant à vous deux, l'un bouge, l'autre tape. Caporal, une suggestion sur la marche à suivre ? Caporal ? ''
Il peut l'attendre longtemps sa réponse... Tous les marines regardent autour d'eux, à la recherche du caporal Meiday, mais il n'est pas là le bougre. Il manque d'ailleurs une partie de l'équipage de la petite barque qui s'est fracassée sur la plage grâce à l'aide du géant. Mais cela ne semble pas perturber le plus haut gradé de cette petite troupe. Il pousse un soupir, baille à s'en décrocher la mâchoire, et reprend la parole d'une voix fatiguée.
'' Bon, il semble que l'on va devoir se débrouiller sans l'aide du bout de ferraille. On sert les rangs et on essaye d'être silencieux. On est sensé détruire les défenses extérieures, et par conséquent, je compte sur vous pour dérouiller les défenseurs. On va au plus simple, compris ? Oui ?! Alors c'est parti ! ''
Un silence suit les mots du sergent, tandis que celui-ci pointe un doigt en face de lui pour montrer la direction à suivre... Les marins se fixe la main de Vass, puis passe à son visage sérieux, avant de regarder vers où ils doivent aller, avant de retourner leurs yeux vers leur chef. Je comprends leur hésitation il faut dire... M. Stanov pointe droit sur un mur d'ordure et de débris... Il cligne une fois des yeux, puis deux, puis trois...
'' Euh... Dites... L'un de vous sait par où aller ? ''
Les réactions sont diverses, certains se frappent le front avec la paume de leur main, d'autres se passent une main sur le visage, encore d'autres soupirent de dépits, et les derniers tombent par terre sous le poids de la surprise. Quoi qu'il en soit... Ils sont pas sorti de l'auberge... Devant l'absence de réponse de ses subordonnés, Vass décide de prendre le taureau par les cornes. Il désigne un soldat au hasard.
'' Toi, grimpe en haut de ce tas de déchet, et fait nous un point sur la situation.
- Avec plaisir Sergent, mais j'ai le vertige, et il doit bien faire 20 mètres ce truc.
- Je dirais plutôt 25 moi.
- N'importe quoi les gars, ça doit pas dépasser les 18 mètres.
- SILEEEEEEEEEENCE. Bon toi, grimpe.
- Sans vouloir vous manquer de respect, j'ai mal aux doigts après notre chute, je pense pas réussir à monter.
- Moi aussi.
- Moi aussi.
- Et moi pareil.
-Pareil.
- Bon j'ai compris... Si on veut que les choses soient bien faites... Non même pas, si on veut qu'elles soient faites tout court, on doit le faire soit même. ''
Et c'est ainsi que Vass commence son ascension, son sabre coincé entre ses dents. Un mètre, deux mètres, trois mètres... six mètres... la moitié de faite, dix mètres mais... Pourquoi il s’arrête cet idiot ? Non j'y crois pas, il s'est endormi... EH OH ! NON MAIS IL FAUT PAS DECONNER ! Ah voilà il est reparti. Clap clap clap , le voilà au sommet. Il regarde ses copains en bas, et leur fait un petit coucou, avant de reporter son regard au loin. Bon, au sud, à part la petite plage où sont ses hommes, il n'y a que de l'eau. A l'est, pas grand chose, des navires fracassés à perte de vue. A l'ouest et bien pareil. Et en face, au nord, on dirait que des rues ont été tracées à travers le cimetière, c'est clairement là qu'il doit se rendre... Alors qu'il commence à se retourner pour donner les informations aux marins, un morceau de bois pourri craque, faisant s'enfoncer le pied de notre sergent dans un repère d'asticots et autres bestioles peu ragoutante. Il le retire rapidement, trop rapidement, et glisse sur une pierre lisse, il bascule en avant, vers ses hommes, puis en arrière, de nouveau en avant, et pour finir il tombe du mauvais coté.
Je dois avouer que vingt mètres, c'est haut. Je n'aimerais pas être à sa place. Bon je suis moins agile et fort que lui, mais tout de même... Oh ! Joli ! Juste avant de heurter le sol, il s'appuie sur le mur d'ordure d'un coup de pied, Vass pivote sur lui même tel la plus gracieuse des danseuses. Il fait une sorte de salto vrillé, les jambes tendues, les bras écartés, en croix, son sabre dans la main gauche, et se réceptionne droit comme un i.
Bon il reçoit juste après un grille pain, tombé du mur lui aussi, derrière la tête, et fini le visage dans la terre. Le sabreur se relève, s'époussette, et regarde autour de lui. Des voix lui parviennent, étouffées par la quantité de déchet qui séparent Vass de ses hommes.
'' Sergent ?! Vous êtes vivant ?!
- Oui, mais j'ai mal au nez, et à la tête.
- Euh... On fait quoi ?
- Essayez de trouver un moyen de me rejoindre, vous devez aller au nord. Vous allez trouver des routes qui vous mèneront vers notre objectif. Je pars devant, essayez d'arriver avant que j'ai tué... euh... arrêté tous les révolutionnaires. ''
Sans attendre la réponse, Vass se tourne, son attention fixé vers le nord. Il pourrait se mettre à courir pour attaquer le premier, mais c'est pas vraiment dans son caractère. Non, lui, M. Stanov, il marche tranquillement, comme s'il était là pour visiter... Ainsi, il avance tranquillement, sans se douter que notre héros se dirige droit vers son destin... AH AH AH, non je plaisante. Son destin... N'importe quoi...
Allez, soyons sérieux. Notre intrépide petit marin se contente d'aller droit devant lui, vers ce qu'il suppose être la base des révolutionnaires. Bon il a raison, c'est la bonne direction, mais c'est juste un coup de bol, rien à voir avec une éventuelle destinée. C'est juste un pignouf avec un gros couteau.
Pendant ce temps, non loin du Q.G. des vilains méchants ennemis, un homme avec un long manteau simplement posé sur ses épaules, et une lance dans la main, fait sa ronde. Cet homme c'est Bébère, le garde. Il est supposé rester caché dans les ordures, et espionner les alentours, mais il n'avait pas dû écouter cette partie lorsqu'on lui a donné les consignes. Non, lui, il préfère se balader, en regardant le ciel, et en fumant un cigare. Le révolutionnaire a décidé de profiter de son tour de garde pour rejoindre un vieux matelas caché dans le cimetière d'épaves. Sans le savoir, ses pas le mènent droit vers Vass.
Retournons à notre mouton, une belle bête à la chevelure noire de jais, habillée avec classe, un charisme sans borne. Le futur modèle de toute une génération. Tout en marchant, Vass s'amuse a faire sortir sa lame de quelques centimètres d'un coup de pouce, avant de la rentrer, puis la ressortir, la rerentrer. C'est un passe-temps comme un autre vous savez...
Toujours est-il, qu'un mouvement à la limite de son champ visuel l'alerte. Il bondit sur le côté tout en pivotant sur lui même pour faire face à une éventuelle menace, la main sur la poignée de son katana, prêt à se défendre.
Vass fixe le vide en face de lui, dans sa tête, il se remémore ce qui vient de se passer. A-t-il rêvé ? Non, il est sûr que quelqu'un était là.
'' Identifiez-vous, ou vous aurez à faire à moaaaaaaaa ''
Il baille tout en prononçant le dernier mot, retirant tout crédit à sa menace. Mais reste à l’affût, attendant la réponse qui doit venir.
Il peut l'attendre longtemps sa réponse... Tous les marines regardent autour d'eux, à la recherche du caporal Meiday, mais il n'est pas là le bougre. Il manque d'ailleurs une partie de l'équipage de la petite barque qui s'est fracassée sur la plage grâce à l'aide du géant. Mais cela ne semble pas perturber le plus haut gradé de cette petite troupe. Il pousse un soupir, baille à s'en décrocher la mâchoire, et reprend la parole d'une voix fatiguée.
'' Bon, il semble que l'on va devoir se débrouiller sans l'aide du bout de ferraille. On sert les rangs et on essaye d'être silencieux. On est sensé détruire les défenses extérieures, et par conséquent, je compte sur vous pour dérouiller les défenseurs. On va au plus simple, compris ? Oui ?! Alors c'est parti ! ''
Un silence suit les mots du sergent, tandis que celui-ci pointe un doigt en face de lui pour montrer la direction à suivre... Les marins se fixe la main de Vass, puis passe à son visage sérieux, avant de regarder vers où ils doivent aller, avant de retourner leurs yeux vers leur chef. Je comprends leur hésitation il faut dire... M. Stanov pointe droit sur un mur d'ordure et de débris... Il cligne une fois des yeux, puis deux, puis trois...
'' Euh... Dites... L'un de vous sait par où aller ? ''
Les réactions sont diverses, certains se frappent le front avec la paume de leur main, d'autres se passent une main sur le visage, encore d'autres soupirent de dépits, et les derniers tombent par terre sous le poids de la surprise. Quoi qu'il en soit... Ils sont pas sorti de l'auberge... Devant l'absence de réponse de ses subordonnés, Vass décide de prendre le taureau par les cornes. Il désigne un soldat au hasard.
'' Toi, grimpe en haut de ce tas de déchet, et fait nous un point sur la situation.
- Avec plaisir Sergent, mais j'ai le vertige, et il doit bien faire 20 mètres ce truc.
- Je dirais plutôt 25 moi.
- N'importe quoi les gars, ça doit pas dépasser les 18 mètres.
- SILEEEEEEEEEENCE. Bon toi, grimpe.
- Sans vouloir vous manquer de respect, j'ai mal aux doigts après notre chute, je pense pas réussir à monter.
- Moi aussi.
- Moi aussi.
- Et moi pareil.
-Pareil.
- Bon j'ai compris... Si on veut que les choses soient bien faites... Non même pas, si on veut qu'elles soient faites tout court, on doit le faire soit même. ''
Et c'est ainsi que Vass commence son ascension, son sabre coincé entre ses dents. Un mètre, deux mètres, trois mètres... six mètres... la moitié de faite, dix mètres mais... Pourquoi il s’arrête cet idiot ? Non j'y crois pas, il s'est endormi... EH OH ! NON MAIS IL FAUT PAS DECONNER ! Ah voilà il est reparti. Clap clap clap , le voilà au sommet. Il regarde ses copains en bas, et leur fait un petit coucou, avant de reporter son regard au loin. Bon, au sud, à part la petite plage où sont ses hommes, il n'y a que de l'eau. A l'est, pas grand chose, des navires fracassés à perte de vue. A l'ouest et bien pareil. Et en face, au nord, on dirait que des rues ont été tracées à travers le cimetière, c'est clairement là qu'il doit se rendre... Alors qu'il commence à se retourner pour donner les informations aux marins, un morceau de bois pourri craque, faisant s'enfoncer le pied de notre sergent dans un repère d'asticots et autres bestioles peu ragoutante. Il le retire rapidement, trop rapidement, et glisse sur une pierre lisse, il bascule en avant, vers ses hommes, puis en arrière, de nouveau en avant, et pour finir il tombe du mauvais coté.
Je dois avouer que vingt mètres, c'est haut. Je n'aimerais pas être à sa place. Bon je suis moins agile et fort que lui, mais tout de même... Oh ! Joli ! Juste avant de heurter le sol, il s'appuie sur le mur d'ordure d'un coup de pied, Vass pivote sur lui même tel la plus gracieuse des danseuses. Il fait une sorte de salto vrillé, les jambes tendues, les bras écartés, en croix, son sabre dans la main gauche, et se réceptionne droit comme un i.
Bon il reçoit juste après un grille pain, tombé du mur lui aussi, derrière la tête, et fini le visage dans la terre. Le sabreur se relève, s'époussette, et regarde autour de lui. Des voix lui parviennent, étouffées par la quantité de déchet qui séparent Vass de ses hommes.
'' Sergent ?! Vous êtes vivant ?!
- Oui, mais j'ai mal au nez, et à la tête.
- Euh... On fait quoi ?
- Essayez de trouver un moyen de me rejoindre, vous devez aller au nord. Vous allez trouver des routes qui vous mèneront vers notre objectif. Je pars devant, essayez d'arriver avant que j'ai tué... euh... arrêté tous les révolutionnaires. ''
Sans attendre la réponse, Vass se tourne, son attention fixé vers le nord. Il pourrait se mettre à courir pour attaquer le premier, mais c'est pas vraiment dans son caractère. Non, lui, M. Stanov, il marche tranquillement, comme s'il était là pour visiter... Ainsi, il avance tranquillement, sans se douter que notre héros se dirige droit vers son destin... AH AH AH, non je plaisante. Son destin... N'importe quoi...
Allez, soyons sérieux. Notre intrépide petit marin se contente d'aller droit devant lui, vers ce qu'il suppose être la base des révolutionnaires. Bon il a raison, c'est la bonne direction, mais c'est juste un coup de bol, rien à voir avec une éventuelle destinée. C'est juste un pignouf avec un gros couteau.
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Pendant ce temps, non loin du Q.G. des vilains méchants ennemis, un homme avec un long manteau simplement posé sur ses épaules, et une lance dans la main, fait sa ronde. Cet homme c'est Bébère, le garde. Il est supposé rester caché dans les ordures, et espionner les alentours, mais il n'avait pas dû écouter cette partie lorsqu'on lui a donné les consignes. Non, lui, il préfère se balader, en regardant le ciel, et en fumant un cigare. Le révolutionnaire a décidé de profiter de son tour de garde pour rejoindre un vieux matelas caché dans le cimetière d'épaves. Sans le savoir, ses pas le mènent droit vers Vass.
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Retournons à notre mouton, une belle bête à la chevelure noire de jais, habillée avec classe, un charisme sans borne. Le futur modèle de toute une génération. Tout en marchant, Vass s'amuse a faire sortir sa lame de quelques centimètres d'un coup de pouce, avant de la rentrer, puis la ressortir, la rerentrer. C'est un passe-temps comme un autre vous savez...
Toujours est-il, qu'un mouvement à la limite de son champ visuel l'alerte. Il bondit sur le côté tout en pivotant sur lui même pour faire face à une éventuelle menace, la main sur la poignée de son katana, prêt à se défendre.
Vass fixe le vide en face de lui, dans sa tête, il se remémore ce qui vient de se passer. A-t-il rêvé ? Non, il est sûr que quelqu'un était là.
'' Identifiez-vous, ou vous aurez à faire à moaaaaaaaa ''
Il baille tout en prononçant le dernier mot, retirant tout crédit à sa menace. Mais reste à l’affût, attendant la réponse qui doit venir.
Dernière édition par Vass Stanov le Jeu 16 Mai 2013 - 22:08, édité 1 fois