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Dans la quête de l'incarnation de mon idéal... *baille*

Alaude THOMSON



Dans la quête de l'incarnation de mon idéal... *baille* 131387

Pseudonyme : Alaude Thomson, dit "Le Bouffon Noir du Gouvernement".
Age: 24 ans
Sexe : Homme
Race : Humain

Métier : Agent du Gouvernement (Libraire à temps perdu)
Groupe : Gouvernement Mondial - Cipher Pole 9
But : S'abandonner à la Justice, la représenter corporellement ainsi que psychologiquement.

Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Le Rokushiki - Haki de l'Armement (je sais qu'on ne peut le bénéficier aussi rapidement).
Équipements : Un Poignard, un pistolet chargé de balles classiques et d’une seule balle faite de Kairouseki ainsi que deux paires de menottes imprégnés de Kairouseki.

Codes du règlement (2) :

Parrain : /

Ce compte est-il un DC ? : Non
Si oui, quel @ l'a autorisé ? : /
Physique

Spoiler:

Alaude est un jeune homme ne passant généralement pas inaperçu; Il possède des cheveux blonds de couleur platine et des yeux d'un bleu glacial. Généralement au quotidien, il porte un Trench-coat (littéralement "manteau de tranchée") d'un noir nuancé de gris et correctement boutonné avec juste en-dessous une chemise ainsi qu'une cravate. Cela peut aussi varier, il retire parfois son trench-coat et ne porte que son costume, sa chemise ainsi que sa cravate qu’il change régulièrement. Il est, vous l'aurez constaté, quelqu'un d'élégant, de raffiné, prends soin de lui, marche de manière droite, le torse bombé, la tête levé et les épaules carrés, l'air irréprochable. Cela n'étant peut-être pas si étonnant étant donné que l'homme a appartenu autrefois aux rangs de la haute noblesse avant de partir se faire entraîner, et cela se voit même dans sa manière de parler; Il use beaucoup de la gestuel de ses mains afin de s'exprimer et parle en articulant correctement et ce de sa voix portante. Malgré tout cela, Alaude ne se vente pas particulièrement de son ancien statut et n’aborde jamais le sujet de son ancienne vie en tant que noble.

Il se tient du haut de son mètre quatre-vingt et ne semble pas détenir une si grande musculature que ça, bien qu'il le soit réellement. D'une rapide analyse, Alaude parait posséder le physique d'un homme lambda de vingt-quatre ans. Cependant, s'il retire toutes ses couches d'habits, on peut apercevoir un corps bien bâti, ainsi de petits creux au niveau de son torse et de ses épaules, cela étant dû aux différentes balles qu'il a été amené à prendre dans sa vie au cours de ses diverses missions périlleuses. Son corps est lui aussi bien bâti par rapport aux exercices quotidiens qu'il produit quand il ne travaille pas ou qu’il n’a aucune mission. Il a même été durant son enfance ceinture noire de Karaté et de Judo.

Au niveau comportemental, le jeune libraire peut paraître froid mais non, du moins, ce n'est pas le premier effet qu'il donne lorsque l'on s'adresse à lui. Au premier abord, il apparaît gentil et sociable, il ne l'est enfaite que dans sa librairie devant ses clients...En réalité, il est surtout très hautain, arrogant, calculateur, moqueur, mesquin et s'emporte en général assez vite quand une situation l'irrite. D'un point de vue extrême, il est invivable, mais néanmoins, il peut envers et contre tout être capable de s'attacher à un quelconque individu.

Ses tics ? Il baye légèrement plus souvent que la normale, et fort. Si fort qu'il s’est un jour fait remarquer quand il poursuivait son ennemi dans une filature. Cela est peut-être dû au faite que ses missions se passent très tard lors de la pénombre obscur et que notamment à cause de son métier, il ne trouve pas le temps de se reposer, qui sait. Sa vue a également été affecté avec le temps, ce qui l'a à présent amené à consulter les ouvrages de sa librairie avec des paires de lunettes. Au niveau de la parole, lorsqu'il est surpris où étonné, le mot qui sortira de sa bouche sera alors un "Waouh".

Avec tout cela en tête, il n’est pas très étonnant qu’Alaude Thomson puisse paraître pour un sale snob bien simpliste mais, c'est lorsque le terme "Justice" entre en compte, quand la situation l’exige ou simplement lorsqu'il est en pleine mission que l'homme change radicalement.

Psychologie


Spoiler:

La précédente présentation n'était qu'une façade. Lorsqu'il mène une mission, Alaude ne désire la mener que par lui-même, apparaît alors quelqu'un de bien solitaire et de sombre ; En réalité, il ne désire s’associer seulement avec ceux qui auraient la même « Justice » que lui. Il ne parle alors plus du tout et se contente d'analyser les circonstances, l'ennemi ainsi que le terrain. Il se montre comme étant intelligent, et tacticien.

Lorsque celui auquel il s'oppose est un marin qui aurait trahi ses troupes, ou même un quelconque civil ou chasseur de prime dangereux, Alaude se montre tout aussi sérieux et déterminé, mais pourrait presque être vu comme étant compatissant par rapport au traitement qu’il réserve en face de pirates ou de réels criminels…

En Effet, lorsque l’ennemi est un pirate, il montre alors un sang-froid exemplaire malgré sa haine envers eux, et il se montre surtout sans aucune pitié. S'il doit l'arrêter, il n'hésitera pas à le traîner salement dans la boue et lui faire subir les pires circonstances et la pire humiliation qu'un être humain puisse subir au cours de sa vie. S'il doit le tuer, c'est avec plaisir qu'il le fera et qu'il se tâchera du sang de son ennemi, et ce presque dans un élan de violence et de sadisme. Sa spécialité est sans aucun doute l'assassinat, et le jeune homme en a clairement fait son art. En plein combat, il représente alors réellement la force et l’intelligence mais manque peut-être un tant inné d’endurance. Il est notamment vrai qu’il n’est plus du tout bavard lors de ses missions et de ses combats, mais l’envie lui vient parfois pendant le déroulement de ceux-ci de connaitre la philosophie de son ennemi, son but, pourquoi a-t-il choisi de devenir pirates ou autres… et il se lance alors dans des discours mélodramatiques quant à la « Justice » et à son véritable rôle; Il est clair que pour lui, il n'y a rien de plus important.

Par contre, il n’est pas aveugle. A ses yeux il y a effectivement deux types de pirates : Les bons, et les mauvais. Ceux qui naviguent sur les mers pour la liberté et dans le pacifisme, et ceux qui naviguent pour la renommée et la terreur. Mais pour lui, c’est la même chose. « Pirate », ce mot constitue à ses oreilles un crime en lui-même, et ce quelque que soit la nature du pirate en question. Devenir Pirate est pour lui quelque chose d’insensé, d’inconcevable, personne ne devrait jouir d’un tel titre en ce monde et personne ne devrait l’arborer aussi fièrement comme l’on arbore un drapeau. Bien que le pirate puisse aussi effectivement être de nature bien-vaillante, l’histoire est écrite ; Le Pirate est surtout un être sans-pitié, mauvais et recherché dans le monde pour le chaos qu’il a provoqué. Vouloir le devenir en connaissance de cause constitue pour Alaude le plus grand des crimes. En conclusion : Un pirate est un criminel, et un criminel doit finir sa vie menotté et en prison, ou mourir dans les plus atroces souffrances, point.

Et quand cela est un ordre, raison de plus. A ses yeux, les ordres des supérieurs doivent être effectués, et même si cela entraîne des sacrifices, ce sont les ordres et il les accomplira. Si les ordres stipulent de décimer toute une population innocente, il le fera avec tristesse et en sera surement choqué, mais le fera tout de même sans se poser trop de questions. Si rien n'est réellement détaillé à ce sujet-là, il sauverait le plus de citoyens possible sur sa route, mais seulement sur sa route, car trop se soucier de ce genre de choses pourrait entrainer pour lui un échec de la mission qui serait impardonnable.

Parfois même Alaude n'est pas d'accord avec les ordres de ses supérieurs, mais c'est parce qu'ils sont ses supérieurs qu'il n'a pas le choix. D'après lui, c'est parce que ces gens sont au-dessus de lui et qu'ils leur donne des ordres qu'ils représentent la Justice. A ses yeux, chaque ordre reçue, chaque mission reçue est une manifestation de la Justice elle-même, bien qu'il reconnaisse que cette Justice est parfois cruelle, il l’applique. Mais c'est parce qu'elle est cruelle que Alaude a conscience de l'enjeu de tout cela; Son but est réellement de grimper les échelons, d'incarner à son tour la Justice sous sa véritable forme, de faire que chacun de ses paroles soient Justice, de faire que chacun de ses actes soient Justice, de faire que chacun de ses mouvements, de ses mimiques, soient Justice. De faire que sa voix, sa chair, ses os, ne soient que JUSTICE.

Jusque là il attendra de prendre le trône le moment venu. Jusque là, il continuera d'assassiner sans-pitié et sans aucune considération chaque pirates dans l'ombre, car il aime sa. Il sait pertinemment qu’en travaillant dans le Cipher Pole le plus secret de tous son nom ne gravira peut-être jamais les échelons et ne sortira jamais des ténèbres pour atteindre la lumière et apparaître dans l'histoire. Mais il veut tout de même accomplir ce qu’il s’est fixé tout en restant dans ce groupe si fermé. Pourquoi y est-il tant attaché ? C’est simple, car décider parfois de lui-même de pouvoir arrêter le pirate ou le criminel en question et lui faire subir les pires jours de toute son existence, ou même de pouvoir l’assassiner ou lui couper la tête indépendamment sans même devoir d’explications à personne : Il aime sa. De tout son être.

Mais, le moment venu, lorsque que son âme elle-même ne fera enfin plus qu’une avec la Justice, il donnera enfin l'Ordre. Celui qu'il a toujours voulu donner, cet ordre, ce premier ordre qu'il donnera en tant que personnification de la Justice en personne : Un Génocide de tout les pirates présents sur toutes les mers.

Les gens du Gouvernement ont surement percés cet esprit maniaque, cette impression vicieuse venant de la part d’Alaude Thomson qui se fait depuis prénommé « Le Bouffon Noir du Gouvernement ». Car un « Bouffon » est avant tout un Fou, et un fou une personne atteinte d’un certain état de Folie.

Mais c'est exact. Alaude Thomson n'est peut-être que folie.

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Informations IRL

    Prénom : Richard

    Age : 17 ans

    Aime : Anime/Manga mais surtout One Piece ! x)

    N'aime pas : Tellement de choses, mais la tout de suite je sais pas. x)

    Personnage préféré de One Piece : Hmm, Juraquille Mihawk je pense...

    Caractère :(définissez vous en quelques mots) Hmm, super cool, blagueur et sérieux quand il le faut. Smile

    Fais du RP depuis : 3 ans, ou quelque chose comme ça..

    Disponibilité : Je ne sais pas exactement mais je suis quelqu'un de plutôt actif. Bien que je doive réviser pour mon Bac qui approche (*sad*), je me ferais assez fréquent. ^^

    Comment avez vous connu le forum ? J'cherchais un forum Rp de One Piece et j'suis tombé dessus ! x)


Dernière édition par Alaude Thomson le Mer 29 Mai 2013 - 19:26, édité 11 fois
    Biographie

    (Je la mets en post à part car sinan elle dépassait la limite de longueur de message, donc voila. Et dernière petite info : il y a quelques petits injures dans cet histoire mais rien de bien méchant. C'est pour que tout ça soit un peu plus réaliste quoi).

    Introduction :

    "Mon trésor ? Je vous le laisse si vous voulez. Trouvez-le ! Je l'ai laissé quelque part dans ce monde !"

    Cette phrase déclencha la fameuse grande vague de la piraterie. Une guerre incessante entre la Marine et les Pirates s’annonçait, et d’autres parts les troubles faits telle que les Révolutionnaires et autres ethnies... Un cataclysme, juste là, à nos pieds. Celui qui allait sortir victorieux de cette bataille allait prendre en main le sens du mot « Justice », du destin de notre monde. Oui, le destin du monde lui-même était pris en compte, mais, certaines personnes n’avaient pas l’air si concernés.

    Ils vivaient paisiblement, impassiblement et presque comme si la paix avait toujours été. Ils regardaient le monde entier de haut presque sans se soucier de son sort, tant que leurs jolis petits arrières trains n’étaient pas atteints. Tout ce qui comptait pour eux était eux-mêmes. Ils se considéraient véritablement comme une espèce supérieure et refusaient de se mêler aux peuples. Ils étaient mauvais, hautains et cupides, et ils l’étaient de plus en plus au fil des années, sans même le remarquer. Ces gens là étaient pourris. Ces gens là étaient les Nobles.

    C’est dans ce monde que le Jeune Alaude Thomson naquit.

    Chapitre 1 : Ma « Justice »

    Alaude était né un jour neigeux. Sa mère, Mme.Jane Thomson avait accouché sous la tutelle du médecin qui a bien voulu vouloir se déplacer en échange d’une somme astronomique. Il eût une enfance très agité étant donné qu’il était le seul fils de la famille et que chacun, que ce soit son père, sa mère, ou ses oncles et ses tantes, fondaient d’incroyables espoirs en lui. Une petite fille était née avant lui, elle s’appelait Shanone et était donc sa grande-sœur. Mais la famille désirait surtout un petit héritier, d’où leur grande joie lors de la naissance du jeune garçon. Alaude, lui, semblait constaté le surplus d’attention que lui accordait sa famille et ce malgré son jeune âge, mais il était heureux. Tellement heureux, il ne comprenait rien, voila pourquoi il était heureux. Il était un peu le fils prodige, et son destin était tout tracé de la part de son père, qui avait déjà tout planifié quant à son chemin futur. Shanone en était purement jalouse, elle qui était aussi pourrie que les autres nobles. D’ailleurs, c’est pareil chez tout les jeunes petits garçons de noble dans cette ville : « Je prévois de grandes choses pour mon fils ! Il fera de grandes études de sciences et se mariera avec une Duchesse ! Je le ferais parcourir mon propre chemin ! »…Mais les choses n’allaient pas être aussi simple pour ce Duc appelé James Thomson, père d’Alaude.
    Le temps passait petit à petit. Alaude grandissait. Un certain esprit hautain et arrogant avait naquit en lui. Mais cela était contre son gré, à force de côtoyer des gens qui vous disent chaque jour que vous êtes le fils prodige, et que vous êtes parfait, rien de plus pour vous bourrer le crâne et vous faire croire à vous aussi que vous êtes supérieur aux autres. Mais Alaude était tout de même plus au-dessus de ça, peut-être à cause de son esprit enfantin et naif, dû à son jeune âge.

    Soit, il était maintenant inscrit à l’école. Il avait de bonnes notes et chacun était fier de lui. Chaque soir, une femme venait à domicile lui donner des cours. Sa vie était plutôt calme, dans cette ville. Chacun était d’une gentillesse hypocrite. Cette gentillesse n’était pas leur vraie nature, elle n’était pas destinée à l’interlocuteur en question, mais à son statut. Alaude était encore ignorant à propos de tout ça. Tout ce qu’il savait, c’est que la vie était assez ennuyante. Quand personne ne le surveillaient, ils ne lisaient pas ces bouquins d’écoles, ils lisaient autre chose. Ils lisaient tout ce qui était relatif au monde extérieur. A chaque retour d’écoles, et dès que la dame qui venait lui apprendre des trucs chiants à la maison rentrait enfin chez elle, il lisait des tas de livres qu’il empruntait à la bibliothèque de la ville chaque semaines. Personne ne le savait, si ses parents entendaient ça, il se ferait surement grandement enguirlander, voir peut-être même frapper. En effet, un jour Shanone avait dit à Jane, leur mère, qu’elle voudrait bien un jour testé ce qu’était le monde extérieur…elle s’est ensuite faite violemment gifler par le père de famille. Voila pourquoi il donnait une fausse identité au libraire qui n’y voyait que du feu, mais il avait tout de même l’air de s’en douter. Auprès de lui, Alaude S’appelait « John Petterson ».

    Enfaite, le libraire était la seule personne qu’Alaude aimait un peu dans cette ville, il était différent des autres. C’était un vieil homme retraité nommé Hyro Matsuda, et malgré sa richesse, il ne semblait pas aussi pourri que les autres gens. Non enfaite, il ne semblait pas si riche que ça. Soit, la librairie de M.Matsuda était de plus très loin du domicile familial, impossible que ses parents puissent croiser la route du libraire un jour. Tout avait été calculé par le jeune Alaude alors âgé de seulement de huit ans et demi. Il répétait le même scénario chaque semaine. Il lisait tranquillement en veillant soigneusement à fermer la porte de sa chambre à chaque fois. Il aimait les aventures qu’il lisait, elles étaient dynamiques. C’était peut-être le train de vie que le jeune garçon avait toujours voulu mener. Il s’endormait chaque jour le cerveau empli d’images et d’idées, le sourire aux lèvres. Mais un jour, après les cours quand il se rendait une nouvelle fois à la bibliothèque (et une énième fois en rentrant tard sous prétexte d’avoir aidé une vieille Marquise qui en avait besoin), Alaude eut une soudaine envie; Il voulait maintenant prendre les livres des étagères de plus haut. Il appelait le vieux libraire afin qu’il lui fournisse l’aide pour qu’il puisse se saisir des livres en question grâce à l’échelle.

    M.Matsuda – Oui ?

    Alaude Thomson – Je voudrais lire les livres de tout au-dessus. Ils m’intéressent…

    M.Matsuda (en rires) – Ah bon ?! Et en quoi, tu peux m’le dire mon p’tit gars ?!

    Alaude Thomson – Pff, ça ne vous regarde pas. Faîtes seulement ce que je vous dis.

    M.Matsuda – Je comprends je comprends mais...sais-tu ce qui y est écrit dedans, mon p’tit gars ?

    Alaude Thomson – Non. C’est justement parce que je veux savoir ce qui y est écrit que je vous demande de me les donner monsieur…

    M.Matsuda – Ces livres parlent…de la Piraterie, du Gouvernement Mondial…De la Révolution...Des plus grands hommes qui n’aient jamais existé...Monkey D.Garp, Sengoku…Edward Newgate…et Gold Roger…

    Alaude Thomson – …La piraterie…? Qu’est-ce donc ?

    M.Matsuda – Tu sais mon p’tit John...j’étais comme toi avant. Je me demandais moi aussi ce que je foutais là, je n’étais pas né au bon endroit. Puis, j’ai commencé à ne plus écouter mes parents, et je me suis intéressé au monde extérieur. J’ai fugué de chez moi et a mené ma vie. J’en ai vu des choses, crois-moi…Mais je me suis fait vieux et maintenant je coule des jours ici sur cette île, dans cette ville pourrie, celle de ma naissance. Mes parents sont morts depuis je pense, mais au fond, je m’en fous. Tandis que ma si prestigieuse famille semble elle être disparue des annales, j’n’ai plus du tout d’argent et je me retrouve maintenant modeste libraire. Quelle ironie tout de même…

    Alaude Thomson - …Hein ?

    M.Matsuda (se baisse au niveau du garçon, lui caresse le haut de la tête) – Ce que je veux dire mon p’tit John, c’est que nous deux on est fait du même bois, j’le sens. Un jour tu sortiras toi aussi de cet endroit, et tu connaitras le monde…et là…tu devras faire un choix.

    Alaude Thomson – …Un choix...?

    M.Matsuda - Oui…Un choix quant à la forme de Justice la plus Juste à tes yeux. La Passion ou la Discipline, la Liberté ou la Loi…ou même la Vérité…

    Alaude Thomson (hurlant) - …Je…Et...Et vous… ?! Quel « Justice » avez-vous emprunté ?! C’est quoi la meilleure ?!

    M.Matsuda – Ca, je ne te le dirais pas. Tu devras faire ce choix par toi-même, de toute manière tu n’es pas assez autonome. Je me suis un peu trop emballé…Pour le moment, je vais te donner ce livre. C’est celui que j’ai lu à ton âge, et c’est aussi celui qui a bouleversé mon Destin à tout jamais. Son nom, mon p’tit John, est…

    Enfin, le vieux libraire prêta se fameux livre à Alaude, qui était terriblement pressé de le lire après ses révisions scolaires avec sa tutrice. Le nom de ce livre était : « La Grande vague de la Piraterie ».
    Alaude rentrait enfin chez lui, personne ne le disputa vu le mensonge qu’il sortait à chaque fois, mensonge qui marchait, mais James Thomson lui semblait se douter de quelque chose...Dix minutes plus tard vint Mme.Taffdur qui venait comme toujours lui donné son cours du soir. Puis, elle se barrait enfin ! Dès que la pénombre arrivait, le garçon, tout excité, se mettait en pyjama, souhaitait bonne nuit à sa famille et verrouillait la porte de sa chambre. Il bondit sur son lit, attrapa le livre, se recouvra de sa couette et l’entama enfin…4 heure du matin, le jeune décida enfin de fermer le livre et de s’endormir, mais juste avant d’enfin fermer l’œil, il murmurait quelque chose…Une longue phrase…et tout seul…
    Alaude Thomson – Waouh ! M.Matsuda à raison, ce livre est génial ! Je comprends pas tout ce qui est dedans mais c’est pas grave…Ils disent que les pirates sont des méchantes personnes, qui tuent et qui pillent des trésors...mais c’est trop cool de faire ça ! C’est décidé…quand je serai grand je deviendrai…je deviendrais Pirate ! Je serai le Capitaine et tout le monde sera en adoration devant moi ! Ouais c’est bon…Je crois que je comprends ce que M.Matsuda voulait dire, oui c’est ça mon destin ! Oui, c'est aussi : ma « Justice » !!

    Chapitre 2 : Un destin enclenché

    Le temps était bien passé. Alaude était maintenant âgé de treize ans. Sa vie était toujours aussi monotone, sa maturité venait par contre peu à peu. Il prenait aussi conscience de la nature pourrie des nobles petit à petit. La librairie de M.Matsuda ? Elle n’était plus, et ce depuis cinq ans. Les gens de la ville considérait les livres de cet endroit comme « nuisible à l’esprit de leur enfant ». Ces nobles avaient juste peur que leurs fils s’intéressent à l’extérieur. Alaude était allé rendre visite à M.Matsuda la veille de la fermeture, deux semaines après qu’il ait emprunté le livre, sans savoir que la librairie allait fermer. Il voulait aussi rendre le livre au vieil homme, et lui dire qu’il avait fait un choix ! Mais le vieux monsieur n’était pas là, et tout les livres avaient même disparu…Mais il y avait seulement un mot, là, sur le bureau habituel où se tenait le vieil homme. Ce mot là disait :

    « A ne pas retirer - - - Mon cher John, je suis désolé de ne pas être là aujourd’hui mais j’ai eu un petit problème. Comme tu as pu le constater il n’y a plus rien, plus aucun livres…Cet endroit va être détruit, et nous nous reverrons plus jamais. Tu peux garder le livre que je t’ai donné, prends-en soin. Il est à toi. Mais il y autre chose que je veux te donner, regarde dans l’ancienne commode à gauche…Bonne continuation à toi mon p’tit gars ! C’était mignon de ta part d’avoir bien voulu passer du temps avec un vieux monsieur comme moi ! Je n’oublierais pas. Jamais ! --- signé Hyro Matsuda ».

    Ce jour-là, Alaude était dans l’incompréhension. Il ne savait pas pourquoi, mais il pleurait. Il marchait alors lentement vers l’ancienne commode, et l’ouvrit…C’était un grand carnet, c’était même une sorte de Journal intime. Il était intitulé : « Journal de bord de Hyroshita Kinoshi ». Alaude l’ouvra lentement et y vu sur la première page un post-it collé qui disait quelque chose :

    « Pour toi, cher petit John Petterson. Comme je te l’ai dit il y avait deux semaines, tu es fais du même bois que moi, voila pourquoi je me vois en toi. Tu as été pour moi comme un fils, ou plus, un miroir du passé, une réflexion de mon ancien « moi ». J’en attends beaucoup de toi, je sais que tu peux devenir quelqu’un de sensationnel et de bon. Fais régner la Justice dans ce monde injuste, là vrai, je sais que tu la trouveras. Lis tranquillement ce journal intime quand le moment sera venu. Ne te précipite pas, lis le pas à pas, petit à petit. Tu comprendras…Cordialement, Hyro Matsuda ».

    Ce jour-là, un véritable manque survenu. Et le jeune garçon n’oublia jamais ce jour. Il avait également très peur d’ouvrir ce fameux Journal Intime, il avait peur de son contenu…Donc il ne l’ouvra jamais. Mais ce journal était presque devenu son porte-bonheur, et il l’emportait partout avec lui, même à l’école. Il ne se déplaçait plus du tout sans, et évidemment il n’avait parlé de rien de tout ça à sa famille. Les jours s’enchainaient…

    Mais un soir, alors qu’il rentrait chez lui, son père l’accueillait avec une gifle de toute violence. Le jeune tomba immédiatement au sol et sa joue était fortement marquée. Il ne comprenait pas pourquoi, puis il comprenait en regardant son père, livre à la main et qui demandait ce que cela signifiait. Le livre que son père tenait était celui de « La Grande vague de la Piraterie ». Puis il continuait de hurler ce que tout cela signifiait, Alaude était complètement pris. Il n’avait plus le choix, tout ce qui comptait maintenant, c’était de reprendre son livre. Il criait alors vivement que le livre était à lui, se rua sur la jambe de son père, qui refusait de le lui rendre, et la lui mordait. James Thomson se mit alors à frapper son propre fils de son poing en le faisant relâcher sa jambe et le piétinait ensuite. La mère elle adressait à son mari tous ses vœux d’encouragement dans l’action qui suivait. Une scène de rare violence. Il continuait de le piétiner en lui ordonnant de ne plus jamais lire ce genre de livres, de ne plus jamais s’intéresser aux affaires du Sale monde extérieur…Il avait même laissé échappé à un moment qu’il était sûr que je m’étais accaparé ce livre chez « le vieux grigou de Matsuda » , étant donné qu’il s’agissait de la seul librairie de la ville, et que le faite que chaque citoyens l’ait forcé à fermer, et qu’il s’était fait « emmener », était une bonne chose…Shanone, elle, était juste situé derrière Mme.Thomson et riait. Mais oui, c’est ça : Alaude, sous la fatigue, avait oublié de fermer la porte de sa chambre tôt le matin avant d’aller à l’école, et Shanone s’y est introduit, est tombée là-dessus, et l’a dénoncé. Shanone, par jalousie, était prête à tout pour la chute de son petit-frère.

    Pour lui, se fut immédiat : M.Thomson le balança dans le cagibi et ferma la porte, en hurlant juste avant qu’il passerait trois nuits dedans. Alaude n’avait surtout pas oublié son sac-à-dos, qui contenait alors le journal de bord…mais il était tout de même atteint physiquement, moralement, et n’était maintenant plus muni de l’un de ses biens les plus précieux avec le fameux journal : Le carnet que lui avait confié M.Matsuda. Ce jour-là, une véritable haine envers la noblesse dont il était issu, mais surtout envers sa propre famille avait explosé en lui. C’était décidé, il voulait quitter cette ville, cette île au plus vite. C’est les larmes à l’œil, plein de colère, qu’il décida de tout cela définitivement.

    Ces trois jours passèrent, tout comme ses éprouvantes nuits...Depuis, Alaude ne s’adressait plus à sa famille et encore moins à sa sœur. Il voulait les fuir de tout son être. Le livre de « La Grande vague de la Piraterie » était sur une étagère supérieure de la maison que le garçon ne pouvait atteindre, et qu’il n’avait absolument pas le droit d’atteindre. M.Thomson gardait ce livre sans s’en débarrasser, ainsi, il se souviendrait éternellement de l’insubordination dont à fait preuve son fils il fût un jour. Le temps passait petit à petit…puis un incident éclata deux semaines plus tard.

    L’île, normalement protégé par des soldats chaque jour et nuits se fit envahir par une bande de pirates, l’alarme retentit partout. Ils étaient maintenant dans la ville et s’apprêtaient à piller les maisons. Puis, le groupe tomba subitement sur le domicile des Thomson, qui avaient la plus grande résidence de la ville. Ils sautèrent la barricade, et étaient maintenant dans le jardin. Alaude lui dormait à ce moment là, mais constatait un bruit assourdissant. Il se réveilla alors et voyait comme un groupe plutôt menaçant qui essayait de pénétrer violemment dans la maison. Le jeune garçon avait conscience de la situation car il avait regardé par l’une des fenêtres de sa chambre, mais gardait son sang-froid ; C’étaient des pirates ! « Trop cool ! » se disait-il. Il voyait sous ses yeux ce qu’il avait toujours rêvé de devenir.

    Il empoigna son sac-à-dos qui transportait toujours le journal intime et se rendait dans la pièce d’en face, dans la chambre de ses parents. Son père criait fort, il disait à sa femme de ne pas s’inquiéter tandis que Shanone pleurait du haut de ses dix-sept ans. Il profita de la situation ; Il prit une chaise, descendait au salon, et s’en servit pour reprendre son livre du haut de l’étagère. Pourquoi avoir attendu tout ce temps pour le reprendre alors que parfois même au sein de situations normales personne ne se trouvait dans le salon et qu’il pouvait donc par conséquent aussi reprendre son livre tant aimé ? Car là, il se disait qu’il partirait avec ses pirates lorsqu’ils ouvriraient enfin la porte, et qu’il dirait donc adieu à son ancienne vie ! Il leur ferait alors la proposition de se joindre à eux et deviendrait le capitaine de leur navire ! Il entendait pendant toutes ces fantaisistes pensées la voix des pirates en questions qui tentaient de défoncer la porte et qui avaient enfin compris qu’ils n’y arriveraient pas parce qu’elle était en cuirassée, de même pour le verre des fenêtres qui étaient fait de manière à être très solide. Mais le capitaine de l’équipage des pirates derrière la porte, alors déterminé, se mit à empoigner son fusil et de tirer balle par balle sur la fenêtre afin d’y créer un espace et d’entrer dans la maison. Alaude était terrifié sous les bruits des coups de feu, et s’était même caché sous la table...il commençait à être terrifié de ces gens-la, et ne les trouvaient plus aussi cools mais plutôt terrifiants…Puis c’est au moment où un espace se faisait au niveau de la fenêtre, que les pirates auraient enfin pu entrer, que certains membres de l’équipage commençaient à hurler. Ils hurlaient : « Patron ! C’est la Marine ! ». Puis, celui qui semblait être le capitaine de l’équipage commençait à lancer des tas d’injures et s’arrêta net dans son action. Alaude sortait alors du dessous de la table et s’approchait de la fenêtre de droite, encore intacte. Des gens semblaient arriver, l’expression des six pirates à gauche semblait tout signifier, mais qui étaient ces gens ? Puis le jeune Alaude les apercevait enfin dans son champ de vision, de sa fenêtre.

    C’étaient des hommes grands et costaux (pas tous), avec une large veste à leurs dos. Sur cette veste était marqué quelque chose de bien imposant, au dos…Un mot, surement celui qui a eu le plus de répercussion chez lui depuis sa dernière conversation avec le vieux Matsuda : « Justice ». Alaude semblait...émerveillé. Ces gens de la Marine avaient entamé un combat avec les Pirates, et les avaient alors battus à plat de couture. Alaude était ébahi de joie, il frissonnait…et murmurait tout doucement : « C’est donc ça, La Marine.. ? Le livre de « La Grande vague de la Piraterie » parlaient d’eux comme des justiciers, mais ils avaient l’air tellement ennuyant…Mais ce sont donc à CA qu’ils ressemblent vraiment…Cools…Trop cools… ! Moi aussi je veux arrêter des fous dangereux comme ça ! J’veux être aussi fort et costaud ! Donc les pirates sont comme ça…des gens aussi violent et méchant mais…La Marine c’est ça…? La VRAIE Justice…?! Je commence à comprendre, M.Matsuda ! »…Il monta tout de suite dans sa chambre afin de préparer un deuxième sac qu’il avait oublié de confectionner, et qu’il remplissait de vêtements, d’affaires…La Marine avait ensuite toqué à la porte, les parents de THOMSON sont enfin descendus apeurés, et ont remercié la Marine. C’étaient surement James Thomson qui avait appelé à leur QG assez proche de la maison en leur disant que des pirates s’étaient introduits sur l’île. Quoiqu’il en soit, Alaude sentait que le moment était venu, il avait fini de se préparer et allait redescendre au salon partir aux côtés des Marins quand sa sœur qui avait cessé de chialer le stoppa au beau milieu du couloir :

    Shanone Thomson – Ou tu vas toi ?

    Alaude Thomson – C’est pas tes affaires ! Hors de mon chemin !

    Shanone Thomson (Lui barrant la route) – Attends ne me dis pas que tu comptes quitter cette maison… ? Mais où vas-tu comme ça ??

    Alaude Thomson – Laisse-moi passer je te dis Shanone !!

    Shanone n’était pas dupe. La réaction puérile de son frère lui montrait qu’elle n’avait pas tort. Elle est même parvenue à déduire que c’était avec les Marins qu’il voulait partir. Elle se voyait déjà l’empêcher de partir et de rapporter ensuite à ses parents pour qu’ils le frappent encore un bon coup…mais…attends...Elle pourrait très bien le laisser y aller au contraire…ainsi il partirait, nous n’entendrions plus parler de lui et elle deviendrait l’héritière légitime de la prestigieuse famille ! La tonalité de sa voix changea alors :

    Shanone Thomson – Euh...Hm, attends un peu ! Non, euh, ne descend pas maintenant ! Père et Mère sont en bas et tu sais qu’ils ne te laisseront jamais partir comme ça !

    Alaude Thomson - …Hein ?? Euh, ah oui c’est vrai ! Et bien qu’est ce que tu me conseilles ?? J’devrais partir par la fenêtre de ma chambre ??

    Shanone Thomson – Euh oui bonne idée ! Je te couvre t’en fais pas pour ça ! C’est avec ces monsieur que tu veux aller n’est-ce pas ?? Va et fais ce que tu as à faire ! Vite rejoins-les ils sont déjà partis ! Ils ont dû arrimer leur bateau vers la côte vas-y !

    Alaude se doutait que quelque chose n’allait pas mais il ne chercha pas plus loin. Il remercia sincèrement sa grande-sœur malgré tout, et pénétra à toute vitesse dans sa chambre. Il fit une maladroite corde avec ses draps, balança ses affaires sur les buissons propres et taillés de son jardin juste en-dessous, utilisa sa corde qui céda au niveau des nœuds et le fit tomber sur ceux-ci. Il ramassa ses affaires et accourut discrètement sans se faire remarquer par ses parents par les fenêtres. Ce jour-là fut surement le plus beau jour de la vie de Shanone qui n’avait jamais été aussi comblé de joie depuis. Les marins eux s’approchait de la côte, vers leur navire de guerre. Ils avaient menottés les pirates et marchaient fièrement en route vers leur quartier Général. Puis, ils arrivèrent enfin vers leur navire lorsqu’une petite voix vint les interpeller. Ils se retournèrent tous et vus un enfant. Alaude, essoufflé, les avaient enfin rattrapés.

    Alaude Thomson – Vous êtes bien…La Marine… ?

    Marin de face - …Qui es-tu toi ?

    Alaude Thomson – Je suis Alaude. Et vous…vous êtes bien des Marins ? Qui êtes-vous… ? Répondez !

    Marin de face (se demandant ce que cela signifie) – Je suis le Colonel Latterfy Jackson. Et toi, qui es-tu ? L’un de ses pirates ?! Hm…Non…t’es trop jeune…Alors t’es qui petit ? Que fais-tu dans la nuit à cette heure ? Où sont tes parents ??

    Alaude Thomson (murmurant) – Wou…Wouah…Colonel…Trop cool !

    C.Jackson - Mais…qu’est-ce que tu racontes…? C’est vrai que je suis cool mais je ne vois pas où tu veux en venir petit…

    Alaude (sourire en coin) – J’aimerais vous poser une autre question maintenant…Vous êtes bien la Justice, vous, les marins ?!

    C.Jackson - …Euh…Oui…Bien sur…Euh, attends…c’est une blague là… ?

    Alaude (explose de joie) – Ah oui ?! Parfait alors ! Dans ce cas je croirai en votre « Justice », vive la Marine ! Emmenez-moi avec vous !!

    C.Jackson – Doucement petit, il fait nuit !! Mais que fais-tu ici ?! Où sont tes parents c’est quoi cette plaisanterie ?!

    Alaude Thomson – Je n’en ai pas…Je suis orphelin, alors emmenez-moi avec vous je vous en supplie !!

    C.Jackson – Euh attends ça sent mauvais grave là…T’es sur que t’as pas de parents sur une telle île ?! Tout est contrôlé ici arrête tes conneries on est chez les Nobles !

    Alaude Thomson – Je te répète que j’en ai pas et arrête de me répondre tu ne mérites pas que j’use autant ma salive avec toi contente-toi de faire ce que je te dis je veux juste vous rejoindre vous la Marine ! Je veux dire…vous êtes tellement cools !

    Le reste des marins riait alors, le garçon ne comprenait pas forcément pourquoi mais bon…Celui qui semblait être le leader, le Colonel Jackson avait l’air lui assez embêté pendant que les autres membres de son groupe disaient que le garçon était drôle et qu’il n’avait pas l’air bien méchant ; Il demandait à leur supérieur de l’accepter temporairement sur le navire. Après une longue réflexion, le Colonel accepta sous termes de certaines conditions telle que tout le groupe sera donc en charge du gosse, et pas seulement lui. Le reste du groupe accepta cette fois-ci avec mécontentement, mais accepta quand même. Alaude était tellement heureux.

    Il montait avec eux sur cet immense navire, c’était la première fois qu’il montait sur un bateau. Puis le navire quitta enfin l’île, l’ancien petit noble allait enfin découvrir le Monde extérieur…Il était tout excité…La mer agité, les flots en mouvement…Quel sensation !! Une nouvelle vie s’offrait à lui, il avait toujours rêvé de cela, et ce n’est que maintenant qu’il le savait au plus profond de lui…Une nouvelle vie !! Au revoir la noblesse, au revoir sa famille pourrie, au revoir le travail par-ci le travail par-là !! Au revoir la chiante Mme.Taffdur !! Bonjour la mer !! Mais le ciel s’assombrissait vraiment, chacun ordonnait alors à Alaude d’aller s’endormir comme « un enfant sage ». Cela l’énervait mais, il n’avait pas non-plus le choix.

    Le Colonel le conduit à sa chambre temporaire, tout excité, le jeune garçon rangea ses affaires, ses vêtements et bondit sur le lit. Il expulsa le Colonel de sa toute nouvelle chambre se mit à l’aise et s’allongeait tranquillement, le sourire aux lèvres. Toute la chambre était en mouvement et nous sentions notamment les violents flots. Les affaires d’Alaude bougeaient et tombaient dans tout les sens…ce n’était pas très rassurant comme conditions pour s’endormir, mais ce n’était pas très grave. Et vu que le QG n’était pas très loin, Alaude n’allait pas s’endormir, il allait penser à tout cela. A ce qu’il venait de faire, s’il regrettait ou pas, s’il se rendait réellement compte de l’ampleur de la situation…Mais il réalisait déjà ce qu’il avait fait, et en était fou de joie ! Pour faire légèrement passer le temps, il savait en tout cas ce qu’il avait à faire…Il savait que le moment était venu…Il prit son sac-à-dos, et sortit le fameux journal. Il s’allongea de nouveau, et l’ouvra enfin, pour la toute première en retirant le post-it. Il décida de lire seulement le « Jour 1 ». Comme M.Matsuda l’avait dit, il voulait lire ce journal pas-à-pas, petit à petit…

    Alaude Thomson (murmurant) – J’y vais maintenant, M.Matsuda…

    Puis le jeune garçon lut…

    « Jour 1, Date XXXX : Ca y est ! J’ai enfin quitté cette foutue île ! Je ne suis plus un de ces nobles désormais ! Je navigue avec ma petite barque à l’afflux de l’aventure ! Oui je suis Hyroshita l’aventurier ! Ca en jette hein ?! Mais je ne suis pas un simple aventurier pour très longtemps…Oui car en lisant « La Grande vague de la Piraterie », j’ai décidé de m’en remettre à la Justice ! Oui, je vais rejoindre la Marine, et je me dirige en ce moment même au Nord, vers le Quartier Général, waouh qu’est-ce que j’suis impatient ! Hm, je ne le semble pas mais j’ai un peu peur, beaucoup même. Je sais que ce sera dur, et j’ai conscience que fuguer de sa famille vouloir ensuite devenir soldat est grave…Mais mon destin a déjà été enclenché, il est mit en marche…Je ne peux maintenant plus regarder en arrière. »

    Chapitre 3 : Descente aux enfers, pulsions meurtrières

    L’aube se leva. Les oiseaux chantaient et le ciel était bleu. Un petit garçon était là, dans la calle du bateau, sur son lit, endormi. Puis il reçu un coup de toute violence sur le haut du crâne, qui le réveilla instantanément. Il s’agissait du Colonel Jackson, qui avait l’habitude de réveiller ses troupes de la sorte. Alaude, lui, avait l’habitude de se faire réveiller par la servante qui travaillait à sa maison, et tout en douceur. C’est bosse au crâne qu’il gueulait de si bon matin auprès du Colonel.

    Alaude Thomson (hurlant) – Eh ! J’vais te faire pendre toi espèce de sale mécréant, on ne réveille pas les gens comme ça !! Tu sais à qui tu as affaire ?! Je te défends de recommencer si tu ne veux pas que j’te donne une vraie correction, sale moustique ! Moucheron !!

    Colonel Jackson – Ouais, ouais, ouais…Tu sais petit, si tu veux vraiment faire partie de la Marine va falloir encaisser plus fort que ça, et aussi à te lever plus tôt, tu sais…Il est déjà onze heure et demi, c’est déjà plus l’matin…

    Alaude n’avait pas encore fini de gueuler mais le Colonel le stoppait alors pour lui parler plus sérieusement. Il disait au jeune garçon qu’il s’était entretenu avec son supérieur pour lui livrer les pirates pilleurs du soir de la veille, et qu’il lui avait aussi parler de lui. D’après lui, le petit Alaude pouvait rester sur le navire seulement si cela ne dérangeait pas l’équipage et s’il était vraiment orphelin. En effet, le supérieur du colonel Jackson plutôt insouciant et compatissant n’avait rien contre…Alaude était fou de joie, sursautait dans les tout sens tandis que le Colonel lui suppliait de crier moins fort. Alaude se considérait déjà comme un marin. Puis il dû sortir de son lit, et arriver sur le pont du bateau. Tout l’équipage du Colonel était déjà tous alignés et attendaient leurs leader.

    Colonel Jackson – Voila j’l’ai réveillé. Donc les gars voici Alaude, si je me souviens bien de ton nom…A partir de maintenant il va rôder sur ce bateau avec nous. Présentez-vous les gars.

    Ils étaient exactement cinq et six en ajoutant le Colonel. De droite à gauche : Riders, un type toujours souriant, grand et pas très musclé, Bismarck, un type qui avait un air assez sournois, presque diabolique, il avait l’air d’aimer la castagne, il était très trapu. Takino, une vraie montagne, c'était surtout un binoclard très sympa. Satsumi et Makoto, deux petits frères jumeaux appartenant aux « Longs-Bras » et enfin Dekaiyatsu, une immense boule de graisse qui n’avait d’égale que sa gentillesse mais aussi sa faim. Ils étaient tous Lieutenants et tous sous les ordres du Colonel Jackson, qui lui était d’un noir très foncé de peau, grand, très musclé, très imposant et vête d’un élégant costume. Il portait constamment des lunettes de soleil, même lorsqu’il n’y avait aucun soleil. Le mot « Justice » qui était au dos de sa veste se trouvait aussi sur ses deux bras, tatoué. Petit à petit au fil du temps, Alaude percevait en lui comme un but, un idéal à atteindre, un modèle.

    Après les présentations, le Colonel demandait une dernière fois au jeune garçon s’il était sur de son choix, du chemin qu’il avait choisi…Alaude répondait sans conteste qu’il était déterminer à vouloir devenir marin ! Même en lui disant qu’il pouvait mourir avec eux sur le navire lors d’une attaque pirate, l’ancien noble s’en contre-fichait ! Il n’avait enfaite quasiment aucune idée de ce que pouvait être la mort. Les membres de l’équipage rirent encore une dernière fois, puis chacun se mit à son poste et le navire quitta le port.

    Le temps passait au fur et à mesure, l’équipage de marins du Colonel Jackson en effectua des missions…Alaude était là, présent, et ne ratait rien. Il y en avait eu des abordages contre les pirates, des missions durant des mois et des mois, chaque marin s’arrangeait pour qu’Alaude soit toujours en sécurité durant ce genre d’opérations, c’était dur avec de telles circonstances, mais ainsi le jeune garçon ne fut jamais en danger. Les marins s’étaient vraiment liés avec lui, tous l’aimaient comme une véritable mascotte. Alaude lui les considéraient tous comme ses amis, et il considérait le Colonel comme plus encore : son grand-frère. Il était heureux à leurs côtés. Tellement heureux. Des mois et des mois, le gamin découvrait réellement ce qu’était le monde extérieur, la mer, la guerre entre les pirates et la marine, et en était venu à détester les pirates vu que les marins avec qui il était l’endoctrinait un peu chaque jour. Tout allait si bien. Puis une nuit, Alaude qui restait normalement la plupart du temps avec les marins sans même aller se coucher avait décidé d’aller se reposer dans sa chambre.

    Alaude Thomson – Bon, c’est pas tout ça mais moi j’vais aller me coucher.

    Colonel Jackson – Hm… ?! Eh les gars, vous avez entendu ça ?! Alaude a décidé de prendre de bonnes résolutions !!

    Alaude Thomson – La ferme ! Je vais juste aller lire un peu. Aller les gars, à demain !

    Marins (en chœur) – A demain Alaude !

    Colonel Jackson – Aller dors bien petit merdeux !

    Alaude Thomson – Pff, crève !

    Colonel Jackson (riant) – …

    Alaude Thomson – …Qu’est-ce qui se passe Jack ? Pourquoi tu ris comme ça ?

    Colonel Jackson – Nan. Tu me faisais penser à quelqu’un…David. Mon petit-frère…

    Alaude Thomson – Je te fais penser…à ton petit-frère… ?

    Colonel Jackson (gêné) – Ah, euh, ouais. Bref va te coucher maintenant j’veux plus te voir !

    Alaude Thomson (gêné) – Pff bah moi en tout cas tu me fais penser…à rien ! Voila !

    Colonel Jackson – Aller c’est bon dégage va te coucher si tu ne veux pas que j’te mette une bonne bosse sur la tête !

    Alaude Thomson – La ferme !!

    Tout les marins riaient tous de la conversation qui avait suivi tandis qu’Alaude se ruait dans sa chambre en fermant rapidement la porte en ayant vu que le Colonel lui courait après. Le jeune garçon était un peu…le petit rayon de soleil du navire. Chacun l’aimait, et le Colonel encore plus…Quant à Alaude, il était tellement heureux de voir que le Colonel aussi le considérait comme un frère, même comblé. C’est le sourire aux lèvres qu’il se mit en pyjama et s’allongeait dans son lit. Il saisit une fois encore le Journal intime. La seule fois où il l’avait lu était le tout premier soir, celui où il avait quitté son ancienne vie et rejoint ses marins. Depuis il ne l’ouvra plus, mais là, il sentait qu’il devait de nouveau le lire. En l’ouvrant et en tournant les pages, il constatait pour la première fois qu’énormément de « Jour », d’articles, avaient été barrés. Il s’agissait surement de M.Matsuda qui les avaient rayés et qui avaient seulement laissés les articles nécessaires au progrès psychologique et aux connaissances du jeune Alaude. Le jeune garçon dû tourner les pages du fameux journal au moins quarante fois avant de tomber sur un article qui n’était pas rayé, les trois autres en-dessous ne l’étaient pas non-plus. Ensuite, les pages où étaient marqués les deux derniers articles non-rayés étaient les deux dernières, il vérifia. C’était bientôt la fin du journal, il restait exactement six articles à lire…Il commençait donc…

    « Jour 464, Date XXXX : Le temps est tellement passé depuis. Les souvenirs de mon ancienne vie se perdent, et j’en suis bien heureux ! Je suis depuis devenu un marin accompli, et j’arrête ses espèces de scélérats, de pirates ! Quelle bande de criminels ! Ils ne font que semer chaos et destruction, ils ne valent pas mieux qu’aucun d’entre eux ! Si seulement nous pouvions nous débarrasser d’eux d’une manière où d’une autre… ».

    « Jour 465, Date XXXX : Aujourd’hui, je suis allé arrêter des pirates avec mon équipe. Ces pirates étaient…différents des autres…Ils étaient parfaitement bienveillant…tout ce à quoi ils aspiraient était la liberté, finalement…Et non la destruction, ni le chaos…Peut-être qu’il y a enfaite deux types de pirates qui sillonnent les mers. Quoiqu’il en soit, cela fait déjà longtemps que je travaille pour la Marine. Au travers du temps, j’ai pu remarquer quelque chose qui n’allait pas chez eux. Cette chose et comme une épidémie chez les hauts gradés, chez le Gouvernement Mondial même. Cette chose est faite de haine. Elle est profonde, et effrayante. Cette chose, elle pourrait très bien être nommée « Justice Absolue » ».

    « Jour 466, Date XXXX : Moi et mon équipe avions arrêté des pirates en pleine mer. C’était un petit équipage qui n’avait pourtant pas l’air dangereux, mais nous les avions quand même tués à coup de canon. Seul le capitaine survécu. Lorsque nous lui avions passé les menottes, il avait la larme aux yeux, il disait qu’ils naviguaient tranquillement, comme depuis toujours, sans même avoir eu un seul jour la prétention de défier la Marine, qu’ils étaient de simple pacifiste à la recherches d’aventures en mers. Que nous avions tués tout ces camarades, que notre justice était fausse. Ces mots résonnèrent profondément dans mon âme, et m’ont été amenés à douter, à réfléchir...Le soir même c’était décidé, demain j’irai le secourir, le sortir de sa cellule et le permettre de fuir. Si mes camarades ne sont pas d’accord, je serai alors contraint de les assommer j’en ai bien peur. Mais je suis déterminé. Je connais aussi les règles, je sais que la Marine me considérera alors comme un fugitif, et que je serai surement mis-à-mort. Mais je suis résolu, cette homme m’a permis de bien réfléchir à tout ça…Il m’a profondément résolu, oui…De toute manière, je ne pense pas que je serai resté plus longtemps à la Marine. Les gens là-bas sont effrayants…pas physiquement, mais psychologiquement. Leurs cœurs noirs n’est fait que de vengeance, d’orgueil, de rancœur et de haine. Ils veulent effectivement arrêter la piraterie, mais ils ne cernent pas les différents critères à prendre en compte. A leurs yeux, il n’y a qu’un seule type de pirate : Les mauvais, alors que certains aussi sont bons. De plus, le Gouvernement Mondial représente les ténèbres de ce monde. Le nombre de choses que ce fameux gouvernement cache au peuple est terrifiant. Je ne veux désormais plus avoir à faire à eux, mon choix est prit. Ce jour-là en quittant l’île, peut être aurai-je dû choisir la piraterie…Où tenter de déceler les mystères de ce monde telle que les Démons d’Ohara ont tentés de le faire…Non…cela aurait impliquer un trop grand fardeau pour moi. Et puis c’est pas tout ça, mais j’me fais vieux… ».

    « Jour 467, Date XXXX : J’ai fait ce que j’avais dit. J’ai sauvé ce pirate en volant un navire et en risquant ma propre peau. Pour me remercier alors que je n’étais pas assez vigilant, il m’a jeté par-dessus bord pour venger ces camarades. Voila donc la vraie nature des Pirates. Non, c’est la nature de l’homme. J’ai tué ses camarades, donc il a désiré se venger au plus profond de son âme. Cela est le cercle vicieux de la haine. L’être humain et vraiment un être faible et imparfait. Je suis en ce moment même recherché mort ou vif. Et je sais que je vais me faire exécuter, un jour où l’autre…Si je trouve un bateau ou même une petite barque, je vais tenter de ramer jusqu’à mon île natale, cette fameuse ville pourrie. Pour ne pas me faire attrapé, je vais changer d’identité et même de nom : « Hyro Matsuda » devrait aller. D’ailleurs je me mettrais en mouvement lorsque cette barbe vieille et blanche qui est en train de pousser autour de ma bouche me rendra complètement changé physiquement, personne ne devrait savoir qui je suis pendant un bon moment. Le temps est bien passé depuis, j’en ai eu des aventures…Je ne regrette rien…absolument rien…Mais, je suis si, si fatigué… ».

    Alaude en était bouche-bée. Il avait bien lu ce qui était écrit, mais ne comprenait pas exactement ce que voulait dire le vieil homme à ce moment-là…La Marine n’était donc…pas la vraie Justice ?! La piraterie elle, était juste ?! « Justice Absolue » ?? Et l’homme dont le journal retrace l’aventure, Hyroshita Kinoshi, c’était donc M.Matsuda depuis le début ?! Il avait donc changé d’identité pour échappé aux marins ? Aux gentils ?! Il ne savait plus quoi penser…Et puis, « déceler les mystères de ce monde », les « Démons d’Ohara », qu’est-ce que cela pouvait bien signifier ?! Alaude se dépêcha de vite tourner les pages afin d’arriver à l’avant dernier article, il ne désirait plus du tout prendre son temps dans la lecture de ce journal…

    « Jour 962, Date XXXX : Ca m’en a pris du temps, mais j’ai enfin réussi à atteindre ma ville natale et sans me faire remarquer ! Bon, j’ai plus de tune et j’ai maintenant bien vieilli mais alors ?! Haha la vie continue !! Non, ou pas…Je sais que la vie va à partir de maintenant être bien ennuyante mais ce n’est pas si grave, j’ai bien besoin de repos après tout ce que j’ai comme parcours…Je m’étonne moi-même…Eh, sinon, depuis j’ai ouvert ma librairie ! Je suis tombé sur un petit gars qui vient régulièrement dans ma librairie prendre des livres ! Il me fait penser à moi quand j’avais le même âge ca me fait tout drôle ! Son nom est « John Pefferson » je crois ! »

    Alaude était juste…stupéfait…puis, c’est à cet instant précis que le bateau gigotait réellement dans tout les sens, et que des bruits de canons se faisaient entendre fortement. Alaude, terrifié, se mit sous sa couette. Dans ces moment-là, Le Colonel Jackson lui avait défendu de quitter sa chambre rejoindre le combat, il devait rester sagement attendre que tout ce règle, et les choses ont toujours été comme ca. Comme le Colonel le disait si fièrement : « Les combats en mer contre les pirates, c’est du gâteau ! En dix minutes tu peux sortir de la chambre, ce sera déjà fini. Tu verras alors leurs sales dépouilles sur le pont. Mais pleure pas hein. C’est comme s’il dormait. Ah, et que y’avait un peu de…voila, de sauce ketchup sur eux ». Ca avait toujours été comme ça…mais là, ca faisait déjà vingt minutes bon sang ! Les bruits de canons s’entendaient toujours, le sol du navire tremblait et des cris de douleurs perçaient les murs de sa chambre…et c’étaient des cris familiers ! Puis les canons se stoppèrent…Alaude dû fermer le journal malgré le faite qu’il lui restait un tout dernier article pour terminer le journal de bord, et le rangea dans son sac avec son livre sur la grande vague de la piraterie. Il ne put ensuite s’empêcher d’ouvrir subitement la porte de sa chambre afin de voir ce qui se passait…

    Un homme se tenait là, en face du Colonel Jackson qui s’écroulait en sang. L’homme en question venait, sous les yeux du gamin, de tirer une balle dans la tête de l’homme qu’il admirait tant. Puis, Alaude regardait autour : Takino, Makoto, Satsumi, Raiders et Dekaiyatsu étaient tous en sang, étendus sur le sol. Les ennemis étaient des pirates, ils étaient très nombreux mais après cette assaut seulement trois au total, le reste de l’équipage gisaient au sol. Ces gens-là étaient venus à bout du Colonel et de ses hommes. Alaude, traumatisé, s’écroula sur le sol, y faisant couler ses larmes. L’expression du visage du jeune garçon se changea en pure dégoût, en pure haine…Il serra ses poings, regarda le visage de celui qui avait tiré sur le Colonel, et hurla de toutes ses forces. Son cri avait certainement atteint les cieux.

    Ce jour-là annonça la première fois de toute sa vie où Alaude eût envie de tuer quelqu’un.

    Chapitre 4 : Le Jour où Alaude tue.

    La nuit venait de commencer pour Alaude. Il venait de se ruer de toute haine vers l’assassin du Colonel, qui le plaqua brutalement au sol malgré son jeune âge et sur le sang du défunt Jackson Latterfy. Il piétinait ensuite fortement le petit en lui arrachant son sac de son dos par la même occasion. Alaude était d’autant plus énervé, il ne contrôlait plus du tout ses émotions.

    Pirate 1 – Oulah, c’est qui ce petit ? Il m’a foncé dessus comme une bête ! Et c’est quoi ce sac qu’est ce qui peut bien y avoir là-dedans… ? Un…trésor ?!

    Alaude – RENDS-MOI CA TOUT DE SUITE VERMINE !

    Pirate 2 – Arrête Kenguchi ! Il n’a rien fait ce petit ! On a atteint notre objectif, nous avons vengé Elène !

    Kenguchi – Pff, ok d’accord. Alors on en fait quoi de ce petit ?

    Pirate 2 – Nous allons le relâcher sur une île voisine, d’ailleurs qu’est ce que fait un petit de cet âge sur un navire de la Marine ?

    Kenguchi – Qu’est ce que j’en sais moi…

    Pirate 2 (se mettant de dos, en partant) – De toute façon on y va. Aller, Natagi, Kenguchi !

    Natagi – Oui, Capitaine Nakamura !

    Kenguchi – Ouaip, ouaip ! En tout cas, je garde le sac… ! A plus, cap’taine.

    Puis, celui qui semblait se nommer Kenguchi fonça en direction de son capitaine, et le poignarda de dos. Nakamura qui était à gauche voulait dégainer son arme, mais il était trop tard, le pirate sanguinaire lui avait déjà tiré une bille pile dans la tête et riait diaboliquement. De son côté, Alaude reprit légèrement ses esprits, marchait à quatre patte vers le corps inerte de celui qu’il considérait comme son grand-frère. Il le regardait une dernière fois, et prit le pistolet qui était encore logé dans sa main. Il tremblait de tout son corps, chaque partie, chaque parcelle de lui tremblait. Le Colonel Jackson et les autres lui avaient appris à utiliser une arme en cas de danger, mais c’était bien la première fois qu’il en pointait une sur une vraie cible, un être humain. Le pirate léchait ensuite son poignard plein de sang, telle un sadique, et se retourna en direction du jeune garçon qui tenait l’arme. Lui aussi fit de même, il pointait sans l’ombre d’un remord l’arme en direction du jeune garçon, littéralement apeuré, pleins de terreur, et de colère en lui.

    Kenguchi – Oooh mon p’tit tu sais comment te servir de ça ? T’es sur de ce que tu fais, heiiiin ?!

    Alaude – Tu as tué mes amis, et même tes propres amis…Pourquoi… ?!!

    Kenguchi – Oh, tu sais des capitaines aussi incompétent j’aime pas être sous leurs ordres…J’suis entré dans son équipage depuis un mois, pas d’action et pire encore ! Il a ramené sa femme sur notre bateau, et cette femelle s’est fait buter par de certains marins et on navigue sur tout les flots pour retrouver ces sales enfoirés de marins pour venger la donzelle ?! Et puis ramener sa femme sur son bateau pirate ! Quel genre de capitaine est-ce, ce type, hein ?! A la fin j’en ai eu marre, voila pourquoi je viens de le tuer à l’instant !!

    Alaude – Le Colonel et les autres ont tués…la femme de votre capitaine ? Impossible !! Je te défends de dire ça ! Jack et les autres sont des gens biens !!

    Kenguchi – Quoi mais qu’est ce que tu racontes petit merdeux ?! La Marine c’est le diable en personne ! Ils nous prennent TOUT ! Même notre liberté !!

    Alaude – Non…non non c’est faux…de toute manière je ne sais pas pourquoi je parle avec toi…Un homme comme toi…tu ne vaux pas mieux que les nobles…tu ne mérites pas de VIVRE !

    Kenguchi – C’est plutôt moi qui devrai me demander pourquoi je tape la discute avec un gosse !!

    Puis, le pirate tira. La balle alla se loger pile dans l’épaule gauche du garçon. Quel douleur intense, qu’est ce que ca faisait mal ! C’était donc ça, une balle de pistolet…Une arme utilisée pour attenter à la vie des gens ! Le jeune homme n’arrivait plus à tenir son pistolet des deux mains, et dû le tenir seulement avec sa main droite.

    Kenguchi – Hm, d’habitude je rate jamais la tête mais là c’est parce que la cible est un peu éloigné. La prochaine t’es mort… !

    Disait-il en pressant la détente. Mais il n’y avait déjà plus de balle…Il ne paniqua pas, il balança son pistolet vierge dans la mer et se ruait sur le gamin avec le même poignard en main, celui qui lui avait servi à tuer son capitaine.

    Alaude – N’APPROCHE PAS !!

    Alaude tira avec sa main droite, il n’était pas encore habitué à la puissance de la balle qui fit en sorte qu’il se heurte assez violemment contre le mur de façade de sa chambre. La balle s’était logée au sol, encore un tout petit peu et elle atteignait le pied du pirate sanguinaire, qui commençait à prendre peur. Il balança alors son poignard sur le sol et mit ses mains en l’air en demandant au jeune homme de réfléchir à deux doigts avant de tirer, que tuer n’était pas bien…Alaude semblait déterminer, c’est tâché de sang et pleins de larmes qu’il fixait son ennemi, le doigt sur la détente. Puis Kenguchi, le pirate, au bord de la folie, trouva une idée. Il reculait lentement vers le bord du bateau, les mains levées. Alaude lui disait alors de ne surtout pas bougé sous prétexte qu’il tirerait immédiatement. Le pirate avait enfaite laissé quelque chose au bord du bateau juste avant avoir tué ses anciens congénères. Oui, le sac. Le sac d’Alaude qui contenait alors « La Grande vague de la Piraterie » et « Le Journal de Bord de Hyroshita Kinoshi », ses trésors. Il ouvrait lentement le sac…

    Alaude – N…Non n’y touche pas !! Je te jure que je vais tirer !!

    Kenguchi (stressé) – Nan nan tu n’y es pas…C’est toi qui va m’écouter maintenant…

    Le pirate sortait le livre de la piraterie du sac, menaçant de le balancer par-dessus bord. Il demandait alors au garçon de lentement posé son pistolet sur le sol et de ne plus y toucher.

    Alaude – Non ! Tu n’as pas le droit !! Ne fais pas ça !! Ce sont les toutes dernières choses que M.Matsuda m’a donné !! Je t’en supplie !!

    Kenguchi – Et bien pose ce pistolet alors !!

    Alaude – NON ! Si je le fais…tu me tueras !!

    Kenguchi – Très bien…sur ce…

    Le pirate lâcha le livre, dans la mer…Ce livre qui avait encouragé Alaude dans sa quête, qui l’avait au départ motivé, venait de couler dans la mer…La pluie commençait à arriver, tandis que sous la rage, Alaude tirait. Cette fois-ci correctement, droite vers l’épaule droite du Pirate alors tout affaibli, qui saignait alors.

    Kenguchi – Petit MERDEUX ! Comment as-tu… ?!! Ecoute-moi bien…Je ne compte pas mourir ici tuer par un gosse..!!

    Le pirate sorti ensuite le Journal de Bord, ce journal…Il ne devait pas le mettre à l’eau surtout pas ! Surtout pas ce journal ! Kenguchi continuait de menacer Alaude qui effrayé lui demander de tout arrêter, Kenguchi ne semblait pas plaisanter et il demandait une dernière fois à l’ancien noble de se débarrasser du pistolet…Mais il ne voulait pas, il prenait tout simplement conscience de sa vie, il avait peur de mourir…

    Kenguchi - …PETIT CON ! Et bien c’est ce que tu désires alors j’vais foutre dans bouquin à la mer s’il le faut !!

    Sous le stress, la colère, la rage, la haine, la peur, la frustration et l’anxiété, Alaude tira une nouvelle balle qui alla cette fois-ci se loger pile dans la tête du pirate. Kenguchi était maintenant était mort. Par conséquent, sans plus aucune force dans ses bras, il lâcha le livre ainsi que son propre corps dans les profondeurs de l’océan.

    …Alaude relâcha sans pistolet, il baissa la tête…Puis il regardait autour de lui : Des cadavres, des armes, mais surtout du sang, du sang, et encore du sang…Il était lui-même plein de sang, et son épaule était toujours blessée. Il regardait ses deux mains tremblantes, ricana ensuite telle un fou à travers le ciel pluvieux.

    Chapitre 5 : « Bienvenue au Gouvernement Mondial »(Prologue)

    Dans la pénombre obscure et sous la pluie se trouvait un navire. Il naviguait à travers les flots enragés. Ce navire arborait un drapeau, c’était celui du Gouvernement Mondial. A son bord, trois hommes en chapeau et vêtu de noir. Ces trois hommes rentraient d’une mission. Sur la route, aucun trouble, puis quelque chose attisa leurs curiosités. Une silhouette dans les ténèbres, un navire de guerre de la marine. Rien de bien grave. Cependant, l’un des trois hommes, en usant de son télescope ne vu rien d’autre que du sang, et ce qui semblait être au milieu de tout cela un petit garçon assis, dos au mur, tête baissé. Les trois hommes décidèrent alors d’aller à la rencontre du navire, mais il fallait faire vite, il disparaissait dans l’obscurité. En manœuvrant à pleine vitesse, ils purent le rattraper. Ils stoppèrent leur bateau avec leur ancre et usèrent d’une certaine technique, quelque chose qui les firent littéralement flotter au dessus de l’eau et atterrir sur le navire en question. A son bord, personne. Sur le pont principale, désolation : Du sang à volonté, des cadavres étalés, des balles, des armes et un petit garçon assis la tête baissé. Celui qui semblait être le leader des trois hommes se nommait Travis, il s’approchait du jeune garçon.

    Travis - …Gamin…

    Petit garçon - …

    Travis - …Quel est ton nom… ?

    Petit garçon - …

    Travis – Et bien…?

    Petit garçon - …Alaude. Je suis Alaude.

    Travis – Jeune Alaude, que s’est-il passé ici… ?

    Alaude – …Qui sait…

    Travis – Tu as dû beaucoup souffrir. N’est-ce pas…?

    Alaude - …Beaucoup.

    Travis – Où sont-tes parents…?

    Alaude - …Ces déchets ? Je ne sais pas. J’aimerais qu’ils soient morts.

    Travis – …Est-ce toi qui à tué tout ses marins et ses pirates ?

    Alaude - …Qui sait…? Peut-être. Je ne m’en souviens pas.

    Travis – Tu ne te souviens pas de qui tu tues en ce monde…?

    Alaude - …

    Travis - …Jeune Alaude, qui veux-tu tuer en ce moment…?

    Alaude – …Pirates.

    La pluie s’était arrêtée. Le jeune garçon, en répondant à la dernière question avait relevé la tête : Elle était pleine de sang. Des larmes qui semblait être séchés le long de sa joue, un trou au niveau de l’épaule gauche qui saignait toujours mais surtout, un visage inexpressif, où plutôt un visage plein de tourments, de désolations et de quelque chose d’autre…quelque chose de bien sombre…Cet enfant ressemblait là au fils du malin. L’homme tendu sa main au garçon en lui souriant. La lumière de la lune éclairait cette scène bien lugubre. L’enfant n’a pas hésité, il saisit la main de l’homme. C’était…le pacte de la nuit de Pleine Lune écarlate.

    Travis – Et bien…Bienvenue au Gouvernement Mondial, mon enfant.

    Chapitre 6 : « Jour 1028 »

    « Jour 1028, Date XXXX : Mon p’tit John, tu l’auras compris, je fus autrefois un Marin connu sous le nom de Hyroshita Kinoshi. J’ai dû changer de nom pour échapper à la Marine qui me pourchassait...Mais les nobles ont ensuite désiré que je ferme la boutique, et cette affaire s’est assez ébruitée, ce qui a causé l’arrivée de la Marine, qui m’a alors reconnu. A l’heure où tu liras ce dernier article, je serais déjà mort. Lis-donc bien ceci, John : En ce Monde…Tant que celui qui exercera la Justice dans ce monde est l’Homme, alors il n’y aura jamais de Justice ! La Justice est quelque chose de bien complexe, mais je sais que tu trouveras la réponse à tout ça, là où moi j’ai échoué mon enfant. Au-delà des frontières de cette ville pourrie par la noblesse, tu devras faire un choix ! La Passion et la Liberté : La Piraterie ! La Loi et la Discipline : La Marine ! Mais tu entendras aussi parler des révolutionnaires en quête des vérités de ce monde…Ceci étaient mes dernières recommandations John. Navigue sur toutes les mers, et trouve la réponse ! Change ce monde avec la Justice, la vraie ! Avec tout mes vœux de réussites à toi, mon vieux fils spirituel.

    PS : Je t’avais dit un jour que je n’influencerai aucun de tes choix John. Mais je ne peux tout simplement pas JUSTE m’empêcher de te demander de…Ne pas rejoindre le Gouvernement Mondial. Jamais. Ne deviens pas un Monstre».

    Chapitre 7 : RE : Ma « Justice » (Epilogue)

    Onze ans sont passés depuis. J’ai franchi déjà de nombreuses épreuves avant ce jour. Je suis maintenant un agent du Gouvernement Mondial, au sein du Cipher Pole 9. En étant dans ce groupe, je peux maitriser ou tuer n’importe quel pirate. Je crois que cela est même devenu ma passion, et j’ai oublié en quoi, mais bon. J’aime tuer les pirates. C’est tout. Sinon, je me rappelle aussi de ce gros bouquin sur la piraterie, ainsi que ce torchon de carnet. Je ne me rappelle plus où ils sont passés d’ailleurs…Mais je me souviens que je n’avais pas achevé ce carnet. Je n’ai pas pu l’achever, alors que ce carnet à autrefois guidé mes pas, il me semble. Mais maintenant, je m’en fous. J’ai réalisé que celui qui guidait mes pas, c’était moi et personne d’autre. Je suis le seul à pouvoir écrire l’histoire. Quelque soit le contenu de cette dernière page que je n’ai pas pu lire, peu importe.

    Hm, en général je n’aime pas forcément tuer ou arrêter autre chose que des pirates, cela m’attriste un peu, enfaite.

    Quelque soit le type de pirates, son origine, sa nature, je l’arrêterai ou le tuerait coûte-que-coûte. Nul l’a le droit de se revendiquer à eux, un pirate reste un pirate. Point. Tout est dans leur nom.
    Hm, et il est vrai qu’en étant membre du Gouvernement Mondial, j’obéis aussi à de mystérieux individu qui cachent énormément de choses à propos de l’Histoire. Notamment sur le fameux « Siècle Oublié ». Alors ? Ce qui s’est passé durant ce siècle, je m’en fous. Tout ce qui compte pour moi, c’est le présent. Obéir à ces gens qui incarnent la Justice. Mais ces gens-là restent des hommes, voila pourquoi leur Justice restera imparfaite, bien qu’elle soit vraie Justice. Voila pourquoi je serais moi aussi au sommet de tout, ainsi j’incarnerai moi-aussi la Justice dans sa forme la plus véritable. Si je ne suis moi-même qu’un homme, incapable de donner une Justice parfaite, alors le jour où mon nom atteindra la lumière, j’évoluerais alors en tant que « Dieu ». Le Dieu de la Justice.

    Quand je serai ce Dieu, le monde devra alors connaitre une purge à l’échelle mondiale, une opération de génocide de tout les pirates. Oui, un bain de sang. Il le faut.

    Regarde-moi, Hyro Matsuda.
    C’est ça, ma Justice.



    Dernière édition par Alaude Thomson le Jeu 23 Mai 2013 - 11:34, édité 11 fois
      Salut Alaude, me voila pour te donner ton test RP. Mais avant cela, deux précisions importantes :

      -Tu ne peux ni avoir de balle en kaïrouseki, ni de menottes. Le granit marin ne peut être obtenu dès la présentation.

      -J'aimerai que tu ne précises pas que tu rentres dans le CP9. Il faut le mériter pour aller là-bas, et faire ses preuves. D'ailleurs, quand je regarde dans la base de donnée, au chapitre "Rokushiki", je lis :

      Maîtriser le Rokushiki est une des conditions sine-qua-non pour rentrer au CP9.

      Or la première de ces techniques n'est accessibles qu'à partir de 750 dorikis, et tu n'es même pas sûr de les avoir après ta présentation. Il n'est donc pas encore question de ton intégration dans le CP9.


      Ceci étant dit, ton test :

      Raconte comment s'est déroulé ta première mission au sein du gouvernement mondial. Mission qui consistait à espionner le maire d'une ville qui, parait-il, profitait de son influence pour se remplir les poches.

      Toi qui t'attendais à massacrer des pirates à tour de bras... Tu n'as pas été un peu déçu ?

      • https://www.onepiece-requiem.net/t4261-doc-monster
      Je comprends. En attendant, j'ai fini mon test Rp ! ~

      TEST RP

      J'entrais dans le Gouvernement Mondial. Malgré mon entrainement durant ces dix ans, je n'avais encore jamais effectué de mission à proprement parlé, cette fois-là était ma première fois. Je n'étais pas stressé, j'appréhendais seulement de quoi elle consisterait. Puis, elle me fût ordonnée : Je devais me rendre dans une certaine ville situé sur une île de North Blue. Dans cette ville, un maire se remplirait les poches en dupant ses habitants. Ma mission exacte était d'espionner ce maire. Il n'était mentionner nul-part que je devais tuer ou capturer un quelconque pirate, cela m'ennuyait...Mais si ce maire dupait vraiment à ce point les citoyens de sa ville en usant de leur confiance envers lui, cela se révélerait alors grave. Les criminels doivent être stoppés, où éliminés. Si ce maire commet réellement ce genre d'acte, alors je n'aurai pas le choix. Ce qu'il fait est une atteinte à la loi. La Justice se doit d'intervenir dans tout cela.

      Je me levais, me brossait les dents et prenais une bonne douche. J'enfilais ensuite mon costume ainsi que mon long manteau, me munissait de mes armes, et était enfin prêt. Pour le voyage jusqu'à North-Blue, j'usais alors d'un Navire de guerre. A mes côtés, un petit équipage de sept marins. Nous embarquions toutes les provisions nécessaires sur le bateau, j'y amenai aussi une petite barque ainsi qu'une rame. Certains d'entre eux me demandaient pourquoi, mais ils n'avaient aucunement besoin de le savoir. Puis je les réunissais tous sur le pont pour leur donner les instructions nécessaires au bon déroulement de la mission.

      "..Donc, vous êtes tous réunis. Je me présente : Alaude Thomson, agent du Gouvernement Mondial. Nous allons vivre un petit périple ensemble, veillez à ce que tout ce passe bien...Vos noms ?"

      André - Ah ! Je suis le Sous-lieutenant André Miles ! Enchanté !

      Drew - Moi le sous-lieutenant Drew Anderson ! Enchanté !

      James - Je suis le sous-lieutenant James Parker ! Ravi de...

      "Oulah, stop. Enfaite, je pense bien que je ne me donnerai jamais la peine de retenir tout vos noms. Au fond, je ne pense pas que vous soyez des types très mémorables."

      André - P..Pardon..??

      "Toi, tu seras le "Marin 1", et toi, le "Marin 2", et ainsi de suite de droite à gauche, ne vous en faîtes pas je vais tenter de retenir vos faces, ce sera surement plus simple. Répartissez-vous les tâches d'entretiens et de manœuvre du navire entre vous. Je retourne rapidement dans mes quartiers."

      James (vexé) - Mais dîtes-moi...Sans vouloir paraître insolent, vous n'avez aucune tâche à effectuer, vous...?

      "...Waouh. Qu'est-ce que tu marmonnes, là ? Sa va de soi que je n'effectue aucune de toute ses tâches, puisque ce sera votre travail à vous tous. Encore une autre effrontée question comme celle-ci, Marin ?"

      James (en colère et intimidé) - N...Non...Aucune...Je vous en prie.

      " *Baille fort* Soit. Cap vers l'île d'Organao dès que vous êtes prêts, messieurs."

      Marins (en chœur) - Bien reçu !

      Je retournais alors à mes quartiers. L'insolence dont avait fait preuve ce marin à l'instant m'avait fait perdre un certain temps, mais rien de bien grave, le trajet allait être long de toute manière. J'étais assis à mon bureau et réfléchissait à propos de cette mission, à la manière dont j'allais m'y prendre. Ce n'était pas bien difficile de savoir comment, je ne m'attardais pas réellement là-dessus. Ensuite, je me munissais de mes lunettes et jetais un œil aux dossiers concernant cette ville en question ainsi que ce maire. Il s'appelait Ridens Falseman et était le maire de cette ville depuis maintenant vingt ans, ce qui fait tout de même beaucoup. Corruption ? Peut-être. Quoiqu'il en soit, cette affaire devait être élucidée au plus vite. Cet homme était-il un homme saint, ou arborait-il un masque ? Mais c'est alors que je bayais une nouvelle fois que je posais mes lunettes sur le bureau et me déshabillais afin de m'endormir pendant quelques heures. Ce n'est pas bon, la fatigue.

      Quoiqu'il en soit, durant notre traversée, nous avions subi énormément de tempêtes et d'attaques d'énormes poiscailles. Les membres de mon équipage ont plus ou moins réussi à gérer cela tout seul, bien qu'ils aient parfois eu besoin de mon aide. Les jours s'enchaînaient, encore et encore...Nous avions, ou plutôt, ils avaient tenus bon. Ironiquement, le seul qui perdit la vie au cours de cette traversée fut le marin 2, celui qui m'avait répondu le premier jour. Je crois qu'il s'était fait dévorer la tête par un énorme requin qui avait alors provoqué un immense trou dans le navire. Le bateau aurait pu couler, mais nous avions plus ou moins réussi à le réparer de cet immense creux. Quant au marin 2, paix à son âme. Mais soit, le temps prenait son court, et nous étions maintenant vraiment proches de l'île.

      J'ordonnais alors au marin 4 d'arrêter de manœuvrer. Je leur expliquais à tous que nous étions bientôt proche de l'île, et que notre bateau aurait immédiatement crée de la suspicion et que je n'aurais ainsi pu soutirer aucune information de la part de ce maire. Voila pourquoi j'avais embarqué une barque à bord. Le bateau lui se tiendrait alors à distance de l'île tandis que j'y pénétrerai seul en naviguant avec cette barque pour le peu de chemin qu'il me restait alors à accomplir, afin de ne pas éveiller la moindre des suspicions. Je prévenais mon équipage de marin qu'ils devaient s'en aller si je n'étais pas revenu au bout de trois jours. Ils répondirent tous alors de manière clair et respectueuse, mais je lisais dans leur regard qu'ils souhaitaient tous ma mort au court de cette mission, et ce pour tout le trouble que je leur ai causé durant la traversée et aussi pour la mort de leur équipier, le marin 2. Leurs regards hypocrites envers moi, je trouvais ça assez drôle. Mais nous devions passer aux choses sérieuses. Je balançai ma barque à la mer ainsi que mes affaires, et sauta par-dessus bord pour y atterrir. Je m'assieds alors et ramait en direction de l'île, toute proche. Je ramais encore et encore...et y était enfin arrivé.

      Je dissimulais légèrement ma barque sur la plage, et marchait alors sur le sable pour finalement atteindre une zone herbeuse. Plus je m'approchais, plus les cris que j'entendais prenait de l'intensité. Je continuais d'avancer à travers cette zone verte, et tombait sur un panneau à droite : "Bienvenue à HappyTown!" et un autre à gauche : « Bienvenue à RidensTown ! »...Je vois, cette ville se nommait autrefois "HappyTown", et le fameux maire a voulu en changer le nom pour y mettre le sien. C'était assez drôle. A mes yeux, cela me prouvait à quel point cet homme était bel et bien coupable de sa cupidité. Je pénétrais la ville. Elle était déserte, mais à quelques mètres encore se trouvait une grande maison. Inutile de chercher plus loin, cet édifice était une Mairie. J'y pénétrais, car le bruit venait de là. A l'intérieur, un long couloir avec plusieurs portes à droites et à gauche, mes pas y résonnaient à travers. Puis au bout, une immense salle. Tout les habitants de la ville y semblait être réunis et acclamait un homme. Cet homme était petit, barbu, chauve et trapu. Il semblait prêcher la bonne parole, devant tout ses hommes et ses femmes, on aurait presque dit un Dieu. Du moins, il en avait l'infinie prétention alors qu'il n'était que le maire d'une petite ville chétive. Et bien, l'homme en question était donc bien cet homme : Ridens Falseman. Autour de lui, ses conseillers, ses secrétaires, assistants et ses partisans. L'homme était en train de faire sa campagne pour une nouvelle élection municipale, et tous les habitants semblaient adhérer à cela. Cela me faisait bien rire. Soit, il était inutile d'interpeller cet homme maintenant, je sortais de cet endroit macabre.

      Je retournais tranquillement à ma barque, là, au bord de l'océan. Les mouettes chantaient et planaient dans le ciel bleu, tandis que je prenais un livre à l'intérieur de mon sac, prenais mes lunettes, et m'allongeait pour le lire tranquillement. Après une heure exactement de lecture, je fermais le livre et posait mes lunettes. Le moment était venu, je pense que cette agitation précédente pour cette futile campagne avait cessé. Je me relevais et me déshabillais. A l'intérieur de ma valise se trouvait toutes mes tenues. J'en enfilais une autre. Une paire de chaussure de cuir, un pantalon propre, une chemise blanche, une salopette et un nœud-papillon. Je me munissais également de mes lunettes. Cette tenue dont je venais de me vêtir aurait pu s'appeler "L'Assistant parfait". Soit, il était peut-être inutile d'aller jusque là pour la réussite de mon infiltration dans cette mairie, mais j'étais un homme qui ne négligeais aucun détail. Je quittais une nouvelle fois ma barque en la dissimulant une fois encore, et me dirigeait une fois encore en direction de la mairie. Les choses étaient désormais plus calme, quelques personnes demeuraient encore à l'intérieur mais rien de bien grave. Le maire semblait quelque peu occupé, il parlait à de jeunes filles. Ce fût un plaisir pour moi de l'interrompre pile à ce moment-là, non je ne suis pas sadique, ou peut-être un peu. Je m’adressais à lui d’une timide voix.

      "Euh, excusez-moi ?"

      Ridens - Hmm ? Que voulez-vous jeune homme ? Ne voyez-vous donc pas que je suis occupé ?

      "Oui désolé mais j'aimerais m'entretenir avec vous pendant quelques instants, ce sera rapide !"

      Ridens - Hmm, dîtes-donc…

      "Je suis Nicolas. Nicolas Amidon, j'aimerais devenir votre assistant au sein de cette mairie. Je vous admire depuis que je suis tout petit monsieur, j'aimerais travailler pour vous ! Je n'ai pas de papier, mais je suis très compétent ! Vous pouvez avoir confiance en moi monsieur je vous le promets !"

      Ridens - Calme-toi mon enfant. Nous verrons tout ça après que je me sois entretenu avec ces Chers demoiselles. Pour le moment attend sur le siège, là-bas. Cela te dérange-il ?

      "Non, monsieur. Du tout."

      Waouh, cet être inférieur, ce vieux fou venait de me faire attendre, moi. Il me le paiera. Pour le moment, j’attendais, encore et encore. Puis, ce vieux fou se libéra enfin. Il venait alors me voir lorsque la mairie était vide. Il s’adressait alors à moi d’une toute autre manière, voila donc ce qu’était sa vraie nature. L’autre visage qu’il abordait devant tout ces gens n’était qu’une facette.

      Ridens – Oui qu’est-ce que tu veux toi ?!

      « Euh et bien…Comme je vous ai dit je… »

      Ridens – Ah oui c’est vrai. Tu veux travailler ici ? Désolé, je ne recrute pas, toute façon t’a même pas de papiers ni rien comme t’a dit, alors zou !

      « Mais, je vous jure que… »

      Ridens – Dégage !!

      « Monsieur non attendez calmez-vous ! Je vous en supplie ! Je vous admire depuis que je suis tout jeune ! J’ai toujours rêvé de travailler ici vous ne pouvez pas me faire ça je vous en supplie ! Que dirait aussi ma mère ?! »

      Ridens – Et bien je m’en fiche de tout ça, tu n’auras qu’à dire à ta mère que le mère n’a tout simplement pas voulu de toi ! Aller file, zou !

      Puis il partait. Il était l’heure d’utiliser le plan B. En effet pendant tout ce temps je n’étais tout de même pas resté là à attendre que ce vieux fossile termine ce qu’il avait à faire, j’observais. Ce maire, aimait beaucoup les femmes. Je le soupçonne même d’aller un peu trop loin aux niveaux de ses propos avec ses secrétaires, vu le visage qu’avait l’une d’elle lorsqu’il s’était à un moment approché pour lui murmurer des mots. Mais évidemment, aucune d’elles ne parlent puisqu’il devait à ce moment-là utiliser des menaces de renvois ou autres. Soit, en fonction de cela, le plan B ne pouvait échouer.

      « Ma mère vous aime tellement ! Elle avait dit qu’elle voudrait alors se marier avec vous si je réussissais à travailler ici ! Elle me dit tout le temps que vous seriez l’homme de sa vie, que vous seriez mon beau-père… »

      Il se retournait lentement…

      Ridens – Hmm, ah oui ? Et dis-moi mon gars, quel âge elle a, ta mère ?

      « Oh, tout juste 43 ans. D’ailleurs, elle a un faible pour les personnes d’âges mûres comme vous. »

      Ridens (heureux) – Oh euh, ah oui ?! Fait-elle son âge ?! Euh je veux dire, a-t-elle ce qu’il faut là ou il faut ?

      « Oh monsieur, ne m’obligez pas à parler de telle choses concernant ma mère…Mais oui, je pense que vous allez grandement l’aimer. »

      Ridens – Parfait ! Et bien jeunot, tu commenceras ton test demain ! Et bien sur, demain soir tu me ramèneras aussi ta mè…

      « Oh, mais elle pensait que j’effectuerais mon test dès aujourd’hui…Si je rentre bredouille, elle sera si déçu de vous… »

      Ridens – Bon ok, ok ! Tu veux devenir assistant pas vrai ?! Viens, montre-moi comment tu te débrouilles sur un ordinateur !

      « Bien. »

      Nous marchions vers une des salles situées sur la droite dans le long couloir, à l’intérieur, une tonne d’ordinateurs éteints. Il me fit m’asseoir devant l’un d’eux, et je l’allumais. Lui était situé juste derrière moi. Il se fourrait les doigts dans son nez et soupirait. Il souriait aussi de manière perverse, je pense qu’il se faisait des films sur cette mère fictive. Tout cela me fit bailler, et tout ce qu’il trouvait à dire c’était que je n’étais pas très sérieux. De sa part, quel ironie. L’ordinateur s’allumait alors. J’ouvrais une page d’écriture, et il me dictait de manière nonchalante ce que je devais y écrire. Il ne regardait pas vraiment ce que je faisais, mais au moment où il y jetait un œil, il me voyait en train de taper ce qu’il me disait de manière si ordonnée, et surtout de manière si rapide. Il était stupéfait. Il demandait ou j’avais appris à taper comme ça, si je savais aussi accomplir d’autres tâches qui étaient celles qu’on effectue normalement au sein d’une mairie, je lui répondais de manière affirmative. Il semblait comblé de joie d’avoir trouvé une telle recrue qu’il obtiendrait au passage avec une femme. Il me disait alors que j’étais immédiatement pris, me salua et me demandait aussi de ne pas oublier de ramener ma mère demain soir. Je le saluais aussi, et appuyais sur le faite que je n’oublierais pas, que je n’oublierais pas de lui faire cracher tout ce qu’il fait depuis qu’il est maire.

      Il était très tard, je retournais à ma barque et m’allongeais. J’allais devoir m’endormir sans me doucher, mais aussi avec ma tenue. Cela me gavait assez mais bon, ainsi demain je serai opérationnel dès le début. Je m’endormais alors dans un sac de couchage, au bord de l’océan, en ayant pour dernière vue le ciel sombre et ténébreux.

      A mon réveil, le soleil était revenu et me brutalisait les yeux. Les mouettes continuaient de chanter tandis que je me relevais. Je regardais ma montre, il était environ dix heures du matin. Je me rinçais le visage avec l’eau de l’océan, me lavait la bouche et me mettait à nouveau en route vers la mairie, avec un petit cadeau que j’avais emballé. Je venais d’arriver, le maire m’accueillais avec plaisir et me fit installer sur l’un des ordinateurs. Touts les assistants, secrétaires et autres personnes au sein de cette mairie s’approchait de moi. Certains étaient venus m’observer par jalousie, d’autres par curiosité. De ce fait, le maire me présentait à tous, et leur demandait de me regarder faire en me déposant une tonne de paperasses devant mon bureau, cela me fit bayer. Puis une voix retentit dans la foule d’employés, elle disait que ce n’était pas très sérieux de bayer aussi fort, même en ayant placé la main devant la bouche. Ironiquement, c’est le maire qui prit ma défense cette fois-là. Oui c’est ça vieux fou, lèche-moi les bottes. Quoiqu’il en soit, je commençais alors ma démonstration. Tout le monde fut stupéfait, je tapais tout ce qu’il fallait d’une vitesse impressionnante. C’est vrai que je suis vraiment doué pour taper. Cinq minutes s’étaient écoulés que j’avais quasiment terminé. Le maire hurlait à tous que cela suffisait pour la démonstration, et qu’il devait maintenant rester seul avec moi afin de m’apprendre le métier, les notions, et ce que je devais faire. Il me parlait de tout ça depuis maintenant vingt minutes, cela me faisait tellement bayer. Puis, nous venions enfin aux choses sérieuses.

      Ridens – Ah oui Nicolas c’est sa ? Ta mère tu lui as bien dit de venir à la fermeture hein ?

      « Oui oui, bien sur. »

      Ridens – Je vois. Mais c’est bizarre ça, j’t’ai jamais vu sur cette île, et une femme aussi belle que ta mère soi-disant, je l’aurais remarqué je pense. Non… ?

      Oulah. C’est chaud, là. Il a visé juste. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir dire ? Aller, impro’, je ne dois pas stresser, ce maire est un idiot, j’espère seulement que je ne vais pas dire un peu n’importe quoi.

      « Non enfaite nous n’habitons pas exactement sur l’île, nous sommes sur l’île voisine ! »

      Ridens – Hmm ? Je croyais que tu habitais sur l’île. Comment as-tu bien pu entendre parler de moi alors ?

      « Mais vous êtes si connu Monsieur Ridens ! »

      Ridens (en riant) – Ah, euh oui bien sur ! Je suis tellement connu !!

      Bingo. Quel imbécile. Juste après, je lui montrais mon cadeau emballé. Il l’ouvrait, c’était du vin. Je lui disais que nous en buerons juste avant que ma mère arrive. Il me dit alors qu’il ne buvait pas énormément d’alcool, mais il suffisait de lui dire que ma mère aimait beaucoup les hommes-sous qu’il acceptait alors de manière modéré. Quel profond idiot, franchement. Fiou, c’était une longue journée de travail, très longue. Tout cela me fatiguait. Puis, la mairie se vidait enfin, et j’étais à présent seul avec le maire. Nous nous étions assis dans son immense bureau. Il ne cessait pas de me demander quand ma mère fictive arriverait, qu’il l’attendait avec impatience. Je lui disais qu’elle arriverait bientôt, et lui proposait des verres de vins pour attendre. Il ne voulait prendre qu’un verre, après ce verre je lui en proposais plusieurs d’affilés. Il ne résistait pas, et commençait à devenir complètement bourré. Il était étourdi, et déblatérait réellement n’importe quoi. Aller, parle maintenant, vieux fou.

      Ridens – Tu sais, Nicolas…

      « Oui monsieur, dîtes-moi tout. »

      Ridens – Ta mère…elle arrive quand ?

      « Ah, euh, bientôt ne vous en faites pas ! Aller parlez-moi un peu de vous. »

      Ridens – Nicolas, ta mère, j’m’en fais ma maitresse moi !

      « Mais bien sur, monsieur. Aller dîtes-moi tout, parlez-moi de votre ville, et de ses habitants. Depuis quand êtes-vous maire ? Dîtes-moi tout. »

      Ridens – Maire ? Oui exact ramène moi ta mère !

      « Ne vous en faîtes-pas, vous la verrez bientôt. Mais depuis combien de temps êtes vous le maire de cette ville, depuis combien de temps occupez-vous ce poste ? Aller, parlez…»

      Ridens – Maire ? Haha depuis toujours ! Après tout ils sont si ignorants dans cette ville…Eh, tu veux que j’te raconte ?

      « Dîtes-moi. »

      Ridens – Avant y’avait un autre maire…Je l’ai menacé de mort et donc j’suis devenu le maire de cette ville et cela fait exactement vingt ans.

      « …Ah oui… ? »

      Ridens – Si j’te l’dis ! Vingt ans que je dupe tout les imbéciles de ce village, ils croient tous éperdument en moi, mais moi tout c’que je fais c’est de leur vider les poches à ces abrutis. Je les pigeonne et ils aiment sa ! Ils croivent que je suis une espèce d’idole, mais en réalité je leur crache tous dessus !

      « Je vois. Combien de temps continuerez-vous tout cela…? »

      Ridens – Quoi t’as un soucis ?!

      « Non, non, c’est juste pour savoir. »

      Ridens – Baaaah, tant qu’ils me rempliront les poches enfaite ! Tant que ca continuera je resterai maire voila tout ! Et quant à toi, je vais me servir de tes talents et tu travailleras pour moi pour l’éternité haha !

      « Oui monsieur. Bien-sur. Tenez. »

      Je lui donnais un nouveau verre de vin, j’y avais cette fois-ci glissé un somnifère afin de l’arrêter tranquillement. Inutile d’user de la force. Il ne voulait vraiment pas boire, il était là réellement déterminé et j’ai presque dû le forcer, mais il acceptait alors en jurant que ce verre là allait être son dernier, nous étions bien d’accord là-dessus. Il le but, et pose violemment le verre sur son bureau. Le somnifère n’allait pas tarder à faire effet maintenant, mais un problème survenait : Le vieux fou semblait garder un peu de clairvoyance, même aussi bourré. Serait-ce ce qu’on appelle l’expérience ?

      Ridens – Dis-donc, ta mère elle s’amène ou pas ?

      « Ah, oui oui, bientôt monsieur ! »

      Ridens - …Tu me répètes sa depuis tout à l’heure…Me dis surtout pas que tu mens…

      « Du tout monsieur, je n’oserai pas ! »

      Ridens – Et j’y pense, l’île voisine est tellement loin d’ici. Comment es-tu arrivé ici avec ta mère, hein ? Le Train des mers ne passe pas en ces lieux.

      Ce vieux fou n’était pas complètement idiot. Je continuais tant bien que mal d’essayer de le duper, mais de toute manière cela ne servirait bientôt à rien puisqu’il somnolerait dans quelques minutes.

      « Et bien, j’ai emprunté un petit bateau avec ma mère pour arriver jusqu’ici. »

      Ridens – Tu parles d’elle depuis tellement de temps mais je l’ai toujours pas vu ta mère ! Ou est-elle ?!

      « …Elle arri… »

      Ridens – Tais-toi ! Je veux plus t’entendre ! Tu m’as menti hein ?! T’es qui…Un pirate ?! Ou encore…Un membre du gouvernement ?!!

      « Calmez-vous monsieur le maire je vous prie ! »

      Ridens – LA FERME ! J’vais te buter !! Personne ne se fout du grand Ridens Falseman, personne !!

      Le vieil homme brandit ensuite une arme d’un seul coup, très exactement un fusil à pompe. En une fraction de seconde, il tirait. Et vu la si petite distance qui nous séparait, il m’aurait tué. Le faite est que je l’avais vu venir, et que j’avais tapé sur le rebord de la table du bureau avec mon pied afin de me propulser avec ma chaise brusquement sur le sol pour me baisser, j’esquivais donc mais mon crâne qui avait alors heurté le sol me faisait un peu mal, mais c’est tout de même mieux que de mourir, évidemment. Puis je me relevais instantanément pendant que Ridens chargeait ses nouvelles balles, et courait vers les couloirs sombres de la mairie, l’homme me courait lui aussi après avec son arme et tirait n’importe où. Il était complètement inconscient, il tirait même sur les et continuait de me courir après malgré la pénombre, vu que la lumière était éteinte. J’étais réellement surpris, sa réaction fut vraiment immédiate et de plus, mon somnifère ne semblait pas faire effet. J’avoue qu’à ce moment là, j’avais été pris de court, cela ne devait absolument pas se passer comme ça.

      Il continuait de me courir après, en me hurlant de revenir. Je courais à travers tout la salle, montait de longs escaliers et était arrivé dans un autre vaste couloir avec plusieurs portes. J’empruntais la deuxième en partant vers la gauche, c’était une autre grande salle pleins d’ordinateurs et de documents. J’y pénétrais et dû verrouiller la porte. Le maire lui m’avait suivi dans tout mon parcours. Il était assez essoufflé pour avoir monté ses escaliers avec une telle vitesse, voila comment je l’avais repéré, et oui il était si vieux. Mon pistolet était juste sous ma chemise, je me préparais à le dégainer. Ses chaussures ne faisaient pas de bruit mais ses essoufflements étaient tellement fort, quel imbécile. Sans le savoir, il me révélait sa position. Il commençait par ouvrir toutes les portes situées sur la droite, puis après ne pas avoir remarqué ma présence, il guettait les portes de gauche. Il arrivait petit à petit à la mienne, lentement, et en riant de manière sadique. Son poux se calmait, il respirait de moins en moins fort, mais je l’entendais tout de même juste derrière la porte où je me trouvais. Puis il posa fortement sa main sur la poignée, mais constatait qu’elle était verrouillé par mes plus grands soins. Il forçait le passage, puis tenter de tirer bêtement à travers la porte, je me décalais au cas où une balle allait bel et bien la traverser jusqu’à moi. Il continuait de tirer en injuriant, et au final son arme ne possédait déjà plus de balles. C’était le moment. J’attendais dix secondes, puis, je retirais la serrure et ouvrait la porte d’un seul coup, pistolet brandit droit en plein vers lui, pendant qui s’écroulait alors sur le sol.

      Que s’était-il passé ? C’était-il évanoui ? Hmm, non. C’était surement mon somnifère qui avait enfin fait effet, et il était temps. Je rangeais lentement mon arme, me saisissait du maire qui pionçait maintenant sereinement, et le positionnait sur mon dos. Nous sortions de la mairie, et je laissais un petit mot sur la porte d’entrée. Soit, je me dirigeais maintenant vers ma barque. C’est là que je menottais le vieil homme, pieds et mains. Je rangeais mes vêtements et enfilait à nouveau ma tenue professionnel ainsi que mon long manteau. La mission était accompli, je commençais à ramer, nous quittions l’île.
      Après de longues minutes, le maire se réveillait. Il n’était plus sous la folie de l’alcool. Il fut en premier lieu étourdi, puis il se rappelait de tout, et commençait à hurler bêtement dans la nuit tranquille, je soupirais…


      Ridens – Petit enfoiré ! Tu m’as eu ! C’était donc un piège depuis le début c’est sa ?!!

      « Et bien dis-donc, vous ne supportez pas l’alcool, vous. »

      Ridens – T…Tais-toi !!

      « Chuuut. Il fait tard, monsieur le Maire. »

      Ridens – Tu te rends compte de ce que tu fais ?! Me kidnapper n’est pas la bonne idée, tu vas le regretter, avorton...!

      Je m’arrêtais de ramer. Je tournais légèrement la tête vers ce monsieur, qui me faisait bien rire.

      « Ne me faites pas rire, je vous en supplie. J’ai été envoyé par le Gouvernement Mondial. Vous êtes en état d’arrestation. Pourquoi ? Vous devriez le savoir, vieux shnock. »

      Ridens – Qu…Quoi ?! Ce n’est pas possible !! Comment avez-vous su ?! Non, non, non !! Ca ne peut pas se terminer comme ça je refuse !! Ah et de plus, qu’est-ce que va devenir ma ville sans moi, hein ?! Dis-moi !!

      « Vous vous contre-fichez de votre ville, vous êtes juste inquiet de ne plus pouvoir en tirer profit. Et ne vous en faîtes pas, j’ai pensé à tout : J’ai écrit un petit mot à l’entrée de votre ancienne mairie qui explique un peu tout. Que vous vous serviez d’eux, et ainsi de suite…»

      Ridens – C…Comment as-tu…osé…Je dois rester calme…Restons calme…

      Je riais alors tellement.

      « C’est exactement ce que je vous dis depuis le début, il fait tard alors restez calme je vous prie ! »

      Ridens (reprenant confiance) - Jeunot, tu ne sais rien ! Ces gens m’aiment tellement qu’ils ne croiraient pas à un mot du message que tu as marqué ! Ok vous le Gouvernement vous m’avez choppé mais, après mon incarcération, je retournerais dans cette ville et tout redeviendra comme avant ! VOILA TOUT !

      Je redevenais sérieux, et me retournais un peu plus en direction de l’homme.

      « …N’avez-vous donc aucun état d’âme. Ce que vous faîtes, est mal. »

      Ridens (riant de manière nerveuse) – Et alors ?! L’argent, l’argent et les femmes ! Rien de plus ne compte !!

      « …Vous ne valez pas mieux qu’un pirate. Vous ne méritez pas qu’on vous laisse vivre. »

      Ridens – Après tout, je fus autrefois un pirate !

      Cet homme avait prononcé là, ce qu’il ne fallait pas prononcé à mon égard. Je me retournais intégralement en sa direction, et lâchait la rame.

      «…Waouh. Sérieux ? »

      Ridens - Et oui !! Mais mon équipage m’a trahi, ainsi j’ai erré un peu partout, et j’ai trouvé cette ville ! Je me suis fait un nom en exécutant diverses actions, et a enfilé ce masque de gentil homme bienfaisant ! Tout a été minutieusement préparé pendant deux ans et a été pratiqué pendant vingt ans !! Tu crois que tu peux débarquer comme ça et…

      « Assez. »

      Je soulevais le vieux sénile par le col. Je lui collais mon pistolet alors réglé silencieusement sur sa tempe.

      Ridens (apeuré) – Euh attends ! Attends, attends, ATTENDS ! Que fais-tu ?! Lâche-moi !! Je t’en supplie !! Je ne pensais pas ce que j’ai dit !! Je regrette tout !! Je t’en supplie, non, non, NON !

      « Ridens Falseman, tu es un homme malfaisant. De plus, tu étais pirate autrefois. Tu es un déchet, tu ne peux continuer d’errer sur cette terre indépendamment. »

      Ridens – ATTENDS ! S’IL TE PLAIT STOP !!

      «En effet ma mission était seulement de te surveiller, j’ai décidé de t’arrêter. Mais maintenant t’arrêter ne servirait plus à rien. Ma Justice…m’implore de te supprimer immédiatement. »

      Ridens – NON ATTENDS ! Euh, oui attends un peu !! Qu’est ce que tu vas dire à tes supérieurs, hein ?! Aller c’est de la folie, arrête ça pose moi par terre !

      «Ah, ne t’en fais pas pour ça.»

      Ridens (frustré) – …Merde…Mais pour qui te prends-tu morveux ?!! Tu es trop jeune de quarante ans pour pouvoir me tuer, MOI ! Pour-qui-te-prends-TU ?!! Arrête de te donner des grands airs je n’ai pas besoin de ton pardon tu n’es PERSONNE !!

      « Pour le moment, si. Je suis l’homme qui va te tuer. Tout simplement.»

      Ridens (de nouveau apeuré) – N…Non…Arrête…Je t’en supplie laisse-moi une chance…Je me repentirai…Stop…STOP !!

      Je tirais, en plein sur sa tempe, tout en bayant sans le vouloir. Il était mort, je balançai son corps dans la mer. Je m’y essuyais ensuite les mains et le visage, car le sang souillé de ce vieux fou m’avait tâché. Quel honte. Puis, je m’asseyais tranquillement, et continuais de ramer vers le bateau de ces petits marins à qui j’avais ordonné de m’attendre.

      Ils étaient effectivement là, toujours en train de m'attendre. Quels soldats dociles. Je remontais sur le bateau en posant ma barque, chacun d’entre eux n’avaient pas l’air heureux que je sois en vie et étaient aussi étonnés que je revienne aussi tôt. L’un d’eux me posait une question, il me demandait ce qu’il en était du cours de la mission, je leur répondais simplement qu’elle était terminé, et qu’il était temps de s’en aller. Le lendemain, lors de mon rapport, mon supérieur m’adressa la même question, je lui répondis que la cible s’était immédiatement suicidée après avoir entendu que le Gouvernement Mondial était à ses trousses, mais je pense qu’il ne m’a pas cru. Mes yeux lui témoignaient que j’avais tué cet homme, mais il n’en disait rien, et me laissait disposer.

      Le soir venu, j’allais à mon bar favori prendre un petit verre, sereinement. Je repensais à cette première mission que j’avais eue. Elle ne consistait bel et bien pas à arrêter ou tuer simplement des pirates, mais la Justice ne passe pas seulement par le massacre, mais aussi par la subtilité.

      Je me délectais en buvant ce verre, et je me délectais aussi de la suite. Cette fois-là, il n’était pas question de la lecture de l’aventure d’un homme à l’intérieur d’un foutu journal; J’étais le personnage principal de ma propre destiné, et l’acteur principal de ma propre Justice. Tout cela n’était que le commencement, mon ancienne vie de noble n’a jamais été. Cette vie là était une vie antérieure, elle est tellement lointaine qu’elle semble maintenant provenir d’une autre dimension. A présent, je vis. Je n’ai jamais été aussi heureux. Qu’importe les hauts et les bas, ils constitueront à la fin une partie de moi, et ainsi, je me relèverai sans cesse, je grandirai sans cesse. Oui, c’est cela : Pour un avenir meilleur, pour une justice parfaite.

      Et c’est alors que je me levais de mon siège, pour de nouveaux pas, de nouveaux choix.

      «Portez-vous bien, à la prochaine. Gardez la monnaie je vous prie, je suis de bonne humeur ce soir.»

        Yop Alaude. Me voici pour la première voix pour toi.

        Alors que dire. On va commencer par le plus évident... C'est long. Très très long. A vrai dire, beaucoup trop. Tu ne t'attendais peut-être pas à cette remarque, mais il faut bien comprendre qu'il y a une différence très importante entre quantité et qualité. J'vais dire quelque chose qui peut sembler un peu méchant, mais lire quelque chose de long ça peut ne pas être désagréable, mais juste si c'est irréprochable. Or ici, ça ne l'est pas. Voyons pourquoi.

        Avant de vraiment commencer, je tiens à dire que je n'ai pas eu le courage de tout relire les descriptions et ta biographie avant de faire ce commentaire. D'ordinaire je le fais, même après avoir donné un test, mais là ce n'était pas possible. Du coup mes commentaires sur ces parties datent d'il y a deux semaines, du coup je les poste tel quel, sans y mettre trop les formes parce que je ne saurais plus trop quoi dire. Au passage, si tu as modifié certaines éléments après et que je t'en fais malgré tout la critique, désolé (encore un inconvénient de faire un texte trop long).

        Point forme :

        J'ai pas relevé toutes les fautes, loin de là. Mais de temps en temps, il me prenait la motivation d'en référencer quelques une. Du coup c'est loin (très loin) d'être complet, mais tu pourras déjà voir qu'il y a de très grosses fautes.

        Spoiler:


        Pour la plupart, c'est très clairement un manque de relecture. Je ne suis pas sûr que tu ne te sois relu ne serait-ce qu'une fois (probablement à cause de la longueur ? ). Il y a de très grosses fautes et ça freine la lecture.


        Autre soucis, ce sont les dialogues. Déjà, un peu de couleur ne fait jamais de mal en RP, et permet de vite voir qui parle. Le style "dialogue de théâtre" pour les PNJ n'est pas génial, je trouve. Ça fait vraiment bizarre. Le pire, c'est que les interventions d'Alaude ne sont pas écrites de la même manière. C'est très troublant et, pour être honnête, pas mal gênant.


        Description physique :

        Il se tient du haut de son mètre quatre-vingt et ne semble pas détenir une si grande musculature que ça, bien qu'il le soit réellement. => Qu'il le soit quoi ? On comprends que tu veux dire "musclé", mais ce n'est pas correct. Attention à ça.

        Au niveau comportemental, le jeune libraire peut paraître froid mais non, du moins, ce n'est pas le premier effet qu'il donne lorsque l'on s'adresse à lui. Au premier abord, il apparaît gentil et sociable, il ne l'est enfaite que dans sa librairie devant ses clients...En réalité, il est surtout très hautain, arrogant, calculateur, moqueur, mesquin et s'emporte en général assez vite au point de devenir parfois vulgaire. D'un point de vue extrême, il est invivable, mais néanmoins, il peut envers et contre tout être capable de s'attacher à un quelconque individu. => Ça, ça devrait être dans la partie psychologie.

        Sinon pas grand chose à dire, peu/pas de fautes.


        Psychologie

        Quelques fautes. Sinon, descriptions complètes.

        Cependant, les ennemis direct du CP9 ne sont pas les pirates. Les CP sont là pour assurer la souveraineté du gouvernement. Les pirates ne cherchent pas à renverser celui-ci. Les CP agissent plutôt par rapport aux autres îles/royaumes, qui pourraient s'opposer au gouvernement. Rejoindre le CP9 pour anéantir les pirates est une erreur. La Marine est plus adaptée pour ça.

        Biographie

        Beaucoup de fautes : Répétitions, fautes bêtes (é/er, ce/se, masculin/féminin, à/a), manque probable de relecture. Oubli de mots.

        Utilisation trop fréquente de l'imparfait même pour décrire des actions courtes. Cela rend le texte lourd et fatigant à suivre. Le passé simple permet de donner une sensation d'action et de rythme plus élevé, ce qui serait très utile aux moments clés. Là souvent, on s'ennuie quand on ne devrait pas (cf l'attaque des pirates sur la maison).

        Concordance des temps très approximatives par moment ;
        « La Marine avait ensuite toqué à la porte, les parents de THOMSON sont enfin descendus apeurés, et ont remercié la Marine." 
        "Ce maire, aimait beaucoup les femmes. Je le soupçonne même d’aller un peu trop loin aux niveaux de ses propos avec ses secrétaires" (Test RP cette citation, je sais)


        Le marine qui décide de t'emmener n'est pas très responsable... La moindre des choses auraient été au moins de vérifier (auprès du maire, par exemple, ou de n'importe quelle famille) si tu étais bien orphelin. Là, ça t'arrange bien quand même, et c'est un peu facile.

        Incohérence. Le pirate tue deux fois son capitaine, mais pas l'autre. Attention aux petits détails comme ça. Il est un peu idiot ce pirate d'ailleurs... Il a trouvé le point faible du gosse, et le jette à la mer alors que celui-ci a encore le flingue. Il aurait pu mieux s'en servir quand même...


        Bref, pas mal de facilité, et surtout de longueurs dans cette biographie. J't'avoue l'avoir lu en plusieurs fois.


        Test RP :

        Les différentes critiques émises plus haut sur la biographie se retrouvent ici aussi. Du coup je vais surtout parler du fond.

        Encore une fois, c'est très long. j'm'attarde sur ce point maintenant parce que c'est plus frais que la bio, mais déjà, je pense que tu gagnerais à supprimer les détails superflus. Sérieusement, à quoi servent les marines ? A quoi te sert-il de dire que l'un d'eux se fait tuer si ça n'a pas d'incidence sur ton texte. (au passage, la marine n'obéit pas spécifiquement au CP. Ils peuvent coopérer, mais ils ne sont pas sous leurs ordres direct.). Qu'est-ce qui est important dans le fait de dire que tu te brosses les dents, prends une douche, que tu enfile ton costume et ton manteau ? Bon, ça peut n'être que des détails (parfois d'une phrase), mais il y en a trop.

        Ça peut te sembler étrange que je dise qu'il y a trop de détails. D'ordinaire on dit plutôt l'inverse. Mais là, tu perds vraiment le lecteur avec des éléments inutiles au récit. Trop de détails tue le rythme, allonge la lecture inutilement et, au final, alourdit beaucoup trop le texte.

        Attention aux anachronismes. Je sais que dans One Piece, parler d'anachronismes est un comble, mais tout de même. Déjà, je ne suis pas sûr qu'il y ait l'électricité dans One Piece (à confirmer), alors des ordinateurs... Ça non. Pas d'ordinateur dans One Piece. Pas de montres non plus, au passage. Il te suffirait cependant de remplacer "ordinateur" par "machine à écrire". Du coup, c'est pas une critique très grave.

        Que dire d'autre... Encore une fois, beaucoup de facilité pour t'introduire chez le maire. Il gobe tout ce que tu lui dis, sans ce méfier une seule seconde. pas mal pour un gars en place depuis 20 ans... On va dire que c'est encore du détails mais bon. C'est quand même trop simple de créer des PNJ stupide pour que le plan que tu avais en tête marche comme sur des roulettes. D'ailleurs, y'a un passage qui m'a bien fait rire :

        Le vieux fou semblait garder un peu de clairvoyance, même aussi bourré. Serait-ce ce qu’on appelle l’expérience ?

        La réaction du maire à ce moment ne te sers qu'à introduire une petite scène de combat. Pourquoi pas après tout (même si j'ai adoré l'apparition soudaine du fusil à pompe dans les mains du maire sans que t'ais pensé à lui enlever après quelques verres. Normal). Mais là où c'est vraiment drôle, c'est cette phrase. Le gars vient de te raconter absolument tout de ses magouilles, à toi, l'inconnu, et tu dis juste après qu'il conserve de la clairvoyance ? Non. Juste non. Du coup ce passage est incohérent pour moi. Parce que le maire change d'un seul coup juste pour te permettre une scène d'action.




        Bon, j'ai conscience que mon commentaire peut sembler un peu sec. Mais si tu ne dois retenir qu'un élément, c'est celui-ci : privilégie la qualité à la quantité. Tes descriptions ne contiennent presque pas de fautes ! Un texte plus court te permettra d'une part de mettre en avant les éléments les plus importants, et d'autre part de ne pas épuiser ton lecteur. De plus, tu auras ainsi le temps de te relire et de supprimer les fautes bêtes. tu auras aussi plus le temps de te concentrer sur la cohérence de ton récit et sur la profondeur de tes PNJ. Pour moi, tout le problème vient de là. Je pense que tu as cru que quantité rimait forcément avec qualité. Mais faire quelque chose de trop long ne fait qu'accentuer les problèmes que tu peux avoir à l'écriture.


        Je te donne donc ta note, qui est de 550 Dorikis. j'espère que tu ne prendras pas mal les critiques, mais qu'au contraire tu t'en serviras pour montrer de bien meilleures choses après ta validation !

        Bon courage pour l'attente de la deuxième voix !



        Dernière édition par Monster le Jeu 6 Juin 2013 - 20:00, édité 1 fois
        • https://www.onepiece-requiem.net/t4261-doc-monster
        Salut Alaude, deuxième voix pour toi.

        Alors, ça va être très court, parce que globalement, Monster a quand été vachement exhaustif sur ce coup et que je suis complétement de son avis sur tout.

        RAS sur les descriptions, les mêmes remarques que précédemment dans le bio, avec une dédicace spécial au pirate qui fait quand même très cité de la peur, "mais non ce gosse ne tirera pas une deuxième si je refais la même action" mort par stupidité en somme...
        Pareil pour le marines et on kidnapping du début, limite t'aurais mieux fait de liquider les parents pour faciliter l'adoption...

        A coté de ça, j'ai trouvé le journal du vieux très sympa, surtout le contraste final entre le vieux compatissant et le jeune gros dur aux dents longue. Dommage que la longueur fasse un peu perdre le coté percutant et incisif du truc.

        Un exemple facile juste pour dire. Premières lignes de la bio:

        Sa mère, Mme.Jane Thomson avait accouché sous la tutelle du médecin qui a bien voulu vouloir se déplacer en échange d’une somme astronomique. Il eût une enfance très agité étant donné qu’il était le seul fils de la famille et que chacun, que ce soit son père, sa mère, ou ses oncles et ses tantes, fondaient d’incroyables espoirs en lui. Une petite fille était née avant lui, elle s’appelait Shanone et était donc sa grande-sœur

        La grosso modo, on apprend que t'as une naissance normale et que t'as une sœur. Et t'en fais 5 lignes... Et y'a plein de trucs qui servent a rien, l'énumération de toute la famille plus qu'un simple "et que chacun" qui veut bien dire la même chose... Ou des redites de trucs évidents, on se doute que que si t'as une sœur qui est née avant toi, ben c'est ta grande sœur, de même qu'une naissance avec un médecin, pour une famille noble, c'est la norme, du coup, c'est un aspect qu'il n'est intéressant de développer que s'il est atypique....

        Et cette façon de tout développer et de noyer les informations pertinentes dans plein d'autres, c'est vraiment le gros défaut de cette bio.


        Niveau test RP, c'est la même, toute la premiére partie voyage/marines ne sert a rien et pourrait être supprimé sans que ça change quoi que ce soit a l'histoire, et pour un escroc, le maire est quand même singulièrement pas malin. Mais bon...


        550 aussi pour moi, ce qui te valide la dessus.

        Bye Red